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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Eléments Français au Gabon : inauguration de la piste de Mokékou

 

 

15/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 19 septembre 2014, le CASA 235-200 n°45 français a réalisé le premier posé sur la piste sommaire du complexe de tir et de manœuvre des Monts Mokékou, au Gabon.

 

A cette occasion, le général Fransisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon (EFG), l’ambassadeur de France, l’attaché de défense, ainsi que de nombreuses autorités militaires gabonaises, dont le secrétaire général de la défense et le chef d’état-major des forces armées gabonaises, ont symboliquement inauguré cette nouvelle piste d’aviation en coupant un ruban aux couleurs de la France et du Gabon.

 

Dix mois seulement après la signature, le 4 octobre 2012, du décret présidentiel attribuant aux forces de défense gabonaises (FDG) un terrain autorisant le tir et la manœuvre militaires sur les Monts Mokékou, une équipe d’une trentaine de militaires du 25 ème régiment d’infanterie de l’Air (25ème RGA) d’Istres a travaillé avec ses engins de terrassement, du 12 août jusqu’au 15 octobre 2013, pour créer cette piste en latérite de 1 000 mètres sur 70 mètres.

 

Son inauguration n’a pu avoir lieu qu’un an après sa réalisation en raison de l’engagement des FFG dans l’opération Sangaris en Centrafrique.

 

Après l’ouverture d’une piste forestière d’accès à la zone vie, la réhabilitation et la création de baraquements sur cette zone vie, la réalisation d’un forage d’eau et la création d’un premier champ de tir, l’inauguration de la piste sommaire d’aviation réaffirme la grande qualité de la coopération bilatérale, et valorise l’investissement consenti par les deux partenaires français et gabonais.

 

Cette piste représente un jalon capital de la montée en puissance du complexe des Monts Mokékou, destiné à devenir une plate-forme de préparation opérationnelle aéroterrestre de premier ordre au Gabon à l’issue de l’ouverture d’un second champ de tir, et la construction de baraquements supplémentaires par le génie militaire gabonais à l’horizon 2015.

 

Les forces armées gabonaises souhaitent en effet en faire le centre d’entrainement et de contrôle de la préparation opérationnelle (CECPO) de leurs bataillons. Les éléments français au Gabon s’appuieront sur ces installations pour la réalisation de leur mission prioritaire de coopération opérationnelle au profit des forces armées des pays de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC).

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les FFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

Eléments Français au Gabon : inauguration de la piste de MokékouEléments Français au Gabon : inauguration de la piste de Mokékou
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:45
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA

 

23/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, sur le camp de M’Poko, les 14 premiers véhicules de transport de troupe prêtés par la France ont été officiellement livrés au contingent gabonais de la MINUSCA. Ces véhicules jusqu’alors utilisés par la MISCA ont été remis en état par les soldats de Sangaris dans des délais courts afin d’être remis à la MINUSCA dès le lendemain de la création de cette force de l’ONU.

 

A compter du mois de juillet, une petite équipe de 6 personnes du DETMAINT Sangaris a travaillé sans relâche pour remettre en état les véhicules afin de les mettre aux normes ONU. Il s’agissait alors de réparer, parfois de reconstruire, des véhicules fortement sollicités par un usage intensif sur le théâtre. Les véhicules ont ensuite été convoyés jusqu’à un garage privé dans Bangui où ils ont été peints en blanc. Retirés du service MISCA en vue du transfert à la MINUSCA, ces véhicules ont ensuite été intégralement passés aux normes onusiennes : équipement de moyens de transmission, trousses de secours spécifiques, immatriculations et assurances. Enfin, une formation de plusieurs heures dispensée par le DETMAINT Sangaris a permis aux futurs utilisateurs gabonais de s’approprier les véhicules et le matériel de bord.

 

Au total 42 véhicules Français équiperont trois contingents africains de la MINUSCA. Le Gabon, le Cameroun et le Congo-Brazzaville disposeront à terme de parcs identiques composés de 14 véhicules chacun (des véhicules de l’avant blindé, des camions de transport de type GBC 180 ou TRM 2000 et véhicules de dépannage de type GBC LOT 7).

 

Parmi ces véhicules certains ont été acheminés par C130 depuis Douala pour permettre une réparation et une mise en peinture rapide afin de respecter la première échéance du 16 septembre. Le reste des véhicules, en provenance des éléments français du Sénégal (EFS) et du Gabon (FFG), viendront équiper, après leur mise aux normes ONU, les casques bleus camerounais et congolais début octobre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:45
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Le 14 juillet 2014, les unités françaises prépositionnées outre-mer et à l’étranger ont célébré la fête nationale

 

En Guyane, les forces armées en Guyane (FAG) ont célébré la fête nationale à Cayenne autour de la place des Palmistes en présence de monsieur Spitz préfet de la région Guyane et de madame Phinéra-Horth, maire de Cayenne. Réunissant toutes les unités des FAG (9e RIMa, 3e REI, RSMAG, Base Navale de Dégrad des Cannes, Base Aérienne 367 « François Massé », GSBdD, DIRISI), mais aussi la gendarmerie nationale, la police nationale, la police aux frontières, les sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers, la prise d’armes, présidée par le général Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane, a été suivie par un défilé des troupes à pieds rythmé par la musique de l’armée du Suriname, puis d’un défilé motorisé rue de Lallouette. La cérémonie a été marquée par la présence d’autorités militaires du Brésil et du Suriname, soulignant l’importance de la coopération régionale, notamment dans les secteurs de la lutte contre l’orpaillage illégal et la pêche illégale.

