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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:55
Les professionnels de la sécurité unissent leurs forces

01.10.2013 Alain Ruello, Les Echos

 

Quatre fédérations industrielles se regroupent pour parler d'une seule voix.

 

Les industries de confiance et de sécurité rassemblent leurs forces. Quatre groupements professionnels fortement impliqués dans ce secteur - Fieec (industries électriques, électroniques et de communication), Gifas (aéronautique et spatial), Gican (maritime) et Gicat (armement terrestre) - annoncent ce matin la création d'un « supersyndicat » pour coordonner leurs positions et ainsi parler d'une seule voix en France et à l'international.

 

Le Conseil des industries de confiance et de sécurité (CICS), c'est son nom, a tenu son premier conseil d'administration la semaine dernière. Selon nos informations, il a élu à sa présidence Hervé Guillou, l'un des responsables d'EADS. Le CICS est le pendant industriel de la filière de la sécurité créée par le gouvernement dans la foulée des préconisations du Livre blanc de la défense. Cette filière sera animée par un comité de filière qui devrait être installé par le Premier ministre dans les prochaines semaines.

 

Le domaine de la sécurité est très vaste. Le CICS s'en tiendra aux équipements et aux solutions de sécurité. Ce qui représente tout de même une grosse part du gâteau : sécurité des frontières terrestres et maritimes, transport de passagers ou de marchandises, sécurité civile, infrastructures et grands événements, sans oublier bien sûr tout ce qui a trait à la cybersécurité.

 

Même si les statistiques précises manquent encore, toutes ces activités représentent 50.000 salariés en France, plutôt hautement qualifiés, pour un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros. Celles-ci réalisent plus de la moitié de leurs revenus à l'exportation et affichent une croissance à deux chiffres. « Nous sommes les constructeurs de la sécurité, pas les opérateurs », précise aux « Echos », Hervé Guillou. Une société comme Veritas n'est donc pas éligible comme membre du CICS. Tout comme le Corac pour l'aéronautique ou le Cospace pour l'espace, la nouvelle filière de la sécurité va plancher, en relation avec les pouvoirs publics et les grands donneurs d'ordre privés ou semi-publics, sur l'expression des besoins, la recherche et la politique industrielle. Sur ce dernier volet, la question des normes est majeure. Avec le CICS, la France peut espérer chasser en meute.

 

La France part en retard

 

Une partie de la bataille se joue d'ailleurs à Bruxelles qui a dans les cartons un projet de directive sur le secteur. Il n'y a pas de temps à perdre, car la France, une fois encore, part en retard. Les Britanniques ont cinq ans d'avance, les Etats-Unis encore plus, eux qui se sont dotés d'un département de la sécurité intérieure (« homeland security ») au lendemain ou presque des attentats du 11-Septembre.

 

« Jusqu'ici, la France n'était pas capable de fournir un point de vue unique vis-à-vis de l'extérieur », confirme Hervé Guillou. Grâce au socle technologique que lui a apporté l'industrie de défense, les professionnels de la sécurité peuvent espérer conserver une certaine avance technologique à l'international, en matière d'identité numérique par exemple.

 

 

Le CICS en bref

Le Conseil des industries de confiance et de sécurité rassemble quatre syndicats professionnels : Fieec, Gican, Gicat et Gifas.

Il s'inscrit dans le cadre de la filière nationale de la sécurité créée par le gouvernement.

Son périmètre représente 50.000 salariés et 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Les enjeux de la filière portent sur les normes de vidéosurveillance, l'identité numérique, les communications sécurisées, la cybersécurité ou la protection des grandes infrastructures.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 12:35
Le représentant de la CNIM présente l’EDAR au CV Sharma, directeur des besoins opérationnels de la marine indienne

Le représentant de la CNIM présente l’EDAR au CV Sharma, directeur des besoins opérationnels de la marine indienne

07/06/2013 Marine nationale

 

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, en relâche opérationnelle à Goa (Inde) le 31 mai 2013, a mis à disposition ses installations pour permettre à des industriels français d’exposer leurs matériels et savoir-faire aux décideurs indiens.

