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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A l’invitation des chefs d’états-majors du G5 du Sahel, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé à la troisième réunion de cette instance organisée à N’Djamena le mercredi 27 mai. Le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane était également présent, aux côtés du CEMA.

 

Créé le 16 février 2014 à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Il peut se réunir selon différents formats, dont celui des chefs d’état-major des armées.

 

Le 27 mai, un peu plus d’un an après le premier le G5 du Sahel organisé à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont réunis pour évoquer l’évolution de la menace constituée par les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont, à cette occasion, confirmé leur volonté de poursuivre et de renforcer la coopération pour faire face à cette menace et réduire les risques que ces groupes font peser sur la stabilité régionale. Après avoir souligné la pertinence du partenariat engagé pour traiter les menaces transfrontalières liées au terrorisme et à ses activités parallèles, les CEMA africains ont réaffirmé leur détermination à agir ensemble et remercié le général de Villiers pour l’appui de Barkhane qui demeure essentiel.

 

Après avoir exposé leur évaluation de la situation sécuritaire dans la BSS, les chefs d’état-major africains et le CEMA ont noté les progrès encourageant des derniers mois, soulignant l’efficacité des actions conjointes menées avec la MINUSMA et la force Barkhane, qui permettent de maintenir une pression constante sur les groupes armés terroristes. Le CEMA a salué l’engagement africain et la vigueur de ses combattants dans la lutte contre le terrorisme. Puis ils sont plus spécifiquement revenus sur la menace liée au groupe Boko Haram et aux risques qu’elle représente sur la stabilité régionale.

 

Solidaires, les membres du G5 du Sahel ont rappelé que le risque terroriste ne connaissait pas de frontière et que la lutte devait être envisagée de façon globale, vision portée et soutenue par le général de Villiers. Déterminés, ils ont réaffirmé leur volonté d’agir collectivement, en lien avec les forces françaises, en poursuivant leurs partenariats stratégiques bilatéraux et multilatéraux. Cette volonté a été scellée par la signature d’un communiqué final consolidant la coopération engagée par les cinq Etats africains et la France. Le général de Villiers et ses homologues africains ont ensuite été reçus par le président Idriss Déby.

 

A l’occasion de ce déplacement, le CEMA s’est également rendu au camp « Kossei » pour inspecter la force Barkhane. Ce temps d’échange au contact des soldats en opération a également été l’occasion pour le général de Villiers de leur réitérer sa confiance et celle du Président de la République. Il a également souligné que la réactualisation de la loi de programmation militaire leur donnerait les moyens de poursuivre leur action au service de la défense et de la sécurité des Français. Le CEMA a aussi rappelé à cette occasion que la lutte contre le terrorisme nécessiterait un engagement sur le long terme et qu’il fallait rester collectivement déterminé.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les relèves des militaires de la force Barkhane se poursuivent : après les unités du fuseau « Ouest », les unités du fuseau « Est » de la force sont à leur tour en cours de relève.

 

Au Niger, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) implanté à Dirkou a été désengagé au début du mois de mai. Depuis le 21 mai, un DLAO a été détaché à Diffa auprès des forces armées nigériennes. Ce sont donc toujours cinq DLAO qui sont constitués auprès des forces partenaires, dont quatre sont situés au Mali.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : action civilo-militaire au profit de la population nigérienne

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Quatre pompes ont ainsi été réparées dans les villes de Dirkou et de Chemidour, principaux foyers de peuplement entre la ville de Bilma et la frontière libyenne où vivent près de 14 000 personnes. Les militaires de Barkhaneont par ailleurs servi d’intermédiaire pour acheminer du matériel scolaire et médical destiné à la population : 50 tables-bancs ont été réparties entre deux écoles, tandis que le dispensaire de Dirkou a reçu trois tables de consultation et dix matelas en mousse. En outre, des kits scolaires ont été distribués dans les principales villes de la région.

 

Dialogue avec la population

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Deux autres projets au profit d’écoles devraient être réalisés dans les semaines à venir. Un projet d’appui aux cultivateurs et deux projets portant sur le domaine de l’accès à l’eau sont également à l’étude, s’inscrivant dans la lignée des projets d’aide à la population entamés dans les domaines de l’éducation et de la santé.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:45
Barkhane : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Barkhane a poursuivi quotidiennement les opérations conduites dans les deux fuseaux de la zone d’opérations, aux côtés de ses partenaires du G5 Sahel et de la MINUSMA. Parallèlement, elle a achevé la relève du groupement tactique Est.

