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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] Bâtiment de projection et de commandement (BPC)


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Commandement et conduite d’opérations interarmées nationales ou multinationales
• Projection de forces par voies aérienne et maritime
• Soutien des forces déployées
• Assistance aux populations
• Evacuation de ressortissants

Atouts majeurs :
• Plate-forme unique multimissions et interopérable OTAN
• Haut niveau d’automatisation des fonctions de surveillance et de conduite
• Modularité du poste de commandement embarqué
• Grande capacité d’emport pour une projection importante des forces (moyens aériens et assaut amphibie)
• Premier bâtiment de ce type à propulsion orientable à 2 pod (grande manoeuvrabilité)
• Radier permettant l’emport d’une batellerie mixte EDA-R et CTM

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Teaser] salon Euronaval 2016


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Le salon Euronaval 2016 se déroulera du 17 au 21 octobre au Parc des expositions de Paris-Le Bourget.
Dans le cadre de sa mission de soutien aux exportations des équipements militaires, le ministère de la Défense présente un stand dédié à l'exportation de matériels en service dans la Marine nationale.
Cette année, il met en valeur la performance opérationnelle de la Marine nationale ainsi que l'innovation et l'investissement dans l'avenir conduits par la Direction générale de l'armement (DGA).

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 08:55
Hervé GUILLOU a été nommé à la présidence du CIDEF

 

source GICAN

 

Hervé GUILLOU, Vice-Président du GICAN et Président Directeur Général de DCNS, a été nommé début janvier 2016 à la présidence du CIDEF. Il succède à ce poste à Marwan LAHOUD, Président du GIFAS et Directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’AIRBUS Group.
 

Le CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises) est une association qui réunit les principaux groupements professionnels de l’industrie française de défense :

  • le GIFAS - Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales,

  • le GICAT - Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres

  • le GICAN - Groupement des Industries de Construction et Activités Navales.


Curriculum vitae de Hervé GUILLOU > cliquez ici

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:55
Pourquoi les exportations d'armes françaises cartonnent

 

10 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com
 

Qualité des armements mise en évidence lors des opérations extérieures, mix de gros et petits contrats, matériels conçus directement pour les armées étrangères, implication du ministre de la Défense... les industriels de la défense sont armés pour réussir en dehors de leur frontière.

 

Même sans vendre de Rafale à l'étranger, la France a explosé son record de ventes d'armes à l'exportation en 2014. Les industriels tricolores ont vendu pour 8,06 milliards d'euros d'équipements militaires, soit une progression de 17,3% par rapport à l'année précédente.

Les chiffres définitifs qui seront communiqués en mai, pourraient même être encore meilleurs. Selon la direction générale pour l'armement (DGA) qui présentait son bilan annuel le 9 février dernier, ce serait alors l'année la plus forte depuis le début des années 2000, plus forte même qu'en 2009 où les prise de commandes avaient atteint 8, 2 milliards.

"C'est un très bon résultat à double titre. D'abord pour l'économie nationale. Cela représente un excédent commercial qui est très largement positif. Il n'y a aucun secteur commercial qui en fasse autant. C'est également une bonne nouvelle pour le respect de la LPM (loi de programmation militaire, NDLR) dont l'équilibre repose sur des exportations fortes. Je pense que 2015 nous permettra de confirmer cette tendance à la hausse", a commenté le délégué général à l'armement Laurent Collet-Billon. Comment expliquer une telle performance ?

 

Les cinq clés du succès

 

Primo, la multiplication des interventions de l'armée française (Mali, Centrafique, Irak...) a montré l'efficacité de ses équipements. "C'est une vitrine assez exceptionnelle pour montrer la qualité de armements français", explique-t-on à la DGA. Dans cet environnement, la France "surperforme" avec une croissance de ses ventes à l'étranger de 40% en 2013 et de 17% en 2014. Elle gagne deux rangs dans le classement mondial :elle dépasse le Royaume-Uni et Israël et se positionne au 3eme rang derrière les Etats-Unis et la Russie.

 

 

Secundo, le cru 2014 n'aurait pas été exceptionnel sans un méga contrat. Ainsi les industriels tricolores ont bénéficié du contrat DONAS d'aide à l'armée libanaise financé par l'Arabie saoudite à hauteur de trois milliards de dollars. De quoi ravir Thales, Nexter, Airbus Helicopters, MBDA... qui vont équiper les soldats libanais en systèmes de communication, hélicoptères Gazelle et Puma, missiles anti char, véhicules blindés, canons Caesar.

 

Tertio, ces industriels sont de plus en plus tournés vers les marchés exports. Les efforts de DCNS pour adapter son offre aux marines étrangères a encore payé avec la vente l'an dernier de quatre corvettes Gowind à l'Egypte pour environ 1 milliard d'euros. Ce type de navire plus léger et moins armé que les frégates multimissions a été conçu et financé sur fonds propres dans le but de cibler des marines avec des besoins plus réduits. Plus globalement, le délégué général à l'armement s'est félicité de la moisson de petits contrats remportés l'an dernier. "Nos industriels ont remporté beaucoup de contrats de l'ordre des 200 millions d'euros voire moins. Cela constitue un socle solide et la volonté, y compris de PME, de s'imposer sur les marchés exports", estime le DGA Laurent Collet-Billon.

 

Quarto, l'effet Le Drian, Le ministre de la Défense n'a pas ménagé sa peine, visitant ou recevant fréquemment ses homologues. Toute l'année, il a multiplié les déplacements en Pologne, au Qatar, aux Emirats Arabes Unis, en Inde... où de gros appels d'offres sont en cours. "Même si sa mission n'est pas vendre, cela crée un climat propice", explique un cadre de la DGA. Son rôle a été déterminant notamment dans la compétition face aux Américains pour vendre deux satellites espions aux Emirats Arabes Unis. Grâce à ce soutien étatique, les deux rivaux Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space, unis pour l'occasion, ont remporté ce contrat estimé à 800 millions d'euros.

 

Quinto, le soutien de la DGA. Malgré les contraintes budgétaires, la direction générale pour l'armement continue de soutenir l'effort R&D de ses industriels. Elle a ainsi investi 782 millions d'euros dans la recherche de défense en 2014 quitte à réduire certaines commandes en valeur. Elle a également consacré 45 millions d'euros au PME pour les aider à développer des technologies duales (défense et civiles) via son dispositif de financement Rapid.

 

Retrouvez aussi notre dossier L'EGYPTE, NOUVEL ÉPISODE DANS LE FEUILLETON DE L'EXPORTATION DU RAFALE

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:55
L'insolente santé de l'armement "made in France" à l'exportation

Après une année record en 2014, 2015 pourrait être encore meilleure grâce au Rafale - photo Dassault Aviation

 

10-02-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Selon les chiffres de la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3%.

 

L’armement made in France ? Il se porte bien, merci pour lui. Selon les chiffres - encore provisoires - publiés lundi 9 février par la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3% par rapport à 2013. Le millésime 2014 s’impose ainsi comme le deuxième meilleur exercice depuis 2000, seulement devancé par une année 2009 qui avait vu la méga-commande brésilienne de quatre sous-marins Scorpène. Comme un coin de ciel bleu dans le paysage désolant du grand export français, qui a encore affiché 53,8 milliards d’euros de déficit commercial en 2014.

Pourquoi cette bonne performance ? D’abord parce que Paris a pu décrocher ce que l’aéropage de défense appelle un "éléphant blanc" : la commande de 3 milliards de dollars de matériel militaire, destinée au Liban et financée par l’Arabie Saoudite. Un contrat historique à plus d’un titre. Sa taille, d’abord : elle représente près d’un tiers des exportations annuelles d’armement français. Son montage financier, ensuite : elle a été financée par un pays tiers, un cas rarissime. L’étendue des matériels concernés, enfin : la France va livrer au Liban à la fois des véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL), des navires patrouilleurs, des missiles Mistral, des canons, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:55
Euromaritime. Les industries navales à la pointe

 

07.02.2015 André THOMAS (le marin) - entreprises.ouest-france.fr

 

La deuxième édition du salon Euromaritime vient de réunir, durant trois jours, plus de 300 exposants, dont un tiers de sociétés étrangères, à Paris.

 

Plus de 5 000 visiteurs venus de 48 pays ont découvert, de mardi à jeudi, le dernier-cri des industries navales, qu'il s'agisse de navires de servitude, de pêche, de transport, ou des technologies de l'offshore pétrolier et des énergies marines renouvelables.

Dans le domaine des navires de travail civils, le paysage était jusqu'à présent dominé par les salons du nord de l'Europe. L'offre française est désormais plus complète, Euromaritime (doublé d'une série de stands dédiés au fluvial, en plein essor) venant compléter les salons Euronaval (consacré aux navires militaires) et Nautic (plaisance).

Pour relever ce pari audacieux, le Gican, qui fédère les industries navales françaises, s'est allié en 2013 au marin, hebdomadaire de l'économie maritime appartenant au groupe Sipa Ouest France. Les industries navales souffrent, en France, d'un notable déficit d'image, alors qu'en dépit de la crise qui frappe notamment la plaisance et certains armements de la marine marchande, elles sont en plein essor.