 

Le groupe Jeanne d’Arc 2013 entame la troisième phase de son déploiement dans un objectif de soutien à la diplomatie navale et aux exportations de défense. Le BPC Tonnerre et la FASM Georges Leygues effectueront plusieurs escales, de l’océan Indien jusqu’à la mer de Chine dans cet objectif.

 

À Goa, le salon a rassemblé quatre industriels de défense: Cassidian, SAGEM, CNIM et DCNS. Les représentants de ces entreprises ont pu notamment rencontrer le vice-amiral Parhar, commandant la région maritime de Goa et l’aéronautique navale. Les autorités de la Marine Indienne ont ainsi pu observer en situation le matériel des industriels français équipant le BPC et présenté par les marins du bord qui l’utilisent en opérations. Ces prises de contact entre marines sont essentielles pour les industries françaises qui souhaitent collaborer avec les marines étrangères.

 

Le soutien à l’exportation des industries de défense françaises est une mission à part entière du ministère de la Défense, et donc de la Marine. L’objectif de ces manifestations est de garantir aux décideurs étrangers, susceptibles de les acquérir la qualité, la fiabilité et la pérennité des équipements français qui équipent les bâtiments de la Marine nationale. A ce titre la Marine nationale, en collaboration avec le Groupement des industries de constructions et activités navales (GICAN), organise des « salons » pendant lesquels exposent des industriels qui ont participé à l’équipement du Tonnerre.

 

Le prochain «salon» se déroulera le 13 juin, le groupe Jeanne d’Arc sera alors en relâche opérationnelle à Singapour.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:00
Budget : la Défense ne veut pas désarmer

25/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

De quel budget l'armée va-t-elle disposer, dans un contexte budgétaire contraint, au cours des six années couvertes par la future loi de programmation militaire (2014-2019). C'est ce que va décider François Hollande très prochainement. Entre les arguments d'économies de Bercy et la nécessité de soutenir un outil opérationnel et industriel performant défendue par le ministère de la Défense, le président doit maintenant trancher.

 

La France doit-elle continuer à consentir de lourds investissements budgétaires en matière de défense? Au-delà du débat moral, légitime - faut-il avoir une armée et vendre des armes ? -, elle dispose pour l'heure d'un outil militaire efficace et reconnu à travers le monde, qui lui permet de mener encore aujourd'hui une politique étrangère influente en dépit de son déclin entamé depuis plus d'un siècle. À côté d'une armée resserrée mais performante, comme en témoignent ses interventions sur les théâtres afghan, libyen et malien, la France a lourdement investi depuis des décennies en vue de développer, puis de maintenir une filière industrielle autonome en matière d'armements. Une filière technologique qui emploie des ingénieurs de très haut niveau et qui exporte, bon an mal an, plus de 5 milliards d'euros d'équipements militaires (prises de commandes), souvent vers des pays liés par des partenariats stratégiques.

 

Alors que Bercy accentue sa pression, les militaires et les industriels du secteur craignent que l'on « casse », par des coupes budgétaires aveugles, un outil performant, qui interagit sur plusieurs échiquiers vitaux : diplomatie, technologie, industrie, emploi et enfin sur sa souveraineté. Les ministres de la Défense et du Redressement productif, Jean-Yves Le Drian et Arnaud Montebourg, ont donc défendu le secteur... face à Bercy et à Matignon, qui privilégient les économies budgétaires de court terme. François Hollande devra trancher, mais il a d'ores et déjà promis de maintenir un budget annuel équivalent à celui de 2013, soit 31,4 milliards d'euros, dans la prochaine loi de programmation, calmant un peu les inquiétudes.Une chose est sûre : si les armées, pourtant déjà éprouvées par des années et des années de restructurations, en acceptent de nouvelles, il est indispensable que l'État fasse « une synthèse des éléments essentiels » à conserver afin que les armées et les industriels « échappent à des considérations tactiques de court terme », explique un industriel. D'autant que, dans une vision de long terme, investir dans la défense est rentable pour la France, pour au moins cinq raisons.