 

Aux Antilles, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (FAA), a présidé une cérémonie militaire à Basse-Terre en Guadeloupe, en présence de madame Marcelle Pierrot, préfète de la région Guadeloupe et du colonel Thibault Dubern, chef de corps du RSMA-G. La présence des FAA sur le théâtre Guadeloupéen a été soulignée par l’escale de la frégate de surveillance « Germinal » à Basse-Terre. Ce navire de la marine nationale qui participe notament à la lutte contre le narcotrafic a ouvert ses portes au public durant tout le week-end. En Martinique, une cérémonie s’est déroulée sur le front de mer de Fort-de-France présidée par Laurent Prévost, préfet de la Martinique. Le commandant supérieur des FAA était représenté par le colonel Philippe Robin, son adjoint interarmées. La cérémonie s’est achevée par un défilé de troupes à pied et de troupes motorisées et pour la première fois, d’un défilé aérien. Celui-ci était composé de trois hélicoptères de l’Etat (gendarmerie, douanes et sécurité civile) représentant symboliquement les trois couleurs nationales dans le ciel martiniquais.

 

Au Sénégal, la cérémonie militaire a eu lieu dans l’enceinte du quartier « colonel Geille » de Ouakam. Elle était présidée par le général de brigade Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal (EFS), en présence de son excellence Jean Félix-Paganon, ambassadeur de France au Sénégal. Cette cérémonie a donné lieu à une remise de décorations.

 

A Djibouti, la cérémonie a eu lieu au coucher du soleil sur la base aérienne 188 « Massart ». Le colonel Nicolas Jovanovic, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) par interim, a présidé la cérémonie en présence de son excellence monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti, de son excellence monsieur Abdoulkader Kamil Mohamed, premier ministre de Djibouti, de son excellence monsieur Hassan Darar Houffaneh, ministre de la défense djiboutienne, du général de division Zakaria Chaick Ibrahim, chef d’Etat-Major général des armées (CEMA) djiboutien, ainsi que de plusieurs ambassadeurs étrangers.

 

Au Gabon, les forces françaises au Gabon (FFG) se sont réunies sur le camp « De Gaulle » à Libreville afin de célébrer la fête nationale. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des plus hautes autorités diplomatiques, consulaires et militaires françaises et gabonaises de Libreville.

 

Sur l’île de la Réunion, les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé à la cérémonie qui s’est déroulée à Saint-Denis, en présence du préfet et sous l’autorité militaire du commandant supérieur des FAZSOI, le général de division Jean-François Hogard.

 

En Nouvelle-Calédonie, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont célébré le 14 juillet à Nouméa. La cérémonie a été présidée par le haut-commissaire de la République, en présence du commandant supérieur des FANC, le général Luc de Revel. Des autorités civiles et militaires étaient également présentes.

 

En Polynésie française, les militaires des Forces armées de Polynésie Française (FAPF) ont participé à la cérémonie et au défilé du 14 juillet. Cette cérémonie était présidée par le haut-commissaire de la République, monsieur Lionel Beffre en présence des hautes autorités de l’état et de la Polynésie française. Le défilé à pieds et motorisé s’est déroulé aux ordres du Contre-amiral Anne Cullerre, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française.

COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
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COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Insécurité au Sahel: Dakar, pôle de coopération et stratégique du dispositif français (ministre)

 

 

2014-05-11 aps.sn

 

Dakar, 11 mai (APS) – La France a jeté son dévolu sur la capitale sénégalaise qui va abriter le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, a indiqué dimanche le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian.

 

‘’Nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville (Gabon) que se fasse la stratégie du commandement d’anticipation pour le contrôle du périmètre régional. C’est à partir d’ici que se fait la coopération et c’est également à partir de Dakar que se préparent sur l’ensemble de la région les interventions si nécessaire’’, a dit M. Le Drian au sortir d’une audience avec son homologue Sénégalais Augustin Tine.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était en visite au Sénégal ce dimanche, dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Ouest qui le conduira en Côte d’Ivoire et en Mauritanie. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Forces armées du Sénégal, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la coopération entre Dakar et Paris en matière de défense.

 

‘’Notre présence à Dakar est historique, elle est maintenue et même renforcée qualitativement dans le nouveau schéma d’organisation des forces françaises en Afrique. Nous avons décidé que ce nouveau schéma donne un rôle stratégique aux Eléments français au Sénégal (EFS)’’, a-t-il expliqué.

 

Depuis avril 2012, Dakar et Paris sont liés par un nouvel accord de coopération militaire qui institue les Eléments Français au Sénégal et remplace celui de 1974. Les 1200 militaires qui composaient les anciennes Forces françaises du Cap-Vert ont fait place aux EFS avec un effectif de 350 hommes.

 

Interrogé par les journalistes, il a souligné que son déplacement à Dakar entre dans le cadre ‘’d’une affirmation de la bonne coopération’’ entre Paris et Dakar, surtout en matière de défense. ‘’S’il y a des risques aussi (lié au terrorisme notamment) c’est à partir de Dakar que se préparent les opérations de prévention. Nous pouvons dire que c’est la pérennité de notre présence à Dakar’’, a-t-il insisté.

 

A Dakar Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

 

Il a ensuite rencontré les personnels des Eléments français au Sénégal pour une présentation du dispositif de coopération militaire français dans la sous-région.

 

La nouvelle convention entre Paris et Dakar ne prévoit plus que la France intervienne pour aider le Sénégal en cas d’agression extérieure ou de crise armée interne. Elle se base sur une relation d’échange d’information concernant les menaces à la sécurité dans la sous-région et au plan international. Il intègre également un volet formation des soldats sénégalais par les militaires français présents au Sénégal.

 

Pour mieux lutter contre les groupes djihadistes actifs dans la zone sahélienne, Jean-Yves Le Drian a dévoilé, jeudi dernier, le nouveau dispositif militaire français. Il est articulé autour de quatre pôles dans la région du Sahel: N’Djamena (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso).

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 11:45
FFG : DIT au profit des armées gabonaises et camerounaises.

 

05/04/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 28 mars 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit une formation au profit des forces armées gabonaises et camerounaises à travers l’engagement d’un détachement d’instruction technique (DIT). Ces formations sont proposées dans le cadre de la coopération militaire régionale exercée par les FFG.