Le constructeur de navires militaires DCNS, malgré de mauvais résultats sur l'exercice passé, continue d'assurer un matelas de plus de 3 milliards d'activité, auxquels s'ajoutent le plan de charge bien rempli de STX à Saint-Nazaire et ceux des chantiers de taille intermédiaire tels que Piriou, Ocea ou Socarénam.

 

Technologies de pointe

Au-delà des constructeurs de navires, les industries navales ont affiché, à Euromaritime, un ensemble de technologies de très haut niveau : des équipements anti-piraterie (avec un étonnant nouveau système proposé par Sagem), des centrales inertielles pour la précision de navigation, des sonars, des robots sous-marins filoguidés ou autonomes. Sans oublier les systèmes de positionnement dynamique permettant à un navire ou à un véhicule sous-marin de tenir une position au mètre près au milieu de l'océan ; les bureaux d'études qui planchent sur les usines flottantes de production de gaz ou de pétrole ou des hydroliennes qui doivent être implantées, par centaines, au large de Cherbourg et de Brest.

Les perspectives économiques des industries navales ont suscité la venue de plusieurs personnalités politiques : le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, le secrétaire d'État chargé de la Mer Alain Vidalies, le commissaire européen chargé des Affaires maritimes Karmenu Vella, ainsi que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
France: exportations de l’industrie de l’armement en hausse de 17%

 

10-02-2015 Par RFI

 

En France, la direction générale de l'armement (DGA) vient de lever un coin du voile sur les résultats 2014. Les chiffres officiels ne seront donnés qu’en fin d’année, mais déjà la DGA annonce des exportations d'armes de l'ordre de 8 milliards d'euros l'an dernier. Des exportations qui sont en hausse de 17 %. Avec ce montant, la France devrait se maintenir au quatrième rang mondial des exportateurs d’armes, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, au coude à coude avec Israël et l’Allemagne.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
Armement : les sept "bug" de l'exportation française

Le Rafale pour le moment jamais exporté reste le fer de lance de la politique d'exportation de la France - photo Dassault Aviation

 

06/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Bien que les exportations d'armes françaises soient en hausse ces deux dernières années, le système français montre toutefois des limites, dont certaines sont facilement "gérables".


 

L'exportation de systèmes d'armes est un atout majeur pour la France, notamment pour sa diplomatie et les relations bilatérales qui en découlent. Un contrat majeur tel que Prosub (sous-marins) signé au Brésil en 2009 va verrouiller un grand pays émergent pendant 30 ans dans ce qu'il a de plus stratégique et intime : sa défense. Ce sera le cas aussi si la France signe enfin le contrat Rafale en Inde, un autre grand pays émergent.

En 2014, les exportations françaises sont également importantes pour l'emploi et le maintien des compétences dans une filière dite de souveraineté nationale et également pour l'exécution de l'actuelle loi de programmation militaire. Le ministère de la Défense a d'ailleurs programmé une première vente du Rafale à l'export pour réduire les livraisons de l'avion de combat à l'armée de l'air et donc tenir l'enveloppe financière de la LPM. En attendant la vente du Rafale à l'Égypte ou au Qatar, les exportations devraient s'élever autour de 8 milliards d'euros, dont 4 milliards générés par l'Arabie Saoudite. Soit un un très bon millésime sur les dix dernières années (8,2 milliards en 2009).

 

Des points forts...

La France a les moyens de signer des contrats majeurs à l'image du Brésil. Car elle a un système d'exportation relativement efficace, très bien soutenu par l'actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Oui, la France a des armements (des avions, des blindés, des navires de guerre, des missiles) qui intéressent les armées du monde entier. Oui, les industriels sont en règle général plutôt bien organisés pour gagner des contrats export (même si certains ont encore des marges de progrès). Oui, l'administration a fait beaucoup de progrès pour valider rapidement les demandes d'export des industriels. Oui les ambassadeurs aujourd'hui mouillent beaucoup plus leur chemise pour défendre les chances des industriels tricolores à l'exportation.

Enfin, Paris dispose d'un industriel clé dans la majorité des contrats d'armements internationaux que la France négocie, le missilier MBDA. Il est partie prenante dans toutes les campagnes majeures et fait souvent la différence grâce à ses produits performants développés pour les besoins de ses armées en partenariat avec la direction générale de l'armement (DGA). Si la Pologne hésite encore dans les sous-marins c'est parce que la France vend le missile balistique Scalp naval (frappe dans la profondeur). Si le Rafale a sa chance en Inde, c'est grâce au missile air-air Meteor et au Scalp aéroporté. Si la France a récemment exporté à Singapour, c'est grâce au système de défense aérien de MBDA l'Aster 30, etc, etc...En outre c'est un bel exemple d'une intégration européenne réussie avec préservation des intérêts clés français. Paris doit continuer à soutenir l'effort de recherche de MBDA en France, les résultats commerciaux du missilier en 2014 ayant été essentiellement réalisés grâce aux produits britanniques.

 

...mais sept "bug"

Un tableau idyllique peut-être. Il y a malheureusement un mais. Au-delà des points forts, il y a aussi certaines carences de ce système et de temps en temps une certaine cacophonie entre les différents intervenants dans des appels d'offre. Le cas le plus célèbre étant celui du Maroc où la DGA et l'industriel ont proposé deux prix différents pour vendre le Rafale. Le soutien du réseau diplomatique est très important pour les industriels et les succès à l'export. Les ambassades ont un rôle clé. Notamment pour les PME - sujet cher à Jean-Yves Le Drian - dans la remontée des informations. Des PME qui n'ont pas le réseau commercial des grands groupes. Les ambassades sont donc leurs yeux et leurs oreilles.

Mais chacun doit rester dans son rôle : politiques, diplomates et industriels. Ce n'est ni aux politiques ni aux diplomates de se transformer en négociateurs d'un contrat sur le plan technique et financier. On a même vu un secrétaire général de l'Elysée se transformer en VRP le week-end. Avec un succès plus que mitigé... Jean-Yves Le Drian l'a en revanche bien compris, en plaçant son action au niveau politique et géostratégique.

 

Le partage des informations est crucial

Pour gagner un contrat, il faut une équipe unie dont chacun des acteurs doit jouer sa partition, et uniquement sa partition. Car ce qui est vital, c'est le partage des informations. Dans certain cas, ce n'est malheureusement pas toujours le cas, comme l'expliquent encore aujourd'hui certains industriels. Ce qui est également vital, c'est la coordination entre les différentes missions étatiques et industrielles, voire des administrations qui peuvent jouer une partition en solo comme on l'a vu au Maroc.

Il faut absolument parler le même langage au client. Sinon, il va prendre un malin plaisir à jouer les uns contre les autres pour son seul profit. Et puis la France oublie souvent un acteur clé pour conclure des contrats, les banques. Il faut davantage les intégrer dans le processus des négociations. Car elles ont souvent une très bonne expertise pays, une connaissance fine des marchés, des interlocuteurs variés dans les pays clés qui apportent un éclairage essentiel à la compréhension des clients de la France.

 

Rivalités entre industriels

La France doit régler les rivalités et la concurrence féroce que peuvent se livrer les industriels français entre eux dans un appel d'offre. Souvent une attitude contre-productive. Trois exemples : passé, actuel et à venir. Premier cas, une guerre en coulisse brutale et incroyable que se sont livrés à partir de 2011 MBDA et Thales en Arabie Saoudite pour livrer un système de défense aérien. Résultat, aucun des deux groupes n'a vendu son système à ce jour à Ryad. La France a-t-elle perdu un contrat d'au moins de 2,5 milliards d'euros ? Personne n'est aujourd'hui capable de le dire.

Dans le domaine naval les chantiers DCNS et OCEA sont actuellement en guerre frontale pour livrer des patrouilleurs à l'Arabie Saoudite, qui a choisi la France comme pays vendeur et DCNS plus précisément. Ce n'est pas acceptable. Enfin dernier exemple, Thales Alenia Space, qui vient de développer de nouveaux produits à l'export, et Airbus Space Systems vont se livrer une guerre à outrance dans les satellites d'observation dans un avenir très, très proche.

Il faut absolument que l'État décide qui doit faire quoi, quel industriel a le plus de chance dans tel ou tel pays. Car au final c'est à l'État d'arbitrer. La commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) est faite pour arbitrer. Car l'intérêt de la France est bien de faire exporter. Mais l'État manque d'une boussole impartiale et objective. Peut-être faut-il évaluer dans chacune des offres la part France la plus importante dans le produit ou le contrat afin de privilégier les emplois, ou encore en souhaitant conserver un domaine d'expertise chez un industriel... Les autorités françaises doivent fonder leur décision sur des critères nationaux. L'Allemagne le fait. La France doit le faire. Et puis l'État français a une arme de dissuasion. C'est lui qui passe les commandes nationales.