 

La France, une puissance militaire et nucléaire

 

Contrairement à son voisin allemand reconnu pour les performances de son industrie « Made in Germany », la France a développé depuis les années 1960 le concept de puissance militaire et nucléaire et, à un degré moindre, de puissance spatiale. Avec succès. Elle a fondé toute une partie de sa diplomatie sur cette stratégie, qui lui permet d'exister sur la scène internationale. Le Mali n'a-t-il pas appelé au secours la France, qui garde aujourd'hui encore une influence en Afrique, en dépit de la montée en puissance des émergents, dont la Chine, sur ce continent? Paris n'a-t-il pas réussi à conserver son siège de membre permanent à l'ONU, alors que le Brésil ou l'Inde lorgnent avec envie cette position d'influence? Bien sûr, la France reste - et peut-être restera - une puissance moyenne. Mais à condition qu'elle continue à investir de façon raisonnable dans son armée.

photo Airbus Military

photo Airbus Military

En 2012, le Parlement a voté un budget 2013 de 31,4 milliards d'euros. Un budget de crise, qui ne permet pas de s'offrir tout ce qui était prévu mais qui permet de limiter la casse tout en tenant compte de la contrainte budgétaire très tendue du moment. Avec infiniment moins de moyens que certains pays comme les États-Unis, la France dispose d'un outil militaire structurant qui lui permet d'intervenir aux quatre coins de la planète de façon plus ou moins autonome. Cela sera encore plus vrai quand l'armée de l'air sera équipée, très prochainement, de l'avion de transport militaire A400M et, à moyen terme, des avions-ravitailleurs polyvalents A330 MRTT, qui remplaceront les Boeing KC-135 à bout de soue et qui approchent les 50 ans d'âge.

 

Une filière performante à la merci de Bercy

 

Alors que tout le monde espère le renouveau d'une politique industrielle, celle de la Défense, qui se classe au troisième rang des filières industrielles du pays, est l'une des rares réussites de la France. C'est le résultat d'investissements massifs qui ont intégré « l'impératif d'indépendance nationale en matière d'équipement des forces de défense », rappelle la Cour des comptes.

 

En 2012, la France a dépensé plus de 13 milliards d'euros pour l'équipement des armées : 6,2 milliards pour les armements conventionnels, 3,4 milliards pour le maintien en condition opérationnel (MCO) des matériels en service, 2,6 milliards pour la dissuasion, 885 millions pour les programmes d'études amont (PEA). Toutefois, c'est un investissement qui rapporte avec un effet de levier intéressant : 1 euro investi dans la défense rapporte de 1,5 à 1,70 euro à l'État. Sous quelle forme? TVA, impôts, contributions au financement des organismes sociaux, emplois induits créés localement...Parallèlement, 1 euro de valeur ajoutée chez les maîtres d'œuvre dans le secteur de l'aéronautique et du spatial génère 4,80 euros de valeur ajoutée dans l'économie, selon l'Insee. À titre de comparaison, cet effet multiplicateur n'est que de 4,1 dans l'automobile, de 2 dans la construction et de 1,5 dans les services et le commerce. Cette filière bien dispersée sur le territoire national, à l'exception du Nord et de l'Est, fait vivre environ 4000 ETI et PME. Selon le Conseil des industries de défense françaises (Cidef), le chiffre d'affaires s'est élevé à 17,5 milliards d'euros en 2011. Et la France possédait sept entreprises dans les trente premiers groupes mondiaux en termes de chiffre d'affaires dans le domaine de l'armement (voir infographie). Pour la plupart des sociétés duales (civiles et militaires), la bonne santé des entreprises de défense devrait leur permettre de surmonter des coupes claires, se justifie-t-on à Bercy. Mais comme le rappelle un bon observateur du secteur, « si vous n'offrez pas une vision sur le long terme à ces industriels, comme tout bon industriel, ils arrêteront leur activité défense et la France perdra des compétences de haut niveau et des emplois, qui seront recyclés dans les activités civiles. En revanche, ces mêmes industriels peuvent poursuivre leur investissement si l'État leur précise que c'est simplement une période de transition ». Enfin, réduire les dépenses dans l'outil industriel d'armement, c'est également dévaloriser les actifs de l'État actionnaire de plusieurs groupes, dont certains sont cotés en Bourse. Ainsi, l'État, qui souhaite céder 1,56% d'EADS, pourrait récupérer 478 millions d'euros sur la base d'un prix de 37,35 euros par action. Au total, la Cour des comptes a estimé la valeur du portefeuille de l'État dans la Défense à 12,25 milliards d'euros.

