Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:25
photo FAG

photo FAG

 

10/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 16 février 2015, les Forces Armées en Guyane ont lancé la mission de lutte contre l’orpaillage illégal AMBAKI, aux côtés des gendarmes, sur le territoire guyanais.

 

Cette mission ciblée sur la région Est de la Guyane, dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, vise à agir sur l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux. Elle a déjà donné lieu à d’importantes opérations de contrôle de zone et des sanctions ont été dressées à l’encontre des orpailleurs illégaux : libre circulation suspendue, exploitation des sites majeurs dans cette zone interdite pour une durée de quatre semaines.

 

Ces actions, regroupant près de 400 hommes et femmes, se sont traduites par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées a contribué à exercer une pression continue sur leurs structures logistiques. Au cours de ces différentes interventions, les FAG et les gendarmes ont ainsi procédé à la destruction de plusieurs puits et à la saisie de nombreux matériels, jugulant ainsi la capacité des orpailleurs à poursuivre leur activité illicite.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie, ont déjà permis de réduire de 30% le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo FAGphoto FAG

photo FAG

Partager cet article
Repost0
9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:50
photo Beretta

photo Beretta

 

09/03/2015 Par Véronique Guillermard envoyée spéciale à Gardone Val Trompia – LeFigaro.fr

 

Le fabricant d'armes, qui ambitionne d'équiper l'armée française, est une légende de l'industrie lombarde depuis quinze générations.

 

«Une victoire en France constituerait une excellente référence pour notre maison. Elle s'inscrirait dans la continuité de notre relation de confiance avec la France. Et ce marché nous permettrait de développer Humbert, notre filiale française», déclare Pietro Beretta, PDG du groupe éponyme, au Figaro. Beretta travaille notamment pour la gendarmerie française. Et 20.000 Famas sont équipés de canons made in Italy.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 14:55
photo CNEFG

photo CNEFG

 

08/03/2015 Jean-Pierre Beuve correspondant à Caen - Le Point.fr

 

La journée internationale des droits des femmes 2015 trouve aussi des échos dans la gendarmerie mobile, des unités de maintien de l'ordre très masculines.

 

Encore un bastion masculin qui tombe en cette journée internationale des droits de la femme ! Spécialisée dans le maintien de l'ordre et la sécurisation du territoire, la gendarmerie mobile (114 escadrons, 13 800 militaires) va accueillir ses tout premiers éléments féminins. Formées à l'école de gendarmerie de Châteaulin (Finistère), qui accueille chaque année entre 800 et 1 200 élèves, cinq jeunes femmes âgées de 21 à 26 ans vont être affectées fin mars dans les escadrons de Lyon, Versailles-Satory et Mont-de-Marsan. Cette féminisation de la "mobile" a été décidée en septembre par la direction générale de la gendarmerie nationale.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 21:55
Des hélicoptères de l’ALAT et de la Gendarmerie nationale à Dammartin vendredi 9 janvier. photo Michel Spingler/AP

Des hélicoptères de l’ALAT et de la Gendarmerie nationale à Dammartin vendredi 9 janvier. photo Michel Spingler/AP


28.02.2015 EchoRadar -  Le Fauteuil de Colbert
 

EchoRadar souhaite continuer à vous livrer quelques commentaires sur les événements ayant eu lieu lors de la semaine du 7 janvier 2015. Nous avons toujours une pensée pour toutes les victimes.
 

Aujourd’hui, nous vous proposons de revenir sur les opérations menaient entre les 7 et 9 janvier. Non pas que nous prétendions décrire avec exhaustivité toutes les opérations et manœuvres des forces de l’ordre. Mais très modestement, nous souhaitons proposer quelques remarques sur le niveau d’engagement, son ampleur, notamment géographique et le dispositif actuel de prévention.

A la suite de nombreux attentats et de prises d’otages ayant eu lieu de par le monde – de la prise d’otage de l’école de Beslan en 2004 à celle d’In Amenas en 2013 en passant par le détournement de l’Airbus en 1994 – nos forces de Police et de Gendarmerie travaillaient, notamment, mais pas seulement, sur le scenario d’une Prise d’Otages Massive (POM). Les gardiens de la paix prévoyaient de contrer ces hypothèses structurantes par l’intervention conjointe de toutes les unités spéciales. Au fil des reportages, il apparaissait même des coopérations ponctuelles, tout du moins pour l’enrichissement des formations, entre les forces spéciales des Armées et les unités spéciales des forces de Police et Gendarmerie. Le dispositif « contre-POM » se doit de contrer une ou des équipes de terroristes prenant massivement des otages en quelque lieu que ce soit (site industrielle, TGV, avion, métro, etc.).

 

Lors des attentats du 7 au 9 janvier, nous les observions affronter une « variante » de ce scénario. Cet attentat « dynamique » était mené par très peu de moyens humains et matériels. Sans présumer des résultats des enquêtes des services judiciaires et de renseignement, il y aurait eu au moins trois auteurs et un éventuel soutien logistique.

 

Ce qui revient à remarquer que ces unités poursuivaient avec plusieurs dizaines d’hommes seulement deux individus entre Paris et le Sud de la Picardie. Ce dispositif se devait d’être dynamique pour partir à la chasse d’un binôme. Il a pu avoir recours à des enveloppements verticaux via l’utilisation d’hélicoptères de manœuvre et légers. Et il s’appuyait aussi sur un quadrillage serré du terrain par la Police nationale et la Gendarmerie. Est-ce bien courant d’observer une telle opération « militaire » sur le sol national ?

