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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 11:55
D-DAY: les armées ont sécurisé les commémorations du Débarquement
Jusqu’au 9 juin 2014, les armées ont participé de jour comme de nuit, en appui et en renforcement du dispositif de sécurité permanent national, à la sécurisation et au soutien des cérémonies internationales commémoratives du débarquement en Normandie.

2400 militaires ont été déployés en Normandie dont 1200 pour l’armée de terre, 900 pour la marine nationale et 300 pour l’armée de l’air.
 
Reportage photos
 
 
D-DAY: les armées ont sécurisé les commémorations du Débarquement
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:55
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations

 

 

04/06/2014 Sources : EMA

 

Agissant en étroite coopération et en coordination avec les forces de sécurité intérieure, les armées sont engagées au sein du dispositif de sécurité mis en place à l’occasion des commémorations du 70e anniversaire du débarquement de Normandie.

 

2400 militaires, dont 1200 pour l’armée de terre, 900 pour la marine nationale et 300 pour l’armée de l’air sont ainsi déployés pour compléter et renforcer le dispositif national mis en place par le gouvernement pour assurer la sécurité de la population et de la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement qui seront présents sur les sites historiques du débarquement du 5 au 8 juin. Ce déploiement interarmées vient en renforcement des postures habituellement activés ou mises en alerte au titre de la sureté aérienne et maritime, ainsi que de la sécurité du territoire.

 

La composante terrestre du dispositif est constituée de 1200 hommes, principalement engagés dans une mission de surveillance des sites concernés par les cérémonies. L’armée de Terre déploie dans ce cadre une dizaine d’hélicoptères qui sont aussi capables d’assurer l’engagement d’éléments d’intervention en cas d’urgence (QRF).

 

La composante aérienne repose d’abord sur le dispositif engagé quotidiennement dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne (mise en alerte d’avions de chasse et d’hélicoptères, ainsi que d’un avion ravitailleur).  A cette posture permanente, il convient de rajouter 300 hommes qui arment des moyens de circonstance dont un avion de détection et de contrôle E3F, un centre de détection et de contrôle, un radar, un dispositif de guet aérien et de protection et plusieurs détachements aériens déployés à terre.

 

Enfin, 900 marins sont mobilisés pour l’intervention, la surveillance, le contrôle de zone et le secours, avec notamment une demi-douzaine de bâtiments à la mer ou en alerte, des moyens de surveillance aéromaritimes, des moyens de neutralisation d’explosif (NEDEX). Ce dispositif s’appuie en partie sur la posture permanente de sauvegarde maritime, avec par exemple la participation active du réseau des sémaphores.

 

Les armées participent régulièrement à la sécurisation de grands événements lorsque le dispositif national déployé pour de telles occasion nécessite d’être complété avec les moyens spécifiques et l’expertise de chacune des armées. En dehors de ces grands événements, environ 2500 militaires, sont chaque jour engagés dans la protection du territoire national : un millier au titre du seul plan Vigipirate et 1500 pour les activités permanentes de protection du territoire (lutte contre les trafics en tous genres en métropole et outre-mer et postures de sureté aérienne et maritime).

D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
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D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 09:45
Sangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCA

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le détachement de gendarmerie engagé en République Centrafricaine dans le cadre de l’opération Sangaris a rejoint l’EUFOR / RCA. Le transfert d’autorité s’est déroulé sur le camp de M’Poko, sous l’autorité du général Soriano, commandant la force Sangaris et du général Lion, commandant l’EUFOR.

 

Déployé le 27 mars 2014 à Bangui, le détachement de gendarmerie (DETGEND) était initialement engagé avec les soldats de la force Sangaris. Ensemble, ils ont mené différentes missions de contrôle de zone et d’accompagnement des gendarmes centrafricains à Bangui et à Bria. Les gendarmes ont aussi apporté un appui technique en police judiciaire auprès de la MISCA à Bouar.

 

Sous les ordres du colonel Massiot, commandant les deux pelotons français issus du groupement de gendarmerie mobile de Satory, le DETGEND EUFOR est aussi composé d’une cellule de renseignement et d’investigation criminelle, auxquelles s’ajoutent un peloton de la garde civile espagnole Guardia civilet un peloton de gendarmes militaires polonais. Cette centaine d’hommes qui forme une integrated police unitsera en mesure d’intervenir au profit de la population.