 

Des emplois stables « Made in France »

 

S'il existe des emplois non délocalisables, ce sont bien les emplois dans la défense. Du pur « Made in France ». L'industrie revendique 165000 emplois en France, dont un tiers chez les grands maîtres d'œuvre (EADS, Thales, Safran, Dassault Aviation, MBDA, Nexter et DCNS), le reste étant disséminé dans les ETI et les PME travaillant dans le domaine de l'armement. S'y ajoutent environ 8000 emplois non marchands (CEA, CNES, Onera principalement). Le nombre d'emplois induits dans les commerces locaux, les services (santé, éducation, loisirs, etc.) serait d'environ 130000. Soit un coefficient multiplicateur compris entre 0,7 et 0,9 par rapport au nombre d'emplois du secteur de la défense. Ces emplois sont souvent qualifiés : environ 30% d'ingénieurs et 50% d'ouvriers qualifiés. Le rapport des effectifs qualifiés/non qualifiés est de 4 pour 1, contre 2 pour 1 dans l'ensemble du secteur de l'industrie. Enfin, c'est une industrie qui favorise les approvisionnements nationaux. Ainsi, MBDA réalise plus de 80% de ses achats en France.

 

L'impact local est aussi très important. Le tiers des effectifs de la défense est localisé en Île-de-France, avec Thales, Safran, EADS et MBDA. Les façades maritimes françaises (Bretagne, Normandie et Méditerranée) concentrent les emplois dans le naval (DCNS notamment), tandis que les régions Sud-Ouest (Dassault Aviation, EADS, Astrium, Thales) et Médi-terranée (Eurocopter) ont l'aéronautique. Enfin, les régions Centre et Rhône-Alpes regroupent les emplois dans l'industrie terrestre (Thales, MBDA, Nexter, Panhard). C'est en Provence-Alpes-Côte d'Azur que le poids de la défense est le plus lourd, avec 20% de l'activité industrielle. Ce ratio tombe à 12% en Île-de-France, 11% en Bretagne, et 10% dans la région Centre.

 

Des exportations excédentaires

 

L'industrie de l'armement profite aussi à la balance commerciale : « Elle a exporté pour 4 milliards d'euros de matériels militaires et génère 2,7 milliards d'euros d'excédent net », avait annoncé en juillet 2012 le président du Cidef, Christian Mons. Soit un taux de couverture de 290% en 2011 (si le taux est inférieur à 100%, la balance commerciale est déficitaire) et une moyenne de 267% sur la période 1990-2010, selon l'Insee. En moyenne, l'export représente entre 30 et 40% du CA des industriels du secteur, qui ont toutefois besoin d'une commande nationale pour pouvoir exporter un matériel certifié par l'armée française.

Caesar firing in Afghanistan - photo US Army

Caesar firing in Afghanistan - photo US Army

Rafale, A400M, Tigre, NH90, frégates multimissions, canons Caesar... : les industriels français ont aujourd'hui à leur disposition des produits matures sur le plan opérationnel, dont la plupart ont fait leur preuve au combat en Afghanistan, puis en Libye et au Mali. Ce qui est un plus dans les négociations. En termes de prises de commandes, les groupes de défense ont engrangé 6,5 milliards d'euros en 2011 et près de 5 milliards en 2012. La plupart sont engagés sur de grandes compétitions commerciales. C'est le cas de Dassault Aviation en négociations exclusives avec l'Inde pour la fourniture de 126 Rafale. L'avionneur est en bonne place pour équiper les armées de l'air émiratie (60 appareils), brésilienne (36), malaisienne (18) et qatarie (24). Au Qatar et au Brésil, l'ensemble des groupes français lorgnent plus de 20 milliards d'appels d'ores lancés par Doha et plus de 15 milliards par Brasilia. En Arabie saoudite, Thales attend un contrat de défense aérienne de plus de 2,5 milliards tandis que MBDA, qui devrait équiper le Rafale de ses missiles une fois exporté, est en attente d'une commande de 1,8 milliard de Delhi.