 

Allier nos meilleurs unités de sécurité intérieure à une telle aéromobilité ce n’est que constater la faiblesse de nos moyens. Non pas qu’ils soient faibles par nature. Mais utiliser un dispositif exceptionnel – utilisation bien forcée – pour seulement deux hommes, c’est poser la question de ce qui serait nécessaire s’il y avait eu plus d’une équipe. Comment réagir si une autre commet ses forfaits par exemple à Rennes et une troisième à Clermont-Ferrand ?

 

Ce dispositif contre-POM peut être dilué en combien de divisions ? Combien d’hélicoptères de manœuvres peuvent être fournis dans l’urgence ? Ceux des Armées sont très sollicités (doux euphémisme) et ne sont pas forcément en Europe (puisque la France est un archipel globale). L’attentat qui frappait la Norvège en 2011 démontrait que, même dans le pays le plus fourni au monde en hélicoptères moyens et lourds (pour le secteur pétrolier), il n’était pas aisé pour les forces de police de réquisitionner dans l’urgence quelques voilures tournantes.

 

Autre chose, nous nous devons de considérer ce qui peut apparaître, par l’observation, des problèmes de génération de forces. Le plan VIGIPIRATE, étendu par l’opération Sentinelle, met sur le terrain plus de 10 000 hommes de l’Armée de Terre pour seulement 300 réservistes engagés. Le problème est-il le même pour la Police nationale et la Gendarmerie ? Toutes ces forces produisaient l’effort nécessaire à la hauteur des enjeux. Mais quelque soit la hauteur de l’engagement individuel ou de celui des organisations, il y a besoin, à un moment ou un autre, de régénérer les forces. C’est-à-dire que pour conserver autant d’hommes et de femmes sur le terrain, il faudra toujours des phases de relève et de repos. Et si nous devons craindre à l’avenir un contournement du dispositif déployé contre les attentats des 7-9 janvier, alors de futurs criminels pourraient tenter de diviser ce même dispositif.

 

Comment allier un dispositif exceptionnel de commandos de chasse, appuyé par des moyens aéromobiles militaires, sur un terrain quadrillé par les forces de police sans renouveler les réserves de force ? Comment faire durer un tel quadrillage de la France par la Police nationale et la Gendarmerie dans des proportions extraordinaires ? Les budgets actuels tendent les hommes et les femmes. Ne pas leur offrir des dispositifs temporaires de forces et de matériels pourraient devenir rapidement problématique tant notre pays est adulé dans certaines parties du monde. Faut-il évoquer une Garde nationale ? Une Garde républicaine ? Une juste répartition des besoins au sein même des administrations (que chaque zone police et zone gendarmerie reçoivent hommes et matériels en fonction des chiffres du ministère, par exemple) ? Autre chose : comme par exemple la répartition de l’effort dans le budget de l’Etat ? La problématique matérielle montre aussi le besoin, peut-être futur, de pouvoir soit projeter, soit disperser des matériels, tant aériens que terrestres. C’est aussi un des volets du besoin de « réserves » sur tous les territoires nationaux. Les menaces nous dictent leur tempo, nous ne pouvons que nous y adapter.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 21:55
photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

 

04/03/2015 Par Eric Pelletier - L'Express.fr

 

Sur le modèle de la cellule de crise mise en place au moment des attentats de janvier, Bernard Cazeneuve préside désormais deux fois par mois une "réunion d'état-major élargie" aux représentants de la police judiciaire, du renseignement territorial et parisien et de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
Gendarmerie officer arrested in MİT truck case (Feb. 26)

 

Feb 26 2015 trdefence.com (Daily Sabah)

 

On Thursday, Turkish Gendarmerie officer, who tipped off the National Intelligence Organization (MİT) trucks for allegedly carrying ammunition inside Syria, has been arrested.

 

According to the statement by the public prosecutor of Adana, the noncommissioned officer identified only by the initials H.A. faces charges of “obtaining and revealing information that was supposed to be kept secret for the safety of the state.”

 

The trucks were stopped by gendarmerie teams in Turkey’s southeastern province of Hatay on January 1, 2014 despite a national security law forbidding such acts.

 

The Turkish Interior Ministry had said the trucks were carrying humanitarian aid for the Turkmen community in Syria.

 

The prosecutor and security officers who ordered the stopping of the trucks were later removed from their posts.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 14:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

Au moins cinq drones ont été aperçus survolant des lieux stratégiques de Paris dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 février, selon plusieurs sources policières citées par l'AFP et Reuters. Le premier de ces engins, un drone à hélices de petite taille, a été aperçu entre 100 et 300 mètres au-dessus de l'ambassade américaine, près de la Concorde, vers 1 heure du matin.

« La tour Eiffel, les Invalides ou encore la Concorde ont également été survolés, a précisé cette source proche de l'enquête citée par l'AFP. Il pourrait s'agir d'une action coordonnée mais nous n'en savons pas plus pour l'instant. »

Personne n'avait été interpellé en début de matinée, malgré des recherches qui auront duré six heures. Si ce n'est pas la première fois que des drones sont aperçus dans la capitale - « cela nous arrive de temps en temps d'en repérer », a confié une source policière à l'AFP - jamais autant n'avaient été repérés « en une seule nuit ».