 

L'un des rôles dévolus aux forces françaises pré positionnées en Afrique consiste à mettre en œuvre le volet opérationnel des accords de coopération conclus avec les pays partenaires. A ce titre elles réalisent des formations visant à répondre au plus juste aux besoins opérationnels des Etats concernés. L’objectif est qu’ils puissent exercer, par eux- mêmes, la sécurité sur leur territoire et participer aux missions de maintien de la paix en Afrique.  Cette coopération militaire est étroitement liée avec la mise en œuvre du renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (concept RECAMP), qui, par ses actions dans le domaine de de la formation, de l’entraînement et de l’aide à l’engagement, entend favoriser la montée en puissance de la force africaine en attente.  Aux FFG les formations de ce type sont  nombreuses. Depuis le début d'année, il s'agit déjà de la 4ème session de stages. Ce sont autant d'occasions de parfaire la formation des militaires aux savoir-faire opérationnels et techniques.

 

Durant ces deux semaines de stages,  58 militaires des  deux nations ont été formés au sein de 12 DIT différents : maintenance d’armements petits calibres, gestion magasinier comptable, maintenance transmission, conducteurs d’engins du génie, aide moniteur de sport, électromécanicien frigoriste, servant groupe électrogène, magasinier munitionnaire, surveillant de travaux et transit aérien. Les stagiaires du DIT auto engin blindé continueront leur formation durant le début du mois d’avril.

 

Après les commissions d’examens respectives, les sessions ont été clôturées le 28 mars par une cérémonie de remise de diplômes sur la place de l’état-major interarmées du camp « de Gaulle », encadrée par les instructeurs des FFG ayant délivré les différentes formations.

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec  Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les FFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:45
Gabon : 48 soldats envoyés à Bangui

 

 

le 15 Mars 2014 koaci.com

 

Gabon - Quarante-huit soldats Gabonais ont été envoyés jeudi à Bangui pour compléter les effectifs des soldats Africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA)

 

Les quarante-huit soldats Gabonais ont embarqué par vol spécial depuis la base de l’armée française stationnée à Libreville, en direction de Bangui, capitale Centrafricaine afin de compléter l’effectif de 500 soldats Gabonais déjà présents en Centrafrique.

 

La cérémonie officielle avant le départ des soldats s’est tenue en présence du Général d’armée Jean-Claude Ella Ekogha, chef d’état-major général de l’armée gabonaise, du ministre gabonais de la Défense nationale, Ernest Mpouho Epigat et de l’ambassadeur de France au Gabon, Jean François.

 

Ce contingent Gabonais devra remplacer la cinquantaine de soldats Gabonais dont la mission est arrivée à terme. Ces soldats Gabonais qui rejoindront les rangs de la Misca en RCA est prévue pour une durée de six mois.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:45
Des soldats britanniques au Centre d’aguerrissement outre-mer et étranger (CAOME) de Libreville

 

 

27/02/2014 Armée de Terre

 

Le commando 40 des Royal Marines a suivi, en février 2014, un stage d’aguerrissement en milieu équatorial au Gabon. Après 3 semaines d’entraînement, les Britanniques ont pu mettre en pratique leurs acquis lors du raid final

 

Le jour n’est pas encore levé sur le camp des rebelles, dans la forêt d’un pays instable. Celui-ci a fait appel à l’aide internationale pour rétablir la sécurité et l’état de droit. Autour du feu, quelques hommes dorment encore. Un bruit de branche qui craque attire l’attention d’un garde. Les échanges de feux sont immédiats. Encerclés, les quelques personnes qui vivaient là ne font bientôt plus le poids face à leurs adversaires. Le 40e commando vient de s’emparer de la position et de neutraliser l’ennemi. La première phase de la mission est accomplie.

 

Évoluer sans se faire entendre, se repérer, vivre et combattre dans un milieu humide et hostile, élaborer un schéma tactique pour prendre une position : autant de savoir-faire que les soldats anglais ont pu perfectionner à cette occasion.

 

Pour le lieutenant Greenway, chef de section, le stage fut « brilliant *». Ses hommes ne le contredisent pas. Tous ont gardé le sourire aux lèvres durant le raid final.

 

*Génial

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants

 

26/02/2014 Sources EMA

 

Le 21 février 2014, l’escadron de transport « Ouessant » et le 4eRégiment de Dragon de Carpiagne, en poste à Libreville au sein des forces françaises au Gabon (FFG), se sont entrainés dans l’Est du pays à l’évacuation de ressortissants en zone hostile, une première pour le régiment de cavalerie.

 

Le commandant de bord du CASA235 et le chef de peloton du 4eRD se sont réunis pour un briefing avant exercice. L’objectif est de s’entrainer conjointement à évacuer des ressortissants en zone hostile. Pour ce faire, la piste de Moanda, à l’Est du Gabon a été choisie, l’avion y effectuera un débarquement moteur tournant après une phase de vol tactique. Les dragons devront rapidement se déployer et sécuriser la zone avant de récupérer les ressortissants français, puis de les embarquer dans le CASA235.

 

Il est 14h lorsque l’aéronef s’apprête à partir après les derniers briefings conjoints. Un débarquement moteur tournant demande une coordination sans faille entre pilotes, mécaniciens de bord et troupes à débarquer. Chacun doit connaitre sa place et son rôle du début à la fin de la mission.

 

La première phase de vol tactique de la journée, en approche de l’objectif, permet de reconnaître la piste de Moanda. Après une première rotation, qui donne déjà à tous l’occasion de dérouler le scénario, les deux plastrons simulant les ressortissants à extraire sont mis en place et l’entrainement au débarquement moteur tournant peut débuter.

 

L’avion opère une arrivée en break et se pose, la soute s’ouvre, deux dragons se positionnent au pied de l’aéronef et protègent la vingtaine d’hommes qui débarquent en courant. Les hélices du CASA235 tournent encore, aucun faux-pas n’est permis. Une section va à la rencontre de deux civils non loin du tarmac. Tout en assurant leur protection, ils vérifient les identités et fouillent les deux individus. Aucun danger n’est décelé, ce sont bien les hommes qui doivent être évacués. Le mot de code est donné par radio à l’équipage de l’avion. Celui-ci sera là dans 3 minutes.