 

Faiblesse de l'intelligence économique

L'une des carences les plus graves du système français, c'est la faiblesse de l'intelligence économique française. A l'exception du Quai d'Orsay, les industriels et le ministère de la Défense n'ont pas ou plus une véritable expertise des pays. Et pourtant c'est très souvent décisif dans un appel d'offre internationale : qui décide ? Qui fait quoi ? Connaît-on les circuits de décision en Inde, en Birmanie - un pays qui va très certainement s'ouvrir - ou au Qatar ? Sait-on vraiment qui décide en Inde aujourd'hui ? Où en est-on exactement dans le processus de décision du Rafale ? La France connaît-elle l'opposition birmane, qui sera peut-être un jour au pouvoir, et connait-on ses circuits de décision ? Sait-on qui décide au Qatar à l'exception de l'émir. Ce qui est éminemment plus complexe... Connaît-on la pensée émirienne en matière d'achat d'armes ? Le Japon sera-t-il un concurrent ou un partenaire ? etc, etc.... Ce sont des dossiers que la France doit absolument maîtriser.

Sans cette expertise pays qu'il faut bien évidemment sans cesse renouveler, les industriels avancent au mieux à tâtons, au pire en aveugle. Du coup, ils se tournent vers des consultants internationaux, qui travaillent pour la terre entière. Ce qui n'est pas forcément le mieux pour acquérir une expertise pays indépendante et non biaisée. Des industriels comme DCNS et MBDA ont l'intelligence de laisser sur le long terme des directeurs de zone capables d'identifier des inflexions dans la politique d'acquisition d'armement d'un pays. Ce qui compense les carences en matière d'expertise de l'État. Mais le Quai d'Orsay doit aujourd'hui partager son expertise pays et la mettre au service de la diplomatie économique préconisée par Laurent Fabius.

 

L'absence de coopération entre les services et les industriels

Autre manque crucial pour l'exportation française. Les industriels se plaignent régulièrement que les informations récupérées par la DRM (direction du renseignement militaire) de la DGSE ne leur parviennent rarement ou jamais. La France doit être d'ailleurs plus offensive. Elle ne doit pas hésiter à espionner ses concurrents. Nos "amis" le font sans vergogne. Notamment les États-Unis. De façon plus générale, le partage de l'information entre l'État et les industriels est primordiale pour comprendre et évaluer l'offre des concurrents et la contrer si nécessaire. Sans ces informations, les industriels français sont affaiblis. Il faut donc un climat de confiance entre l'État et les industriels pour que circule ces informations.

C'est aussi le cas du partage des informations entre les armées, notamment l'armée de terre, et les industriels au moment du retour d'expérience opérationnel. Il n'est pas rare que l'armée de terre puisse évaluer techniquement un missile ou une roquette d'un concurrent étranger pris sur un théâtre d'opération. Là aussi l'information doit circuler entre les industriels et les armées.

 

Ne pas négliger le facteur humain

Enfin, il est important de ne pas négliger le facteur humain, trop souvent occulté par les élites françaises sures d'elle, voire arrogantes. Il est pourtant très important. Même si cela ne fait pas gagner un contrat, le relationnel entre un acheteur et un vendeur peut être un facteur déterminant dans la conclusion d'une affaire.

Un exemple, s'il n'y avait pas eu ce "fit", cette complicité entre Jean-Yves le Drian et le prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed, la France n'aurait jamais vendu deux satellites d'observation très sophistiqués aux Émirats Arabes Unis. Sans une relation privilégiée entre les deux hommes, les satellites seraient certainement en fabrication actuellement chez Lockheed Martin.

 

L'OTAN, un boulet pour l'export d'armements français?

Quelle est aujourd'hui la plus-value ou l'avantage diplomatique de l'entrée de la France dans l'OTAN en matière d'achats d'armement ? Le Qatar, les Émirats arabes unis ou d'autres pays ont-ils une plus-value en achetant à la France qui pouvait jouer avant son entrée dans l'OTAN une musique différente... Car la seule valeur ajoutée française qui demeure après l'intégration de la France dans l'OTAN est le transfert de technologie plus souple et des armements différenciés (Scalp, Meteor). Mais il peut être jugé sensible par les Américains...

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:56
Bilan 2014 de la direction générale de l’armement

 

09/02/2015 DGA

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

«Ce résultat est conforme à la loi de programmation militaire, dès sa première année. Il préserve tous les secteurs industriels de défense et permet de développer les technologies et les compétences dont nous aurons besoin demain.» déclare Laurent Collet Billon.

 

La DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

 

Parmi les équipements majeurs, la DGA a livré aux forces armées  4 avions de transport A400M, 11 Rafale, 3 hélicoptères de combat Tigre HAD, 9 hélicoptères NH90, 212 systèmes d’armement air sol AASM, 77 véhicules blindés VBCI, 4036 équipements du fantassin Félin, 13 lances roquettes unitaires LRU, ainsi que les 20 premiers équipements de communication par satellite COMCEPT associés au satellite Athena Fidus. La DGA a commandé les premiers blindés du programme Scorpion, les avions ravitailleurs MRTT, la nouvelle version du missile M51, le 4e sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, autant de programmes emblématiques du ministère de la Défense.

 

Les PME ont également bénéficié des investissements de la DGA. Le dispositif RAPID a atteint 45 millions d’euros, sous l’impulsion du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Deux Clubs Rapid ont été lancés en 2014 : photonique et cyberdéfense. Ces clubs favorisent le développement des PME par la mise en relation avec les grandes entreprises.

 

Concernant la coopération, 2014 a vu les avancées les plus significatives en franco-britannique avec le lancement  des études de faisabilité du futur drone de combat FCAS DP et la notification du programme de missile anti navire léger ANL. Pour Laurent Collet-Billon « FCAS DP est un pas majeur pour l’industrie européenne de l’aviation de combat. »

 

Evoquant les défis 2015, Laurent Collet-Billon a souligné l’intérêt des  méthodes innovantes, que ce soit dans le domaine financier avec la mise en place des sociétés de projet, ou pour l’évolution de la DGA avec la généralisation de l’ingénierie système.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 15:55
L’industrie française de l’armement retrouve des couleurs à l’export

 

09.02.2015 Par Dominique Gallois Le Monde.fr

 

L’industrie de défense française n’avait plus connu une année aussi faste à l’exportation depuis cinq ans. En 2014, les ventes françaises d’armements à l’étranger ont progressé de 17,3 % et ont atteint 8,065 milliards d’euros a révélé, lundi 9 février, la Direction générale de l’armement (DGA). Le secteur n’avait plus affiché un tel résultat depuis 2009, lorsqu’il avait enregistré quelque 8,16 milliards d’euros de recettes.

Même si le chiffre définitif ne sera réellement connu qu’en mai, cette première estimation montre que la fin d’année a été bonne. L’objectif officiel affiché pour 2014 était d’atteindre 7 milliards d’euros. Ce qui n’était pas acquis. Au mois de septembre, les acteurs du secteur laissaient en effet entendre que cette « cible » annuelle d’exportations serait peut-être plus difficilement atteignable que prévu.

 

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 13:56
Les exportations d'armes françaises vont encore augmenter en 2014 (ministre)

 

Paris, 14 déc 2014 Marine et Océans (AFP)

 

Les exportations d'armes françaises ont été "en très nette augmentation", de 42%, en 2013 et "ce sera encore plus cette année", a indiqué dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Dans une interview à RFI et TV5 Monde, il a estimé que "cela veut dire qu'il y a des menaces dans le monde, et aussi que les industriels français sont performants".

 

Refusant de se prononcer sur la signature, donnée par certains comme imminente, d'un contrat de vente d'avions Rafale à l'Inde, il a ajouté: "Il n'y a pas que les Rafale dans la vie. Il y a des sous-marins, des satellites, des petites choses qui coûtent cher et pour lesquels les Français sont assez compétents (...) Le Rafale est un très bon avion, il y a beaucoup de discussions en cours, quand elles aboutiront, je vous le dirai".

 

A propos de la livraison à la Russie des deux navires Mistral en construction à Saint-Nazaire, le ministre de la Défense a rappelé "qu'il est aujourd'hui dit par le président de la République que cette question n'est pas à l'ordre du jour".

 

"On ne livre pas à n'importe qui, en voilà la preuve", a-t-il commenté.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Bilan Euronaval

 

06/11/2014 Economie et Technologie

 

Le salon Euronaval 2014 a fermé ses portes avec  un bilan extrêmement positif pour l’ensemble des quelques 30 000 acteurs de l’événement.

 

Pour la 24e édition du salon Euronaval, près de 90 délégations de très haut niveau venant de 78 pays et des 5 continents ont répondu à l’invitation de la France. 300 hautes autorités politiques et militaires ont ainsi pu rencontrer les 350 exposants venus de 28 pays qui leur ont présenté les savoir-faire les plus sophistiqués et performants du marché. « Même si le marché intérieur européen se contracte, le marché mondial naval des acquisitions se développe globalement, porté par un certain nombre de pays qui veulent augmenter la capacité de leur flotte, soit pour faire face à des menaces, soit pour protéger les ressources de leurs zones économiques exclusives maritimes, a rappelé le président d’Euronaval, Patrick Boissier. On assiste à une montée en puissance de la demande pour tous types de navires liés à la surveillance, non plus seulement pour les zones côtières, mais de plus en plus pour la haute mer, avec les actes de piraterie. »

 

« L’édition Euronaval 2014 a montré que les industriels du secteur avaient franchi un nouveau palier technologique, a souligné Jean-Marie Carnet, directeur d’Euronaval. Ce foisonnement d’innovations high tech, souvent présentées en avant-première à Euronaval, est soutenu par les financements privés ou d’état, pour accompagner une demande mondiale croissante d’équipements performants, fiables et évolutifs pour des produits dont la durée de vie est souvent de l’ordre de 30 à 40 ans. »

 

Sur le stand du ministère de la Défense, près de 70 délégations se sont succédé pour découvrir les équipements et matériels présentés.