 

Grâce à leurs compétences tactiques et leur expertise technique, les gendarmes de l’EUFOR RCA soutiennent la montée en puissance des forces de sécurité centrafricaines dans leur zone d’action à Bangui, en particulier dans les 3eet 5earrondissements. Ils appuient les gendarmes centrafricains pour le rétablissement de l’ordre. La force de gendarmerie européenne poursuit le contrôle de zone et agit également en appui de la police technique judiciaire locale (aide à la gestion des scènes de crime, prise d’empreintes, etc.)

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCA
Sangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCASangaris : les gendarmes intègrent l’EUFOR RCA
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:25
Mission « Jeanne d’Arc 2014 » : Interactions avec les forces armées en Guyane

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Les 10 et 11 mai 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) « Mistral » et la frégate légère furtive (FLF) « La Fayette » ont fait une relâche opérationnelle à proximité des Iles du Salut, en Guyane. Plusieurs interactions ont eu lieu entre les bâtiments et les forces armées en Guyane (FAG).

 

Le 10 mai, le général Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane (COMSUP FAG) et de leur base de Défense s’est rendu à bord du Mistral pour une visite du bâtiment. A cette occasion, il a pu rencontrer des membres de l’équipage, dont certains élèves-officiers qui serviront dès l’été prochain sur des bâtiments basés à Degrad des Cannes.

 

Une quarantaine de marins et de marsouins de l’équipage du BPC et du groupe amphibie ont suivi pendant deux jours un stage au Centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Ce stage d’aguerrissement constitue une référence en matière d’apprentissage des techniques et des tactiques liées à la vie et au combat en forêt équatoriale.

 

Le « La Fayette », l’hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S embarqué à bord du Mistral et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) « Mahury » de la gendarmerie maritime ont conduit une mission de surveillance des pêches à la frontière franco-brésilienne. Les équipages des hélicoptères Puma et Fennec des forces armées en Guyane se sont également entraînés et qualifiés à l’appontage sur le « Mistral » et le « La Fayette ».

 

Les deux bâtiments sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Des soldats appartenant à la 9ebrigade d’infanterie de Marine (9e BIMa) étaient également embarqués à bord, constituant le groupement tactique embarqué (GTE).

 

A 7000km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue, son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Mission « Jeanne d’Arc 2014 » : Interactions avec les forces armées en Guyane
Mission « Jeanne d’Arc 2014 » : Interactions avec les forces armées en Guyane
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 21:45
photo A. Roiné ECPAD-EMA

photo A. Roiné ECPAD-EMA

 

13.05.2014 Gendarmerie Nationale

 

Le détachement gendarmerie déployé en République Centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris a pris ses marques.

Les gendarmes centrafricains bénéficient désormais d'un encadrement opérationnel réalisé par leurs homologues français .

Cette mission particulière dite de « mentoring » consiste à partager avec les forces centrafricaines nos savoir-faire et nos techniques de rétablissement de l'ordre, de sécurisation de zone ou encore de contrôle de véhicule.

Des patrouilles mixtes sont donc organisées, avec pour missions : contrôle routier, prise de contact avec les postes des divers arrondissements de Bangui, recherche de renseignements et progression en profondeur dans le quartier de Ngouciment, théâtre de plusieurs exactions.

Cet accompagnement, dont les bénéfices sont déjà perçus par la population, aboutit à la remise d'un diplôme validant la formation de ces forces de sécurité locales.

 

Reportage photos

photo Jonathan BLOCH

photo Jonathan BLOCH

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
La DGSI recrute

 

12.05.2014 atlantico.fr

 

L’accent est aussi mis désormais sur la collecte de renseignements et d’informations au niveau local, dans tous les départements de France.

La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), service de contre-espionnage français, va recruter des civils pour devenir des espions modernes, annonce Le Parisien. Réformée, elle devient ce lundi la DGSI, direction générale de la sécurité intérieure. Avec des moyens et des compétences élargies, la DGSI se veut le pendant policier du célèbre service d’espionnage extérieur, la DGSE, dépendant de la Défense, et présent partout dans le monde où les intérêts français sont en jeu.


Elle a lancé un appel à candidatures pour recruter 432 analystes dans des secteurs variés. Une attention particulière est portée sur les ingénieurs dans de domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication et sur les linguistes, explique le journal. " Environ 250 policiers et gendarmes supplémentaires vont venir garnir nos rangs, ce qui est particulièrement appréciable dans une période de rigueur budgétaire. Nous allons recréer des sections de recherches au sein des zones de défense réparties sur le plan national. Elles seront plus spécialement dédiées à la collecte de renseignement en milieu fermé, en direction de la contestation politique violente, de la radicalisation religieuse, et des dérives urbaines à l’image de la lutte contre l’économie souterraine" explique Philippe Bertrand, le chef de la DCRI.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:59
Un site Internet pour le musée de la gendarmerie

 

05/05/2014 Sirpa Gendarmerie

 

Lundi 5 mai 2014, le musée de la gendarmerie nationale (qui sera ouvert au printemps 2015 à Melun, Seine-et-Marne) lance son site Internet, qui se veut à la fois un outil de communication sur le projet et sur l'avancée des travaux en images, et après son inauguration, un musée à la maison.