Concernant le survol de l'ambassade des Etats-Unis, l'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA). La police judiciaire est chargée des autres survols. Le 20 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour « conduite d'un aéronef non conforme avec les règles de sécurité » lorsqu'un drone avait survolé l'Elysée. Depuis le début d'octobre, dix-sept sites nucléaires ont également été survolés par des drones, certains à plusieurs reprises.

 

JUSQU'À UN AN DE PRISON ENCOURU

A Paris comme dans toutes les agglomérations françaises, l'accès à l'espace aérien est interdit aux drones. Comme le précise la Direction générale de l'aviation civile, « le survol des agglomérations ou des rassemblements de personnes n'est possible que dans le cadre d'une autorisation préfectorale délivrée après avis du service de la défense et de la direction régionale de l'aviation civile »

De plus, il est interdit de faire voler un drone de nuit, même en dehors des agglomérations. Et toute personne contrevenant à ces règles d'usage (développées en accord avec la CNIL) risque jusqu'à un an de prison et 75 000 euros d'amende.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:55
Coopération inter-administrations pour l’évaluation opérationnelle des sémaphores de Méditerranée

 

20 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Du haut de leur passerelle de veille, comme ancrés à leurs rochers ou à leurs dunes,  les 59 sémaphores qui assurent la protection de nos approches métropolitaines et la surveillance du trafic maritime n’en sont pas moins des unités opérationnelles de la Marine nationale. Comme pour les unités navigantes, ils entretiennent leur niveau de préparation opérationnelle.

 

C’est dans ce cadre que les sémaphores de Méditerranée, en coopération  avec le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS MED à La Garde), ont élaboré, durant la semaine du 16 au 20 février,  des scénarii d’exercices mettant en œuvre divers moyens.

 

Déjà, en décembre 2014, les stages d’évaluation opérationnelle des sémaphores du  Cap Corse et de Sagro, en étroite collaboration avec le CROSS MED en Corse, avaient vu la participation des légionnaires du 2ème REP, d’un Super Puma de la base aérienne de Solenzara, de la vedette de Gendarmerie maritime Gravona, du bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution Ailette, de la vedette SNSM de Bastia et des sapeurs-pompiers de Luri (Haute Corse).

 

Sous le regard attentif du centre opérationnel de la marine (COM) et plus particulièrement de la section des opérations côtières, ces coopérations, basées sur l’optimisation des moyens pour répondre aux besoins d’entrainements mutuels, renforcent les liens interarmées et inter-administrations et leurs capacités d’interventions communes.

Partager cet article
Repost0
13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Intervention du GIGN à Dammartin-en-Goele photo MI SG Dicom

Intervention du GIGN à Dammartin-en-Goele photo MI SG Dicom

 

12/02/2015 Par Amélie Cochet – L’Express.fr

 

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a adressé ce jeudi 21 avertissements à des télévisions et des radios coupables de "manquements graves" lors de la couverture des attentats de janvier à Paris.

 

Un peu plus d'un mois après les attentats qui ont secoué la France, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a publié jeudi son bilan des manquements des radios et des télévisions dans leur couverture de ces événements. Il a ainsi adressé 21 mises en demeure - niveau d'avertissement le plus grave qui n'entraîne toutefois pas de sanction, sauf récidive - et 15 mises en garde. 

Le gendarme de l'audiovisuel relève notamment que 13 médias "ont annoncé en direct que des affrontements avaient éclaté entre les forces de l'ordre et les terroristes à Dammartin-en-Goële", ce qui "aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour les otages de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes". Le preneur d'otages de Paris, Amedy Coulibaly, avait en effet demandé la libération des frères Kouachi retranchés à Dammartin. 

Les 13 médias concernés sont BFMTV, Euronews, France 2, France 24, i-TELE, LCI, TF1, Europe 1, France Info, France Inter, RFI, RMC, RTL. France 5, Canal + et France 3 ont fait l'objet, eux, de simples "mises en garde". 

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:55
photo Ministère de l'Intérieur

photo Ministère de l'Intérieur

 

10/02/2015 Par Lucie Ronfaut – LeFigaro.fr

 

Le nombre de signalements adressés à la plateforme gouvernementale Pharos a bondi le mois dernier, à la suite des attentats à Paris.

 

La plateforme de signalement Pharos a enregistré un pic d'activité le mois dernier, à la suite des attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo et contre l'Hyper Cacher de Vincennes. Elle a reçu en janvier pas moins de 35.000 alertes concernant des messages faisant l'apologie du terrorisme, dont 29.000 la seule semaine qui a suivi les attentats, selon des chiffres communiqués mardi. En comparaison, les policiers et les gendarmes avaient reçu 1500 signalements pour apologie du terrorisme pour toute l'année 2014.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:25
FAG : La 3ème compagnie du 3ème REI au cœur de la mission Harpie.

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 19 novembre au 3 décembre 2014, dans le cadre de de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie, dont une partie a été nommé Atula, la 3ème compagnie du 3ème régiment étranger d’infanterie (REI) s’est déployée sur la zone sud du territoire guyanais.