 

Le prochain salon Euronaval se tiendra à Paris, du 24 au 28 octobre 2016.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 15:55
Discours de Patrick Boissier, président d’Euronaval à l’ouverture du salon 2014

 

source GICAN

 

Monsieur le Ministre de la Défense,

Mesdames et Messieurs les représentants des gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Messieurs les Chefs d’Etat-major,

Monsieur le Délégué général pour l’armement,

Mesdames et Messieurs les Industriels,

Mesdames et Messieurs.

 

En ouverture de cette 24ème édition d’EURONAVAL je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, de nous faire l’honneur de présider cette inauguration.

Au nom du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, organisateur de ce salon, au nom des 350 entreprises exposantes en provenance de 28 pays, je voudrais saluer et remercier Mesdames et Messieurs les Ministres, les Chefs d’Etat-major, l’ensemble des 96 Délégations Officielles étrangères regroupant quelques 300 très hautes autorités politiques et militaires venant de 78 pays et des 5 continents, les élus, les Amiraux et Généraux, les journalistes et vous tous visiteurs, acteurs et clients de l’industrie navale

Vous remercier de nous accorder votre confiance et de nous rejoindre ici à Paris-le-Bourget, pour ce grand rendez-vous maritime, industriel et commercial qui devrait voir cette année près de 30 000 entrées de visiteurs de plus de 110 nationalités différentes.

EURONAVAL est le leader mondial des salons du naval de défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Il est le seul à proposer une offre de services et d’événements aussi importante et complète.

EURONAVAL est la vitrine de l’excellence de l’industrie navale de défense française, européenne et mondiale,

L’industrie navale de défense est une industrie de haute technologie, une industrie à forte valeur ajoutée et une industrie innovante. Vous pourrez le constater en parcourant l’ensemble des stands de nos exposants et en assistant tout à l’heure à la remise des trophées 2014.

 

L’industrie navale de défense est une industrie en mouvement :

- pour les seules constructions et équipements des navires militaires, la construction navale représente chaque année dans le monde un chiffre d’affaire de près de 40 milliards d’€,

- Environ 500 nouveaux programmes de construction totalisant plus de 3 800 nouveaux navires de surface et sous-marins sont aujourd’hui en cours de réalisation. Ils représenteront un chiffre d’affaires total de plus de 900Mds€ au cours des 20 prochaines années. Ces chiffres, sans doute évolutifs, montrent bien que le naval de défense est en progression et que les industriels et exposants présents à EURONAVAL sont au coeur d’un marché mondial particulièrement dynamique

EURONAVAL est un salon mondial. Il réunit sur cinq jours une très large représentation d’acteurs institutionnels et d’industriels des 5 continents et conforte un peu plus à chaque édition son statut d’exposition navale internationale de référence.

EURONAVAL est un salon global. Il couvre l’ensemble des produits et des services du domaine de la défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Y exposent des entreprises de construction navale, des équipementiers, des systémiers ainsi que des entreprises de services dans les domaines de la formation, de l’entrainement, de l’assistance et du conseil.

EURONAVAL est un salon capital. Dans ses allées, sur ses stands et dans ses salons se rencontrent et se côtoient les responsables politiques et militaires qui ont la charge de définir l’avenir des marines de guerre et les industriels qui les fabriquent, les équipent, les entretiennent et les entrainent. Ici à EURONAVAL, se dessine pour une bonne part l’avenir de la sûreté et de la sécurité maritime et de la paix dans le monde.

Pour cette édition 2014 d’EURONAVAL, nous accueillons pour la première fois les pavillons nationaux de l’Australie et de l’Inde ainsi que des exposants en provenance de la Belgique, des Emirats-Arabes-Unis et de la Turquie.

Mais je ne vais pas détailler l’ensemble des nouveautés et particularités de ce salon que vous allez pouvoir découvrir et apprécier pendant ces 4 jours, à l’exemple de ce nouvel espace de simulation et de réalité immersive.

Cette 24ème édition reconduira également les événements qui font le succès d’EURONAVAL depuis bientôt cinquante ans et en particulier la tenue de trois conférences de haut niveau présidées respectivement:

- par l’amiral Bernard Rogel, Chef d’Etat-major de la Marine, sur le thème « Evolution des types de conflits en mer d’ici 2025 »,

- par Hervé Guillou, président directeur général de DCNS sur le thème «Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant »

- et par l’ingénieur général Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement du ministère de la défense sur le thème « Renouveau industriel et soutien aux entreprises de taille moyenne».

Vous retrouverez également cette année l’organisation d’un service de rencontres d’affaires « Business to Business » qui devrait totaliser plus de 1000 rendez-vous.

EURONAVAL 2014, s’ouvre aujourd’hui alors même que s’impose un peu plus chaque jour la réalité de la mondialisation et donc de la maritimisation. La mer, nous le savons, est un espace de liberté où se joue déjà la nouvelle croissance économique mondiale, la fameuse « croissance bleue ».

Le transport maritime est toujours en forte croissance et les croisières en mer séduisent de plus en plus de nos contemporains. La pêche, contrôlée et parfois contestée est devenue une source incontournable d’alimentation pour notre planète. Les énergies fossiles ou renouvelables trouvent de nouveaux champs d’exploitation et d’innovation en mer. Les gisements offshores promettent de compenser la raréfaction inéluctable des gisements terrestres. Dans bien des domaines de l’économie, les océans laissent entrevoir la perspective d’un nouvel eldorado.

Mais, la mer est agitée. Le terrorisme, les trafics illicites, la piraterie, les pillages et les pollutions sont autant de menaces qui fragilisent notre avenir et compromettent le succès de la «croissance bleue».

Ici, à EURONAVAL, les représentants des Etats maritimes et les industriels du monde entiers se rencontrent pour préparer l’avenir et garantir la paix et la sécurité sur mer et à partir de la mer.

Le GICAN est heureux et fier d’organiser cette manifestation unique en son genre et vous promet des rencontres et des découvertes passionnantes et fructueuses.

Je vous souhaite un excellent salon EURONAVAL 2014.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
 «L'industrie navale française a tous les atouts pour rester en tête»

 

26/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dans un entretien au Figaro, Patrick Boissier, président du Gican, syndicat patronal de la filière navale, estime inéluctable les rapprochements entre industriels européens afin de ne plus partir en ordre dispersé à la conquête des marchés export.

 

Le Figaro.- La France reçoit le Gotha du naval militaire au Bourget à partir du lundi 27 octobre. Dans quel contexte s'ouvre cette édition 2014?

 

Patrick Boissier. - EURONAVAL est le plus important salon mondial dédié à 100 % au naval de défense. C'est un rendez-vous majeur pour les Marines du monde entier ainsi que pour les 352 exposants venus de 28 pays. Nous recevrons une centaine de délégations officielles issues de 70 pays. Ce salon se déroule dans un contexte favorable au naval de défense partout dans le monde, sauf en Europe où les budgets baissent. A l'international, les États-Unis restent le premier marché pour le naval militaire avec un tiers des dépenses mondiales, les budgets sont en forte hausse en Asie du Sud Est et au Moyen Orient ainsi qu'en Amérique du Sud et en particulier en Inde et au Brésil, de grandes puissances régionales

 

Suite de l’entretien

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 07:55
Euronaval : L’industrie française à la conquête de l’international

 

03.10.201 Mer et Marine

 

Leader mondial des salons spécialisés de la défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime, Euronaval se tiendra du 27 au 31 octobre au Parc des expositions de Paris Le Bourget. Plus de 350 exposants, dont plus de la moitié sont étrangers, sont attendus cette année. Etat des lieux avant un rendez-vous plus international que jamais.

 

« Nous sommes dans une époque de croissance bleue. La mer est au centre des enjeux stratégiques et économiques », assure Patrick Boissier, président du GICAN, qui présentait cette semaine à l’Hôtel de la marine, à Paris, la 24ème édition d’Euronaval. Cet évènement incontournable du secteur naval militaire est organisé par le Groupement des Industries Françaises de Construction et Activités Navales, qui fédère plus de 150 sociétés représentant 30.000 emplois directs en France pour un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros.

 

Suite de l'article

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 12:55
Sillinger lance sa gamme d'embarcations Rafale

 

09.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Elle s'appelle Rafale mais n'a rien à voir avec le chasseur de Dassault. Sillinger vient de lancer une nouvelle gamme: la gamme SILLINGER - RAFALE®. Elle comprend 6 modèles à l’heure actuelle qui vont du 9,50m (photo ci-dessus)au 16m.

L'entreprise de Mer (41), filiale du groupe Marck, est un spécialiste des embarcations pneumatiques pliables et semi-rigides à usage militaire et professionnel.

A noter l’option Meta-Ops qui permet une architecture de pont modulable en fonction des besoins : des rails en aluminium disposés sur l’avant, le coffre moteur et l’arrière permettent d’ajouter, fixer et enlever des équipements relatifs aux missions spécifiques.

