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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:45
Centrafrique/remaniement: les ministres de la Défense et de la Sécurité limogés

 

29 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Les ministres de la Défense et de la Sécurité publique centrafricains ont été limogés lors d'un remaniement gouvernemental qui fait suite aux violences qui ont ensanglanté Bangui depuis septembre, a-t-on appris de source officielle jeudi.

 

Deux nouvelles personnalités font leur entrée dans ce nouveau gouvernement, a annoncé à la radio nationale le porte-parole de la présidence, Clément Thierry Tito.

 

A la Défense, Joseph Bidoumi, magistrat et jusqu'alors président de la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH), remplace Marie-Noëlle Koyara, qui a été la première femme à occuper ce poste depuis sa nomination en janvier 2015.

 

Le portefeuille de la Sécurité publique revient à un général de gendarmerie, Chrysostome Sambia, ancien directeur général de ce corps sous l'ex-président François Bozizé (2003-2013). Son prédécesseur, Dominique Saïd Panguindji, magistrat, devient ministre de la Justice et conserve son poste de porte-parole du gouvernement.

 

La plupart des autres ministres conservent leurs postes ou changent de portefeuilles au sein du gouvernement.

 

Ce remaniement intervient après de vives interpellations par des membres du Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire) à l'encontre du Premier ministre Mahamat Kamoun lors d'une séance ouverte la semaine dernière, après les violences qui ont secoué la capitale en septembre.

 

Plusieurs d'entre eux ont ainsi critiqué l'incapacité des forces de défense et de sécurité nationales - démantelées durant la crise et aujourd'hui en restructuration - à enrayer les violences et à protéger la population.

 

Le renversement en mars 2013 du président Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

 

Un calme relatif était revenu depuis des mois dans la capitale mais les tensions intercommunautaires restent vives et de nombreux groupes armés continuent de sévir.

 

Fin septembre, de nouveaux affrontements à Bangui ont fait 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français) ne réussissent à rétablir le calme.

 

Au moins sept personnes ont encore été tuées lundi et mardi dans des violences à Bangui, après l'agression de représentants d'une faction de l'ex-rébellion Séléka (à majorité musulmane) par des miliciens anti-balaka (essentiellement chrétiens), selon des sources gouvernementales et militaire.

 

Ces violences ont entrainé un nouveau report des élections dont le premier tour était prévu le 18 octobre.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
10 décembre : colloque annuel du CDSE « Nouvelles menaces, nouvelles réponses »

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

Le 9ème colloque annuel du Club des Directeurs de Sécurité d’Entreprises (CDSE) se déroulera le jeudi 10 décembre 2015 à l’OCDE à Paris et portera sur le thème « Nouvelles menaces, nouvelles réponses ».

 

L’Association des entreprises partenaires de la Défense est heureuse de contribuer une fois encore à la promotion d’un tel événement qui intéresse de très nombreuses entreprises.

 

Au programme notamment :

  • Les entreprises peuvent-elle se préparer aux guerres de demain ?
  • Menaces d’aujourd’hui et de demain. Comment les entreprises peuvent-elles se protéger ?
  • Nouveaux regards sur les métiers de la sécurité.
  • Dans un monde globalisé où les menaces sont de plus en plus polymorphes, quel est et quel devra être le profil des praticiens de la sécurité en 2020 ?
  • Témoignage : Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale : nouvelles formes de crise gérées par les forces de l’ordre.
  • La sécurité en 2020 : comment conjuguer nouvelles technologies et sécurité (drones, imprimantes 3D…).

 

En savoir plus : LIEN

Pour télécharger le bulletin d’inscription : LIEN

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:35
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

22/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 12 octobre 2015 a démarré l’exercice annuel de préparation à la période cyclonique baptisé Cyclonex. Organisé par les Forces armées en Polynésie française (FAPF), cet exercice de quatre jours a vocation à entraîner les militaires à mener une opération de secours d’urgence dans le cadre d’une catastrophe cyclonique nécessitant une intervention interministérielle.

 

Il se compose d’une phase pratique avec des exercices sur le terrain et d’une phase plus théorique au sein des postes de commandements de crise. En outre, il permet de vérifier, en coordination avec les services de l’Etat et du pays, les capacités de l’armée à mener sa mission d’assistance aux populations. Le scénario de l’exercice se basait sur un hypothétique cyclone sur le point de frapper Tahiti. Afin de se préparer à affronter l’inondation de la base navale causée par la montée des eaux lagunaires, le personnel de la base a répété les procédures de mise en sécurité des personnes et des moyens. Il a notamment procédé à l’immersion du dock flottant de réparation pour abriter le Jasmin, patrouilleur côtier de gendarmerie qui a une mission de police des pêches et de surveillance maritime. Objectif : vérification du matériel et arrimage cyclonique du navire. Cette opération a duré près de  trois heures au total, une heure pour immerger le dock, puis deux heures supplémentaires pour arrimer le navire à l’intérieur du dock.

Suite de l’article

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 10:55
Audition du général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, sur le projet de loi de finances pour 2016

 

8 octobre 2015 Commission de la défense nationale et des forces armées - Compte rendu n° 6

 

Mme la présidente Patricia Adam. Nous sommes heureux de recevoir le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, pour une audition sur le projet de loi de finances pour 2016.

 

Général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale. Permettez-moi de commencer par vous éclairer sur la fin de gestion 2015. La situation budgétaire que nous connaissons aujourd’hui est moins tendue qu’il y a deux ans : une partie de la mise en réserve, environ 40 %, soit 38 millions d’euros – vient d’être levée, ce qui est essentiel, car notre marge de manœuvre est étroite. Il reste toutefois 51 millions d’euros à débloquer d’ici à la fin de l’année pour payer, notamment, les loyers du mois de décembre dus aux collectivités locales. Le ministre et moi-même sommes pleinement engagés dans cet objectif.

Pour 2016, malgré un cadre général où la nécessité de redresser les finances publiques demeure, le gouvernement a décidé d’accorder des moyens supplémentaires à la gendarmerie. Ce budget me permettra ainsi de mettre en œuvre trois priorités : conserver ma capacité de manœuvre, prendre la mesure des évolutions de la délinquance et de la menace terroriste, enfin adapter nos modes d’action par l’innovation.

Conserver notre capacité de manœuvre. Je voudrais d’abord souligner l’efficacité de notre action depuis le début de l’année. Ainsi, à Dammartin en Goële, c’est bien l’engagement coordonné à l’échelon central des unités territoriales, renforcées par des escadrons de gendarmerie mobile, des réservistes et les forces aériennes qui a permis de déceler les frères Kouachi, les contraignant à se retrancher avant que le GIGN ne procède à leur neutralisation.

En ce qui concerne le drame de l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings nous avons conduit une opération extrêmement lourde dans une région d’accès difficile, quasi inaccessible. Nous avons, dans cette opération, coordonné des moyens spécifiques au profit des unités territoriales. L’organisation même de la gendarmerie, fondée sur la complémentarité entre les unités spécialisées et les brigades, a trouvé à s’exprimer pleinement à cette occasion. Sans hélicoptères, la manœuvre n’aurait pas été envisageable. Sans les unités de haute montagne pour encorder les techniciens qui ont fait les relevés d’empreintes, le travail de la police judiciaire aurait été impossible. Et sans techniciens capables de procéder à des prélèvements d’ADN sur le site, l’identification des victimes n’aurait pas pu se faire. Notre système intégré nous a permis de déployer une efficacité saluée par tous. La Chancelière allemande a d’ailleurs été fortement impressionnée par ce modèle permettant de s’engager efficacement dans une zone aussi déshéritée.

En dehors de ces opérations qui relèvent d’un caractère extraordinaire, nous sommes pleinement engagés au quotidien sur 95 % du territoire et au profit de 50 % de la population. Je voudrais rappeler plusieurs réussites marquantes en 2015. Je prendrai par exemple notre priorité, que constitue la lutte contre les atteintes aux biens, en premier lieu les cambriolages. Nous sommes en effet parvenus, au premier semestre 2015, à endiguer ce fléau. Les renforts d’escadrons de gendarmerie mobile et de réservistes dans les départements les plus touchés ont obtenu des succès probants. Nous avons pu garantir un dispositif estival conséquent grâce à l’engagement d’escadrons dans les zones d’activité saisonnière, ce qui a donné des résultats remarquables. Enfin, il y a quelques jours, nous avons pu redéployer des unités de gendarmerie mobile afin de relancer le plan anti-cambriolages dans les départements les plus concernés. C’est donc en manœuvrant que nous obtenons des résultats positifs contre la délinquance.