 

L’objectif de l’opération était de porter un coup d’arrêt important à la lutte contre l’orpaillage illégal. Le 3e REI est intervenu rapidement sur une multitude de sites, appuyé et soutenu par un détachement héliporté de l’armée de l’air très professionnel, et travaillant très étroitement auprès des forces de gendarmerie.

 

Au milieu de la jungle, les légionnaires ont décelé et saisi du matériel servant à l’orpaillage qui permettait d’extraire 10 kg d’or par semaine. La clé du succès de cette action a reposé également sur le treuillage de 6 concasseurs, d’un poids de 600 kg chacun. Cet outil permet de transformer en sable les cailloux contenant les veines aurifères. L’emport par les airs de ces matériels très lourds à acheminer est évidement un coup fatal pour les orpailleurs. Aussi, environ une tonne de matériels a été détruite, dont des quads indispensables à la logistique des orpailleurs illégaux. La reconnaissance des sites et les recueils de renseignements associés ont été effectués par la patrouille à pied, qui a parcouru près 200 km en 12 jours avec peu de ravitaillement. Les autres sections, dont la section commandement, se sont déployées sur les sites connus et démantelés depuis plus de deux ans, afin d’y maintenir une présence dissuasive.

 

La 3ème compagnie a pu rentrer à son quartier et se féliciter de la réussite de l’opération, laquelle a porté un coup sévère aux orpailleurs illégaux. Une baisse remarquable des sites actifs a ainsi été constatée par l’Organisme National des Forêts.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

FAG : La 3ème compagnie du 3ème REI au cœur de la mission Harpie.
FAG : La 3ème compagnie du 3ème REI au cœur de la mission Harpie.
Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:55
La Réserve citoyenne cyberdéfense, un réseau d’experts engagés


9 févr. 2015 Ministère de la Défense

 

Le réseau de la réserve cyberdéfense (RCC) se compose de 150 membres répartis en 7 groupes de travail et 8 équipes régionales. Le réseau entreprend un large éventail d’actions allant de l’organisation d’événements, tels que le premier Symposium académique de recherche en cyberdéfense de septembre 2013, à des travaux de réflexion ou de sensibilisation aux enjeux liés à la cyberdéfense.
Ce réseau étend progressivement son activité en région en se concentrant sur les opérations de sensibilisation à destination des PME-PMI. Les travaux du réseau se font en lien avec la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et la Direction générale de l’armement (DGA).
Les réservistes citoyens, collaborateurs bénévoles du service public, sont tous liés à la cyberdéfense dans leur vie professionnelle et se sont engagés pour mettre leur expertise au profit de la protection du pays. Ils ont des profils variés offrant à la réserve un large panel de compétences aussi bien en ingénierie, qu’en droit, management, R&D.
La RCC est présidée par Luc-François Salvador qui travaille en étroite collaboration avec le vice-amiral Coustillière.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:55
SECEM 2015 - Sécurité Economique et Compétitivité des Entreprises en Méditerranée

 

source acbm-paca.com

 

L’ACBM organise le 18 juin 2015 à la Villa Méditerranée le colloque SECEM 2015 : Sécurité Economique et Compétitivité des Entreprises en Méditerranée.

 

Placé sous le thème la criminologie et de la sécurité économique, cet événement permettra aux dirigeants d’entreprises de saisir les enjeux de compétitivité et les stratégies de prévention des risques pour un développement en Méditerranée. Organisé autour de débats entre experts, acteurs publics et acteurs privés, le SECEM 2015 sera l’occasion de bénéficier de retours d’expériences de grands groupes en terme de sécurité économique, complété par les points de vue de hauts fonctionnaires d’Etat (Préfet de Région, Préfet Maritime) et de hauts représentants des forces de l’ordre (Gendarmerie Nationale, Carabiniers Italiens, Guardia Civile Espagnole et  Gendarmerie Royale du Maroc).

 

L’enjeux du SECEM est d’identifier les stratégies des entreprises méditerranéennes pour faire face aux menaces criminelles et aux malveillances pouvant impacter leur compétitivité.

 

Pour cela, le colloque s’articulera autour de deux tables rondes :

« Lien entre la criminologie et la sécurité économique » :  les enjeux de cette première table ronde seront dans un premier temps de comprendre la nature des malveillances subies par les entreprises, quelles sont les plus virulentes et quelles sont les entreprises ou les secteurs d’activité les plus touchés. Dans un deuxième temps, il s’agira de mettre en envergure une stratégie de partenariat entre acteurs publics et acteurs privées dans la prévention en matière de sécurité économique.

Participants : Aurélien DYJAK, Général David Galtier (Gendarmerie Nationale), François Ranise (Profil), Fabien Jacques (Blachère Illumination) et Patrick Lacruche (Gemalto).

 

« La géostratégie future des pays du bassin méditerranéen » : nous tenterons dans cette deuxième table ronde de répondre à deux interrogations majeures : Quelle stratégie doivent adopter les pays de la rive sud de la méditerranée pour s’intégrer à l’économie mondialisée ? Quels sont les intérêts pour les entreprises du sud de l’Europe de s’installer sur la rive sud de la méditerranée ?

Participants : Michèle Alliot-Marie, Mohammed Benhammou et Mohamed Néjib Karafi

 

Pour plus de renseignements ou pour devenir partenaire du SECEM 2015, contactez-nous.