Le modèle phare de la gamme, le SILLINGER 950 RAFALE® sera exposé lors du salon Euronaval qui aura lieu du 27 au 31 octobre 2014, au Bourget, HALL 2 Stand C4.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 12:55
L'impact social, économique et technologique des exportations françaises d'armement


09.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'étude d'impact social, économique et technologique réalisée par le ministère de la Défense et le CIDEF avec le support de McKinsey & Co relative aux exportations françaises d'armement, est disponible ici.

Dans le contexte budgétaire plus que contraint et alors que le ministère de la Défense réduit ses commandes, les exportations permettent (ce n'est pas un scoop) un relais de production qui permet d'assurer la continuité de l'activité industrielle.

Selon cette étude présentée ce matin, à Bordeaux, lors des Universités d'été de la Défense, les prises de commande à l'exportation des groupes d'armements français ont progressé de 43% l'an dernier (par rapport à 2012, mais elles sont toujours en baisse par rapport à 2009), pour atteindre 6,87 milliards d'euros, soit 30% de plus que la moyenne 2002-2012.

Elles permettent à la France de se maintenir au quatrième rang mondial des exportateurs d'armes derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie. Le ministère de la Défense espère atteindre l'objectif de 7 milliards d'euros d'exportations en 2014. "Sans les exportations d'armement, le déficit commercial de la France aurait été 5 à 8 points plus élevé chaque année sur la période 2008-2013", peut-on lire dans l'étude commandée par le ministère de la Défense et le Conseil des industries de défense françaises (Cidef).

Sur le plan social, les exportations de défense représentent plus de 40.000 emplois, soit 25% des emplois de la base industrielle et technologique de défense, concentrés autour de sept grands bassins d'activité : Ile-de-France, PACA, Bretagne, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Centre et Rhône-Alpes.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 10:50
EURONAVAL 2014 - Les industries mondiales de défense navale confirment le leadership du rendez-vous parisien

 

source Euronaval
 

27 au 31 octobre 2014, Paris-Le Bourget / France


A 4 mois de l’ouverture de ses portes au Bourget, le salon professionnel EURONAVAL, exclusivement dédié à la défense navale et à la sécurité maritime, a toutes les cartes en main pour faire de l’édition 2014 un rendez-vous international particulièrement réussi. Plus de 50 % d’exposants étrangers seront présents sur les quelques 15 000 m² de surface d’exposition déjà presque entièrement occupés. Cette 24e édition du leader mondial des salons dédiés au naval militaire et civil sera une nouvelle preuve de l’activité soutenue de ce secteur économique, notamment au Moyen-Orient et en Asie. 


Etat des lieux par Jean-Marie CARNET, Directeur Général d’EURONAVAL

Le dynamisme de l’économie navale mondiale, avec ses multiples composantes - qu’elles soient militaires, de sécurité civile, de sûreté ou de protection de l'environnement - découle des tensions nouvelles autour des espaces océaniques, supports de croissance du XXIe siècle :

" L'espace maritime est de plus en plus stratégique. 80% du commerce mondial, en volume, transite par mer. Fait moins connu mais hautement sensible, les océans sont aussi l’épine dorsale de la mondialisation en hébergeant l’internet océanique, coeur du trafic web international et donc de l’économie mondiale. Avec l'épuisement programmé des ressources terrestres, les Etats cherchent désormais en mer énergie, nourriture, matières premières pour les quelques 9 milliards d’habitants projetés à horizon 2050. Toutes ces données objectives sont à l’origine des grandes manœuvres actuelles des Etats autour des espaces maritimes qui les poussent à s’équiper en conséquence pour défendre les intérêts de leur population respective. Une demande croissante d’équipements garante d’une activité globale soutenue au niveau mondial. "   

EURONAVAL, leader mondial des expositions de défense navale, de sécurité et de sûreté maritime.

Au fil de ses 24 éditions, EURONAVAL est devenu la plus grande plate-forme d'échanges internationaux sur les questions navales et maritimes (hors plaisance). Un statut de leader qui doit beaucoup à l’excellence des industries navales françaises, 6e constructeur mondial et 2e européen, à l’origine de la création de cette biennale en 1968. Cette exposition internationale de 5 jours organisée par le GICAN* est l’équivalent naval du SIAE (salon international de l'aéronautique et de l'espace) organisé par le GIFAS pour l’aéronautique et d’EUROSATORY organisé par le GICAT pour le terrestre, dont la dernière édition mi-juin a connu un large succès. 

La hausse régulière du nombre des délégations officielles de très haut niveau sur EURONAVAL confirme la prise de conscience par les Etats des immenses enjeux liés au « 6ème Continent » de notre planète. Pour répondre à cette prise de conscience, la biennale parisienne répond à l’ensemble des besoins pour les missions de souveraineté dans le domaine naval militaire et depuis quelques années, les actions des Etats en mer liées à la sécurité et sûreté maritime (maintien de l’ordre public en mer, police de la navigation et des pêches, surveillance maritime et côtière).  

Parmi les nouveautés présentées, EURONAVAL proposera des unités de surface, des sous-marins, des embarcations commandos accompagnées de leurs armements et équipements, des drones de surface et sous-marins, des aéronefs, des AUSV (autonomous unmanned surface vehicules), ainsi que de nouveaux concepts notamment liés à la furtivité.

Plus qu’un salon professionnel, EURONAVAL est la vitrine internationale de la technologie qui rassemble l’ensemble des décideurs et acheteurs du monde entier et le panel complet des industriels, concepteurs et fournisseurs de matériels, de systèmes simples et complexes, ainsi que des services associés. 


* Le GICAN, Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, compte 159 sociétés adhérentes (juin 2014) qui représentent environ 8,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé et plus de 40 000 emplois directs.

EURONAVAL 2014 innove   

Côté exposants, EURONAVAL accueillera les pavillons de nouvelles nations aux ambitions déclarées dans le secteur naval avec l’Inde et l’Australie. La Belgique, les Emirats Arabes Unis et la Turquie feront également, pour la première fois, leur entrée sur la biennale. 

Les technologies innovantes seront également mises en lumière avec la création de « l’Espace simulation et réalité immersive ». Pour la première fois sur EURONAVAL, délégations, exposants, journalistes et visiteurs auront accès aux technologies immersives 3D, à la réalité virtuelle et augmentée dédiée au naval sur un espace animé par de prestigieux partenaires. Ces technologies concernent aussi bien la conception et la construction des navires, la revue de projets, la formation des opérateurs et des personnels de production, les étapes du cycle de vie d’un produit appliquées au transport maritime, à la défense navale, à la sécurité-sûreté maritime ou à l’exploration sous-marine. 

Conférences et Workshops

Un effort particulier a été fait pour l’édition 2014 afin d’intégrer une participation internationale significative dans deux des trois grandes conférences plénières proposées. 

Mardi 28 octobre : « Evolution des types de conflits en mer d’ici à 2025 », accompagnée d’une appréciation sur l’adéquation des moyens technologiques pour résoudre les problèmes sécuritaires.

Mercredi 29 octobre : « Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant » ou les modes de coopération internationale à travers les transferts de technologie et la nécessité de disposer d’un outil industriel performant pour une exploitation raisonnée et sécurisée des richesses maritimes. 

Avec les workshops, les équipementiers et prestataires de services pourront proposer leurs idées sur les technologies de demain qui répondront aux besoins exprimés par les grands donneurs d’ordres nationaux et étrangers. 

Les rendez-vous BtoB seront organisés par la CCI Paris-Île de France et le réseau Entreprise Europe Network qui assurera la promotion des Business Meetings à travers 52 pays partenaires, le European Enterprise Network (EEN). Ce partenariat avec EEN favorisera l'identification dans leurs pays respectifs des grands comptes ou donneurs d'ordres correspondant à une cible définie auparavant par et avec le GICAN.

Les Trophées EURONAVAL
Accueillant une forte proportion d'exposants étrangers et un visitorat très largement international, EURONAVAL est un évènement de référence mondiale. Toutes les récompenses décernées sur la biennale sont des labels d’excellence. Les Trophées EURONAVAL sont ouverts aux innovations internationales dans deux des trois catégories : un Trophée innovation sur le thème navire du futur et un Trophée innovation sur le thème de la sécurité maritime ; le troisième Trophée, celui de la performance, récompense la PME/ETI française ayant mis en place le meilleur projet d’exportation, de diversification, d’implantation ou de partenariat à l’export. 

Le Campus naval d’EURONAVAL
Lancé lors d'EURONAVAL 2012 sous l’égide du GICAN, le Campus Naval rassemblera en 2014 les principaux organismes de formation initiale et continue aux métiers navals qui feront la promotion de l’accès aux métiers de la filière industrielle navale, une filière de haute technologie. 

EURONAVAL 2014 en quelques chiffres 
  • Plus de 350 exposants 
  • Plus de 50% d’exposants étrangers représentant 27 pays  
  • 15 000 m² de surface d’exposition 
  • Plus de 90 délégations officielles attendues de 65 pays 
  • 350 journalistes attendus 

Plus d’informations sur : www.euronaval.fr 
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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:55
Developments at the head of DCNS

 

July 2, 2014 Thales
 

Patrick Boissier, Chairman and CEO of DCNS, has informed its main shareholders, the French State (through the Agence des participations de l’Etat) and Thales, that he intends to ask the Board of Directors to cut short his term, 5 months before the end of his tenure, to provide clarity on the designation of his successor, hence setting the proper conditions for the Company to prepare its future.