 

Les cavaliers du 4eRD se réarticulent pour être prêts à rejoindre l’avion. Toujours moteur tournant, celui-ci à peine posé ouvre sa soute, deux colonnes s’y engouffrent, et les cavaliers qui assuraient encore la protection s’y insèrent les uns après les autres. Les mécaniciens de bord referment l’appareil alors qu’il a déjà commencé à avancer. Les briefings avant mission auront permis à chacun de retrouver sa place. Quelques dizaines de secondes se sont à peine écoulées et l’aéronef se braque et repart pour un vol tactique.

 

Il s’agit alors de s’entrainer à faire face à une menace sol-air. Pour cela, la trajectoire de l’appareil doit être imprévisible et ne doit pas permettre de le repérer de loin.

 

La nuit est tombée sur l’aéroport de Libreville lorsque les équipes ayant atterri quelques minutes avant, peuvent débriefer la mission. Pour le mécanicien de soute chargé de l’embarquement et du débarquement des troupes, il n’y a rien à redire. La vingtaine de dragons s’est montrée à la hauteur d’un exercice qu’ils réalisaient pour la première fois pour la plupart. Le rythme, la coordination, le respect des règles de sécurité tout était au rendez-vous. L’exercice aura permis à l’ensemble des acteurs de réaliser une répétition grandeur nature pour être en mesure dans l’avenir d’assurer sans faille une véritable mission d’évacuation de ressortissants en zone hostile.

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises et sont également en mesure, si nécessaire, d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, les FFG assuraient depuis Libreville le contrôle de l’opération Boali. Dès le lancement de l’opération Sangaris en RCA, elles ont contribué à la montée en puissance de l’opération en assurant le commandement opératif, en fournissant une partie des troupes, et en servant de point d’appui à la projection

FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
source Sénat

source Sénat

 

1 février 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

"Le Livre blanc 2008 énonçait que l'Afrique n'était plus une zone d'intérêt stratégique prioritaire. Ce devait être le Golfe et ses clients solvables" commente aujourd'hui l'un de ses rédacteurs. "Le Livre blanc 2013 a lui, réaffirmé le caractère stratégique de ce continent". Ce constat doit être partagé par la commission de la défense de l'Assemblée nationale qui vient de créer une mission sur le dispositif militaire français en Afrique. Mission également "rendue indispensable par le Mali et la Centrafrique" estime un  "jeune" député. Une délégation parlementaire se rendra en RCA vraisemblablement courant mars.

 

L'Assemblée a choisi ses deux rapporteurs : Christophe Léonard (Ardennes, PS) et Yves Fromion (Cher, UMP). L'objectif que s'est fixé la commission est d'étudier la cohérence de l'ensemble du dispositif. "Une vraie réflexion doit être menée sur l'ensemble de la zone, réflexion qui ne doit pas concerner uniquement les opérations" explique un député de la majorité. Et de préciser : "Faut-il diminuer le Gabon, Djibouti ? Maintenir la Côte d'Ivoire et les éléments du Sénégal ? Sûrement acter que le Tchad n'est plus une OPEX mais un pré-positionnement".

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 15:45
Centrafrique: la force africaine annonce avoir repris pacifiquement le contrôle de Sibut

 

 

01 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le commandant de la force africaine déployée en Centrafrique a annoncé samedi que ses troupes avaient repris pacifiquement aux rebelles de l'ex Séléka le contrôle de la ville clé de Sibut, un verrou situé à 180 km au nord de Bangui.

 

Au moment où je vous parle, la Misca a pris le contrôle de la ville de Sibut. Le contingent gabonais de la Misca s'est installé à Sibut et se répartit dans la ville. Il est évident que les ex Séléka seront cantonnés, ils vont être désarmés et sécurisés, a déclaré le général Tumenta Chomu à la radio publique centrafricaine.

 

Ces déclarations ont été faites après qu'on eut appris auprès d'habitants de Sibut que des pourparlers étaient en cours entre Misca et combattants Séléka entrés en force dans la ville en début de semaine.

 

Ces derniers seront également pris en charge pour leur alimentation, tout comme ceux qui sont cantonnés à Bangui, a ajouté le commandant de la force de l'Union africaine.

 

A la suite de cette prise de controle de la ville située sur l'axe reliant Bangui au nord de la Centrafrique, la Misca avait lancé vendredi une opération sur Sibut avec un appui aérien des forces françaises présentes en Centrafrique.

 

Selon les habitants interrogés samedi par l'AFP, les ex rebelles avaient quitté l'une de leurs positions au profit de troupes de la Misca, entrées sans affrontement dans la ville, et s'étaient installés dans la mairie.

 

Nous voulons la paix, nous sommes centrafricains. Le passé est le passé. Nous sommes prêts à déposer les armes, mais ça dépend des conditions, avait affirmé de son côté samedi matin le colonel Séléka Abdelkader Djelani, qui fait partie des combattants Séléka de Sibut.

 

La présence des combattants de l'ex Séléka dans la ville avait inquiété la nouvelle présidente centrafricaine qui tente de remettre son pays sur pied.

 

Catherine Samba Panza avait accusé vendredi les combattants de Sibut de vouloir la déstabiliser, dix jours seulement après qu'elle eut succédé à Michel Djotodia. Arrivé au pouvoir à Bangui en mars 2013 à la tête de la Séléka, le président Djotodia avait été forcé à démissionner début janvier pour ne pas avoir pu empêcher son pays de sombrer dans le chaos.

 

Mme Samba Panza avait également dénoncé les velléités de sécession de certains ex-Séléka, malgré les appels à la paix et à la réconciliation du nouveau gouvernement.

 

La Centrafrique est chrétienne à 80% mais compte une minorité musulmane à laquelle appartiennent la plupart des membres de l'ex-Séléka, venus du nord.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:45
Gabon : stage d’aguerrissement pour l’armée gabonaise

 

 

21/01/2014 Sources : EMA

 

Du 1er au 6 janvier 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un stage d’aguerrissement en forêt au profit de militaires gabonais.