 

Depuis le 5 mai 2014, le musée de la gendarmerie s'est doté d'un site Internet. Celui-ci permet, avant l'ouverture du musée, de communiquer sur le projet (origines, financement, etc.) et de suivre l'avancée des travaux en images.

Outil indispensable de l'identité numérique du musée, le site propose à la fois des informations pratiques (accès, coordonnées, équipe), des services déjà disponibles auprès du musée (photothèque et centre de ressource), les événements à venir (expositions, temps forts), les actualités et une galerie photos. Une rubrique focus aide les internautes à approfondir certains sujets.

Une fois le musée ouvert, le site fournira les indispensables informations pratiques (tarifs, horaires, adresse), la programmation culturelle, les nouveaux services disponibles (salle de conférences et boutique), etc. Il constituera de surcroît une véritable boîte à outils, puisque le visiteur pourra y télécharger les documents d'aide à la visite (livret famille, enfants, visiteur individuel, etc.) qui lui permettront de préparer sa venue.

 

Sans plus attendre, découvrez le site

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:50
photo  JF. d'Arcangues - ECPAD

photo JF. d'Arcangues - ECPAD

 

25/04/2014 Opérations

 

Depuis cinq ans, le 4ème Régiment de Chasseurs, le Centre médical des armées (CMA) de Gap et le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Briançon organisent une formation d'adaptation destinée aux auxiliaires-sanitaires et aux personnels médicaux des Troupes de montagne. Pour la deuxième année consécutive, un groupe d'Alpini italiens (l'équivalent de nos chasseurs alpins) se sont joints à l'exercice. Objectif : mieux appréhender les techniques de secours en montagne, applicables aussi bien aux détachements sur le territoire national qu'en opérations extérieures.

 

Diaporama

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:55
Revue de la gendarmerie nationale n°249 en ligne !


30/04/2014 Sirpa gendarmerie

 

« Le progrès, trop robot pour être vrai ! ». La Revue de la gendarmerie nationale dont le dossier central est consacré aux technologies nouvelles, est en ligne. Vous pouvez la consulter dès à présent ou la télécharger sur notre site Internet.

 

Pour ceux qui ne la connaissent pas, la Revue de la gendarmerie nationale est un trimestriel à caractère scientifique, avec des dossiers de fond traitant des thématiques sécuritaires actuelles.

 

Au sommaire de ce numéro, vous pourrez lire des articles comme « L'homme et le robot, des partenaires au cœur du conflit », « Les véhicules de demain » ou encore « Les produits de marquage »mais aussi « L'impression 3D, enjeux et perspective ».

 

Le prochain dossier portera sur les investigations criminelles.

 

Depuis le numéro 241, les revues sont consultables sur le site Internet de la gendarmerie.

 

 

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:55
La gendarmerie maritime au coeur de l’espace maritime français

 

source ANAJ-IHEDN

 

Général de brigade Isabelle GUION DE MERITENS, ‎Commandant la gendarmerie maritime



Mardi 6 mai 2014 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières - École militaire

 

La gendarmerie maritime est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine. Composante essentielle pour garantir la souveraineté de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde, son emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure et de la politique de défense. Présente sur l’ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, dans les emprises et points sensibles de la Marine nationale, la gendarmerie nationale assure outre ses missions générales, les missions spécifiques de :


· Sauvegarde maritime
. Protection-défense des bases et bâtiments de la marine
. Protection de l’environnement
. Préservation de la ressource halieutique
. Lutte contre les trafics illicites par voie de mer,
. Sûreté maritime et portuaire
. Police judiciaire.
 

Le Général de brigade Isabelle Guion de Meritens nous présentera lors de cette conférence les enjeux, les missions, l’organisation et les moyens de cette formation.
 

Saint-cyrienne, Officier de la gendarmerie nationale, auditrice de la 20e session nationale de l’INHES, chevalier de l’ordre de la légion d’honneur, officier dans l’ordre national du mérite, le Général de brigade Isabelle Guion de Meritens a commandé notamment la compagnie de gendarmerie départementale de Montmorency (95), et le groupement de gendarmerie départementale des Yvelines. Depuis 2012, le Général commande la gendarmerie maritime. Le 1er juillet 2013, elle est devenue la première femme à accéder au grade de général de la Gendarmerie nationale.