Budget : la Défense ne veut pas désarmer

Des technologies qui migrent vers le civil

 

L'effort de recherche dans l'industrie de défense finit toujours dans l'escarcelle de l'industrie civile. C'est vrai des commandes électriques du Falcon 7X, développées pour le Rafale, tout comme la technologie des missiles balistiques a servi au développement de la famille de lanceurs civils Ariane. Les composants hyperfréquence à Arséniure de Gallium (AsGa) développés pour les radars, la guerre électronique et les communications militaires, sont utilisés intensivement depuis plus de quinze ans pour des applications civiles professionnelles et grand public (téléphone portable, télécommunication sans fil haut débit, réseaux) et les radars anti-collision des automobiles.

Budget : la Défense ne veut pas désarmer

Il y a trois ans, la DGA a présenté son robot collaboratif Hercule, développé en partenariat avec la société RB3D. Ce robot est un exosquelette composé de deux jambes et d'une structure dorsale, destiné à augmenter les capacités de la personne qui le porte, grâce à la détection et à l'amplification de ses mouvements. Pourquoi pas une application civile médicale. D'une façon générale, le ministère de la Défense, qui a consacré 885 millions d'euros pour les études amont en 2012, finance en moyenne, depuis 2001, 15% de la R&D publique, comprenant aussi l'enseignement supérieur. Il externalise la majorité de sa R&D auprès des entreprises. Ainsi, en 2009, les financements étatiques reçus par les entreprises à des fins de R&D civiles et militaires proviennent pour les deux tiers de la défense.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 19:53

Nexter XP2 Technology demonstrator for VBMR source DSI

 

Nov. 21, 2012 - By PIERRE TRAN Defense News

 

PARIS — France shows little sign of privatizing state-owned Nexter, seen as essential for consolidating the land weapons industry and lifting the sector to a much-needed critical mass, a senior industry executive told a parliamentary defense committee Nov. 21.

 

Asked about restructuring in land systems, Christian Mons, speaking for the Conseil des Industries de Défense Françaises, a trade association, said, “We’re advancing in a very limited way.

 

CIDEF is the umbrella organization for the aerospace, naval and land armaments trade bodies GIFAS, GICAT, GICAN.

 

“As long as Nexter remains a 100 percent state-owned company, without being privatized, this evolution will continue to be slow, even weak.”

 

Mons, head of GICAT, was giving testimony with Eric Trappier of GIFAS to the defense committee of the National Assembly, the lower house.

 

“Today we have just seen a merger between Panhard and Renault Trucks,” Mons said. “It’s a step in the right direction but it’s extremely modest.

 

“We don’t see a political will to restructure this industry so it can resist the competition to which I have just referred and to achieve the critical mass to survive in the next 20 to 30 years,” Mons said.

 

Renault Trucks Defense (RTD) Chief Executive Gérard Amiel said Nov. 14 he did not expect the government to consider any consolidation moves concerning Nexter until the end of 2013, after the defense white paper and the new multiyear budget law had been completed.

 

RTD approached Nexter two years ago about an alliance but the talks folded.

 

In land systems, companies from Brazil, Israel, South Africa, South Korea and Turkey compete in export markets with products that do not perform as well as French ones, but are half the price, Mons said. Exports make up 35 percent of annual French defense equipment production, and are needed for companies to survive, he said.

 

The French land sector lacks critical mass.

 

French companies’ annual sales are in the range of 500 million to 1 billion euros ($641 million to $1.28 billion), he said. That compares with German companies, which generate 2 billion to 4 billion euros in sales, while British and American rivals such as BAE Systems, General Dynamics and Lockheed Martin have annual sales of 8 billion euros in the land sector, he said.

 

Asked about British or European cooperation in land weapons, Mons said after a long silence, “Nothing. No. At the moment nothing is going on.”

 

In the Lancaster House Treaty with Britain, there was no new land program in the 40 projects listed, as the CTA 40mm gun joint venture between BAE and Nexter had been started before and inserted into the pact, he said.

 

There was no cooperation with the Germans. “Totally inexistent,” he said.

 

“The Defense Ministry and DGA [Direction Générale de l’Armement] are beginning to talk,” he said. “We in industry talk very little. I talk a little with Rheinmetall, very little with Krauss-Maffei,” he said. Nexter has said it has tried to talk with Krauss-Maffei and Rheinmetall, he said.

 

“What the Germans say to me is — this maybe is politically incorrect — they are 100 percent private sector, they can’t talk to a state-owned company. ‘Our shareholders won’t allow us to do partnerships with a state-owned company.’ It’s too dangerous. It’s too dependent on political decisions,” he said.

 

Asked what future work is on the schedule, he said, “very little. We await with impatience the launch of the Scorpion program, VBMR and EBRC.”

 

The Véhicule Blinde Multi-Role troop carrier and Engin Blindé Reconnaissance et Combat are replacement armored vehicles in the French Army’s Scorpion modernization program.

 

“But we’re waiting. It was announced for June, it’s now been delayed pending budgetary decisions and postponed indefinitely, says the DGA,” Mons said.

 

The VBMR and EBRC are fundamental to the survival of the land industry for the next 10-15 years, he said. The multirole carrier VBMR represents at least 10,000 jobs for 10 years. The program costs 500 million euros a year, he said.

 

“It’s fundamental to the survival of our companies, and fundamental for the survival of Nexter,” he said.

 

Asked about restructuring in the aerospace industry, Trappier said, “The important thing is the product. We need to prepare for the product. We’re convinced within Europe we need to get organized. That can be done by two, three or four, or many,” he said.

 

“That’s not the problem. It needs to be organized. If it’s at two under Lancaster House, that’s fine. We can put two general staffs together that share a certain number of principles.

 

Dassault and BAE are working on future plans but London and Paris “must launch programs, new programs,” he said.

 

“We’re preparing for the future of military aeronautics,” he said. “Dassault is getting close to BAE Systems. Yesterday, I was in London to prepare for this great future. There is a determination of two companies, it is explicit, it is written. We’re preparing the domain for 30 years, we’re preparing in UAVs, we’re preparing in fighter planes.

 

“But behind that, the governments obviously must launch ad hoc programs, which they’re in the process of considering, within budgetary constraints and the white paper. We’re waiting impatiently for the results of the white paper, to which we are contributing, to be able to see this future.”

 

In November 2010, Britain and France signed the Lancaster House Treaty, a 50-year bilateral defense cooperation pact, which included joint work on a new generation medium-altitude, long-endurance UAV, an unmanned combat aerial vehicle, and future combat aircraft.

 

The French government is preparing a defense white paper, now expected in February, and a multiyear defense budget for 2014-2019.

 

The French defense industry has 17 billion euros in annual sales, and employs 65,000 workers directly and indirectly, CIDEF figures show.

 

Mons is chief executive of vehicles maker Panhard. Trappier is executive vice president of Dassault Aviation.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/mise-a-l-eau-de-la-fremm-normandie/2040465-1-fre-FR/mise-a-l-eau-de-la-fremm-normandie.jpg

photo Marine Nationale

 

22/10/2012 Michel Cabirol - latribune.fr

 

Au moment où s'ouvre lundi le salon Euronaval, l'avenir de DCNS reste en suspens. Avec qui et comment le groupe naval, aujourd'hui en pleine forme, doit-il poursuivre son cap ?

 

Et vogue DCNS... Depuis quelques années, le groupe naval (2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011) est devenu l'un des fers de lance de l'industrie de défense française après avoir joliment réussi sa mutation passant d'un arsenal vieillot vers une société compétitive. Aussi bien à l'export où il a réalisé ces dernières années les plus beaux coups de l'industrie tricolore (quatre sous-marins Scorpène au Brésil pour un montant de 6,7 milliards d'euros dont 4,1 milliards pour la France, vente de deux BPC à la Russie, design des Gowind à la Malaisie...) que sur la qualité reconnue de ses matériels (BPC, frégates multimissions Fremm, sous-marins Scorpène....) et ses performances financières. Son carnet de commandes affichait au compteur 14,2 milliards d'euros à la fin du premier semestre 2012 et représentait plus de cinq années d'activité. Il ne faut pas non plus oublier l'audacieuse diversification de DCNS dans les énergies renouvelable et dans le nucléaire, en bonne voie mais qui reste toutefois à confirmer dans la durée.

