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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 13:56
photo Marine nationale

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10/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Depuis le départ en mission du groupe aéronaval (GAN), toutes les flottilles de l’aéronautique navale sont engagées en opération. L’activité de la force de l’aéronautique navale illustre ainsi parfaitement le concept d’une Marine 3+1*.

 

La mission permanente de « protection » sollicite ainsi les flottilles 24F, 35F et 32F qui déploient un Falcon 50 Marine, et des hélicoptères Dauphin Service Public, et EC225sur toutes les façades maritimes métropolitaines et dans les DOM-COM. La 25F assure quant à elle cette mission de protection en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie avec un Falcon 200Guardian.

 

La mission d’ « intervention » regroupe les déploiements Arromanches 2, Sophia, Atalante, Méditerranée orientale(Médor) et Corymbe.Arromanches 2sollicite le groupe aérien embarqué (GAé) (4F, 11F, 12F, 17F, 35F), deux E2C Hawkeye, des Rafale Marine et desSuper Etendard Modernisé(SEM) un détachement d’hélicoptère Caïmande la 31F sur la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, un détachement 22S sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne. La mission Sophia,qui vise à surveiller les flux en Méditerranée et à démanteler les réseaux criminels de passeurs, fait régulièrement intervenir la flottille 24F, depuis la Sicile. En MEDOR, la frégate de type La Fayette Courbetest actuellement déployée avec son détachement Pantherde la 36F. Dans le golfe de Guinée, un hélicoptère Alouette3 de la 22S est actuellement déployé sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistralen mission Corymbe. En océan Indien, un Falcon 50 Marineparticipe régulièrement à l’opération Atalante, depuis Djibouti. La 28F avec un Xinguet la 57S, avec un Falcon 10 Marineassurent une partie de la logistique opérationnelle de ces opérations.

 

La permanence de la dissuasion nucléaire met à contribution les flottilles d’avions de patrouille maritime Atlantique 2(21F et 23F) qui coopèrent avec les hélicoptères Lynxde la 34F pour son volet océanique (FOST). La force aéronavale nucléaire (FANu), qui, avec les forces aériennes stratégiques (FAS) constitue le volet aéroporté de la dissuasion, implique l’ensemble des flottilles du GAé, notamment les Rafale Marineet les Super Etendard Modernisé(SEM) qui mettent en œuvre le missile ASMP-A.

 

Les 5500 marins du ciel mettent en œuvre 220 aéronefs à partir de 5 bases de l’aéronautique navale (BAN). Cette force maritime est placée sous le commandement de l’amiral commandant la force aéronautique navale (ALAVIA), basé à Toulon.

 

* Intervenir, protéger, dissuader, en permanence

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 18:55
photo Marine Nationale

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16.11.2015 par Fauteuil de Colbert

 

Les bruits de coursives entourant la très prochaine projection du Groupe Aéronaval (GAn) laissent entrevoir un format du groupe aérien embarqué, manifestement, inédit depuis l'entrée eu service du Charles de Gaulle en 2001. La prochaine mission du GAn sera révélatrice des ambitions françaises dans l'évolution de la mission Chammal au-dessus de l'Irak et de la Syrie. Les configurations, tant du groupe naval lui-même que du Groupe aérien embarqué (Gaé) démontreront le niveau d'engagement retenu.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Le porte-avions Charles de Gaulle est qualifié

 

16/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 6 au 16 octobre, le porte-avions Charles de Gaulle a poursuivi sa remontée en puissance en effectuant une phase de remise à niveau opérationnelle (RANO) à la mer.

 

Cette étape vise à éprouver le bâtiment et ses marins dans tous les domaines de lutte.  Une quinzaine d’entraîneurs de la force d’Action navale est ainsi chargée d’organiser, de jour comme de nuit, une série d’exercices pour vérifier la bonne réaction de l’équipage, dont le tiers a été renouvelé cet été. Le Groupe Aérien Embarqué (GAé) était également associé à cet entraînement pour une phase importante de qualification des pilotes.  Douze avions Rafale et deux Super Etendard Modernisé ainsi que le personnel des flottilles ont pris part à cet entraînement, les exercices se sont succédés avec un niveau de difficulté croissant : intervention incendie, ravitaillement à la mer, lutte contre des menaces asymétrique, crash aéronef, détection et lutte contre menaces surface, sous-marines ou aériennes…  Les scénarii variés ont permis de tester l’équipage dans tous les domaines, de la navigation à la mise en œuvre des avions en passant par la sécurité, les opérations ou encore les systèmes de combat ou d’informations. A cette occasion,  le Charles de Gaulle a procédé au tir d’une salve de 4 missiles Aster 15, démontrant ainsi sa capacité à faire face à des menaces simultanées provenant de différentes directions. Les menaces étaient simulées par des cibles mises en œuvre depuis le centre d’essais missiles de l’île du Levant.

 

Une phase d’entraînement a également été dédiée à l’aéronautique navale afin que le porte-avions et ses aéronefs soient aptes à conduire, au sein du groupe aéronaval,  l’ensemble des missions opérationnelles qui  leur seraient confiées.

 

L'équipage du Charles de Gaulle a fait preuve tout au long de sa RANO d'un très grand professionnalisme. Au terme de deux semaines particulièrement denses, la qualification opérationnelle du bâtiment et de son équipage a été confirmée ainsi que la capacité du porte-avions à mettre en œuvre les aéronefs de la Marine nationale dans d'excellentes conditions.

 

 La prochaine étape de cette remontée en puissance sera une nouvelle période d’entraînement dédiée cette fois à l’aéronautique navale, sous l’autorité de la force maritime de l'aéronautique navale.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo Marine Nationale

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21 Mai 2015 Source : Marine nationale

 

Mardi 19 mai 2015, le Groupe Aérien Embarqué (GAé) est revenu de sa mission avec le porte-avions Charles de Gaulle. Parmi les aéronefs composant le GAé, 1 Alouette III et 2 Dauphin PEDRO de la flottille 35F, assurant la sauvegarde tant des pilotes d’avions que du porte-avions, sont rentrés sur la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères.

 

Les neuf appareils hyérois de la 35F ont donc été réunis sur la BAN : trois Alouette III, trois Dauphin Pedro et trois Dauphin de type N. Fait assez rare pour être signalé, car la flottille n’embarque pas qu’à bord du porte-avions, mais aussi sur un bon nombre de bâtiments de la Force d’action navale (transport de chalands de débarquement, pétroliers-ravitailleurs,…). De plus, un détachement à part entière sur la BAN assure les missions de service public pour la façade méditerranéenne. La flottille 35F a donc profité de l’occasion pour organiser un vol en formation au-dessus de la BAN. Les neuf hélicoptères ont effectué deux passages, le premier avec trois dispositifs en chevrons, le second en échelons refusés, avant d’effectuer un « break » au-dessus de la tour de contrôle et de terminer par un atterrissage en ligne.

 

Le personnel de la flottille et les familles venues accueillir le détachement ont profité de cette occasion rare de voir voler 9 hélicoptères en formation.

 

Rappelons que la flottille comporte, en plus de ceux d’Hyères, deux autres détachements de service public sur les façades métropolitaines (La Rochelle et Le Touquet), et un autre à Tahiti. Le soleil ne se couche jamais sur la 35F….

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:25
photo Armée de l'Air

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05/05/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 25 avril 2015, le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) a mené un stage équatorial au profit du groupe aérien européen (GAE) avant de réaliser son stage annuel de survie à Cayenne, en Guyane.

 

Le CFSS a conduit un groupe de travail au profit du personnel de centres de survie de nations membres du GAE dont fait partie la France. L’objectif de cette initiative était de proposer un condensé du stage équatorial réalisé par le CFSS. Sur cette base, les autres nations participantes ont pu comparer et échanger sur les techniques, les connaissances, ou encore les matériels utilisés dans des circonstances de survie.

 

Créé et mené par le CFSS, le stage équatorial est dédié au personnel navigant. Il permet de s’aguerrir aux techniques de survie, aux procédures de récupération tout en apportant une solide connaissance des matériels contenus dans les gilets et paquetages des différents types d’aéronefs. Le groupe de travail a été conduit dans son intégralité en anglais. Le centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS) de Tours a été fortement sollicité pour préparer, former et accompagner l’équipe du CFSS. Très peu de stage de ce type existant au sein des nations du GAE, l’initiative du CFSS a été saluée et appréciée. L’étape suivante consistera en l’aptitude à mener l’ensemble du stage équatorial en anglais, afin de pouvoir à terme l’ouvrir à des stagiaires étrangers.

 

À peine les participants du GAE partis, le CFSS a entamé son stage équatorial au profit de 17 stagiaires, dont de futurs aviateurs de la BA 367. D’une durée de deux semaines, les stagiaires sont passés par trois phases de formation successives. La théorie, la pratique et l’acclimatation en jungle. Les stagiaires ont ensuite participé à 3 jours d’exercices de synthèse (en solo ou en équipage) pendant lesquels ils ont du restituer leurs nouvelles connaissances afin de survivre dans les meilleures conditions possibles. Cette dernière phase s’est achevée par l’exfiltration des stagiaires à bord d’un Puma de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane ».

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 19:56
Appareillage du groupe aéronaval (video)

 

13 janv. 2015 Ministère de la Défense

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:55
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:55
Rafale-M du groupe aérien embarqué (GAé)

 

06.12.2013 Crédit : EMA / Marine nationale


29 novembre 2013, 16h00, au large de la Corse un avion Rafale-M du groupe aérien embarqué (GAé) est catapulté depuis le porte-avions Charles De Gaulle.
Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:22
Episode 2 - Au cœur du déploiement opérationnel du GAN

4 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Au cœur du déploiement opérationnel du groupe aéronaval "Bois Belleau"

 

Le groupe aérien embarqué (GAé) rejoint le porte-avions Charles De Gaulle au large de Toulon.

 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara

 

02/12/2013 Armée de l'air

 

Du 18 au 21 novembre 2013, la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara a accueilli le séminaire «Force Protection» organisé par le groupe aérien européen (GAE).

 

Une délégation de dix-neuf officiers étrangers et français s’est réunie, pendant trois jours, sous la direction du lieutenant-colonel Antoine Humbert, actuellement chef de la division « Force Protection » au sein du GAE à High Wycombe, au Royaume-Uni.

 

L’objectif principal de ce séminaire : établir un aperçu des capacités des forces de protection au sein de sept des armées de l’air européennes. Après un mot d’accueil du colonel Stéphane Groën, commandant la BA 126, chaque nation a présenté ses retours d’expériences des derniers engagements opérationnels (Mali et Afghanistan).

 

Dans l’optique du déploiement d’une force aérienne européenne, il a été également évoqué la possibilité d’effectuer des pré-déploiements communs, si le besoin s’en faisait sentir. C’est la raison pour laquelle, une présentation du centre de préparation à la projection a été effectuée par le capitaine Mahéo, de l’escadron de protection 1G.126.

 

Avec la création de cette cellule, la BA 126 est devenue la plateforme privilégiée d’entraînement opérationnel pour le personnel fusilier commando de l’armée de l’air. Disposant d’un environnement idéal (mer, montagne) et d’infrastructures adaptées (cellule G20, champ de tir sol-sol), elle pourrait le devenir demain pour nos partenaires européens.

Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:55
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau

 

29/11/2013 Sources : Marine nationale

 

Le groupe aéronaval vient de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique. Cette opération de trois mois, précédée d’une dizaine de jours de certification du groupe en Méditerranée occidentale, permettra à la France de disposer dans la zone d’une capacité militaire stratégique à la fois souple, autonome et réactive. Connaissance, anticipation, coopération régionale, prévention des crises, et capacité d'action autonome sont au programme. Ordonnée par le chef d’état-major des armées, la mission Bois Belleau durera jusqu’en février 2014 et concernera 2600 marins et renforts interarmées.

 

Pour ce déploiement, le porte-avions Charles de Gaulle est escorté par la frégate de défense anti-aérienne Forbin, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne, le pétrolier-ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque. S’ajoutent aux bâtiments de combat le groupe aérien embarqué (GAé) composé de 10 Rafale, 10 Super EtendardsModernisés, 2 Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin, un hélicoptère Alouette III, 2 hélicoptères Caracal en provenance de l’organisme à vocation interarmées - Air (OVIA) « Resco » et l’état-major embarqué. L'ensemble constitue le groupe aéronaval (GAN).

 

De fréquentes patrouilles dans cette zone d’opérations

 

Comme le rappelle le dernier livre blanc, la région du nord de l’océan Indien et du golfe arabo-persique constitue une zone où les intérêts français sont majeurs. La France y déploie en quasi-permanence des bâtiments de combat qui participent notamment aux opérations de lutte contre la piraterie telle que la mission de l’Union européenne Atalanta, de lutte contre le terrorisme, conduite par les Task Forces150 et 152, ou encore pour des opérations purement nationales. Le groupe aéronaval est un habitué de cette zone maritime. C’est en effet, la sixième fois depuis 2001 que le Charles de Gaulle opèrera depuis le nord de l’océan Indien.

 

De nombreuses interactions régionales

 

L'opération baptisée Bois Belleau permettra au groupe aéronaval de conduire des coopérations aéromaritimes de haut niveau avec les pays partenaires, notamment l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Des interactions entre leurs forces aériennes et maritimes et la Task Force 473 auront ainsi lieu en mer Rouge au mois de décembre mais aussi dans le golfe Arabo-persique et le nord de l’océan Indien en janvier 2014.

 

L'intensification de l'interopérabilité avec les Marines alliées déployées dans la zone, notamment l'U.S. Navy, est planifiée. L'opération Bois Belleau permettra à la coopération franco-américaine d’atteindre un niveau encore jamais égalé. Le groupe aéronaval américain, constitué autour de l’USS Harry S. Truman, sera présent en mer d’Arabie et dans le golfe Arabo-persique au même moment. Il est prévu une étroite coopération durant cinq semaines. La France et les Etats-Unis, partenaires stratégiques de premier plan et seules nations dotées de porte-avions à catapultes capables d’opérations de projection de puissance massives, ont des modes d'action similaires.

Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois BelleauLe groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
Remise de brevets européens de médecine aéronautique au Val-de-Grâce

28/10/2013 Actus Air


 

Six médecins aéronautiques, originaires de nations membres du groupe aérien européen (GAE), ont reçu leurhttp://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/remise-de-brevets-europeens-de-medecine-aeronautique-au-val-de-grace brevet européen de médecine aéronautique (BEMA) le 25 octobre 2013, à l’école du Val de Grâce (Paris), lors d’une cérémonie organisée par le service de santé des armées, sous l’égide du médecin général inspecteur François Pons, directeur de l’école du Val-de-Grâce. À plus d’un titre, le moment a symbolisé une coopération européenne exemplaire.

 

Cet événement s’est déroulé en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le général Miguel Villarroya (Espagne) directeur adjoint du GAE, représentant pour cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air et directeur actuel du GAE, depuis le 17 novembre 2012.

 

Une formation de haut niveau

Cette cérémonie a clôturé le 9e stage annuel de formation au BEMA, qui s’est déroulé du 16 septembre au 25 octobre 2013. La création de cet enseignement supérieur en médecine aéronautique militaire, par le comité de coordination de médecine aéronautique du GAE, remonte à 2004. Ses objectifs consistent notamment à établir des liens privilégiés entre les médecins militaires chargés du personnel navigant dans chacun des pays membres du GAE et à approfondir leurs connaissances communes en médecine aéronautique.

Côté français, un médecin spécialisé en médecine aéronautique est désigné, chaque année, par la direction centrale du service de santé des armées pour suivre cet enseignement de haut niveau. Titulaire du BEMA, ce spécialiste pourra ensuite être affecté à un poste de médecin conseiller en état-major, que ce soit auprès de l’armée de l’air, de l’European  Air Transport Command (EATC) ou de l’Otan.

 

Le groupe aérien européen

Le GAE est un état-major européen spécialisé dans les opérations aériennes. Né d'une initiative franco-britannique en 1995, il compte aujourd’hui cinq membres supplémentaires: l'Italie (depuis 1998), l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas (depuis 1999). L'objectif du GAE est d'améliorer l’interopérabilité entre les forces aériennes participantes, afin d’être en mesure de mener des actions communes.

Le GAE mène notamment des travaux dans les domaines de la ReSCo (recherche et sauvetage au combat - ou CSAR, Combat Search and Rescue), ou des capacités déployables d'approvisionnement en carburant et en transmissions. Ces recherches visent à suggérer de nouvelles voies de coopération et à proposer des solutions d'optimisation. Cela se traduit par des tests pratiques réalisés lors d'exercices annuels tels que Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course, dont la dernière édition s’est déroulée du 24 septembre au 10 octobre 2013, sur la base aérienne 120 de Cazaux.

Plus d’informations sur le site Internet du groupe aérien européen

Remise de brevets européens de médecine aéronautique au Val-de-Grâce
Remise de brevets européens de médecine aéronautique au Val-de-Grâce
Remise de brevets européens de médecine aéronautique au Val-de-Grâce
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Une nouvelle génération de pilotes à bord du Charles de Gaulle

 

21/10/2013 Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués ont repris la mer, du 16 au 21 octobre 2013, pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée. Appelée École de l’aviation embarquée (EAé), cette phase est fondamentale dans le cursus de formation des pilotes de chasse de la Marine nationale. En quelques jours, cette EAé a permis de qualifier 9 pilotes de chasse embarquée.