Emmanuelle DIOLOT
Responsable du Comité Marine de l’ANAJ-IHEDN
54e session, Nantes 2006
marine@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org
 


Informations  : marine@anaj-ihedn.org

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:28
Sangaris : un détachement de gendarmes déployé sur Bria

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, un détachement de gendarmes a rejoint le GTIA Scorpion à Bria, dans l’Est de la République Centrafricaine.

 

Quelques heures après leur arrivée en RCA, une dizaine de gendarmes ont été engagés aux côtés du groupement tactique interarmes Scorpion, stationné dans la ville de Bria, à 600km au Nord-Est de Bangui. Le détachement de gendarmerie vient renforcer  le GTIA Scorpion, déployé depuis le 28 mars 2014 dans l’est de la RCA, pour lui apporter des capacités supplémentaires en gestion de foule.

 

Déployé à Bambari par voie aérienne militaire (C130 Hercule), le détachement a ensuite rejoint Bria par la route, 200km plus à l’est.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:45
photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

 

15.04.2014 Gendarmerie Nationale

 

Nom de code : Sangaris

Théâtre d'opération : Bangui, République centrafricaine

Moyens : un détachement de 55 militaires de la gendarmerie

Missions : contribuer à restaurer la sécurité des personnes et l'ordre public

 

Placé sous commandement de la force Sangaris, le détachement gendarmerie déployé en République Centrafricaine est désormais pleinement opérationnel depuis la mise en œuvre des premières patrouilles de sécurisation dans les rues de Bangui.

Depuis le 8 avril dernier, les gendarmes français opèrent des patrouilles conjointes de sécurité publique avec les unités de l'armée française et les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

Album photos

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:45
RCA: les gendarmes commencent leur mission de mentoring des forces de sécurité locales


14.04.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Les gendarmes mobiles français ont commencé leur mission de mentoring des forces de sécurité centrafricaines. Depuis vendredi, avec un appui des chasseurs du 13e BCA lors de leurs sorties dans la capitale, les "moblos" encadrent et conseillent les gendarmes centrafricains (photos AFP).

CAFRICA-FRANCE-UN_4.jpg

En patrouille dans Bangui.

CAFRICA-UNREST-2144.jpg

La double mission des gendarmes français: contribuer au maintien de l'ordre et mentorer les forces de sécurité locales.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:45
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014

 

11/04/2014 Sources EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 2 avril 2014.

 

Cette semaine, les éléments de la force Sangaris ont axé leurs efforts sur l’Est de la République Centrafricaine ainsi que sur l’accueil et l’engagement du détachement de gendarmerie intégré au groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie à Bangui. A l’Est, le GTIA Scorpion a poursuivi sa progression, atteignant la ville de Bria.

 

Bangui

 

Dans la capitale, la force a poursuivi ses opérations de contrôle de zone, en axant ses efforts dans les 3e et 5e arrondissements de la capitale, ainsi qu’à PK 12.

 

Le 2 avril, une opération de fouille a été conduite dans le 4e arrondissement en coopération avec la MISCA et les forces de sécurité intérieures centrafricaines. Celle-ci a permis de confirmer l’absence d’armement et de groupes armés dans la zone.

 

Le 4 avril, le contingent tchadien de la MISCA a quitté Bangui, suite à l’annonce faite la veille par le Tchad de sa décision de retrait de ses troupes de la MISCA. Aucun incident n’a été relevé par la force Sangaris au cours de ce mouvement.

 

Le 5 avril, le GTIA Savoie a appuyé la MISCA dans la sécurisation de l’aéroport et de la ville lors de la visite de M. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, auprès de la chef d’Etat de transition et des représentants des différentes communautés de Bangui.

 

Le 8 avril, les unités de la gendarmerie nationale, arrivées sur le théâtre trois jours auparavant, ont conduit leur première patrouille sous contrôle tactique de Sangaris.

 

En province, les GTIA Dragon et Scorpion, déployés respectivement dans l’Ouest et dans l’Est du pays, ont poursuivi leurs efforts pour appuyer la MISCA dans la sécurisation de la zone.

 

Dans l’Ouest, la situation est calme mais elle reste fragile, notamment à Boda où une véritable fracture existe entre les communautés, malgré l’amélioration des conditions matérielles et une action conjointe des forces Sangaris et de la MISCA. Le 5 avril, sous la protection des éléments du GTIA Savoie déployés dans la ville de Boda, le programme alimentaire mondial (PAM) a pu réaliser sa première distribution alimentaire au profit de la population.