 

Le programme Fremm confirmé

 

Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, natif de Lorient et qui a grandi à quelques mètres des chantiers de DCNS, ne s'y est pas trompé quand il a confirmé jeudi dans sa ville natale à l'occasion de la mise à l'eau de la deuxième Fremm destinée à la marine nationale (Aquitaine) la poursuite de ce programme emblématique pour DCNS. Le ministre le considère comme "le plus grand programme naval européen" dans un contexte où "l'enjeu maritime est majeur au XXIè siècle". "Au terme du programme, la Marine aura ainsi onze frégates performantes permettant d'assurer une partie significative de ses missions", a-t-il assuré. Ce qui va donner une "visibilité à 10 ans" du site de Lorient, qui emploie quelque 2.000 personnes. En outre, la maritimisation, un sujet très à la mode actuellement,  plaide pour le développement de DCNS "L'enjeu maritime est l'enjeu du XXIe siècle", a estimé Jean-Yves Le Drian. Tout comme tout lBref tout irait dans le meilleur des mondes mais...

 

Deux scénarios pour l'avenir de DCNS

 

Mais DCNS doit, pour continuer à grandir, s'adosser à un industriel ou nouer une alliance stratégique avec un partenaire du secteur. "Les deux scénarios sont sur le bureau de Jean-Yves Le Drian", explique-t-on à "latribune.fr". Le ministre refuse de trancher tant qu'il n'a pas plus de visibilité sur le nom du prochain patron de Thales et sur la recomposition de l'actionnariat du groupe d'électronique, précise-t-on. En tout cas, les deux scénarios passent par la vente par Thales de ses actifs navals à DCNS (Thales Underwater systems et Thales Nederland).

 

Premier scénario, soutenu par DCNS, qui a adressé un courrier à Jean-Yves le Drian. Dans le cadre de la recomposition de l'industrie de défense, DCNS hérite des activités navales de Thales pour devenir un groupe naval majeur en Europe ... avant un rapprochement avec le chantier allemand TKMS après les élections législatives allemandes prévues en septembre ou octobre 2013. DCNS vise la majorité du nouvel ensemble, selon nos informations. Une telle opération sera très compliquée à réaliser au regard des leçons du fiasco du mariage EADS-BAE Systems torpillé par Berlin. "Il y a un tel ressenti contre la France en général, et en particulier contre les groupes détenus par l'Etat français", souligne un observateur. Deuxième scénario, soutenu par Thales. Le groupe d'électronique est d'accord pour céder ses activités navales à DCNS... mais pour mieux se renforcer dans son capital, soit autour de 60 à 70 %. "Thales n'est pas complètement vendeur de ses activités navales", explique-t-on au sein du groupe. Un scénario qui est très dépendant de l'avenir même de Thales...

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:25

FREMM Normandie

 

20 octobre 2012 par Yann BESSOULE - ouest-france.fr

 

Industriels et états-majors se retrouvent au salon Euronaval qui ouvre ses portes lundi. On va y parler contrats, stratégie, diplomatie. Les industriels français sont aux premières loges.

 

Sur l’agenda des chefs d’États majors du monde entier, les dates sont cochées, depuis longtemps. Pas un ne raterait Euronaval, qui se déroule du 22 au 26 octobre, au Bourget. Tous les deux ans, ce salon, le plus important au monde de l’armement naval, réunit le gotha industriel et militaire.

 

Les nouveautés en matière de navires de surface, de sous-marins, d’armement, de systèmes de communication en tous genres, sont regardées à la loupe par clients et concurrents… Les premiers contacts se nouent, les prémices de contrats s’ébauchent. Et la diplomatie n’est pas absente des travées du salon.

 

Pour sa 23e édition, Euronaval devrait être un bon cru. 370 exposants sont attendus, dont 50 % viennent de l’étranger (37 pays représentés). C’est moins qu’en 2010, lors de la précédente édition (400 exposants). Cette baisse s’expliquerait par un regroupement de sociétés et la situation tendue de certaines PME du secteur.