 

« La qualification concerne tous les pilotes du Charles de Gaulle, sur tous les types d’aéronefs que compte le groupe aérien embarqué : chasseurs Rafale Marine et Super Etendard modernisé, avion de guet aérien Hawkeye », indique le capitaine de vaisseau Eric Aymard, commandant du groupe aérien embarqué (GAé) et responsable de l’entraînement des pilotes.

 

Débutée le 16 octobre dernier avec le départ du Charles de Gaulle de Toulon, l’EAé a pour objectif la formation et la qualification des jeunes pilotes de chasse de la Marine nationale.

 

"L’EAé est une figure imposée pour tout pilote de chasse de la Marine : c’est là qu’il acquiert sa qualité de pilote de porte-avions. Il devient marin du ciel  apte à opérer de jour et de nuit depuis le Charles de Gaulle".

 

Deux fois par an, une période de quelques jours à la mer (EAé) est consacrée aux qualifications des pilotes. Avant d’embarquer, les pilotes en qualification ont enchaîné cinq semaines  d’entraînement particulièrement intensif. Au cours de séances d’Appontages simulés sur piste (ASSP), ils ont répété à terre les manœuvres d’approche et  d’appontage en suivant des paramètres de vol similaires à ceux du porte-avions.

 

« Dans la mesure où leurs aptitudes ont été confirmées à terre par les officiers d’appontage chargés de les entraîner et de les évaluer, ils ont été admis à poursuivre leur phase de qualification à bord du Charles de Gaulle. Ensuite, exposés aux contraintes liées à l’environnement maritime : aléas météo, mouvements du bateau et évolution au-dessus de la mer en l’absence de repère, ils gagneront en expérience et en aisance pour opérer depuis le porte-avions. »

 

Dans ce contexte, les jeunes pilotes du Groupe aérien effectuent lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle. Précédemment, ils ont achevé leur cycle de formation aux États-Unis où ils ont obtenu leur brevet de pilote de chasse avant d’effectuer leurs premiers vols sur l’avion de combat Rafale au sein de l’Escadron de Transformation Rafale (ETR) de St Dizier (unité de l’armée de l’Air).

 

Pour obtenir leur qualification, les pilotes doivent réaliser six appontages et deux touch and go. Durant ces phases, les officiers d’appontage vont évaluer la précision des appontages selon différents critères  (pente, incidence, vitesse, tenue d’axe). « Pour un appontage réussi, un haut niveau d’exigence dans la tenue des paramètres de vol est nécessaire », précise le CV Aymard.

 

L’EAé permet également aux pilotes les plus expérimentés de maintenir leur compétence opérationnelle (vols tactiques à plusieurs avions, ravitaillement en vol, combat aérien) depuis le porte-avions Charles de Gaulle. Cette EAé a marqué la première sortie du porte-avions Charles de Gaulle après l’obtention de sa qualification opérationnelle en août dernier (qualification complète des marins du porte-avions ainsi que du groupe aérien).

 

Période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée pour l'École de l’aviation embarquée (EAé)

Période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée pour l'École de l’aviation embarquée (EAé)

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:00
Exercice important des experts de la personnel recovery à Cazaux

Des commandos du CPA 30 après leur mission à bord du Caracal

 

07/10/2013 armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course- stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel), organisé par le groupe aérien européen (GAE). Depuis le 17 novembre 2012, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a pris la direction du GAE, qui, depuis son arrivée à sa tête, a validé la création d'un pôle d'excellence Personnel Recovery européen.

 

Au total, 430 militaires, soit deux fois plus que lors de sa précédente tenue de l'exercice en Gironde, sont engagés depuis la base aérienne cazaline, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs. Quatorze nations y participent cette année : aux sept pays du GAE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni) se sont associés sept autres pays (Canada, Danemark, États-Unis, Hongrie, Suède et Pologne). La base aérienne de Cazaux  démontre, une nouvelle fois, sa capacité à accueillir et à soutenir des exercices complexes, d'un très haut niveau opérationnel, réunissant un très grand nombre de participants, qu'ils soient commandos ou équipages d'hélicopères.