 

Dans cette partie du pays, Sangaris poursuit aux côtés de la MISCA la sécurisation de l’axe routier qui relie le Cameroun et Bangui, tout en contrôlant l’application des mesures de confiance. Des forces de sécurité centrafricaines (gendarmes, policiers, brigade des mines etc.) ont été déployées cette semaine le long de cette Main Supply Road(MSR) avec le soutien de Sangaris. Cette présence participe à la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

 

Sur la MSR, cinq convois ont été réalisés par la force Sangaris afin de permettre l’acheminement d’environ 160 poids lourds sur l’axe routier. D’autres camions ont été escortés par la MISCA ou ont réalisé le trajet sans escorte militaire.

 

Dans l’Est, depuis le 3 avril, les opérations de déploiement conjoint de la force Sangaris et de la MISCA se sont poursuivies jusqu’à Bria, dans laquelle les contingents congolais (RDC) de la MISCA ont pris en compte la sécurisation de la zone. Les actions successives de la force au cours de la semaine ont consisté en des actions offensives (opérations héliportées), visant à démontrer la détermination de la force à faire appliquer les mesures de confiance, des actions de contrôle de zone, et enfin des actions visant à expliquer et faire accepter ces mesures par l’ensemble des acteurs locaux.

 

Ainsi, le 4 avril, la journée a été marquée par la visite du commandant de la force Sangaris (COMANFOR), le général Soriano, à Bambari et Grimari, pour réaffirmer la position de la force et son engagement à protéger les populations. Le 7 avril, le COMANFOR s’est également déplacé à Ndélé où il s’est entretenu avec les autorités locales.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: des gendarmes français de l'EUFOR-RCA  à Bangui

Les opérations de la force française Sangaris, engagée en République centrafricaine, se poursuivent alors que commencent à arriver les premiers éléments de la force européenne Eufor-RCA (photo Miguel Medina AFP)

 

10 avril 2014 45eNord.ca (AFP)

 

 

 

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, sur fond de violences dans l’intérieur du pays, et dans l’attente du feu vert imminent du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12.000 Casques bleus.

 

Par ailleurs, deux soldats français de la force Sangaris ont été légèrement blessés à la jambe mercredi après-midi à Bangui par une grenade lancée par un homme qu’ils contrôlaient, a annoncé à l’AFP le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet.

«Nos soldats contrôlaient un individu ivre, excité, avec une arme blanche, quand il a lancé une grenade. Deux hommes ont été blessés très légèrement à la jambe, il n’y a aucun souci pour eux», a précisé le colonel.

Les gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l’opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Il s’agit de leurs premières sorties» dans la capitale centrafricaine, «55 gendarmes sont arrivés», a expliqué le colonel Guillermet.

Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l’opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d’Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.

Vêtus d’uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l’armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

L’opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.

Elle sera notamment chargée de sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l’intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter jeudi une résolution autorisant le déploiement en septembre d’environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.

Le texte prévoit l’envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l’Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.

Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre.

 

Une majorité de civils tués

Le temps presse, selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Vingt après le génocide du Rwanda, il avait appelé samedi, au cours d’une visite à Bangui, la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher la réédition d’un drame similaire en Centrafrique, livrée à « une épuration ethnico-religieuse ».

Car exactions, pillages et meurtres n’ont pas cessé, surtout en province, et visent principalement la minorité musulmane, malgré le déploiement progressif des forces internationales dans l’ouest et l’est du pays.

Mardi, au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie locale.

«Les anti-balaka ont attaqué tôt le matin les positions des ex-Séléka [...] Mais les ex-Séléka ont fait appel à leurs compagnons d’armes basés à Kaga Bandoro qui sont arrivés dans quatre véhicules pour les appuyer. La plupart des victimes sont des civils fauchés par des balles perdues», a expliqué cette source.

«Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants» vers les localités voisines, a-t-elle précisé.

Largement affaiblis par l’intervention de l’armée française, une grande partie des ex-rebelles Séléka, mouvement majoritairement musulman au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l’est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.

Quant aux milices armées «anti-balaka», au départ formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les Séléka sur la population centrafricaine (composée à 80% de chrétiens), elles mènent des attaques répétées contre les anciens rebelles et les civils musulmans, qui fuient le pays en masse.