 

Le dimanche 1er février 2015, le GTD-Est Bruno, majoritairement armé par le 3ème RPIMa, a été relevé par le GTD-Est Altor, majoritairement armé par le 2ème REP. Le colonel Jean-Michel Meunier succède au lieutenant-colonel Jean-Côme Journé à sa tête.

 

Au cours de son mandat, le GTD-E Bruno a notamment largement participé à la montée en puissance de la base avancée temporaire (BAT) de Madama, au Nord Niger. Ses opérations de contrôle de zone réalisées en appui des forces armées nigériennes dans la région de Madama et sa participation à l’implantation de la BAT ont contribué à renforcer la sécurisation de cette zone frontalière riche en flux commerciaux, notamment à cause de la présence, à Madama, des premiers puits nigériens depuis la frontière libyenne.

 

Du 26 au 28 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort. Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Cette semaine, le GTD-Ouest a effectué la fouille de huit caches aboutissant à la découverte de quelques roquettes de 122 mm et d’un trépied pour arme collective. Cette opération de fouilles permet de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchent de reconstituer leurs sanctuaires. Du 20 au 25 janvier, ce sont une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées qui avaient été découvertes dans d’autres caches.

 

Enfin, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2015 au cours d’une opération conduite au nord du Mali suite à un renseignement d’opportunité, la force Barkhane a décelé et neutralisé un groupe armé terroriste dans la zone est de l'Adrar des Ifoghas. Au cours de cet accrochage, une douzaine de terroristes a été mis hors de combat.

 

L’action des forces françaises dans la bande sahélo-saharienne est guidée par leur partenariat avec les principaux pays de la région, formant depuis le mois de février 2014 le « G5 Sahel ». Depuis quelques mois, deux de ces pays partenaires sont directement menacés à leur frontière par le groupe terroriste Boko Haram. La force Barkhane a donc mis en place une cellule de coordination visant à aider ces deux partenaires à prendre en compte cette menace avec les pays de la région. Il s’agit d’une cellule de coordination et de liaison (CCL) dans laquelle les pays du Lac Tchad peuvent partager leur renseignement et coordonner la réponse qu’ils souhaitent apporter à ce fléau. Dans le même cadre, un détachement de liaison et de contact, avec une capacité de soutien autonome, a été mis en place à Diffa, au sud du Niger, auprès des forces nigériennes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 5 février 2015Barkhane : point de situation du 5 février 2015
Barkhane : point de situation du 5 février 2015
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 22 et 23 novembre 2014, M. Manuel Valls, Premier Ministre, s’est rendu au Tchad et au Niger afin de rencontrer les soldats de l’opération Barkhane.

 

Le 22 novembre, M. Valls s’est rendu au camp Kosseï à N’Djamena, accompagné de M. Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et de Mme Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad. Après avoir été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane (COMANFOR), M. Valls a reçu les honneurs militaires d’un détachement interarmées aux ordres du colonel Erwan Rolland, chef de corps du groupement transmissions (GTRS) de l’opération Barkhane.

 

Le Premier Ministre et le ministre de la Défense ont assisté à un exposé du COMANFOR, puis à une présentation du centre opérations interarmées (COIA).

 

M. Valls s’est ensuite adressé aux soldats de la force Barkhane, rappelant le rôle primordial de cette opération dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne, et rendant hommage aux soldats français et à ceux de forces partenaires tombés au Mali : « Avec le Président de la République, nous avons conscience de combien votre mission est exigeante. Et nous savons également combien elle est vitale pour la stabilité de la région et pour la sécurité du monde. Pour la sécurité de nos compatriotes. (…) Face à la multiplication des menaces, notre dispositif au Sahel devait évoluer. L’opération Barkhane a donc pris le relais des opérations Serval et Epervier. Elle permet la fusion et le partage des moyens déployés, en intégrant étroitement les acteurs locaux et internationaux. (…) Nous coopérons étroitement avec nos pays partenaires – le Tchad bien sûr, mais également le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso – au sein de ce cadre institutionnel qu’est le «  G5 Sahel ». Ensemble, nous apportons une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires. (…) Je mesure pleinement l’efficacité de votre action, alors que les groupes armés terroristes tentent de reprendre l’ascendant, notamment dans leur ancien sanctuaire de l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali. (…) Le 30 octobre dernier, votre camarade, l’adjudant Thomas Dupuy tombait au combat. (…) Je veux rendre, ici, un hommage solennel, au nom de la Nation tout entière, à nos soldats tombés ces derniers mois en Afrique. Jamais nous n’oublierons leurs noms qui sont pour nous tous une blessure, mais aussi un symbole de courage et de dévouement. J’associe à cet hommage les soldats africains tués au Nord-Mali, dont de nombreux soldats tchadiens. Le sang qu’ils ont été versé l’a été au nom d’un même combat qui nous unit. »

 

Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense ont ensuite assisté à une présentation du Rafale et du Caracal, avant d’effectuer un vol en Caracal sur N’Djamena.