 

Pas de quoi inquiéter l’organisateur, le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (Gican). « Ce salon est « le » salon de référence et il faut y être quand on est un industriel du secteur, souligne Jean-Marie Carnet, le délégué général du Gican. Nous attendons 35 000 visiteurs qui viennent du monde entier. »

 

La demande est là

 

Dans un monde fragilisé par une crise économique et financière violente, et qui dure, l’industrie navale militaire fait figure d’îlot de stabilité. Voire, parfois, de prospérité. Même si les contrats sont toujours longs et délicats à négocier, les industriels savent que la demande est là.

 

De nombreux pays émergents, voire de grandes puissances, veulent investir massivement dans la construction d’une flotte de surface et sous-marine.

 

Ces perspectives ne peuvent que plaire aux industriels français. Sans pour autant les faire tomber dans un optimisme béat. Car, si les grands groupes, qui tirent les contrats, comme DCNS, Thales, MBDA, ont des perspectives à long terme, c’est plus difficile pour les nombreuses PME du secteur, dont de nombreuses dans l’Ouest.

 

Beaucoup travaillent et pour le secteur de la défense, et pour celui des navires civils. Et là, les marchés (navires de transports, de servitude, paquebots) sont beaucoup moins porteurs. De nombreuses PME sont, ainsi, fragilisées. Petit bémol…

 

 


 

« L’industrie française est technologiquement très forte »

 

Salon Euronaval. Le gotha de l’industrie navale militaire au Bourget

Entretien avec Jean-Marie Carnet, délégué général du Groupement des industries de construction et activités navales (Gican).

 

Comment se porte l’industrie navale militaire ?

 

Plutôt bien. Les grands groupes, comme DCNS, Thales, Sagem, MBDA, STX, et la centaine de PME qui la composent peuvent s’appuyer sur des programmes au long cours, comme ceux de la construction de frégates multimissions et de sous-marins nucléaires d’attaque pour la marine nationale. Leur activité est également tirée par les opérations dans le cadre du Maintien en condition opérationnelle (MCO) des bâtiments de la marine.

 

Ces longs travaux d’entretien permettent aux entreprises d’avoir de la visibilité, de la stabilité. Ainsi, DCNS vient de signer avec la marine un contrat de quatre ans pour l’entretien du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Ces programmes peuvent-ils être remis en cause au vu de la situation budgétaire ?

 

Ils se déroulent, pour l’instant, normalement. Nous ne sommes pas inquiets. Mais il faut rester vigilants. Un programme qui glisse d’un exercice budgétaire à l’autre génère des surcoûts.

 

Les marchés export sont-ils porteurs ?

 

Les pays d’Asie et du Moyen-Orient ont de grandes ambitions dans le domaine naval. Pour des raisons de sécurité, face à de nouvelles menaces. Mais également pour des raisons politiques. Ils veulent jouer dans la cour des grands.

 

Beaucoup d’États veulent bâtir une flotte de sous-marins, ou moderniser l’existante : le Brésil, l’Inde, la Malaisie, l’Australie, Singapour. D’autres souhaitent se doter d’une flotte de surface hauturière. Là aussi, d’importants programmes - frégates, corvettes, porte-hélicoptères - sont en gestation.

 

C’est bon signe…

 

Les demandes ne sont pas simples à satisfaire. Les clients veulent des navires sophistiqués. Et, surtout, des transferts de technologies. Impossible de refuser. Cela fait désormais partie des contrats. Ce qui est problématique : accepter ces transferts, c’est donner la possibilité à votre client de vous concurrencer à terme.

 

C’est-à-dire ?

 

L’Allemagne et la France étaient les leaders sur le marché du sous-marin à propulsion classique (NDLR : non nucléaire). Puis, l’Allemagne a vendu des bâtiments à la Corée du Sud, il y a quelques années. Aujourd’hui, la Corée construit des sous-marins. Elle vient d’en vendre à Indonésie.

 

Quels sont les atouts de l’industrie française ?

 

Elle est technologiquement très forte. Et c’est la seule au monde à proposer une gamme complète de produits, allant du patrouilleur jusqu’au porte-avions, en passant par le sous-marin, la frégates, le porte-hélicoptères… Elle est ainsi compétitive sur tous les marchés.

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