Selon l’ONU, la proportion des musulmans a chuté de 15% à 2% de la population totale de la Centrafrique depuis le début du conflit il y a un an.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:45
Centrafrique: déploiement des premières troupes de la mission européenne à Bangui

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Les premières troupes de la mission militaire européenne en Centrafrique (Eufor), composées de gendarmes mobiles français, ont commencé à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

 

Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Encadrés par les forces françaises Sangaris, les gendarmes ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le quartier PK5, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les milices armées majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

 

Toutefois, ils patrouillaient dans le cadre de l'opération Sangaris, en attendant le déploiement officiel de la force Eufor.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de son opération militaire en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes, en appui aux forces internationales française et africaine (Misca) déjà présentes sur le terrain.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui.

 

La France sera nation cadre de l'opération, à laquelle participent 13 nations européennes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:45
Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

 

09.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Miguel Medina, photographe de l'AFP, a fait la photo de ce gendarme mobile français en patrouille dans Bangui. "Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux", a déclaré le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Le gendarme en photo a toutefois encore sur le bras droit un patch "Sangaris". Pris de vitesse par EUFOR-RCA!

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 10:45
EUFOR RCA: l'ordre de bataille au 8 avril


08.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Treize pays contribuent à la mise en place de la mission EUFOR-RCA. Pour l'heure, une centaine de personnes sont actuellement en Grèce, à Larissa où se trouve le QG (et le général Pontiès, sauf qu'il est actuellement en RCA); par ailleurs, une quinzaine de cadres seraient déjà à Bangui pour la montée en puissance du HQ local.

 

Le détail des contributions nationales respectives:

 

la France (nation-cadre): avec 450 hommes dont une compagnie du 152e RI et les 50 gendarmes qui sont désormais au complet à Bangui.

 

l'Estonie: une section ("a platoon size unit")

 

la Lituanie: une section

 

l'Espagne: fournira un C-130 Hercules et 60 hommes basés à Libbreville, au Gabon; ce détachement est baptisé Mamba. A Bangui, en vertu d'une décision parlementaire du 20 mars, l'Espagne va déployer 50 soldats du Mando de Operaciones Especiales (l'équivalent du COS) et 25 agents de la Guardia Civil.

 

le Portugal: 27 gendarmes, 47 soldats de l'armée de l'air et un C-130 (voir ici).

 

l'Italie: fournira 40 hommes d'une section du Génie

 

la Finlande: enverra une équipe EOD et une équipe civilo-militaire

 

l'Allemagne: a financé les rotations de deux gros porteurs Antonov pour transporter hommes et matériel

 

le Luxembourg: financera des capacités de transport

 

le Royaume-Uni: fournira des capacités de transport

 

la Suède: assurera le transport des Estoniens via le contrat Salis.

 

la Pologne: enverra des gendarmes

 

la Géorgie: déploiera une compagnie d'infanterie.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Mali : la gendarmerie prévôtale veille sur la force Serval

 

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Engagés début novembre 2013 dans le cadre de l’opération Serval, les deux détachements de gendarmerie prévôtale basés sur Bamako et Gao accompagnent les soldats français déployés au Mali. Ils assurent les missions de « police judiciaire » et préviennent ou traitent les infractions qui pourraient mettre en cause les militaires français.

 

Véritables appui à la force, les prévôts interviennent au quotidien pour sensibiliser les militaires français sur les risques encourus en opération extérieure et garantissent leurs droits juridiques.

 

Les prévôts participent également au renseignement dans le domaine de la sécurité publique et peuvent soutenir la gendarmerie malienne lorsque ces dernières interpellent des individus. En parallèle de toutes ces opérations, les prévôts remplissent occasionnellement des missions d’escorte de fonds à travers le Mali ou réalisent différents actes administratifs, comme par exemple l’établissement de procurations pour permettre aux militaires de voter en France.

 

Douze détachements prévôtaux, soit une centaine de militaires, sont actuellement déployés à l’étranger et sur les différents théâtres d’opération.

 

Trois sont permanents et sont stationnés auprès des Forces Française à Djibouti (FFDj), des Forces Françaises au Gabon (FFG) et des Eléments Français au Sénégal (EFS). Neuf sont temporaires et sont basés sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : la gendarmerie prévôtale veille sur la force Serval
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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 12:55
photo Gendarmerie

photo Gendarmerie

 

27/03/2014 Par Christophe Cornevin - LeFigaro.fr

 

L'anticipation opérationnelle de la gendarmerie s'appuie sur cette puissante « base de données de sécurité publique ».

 

Dans le cadre de la refonte du renseignement de proximité, la gendarmerie a mis en place un outil visant à fournir à son directeur général, Denis Favier, tous les éléments permettant d'ajuster la manœuvre de ses forces sur le terrain. Créée le 1er janvier dernier, la sous-direction de l'anticipation opérationnelle (Sdao) se présente comme une «structure complémentaire, agissant de façon transparente et interactive» avec le renseignement territorial. Relayée par une chaîne de 500 analystes répartis à travers le pays et dont elle assure le pilotage, l'anticipation opérationnelle de la gendarmerie s'appuie sur sa puissante «base de données de sécurité publique». Depuis décembre 2011, elle poursuit une inéluctable montée en puis­sance.

 

 

Suite de l'article

 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:45
Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.

 

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Du 14 au 21 mars 2014, la Force Epervier a conduit deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO), respectivement à Abéché et Faya, au profit d’une trentaine de gendarmes et policiers tchadiens.

 

Au cours de ces DIO, conduits par quatre prévôts de la force, aux côtés d’un gendarme du groupement des écoles de la gendarmerie tchadienne, les stagiaires ont alterné des cours théoriques et cas pratiques dans des domaines aussi variés que l’intervention professionnelle (interpellation, utilisation des armes, contrôle des véhicules, désarmer un adversaire,…), les techniques d’identification criminelle, la sécurité routière et la sécurité en matière d’intervention sur crash avion.

 

Le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la Force Epervier, conformément à l’accord de coopération technique, entre la France et le Tchad, signé en 2007. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante, puisque les militaires français forment chaque année plus de 1 000 spécialistes. Parallèlement, Epervier peut être amené à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région d’Afrique. La force s’est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’est actuellement dans l’opération Sangaris en Centrafrique.

Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 14:00
Les gendarmes mobiles s'entraînent pour la RCA: 55 sont sur le départ pour Bangui

 

19.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Des nouvelles de la RCA et des gendarmes! Le camp de Beynes (aussi appelé camp de la Frileuse, j'ai compris pourquoi hier...), dans les Yvelines, accueille depuis la semaine dernière une centaine de gendarmes, dont ceux de l'escadron de gendarmerie mobile 14/1 qui appartient au groupement blindé de gendarmerie mobile de Versailles-Satory.

Cette centaine de militaires s'entraîne jusqu'à la fin de cette semaine en vue d'un prochain déploiement en RCA. Un déploiement décidé le 14 février suite à l'annonce présidentielle d'envoyer des renforts en RCA.

Un premier contingent de 55 gendarmes va quitter la France dès qu'une "VAM" (un vol militaire) sera disponible. La date est proche, mais encore inconnue selon le colonel Hervé Massiot (actuel patron du groupement de gendarmerie mobile d'Orléans) qui commande désormais cette unité et qui s'est déjà rendu à Bangui avec trois cadres pour une mission d'évaluation d'une dizaine de jours (il est au centre sur la photo ci-dessous).

P1020910.JPG

Ce premier contingent devrait (les choses sont évolutives) compter 8 gendarmes au sein de son état-major, 8 mentors (il n'y a pas que ça qui rappelle l'Afghanistan, les "surfs" sont de sortie aussi) et 39 gendarmes. La cinquantaine d'autres gendarmes en formation assurera la relève au bout de 4 mois; les hommes de cette relève seront commandés par le lieutenant-colonel Emmanuel Gerber, qui commande le groupement de GM de Nantes (à gauche sur la photo ci-dessus).

Leur mission? Assurer la sécurité publique générale sur un secteur (non encore défini) de Bangui et mentorer les forces de sécurité intérieure centrafricaines, en cours de reformation, dans le domaine de la police judiciaire de base.

A cet effet, le lieutenant-colonel Gerber, qui est par ailleurs directeur du stage de Beynes, a planifié la formation autour de quatre modules:

1) l'ISTC ou tir de combat, les gendarmes sur le départ étant équipés de PA et de Famas (adieu, le G36 d'Afghanistan).

P1020939.JPG

2) le secours au combat avec une remise à niveau de tous les personnels (ils sont en treillis camouflé lors de la formation mais seront en tenue 4S de maintien de l'ordre une fois sur place):

P1020922.JPG

3) la révision des procédures de communication/transmissions (les gendarmes utiliseront le PR4G avec Sangaris et le TPH700 pour le niveau gendarmerie). 

4) le mentoring, en particulier en vue de la pratique de la PJ en milieu dégradé avec un manque matériel. C'est le domaine du lieutenant-colonel Pitt, le chef de la brigade d'enquête prévôtale (à droite sur la photo plus haut avec le colonel Massiot et le lt-cl Geber): "On a revu les textes fondamentaux du droit des conflits et le SOFA (Status of Forces Agreement) d'une part; on a rappelé les procédures de police technique et scientifique d'autre part", explique-t-il. Les huit mentors sont "des gendarmes avec une expérience certaine".