Retrouver également toutes les informations utiles et le lien d’inscription sur le site : www.secem.fr

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:25
La 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIE



01-02-2015 3e REI - Réf : 216 | 159

 

Du 19 novembre au 03 décembre 2014, une opération contre l'orpaillage illégal de grande envergure s'est déroulée sur l'ensemble du territoire Guyanais. ATULA fut choisi comme nom de baptême de cette opération.

 

La 3ème compagnie du 3ème Régiment étranger d'infanterie aux ordres du capitaine P. s'est alors déployée sur la zone sud-est avec l'ensemble de ses légionnaires. Par son action, elle a submergé son adversaire par une présence subite, massive et utilisant des modes d'action différents pour chaque site. Appuyée et soutenue par un détachement héliporté de l'armée de l'air très professionnel, et travaillant très étroitement auprès des forces de gendarmerie, la 3ème compagnie a participé à la baisse remarquable des sites actifs constatée par l'Organisme National des Forêts.

 

" Dans la jungle le principe de concentration est mis à rude épreuve " (Doctrine d'emploi des Forces terrestres en forêt).

Afin de permettre la saisie ou la destruction d'un maximum de matériels servant à la lutte contre l'orpaillage illégal par les forces de gendarmerie, les légionnaires doivent d'abord déceler, puis boucler et enfin s'emparer de sites d'1km2 au plus au milieu de milliers d'hectares de jungle. De plus, l'adversaire Garimpeiros dispose de suffisamment d'effectif (50 à 100) pour permettre une dispersion des efforts. C'est donc par une action simultanée par l'air, par pirogue et à pied que la 3ème compagnie s'est emparé des sites majeurs de la zone d'action du 3ème REI.

Assaut par air : la première vague fut composée de la SAED régimentaire aux ordres du LTN P. Sa capacité à descendre en corde lisse, permet de s'affranchir des perches plantées sur les sites pour empêcher l'atterrissage des hélicoptères. Bénéficiant d'une forte capacité d'emport, la 3ème section commandée par le LTN B. a été ensuite immédiatement mis à terre, facilitant la saisie de tous les matériels qui permettaient d'extraire 10KG d'or par semaine. La clé du succès de cette action repose également sur le treuillage de 6 concasseurs. D'un poids de 600kg, le concasseur est l'outil qui permet de transformer en sable les cailloux contenant les veines aurifères ; l'emport par les airs de ces matériels, très lourds à acheminer, est évidement un coup fatal pour les orpailleurs.

 

" Ce milieu opaque où l'adversaire peut se dissimuler et se diluer " rend difficile l'économie des moyens (Doctrine d'emploi des Forces terrestres en forêt).

La patrouille à pied est reconnue comme le meilleur mode d'action pour obtenir du renseignement et surprendre l'ennemi au plus près. Elle nécessite un soutien médical adapté et des ravitaillements logistiques. Dans la pratique, c'est bien la rusticité de la section appui de l'ADJ A. qui a permis de s'affranchir de manque de plots logistiques contraint par le milieu : elle a ainsi parcouru près 200km en 12 jours avec peu de ravitaillement. Cet effort n'a pas été vain, puisque parmi la tonne de matériels détruits on peut relever des quads sont indispensables à la logistique garimpeiros.

 

" Liberté d'action ". La vaste étendue de la forêt guyanaise contraint logiquement la nôtre. En réponse, le harcèlement massif et le campement sur leurs positions nuisent à la leur. 

Les autres sections, dont la section commandement se sont déployés sur les sites connus et démantelés depuis plus de deux ans, afin d'y maintenir une présence dissuasive. Ainsi, aux ordres de l'adjudant-chef D. adjudant d'unité, les fourriers, secrétaires, et transmetteurs de la compagnie ont tenu le célèbre POAT Grande Usine. Baptisé camp LTN DENOIX DE SAINT MARC, ce site saisi en 2012 est tenu depuis par le 3REI ; il va devenir une exploitation légale en février 2015.

A son retour au quartier, la 3ème compagnie a pu fêter Noël avec la satisfaction d'avoir porté un coup sévère à son adversaire. De plus, d'ici son prochain Camerone, l'horizon 2015 lui apporte un lot de satisfaction important : au programme trois types de vols spatiaux à protéger  (Vega 4, Ariane 222, et Soyouz 11), un plan Vigipirate renforcé, et enfin la relève de la 2ème compagnie sur Harpie au milieu de la SELVA afin de ne laisser aucun répit aux Garimpeiros. Soit un beau programme pour satisfaire les légionnaires de la " 3 " fidèles à la devise de leur régiment : EN AVANT 3ème REGIMENT EN AVANT TOUJOURS EN AVANT. 

La 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIELa 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIE
La 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIELa 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIE
La 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIELa 3ème Compagnie du 3e REI au cœur de la mission HARPIE
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:56
photo MI SG Dicom

photo MI SG Dicom

 

23.01.2015 Par Frédéric Pons, Louis de Raguenel – V.A.

 

GIGN-Raid. La France dispose de quelques-unes des meilleures unités contre-terroristes du monde. En imaginant le pire, elles n’ont cessé de s’adapter à l’évolution de la menace. Ces années de “durcissement” viennent de payer.