S’agissant de la lutte contre le terrorisme, il n’est pas aujourd’hui de zones préservées sur le territoire national et des ramifications de réseau peuvent s’implanter quel que soit l’endroit, urbain ou rural. Il nous faut donc travailler, sur l’ensemble du territoire national, à une perception fine des signaux faibles de la radicalisation.

C’est dans ce contexte que, quelques mois après l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, le ministre de l’Intérieur a décidé de créer un état-major opérationnel capable de rassembler les informations venant de tous les services de police et de gendarmerie pour s’assurer que les individus signalés étaient bien suivis. La gendarmerie est pleinement associée à cet état-major et des officiers sont présents dans cette structure.

Ma deuxième priorité vise à prendre la mesure des évolutions de la délinquance et de la menace terroriste. Le budget 2016 correspond bien à cet objectif. Ma première préoccupation en la matière concerne les créations de postes. La seconde concerne le budget hors titre 2, qui nous permet de fonctionner et d’équiper nos forces.

L’année 2016 sera conséquente en termes de création de postes. D’abord dans le cadre du plan de lutte contre le terrorisme, engagé après les attentats de janvier. La gendarmerie sera renforcée de 210 postes sur la période 2015-2017 dont cinquante-cinq postes au titre de 2016.

Ensuite au titre de l’engagement présidentiel de créer 200 postes opérationnels en 2016, nous bénéficierons de 129 créations nettes auxquelles s’ajoutera le redéploiement de 71 postes de l’administration centrale.

Enfin, récemment, il a été décidé de doter la gendarmerie de 370 créations de postes sur les 900 accordées au ministère de l’Intérieur dans le cadre du plan « Migrants ». Ce sont des postes de sous-officiers de gendarmerie, qui iront renforcer les effectifs des escadrons de gendarmerie mobile, très sollicités.

Au total, 2016 verra donc la création de quelque 500 postes. Cette dynamique nous permettra de mieux faire face aux demandes en matière de sécurité.

S’agissant des moyens, la dotation prévue hors titre 2 atteindra 1,2 milliard d’euros en crédits de paiement, soit une légère augmentation de 17 millions d’euros par rapport à 2015. Ce budget permettra de maintenir le fonctionnement courant des unités opérationnelles au niveau de 2015, soit 208 millions d’euros, et d’acquérir près de 2 000 véhicules, pour un coût de 40 millions d’euros, soit un chiffre identique à celui de 2015 et supérieur à ceux des années 2012 – 900 véhicules – et 2013 – 1 350 véhicules. Nous rattrapons un peu notre retard, même si c’est encore insuffisant, le besoin étant de 3 000 véhicules par an.

Nous poursuivrons notre plan de modernisation en matière d’informatique et d’outils d’aide au commandement, avec l’achat de 16 000 ordinateurs, pour un montant de 8,4 millions d’euros.

Nous améliorerons également l’équipement des forces, avec l’achat de gilets pare-balles, d’armements plus adaptés à nos nouvelles missions et de munitions, en complément des dotations déjà existantes. Tirant les enseignements des attentats de janvier, nous avons pris des dispositions pour durcir nos capacités d’intervention et renforcer notre protection.

La dotation hors titre 2 permettra également, en 2016 comme en 2015, le financement du plan d’urgence immobilier à hauteur de 70 millions d’euros. Ce plan est indispensable au regard de l’état du parc domanial. Compte tenu de l’ampleur des travaux à mener, cet effort devra être poursuivi dans la durée pour permettre la remise à niveau des casernes domaniales.

En ce qui concerne le plan de lutte contre le terrorisme, 23 millions d’euros ont été ouverts en 2015 et cinq millions d’euros de crédits seront ouverts en 2016 pour poursuivre l’achat de matériels destinés à la lutte antiterroriste. Ma troisième priorité vise enfin à renforcer notre capacité opérationnelle par l’innovation dans les techniques et les modes d’action. Je souhaite évoquer dans ce cadre le lancement d’un projet stratégique, baptisé NeoGend, qui vise à doter chaque gendarme d’une tablette numérique pour lui permettre, où qu’il soit, d’être en quelque sorte à lui seul « la brigade qui se déplace ». Le gendarme disposera ainsi, où qu’il se trouve, de toutes les applications « métier » indispensables à l’accomplissement de ses missions. L’outil numérique va donc développer une nouvelle proximité. L’innovation est présente également dans des secteurs extrêmement importants, comme la lutte contre la cybercriminalité ou le renseignement criminel. Comment traiter les informations de masse, ce que l’on appelle le big data ? Et comment, à partir de ces informations, bâtir une forme de renseignement prédictif pour bien orienter les services ? C’est un dossier sur lequel nous sommes très engagés. Enfin, nous poursuivrons nos efforts en criminalistique, notamment dans le domaine de l’ADN. Nous avons d’ailleurs installé, cette année, un remarquable pôle de police judiciaire à Pontoise, où nous avons regroupé ces trois capacités : criminalistique, renseignement criminel et lutte contre les cybermenaces. C’est une remarquable réalisation, essentielle pour notre performance en matière judiciaire, je vous invite à la visiter.

À l’innovation s’ajoute la modernisation du dispositif territorial. Vous le savez, la question sensible du maintien de petites unités dispersées et de faible activité continue de se poser.

 

M. Daniel Boisserie. Cette année, mon général, nous vous avons vu à la manœuvre. Je pense aux attentats de Charlie Hebdo et au crash de la Germanwings, sans oublier la lutte contre les cambriolages. Paradoxalement, c’est cette année qu’il y a eu, dans ma circonscription, une inflation considérable des cambriolages. Cela étant, les statistiques sont globalement excellentes et marquent une baisse de la délinquance dans ce domaine.

Les crédits consacrés à la gendarmerie seront, en 2016, plus que préservés : ils seront revalorisés et atteindront 8,23 milliards d’euros en crédits de paiement. Compte tenu des tensions qui pèsent sur les finances publiques, la gendarmerie s’en sort bien. C’est la sécurité des Français qui en dépend : nous pouvons donc tous nous en réjouir.

Ma première question porte sur la mise en réserve initiale. Comme l’an dernier, elle atteindra 8 % dès le début de la gestion. Cela étant, vous avez dit que 40 millions d’euros avaient été levés au titre de l’exercice 2015. Avez-vous des informations sur cette levée de la réserve initiale pour 2016, la pratique de la réserve bloquant depuis plusieurs années les commandes de la gendarmerie ?

Dans le cadre du plan de lutte contre le terrorisme notamment et au titre du schéma d’emplois pour 2016, nous attendons 184 postes de gendarmes supplémentaires. Les chiffres que vous avez donnés étant supérieurs à ceux que nous espérions, nous ne pouvons, là aussi, que nous en réjouir. Sur ce nombre, combien correspondent à des créations nettes et combien à des réaffectations en unités ? Je pense notamment aux militaires relevant du service du renseignement territorial.

Ces postes devaient être ouverts au sein des unités les plus mobilisées par la lutte antiterroriste. Pouvez-vous nous donner des précisions sur la répartition géographique de ces postes ? Vous avez dit qu’il fallait lutter contre le terrorisme sur tout le territoire, y compris dans les campagnes les plus reculées. Pourrions-nous en savoir un peu plus ?

J’en viens à une question sur un sujet qui m’est cher : la politique immobilière et le casernement. Nous avons hérité d’une situation difficile…

 

M. Yves Fromion. C’est récurrent !

 

M. Daniel Boisserie. Nous avons essayé d’y remédier, mais c’est loin d’être parfait. Dans beaucoup de casernements, on trouve encore des logements insalubres. Un gros effort a été fait, mais il y a des communes qui ne savent pas comment elles vont faire pour financer leurs nouvelles gendarmeries. Pouvez-vous nous donner des informations sur le déroulement du plan de réhabilitation triennal 2015-2017 ?