P1020972.JPG

J'aurai l'occasion de revenir très vite sur ces gendarmes et leur mission. Sur le blog et dans Ouest-France, sous peu. En attendant, ces quelques photos prises mardi devraient donner une bonne idée de la formation.

P1020963.JPG

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:45
RCA: près de 90 gendarmes français pourraient être déployés

 

 

19.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Parmi les 400 militaires qui vont renforcer les forces françaises de l'opération Sangaris (des modules vont venir du Tchad et de Djibouti) et dont l'arrivée n'est qu'une question de jours, on comptera quelque 90 gendarmes: un escadron de gendarmes mobiles et une quinzaine de gendarmes départementaux.

 

Un élément précurseur de quatre gendarmes a quitté la France, mardi, en direction de Bangui pour une mission d'expertise.

 

Davantage d'hommes et davantage de matériel (hélicoptères et véhicules pour se déployer dans le pays avant la saison des pluies) sur le terrain gonfleront inévitablement la facture. Début décembre l'opération en Centrafrique était estimée au sommet de l'Etat à environ 150 millions d'euros, pour une année d'intervention.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
La Revue de la Gendarmerie Nationale se dématérialise

06/02/2014 Sirpa gendarmerie

 

À compter du numéro 249 (1er trimestre 2014), la Revue de la gendarmerie nationale ne sera plus publiée en version papier. Elle sera exclusivement téléchargeable.

 

Seul le dernier numéro de l'année consacré à la cybersécurité (support du Fic) fera l'objet d'une publication sur les deux supports, papier et électronique.

 

Petit rappel fort utile : depuis le numéro 241, l'ensemble des revues sont consultables sur le site Internet de la gendarmerie à cette adresse : http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Multimedia/Publications/La-revue

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:55
FIC 2014 : la Défense au cœur de la cybersécurité

 

 

17/01/2014 DICoD Economie et technologie

 

Avec pour thème « Identité numérique et confiance », le 6e forum international de la cybersécurité (FIC) se tiendra les 21 et 22 janvier prochains au Grand Palais de Lille. Tous les acteurs de la cyberdéfense seront présents pour aborder la cybersécurité sous un angle stratégique et privilégier un partenariat entre sphères publiques et privées.

 

Sensibiliser, échanger et renforcer, tels seront les objectifs du forum international de la cybersécurité (FIC) qui se déroulera les 21 et 22 janvier, au Grand Palais de Lille. À cette occasion, les acteurs de la cybersécurité présenteront leur rôle et leurs actions pour une plus grande confiance numérique au niveau européen. Parmi eux le ministère de la Défense sera largement représenté grâce à la présence de la Direction générale de l’armement (DGA), du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), du Commandement des forces terrestres (CFT) et de la Réserve citoyenne de cyberdéfense (RCC).

 

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls inaugurera cette 6e édition placée sous le haut patronage du président de la République. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera également présent le 21 janvier et lancera en fin de journée les travaux de la seconde séance plénière intitulée « Numérique : quelle stratégie industrielle pour l’Europe ? ». Il participera ensuite à la remise des prix du livre Cyber 2014 et de la PME innovante.

 

Créé en 2007 par la Gendarmerie nationale, l’objectif du FIC est de promouvoir une vision européenne de la cybersécurité et de renforcer la lutte contre la cybercriminalité. « Au moment où l'Union européenne définit sa stratégie en matière de cyberdéfense et où la France complète et renforce son dispositif, le FIC 2014 doit nous permettre, collectivement, d'imaginer les actions de demain », précise le général d'armée Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale.

 

Ateliers, conférences, espaces VIP dédiés au networking et espace recrutement, le FIC a pour vocation d’aborder les enjeux stratégiques, juridiques, sécuritaires, industriels et technologiques liés à la sécurité dans le cyberespace. Nouveauté, un challenge de sécurité informatique mettra en lumière les nouveaux talents de ce secteur désormais incontournable. Parallèlement, une web TV sera animée tout au long du forum par Frédéric Bascuñana, journaliste spécialisé dans le numérique.

 

En 2013, le FIC avait réuni 2 400 visiteurs. Cet événement leader en Europe représente l’ensemble de l’écosystème de la sécurité numérique, alliant l'expertise des participants qualifiés (opérateurs, entreprises, juristes, chercheurs, étudiants...) à une forte présence institutionnelle.

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