 

Après un rappel des fondamentaux sur la topographie, une soixantaine de militaires gabonais répartis en 2 sections, ont approfondi leurs savoir-faire dans différents domaines (topographie, embuscade, gestion d’un blessé, fouille d’un prisonnier, bivouac tactique), en vue de leur prochain engagement opérationnel dans la forêt de Minkebe. 

 

Depuis plusieurs années, le gouvernement gabonais lutte activement contre l’orpaillage clandestin et le braconnage qui se développe dans cette forêt située au Nord-Est du pays. Dans ce cadre et depuis 2013, à la demande des autorités gabonaises, un stage  « Minkebe » est organisé par les militaires du centre d’aguerrissement outre-mer et étranger (CAOME) des FFG.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent l’une des cinq bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique, avec celles stationnées à Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Actuellement, l’état-major de la force Sangaris est constitué d’éléments de l’état-major des FFG. Enfin, conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

Gabon : stage d’aguerrissement pour l’armée gabonaise
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:45
photo ECCPAD

photo ECCPAD

 

16/01/2014 par Claire Meynial - Le Point.fr

 

Le général Francisco Soriano, commandant des Forces françaises au Gabon (FFG), est à la tête de l'opération Sangaris. Retour sur un mois et une semaine de mission.

 

Le Point.fr : Un peu plus d'un mois après le lancement de Sangaris, quel bilan tirez-vous de l'opération ?

 

Général Soriano : Notre mission consistait à ramener un niveau de sécurité minimum avec la Misca, et d'assurer la montée en puissance de celle-ci, qui doit passer de 4 000 à 6 000 hommes. Nous nous sommes déployés dès le 5 décembre, je suis arrivé le 6 de Libreville avec une partie des éléments. Il fallait ramener le calme, faire cesser les exactions et en parallèle, assurer notre propre montée en puissance. Cela a été une véritable prouesse : en moins de trois jours la force a pu se déployer en totalité. Cela nous a permis de mener la première opération de désarmement dès le 9 décembre. Je peux vous assurer que peu d'armées sont capables de monter en puissance dans des délais aussi brefs et en utilisant tous les dispositifs en venant de France, du Gabon, du Cameroun, en s'appuyant sur les effectifs pré-positionnés, l'alerte Guépard, la réserve opérationnelle embarquée sur le Dixmude. Tout est arrivé en même temps, de façon coordonnée et sans casse.

Après les premières opérations de désarmement, le calme est revenu dans la capitale jusqu'au 19 décembre. Il y a eu un nouveau pic de violence quand les milices ont repris les armes pendant deux jours. Des violences que nous sommes arrivés à contenir jusqu'à Noël, période de tension où nous avons mis un maximum de monde à Bangui et en province. Le pic de violence a été ramené, le 25, à un niveau très bas à nouveau. Ensuite, la démission du président Michel Djotodia a placé le pays dans une période d'attente, propice à certains fauteurs de troubles. Nous étions parfaitement préparés et dès la démission annoncée, nous avons lancé l'opération Ngounda, sur les grands axes, à la fois avec de la présence fixe et beaucoup de mobilité et des patrouilles avec la Misca, près des lieux de pouvoir. Depuis le 13 janvier, nous sommes revenus à une période de calme, que nous espérons la plus longue possible, pour permettre la transition politique. Nous allons continuer, c'est indispensable pour la Centrafrique qui a besoin d'une autorité de transition.

 

Combien de temps la force doit-elle encore rester ? Les projections ont-elles évolué ?

La Misca doit terminer sa montée en puissance fin février, pour pouvoir pleinement remplir sa mission fin juin. Après le mois de juin, elle devra prendre à son compte la sécurité. Notre collaboration pourra prendre d'autres formes, comme du conseil. Mais nous resterons le temps qu'il faudra.

 

Si la mission consistait à rétablir la sécurité, était-ce vraiment l'armée qu'il fallait envoyer ? N'était-ce pas plutôt une mission pour la gendarmerie ?

Notre mission n'est pas une mission de police. Un militaire de Sangaris, en une journée, peut être amené à faire face à des mouvements de foule mais pas seulement. Les militaires peuvent être pris à partie, parfois il faut mobiliser l'ensemble de la force, avec des éléments qu'il n'y a pas dans les forces de police. Le panel d'actions est extrêmement varié, dans un contexte sécuritaire où des groupes armés récalcitrants peuvent utiliser un armement de guerre. Seule une troupe maîtrisant cet armement peut leur faire face.

Les éléments de la force travaillent énormément, ils ont beau être entraînés et bénéficier d'une expertise certaine, ils sont épuisés. N'êtes-vous pas manifestement en sous-effectif ?

Beaucoup d'acteurs saluent le travail de la force, aussi bien les ONG que les dignitaires, les religieux... Ils sont unanimes sur la disponibilité, l'engagement, la maîtrise de nos éléments. C'est un vrai motif de fierté. C'est la marque d'une armée professionnelle, aguerrie, qui sait faire face à ce type de situations difficiles. Mais nous ne sommes pas seuls. Nous sommes avec la Misca. On est là pour être avec eux et assurer la montée en puissance. Nous devons les amener, de plus en plus, à travailler avec nous. Avec les contingents de sept nations. Dans la capitale, il y a des Burundais et des Tchadiens, des Congolais et des Camerounais parmi les forces de police. Ils sont de grande valeur, disponibles et très sollicités. Soyons aussi un peu indulgents avec la Misca, elle existe depuis le 19 décembre ! Il y a eu une violence ahurissante, et la Misca a accompli sa part pour la contrôler. La coordination se fait au niveau de l'état-major, avec environ dix officiers de liaison. Nous avons aussi une équipe de liaison sur le terrain, notamment avec le contingent burundais.

Aujourd'hui, la transition patine, n'avez-vous pas le sentiment que l'armée a été envoyée alors que le volet politique n'avait, lui, pas été assez pensé ?