 

« Assaut ! Assaut à Dammartin ! » Vendredi 9 janvier, 16h53. Les frères Kouachi viennent de tenter une sortie en force de l’usine de Dammartin-en-Goële. Ils montent à l’assaut des gendarmes en vidant leurs chargeurs de kalachnikov. La riposte est instantanée. Elle dure moins d’une minute. Les deux terroristes sont stoppés net, foudroyés par les tireurs d’élite du GIGN.

À 50 kilomètres de là, une autre opération est déclenchée simultanément : la neutralisation par le Raid d’Amedy Coulibaly, retranché dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. S’il apprend la mort de ses deux complices, il peut se venger sur ses otages. Il en a déjà tué quatre. Sa tentative de sortie en mitraillant les policiers du Raid en dit long sur sa détermination meurtrière.

Les clés du succès du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion, de la Police nationale) et de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention, de la police judiciaire), ce vendredi 9 janvier, sont là : excellence des commandos engagés, vitesse d’exécution, détermination totale dans l’action, efficacité des procédures et des armes, et surtout coordination totale. Cette réussite ne doit rien à l’improvisation, malgré la simultanéité et la brutalité des attaques. Elle s’explique par l’énorme travail d’adaptation de ces forces contre-terroristes et par leur coopération, malgré la rivalité traditionnelle entre elles.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 12:55
Lanvéoc-Poulmic : 16 stagiaires à l’épreuve du CESSAN

 

30 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le Centre d’Entrainement à la Survie et au Sauvetage de l’Aéronautique Navale (CESSAN) a organisé le 22 janvier 2015 un exercice de survie en mer au profit de 16 stagiaires, tous personnels volants des BAN de Lanvéoc-Poulmic et de Hyères ainsi que de la gendarmerie.

 

Ce type d’exercice permet aux stagiaires d’appréhender en situation, dans des conditions très réalistes les techniques de survie, l’utilisation des matériels de sauvetage et de signalisation ainsi que les phases de recueil par hélitreuillage.

 

Les formations dispensées au CESSAN mettent en situation les stagiaires afin de les amener à maîtriser les techniques d’évacuation d’aéronefs suite à un crash en mer et les matériels de sauvetage mis à leur disposition.

 

L’entrainement théorique et pratique qui leur est délivré permet ainsi d’optimiser leurs capacités de survie lorsque survient l’accident.

 

Les stagiaires, pilotes et membres d’équipage régulièrement embarqués à bord d’aéronefs effectuant des survols maritimes proviennent des formations de la Marine, des armées françaises, et des différents services étatiques mais aussi de l’étranger.

 

Le CESSAN est implanté sur le site de la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Il dispose d’une équipe de moniteurs expérimentés, de simulateurs dédiés permettant de réaliser les exercices en bassin et de moyens nautiques adaptés pour accomplir les exercices en mer.

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 06:55
Terrorisme : B. Cazeneuve fait pression sur les géants du Web

 

20/01/2015 Par Jules Darmanin – LeFigaro.fr

 

Le ministre de l'Intérieur a annoncé que de nouvelles mesures de contrôle d'Internet allaient être présentées cette semaine. Il souhaite également une meilleure «autorégulation» de la part des réseaux sociaux.

 

Depuis lundi, Bernard Cazeneuve est le premier cyberflic de France. Après une visite lundi dans les locaux de Pharos, la plate-forme nationale de signalement des contenus illicites en ligne, le ministre de l'Intérieur s'est rendu mardi au Forum international de la cybersécurité de Lille (FIC) avec son homologue allemand Thomas de Maizière. L'intervention tombe à point nommé au moment où le terrorisme sur Internet est dans le viseur de la communauté internationale.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 12:56
Sécurité : comment les forces de l'ordre organisent leur présence permanente

 

20.01.2015 Par Blandine Le Cain – LeFigaro.fr

 

Depuis une semaine, près de 5000 policiers et gendarmes sont venus renforcer les effectifs déjà présents sur le territoire pour assurer la sécurité, ainsi que 10.000 militaires. Ce déploiement de personnel impose une organisation logistique complexe, en amont comme sur le terrain.

 

Un groupe de CRS posté jour et nuit devant un établissement, des militaires armés près des lieux de cultes ou devant des écoles juives: depuis deux semaines, cette présence policière renforcée fait partie du quotidien des habitants des grandes villes. Pour les forces de l'ordre, ce déploiement en masse 24 heures sur 24 impose d'organiser les rotations et les hébergements de personnels. Du côté des CRS par exemple, déployés sur de nombreux sites à sécuriser, les soixante compagnies existantes se relaient pour assurer une présence, notamment à Paris, où se concentrent 40% des effectifs.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 12:55
photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

 

20.01.2015  Par Lefigaro.fr


A la suite des attentats perpétrés en région parisienne il y a deux semaines, le gouvernement envisagerait de débloquer environ 400 millions d'euros, selon une information des Echos, à la fois via des demandes de crédits et d'effectifs. "Des mesures vont être annoncées en matière de sécurité en respectant les cadres budgétaires", a déclaré Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement ce matin sur RTL.

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 10:55
Le gend'info 372 numéro "spécial GIGN" est en ligne.