 

Le 23 novembre, M. Valls, accompagné de M. Antoine Anfré, ambassadeur de France au Niger, s’est rendu au détachement Air (DETAIR) de Niamey, où il a reçu les honneurs militaires avant d’assister à un exposé du colonel Gilles Villenave, commandant le DETAIR de Niamey. Le Premier Ministre a pu par la suite assister à une présentation des drones Reaper et Harfang ainsi que du Mirage 2000D, avant de conclure sa visite par un discours adressé aux soldats du DETAIR de Niamey.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier MinistreOpération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 13:45
Barkhane : point de situation du 27 novembre 2014

 

27/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 20 au 27 novembre 2014.

 

Au Nord du Mali, différentes actions à dominante aérienne ont été conduites cette semaine. Elles ont permis la destruction de quatre caches d’armes appartenant aux groupes armés terroristes dans le massif du Tigharghar.

 

Parallèlement, dans l’Ouest du pays, un détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de la force Barkhane s’est engagé dans une opération de contrôle de zone conduite par les forces armées maliennes (FAMA) dans la région du lac Faguibine. Rassemblant près de 250 soldats des FAMA et de l’ONU, cette opération a permis la découverte d’armement léger, de munitions et de stocks de vivres de groupes armés terroristes.

 

Enfin, dans l’Ouest du Niger, la force Barkhane est intervenue le 19 novembre en appui à l’armée nigérienne suite à l’attaque d’une patrouille de gendarmes et gardes nationaux nigériens par un groupe d’assaillants armés.

 

De façon plus spécifique, les militaires français engagés au Mali dans la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) ont débuté le 24 novembre la formation d’un nouveau bataillon des FAMA. Il s’agit du sixième bataillon qui sera formé par les instructeurs européens. Lancée en février 2013, EUTM Mali regroupe 560 militaires européens dont 70 militaires français. Elle est commandée par le général espagnol Alfonso Garcia-Vaquero Pradal depuis le 24 octobre dernier.

 

Outre ces activités opérationnelles, les soldats de l’opération Barkhane ont reçu la visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre, qui s’est rendu au Tchad et au Niger les 22 et 23 novembre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 27 novembre 2014
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 13 au 20 novembre 2014.

 

Le 19 novembre, le CEMA s’est rendu à Niamey à l’invitation des chefs d’état-major des pays constituant le G5 Sahel. Le général a ainsi participé à la deuxième réunion de ce groupe créé le 16 février 2014 et destiné, dans le cadre d’un partenariat élargi, à coordonner les politiques de développement et de sécurité dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Depuis le 4 novembre, la force Barkhane a débuté les travaux d’infrastructure sur la future base avancée temporaire (BAT) de Madama, en coordination avec les autorités nigériennes. Cette nouvelle base permettra à la force de disposer d’un point d’appui complémentaire dans le cadre de ses opérations de lutte contre les GAT dans la BSS.

 

Dans le cadre de sa montée en puissance, le dispositif Madama est composé de spécialistes venus de France afin de réaliser divers travaux d’aménagement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Pour la deuxième fois, le G5 Sahel se réunit au format CEMA.

 

20/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

A l’invitation des cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne composant le G5 Sahel, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Niamey le 19 novembre dernier afin de participer à la seconde réunion organisée dans le cadre de ce partenariat.

 

Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne (BSS) le 16 février 2014, le G5 Sahel regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il constitue un cadre institutionnel destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

 

Le 19 novembre, un peu plus de six mois après le premier G5 Sahel (9 avril 2014 Lien Brève), les chefs d’état-major des pays membres, ou leur représentant, se sont une nouvelle fois réunis à Niamey, en présence du CEMA français, pour confirmer leur volonté de répondre ensemble aux défis sécuritaires liés à la menace constituée par les groupes armés terroristes dans la BSS.

 

Après avoir rendu hommage aux soldats tombés au Mali et au Niger, les chefs d’état-major africains et le CEMA ont exposé leur évaluation de la situation sécuritaire dans la BSS et ont fait le point sur la coopération engagée avec la France pour lutter contre la menace terroriste. A cette occasion, les CEMA du G5 Sahel ont confirmé leur volonté d’appréhender conjointement cette menace en renforçant leurs coopérations transfrontalières. Ils ont ainsi réaffirmé leur détermination à agir collectivement et en lien avec la France, avec qui ils partagent l’approche globale mise en œuvre dans le cadre de l’opération Barkhane. A ce titre, les chefs militaires africaines se sont accordés pour développer leurs partenariats stratégiques bilatéraux et multilatéraux.

 

Cette réunion s’est achevée par la signature d’un communiqué institutionnalisant la réunion du G5 Sahel selon un rythme semestriel, organisée à tour de rôle par chaque pays membre. La prochaine rencontre aura ainsi lieu au Tchad au printemps prochain.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:45
Observation sur un des postes de surveillance de la PfOD de Gao

 

6 octobre 2014 Crédits : Etat-major des armées / Armée de Terre

 

Sur la plate-forme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, au Mali, un chef de groupe et un soldat du groupement tactique Désert (GTD) As de Trèfle sont en observation sur un des postes de surveillance de la PfOD.

Les hommes du GTD ont un rythme de 72 heures : d’abord 24 heures de garde, puis ils effectuent des patrouilles, et enfin, enchaînent le lendemain sur une QRF (Quick Response Force).

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Observation sur un des postes de surveillance de la PfOD de Gao
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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 16:45
Le général d'armée de Villiers rencontre son homologue nigérien

 

04/10/2014 Sources : EMA

 

Le 2 octobre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est entretenu avec  son homologue nigérien, le général de division Seyni Garba, en visite officielle à Paris. Membre du « G5 Sahel », le Niger constitue, avec le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad l'un des principaux partenaires auprès desquels la France est engagée dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne (BSS)

 

Lors de leur entretien, les deux chefs d'état-major ont de fait consacré une large place à un point de situation sur l’évolution de cette menace dans l'ensemble de la région.

 

Cette rencontre s’inscrivait également dans le cadre du dialogue militaire bilatéral entre la France et le Niger.

 

Cette coopération opérationnelle traduit la volonté de la France d’appuyer les États africains dans le développement de leur capacité à exercer leur sécurité et à participer aux opérations de maintien de la paix. Essentiellement mise en œuvre par les Éléments français au Sénégal (EFS), cette coopération militaire s’appuie en majeure partie sur les échanges d’officiers, la formation et des exercices conjoints avec les forces armées nigériennes (FAN).

 

Les EFS participent ainsi à la préparation opérationnelle des FAN à travers l’organisation régulière de détachements d’instruction opérationnels (DIO) et techniques (DIT). Ces formations ont notamment contribué à la montée en puissance de la MINUSMA, avec la réalisation de DIO spécifiques au profit des militaires qui arment le bataillon nigérien. L’entretien des deux CEMA a donc été l’occasion de faire le point sur cette coopération et sur ses développements.

Le général d'armée de Villiers rencontre son homologue nigérien
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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 10:45
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouest

 

01/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 21 septembre 2014, le colonel Ivan Martin, chef de corps du 35e régiment d’infanterie (35eRI), a succédé au colonel Philippe de Maleissye à la tête du GTD Ouest, principal élément de la force Barkhane sur le fuseau Ouest. Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, la cérémonie de transfert d’autorité a officiellement marqué la relève du groupement tactique (GT) Dio,armé par le régiment de marche du Tchad (RMT), par le GT As de Trèfle, en référence au 35e RI.

 

Entre mai et septembre 2014, le GT Dio aura mené plus de 650 missions, 50 opérations, dont 10 opérations majeures, nécessitant d’importants déploiements de force. Le GT Dio s’est notamment déployé le long de la frontière mauritanienne pour une opération tripartite effectuée début août. En septembre, le GT Dio a réalisé une autre opération tripartite de grande envergure avec la MINUSMA et les forces armées maliennes (FAMa) dans le nord du Tigharghar. Cette opération a nécessité le déploiement de plus de 400 soldats français et de 90 véhicules.

 

Ce mandat aura été marqué par la gestion du crash de l’avion d’Air Algérie le 24 juillet. En coopération avec les FAMa et la MINUSMA, la force a contribué à localiser l’épave, à sécuriser la zone du crash et à appuyer les enquêteurs en mettant à leur disposition des moyens logistiques. Enfin, le mandat du GT Dio aura été endeuillé par la mort du major Devjid Nikolic, tué dans l’attaque d’un véhicule suicide le 14 juillet.