J'ai des ordres clairs, une mission claire, je suis en contact quotidien avec les autorités parisiennes et j'ai un soutien total, je me sens totalement à l'aise. Pour moi et pour mes soldats. Alors que nous sommes dans une situation complexe, ils savent exactement ce qu'ils ont à faire, ils ont la bonne attitude pour que la situation ne dérape pas inutilement. Cela nous a permis de maintenir la violence à un niveau minimal et les soldats n'ont pas été critiqués. La population centrafricaine a souffert, elle souffre encore, il faut l'aider. Il faut désarmer les mains, mais aussi les coeurs. Par ailleurs, je veux juste signaler que notre arrivée a suscité beaucoup d'attente, c'est irréaliste de croire qu'en un mois, on va résoudre vingt années de crise.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil

 

 

03/01/2014 Sources : EMA

 

Du 27 décembre 2013 au 02 janvier 2014, l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon.

 

Cette relâche opérationnelle de plusieurs jours a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager une nouvelle fois son expérience avec les élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

L’aviso « Commandant l’Herminier » avait auparavant pris part à la deuxième édition de l’exercice « NEMO 2013 » (Navy’s exercise for maritime operations), au côté du Batiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, qui avait pour thème la lutte contre la piraterie et le brigandage.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:45
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil

 

17/12/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 15 décembre 2013,l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon à l’issue d’une patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Cette relâche opérationnelle de 48 heures a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager son expérience avec 110 élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

Les élèves gabonais, engagés depuis quelques semaines seulement, ont pu découvrir un bâtiment de combat étranger. Ils se sont immergés, selon leur spécialité, dans les différents services du « Commandant l’Herminier ». Chacun s’est retrouvé dans le poste qu’il aura dans sa future affectation. Les détecteurs ont ainsi pu découvrir le radar et son fonctionnement, les transmetteurs se sont vus présenter les différents moyens de communication du bord, les artilleurs ont visité les installations et manipulé la mitrailleuse de 12,7 mm. Les timoniers ont visité la passerelle et se sont perfectionnés dans la réalisation d’un point ; les manœuvriers se sont fait présenter l’amarrage et ont manipulé la ligne de mouillage. Enfin, pendant que les élèves secrétaires ont travaillé sur les tâches administratives du bord, les « sécuritards » se sont formés à l’attaque d’un sinistre et ont pu mettre en œuvre une manche à incendie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 13:45
MISCA - source journaldebangui

MISCA - source journaldebangui

 

12-12-2013 French.china.org.cn

 

Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), l'ambassadeur Ahmad Allam-Mi, se rendra en fin de semaine à Bangui, capitale de la Centrafrique, où il assistera à une cérémonie de transfert d'autorité entre la Mission de la commission défense et sécurité de la CEEAC pour la paix en République Centrafricaine ( MICOPAX2) et la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA, une force sous commandement de l'Union Africaine), annonce la CEEAC dans un communiqué.

 

Les vols commerciaux vers Bangui étant suspendus, le patron de la CEEAC et sa suite se rendront à Bangui à bord d'un vol privé dans les dates et les horaires qui n'ont pas été communiqués pour des raisons de sécurité.

 

La MISCA remplacera les soldats de la MICOPAX 2 opérationnels dans le pays depuis plusieurs années. Mais les troupes de l' Afrique centrale conservent l'ossature de la nouvelle force qui passe sous mandat de l'Union africaine. Un général camerounais dirigera le volet militaire de la force qui sera placée sous la tutelle du général congolais (Brazzaville)à la retraite, Jean Marie Michel Mokoko. Le Gabon patronnera le volet police de la MISCA.

 

Ces troupes travailleront en parfaite harmonie avec les 1.600 soldats français déjà sur place, indique-t-on. F

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
Sangaris : la force Épervier en mission de soutien aérien

 

11/12/2013 Sources : EMA

 

Le 6 décembre 2013, la force Épervier a mis à disposition un C130 Hercules, un CN 235 CASA et leurs équipages, pour assurer un pont aérien entre Libreville, au Gabon, et Bangui, dans le cadre du renforcement de la force Sangaris en Centrafrique.

 

Ces éléments ont rapidement été mis en place au Gabon pour permettre le transport des militaires et de leur matériel.

 

Tout juste arrivés de France dans le cadre de la relève de la force Épervier, les équipages étaient immédiatement opérationnels et prêts à partir en mission. Les équipages et mécaniciens du C130 proviennent de l’escadron de transport 02.061 « Franche Comté » et ceux du CASA, de l’escadron 03.062 « Ventoux ». Ils ont réalisé l‘acheminement de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6ème bataillon d’infanterie de marine (6eBIMa) engagée pour renforcer les effectifs français en Centrafrique.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est déjà le cas au profit de l’opération Serval au Mali.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
FFG : DIO au profit des forces gabonaises

 

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 31 octobre 2013, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces gabonaises. Elles seront engagées au sein d’une force multinationale en République Centrafricaine.

 

Les militaires français du peloton blindé du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) ont ainsi donné des enseignements techniques et tactiques à des éléments de la garde républicaine gabonaise (GR) et au 2e escadron du bataillon de reconnaissance et de combat (2e ERC). L’apprentissage du combat blindé aux différents niveaux (engin, escouade, peloton) a été complété par la révision des savoir-faire fondamentaux d’instruction sur le tir de combat (ISTC), le sauvetage au combat ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR). L’exercice de synthèse s’est déroulé les 29 et 30 octobre au Cap Santa-Clara, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Libreville.

 

Depuis le début de l’année 2013, le 6èmeBIMa a conduit une dizaine de DIO au profit de l’armée gabonaise et d’armées étrangères. Près de 2600 stagiaires ont été formé par les FFG, dont un millier sont actuellement déployés en opération.

 

Les détachements d’instruction réalisés par les FFG au profit des forces armées des pays de la CEEAC s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française en Afrique. Mise en œuvre par les forces prépositionnées, cette coopération opérationnelle a pour objectif de soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leur capacité militaires et de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent la 4ème base militaire permanente prépositionnée en Afrique, après Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, ayant des capacités aéroportée et amphibie. Les FFG sont projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Ainsi, les FFG arment un détachement permanent basé à Bangui, dans le cadre de l’opération Boali. Par ailleurs et conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

FFG : DIO au profit des forces gabonaises
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:45
Un sommet sur la Centrafrique à Paris

 

1 décembre, 2013 – BBC Afrique

 

Les participants à ce sommet de Paris sur la Centrafrique seront une dizaine, et ils étudieront l'application de la résolution de l'ONU.

 

Le sommet se tiendra dans la capitale française le 7 décembre.

 

Le "mini-sommet", comme on l'appelle, est une initiative de la France.

 

Il interviendra après une résolution des Nations-Unies qui doit autoriser le déploiement en Centrafrique de troupes africaines soutenues par la France.

 

Le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon, les chefs d'Etat des pays voisins de la Centrafrique et le premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye sont notamment attendus à Paris.

 

Au cours de la réunion, les participants étudieront la mise en oeuvre de la résolution de l'ONU, attendue pour le tout début décembre à New York.

 

Ce sommet se fera également dans le sillage d'une autre rencontre, le sommet sur la sécurité et la paix en Afrique, également initié par Paris

 

La force africaine en Centrafrique compte pour l'instant 2500 hommes, venus du Gabon, du Congo, du Tchad et du Cameroun.Leur effectif devrait atteindre 3600 hommes.

 

La France de son côté envisage de déployer un millier de soldats.

 

La Grande-Bretagne a promis 16 millions de dollars comme contribution aux efforts humanitaires dans le pays.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 07:45
Corymbe : exercice de lutte contre la piraterie grandeur nature

 

13/11/2013 Sources : EMA

 

Le 4 novembre, l’aviso Premier Maître (PM) L’Her, en patrouille au large du Gabon dans le cadre de la mission Corymbe, a réalisé un exercice de secours à un navire piraté en partenariat avec un navire de commerce civil.

 

Le Bourbon Liberty 223 a simulé à une attaque de pirates. Son équipage a eu le temps de se réfugier en « citadelle », un local verrouillé hors de portée des pirates. Alerté par radio VHF, le PM L’Her a rallié au plus vite la dernière position connue du Liberty 223.

 

A l’arrivée de l’aviso, les pirates, qui n’étaient pas parvenus à prendre le contrôle du bâtiment, ont décidé de fuir. L’équipe de visite du Premier Maître L’Her a alors été envoyée à bord du Bourbon Liberty 223 afin d’apporter assistance et protection à l’équipage.

 

Après une fouille approfondie du navire, celui-ci a été déclaré sûr. L’infirmier de l’équipe de visite a pu entrer en jeu et prendre en charge un membre de l’équipage du « 223 », fictivement blessé d’une fracture ouverte à la jambe.

 

L’exercice a permis de valider les procédures d’intervention de l’aviso et d’améliorer la connaissance réciproque des équipages.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

Corymbe : exercice de lutte contre la piraterie grandeur natureCorymbe : exercice de lutte contre la piraterie grandeur nature
Corymbe : exercice de lutte contre la piraterie grandeur nature
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais

 

18/10/2013 Sources : EMA

 

Du 23 septembre au 4 octobre 2013, un détachement d’instruction technique (DIT) a été mené par des spécialistes de l’escale aérienne des forces françaises au Gabon (FFG).

 

L’escale aérienne militaire du détachement « air » 470 de Libreville a accueilli huit stagiaires gabonais pour une formation technique à l’aérotransport. Les instructeurs ont dispensé aux stagiaires les bases des procédures à appliquer dans le domaine du transit aérien. D’une durée de deux semaines, le DIT était composé de cours théoriques et de phases de mise en pratique sur des domaines spécifiques aux agents de transit aérien : l’élaboration des manifestes passagers et du fret, la confection des palettes, le chargement et l’arrimage dans la soute, les procédures de sécurité en cas de fret dangereux, le guidage des aéronefs sur la plateforme, la sécurité sur le parking avion et les notions de base concernant l’aérolargage.

 

Dans le cadre de notre coopération avec les forces gabonaises, le module pratique de chargement de véhicules a été réalisé sur la  base aérienne gabonaise 01 de Libreville. Les instructeurs du DETAIR et les stagiaires y ont effectué le chargement de véhicules sur un avion C130 gabonais. Un exercice final a évalué le niveau de connaissance des stagiaires et une cérémonie militaire de remise de diplôme a clôturé la formation.

 

Ces formations (DIT) réalisées par les forces françaises au Gabon (FFG) s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française au profit des forces armées des pays de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC). Mise en œuvre par les forces prépositionnées françaises, cette coopération opérationnelle vise à permettre aux cadres militaires de pays frontaliers d’acquérir une approche commune du commandement et de certaines techniques. Il s’agit de favoriser la compréhension mutuelle, l’interopérabilité et le partage de savoir-faire communs, principalement à travers la formation, les entraînements et les exercices conjoints.

Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais
Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Casa CN 235 du "Ouessan"

Casa CN 235 du "Ouessan"

02/10/2013 armée de l'air

 

Du 9 au 11 septembre 2013, un équipage de Casa CN235 a participé à l’exercice M’Wiri du 6e bataillon d’infanterie de Marine (BIMa), au Gabon.

 

Cet exercice s’articulait en plusieurs phases. Dans la phase initiale, une base opérationnelle aéroportée (BOAP) a été mise en place sur l’aéroport de Lambaréné, au sud de Libreville. Ces installations ont pu accueillir le centre d’opérations du 6e BIMa, responsable de la conduite de l’exercice.

 

La phase relative à l’exercice a permis de mettre en œuvre la plupart des modes d’action du Casa utilisables dans le cadre d’une opération aéroportée : largage de personnel, poser d’assaut, avitaillement d’hélicoptères, permettant ainsi le maintien en condition opérationnelle et la préparation au combat de l’équipage.

 

À l’instar des équipages d’hélicoptères AS555 Fennec, les équipages de CN 235 en mission au Gabon sont insérés, pour la durée de leur mandat, dans le dispositif des forces françaises au Gabon (FFG) au sein de l’escadron de transport 55 « Ouessant », stationné sur le détachement « air » 470 de Libreville.