 

L’exercice CJPRSC est un moment privilégié pour les aviateurs puisqu’il constitue le seul rendez-vous européen pour la mission de recherche et sauvetage et récupération de personnel isolé. Il donne aux équipages, ainsi qu’aux commandos, une expérience interalliée et l’occasion de pratiquer la langue anglaise dans un environnement tactique. La France occupe une place majeure dans la récupération de personnel. Leur expérience acquise en Afghanistan ou en Libye est reconnue dans l’environnement otanien.

 

Exercice important des experts de la personnel recovery à Cazaux

 

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettent en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

Nation leader au niveau européen dans le domaine de la CSAR, la France est l’une des rares nations au monde à disposer d’une capacité CSAR. À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

Départ en vol d'Apache néerlandais

Départ en vol d'Apache néerlandais

Patrouille de Bell 212 italiens

Patrouille de Bell 212 italiens

Commando espagnol devant un EC725 espagnol

Commando espagnol devant un EC725 espagnol

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:50
Commandos italiens de retour de vol (photo Frédéric Lert)

Commandos italiens de retour de vol (photo Frédéric Lert)

02.10.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Quatorze nations, plus de 400 hommes et femmes et une vingtaine d’aéronefs engagés : Cazaux accueille depuis mercredi dernier et pour encore deux semaines la 7ème édition du CJPRSC : le cours européen de « personnel recovery » (PR). Autrement dit, l’art et la manière de récupérer des bipèdes en zone hostile.

 

Cette session est menée sous la houlette du groupe aérien européen (GAE). Celui-ci affiche depuis plusieurs années l’objectif de créer un centre d’expertise européen en matière de Personnel Recovery, pour coordonner à l’échelle du continent les entrainements, la doctrine et le support opérationnel.

 

Dès 1995, les opérations sur l’ex Yougoslavie avaient montré le manque criant de coordination et de savoir faire au niveau européen. De 2002 à 2006, le GAE avait en conséquence conduit plusieurs exercices sur le thème de la Combat Search and Rescue (CSAR, ou Resco dans le langage militaire français). Les leçons tirées de ces exercices avaient montré un manque de préparation des personnels impliqués. Le GAE décida alors de passer à l’étape suivante en créant un véritable cours : le CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course). « Nous sommes dans la logique d’un enseignement, avec une véritable courbe d’apprentissage tout au long de la formation » expliquent les officiers du GAE.

 

Unifier la Resco à l’échelle européenne est un vaste chantier, dont l’ampleur se reflète dans la diversité des matériels réunis à Cazaux. La palme de l’exotisme revient aux Polonais, observateurs lors des précédentes éditions du CJPRSC et venus pour la première fois cette année avec deux de leurs hélicoptères (2000 kilomètres parcourus en deux jours et douze heures de vol pour rallier Cazaux depuis Inowroclaw, 80 km au nord ouest de Varsovie !)

 

La Resco européenne fait aujourd’hui face à plusieurs défis, le premier portant sur les communications. On ne parle pas ici de la langue de travail, l’anglais étant à présent bien entré dans les mœurs, mais des matériels et des procédures. Deuxième défi, l’interopérabilité : « un des intérêts du  cours est d’obliger les gens à remplir les missions avec les moyens dont ils disposent » explique-t-on à Cazaux. Troisième problème cité, celui des règles d’engagement (ROE, pour Rules Of Engagement) qui restent un facteur critique en opération. Le cours dispensé à Cazaux permet d’informer les différents contingents sur les limitations des uns et des autres. Mais une uniformisation des règles d’engagement entre les différents participants reste illusoire. « Il n’y a pas de solution à ce problème des ROE notent les officiers présents. Ce n’est pas nous qui faisons les règles, elles nous sont imposées par le pouvoir politique. Notre travail est d’apprendre à vivre avec les différences qui existent d’un contingent à l’autre dans le cadre d’un travail en coalition ».

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:05
Top départ pour l’exercice CJPRSC à Cazaux

23/09/2013 Armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé  CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course - stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel).

 

Cet entraînement majeur à la Personnel Recovery (récupération de personnel isolé), organisé par le groupe aérien européen (GAE), rassemble plus d’une dizaine de nations autour de deux objectifs : partager l’expérience à travers des cours théoriques et des vols et améliorer la standardisation entre les nations participantes, afin de favoriser leur interopérabilité en matière de Personnel Recovery sur le terrain.

 

Au total, plus de 300 militaires sont engagés depuis la base aérienne de Gironde, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs.

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettront en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

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