 

Fort de près de 600 soldats, le GT As de Trèfle se compose d’une compagnie d’infanterie (35eRI), d’un escadron d’aide à l’engagement (1erRCH), d’une compagnie de commandement et de logistique (35eRI), d’un sous-groupement aéromobile (SGAM - 5eRHC), et d’une section du génie (19eRG). Il comprend également cinq détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO), répartis sur le territoire en fonction d’une logique géographique auprès de la MINUSMA et des FAMa. Au cours du mandat du GT As de Trèfle, l’un de ces DLAO basculera du Mali vers le fuseau Est.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouestBarkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouest
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouestBarkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouest
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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Barkhane : point de situation du 11 septembre

4 septembre 2014 à 14h35, dans la zone de jardins située à l’Est d’Aguelhok dans le Nord-Mali, des militaires de la force Barkhane franchissent un cours d’eau afin de mener une opération de reconnaissance dans le village de Tirjit. Partis de Gao, les soldats de Barkhane sont dans le Nord-Mali pour entraver l’action des groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar - Crédits : EMA / armée de terre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 4 au 11 septembre 2014

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers. Du 3 au 5 septembre, les trois Mirage 2000 du détachement chasse (DETCHASSE) de Niamey ont été relevés. Les trois avions rentrant comme sortant viennent de la base aérienne 133 de Nancy.

 

Au Mali, du 29 août au 9 septembre, la force Barkhane a mobilisé près de 400 militaires aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA, dans une opération effectuée dans le nord du Mali, dans la région d’Aguelhok au sud du massif du Tigharghar. Appuyés par des moyens de renseignement aériens, ils ont mené des actions visant à désorganiser et affaiblir les groupes armés terroristes (GAT).

 

Au bilan cette opération a permis de contester aux GAT la libre disposition d’une zone dans laquelle ils tentent régulièrement des actions de harcèlement. La force Barkhane a également pu mettre en pratique la coordination des fuseaux Est et Ouest. Le groupement tactique désert (GTD) Ouest a en effet été renforcé pour l’opération par la section d’appui mortier du fuseau Est.

Barkhane : point de situation du 11 septembreBarkhane : point de situation du 11 septembre
Barkhane : point de situation du 11 septembre
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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 21:45
BSS : visite du Président de la République auprès des militaires français

 

21/07/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 juillet 2014, le Président de la République, monsieur François Hollande, s’est rendu auprès des forces françaises déployées au Niger et au Tchad, accompagné du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian. A l’occasion de ces rencontres avec les militaires français, le Président de la République a annoncé la fin de l’opération Serval au Mali et présenté l’opération Barkhane qui prend en compte une nouvelle stratégie conduite en partenariat et en appui des pays du G5 Sahel. Cette opération débutera officiellement le 1er août 2014.

 

Le 18 juillet, le Président de la République s’est rendu au Niger dans le cadre d’une visite d’Etat à l’invitation de monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger. A cette occasion, il s’est rendu auprès du détachement air de Niamey où il a été accueilli par le général de division Marc Foucaud, commandant les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que par le colonel Bruno Merret, commandant le détachement air de Niamey. Le Président de la République s’est ensuite adressé aux militaires français avant de déjeuner en leur compagnie. Avant de quitter le détachement air, le Président de la République s’est entretenu avec les aviateurs du détachement drones qui lui ont présenté les missions des drones Reaper.

 

Le 19 juillet, le Président de la République a effectué une visite officielle au Tchad au cours de laquelle il s’est entretenu avec monsieur Idriss Deby, Président de la République du Tchad. Il s’est ensuite rendu auprès des militaires de la force Epervier, accompagné du général Foucaud. Avant de s’adresser aux troupes françaises présentes à N’Djamena, le Président de la République a visité la base militaire française sergent-chef Adji Kossei. Il s’est en particulier rendu sur le site du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) qui est opérationnel depuis le 21 juillet. Le PCIAT a pour mission de coordonner les opérations aériennes et terrestres sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

A Niamey et à N’Djamena, le Président de la République a présenté la logique qui a prévalu à la réarticulation des forces françaises dans la bande sahélo-saharienne (BSS). « Nous devons maintenant répondre à des défis qui sont ceux de la rapidité, de la mobilité, de l’efficacité et le faire avec de nouveaux moyens ».

 

L’opération Barkhane sera conduite en partenariat avec les pays G5 Sahel, cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

C’est dans ce cadre que les chefs d’état-major des cinq pays du G5 se sont réunis à Niamey, le 9 avril 2014, pour partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, marquant ainsi la place particulière de la France présentée comme « un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

L’opération Barkhane regroupera 3000 militaires qui disposeront d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 3 drones et d’une dizaine d’avions de transport. Leur mission, en partenariat avec les pays du G5, sera de poursuivre la lutte contre les groupes armés terroristes.

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