Shareholders acknowledged this decision, which reflects Patrick Boissier’s commitment to the Company’s interests, and have thanked him for the work carried out and the results achieved during his tenure.

Following a selection process conducted by the Nomination Committee of DCNS, Hervé Guillou will be proposed as his successor at the July 23 Board Meeting. The Board’s proposal will then be sent to the French President, as the decision to appoint the Chairman and CEO of DCNS rests with him and is issued by decree.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 14:55
Armement : Patrick Boissier quitte la barre de DCNS

 

02/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG. Le conseil évoquera ce sujet lors d'une réunion prévue le 23 juillet prochain

 

La succession de Patrick Boissier à la tête de DCNS s'accélère bien. Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG, selon un communiqué publié ce mercredi matin. Une réunion du conseil évoquera le sujet le 23 juillet prochain. "L'anticipation de la fin du mandat de Patrick Boissier permettra à son successeur de maîtriser deux processus qui influenceront largement le déroulement de sa mission : les négociations en cours avec des prospects majeurs ainsi que l'élaboration du budget 2015 et du plan 2015-2018", a précisé le communiqué.

Pour sa part, Patrick Boissier pourra, dans ses nouvelles fonctions de président du GICAN (Groupement des industries de construction et activités navales), se consacrer à la préparation d'Euronaval qui "revêt cette année une importance considérable pour l'industrie française étant donné l'état du marché mondial". L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, devrait prendre la succession de Patrick Boissier.

 

Croissance de 40 % sur quatre ans

Le mandat de Patrick Boissier a été marqué par "la croissance de 40 % de l'activité de DCNS sur quatre ans (2010-2013) grâce aux initiatives prises pour élargir son portefeuille de produits et services, son portefeuille de clients à l'international et son portefeuille d'activités vers l'énergie et grâce à l'amélioration de la performance du groupe".

Hervé Guillou devra encore "accélérer l'amélioration de la performance interne de DCNS afin d'assurer la poursuite de son développement sur des marchés de plus en plus contraints et concurrentiels", a expliqué le communiqué. L'avenir du groupe passera par l'accroissement des investissements en R&D, notamment dans les activités de sous-marins conventionnels ainsi que dans le maintien et le développement des compétences, l'établissement de plusieurs implantations et partenariats à l'international et la modernisation de ses moyens de travail en France.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier va se passer finalement en douceur pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année aurait pu être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Pour autant, beaucoup craignent que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières. Déjà, le patron de l'activité sous-marins, Olivier Dambricourt a été récemment et brutalement débarqué après avoir remplacé en octobre 2013 Pierre Quinchon, qui a pris les rênes de la Direction Technique et Innovation (DTI) et qui a payé l'échec de la campagne de Singapour.

Une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM. Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), qui n'est pour le moment pas mis en vigueur. DCNS est également en très bonne posture en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit), le président de la République José Mujica ayant personnellement choisi le groupe français.

 

Le Moyen Orient important pour DCNS

Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France avait signé une LoI (Letter of intent) sur l'ensemble du spectre naval (40 milliards d'euros de projets) avec l'Arabie Saoudite. Mais les nombreux changements de ministre de la Défense semblent avoir eu raison de cette initiative franco-saoudienne.

En outre, DCNS en coopération avec MBDA, propose au Qatar trois frégates ATBM (défense antimissile balistique), armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet. Ces navires de 4.000 tonnes seraient des dérivés des frégates singapouriennes Delta vendues par DCNS dans les années 2000. Le contrat est estimé à 2,5 milliards d'euros environ.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 12:55
Patrick Boissier élu Président du GICAN

 

25.06.2014 GICAN

 

Le conseil d’administration du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) a élu aujourd’hui Monsieur Patrick Boissier à la présidence de l’association, où il succède à Monsieur Jean-Marie Poimbœuf. Sa prise de fonction est intervenue à l’issue de l’assemblée générale de ce jour.

 

Patrick Boissier déclare : « C’est un honneur et une fierté pour moi de prendre la présidence du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales qui réunit plus de 160 sociétés de l’industrie navale et maritime française et représente près de 40 000 emplois. L’action que je mènerai bénéficiera du travail considérable  réalisé ces dernières années par Jean-Marie Poimbœuf et son équipe au profit de cette industrie caractérisée par sa haute technologie et créatrice d’emplois à forte valeur ajoutée en France. Ma priorité sera d’agir pour la promotion en France et à l’étranger de toutes les  compétences des membres du GICAN.»

 

Patrick Boissier a commencé sa carrière en 1972 au sein du groupe Pechiney, où il occupe différentes fonctions dans le Secteur Aluminium, d’ingénieur de production à directeur d’usine. En 1984, il est nommé Président de l’activité Tubes de Tréfimetaux. Suite à l’acquisition de Tréfimetaux par Europa Metalli en 1987, il devient Directeur Général de Tréfimetaux. En 1994, il rejoint le groupe italien ELFI comme Président du Secteur Chauffage et Climatisation. Entre 1997 et 2007, il assume la présidence du Secteur Marine d’Alstom et de Chantiers de l’Atlantique. Chantiers de l’Atlantique accède alors au rang de leader mondial spécialisé dans la construction de navires à forte valeur ajoutée, en particulier les paquebots de croisière tels que Queen Mary 2. En septembre 2007, Patrick Boissier devient Directeur Général de Cegelec.

 

En janvier 2009, Patrick Boissier prend la direction de DCNS, leader mondial du naval de défense et innovateur dans l’énergie. Il lance une ambitieuse stratégie de croissance conditionnée par une amélioration de la performance globale. Le Groupe a pour ambition, tout en demeurant le partenaire de référence de la Marine nationale, de se développer dans des secteurs extrêmement concurrentiels (naval de défense à l’international, nucléaire civil, énergies marines renouvelables).

 

Patrick Boissier est diplômé de l’Ecole Polytechnique. 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 10:35
Malaisie : le pavillon France sur Defence Services Asia 2014


26.03.2014 GICAN

 

Rendez-vous à Kuala Lumpur sur DSA : HALL 6 et 7 du 14 au 17 avril 2014

 
 
Portés par les bons chiffres des exportations d'armement français publiés par le ministère de la Défense en janvier dernier (+31% de prises de commandes en 2013 vs 2012, chiffre provisoire), les industriels français des secteurs naval, terrestre et aéronautique de défense et de sécurité poursuivent sur DSA leur stratégie de croissance sur le marché asiatique où ils sont déjà très présents.
 
Trente et une sociétés, dont vingt-deux fédérées par le GICAN, feront le déplacement à Kuala Lumpur du 14 au 17 avril prochain, au cœur d'un marché en forte croissance où la concurrence est importante entre nations exportatrices.
 
Selon une récente étude du cabinet IHS Jane's : « Le marché mondial de l'armement a augmenté de 30% en quatre ans et pourrait doubler d'ici 2020 avec la poussée des budgets militaires, particulièrement en Asie. Les budgets de défense des pays de la zone Asie-Pacifique devraient dépasser ceux des Etats-Unis et du Canada d'ici 2021, et atteindre 501 milliards $ (+35% par rapport à 2013), sur un marché mondial qui pourrait atteindre 1 650 milliards $ d'ici 2021 ». Une perspective de charge de travail gigantesque pour les industriels du secteur qui explique leur présence sur les salons asiatiques, dont DSA est l'un des plus porteurs.
 
L'exposition tri-armes Defense Service Asia (DSA) qui se tient dans la capitale malaisienne toutes les années paires depuis 1988 est « the place to be » en Asie pour remplir ces objectifs exports. En plein essor depuis plusieurs éditions, DSA est en effet devenu le passage obligé des acteurs majeurs du secteur, qu'ils soient exportateurs ou acheteurs.
 
Les chiffres de l'édition 2012 parlent d'eux-mêmes pour illustrer la fébrilité qui s'est installée sur le marché asiatique de Défense : 850 exposants de 48 pays, 26 980 visiteurs professionnels et 324 délégations officielles venues de 41 pays.
 
Pour répondre à la forte demande de ce nouveau marché, le GICAN et les industriels français ont augmenté de plus de 35% la surface du Pavillon France.

La présence française sur DSA 2014 : 31 sociétés et les produits exposés
(au 26/03/14)
 
Qu'ils soient grands systémiers, petites ou moyennes entreprises à haute valeur technologique, les représentants de l'excellence française auront, sur DSA, l'opportunité de présenter leurs solutions technologiques auprès des forces armées de Malaisie et des autres pays de la région, mais également auprès des nombreux acheteurs présents sur ce salon hautement stratégique où la concurrence fait rage entre les grandes nations productrices.
 
Jean-Marie Carnet, délégué général du GICAN : « Concernant le naval, la plus grande prise en compte du fait maritime par les Etats a un effet de levier très significatif pour les pays exportateurs d'équipements spécifiques. Ce marché est particulièrement actif dans la zone ASEAN où les nations concernées s'équipent de plus en plus pour exercer leurs droits souverains sur leur ZEE. Ce dynamisme asiatique tire l'ensemble de l'industrie navale mondiale vers le haut d'où l'importance pour nos industriels français d'être présents en Malaisie, qui est au cœur de ce marché très dynamique. »
 
Une mission sénatoriale en renforcement de la présence française
A l'occasion de cette 14e édition du salon DSA, le GICAN, fédérateur du Pavillon France, organisera et accompagnera une délégation de trois sénateurs membres de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées. Cette délégation officielle, composée des sénateurs Jacques Gautier (vice-président de la Commission de la défense, sénateur des Hauts de Seine), Daniel Reiner (vice-président de la Commission, Sénateur de Meurthe et Moselle) et Alain Neri (Sénateur du Puy de Dôme), rencontrera les autorités officielles malaisiennes, les industriels français présents sur le salon et leurs partenaires locaux, afin de soutenir « l'équipe France » dans ce pays stratégique.
 
Seront aussi présents le CA Pascal Ausseur, sous-directeur Asie Pacifique qui représentera la DGA et le Général de Brigade Marc DEMIER, commandant l'EALAT (Ecole de l'Aviation légère de l'armée de terre, représentant le CEMAT)
 
Liste des 31 exposants français sur DSA :AERO SURVEILLANCE*

AIRBUS HELICOPTERS*
ASIA INFRARED SYSTEMS - HGH
COGES - EUROSATORY
RAFALE INTERNATIONAL*
DCI
DCNS
DESCHAMPS
ECA ROBOTICS
ELNO
EURENCO
EURONAVAL
GICAN
GICAT
HUTCHINSON
INDUSTEEL FRANCE ARCELOR
LACROIX
MAISONNEUVE GROUP SAS*
MAN DIESEL & TRUBO France*
MANITOU
MBDA*
MUSTHANE
NEXTER
PORNAL FRANCE SAS*
RENK FRANCE
SAGEM
SERT
SOFRESUD
RENAULT TRUCKS DEFENSE *
THALES *
UTILIS FRANCE


* Hors pavillon
 
Profils des sociétés et présentation de leurs produits exposés sur DSA 2014 détaillés dans le press kit sur : http://www.gican.asso.fr/sites/default/files/Press%20Kit%20-%20DSA.pdf
 

*******

 
La Malaisie et la relation avec la France
 
Stéphane Reb, directeur du développement international de la DGA et ingénieur de l'armement : « Dans le domaine de la défense, la Malaisie est le partenaire privilégié de la France en Asie du Sud-Est. En effet, depuis plus de dix ans, notre coopération défense, formalisée par un accord intergouvernemental de coopération, repose sur trois piliers : dialogue stratégique, coopération militaire et coopération armement. Cet accord instaure les hauts comités de défense qui se réunissent sur une base annuelle. De plus, les visites de haut niveau politique, comme la visite du Premier ministre français, M. Ayrault en juillet 2013, nous permettent de renforcer nos relations de coopération.
 
Le dialogue stratégique nous permet d'échanger sur les enjeux régionaux et internationaux de sécurité et de défense et de renforcer notre relation par une compréhension mutuelle de ces problématiques.
 
En termes de coopération militaire, beaucoup d'échanges ont lieu entre les deux ministères de Défense, tant entre les armées de l'air, les forces navales ou les forces terrestres, par la tenue d'exercices ou la mise à disposition de coopérants. »
 
La Malaisie : opportunités commerciales pour les industries de Défense françaises.
 
S'appuyant sur un accord intergouvernemental signé en 1993, la coopération franco-malaisienne dans le domaine de la défense repose sur trois piliers : dialogue stratégique, coopération militaire et coopération armement.
 
Cette relation bilatérale de défense comprend également la coopération entre les entreprises de défense françaises et malaisiennes. Les relations avec les forces armées malaisiennes se sont notablement développées grâce à la vente de deux sous-marins Scorpène et à l'accompagnement français à la création d'une force sous-marine.
 
Les programmes stratégiques d'acquisition d'équipements de défense de la Malaisie auprès de la France s'accompagnent ainsi d'une politique volontariste et partagée de développement de partenariats au niveau des grands groupes industriels comme des petites et moyennes entreprises. L'acquisition de Scorpènes, d'hélicoptères, d'avions de transport A400M, d'équipements ou de savoir-faire de haute technologie et à forte technicité, s'inscrit dans cette logique durable de coopération, souvent soutenue par la communauté d'emploi au sein des forces armées des deux pays.
 
 
 Industries Françaises de Défense : le soutien à l'export dans la zone Asie-Pacifique

Les groupements GICAN, GICAT et GIFAS, dans le cadre de leur mission de soutien à l'export de l'industrie française de Défense et de Sécurité, proposent aux entreprises françaises de mettre en avant leurs produits et leurs savoir-faire sur la scène internationale au travers de leur présence sur des pavillons France. Mandaté par la Direction Générale de l'Armement française (DGA), le GICAN coordonne le pavillon France sur DSA en avril 2014 pour s'adresser à l'ensemble de la zone Asie-Pacifique. En effet, cette dernière a pris conscience du « fait maritime » et du besoin d'assurer la sécurité de la Zone Economique Exclusive (ZEE) de chacun. C'est pourquoi on constate la demande forte de nouveaux systèmes et équipements de défense et sécurité pour lesquels la France est prête à répondre.
 
Retrouver l'agenda des pavillons France sur les grands rendez-vous internationaux : cliquez ici
 
Le GICAN, coordinateur historique de certains pavillons France sur les grandes expositions internationales de défense.
 
Le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales réunit 172 (au 26/06/13) sociétés françaises du secteur naval, civil et militaire, dont il promeut, en France et à l'étranger, les savoir-faire hautement technologiques. Ses adhérents représentent en France un CA de 8,5 Mds € et 40 000 emplois avec une part à l'export de l'ordre de 45% au total.
 
Le GICAN est l'organisateur de la biennale EURONAVAL, la plus grande exposition internationale de défense navale et de sécurité maritime. Plus d'informations : http://www.gican.asso.fr.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:55
Sécurité : la filière se met en ordre de marche

 

21/11 Alain Ruello, Les Echos

 

Le premier comité de pilotage installe ce matin trois groupes de travail.

Avec l'aide de l'Etat, les industriels veulent cibler cinq pays prioritaires à l'export.

 

Création du Conseil des industries de confiance et de sécurité (le CICS) début octobre, premier comité stratégique à Matignon le 23 du même mois et, ce matin, premier comité de pilotage Etat-Industrie, en marge du Salon Milipol : la toute nouvelle filière des fournisseurs d'équipements et de solutions de sécurité s'organise à marche forcée.

 

La séance présidée par Jean-Marc Ayrault il y a un mois et à laquelle ont participé sept ministres a arrêté les objectifs stratégiques. Dotés de cette feuille de route, les représentants de l'administration, du CICS et de quelques grands opérateurs d'infrastructures vont installer ce matin les trois groupes de travail chargés de les mettre en oeuvre : expression du besoin, politique industrielle et recherche.

 

Programme d'investissements d'avenir, Agence nationale de la recherche, ministères de la Défense ou du Redressement productif : « La première tâche de chaque groupe de travail sera de recenser où est l'argent », explique Hervé Guillou, le président du CICS. Il s'agit évidemment de mieux concentrer les moyens sur les technologies prioritaires, à même de faire la différence à l'international.

 

Chasser en meute

 

Dans son discours d'inauguration de Minipol, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a beaucoup insisté sur la nécessité pour l'Etat d'améliorer le dialogue entre tous les acteurs de la sécurité, notamment en période de baisse de budgets. Evoquant trois domaines - radio numérique, vidéo et protection des forces - dont il attend des avancées, il a par ailleurs promis le soutien de ses équipes auprès des industriels à l'export. Pour mieux conquérir les marchés internationaux, Hervé Guillou estime qu'il faut se concentrer dans un premier temps sur un nombre très restreint de pays. « J'en ai proposé cinq », indique-t-il. Sa deuxième préconisation a souvent été mise en avant en d'autres occasions : chasser en meute, comme savent très bien le faire les Allemands. Quand ils répondent à des appels d'offres de BTP ou de TGV, Vinci ou Alstom par exemple devraient embarquer avec eux des spécialistes français de la sécurité.

 

Les chiffres

10 milliards d'euros : C'est le chiffre d'affaires du secteur des industries de confiance et de sécurité.

50.000 emplois : Les effectifs estimés des entreprises membres du Conseil des industries de confiance et de sécurité (CICS).

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:55
EUROMARITIME 2015 les 3, 4 ET 5 Février
La deuxième édition d'Euromaritime, le salon européen de l'économie de la mer, se déroulera à Paris, les 3, 4 et 5 février 2015, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.
 
Rejoignez Euromaritime
Le salon européen de vos activités d'aujourd'hui et de demain.
 
Organisé par le marin - groupe Ouest France - et le GICAN, avec le soutien actif du Cluster Maritime Français et de partenaires représentatifs dans chaque segment d'activité, Euromaritime est le seul salon professionnel dédié à tous les acteurs de l'économie de la mer en Europe.

Ses ambitions :
• Réunir des entreprises et des organisations venues de tous les métiers du maritime,
• Exposer les savoir-faire,
• Echanger,
• Multiplier les passerelles…
… pour produire plus de croissance et plus de compétitivité.

250 exposants et près de 8000 visiteurs sont attendus pour cette 2e édition qui se tiendra sur 8 500 m² d'exposition, à Paris, Porte de Versailles.

100% d'exposants 2013 prêts à revenir.
100% des exposants 2013 ayant répondu à l'enquête de satisfaction ont fait part de leur volonté de participer à l'édition 2015. Ils ont également exprimé de nombreux satisfecit :
 
• qualité des contacts pris sur place (94%),
• quantité des contacts (88%),
• programme des conférences (100%),
• processus d'organisation (95%).

Nous sommes heureux de vous présenter dans la plaquette de présentation les grandes lignes de l'édition 2015, où nous nous réjouissons de vous revoir du 3 au 5 février.

Restez informé en vous abonnant à notre newsletter.

Retrouvez le bilan et les temps forts de l'édition 2013 et l'ensemble des informations sur www.euromaritime.fr

Pour réserver votre espace, contactez Sabrina Jonas.
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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

L'industrie d'armement sera touchée par la Loi de programmation militaire

 

11/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les industries de la défense vont perdre 30 % de leurs ressources par rapport à la trajectoire de la précédente loi de programmation militaire (LPM). Les crédits baissent de 41 % pour les grands programmes (Rafale, hélicoptères, sous-marins...) et de 11 % pour la dissuasion.

 

Le ministère de la Défense prend sa part (trop?) dans le redressement de la situation financière de la France. Et comme le rappelle le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, lors de son audition au Sénat, l'élaboration de la loi de programmation militaire (LPM) a "été un exercice difficile. Un exercice difficile qui a visé à conjuguer souveraineté stratégique et souveraineté budgétaire, dans la situation économique d'aujourd'hui, a été demandé à la mission Défense".

Un exercice où l'on sent l'extrême rigueur, qui touche ce ministère, à travers la sècheresse des chiffres cités par Laurent Collet-Billon. "Il a fallu ainsi trouver un équilibre financier sous fortes contraintes", a-t-il expliqué. Dans ce nouveau cadre, la direction générale de l'armement (DGA) injectera 10 milliards d'euros par an dans l'industrie de défense qui devront permettre "de maintenir à terme les compétences critiques" à l'autonomie stratégique de la France. "Si l'exécution de la programmation est conforme, il ne devrait y avoir aucune catastrophe majeure, mais bien sûr il y aura des ajustements", a-t-il estimé. Et de rappeler que "les modèles de rupture, qui auraient pu sacrifier un secteur, ont été ainsi écartés".

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

Une baisse de 30 % par rapport à la LPM précédente

Pour le programme 146 "Equipements des forces", le principal programme suivi par la DGA), les ressources prévues pour les opérations d'armement - programmes à effet majeur (PEM), les autres opérations d'armement (AOA) et la dissuasion - s'élèvent à environ 10 milliards d'euros annuels. Soit 59,5 milliards sur la période 2014-2019. "C'est en retrait sensible (- 30 %) par rapport à la programmation précédente, devenue intenable budgétairement, qui prévoyait une augmentation des ressources de 1 milliard d'euros par an en moyenne", a expliqué Laurent Collet-Billon.

Par rapport à la précédente LPM, le recul des crédits pour les PEM (34 milliards d'euros entre 2014-2019), dont le Rafale, les hélicoptères Tigre et NH90, les frégates FREMM, s'élève à 41 % et pour les AOA (7,1 milliards entre 2014-2019), des opérations nécessaires à la cohérence de la LPM, à 18 %, selon les chiffres cités par Laurent Collet-Billon. Enfin, la dissuasion (18,4 milliards d'euros sur la période) est un peu épargnée. La baisse n'est "que" de 11 %. Des baisses "extrêmement fortes" mais cela "a été décidé en concertation avec les états-majors", a précisé cet aficionado de rugby.

 

Comment en est-on arrivé à une telle trajectoire ?

Le ministère de la Défense doit régulièrement composer avec des cycles de production. Les deux dernières LPM, tout comme la prochaine, sont des LPM de fabrication. Et elles sont donc  extrêmement dévoreuses de crédits. En outre, la précédente majorité avait été très ambitieuse en 2007 lors de la précédente LPM pour l'équipement des armées par rapport à la situation budgétaire de la France. Par ailleurs, le ministère doit déjà réfléchir au lancement de nouveaux programmes pour 2030.

D'où cette nouvelle trajectoire meurtrière pour les industriels. "La trajectoire de besoin financier pour les équipements conventionnels prévoyait auparavant une forte croissance sur la période 2015-2020, en raison de la poursuite du renouvellement des capacités engagé avec la LPM précédente, de nombreux grands programmes étant en cours de réalisation", a confirmé Laurent Collet-Billon, qui doit jongler avec les besoins financiers de la dissuasion, qui sont "nécessaires pour des échéances de 2030". Sans oublier l'entretien programmé des matériels, toujours en croissance et qui met "sous pression les ressources disponibles pour le reste".

 

Un équilibre entre développement et production

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

La DGA a travaillé pour que chaque secteur industriel trouve le juste équilibre entre production et développements pour "concilier les impératifs de viabilité de l'activité industrielle (bureaux d'études et  supply chain ), avec les contraintes calendaires d'équipement nécessaire aux capacités militaires". Et Laurent Collet-Billon de résumer : "Il s'agit en quelque sorte d'un équilibre entre le court terme et le moyen-long terme, un équilibre délicat et donc sensible".

Dans ce cadre, la  LPM préserve les neuf grands secteurs industriels français. La DGA injectera près de 4,9 milliards d'euros sur la période de la LPM dans le domaine du renseignement et de la surveillance, "avec un effort particulier sur l'espace 2,4 milliards". L'aéronautique de combat disposera de 4,6 milliards d'euros avec la poursuite de l'amélioration du Rafale et de 26 appareils livrés. Dans le domaine des sous-marins (4,6 milliards d'euros), DCNS pourra poursuivre les sous-marins Barracuda ainsi que le futur moyen océanique de dissuasion (FMOD). Le groupe naval pourra également, dans le domaine des navires armés de surface (4,2 milliards d'euros), la poursuivre les livraisons des frégates FREMM.

 

Vue d' artiste du SNA Barracuda credit Marine Nationale

Vue d' artiste du SNA Barracuda credit Marine Nationale

 

EADS sauve ces grands programmes de plateformes

Dans le domaine de l'aéronautique de transport et de ravitaillement (3,9 milliards d'euros), EADS pourra poursuivre les livraisons des avions A400M (15 exemplaires sur la LPM) et obtiendra "la commande des avions MRTT l'année prochaine", a annoncé le DGA. Par aileurs, dans le domaine des hélicoptères (3,7 milliards d'euros), Eurocopter (groupe EADS) pourra poursuivre les livraisons des programmes Tigre (attaque) et NH90 (transport).

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

Dans le domaine des communications et des réseaux, le ministère poursuit "un effort significatif avec 3,2 milliards d'euros", à travers le programme de la radio Contact (successeur du PR4G) et le lancement du satellite de télécoms militaires, Comsat NG. Dans les missiles (2,7 milliards d'euros), le ministère maintient la filière avec une série de programmes nouveaux comme le missile moyenne portée MMP (successeur du Milan) et le missile antinavire léger (ANL), en coopération avec les Britanniques. Enfin, dans le domaine terrestre, "que nous avons sauvé", a rappelé Laurent Collet-Billon, le ministère pourra lancer avec 2,5 milliards d'euros le programme Scorpion "en fin d'année prochaine".

 

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armementDéfense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

L'industrie est impactée par les renégociations de livraisons et de cible

L'impact économique et social sur l'industrie de défense, qui fournit des emplois hautement qualifiés et non délocalisables, est toutefois certain. Car comme l'a souligné le DGA "les calendriers des livraisons des nouveaux matériels - avion de transport A400M, hélicoptères NH90 et Tigre, avion de combat Rafale, frégates FREMM, sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, système FELIN, missile d'interception à domaine élargi (MIDE) - seront aménagés afin de dégager des marges de manœuvre pour lancer de nouveaux programmes et répondre aux besoins capacitaires, tout en permettant la poursuite du renouvellement des capacités initié sur la loi de programmation précédente"

la DGA a déjà trouvé certains accords avec certains industriels. Comme c'est déjà le cas sur le programme Barracuda avec DCNS. "Un sous-marin sera livré tous les deux ans et demi en moyenne", a confirmé Laurent Collet-Billon. L'achèvement du programme a été "repoussé de deux ans, de 2027 à 2029, a estimé pour sa part le PDG de DCNS, Patrick Boissier. La livraison du premier exemplaire serait décalée de six mois, celle du deuxième de 12 mois, celle du troisième de 18 mois et les trois derniers exemplaires de deux ans". Cet étalement aura "un impact sur la charge annuelle équivalent à terme à 500 emplois pour DCNS et sous-traitants sur l'ensemble des sites", a expliqué ke PDG du groupe naval. 

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

C'est le cas aussi pour l'hélicoptère NH90 avec Eurocopter. Pour les autres industriels, l'ajustement des calendriers de production est en cours de discussion entre la DGA et  les industriels "afin de garantir la viabilité de l'activité industrielle sans obérer la tenue des contrats opérationnels fixés par le Livre blanc".

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