 

La participation de l’escadron de transport « Ouessant » à ce type d’exercice permet de favoriser le travail en milieu interarmées, tout en contribuant à l’entraînement des équipages de l’armée de l’air détachés à Libreville.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:45
Gabon President urges international support for Africa’s fight against terrorism

25 September 2013 by Staff Writer/UN - defenceWeb

 

Citing the deadly terrorist attack at a mall in Nairobi, Kenya, President Ali Bongo of Gabon used the podium of the UN General Assembly to appeal for full global support for Africa in the battle against terrorism.

 

“Africa, which is becoming a target for terrorism, must benefit from the full support and solidarity of the international community in its effort to combat this threat,” he told the Assembly on the first day of its General Debate, noting that poverty nurtures extremism around the world and the battle against poverty must therefore remain at the centre of national policies.

 

Turning to the post-2015 development agenda, the theme of the 68th General Assembly, Bongo said attention must be paid to Africa’s priorities, such as energy, access to potable water and sustainable agriculture, as well as the realisation of those Millennium Development Goals (MDGs) not met by the target date of 2015.

 

The MDGs seek to slash extreme hunger and poverty, boost access to health care and education, achieve gender equality and environmental stability and reduce maternal and child mortality and the incidence of HIV/AIDS, all by the end of 2015, while Assembly President John Ashe says he hopes the focus on the post-2015 agenda will set the stage for sustainable development in the decades ahead.

 

Bongo underscored the need for predictable funding for development from public and private sources, the importance of combating climate change and the threat to wildlife and biodiversity and voiced his concern over conflicts in the DRC and the Central African Republic (CAR), praising the efforts of the UN peacekeeping mission in the former country.

 

He repeatedly appealed for international support. “Africa cannot face all these challenges to peace and security alone. Its efforts must receive greater support, because the destabilisation of Africa will have implications for other regions.”

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 18:45
Corymbe : Deuxième escale au Gabon pour le Germinal

09/09/2013 Sources : EMA / Marine Nationale

 

Du 4 au 7 septembre 2013, la frégate de surveillance « Germinal » a fait escale à Libreville. Une occasion pour l’équipage de travailler en interaction avec les forces françaises au Gabon (FFG) et la Marine gabonaise.

 

Dès le 4 septembre au matin, un hélicoptère Puma de l’armée de Terre appartenant aux FFG est venu livrer du matériel, alors que le Germinal était à la mer. La présence de cet hélicoptère a été l’occasion de réaliser une série de « touch and go » (TAG). Cet exercice de « posé-décollé » est utile aux équipages du navire comme de l’hélicoptère, pour s’entrainer dans un environnement particulier. Poser un hélicoptère sur une plateforme en mouvement (vitesse, tangage, gite) dans un environnement en perpétuelle évolution (force de la mer, force et direction du vent, etc.) reste un savoir-faire délicat qui demande à être entretenu régulièrement.

 

Un exercice de treuillage, cette fois avec un hélicoptère Fennec de l’armée de l’air appartenant aux FFG, a aussi été conduit sur la plateforme hélicoptère du « Germinal ». Il s’agissait de s’entrainer à soulever ou déposer une charge dans les mêmes conditions qu’avec le Puma.

 

Une fois à quai à Libreville, les spécialistes « Transmission » du bord ont reçus leurs homologues des FFG pour effectuer quelques mises à jour ainsi que des dépannages techniques. Les médecins du Germinal ont quant à eux accueillis ceux des FFG pour échanger sur les problématiques médicales courantes rencontrées en zone tropicale.

Avant de quitter l’estuaire de Libreville pour reprendre sa patrouille dans le Golfe de Guinée, l’équipage a reçu la visite d’une délégation d’autorités civiles et militaires, dont le Ministre de la défense Gabonais, pour une réunion de travail. Ensemble, ils ont balayé les différents volets de l’action de l’Etat en mer et notamment les actions possibles pour la lutte contre la piraterie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Deuxième escale au Gabon pour le GerminalCorymbe : Deuxième escale au Gabon pour le Germinal
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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:45
Corymbe : coopération franco-gabonaise

26/08/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 25 août 2013, la frégate de surveillance Germinal a profité de son escale à Port Gentil, au Gabon, pour conduire une série d’exercice ou interaction avec les forces françaises au Gabon et les forces gabonaises.

 

La période d’exercice effectuée par l’équipage de la frégate Germinal a débuté avant même que les militaires français aient gagné les côtes gabonaises. L’entraînement a commencé dès le 20 août au large de Libreville par une séance d’appontages/décollages de la plateforme du bâtiment au profit d’un hélicoptère « Puma » de l’armée de Terre et d’un hélicoptère « Fennec » de l’armée de l’air.

 

Après avoir accueilli à son bord des représentants des autorités civiles et militaires gabonaises, le corps diplomatique français et des membres des forces françaises au Gabon, ce sont 25 fusiliers marins gabonais qui ont embarqué pour une formation aux techniques d’intervention dans le cadre de police en mer. Une formation dispensée en deux temps : une phase théorique de présentation du cadre général et juridique de l’action de l’état en mer et notamment de la lutte contre la piraterie, puis une phase pratique avec différents ateliers encadrés par les membres de la brigade de protection (BP) du Germinal. Par ailleurs, au moment de reprendre sa patrouille dans le Golfe de Guinée, le Germinal a embarqué 3 officiers et un officier marinier gabonais pour une période d’instruction à la mer de deux semaines.

 

La BP du Germinal a profité du centre d’entraînement nautique du 6e BIMa, le bataillon d’infanterie de marine des forces armées françaises stationnées au Gabon (FFG), pour effectuer un parcours dans la mangrove et un exercice de tirs.

 

Enfin, cette escale a également donné l’occasion à une quinzaine de marins du bord d’aller prêter main forte à la remise en état de nouvelles salles de classe d’un orphelinat de la ville.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : coopération franco-gabonaise
Corymbe : coopération franco-gabonaise
Corymbe : coopération franco-gabonaise
Corymbe : coopération franco-gabonaise
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