S’agissant de l’opération Sentinelle, on nous a dit qu’une masse budgétaire serait dégagée selon les unités. La gendarmerie étant concernée par l’opération Sentinelle, la réhabilitation de locaux et le budget qui y est consacré pourraient-ils bénéficier d’un financement interministériel qui ne serait pas affecté uniquement à la gendarmerie ?

En ce qui concerne les tablettes numériques, je crois savoir qu’une expérimentation est en cours au sein du groupement de gendarmerie du Nord. Toutefois, n’y a-t-il pas de problème au niveau du territoire, dans la mesure où il n’est pas entièrement couvert par les opérateurs de téléphonie ?

Parmi les décisions du comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre dernier, la mesure 5 m’inquiète, en tant que citoyen. Il s’agit de l’expérimentation des drones radars. En outre, 10 000 radars leurres vont être installés. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

La réorganisation des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) est une question qui m’intéresse au plus haut point en zone rurale. Je pense qu’il est possible d’améliorer leur efficacité.

Enfin, à travers les visites que j’ai pu faire dans différentes unités, j’ai constaté que le moral des gendarmes était en hausse, ce qui est extrêmement important. Ils sont très fiers de leur grand chef et pensent qu’ils n’en ont jamais eu de meilleur.

 

M. David Comet. Il y a une « spécificité gendarmique », eu égard aux défis que nous devons relever aujourd’hui. La gendarmerie est une force vieille de 800 ans, qui présentait, selon mon professeur François Dieu, une dualité organique de force militaire et de force publique : force militaire en ce qu’elle assurait à la fois les missions d’une police militaire et la défense du territoire national ; force publique au travers de sa force de contrainte, de son activité policière et de sa participation au maintien de l’ordre.

Certes, c’est le ministère de l’Intérieur qui est maintenant votre autorité de tutelle. Il n’en demeure pas moins que la spécificité gendarmique repose toujours sur un système de valeurs particulier. J’aimerais avoir votre point de vue sur la nécessité d’éviter, à terme, un processus de fusion des forces gendarmiques et policières.

Depuis 800 ans, cette institution a réalisé un maillage territorial complet avec son réseau de brigades territoriales. Force armée chargée d’une mission de police, rattachée aujourd’hui au ministère de l’Intérieur, la gendarmerie s’est développée principalement dans les campagnes. S’adaptant au mouvement de périurbanisation, elle est également présente dans les zones les plus reculées, où elle est le symbole de la présence de l’administration de l’État.

Son utilité est grande en matière de renseignement. Elle participe à la défense du territoire et à la lutte contre le terrorisme au travers de la surveillance générale qu’elle exerce, dans une logique de proximité et de réseau. Pouvez-vous faire le point sur ce rôle de surveillance générale de la gendarmerie au profit de nos concitoyens ?

Peut-on dire que les crises, concernant ses institutions, qui ont secoué la gendarmerie en 1989, puis en 2001, sont aujourd’hui définitivement terminées ? Quid du moral des troupes ?

 

M. Yves Fromion. Mon général, vous avez parlé du rôle de la gendarmerie dans « la perception fine des signaux faibles ». Cette formule admirable me conduit à vous poser une question sur l’évolution du maillage de la gendarmerie sur le territoire, c’est-à-dire la présence des brigades ou des communautés de brigades.

Je suis député d’une circonscription à la fois urbaine et rurale. Quel que soit le Gouvernement, j’ai vu se fermer un certain nombre de gendarmeries. Il est évident que le maillage, qui est la force de la gendarmerie, a perdu aujourd’hui de sa densité, donc de son efficacité.

Quelle politique entendez-vous mener dans les années à venir ? Allez-vous continuer à fermer des brigades ? Les communautés de brigades, qui devaient être la version définitive du dispositif sur le territoire, vont-elles à leur tour être remises en cause ?

L’un de vos prédécesseurs, Pierre Mutz – qui fut par ailleurs mon camarade de promotion à Saint-Cyr – est venu dans ma commune mettre en place une communauté de brigades. Comme on est loin, aujourd’hui, de cette époque ! Dans mon département, il est envisagé des regroupements qui devraient prendre la taille d’une demi-compagnie ! Pendant ce temps, c’est le vide qui se crée tout autour. À l’origine, les communautés de brigades devaient permettre d’accroître la mobilité des gendarmes en évitant qu’ils ne restent derrière un guichet : aujourd’hui, ils manquent de véhicules et de carburant, et, chaque fin d’année, on les voit venir réclamer un peu d’essence aux services techniques de la ville. Il y a donc une contradiction entre le regroupement d’unités et les moyens dont vous disposez.

Que comptez-vous faire dans les années qui viennent pour maintenir le maillage sur le territoire et faire en sorte que la « perception fine des signaux faibles » soit une réalité et pas seulement une formule magique ?

La gendarmerie a la chance d’avoir un dispositif de réserve souvent cité en exemple. On le voit sur le terrain, vos réservistes participent à des missions, qui ne sont pas forcément les missions de sécurité extrêmes. Quels changements le dispositif de réserve va-t-il connaître dans le cadre de l’évolution générale de la gendarmerie et de la sécurité ?

À Saint-Martin-d’Auxigny, chef-lieu de canton de ma circonscription, les élus attendent depuis des mois que la gendarmerie apporte la subvention promise de 400 000 euros pour lancer la construction des bâtiments de la brigade. J’ajoute que les élus de ce territoire seraient ravis que vous veniez poser la première pierre.

 

Général Denis Favier. J’ai déjà été invité par M. Pillet, sénateur du Cher, pour poser la première pierre d’une brigade dans sa commune.

 

M. Yves Fromion. C’est à côté de chez moi ! Ainsi, vous pourriez faire d’une pierre deux coups, si je puis dire ! (Sourires.)

 

Général Denis Favier. Je vous remercie pour vos questions qui montrent tout l’intérêt que vous portez à la gendarmerie et auxquelles je vais répondre successivement.

Vous me demandez si, en plaçant la gendarmerie sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et non plus du ministère de la Défense, on a touché à sa militarité. Très clairement non. Je pense même qu’elle est plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était lorsque j’y suis entré il y a une trentaine d’années, à ma sortie de Saint-Cyr. La gendarmerie a vraiment affirmé au sein du ministère de l’Intérieur, peut-être par une forme de réflexe identitaire, son statut militaire.

Y a-t-il un risque de fusion entre la police et la gendarmerie ? Non. Tous les jours, je suis en contact avec le ministre de l’Intérieur et tous les jours il se loue des services de la gendarmerie. Dans une affaire comme le crash de la Germanwings, il faut un corps militaire capable de s’engager jour et nuit dans une zone hostile afin d’aller rechercher les victimes. Dans le cadre des attaques terroristes du début de l’année, une force militaire est très bien adaptée pour conduire un contrôle de zone sur une vaste étendue de jour comme de nuit. Cela correspond bien à nos capacités, et à notre vocation. La pérennité de la gendarmerie sous statut militaire est une garantie pour les gouvernements de disposer d’une force capable d’être engagée dans des conditions très dégradées. Il ne me semble pas possible que cela soit contesté.

Vous m’avez demandé si les crises de 1989 et de 2001 étaient derrière nous. En 1989, je commandais une compagnie de gendarmerie et, en 2001, j’étais commandant de groupement : je peux attester que les problématiques le sont désormais bien mieux prises en compte grâce au dialogue interne qui s’est instauré. Des relations de confiance se sont installées entre les personnels représentant leurs pairs et la hiérarchie. Quant aux associations professionnelles nationales de militaires (APNM), qui font leur apparition, elles auront une place à tenir dans le dialogue. Certes, il faut toujours être prudent dans nos jugements, mais je suis plutôt optimiste et je ne perçois pas de situation préoccupante à l’échelle de l’institution.

Monsieur Fromion, la gendarmerie a pour mission d’être présente dans tous les territoires, car aucun n’est aujourd’hui préservé. Mon intention est bien de capter les signaux faibles sur tout le territoire. Mais dois-je le faire avec le dispositif qui existait au xixe siècle et au début du xxe ? Je ne suis pas efficace avec des brigades dispersées de quatre ou cinq gendarmes car elles n’ont plus la capacité de faire face aux enjeux actuels. En concertation avec les élus, en lien avec le préfet et les autorités locales, j’essaie donc de procéder, chaque fois que cela a un sens opérationnel, à la fermeture de petites unités et d’en regrouper les effectifs et les moyens au sein de brigades plus importantes. Certes, cela augmente les distances à parcourir et nécessite des véhicules, mais je dégage davantage de puissance avec des gendarmes qui sont plus mobiles.

Une fois posé ce principe, je ne peux pas être statique. J’innove donc. En la matière, je crois beaucoup au numérique. La 4G arrivera même dans les territoires les plus reculés. Le gendarme sera beaucoup plus performant grâce à sa tablette numérique. Il sera capable d’enregistrer les plaintes partout, d’interroger des fichiers, de dresser un procès-verbal d’accident de la circulation et d’y intégrer des photographies. Cet outil, NeoGend, nous permettra de mettre en place une nouvelle proximité qui ne sera pas nécessairement territoriale, mais numérique. Ces tablettes numériques sont expérimentées actuellement dans le département du Nord. Nous en avons acheté 1 200 avec toutes les applications « métier ». Les retours que nous avons sont extrêmement positifs et dépassent même ce que j’avais imaginé lorsque le projet a été lancé. Nous tirerons les enseignements de cette expérimentation qui sera ensuite déployée dans les quatre départements de la Bourgogne, dont la Nièvre qui n’est pas parfaitement couverte par la 3G et la 4G. Lorsque nous en aurons dressé le bilan, nous étendrons le dispositif à l’ensemble du territoire.

Je dois offrir également des alternatives à la fermeture des brigades. Par exemple, nous nous abonnons à des maisons de services au public et travaillons parfois avec La Poste en occupant, dans certains villages, par exemple le jour du marché, un local où nous accueillons le public.

Dans certaines brigades, très peu de personnes se présentent à l’unité, il n’y a guère d’appels la nuit. Les gendarmes sont bien présents, mais ils ne produisent pas de sécurité. Aujourd’hui, on ne peut plus raisonner de la sorte.

Cette politique avance pas à pas. Cette année, nous procédons au redéploiement de quatre-vingts brigades. Cela se fait de manière consensuelle. Il n’y a pas eu, dans les territoires, de blocage. Les élus ont naturellement été associés. En définitive, le service de sécurité que nous proposons est de meilleure qualité, en tout cas il est jugé comme tel localement.

 

M. Yves Fromion. Mon général, en tant que responsable de la gendarmerie, vous assumez vos responsabilités au mieux de la perception que vous avez de votre mission. J’appelle votre attention sur des remarques que j’ai très souvent entendues de la part des gendarmes, qui nous disent rencontrer davantage de difficultés aujourd’hui pour capter le renseignement auprès de la population, parce qu’ils sont moins présents, plus éloignés. Je comprends vos arguments, mais la tablette numérique ne remplacera pas les contacts réguliers. Dans la ville dont j’ai été maire pendant vingt-cinq ans, il n’y a plus de gendarmes les jours de marché. Le danger de la politique que vous menez, c’est de couper le gendarme du contact de terrain, et donc du renseignement.

 

Général Denis Favier. Monsieur le député, comme je viens moi-même des territoires, je mesure la portée de ce que vous dites. Il nous faut développer d’autres possibilités de recueil du renseignement. Je pense à la concertation avec les maires qui sont bien informés de ce qui se passe dans leur commune.

Je pense également à la « Participation citoyenne qui s’implante bien. Elle consiste à encourager l’alerte en temps réel et la remontée d’informations venant de la population dès lors qu’un fait anormal se produit.

Il ne faut pas non plus ignorer que la gendarmerie a vu l’organisation générale de la fonction renseignement évoluer autour d’elle et que les personnels, sur le terrain, ont pu avoir le sentiment qu’ils étaient moins sollicités qu’autrefois. C’est donc avec beaucoup d’énergie que nous avons remis l’accent sur le recueil du renseignement. Je suis par exemple très attentif, à l’acculturation rurale des gendarmes issus du milieu urbain, notamment pour aller au contact d’un monde agricole qu’ils méconnaissent parfois.

Je considère que les effectifs de la gendarmerie sont suffisants pour faire le travail sur le territoire national. Encore faut-il que ces 100 000 gendarmes soient bien positionnés, ce qui n’est pas toujours le cas. En quoi est-il utile de maintenir l’enseigne de la gendarmerie devant une caserne quand le service se prend chaque jour à quelques kilomètres de là pour des raisons d’efficacité et de service à la population ? On donne l’impression d’être présent, alors que ce n’est pas vrai.

Quant à la réserve, elle est essentielle à la manœuvre que nous conduisons. Chaque jour, ce sont près de 2 000 réservistes qui travaillent avec nous alors qu’ils ont une activité professionnelle par ailleurs. Ce sont des citoyens qui participent à l’exercice de leur propre sécurité. Je constate que les armées se tournent vers nous car ce dispositif a une excellente image. Cette réserve opérationnelle, forte de 25 000 personnels, est donc un élément précieux. Elle a besoin d’un budget lui permettant de bien fonctionner, ce qui est le cas. Je salue également le rôle de la réserve citoyenne, qui comprend 1 300 personnes. Elle est un relais de la société civile dans de nombreux segments de la vie économique, comme la transition professionnelle, la recherche. Grâce aux deux leviers que sont la réserve opérationnelle et la réserve citoyenne, il existe ainsi un lien très fort entre la gendarmerie et la Nation.

Chaque année ont lieu les assises de la réserve citoyenne de la gendarmerie. Nous recevrons demain, à Pontoise, dans le pôle « Police judiciaire », des cadres d’entreprise, des personnels du monde enseignant, etc. Des partenariats se développent et montrent qu’il y a une véritable communion d’idées en matière de sécurité.

 

M. Yves Fromion. Quel est le coût d’un gendarme réserviste pour une journée ?

 

Général Denis Favier. Tout dépend de son grade. En moyenne le coût est de 80 euros par jour.

Pour 2016, un peu plus de 40 millions d’euros ont été inscrits au budget pour la réserve, ce qui est considérable. La réserve est vraiment utile.

Vous l’avez compris, ce qui me pose problème, c’est la faiblesse de ma masse manœuvrable dans le cadre de la dotation prévue hors titre 2, qui s’élève à 1,2 milliard environ. J’ai des loyers à payer pour 500 millions environ, ainsi que d’autres dépenses obligatoires. Une fois toutes ces dépenses couvertes, il me reste environ 300 millions d’euros de marge manœuvrable pour équiper mes forces. Et c’est sur cette somme-là que la mise en réserve doit être appliquée. Quand le taux est de 8 %, on aboutit à 100 millions d’euros. C’est pour cela que, chaque année, je lutte pour obtenir ces 100 millions, sans lesquels je ne peux équiper la gendarmerie. Si le taux de réserve est de 9 %, ce qui n’est pas impossible, cela nous met dans une position très difficile. Dès le début de l’année, il me faut rechercher avec l’appui du ministre la levée de la mise en réserve.

J’en viens aux effectifs. La gendarmerie bénéficie, au titre du plan de lutte antiterroriste, de 210 postes budgétaires entre 2015 et 2017 répartis de la façon suivante : 100 effectifs en 2015, 55 en 2016, 55 en 2017. Par ailleurs, le président de la République a pris l’engagement de créer 200 postes par an pour la gendarmerie tout au long du quinquennat. Pour 2016, cela se traduira par la création de 129 postes et le redéploiement de 71 postes en état-major de l’administration centrale. Quand on additionne 129 et 55, on aboutit à 184 créations nettes auxquelles il faut désormais ajouter les 370 postes du plan de lutte contre l’immigration irrégulière qui vont venir abonder les escadrons de gendarmerie mobile. Au total, cela nous fait quasiment 500 postes budgétaires. L’année est donc positive.

L’immobilier domanial qui n’était pas budgété depuis plusieurs années à la hauteur du besoin a conduit à la mise en œuvre d’un plan d’urgence de 70 millions d’euros par an. Dans ce cadre, nous avons, cette année, engagé la rénovation de cinq casernes – au Havre, à Bouliac, à Gap, à Metz et à Niort. D’autres opérations moins importantes sont également initiées. Au total, cela permettra de réhabiliter 3 400 logements environ au titre de l’exercice 2015.

 

M. Daniel Boisserie. Sur ce point, je voudrais évoquer un problème récurrent. Aujourd’hui, les promoteurs privés s’intéressent de moins en moins à la construction de gendarmeries en raison d’un problème de loyer d’équilibre. Ce sont souvent les offices départementaux d’HLM qui se chargent de l’opération. Mais ce n’est pas toujours le cas. Les collectivités ne peuvent plus construire de gendarmerie, parce qu’elles n’en ont pas les moyens. Comment peut-on améliorer la situation ?

 

Général Denis Favier. C’est assez difficile. Une solution consiste à travailler directement avec la collectivité. M. Fromion a évoqué la subvention attendue dans sa circonscription. Elle relève du décret de 1993. La masse budgétaire que l’on m’octroie dans ce cadre-là ne me permet pas de financer plus d’opérations.

L’opération Sentinelle ne nous concerne pas au plan budgétaire. Les crédits que vous évoquez ne vont pas abonder la gendarmerie. Ces montants concernent par exemple les infrastructures pour l’accueil des forces des armées. Opérationnellement, il n’y pas non plus d’impact direct de l’opération Sentinelle dans ma zone de compétence, seuls 89 militaires des armées, sur les 7 000 qui sont déployés y travaillent.

Au-delà de l’opération Sentinelle, l’engagement des armées sur le territoire national est une question majeure car nous sommes face à des menaces terroristes importantes sur le territoire national. Le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) doit rendre ses conclusions dans le courant du mois de décembre. Une vraie réflexion dans laquelle nous prenons notre part a lieu sur ce sujet.

 

Mme la présidente Patricia Adam. Nous tenons à ce qu’un débat ait lieu ici.

 

Général Denis Favier. Faire l’économie de l’engagement de l’armée de terre sur le territoire national serait une erreur considérable, ne serait-ce qu’en termes d’apport de capacité de recueil de renseignements. Se posera immanquablement la question de savoir comment coordonner les opérations. Le rôle du préfet est bien sûr primordial.

Monsieur Boisserie, vous évoquez la question de l’utilisation des drones en matière de sécurité routière. Il s’agit en effet de faire face à un véritable fléau face auquel il faut mobiliser toutes les volontés et tous les moyens technologiques. Je dois rendre une première évaluation sur ce thème dans les prochains jours.

À travers le rôle des PSIG, vous évoquez la question des territoires et des limites administratives. Il me semble que l’on peut aller plus loin. Il faut dépasser le cadre du département. Votre circonscription est elle-même située aux confins de trois départements : il existe des options pour renforcer sous plafond le dispositif opérationnel. Mais il s’agit de régions différentes, avec des parquets différents, des cours d’appel différentes. S’ajoutent à cela des blocages administratifs et des questions d’habilitation d’officiers de police judiciaire. L’année dernière, j’ai travaillé sur un cas similaire entre la Lozère et le Cantal, une brigade de Lozère pouvant intervenir plus rapidement dans le sud du Cantal. Nous y sommes finalement parvenus.

 

M. Daniel Boisserie. Il suffirait que le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur s’entendent. Je pense que l’on peut débloquer les choses assez facilement.

Je comprends mal l’attitude des préfets qui ne tiennent pas à ce qu’il puisse y avoir des PSIG interdépartementaux. Certains mettent en demeure des élus de construire une gendarmerie. Or ce n’est pas leur rôle. Vous serez certainement obligé de ramener certains à la réalité.

 

Général Denis Favier. Cela demandera du temps, mais les choses sont en marche. Ces sujets font débat dans le cadre de la réorganisation régionale. En tout cas, s’agissant des interventions, les limites administratives ne pourront pas perdurer. Demain, grâce à sa tablette NeoGend, on engagera le gendarme qui est le plus proche du lieu de l’opération. Il y a encore trop de barrières, notamment en zone de montagne. Cela n’a pas de sens. Mais la situation va évoluer dans les années à venir. On avance à pas comptés, mais on progresse.

 

M. Yves Fromion. C’est mieux que de fermer des brigades !

 

Mme la présidente Patricia Adam. Général, je vous remercie.

 

Télécharger Audition du général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, sur le projet de loi de finances pour 2016

*

* *

Membres présents ou excusés

Présents. - Mme Patricia Adam, M. Daniel Boisserie, M. David Comet, M. Yves Fromion

Excusés. - Mme Danielle Auroi, M. Claude Bartolone, M. Philippe Briand, M. Jean-Jacques Candelier, M. Guy Delcourt, Mme Marianne Dubois, Mme Geneviève Fioraso, M. Philippe Folliot, M. Yves Foulon, M. Serge Grouard, M. Christophe Guilloteau, M. Éric Jalton, M. Charles de La Verpillière, M. Jean-Yves Le Déaut, M. Frédéric Lefebvre, M. Bruno Le Roux, M. Maurice Leroy, M. Damien Meslot, M. Jean-Claude Perez, M. Alain Rousset, M. François de Rugy, M. Michel Voisin

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
8e Forum International de la Cybersécurité - FIC 2016 (25-26 Jan.)


source FIC
 

Les données sont le carburant de la transformation numérique de nos sociétés. Elles irriguent désormais l’ensemble des réseaux et systèmes d’information et, à travers eux, des activités humaines. Les chiffres donnent le vertige : 144 milliards de mails sont échangés dans le monde chaque jour, 30 gigaoctets sont publiés chaque seconde, 800 000 nouveaux sites web apparaissent quotidiennement, la quantité d’informations disponibles double tous les deux ans…. avec seulement 42 % de la population mondiale connectée.

 

Malgré cette croissance exponentielle, les données restent un capital fragile. Il faut en effet susciter les conditions de leur création, puis les entretenir, les enrichir, les transformer, les valoriser et les protéger pour en faire une source de progrès pour l’Homme. Les défis sont donc multiples. Au plan stratégique, tout d’abord : le primat accordé par l’Union européenne aux données personnelles serait-il donc incompatible avec le « business » de la donnée ? Au plan juridique, également : comment concilier l’imbrication croissante des données et l’application de la notion de propriété ? Au plan sécuritaire, enfin : comment créer le climat de confiance propice au développement de nouveaux usages pour le citoyen, l’entreprise, la collectivité territoriale, l’Etat ?

 

Avec cette 8ème édition consacrée à la sécurité des données et à la protection de la vie privée, le FIC se veut donc plus que jamais une enceinte ouverte, participative, associant représentants de la société civile, offreurs de services et de solutions de sécurité et de confiance, utilisateurs finaux, monde public et sphère académique. La confiance se construit ensemble !

 

Rendez-vous les 25 et 26 janvier 2016 à Lille !

 

L'édition 2016

Le Forum International de la Cybersécurité s’inscrit dans une démarche de réflexions et d’échanges visant à promouvoir une vision européenne de la cybersécurité. Dans la continuité du marché unique numérique et du projet de règlement sur la protection des données personnelles, le FIC est l’évènement européen de référence réunissant tous les acteurs de la confiance numérique.

Pour animer cette démarche, le FIC s’appuie sur :

  • Le Salon, pour communiquer, se valoriser, recruter, nouer & entretenir des contacts

  • Le Forum, pour échanger avec des experts, se perfectionner et partager les retours d’expérience

  • L’Observatoire pour poursuivre les échanges tout au long de l’année, approfondir les thématiques et faire vivre son réseau

Télécharger la plaquette de présentation

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Helidax franchit la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans

L’arrivée du discret EC120 a été un soulagement pour les riverains de Dax, fatigués des sifflements des Gazelle photo Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

14 octobre 2015 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Helidax, le centre français de formation des pilotes d’hélicoptère militaires géré par DCI célèbre ses 100.000 heures de vol, à Dax. Le partenariat public-privé fonctionne à plein rendement. DCI investit dans de nouveaux hélicoptères pour former les pilotes étrangers.

 

Il aura suffit de cinq ans d’activité à Helidax pour franchir ce cap symbolique : 100.000 heures de vol sur les EC120 « Calliopé » rouge et blanc, les couleurs de la ville de Dax. Chaque année, la base école général Navelet consomme donc près de 25% des heures de vol totales de l’Alat. Mais l’activité ne s’y fait pas qu’au profit de l’aviation légère de l’armée de terre : dans un bel exemple de mutualisation des moyens, Dax accueille tous les futurs pilotes étatiques français : Alat donc, mais aussi aéronavale, armée de l’air et gendarmerie. Citons aussi les quelques pilotes d’hélicoptères militaires belges (une poignée par an…) qui se retrouvent également dans les Landes pour leur formation de base. Au total, une centaine de brevets sont remis chaque année à Dax et le partenariat public-privé soutenant cette activité est souvent cité en exemple.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:50
F/A 18 Hornet  Forces Aériennes Suisses - photo VBS

F/A 18 Hornet Forces Aériennes Suisses - photo VBS

 

14 octobre 2015 Aerobuzz.fr

 

Un avion monoplace de l’armée suisse de type F/A-18 s’est écrasé vers 11 h 30 ce mercredi matin sur la commune de Glamondans, entre Besançon et Baume-les-Dames dans le Doubs.

 

Le pilote avait décollé ce matin en mission d’entraînement dans une zone EUC 25 à cheval entre la Suisse et la France comme le prévoit un protocole d’accord entre les deux pays.

Le pilote âgé de 38 ans s’est éjecté de l’appareil. Conscient, il a été médicalisé sur place par les sapeurs-pompiers, dans l’attente de son transport en hélicoptère au CHU de Besançon. Son pronostic vital n’est pas engagé.

L’incendie de l’épave de l’avion a été maîtrisé. Une enquête a été confiée à la section de recherches de la Gendarmerie des Transports Aériens de Villacoublay. En outre, un arrêté d’interdiction de survol du secteur a été pris par le préfet du Doubs. L’armée suisse, de son côté, vient d’annoncer la tenue d’une conférence de presse à 17 h à Berne.

C’est le 8e crash d’un avion ou hélicoptère militaire suisse ces vingt dernières années. C’est le deuxième accident d’un F/A-18 en moins de deux ans. La flotte initiale de 34 avions acquis dans les années 1990 est désormais réduite à 31 appareils. Leur remplacement ne devrait pas intervenir avant les années 2020.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:50
photo VBS

photo VBS

 

Berne, 15.10.2015 - news.admin.ch

Le 14 octobre 2015 en fin de matinée, un F/A-18 des Forces aériennes suisses s’est écrasé dans une zone non habitée de la commune de Glamondans dans le Jura français. Le pilote a pu s’éjecter. Blessé, il a dû être hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger.

La justice militaire a ouvert une enquête et informera en temps voulu sur la suite de la procédure.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
Défense : HeliDax, enfin un PPP gagnant-gagnant

Sur les 36 hélicoptères, 32 sont disponibles tous les matins pour les élèves de l'EALAT et 100% des moyens demandés par l'école ont été fournis", explique à La Tribune le PDG de DCI, Jean-Michel Palagos - photo DCI

 

14/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

HeliDax a fêté le franchissement de la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans d'exploitation. Sa flotte de 36 hélicoptères Colibri (H120) est dédiée à la formation de base des pilotes des trois armées et de la gendarmerie.

 

Et si HeliDax était un cas d'école. Dans le maquis des Partenariats publics-privés (PPP) qui plombent le budget de l'État, la filiale à 50-50 entre DCI (Défense Conseil International) et INAER Helicopter France, est l'arbre qui cache la forêt. Implanté sur le site de l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) à Dax, HeliDax a d'ailleurs fêté mardi le franchissement de la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans d'exploitation. Sa flotte de 36 hélicoptères Colibri (H120) est dédiée à la formation de base des pilotes des trois armées et de la gendarmerie.

D'une durée de 22 ans, ce PPP est le premier contrat de ce type, qui avait été signé en 2008 par le ministère de la Défense. Selon un rapport de la Cour des comptes, publié en 2011, des loyers annuels d'un montant maximal d'environ 24 millions à partir de 2012 seront versés par l'État pendant vingt ans. La formation reste, en revanche, assurée par des instructeurs de l'armée. Selon DCI, HeliDax enregistre un chiffre d'affaires annuel de 23 millions d'euros.

 

Un succès gagnant-gagnant

Pourquoi HeliDax est-il est un succès ? "Sur les 36 hélicoptères, 32 sont disponibles tous les matins pour les élèves de l'EALAT et 100% des moyens demandés par l'école ont été fournis", explique à La Tribune le PDG de DCI, Jean-Michel Palagos. Il précise également que la flotte d'HeliDax a un taux de disponibilité de 90% pour environ 20.000 heures de vols par an. "C'est un très beau succès", assure-t-il. "Notre flotte d'hélicoptères, avec poste de pilotage numérique, permet aux élèves de se préparer aux interfaces des hélicoptères modernes (Tigre, NH 90 Caïman)", rappelle-t-il. Ainsi depuis mai 2010, les appareils d'HeliDax ont participé à la formation de plus de 500 élèves pilotes et moniteurs issus des trois armées.

Selon le commandant de la base école de l'ALAT, le colonel Benoit Cirée, cité dans le premier communiqué du groupe DCI publié mardi, "l'externalisation des heures de vol et de la maintenance associée à la formation par les moniteurs militaires, cœur de métier de l'EALAT est bien un modèle de performance. Cette combinaison est un atout majeur pour préparer les pilotes de combat de demain aux hélicoptères de nouvelles générations. Je suis ravi du succès de ce partenariat que beaucoup considèrent avec intérêt".

En outre, HeliDax met à disposition lors des heures de substitution, notamment en été, les Colibri pour des missions de sécurité (feu de forêts...). Grâce à ses infrastructures, la société de services fournit entre autre des prestations de maintenance d'hélicoptères (moteur, avionique et structure) ainsi qu'une assistance à l'achat d'appareils. Ce qui lui procure des revenus tiers que HeliDax et l'État se partagent, précise Jean-Michel Palagos. En 2015, le nombre d'heures de vol de substitution devrait s'élever à 3.500 heures en 2015 et il est prévu 4.200 heures en 2016.

 

HeliDax parie sur les revenus tiers

Jean-Michel Palagos parie de plus en plus sur les revenus tiers en misant sur la formation de pilotes étranger. HeliDax a déjà commencé à former des pilotes belges et nigériens. Dans ce contexte de croissance, DCI a annoncé mardi l'acquisition de trois premiers hélicoptères pour son Centre International de Formation Hélicoptère (CIF-H), basé sur les sites de l'EALAT à Dax et au Luc-en-Provence et créé en février 2015. Le premier appareil devrait être en ligne de vol dès la fin 2015 et les deux autres au cours du premier semestre 2016. Ces trois hélicoptères voleront sous les couleurs de DCI.

"Cette acquisition répond à la très forte demande de pays amis de la France dans le domaine de la formation initiale technique et tactique des pilotes d'hélicoptère. Les besoins du CIF-H s'élèvent pour la seule année 2016 à environ 3.000 heures de vol", a expliqué un deuxième communiqué de DCI.

En 2015, le CIF-H devrait former 14 pilotes koweïtiens, puis 14 autres en 2016, précise à La Tribune Jean-Michel Palagos, qui croit au "potentiel" de cette école. Le Brésil et le Gabon seraient par ailleurs intéressés par la création d'une école, à l'image de celle du Qatar. Cet émirat a lancé en 2011 avec DCI une école de formation de pilotes d'hélicoptères militaires à Doha, dont le soutien des hélicoptères est fondé sur le modèle d'HeliDax.

 

Un outil plus efficient

Selon DCI, le prix à l'heure de vol se situe en 2015 autour de 1.100 euros, contre environ 2.300 euros avant le contrat de PPP HeliDax. Des chiffres à prendre avec précaution en raison des différences entre comptabilité publique et comptabilité privée. "Cette différence de prix, du simple au double, s'explique essentiellement pour deux raisons, explique-t-on chez DCI : non seulement les nouveaux appareils consomment un tiers de carburant en moins mais en plus, ils nécessitent trois fois moins de maintenance que le parc antérieur". Et Jean-Michel Palagos de conclure, "nous rendons le même service avec 36 appareils qu'avec plus de 50 auparavant. HeliDax est plus efficient grâce à une organisation de la maintenance plus pertinente notamment".

Auparavant, l'EALAT de Dax qui assurait la formation initiale de 130 pilotes et 60 instructeurs par an, disposait d'une flotte de 53 hélicoptères Gazelle dont l'entretien et la mise en œuvre étaient assurés par un effectif de 175 personnes. Aujourd'hui HeliDax fonctionne avec plus de 50 personnes dédiées au management ainsi qu'à la logistique, la maintenance et à la navigabilité des appareils. Selon la Cour des comptes, le recours au PPP semble surtout se justifier par la possibilité offerte de disposer rapidement d'une flotte renouvelée, payée en 22 loyers annuels, ce qui était difficile en cas d'acquisition patrimoniale

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 07:55
Crédits photos © MIKA / GIGN

Crédits photos © MIKA / GIGN

 

09.11.2015 GIGN

 

Des gendarmes du GIGN ont effectué une séance de sauts autour du site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

A l'occasion de la traditionnelle fête des parachutistes de la Saint-Michel, un détachement de gendarmes du GIGN a participé à une séance de sauts au-dessus du Mont-Saint-Michel, mercredi 7 octobre 2015.

 

Cette séance de sauts a été marquée par la présence d'Andy, chuteur opérationnel au sein de l'unité, qui effectuait son dernier saut avant son départ du GIGN.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 Octobre 2015 Marine nationale

 

Du 21 septembre au 2 octobre 2015, l’École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE) a accueilli et formé à l’appontage 12 pilotes d’hélicoptères de provenance diverse (armée de Terre, armée de l’Air, Gendarmerie).

 

Ce stage, effectué sur hélicoptère Alouette III, a permis aux stagiaires d’être formé au survol maritime et aux techniques de treuillage, de VERTREP (vertical replenishment – ravitaillement vertical) et d’appontage sur petite plate-forme. Le travail de l’ensemble du personnel de l’escadrille 22S, techniciens et membres d’équipage, a permis de réaliser pendant ces 2 semaines plus de 90 heures de vol et 350 appontages. Avec ce certificat d’aptitude à l’appontage, les stagiaires peuvent désormais participer à des missions héliportées sur des bâtiments croisant sur toutes les mers du monde.

 

L’ESHE est située sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, et a pour vocation de former les pilotes de la Marine nationale à l’appontage, avant qu’ils ne rejoignent leurs flottilles. Elle est également un passage obligé pour les pilotes des autres armées qui souhaitent embarquer ponctuellement sur un bâtiment de la Marine.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 07:45
FAZSOI : Entraînement sur les îles Eparses

 

08/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 9 octobre 2015, les Forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont effectué un exercice d’entraînement sur l’île de Juan de Nova en collaboration avec les forces de la gendarmerie, l’état-major de zone de défense de la préfecture de la Réunion et la préfecture des Terres australes et antarctiques françaises.

 

L’objectif de cet exercice était de planifier et de conduire une opération de sécurité générale sur le territoire national en appui de la gendarmerie, dans un environnement particulier : les îles Eparses.

 

L’exercice était basé sur un scénario fictif faisant état de la présence de narcotrafiquants repérés sur l’île de Juan de Nova (dans le canal du Mozambique) par une patrouille de surveillance.

 

Lors de cet exercice, les FAZSOI ont successivement mené une infiltration de commandos par la mer, un largage de commandos parachutistes puis d’une section d’infanterie parachutiste, avant l’arrivée des gendarmes du groupe de peloton d’intervention en poser d’assaut. En plus des unités mobilisées, les FAZSOI ont mis en œuvre la frégate de surveillance Floreal et son hélicoptère Panther, ainsi que deux avions de transport Casa du détachement air 181.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:55
Les drones-gendarmes, c’est vraiment pour demain ?

 

02.10.2015 par Jean-Michel Normand - La foire du drone

 

Evoquée par les pouvoirs publics lors du Comité interministériel de sécurité routière du 2 octobre, la mise en service de drones-radars a créé une certaine surprise. Cette hypothèse n'est pas nouvelle mais, si l'on en croit le ministère de l'intérieur, elle pourrait prendre corps. Des expérimentations vont avoir lieu dans les prochains mois.

 

Du bluff ou pas ?
Il y a deux façons de jauger l'importance à accorder au projet de drones-gendarmes. La première consiste à n'y voir qu'un élément de la guerre psychologique que le gouvernement entend mener en évoquant le recours à un nouvel outil anti-délinquance routière, nimbé d'un halo de mystère et d'aura technologique. Le caractère très lapidaire de l'annonce d'une « expérimentation » prochaine, ajoutent les sceptiques, suggère que le projet est encore loin de pouvoir se concrétiser au plan opérationnel. Il y a un an, le ministère de l'intérieur avait déjà évoqué la mise à contribution de drones. Il était même plus précis, évoquant la mise en fonction progressive de 10 000 drones-radars à partir de fin 2016. L'autre réaction se base sur les applications actuelles de drones civils (dans les domaines de l'agriculture, des travaux publics ou de la surveillance des voies ferrées, par exemple) pour considérer qu'il est tout à fait envisageable de faire voler des drones pour surveiller le trafic automobile. L'épée de Damoclès serait d'autant plus réelle que police et gendarmerie ont, ces derniers temps, une tendance grandissantes à recourir à des drones dans le cadre de leurs autres missions. Il semble que cette dernière hypothèse soit la plus crédible

 

Suite de l'article

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

24/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 7 au 11 septembre 2015, le détachement prévôtal de la force Barkhane basé à N’Djamena a dispensé une formation au profit des gendarmes territoriaux de la 2ème Légion et des policiers de la circonscription de Faya-Largeau (Tchad).

 

Organisée sur une durée de cinq journées, la formation s’articulait autour de cinq modules abordant tour à tour l’éthique et la déontologie, les contrôles routiers et les accidents corporels de la sécurité routière, la prise d’empreintes digitales et leurs comparaisons, et enfin la sensibilisation à la lutte anti-terroriste. Chaque thème a été traité sous forme de rappels théoriques suivis d’exercices de mise en pratique. À la fin de la formation, un diplôme a été remis aux participants au cours d’une cérémonie officielle à laquelle ont assisté le gouverneur de la province du Borkou mais aussi l’ensemble des autorités officielles et traditionnelles de la Palmeraie.

 

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photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:55
Les gendarmes du GIGN en images

 

source GIGN
 

Plusieurs expositions photographiques témoignent de l'engagement des gendarmes de l'unité.

C'est à Paris qu'une exposition photographique présente, à partir du mercredi 16 septembre, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Cette exposition se tient pendant un mois au sein de la boutique Objectif Bastille dont Canon est partenaire. L'ensemble des photographies exposées ont été prises par des gendarmes photographes au GIGN.

Par ailleurs, la Gendarmerie nationale participe jusqu'au 12 septembre au festival de photojournalisme " Visa Off ", à Perpignan. A ce titre, les clichés du Major Fabrice Balsamo, photographe au Service d'Information et de Relations Publiques (SIRPA), pris lors de l'intervention du GIGN à Dammartin-en-Goële, le 9 janvier dernier, ont reçu une mention spéciale du jury.

Cliquer ici pour afficher l'album photos.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 07:56
Le Major Laurent Pruvot, cité à l'ordre de la nation

01.09.2015 Hommage major Laurent Pruvot - photo Gendarmerie de la Somme

 

13 septembre 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Ce gendarme du peloton autoroutier de Roye (Somme) était intervenu le 25 août avec un collègue dans un camp de gens du voyage, tout proche de la gendarmerie. Laurent Pruvot, 44 ans, avait été gravement blessé par l'auteur présumé de la fusillade, au cours de laquelle trois membres d'une même famille avaient été tués. Le gendarme avait succombé à ses blessures au CHU d'Amiens. Le Journal officiel publie, ce matin, sa citation à l'ordre de la nation. Le major Pruvot avait été fait, à titre posthume chevalier de la Légion d'honneur.

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 11:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 27 août 2015, sous le commandement du capitaine P. du 9eRIMa, une patrouille locale commune (PLC) comprenant des éléments des forces armées en Guyane (FAG) et de la gendarmerie a été conduite dans le secteur « Enfant Perdu ». Cette PLC, exceptionnelle par le volume d’équipements saisis, l’est aussi par le mode d’action qui a été retenu pour la conduite de cette opération.

 

« Suite à nos précédentes missions sur cette zone, nous avions décidé d’adopter un mode d’action particulier afin d’être le plus discret possible et de bénéficier d’un effet de surprise. En effet, les orpailleurs illégaux commencent à nous connaître, ils s’adaptent très vite pour éviter la saisie des équipements » explique le capitaine P.. Ainsi, la PLC, constituée de 9 militaires des FAG et 2 gendarmes, a quitté le camp Lunier en pirogue à 3h00 du matin, tous feux éteints. Après une heure et demie de navigation dans l’obscurité, la patrouille s’est infiltrée à pied dans la forêt, pour atteindre un terrain surplombant la zone de vie des orpailleurs illégaux une heure plus tard.

 

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photo Armée de Terrephoto Armée de Terre
photo Armée de Terre

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 16:55
Les gendarmes du GIGN en images

 

11.09.2015 source GIGN

 

Plusieurs expositions photographiques témoignent de l'engagement des gendarmes de l'unité.

C'est à Paris qu'une exposition photographique présente, à partir du mercredi 16 septembre, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Cette exposition se tient pendant un mois au sein de la boutique Objectif Bastille dont Canon est partenaire. L'ensemble des photographies exposées ont été prises par des gendarmes photographes au GIGN.

Par ailleurs, la Gendarmerie nationale participe jusqu'au 12 septembre au festival de photojournalisme " Visa Off ", à Perpignan. A ce titre, les clichés du Major Fabrice Balsamo, photographe au Service d'Information et de Relations Publiques (SIRPA), pris lors de l'intervention du GIGN à Dammartin-en-Goële, le 9 janvier dernier, ont reçu une mention spéciale du jury.

 

Cliquer ici pour afficher l'album photos. external link

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
Credits photo : GIGN

Credits photo : GIGN

 

05.09.2015 par GIGN

 

Jeudi 3 septembre 2015, l'Unité a reçu une délégation de diplomates du ministère des Affaires Etrangères.

 

Composée de personnels prochainement affectés en postes sensibles, une délégation de diplomates du Quai d'Orsay a pu rencontrer les gendarmes du GIGN.

 

A travers plusieurs démonstrations, les diplomates ont été sensibilisés à la sécurité à l'étranger et aux conduites à tenir en situation dégradée.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 11:55
photo GIGN

photo GIGN

 

28.07.2015 Sources : GIGN

 

L'association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et d'adolescents atteints de cancer, de leucémie ou encore de maladie génétique.

 

Le 30 juin dernier, l’unité a reçu des bénévoles et des familles membres de l’association Petits Princes. Loïc et Matthieu ont ainsi pu profiter d’une journée d’immersion au sein du GIGN.

 

Les deux adolescents ont pu suivre une journée d’entraînement avec une section de la Force Intervention de l'unité. La journée s'est terminée par une remise de cadeaux et une photo souvenir en compagnie du colonel Hubert Bonneau, commandant le GIGN.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 11:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

22/07/2015 Armée de l'air

 

Des militaires des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et de la gendarmerie ont été décorés par le ministre de la défense nationale malgache le 16 juillet 2015.

 

En appréciation des services rendus en coopération avec Madagascar, le ministre de la défense nationale malgache a décoré 23 militaires français des FAZSOI et de la gendarmerie, dont quatre aviateurs de l’escadron de transport 50 « Réunion ». Ces récompenses témoignent de l’excellence des relations entre l’armée malgache et les FAZSOI.

 

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 10:55
Crédits photos © MIKA / GIGN

Crédits photos © MIKA / GIGN

 

14.07.2015 Sources : GIGN

 

Des gendarmes du GIGN ont défilé sur les Champs-Elysées.

 

La journée de la fête nationale a débuté par une cérémonie à Paris qui s’est tenue au sein de la caserne des célestins abritant la Garde Républicaine. A cette occasion, deux gendarmes de l’unité ont été décorés de la légion d’honneur. Le colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN, a été également décoré de la médaille de la Gendarmerie avec étoile d’argent.

 

Lors du traditionnel défilé militaire qui se déroule sur les Champs Elysées, sept gendarmes de l’unité ont pris part à l’événement. Six militaires ont composé la garde au drapeau. Dernièrement, le drapeau du GIGN a été décoré de la fourragère en récompense aux engagements du Groupe à l’étranger. En tête de la garde au drapeau lors de ce défilé figurait le colonel Hubert Bonneau, commandant de l’unité.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:57
Vol d'explosifs : les sites militaires vont faire l'objet d'une évaluation de sécurité


07.07.2015 LeFigaro.fr (AFP)

Le ministère de la Défense a annoncé qu'une enquête de commandement avait été ouverte aujourd'hui à la suite du vol d'explosifs à Miramas. Dans le même temps, le ministère a indiqué que tous les sites militaires allaient faire l'objet d'une évalution de sécurité.

Par ailleurs, le parquet de Marseille a annoncé aujourd'hui l'ouverture d'une enquête pour "vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire" après le vol d'un important stock de munitions sur un site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône). Cette enquête est "diligentée par la section de recherches de la gendarmerie nationale de Marseille ainsi que par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour les constatations", précise le procureur de Marseille Brice Robin dans un communiqué, confirmant sans plus de détails un "vol de munitions et d'explosifs découvert" hier. De source proche de l'enquête, au moins 150 détonateurs et des pains de plastic ont été volés sur ce site.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:56
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


07.07.2015 par Jean-Dominique Merchet - Secret Défense
 

«C'est la merde», reconnait un officier, après les révélations d'Europe 1 sur des vols de dénotateurs, de pains de plastic et de grenades dans un dépôt militaire à Miramas (Bouches-du-Rhône). Selon le journaliste Alain Acco, les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi. «180 détonateurs - électroniques et pyrotechniques - ainsi qu'au moins une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades» ont disparu, indique-t-il. La gendarmerie, sur les lieux depuis hier soir, est chargée de l'enquête. On ignore évidemment tout des auteurs de ce vol - terrorisme ou grand banditisme ? 

Le vol a eu lieu dans une "alvéole" (c'est-à-dire un bâtiment) de la zone de regroupement et d'attente (ZRA) de Miramas, le grand site logistique de l'armée dans le sud de la France, d'où partent les matériels pour les opérations extérieures. Le site de l'effraction (Groupement munitions de Miramas) est placé sous la responsabilité du SIMu, le Service Interarmées des Munitions, un organisme créé en 2011.

Environ 150 personnes, civils et militaires, travaillent sur le site, qui est protégé par des unités tournantes de l'armée de terre, avec des chiens. Depuis les attentats de janvier, la protection des sites sensibles relevant des armées a été renforcée dans le cadre du plan Cuirasse. Une source militaire le reconnait toutefois : «Miramas est grand, vétuste, mal équipé par sa protection». La preuve en est faite.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

05/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 18 juin 2015, un détachement composé de militaires des forces armées en Guyane et plusieurs gendarmes ont effectué une opération de contrôle de zone sur un site d’orpaillage illégal démantelé au cours d’une précédente opération.

 

Les militaires du 9e régiment d’infanterie de Marine ont été engagés le 15 juin 2015 à Saut Maman Valentin pour une opération de contrôle de zone. Après une mise en place au plus près en pirogue, les militaires ont rejoint le site à contrôler.

 

« Nous savons que 3 à 4 pirogues logistiques sont présentes chaque jour sur ce site et que des sonnettes sont présentes sur les confluents», annonce le capitaine Antoine. Dès la fin du briefing et le rappel des consignes de sécurité, les militaires et les gendarmes ont rejoint le point à atteindre. Sur la zone et sous une pluie diluvienne, ils ont constaté que le site était déjà réinvesti par les garimpeiros. Après avoir fouillé puis détruit des bâches et une pirogue, la patrouille fluviale s'est rendue sur un autre site.

 

Le but de cette nouvelle mission était de marquer la présence des forces françaises dans cette zone fluviale où se croisent plusieurs axes logistiques, principaux et secondaires. Ces déplacements en pirogue ont été exigeants et ont mis à rude épreuve le savoir-faire des piroguiers, la végétation abondante rendant la navigation difficile d'où l’usage du légendaire coupe-coupe.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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