 

19/01/2015 Ministère de la Défense

 

A l'occasion des 20 ans de la libération des otages du vol Air France AF8969 à Marignane, Gend'info revient sur cette unité de contre-terrorisme qui affiche aussi cette année, 40 ans de savoir-faire.

 

Retrouvez ce numéro spécial en cliquant sur ce lien http://www.calameo.com/read/002719292f43ed13b9aac

 

Bonne lecture !

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 11:56
FIC 2015 -  Le programme complet du forum cybersécurité



19/01/2015 Ministère de la Défense

 

Événement devenu incontournable en matière de cybersécurité au niveau européen, le 7eForum international de cybersécurité se tiendra le 20 et 21 janvier 2015 à Lille Grand Palais. A cette occasion, tous les acteurs de la cyberdéfense présenteront leur rôle et leurs actions pour une plus grande confiance numérique au niveau européen.  Parmi eux le ministère de la Défense, au cœur de la cybersécurité, présentera son dispositif. 

 

Placé sous le haut patronage du président de la République, François Hollande, et organisé conjointement par la direction générale de gendarmerie nationale, le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et CEIS, société de conseil en stratégie, le FIC 2015 sera consacré, les 20 et 21 janvier, à la cybersécurité et à la transformation numérique avec comme invité d’honneur, l’Allemagne.

 

Présentation des  stands et des conférences :

 

Les stands défense

La sensibilisation et la formation aux enjeux de la cyberdéfense seront présentées par le réseau de la réserve citoyenne cyberdéfense (RCC), le mastère spécialisé de la conduite des opérations et de la gestion des crises en cyberdéfense des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la société Défense Conseil International (DCI).

Une démonstration menée en temps réel par la Direction générale de l’armement (DGA) illustrera ses travaux en matière d’anticipation de la menace sur les systèmes du ministère.

Le Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), expert technico-opérationnel des systèmes d’information du ministère de la Défense, sera également présent pour évoquer ses missions de défense du cyberespace des armées

Enfin, le Commandement des forces terrestres (CFT) vous fera découvrir ses capacités dans un contexte de déploiement opérationnel.

 

Les ateliers défense

 

> La cybersécurité dans le domaine maritime

Mardi 20 janvier de 14h à 15h | A09 – Avec la participation de Patrick Hébrard (DCNS)

L’informatique est désormais omniprésente dans le domaine maritime. Pourtant, le secteur souffre d’un retard important en matière de cybersécurité, comme le constate l’ENISA dans un rapport de 2011. Parmi les points sensibles : les systèmes temps réel et SCADA présents à bord des navires, les infrastructures portuaires, les systèmes liés à la navigation, à son contrôle et à la sécurité nautique, les systèmes d’information des réseaux et systèmes de surveillance et de gestion du trafic. Quels sont les risques ? Comment favoriser une meilleure prise en compte de la cybersécurité dans le milieu maritime ? Quelle approche normative mettre en œuvre ?

 

> Accompagner et financer l’innovation

Mardi 20 janvier de 15h à 16h | A13  - En présence de l’ingénieur en chef de l’armement Frédéric Valette, responsable du Pôle sécurité des systèmes d’information, DGA

L’innovation est un facteur clé de compétitivité. Il faut donc la financer, l’accompagner et mettre en place un cercle vertueux associant centres de recherche, entreprises et marché. Nombreux sont les dispositifs mis en place en France et en Europe pour soutenir l’innovation. Quels sont ces dispositifs ? Comment fonctionnent-ils ? Quelles sont leurs contraintes ? Comment accompagner les acteurs innovants dans leur accès au marché ? Comment passer de la bonne idée au prototype, puis du prototype au produit ? L’atelier fera le point sur les dispositifs français (PIA, Rapid, appels à projets régionaux…) et européens (H2020) et réunira à la fois des financeurs et des offreurs.

 

> Prévenir et détecter les fuites d’information, une illusion ?

Mardi 20 janvier de 16h15 à 17h15 | A18 - Avec Philippe Le Bouil, chef du Bureau protection environnement physique et virtuel - DPSD

Alors que le travail collaboratif, le Cloud et la mobilité modifient le mode de fonctionnement des organisations et des utilisateurs, comment prévenir les fuites de données ? Le DLP (Data Loss Prevention), qui regroupe l’ensemble des technologies permettant de localiser, de classer et de surveiller le cheminement des informations sensibles pour une organisation, n’est pas nouveau et réduit considérablement les risques pour une organisation de voir fuiter ses données. Mais ces technologies sont-elles encore adaptées aux évolutions engendrées par la transformation numérique, et notamment l’avènement du cloud computing ? Est-il possible de tracer une donnée une fois celle-ci sortie du périmètre que l’on maîtrise ?

 

> Le rôle du cyber dans les conflits

Mercredi 21 janvier de 11h15 à 12h15 | B06

Affrontements se déroulant intégralement dans le cyberespace ou conflit traditionnel donnant lieu à des attaques informatiques, tous les conflits comportent désormais une dimension cyber, qu’il s’agisse de brouillage des communications, d’espionnage, de guerre psychologique ou de dénis de service distribué (DDOS) massifs. Les conflits estoniens ou géorgiens avaient ainsi donné lieu à des nombreux DDOS, tandis qu’en Ukraine les opérations cyber se sont davantage concentrées sur du renseignement et de la guerre psychologique, par exemple via l’envoi de SMS ciblés.  Quel est le rôle joué par le cyber dans les conflits actuels ? L’effet recherché est-il toujours le « soft power » ? Peut-on obtenir du « hard power »  à travers des moyens cyber ? Quelle articulation entre moyens cyber et moyens conventionnels ?

 

> Threat intelligence : quels outils et méthodes ?

Mercredi 21 janvier |  B07 – en présence de  William Dupuy, CALID

Pour compléter les systèmes de protection, les dispositifs de « cyber threat intelligence » sont désormais incontournables. Grâce à une veille à large spectre et à une analyse permanente de l’environnement de l’organisation, ils permettent en théorie de capter des signaux faibles et d’anticiper les menaces. Quelle est la réalité de ces dispositifs ? Ont-ils fait leurs preuves ? Quels sont les technologies, outils et services disponibles sur le marché ?

 

> Quel rôle pour le cyber dans les opérations militaires ?

Mercredi 21 janvier de 15h15 à 16h15 | B15 – Animé par le CA Arnaud Coustilliere, Officier général à la cyberdéfense - EMA cyber - Ministère de la défense et Olivier Kempf, chercheur associé - IRIS

Les opérations militaires dans le cyberespace englobent la sécurité des systèmes d’information, la lutte informatique active et la guerre électronique mais recouvrent également de façon partielle les opérations d’information et le renseignement. Quels sont les doctrines et concepts d’emploi mis en place ? Comment ces opérations s’intègrent-elles dans la conception, la planification et la conduite des opérations militaires ? Quelles sont les organisations mises en place aux plans stratégique, opératif et tactique ?

 

Les séances de dédicace

Cette année, le stand Défense accueillera des séances de dédicace :

  • Bertrand Boyet pour son ouvrage,  Cybertactique : conduire la guerre numérique.
  • Stéphane Dosse  et Aymeric Bonnemaison pour  Attention : cyber ! Vers le combat cyber-électronique.

Durant toute la durée du salon, retrouvez toutes les informations et l’actualité du ministère de la Défense (brèves, vidéos, photographies et webtv) sur le site Internet  du ministère de la Défense et sur les réseaux sociaux,  Twitter ( @Defense_gouv #FIC2015) et Facebook ( Defense.gouv).

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:55
La nouvelle bête d'assaut du GIGN

16.01.2015 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

Vous avez été nombreux à nous demander quel était le véhicule blindé impressionnant utilisé par le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) pour donner l'assaut contre les frères assassins Kouachi à Dammartin-en-Goële, vendredi 9 janvier.

Eh bien, il s'agit d'une adaptation tout à fait spécifique du Sherpa Light de Renault Trucks Defense...

 

 

Suite de l'article

 

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 17:55
Partager cet article
Repost0
7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 17:55
Vigipirate relevé au niveau "alerte attentat"


 07/01/2015 Ministère de la Défense

 

Communiqué de presse du Premier ministre

 

Le Premier ministre a décidé de relever le plan Vigipirate au niveau « alerte attentat », niveau le plus élevé, sur l’ensemble de la Région Ile-de-France.
Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte ainsi que les transports vont faire l’objet immédiatement d’une protection renforcée.
Toutes les forces disponibles sont mobilisées et des renforts civils et militaires seront déployés dans le cadre du plan Vigipirate.
L’ensemble des préfets, sur tout le territoire, ont consignes de renforcer la vigilance et de mobiliser les forces placées sous leur autorité.
Tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier, traquer et interpeller les auteurs.

 

>>> Téléchargez le communiqué de presse du 7 janvier 2015 -Vigipirate (PDF, 167,1ko)

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:55
Au cœur d’une patrouille Vigipirate de nuit

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Lundi 22 décembre à 22h, en gare Montparnasse, le général Pierre de Villiers était auprès des militaires engagés à Paris dans le cadre du Plan Vigipirate. Il en a profité pour suivre une patrouille armée par le 48e régiment de transmissions d’Agen.

 

Près de 1 000 militaires des trois armées, dont 500 en Ile de France, sont déployés en permanence sur le territoire français dans le cadre du plan Vigipirate, en complément des forces de gendarmerie et de police. Ils assurent essentiellement des missions de surveillance et participent à la lutte antiterroriste.

 

A Paris, les missions qui leur sont confiées par la préfecture de police sont réévaluées régulièrement en fonction de l'appréciation de la menace. Depuis le 18 décembre, à la demande du Premier ministre, le dispositif est renforcé en raison de la sensibilité particulière de la période des fêtes de fin d’année.

 

A l’approche de Noël, le CEMA a souhaité aller à la rencontre de ceux qui sont engagés en mission intérieure pour protéger les français. En effet, l’engagement des armées françaises dans la protection du territoire ne se limite pas aux opérations extérieures : en complément des 8500 militaires déployés à travers le monde dans « une défense de l’avant », 2500 autres sont engagés chaque jour en France dans la protection du territoire national. Le CEMA s’est rendu ensuite en Afrique pour passer Noël, sur le terrain, auprès des militaires de l’opération Sangaris en République centrafricaine et de l’opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Au cœur d’une patrouille Vigipirate de nuit
Au cœur d’une patrouille Vigipirate de nuitAu cœur d’une patrouille Vigipirate de nuit
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories