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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:55
photo GIGN

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30.10.2015 par GIGN

 

Au cours de cette semaine, un séminaire d'entraînement en boxe anglaise s'est déroulé à l'unité.

 

Ce séminaire d'une durée de trois jours était dédié à perfectionner les gendarmes du GIGN en matière de boxe anglaise. Dans ce cadre, le major Joël Carraz, conseiller technique militaire en boxe anglaise, basé à Lyon, qui est ancien champion de France en boxe anglaise, est venu encadré cette session d'entraînement au sein de l'unité. Ce type d'échange se déroule régulièrement depuis dix ans avec le GIGN.

Les gendarmes de l'unité pratiquent les sports de combat de manière hebdomadaire. Ils s'entraînent à pratiquer des techniques de percussions et de préhension qui sont basées notamment sur des bases de boxe pieds-poings, de ju-jitsu brésilien et de Mixed Martial Arts (MMA) et qui sont ensuite adaptées aux besoins opérationnels propres à l'unité.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 07:55
Crédits photos © MIKA / GIGN

Crédits photos © MIKA / GIGN

 

09.11.2015 GIGN

 

Des gendarmes du GIGN ont effectué une séance de sauts autour du site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

A l'occasion de la traditionnelle fête des parachutistes de la Saint-Michel, un détachement de gendarmes du GIGN a participé à une séance de sauts au-dessus du Mont-Saint-Michel, mercredi 7 octobre 2015.

 

Cette séance de sauts a été marquée par la présence d'Andy, chuteur opérationnel au sein de l'unité, qui effectuait son dernier saut avant son départ du GIGN.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:55
Les gendarmes du GIGN en images

 

source GIGN
 

Plusieurs expositions photographiques témoignent de l'engagement des gendarmes de l'unité.

C'est à Paris qu'une exposition photographique présente, à partir du mercredi 16 septembre, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Cette exposition se tient pendant un mois au sein de la boutique Objectif Bastille dont Canon est partenaire. L'ensemble des photographies exposées ont été prises par des gendarmes photographes au GIGN.

Par ailleurs, la Gendarmerie nationale participe jusqu'au 12 septembre au festival de photojournalisme " Visa Off ", à Perpignan. A ce titre, les clichés du Major Fabrice Balsamo, photographe au Service d'Information et de Relations Publiques (SIRPA), pris lors de l'intervention du GIGN à Dammartin-en-Goële, le 9 janvier dernier, ont reçu une mention spéciale du jury.

Cliquer ici pour afficher l'album photos.

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 16:55
Les gendarmes du GIGN en images

 

11.09.2015 source GIGN

 

Plusieurs expositions photographiques témoignent de l'engagement des gendarmes de l'unité.

C'est à Paris qu'une exposition photographique présente, à partir du mercredi 16 septembre, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Cette exposition se tient pendant un mois au sein de la boutique Objectif Bastille dont Canon est partenaire. L'ensemble des photographies exposées ont été prises par des gendarmes photographes au GIGN.

Par ailleurs, la Gendarmerie nationale participe jusqu'au 12 septembre au festival de photojournalisme " Visa Off ", à Perpignan. A ce titre, les clichés du Major Fabrice Balsamo, photographe au Service d'Information et de Relations Publiques (SIRPA), pris lors de l'intervention du GIGN à Dammartin-en-Goële, le 9 janvier dernier, ont reçu une mention spéciale du jury.

 

Cliquer ici pour afficher l'album photos. external link

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
Credits photo : GIGN

Credits photo : GIGN

 

05.09.2015 par GIGN

 

Jeudi 3 septembre 2015, l'Unité a reçu une délégation de diplomates du ministère des Affaires Etrangères.

 

Composée de personnels prochainement affectés en postes sensibles, une délégation de diplomates du Quai d'Orsay a pu rencontrer les gendarmes du GIGN.

 

A travers plusieurs démonstrations, les diplomates ont été sensibilisés à la sécurité à l'étranger et aux conduites à tenir en situation dégradée.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 11:55
photo GIGN

photo GIGN

 

28.07.2015 Sources : GIGN

 

L'association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et d'adolescents atteints de cancer, de leucémie ou encore de maladie génétique.

 

Le 30 juin dernier, l’unité a reçu des bénévoles et des familles membres de l’association Petits Princes. Loïc et Matthieu ont ainsi pu profiter d’une journée d’immersion au sein du GIGN.

 

Les deux adolescents ont pu suivre une journée d’entraînement avec une section de la Force Intervention de l'unité. La journée s'est terminée par une remise de cadeaux et une photo souvenir en compagnie du colonel Hubert Bonneau, commandant le GIGN.

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 10:55
Crédits photos © MIKA / GIGN

Crédits photos © MIKA / GIGN

 

14.07.2015 Sources : GIGN

 

Des gendarmes du GIGN ont défilé sur les Champs-Elysées.

 

La journée de la fête nationale a débuté par une cérémonie à Paris qui s’est tenue au sein de la caserne des célestins abritant la Garde Républicaine. A cette occasion, deux gendarmes de l’unité ont été décorés de la légion d’honneur. Le colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN, a été également décoré de la médaille de la Gendarmerie avec étoile d’argent.

 

Lors du traditionnel défilé militaire qui se déroule sur les Champs Elysées, sept gendarmes de l’unité ont pris part à l’événement. Six militaires ont composé la garde au drapeau. Dernièrement, le drapeau du GIGN a été décoré de la fourragère en récompense aux engagements du Groupe à l’étranger. En tête de la garde au drapeau lors de ce défilé figurait le colonel Hubert Bonneau, commandant de l’unité.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:57
Credits photo : GIGN

Credits photo : GIGN

 

19.06.2015 Sources : GIGN

 

Mercredi 17 juin 2015, une cérémonie s’est déroulée à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN) mettant à l’honneur le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).

 

Lors de cet événement, le colonel Hubert Bonneau, commandant le GIGN, accompagné de la garde au drapeau et des chefs de Forces de l’Unité, s’est vu remettre par le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale (DGGN) la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la Valeur Militaire (CVM) ainsi que la médaille de la sécurité intérieure, échelon or. Cette dernière a été décernée au GIGN en récompense à l’intervention de Dammartin-en-Goële, le 9 janvier 2015. Quant à la remise de la fourragère, elle résulte de l’engagement de l’Unité à l’étranger.

 

La fourragère est destinée à rappeler de façon apparente et permanente des actions d’éclat menées plusieurs fois à l’ordre de l’armée, au cours d’opérations de combat ou de sécurité sur les différents théâtres d’opérations extérieures. L’obtention de cette fourragère se fait après l’attribution de deux CVM avec palme de bronze. La première avait été portée au drapeau de l’unité, le 21 novembre 2011, suite aux actions conduites par les gendarmes du GIGN en Afghanistan, en Libye et en Côte-d’Ivoire. Deux ans plus tard, le 30 avril 2013, une nouvelle CVM avec palme de bronze récompensait l’Unité pour son engagement dans l’opération Pamir, en Afghanistan.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 11:55
Crédits photo FRANCIS PLR - GIGN

Crédits photo FRANCIS PLR - GIGN


Sources : GIGN

 

Dans le domaine des sports de combat, les entraînements au GIGN sont hebdomadaires.

Les techniques de percussions et de préhension sont travaillées entre autre sur des bases de boxe pieds-poings, de ju-jitsu brésilien et de Mixed Martial Arts (MMA). Elles sont ensuite adaptées aux besoins opérationnels propres à l'unité.

Cliquer ici pour rejoindre la page Facebook officielle du GIGN external link

 

 

Credits photo : GIGN

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
Les attentats font les affaires du Sherpa

Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), le 9 janvier. Le Sherpa «échelle» de Renault Trucks Défense comporte une rampe d’accès permettant de projeter un groupe d’assaut dans un Airbus A380 en cas de prise d’otages. Son utilisation par le GIGN face aux frères Kouachi a été remarquée. Photo Gendarmerie

 

29 Mai 2015 Jean-Marc Ducos – LeParisien.fr

 

Ce véhicule fabriqué par Renault Trucks Defense, utilisé par le GIGN lors des attentats en janvier, voit ses ventes dopées.

 

C'est une conséquence inattendue de l'assaut du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 9 janvier face aux frères Kouachi retranchés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Les gendarmes ont utilisé ce jour-là leur tout nouvel engin tactique, le Sherpa « échelle » fabriqué par Renault Trucks Defense (RTD) en collaboration avec le GIGN.

 

Un véhicule blindé, sorte de Hummer à la française, spécialement conçu avec les techniciens du GIGN pour monter à bord d'un Airbus A 380 en cas de prise d'otages avec une rampe d'accès permettant de projeter un groupe d'assaut dans l'avion.

 

Ces images des gendarmes d'élite positionnés sur le Sherpa pour délivrer l'otage caché à l'étage ont fait le tour du monde. « Cela contribuera inévitablement à élever le niveau des ventes. Mais ce n'est pas notre genre de faire de la publicité. L'effet Dammartin nous fait du bien et cela contribue à la bonne réputation de cette famille de véhicules », avoue un porte-parole de Renault Trucks Defense, branche du groupe Renault Trucks qui appartient à Volvo. Si le groupe concède bien avoir vendu des « Sherpa avec échelle d'assaut à l'émirat du Qatar, mais aussi à d'autres pays au Moyen-Orient et en Amérique du Sud qui ne peuvent être cités », les ventes des autres versions dites Scout, Wagon et transport de troupes ne se portent pas mal.

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 14:55
NERVA photo Nexter Robotics

NERVA photo Nexter Robotics

 

26 February 2015 defaiya.com

 

Nexter Robotics Sells 50 Robotics Systems in 2014Two years ago the Nexter Group announced the creation of a new subsidiary, Nexter Robotics, specialized in the design and marketing of land and air-land robots for defense and security applications. In 2013, Nexter Robotics acquired Wifibot, expert in the design of low cost research and development robots.

Armed with a consolidated and diversified range, Nexter Robotics sold more than 50 systems to customers such as the GIGN, the Swiss Police, Burma and the Dutch Army in 2014.

Today Nexter Robotics is still working on strengthening the versatility of the NERVA® robot, which can already carry out varied missions in defense, security, surveillance and rescue domains.

 

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:56
photo MI SG Dicom

photo MI SG Dicom

 

23.01.2015 Par Frédéric Pons, Louis de Raguenel – V.A.

 

GIGN-Raid. La France dispose de quelques-unes des meilleures unités contre-terroristes du monde. En imaginant le pire, elles n’ont cessé de s’adapter à l’évolution de la menace. Ces années de “durcissement” viennent de payer.

 

« Assaut ! Assaut à Dammartin ! » Vendredi 9 janvier, 16h53. Les frères Kouachi viennent de tenter une sortie en force de l’usine de Dammartin-en-Goële. Ils montent à l’assaut des gendarmes en vidant leurs chargeurs de kalachnikov. La riposte est instantanée. Elle dure moins d’une minute. Les deux terroristes sont stoppés net, foudroyés par les tireurs d’élite du GIGN.

À 50 kilomètres de là, une autre opération est déclenchée simultanément : la neutralisation par le Raid d’Amedy Coulibaly, retranché dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. S’il apprend la mort de ses deux complices, il peut se venger sur ses otages. Il en a déjà tué quatre. Sa tentative de sortie en mitraillant les policiers du Raid en dit long sur sa détermination meurtrière.

Les clés du succès du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion, de la Police nationale) et de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention, de la police judiciaire), ce vendredi 9 janvier, sont là : excellence des commandos engagés, vitesse d’exécution, détermination totale dans l’action, efficacité des procédures et des armes, et surtout coordination totale. Cette réussite ne doit rien à l’improvisation, malgré la simultanéité et la brutalité des attaques. Elle s’explique par l’énorme travail d’adaptation de ces forces contre-terroristes et par leur coopération, malgré la rivalité traditionnelle entre elles.

 

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 10:55
Le gend'info 372 numéro "spécial GIGN" est en ligne.

 

19/01/2015 Ministère de la Défense

 

A l'occasion des 20 ans de la libération des otages du vol Air France AF8969 à Marignane, Gend'info revient sur cette unité de contre-terrorisme qui affiche aussi cette année, 40 ans de savoir-faire.

 

Retrouvez ce numéro spécial en cliquant sur ce lien http://www.calameo.com/read/002719292f43ed13b9aac

 

Bonne lecture !

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:55
La nouvelle bête d'assaut du GIGN

16.01.2015 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

Vous avez été nombreux à nous demander quel était le véhicule blindé impressionnant utilisé par le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) pour donner l'assaut contre les frères assassins Kouachi à Dammartin-en-Goële, vendredi 9 janvier.

Eh bien, il s'agit d'une adaptation tout à fait spécifique du Sherpa Light de Renault Trucks Defense...

 

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 17:55
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisé par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, créé par les commandos marine il y a douze ans, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Le 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), les commandos marine, ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) ont participé à ce challenge de tir longue distance. Les Navy Seals américains ainsi que deux unités des forces spéciales italiennes ont également été invitées.

 

C’est après 15 jours de compétition intense que le verdict est rendu. Deux classements ont été réalisés : une catégorie par binôme, et une catégorie individuelle. Le classement par équipe a vu se distinguer le commando de Montfort, les Navy Seals américains et un binôme du commando Hubert. Pour le classement individuel un marin des Navy Seals américain un soldat des forces spéciales italiennes et un gendarme du GIGN occupent le podium. 

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves (tirs de nuit, parcours dynamique, tir à distances inconnues, etc.). Chaque épreuve rapporte un certain nombre de points. Ces derniers ont ensuite été additionnés afin d’avoir le classement général.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:55
Challenge AFTE Crédits C. MARTINEZ

Challenge AFTE Crédits C. MARTINEZ

 

30/07/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Du 07 au 11 juillet 2014, s’est déroulé le challenge appui feu tireur embarqué (AFTE) sur le camp de Caylus.

 

Cet évènement interarmées est organisé chaque année par le 2e escadron du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) et a pris le nom, l’an dernier, du CBA Damien Boiteux, mort pour la France le 1er jour de l’opération SERVAL.

 

Neuf binômes étaient au rendez-vous, dont deux du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMA), auxquels se sont joints des binômes de la police nationale (RAID), de la Gendarmerie nationale (GIGN), de la Marine nationale (Alfusco), de l’armée de l’Air (CPA 10) et un binôme de forces spéciales étrangères.

 

La compétition s’est déroulée en plusieurs séquences, de jour et de nuit. Chacune d’entre elles mettait à dure épreuve les qualités techniques et tactiques inhérentes à la pratique de l’AFTE. Chaque débriefing donnait lieu à des échanges techniques et à une saine émulation au niveau des binômes. Une synthèse de toutes ces séquences sanctionnait la dernière journée et le résultat final.

 

Pour la troisième année consécutive, l’équipe du  1er RPIMA a remporté le challenge, suivie du GIGN et de la seconde équipe du 1er RPIMA. Cet événement prend un peu plus d’ampleur chaque année avec une augmentation du nombre et de la diversité des participants.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:55
Départ du GIGN des trois derniers membres de l'opération de l'Airbus de Marignane

 

22/06/2014 par Sudouest.fr (AFP)

 

Les trois derniers membres du GIGN à avoir participé à l'opération de libération des otages de l'Airbus à Marignane en décembre 1994 quittent l'unité, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie.

 

L'assaut de l'avion le 26 décembre 1994 par cette unité d'élite avait permis de libérer sains et saufs les 173 passagers et membres d'équipage de l'appareil d'Air France retenus en otages par un commando islamiste de quatre hommes qui avaient été tués. L'appareil avait été détourné depuis Alger.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:55
La mutualisation des achats “sécurité” est en marche

 

16 juin 2014, par Xavier Sidaner

 

Créé en début d'année, le service de l’achat, de l’équipement et de la logistique de la sécurité intérieure pilote à la fois les achats de la gendarmerie, de la police et de la sécurité civile. Un service qui fait déjà consensus.

 

Les équipes de choc du GIGN et du Raid revêtiront d’ici l’année prochaine une nouvelle tenue. Si ce n’est les écussons apposés sur les épaules, la couleur bleue pour les gendarmes et le noir pour les policiers, les uniformes portés par ces agents seront en tous points similaires dans leur conception et dans les matériaux utilisés. Logique, puisque l’achat d’équipements, comme tout ce qui relève de la logistique, relève désormais d’un service dédié du ministère compétent – l’Intérieur – pour les trois forces de sécurité, c’est-à-dire la gendarmerie, la police et la sécurité civile. Le “Saelsi”, pour service de l’achat, de l’équipement et de la logistique de la sécurité intérieure, a vu le jour en janvier.

 

C’est en son sein qu’a été conçu de A à Z cet équipement, précise-t-on du côté du Raid, où l’on se félicite de ce “travail en commun avec la gendarmerie”. L’opération est jugée “très rapide” : “Huit mois auront suffi pour se mettre d’accord et rédiger le cahier des charges.”

 

Imaginée en 2012 et inscrite au programme de modernisation du ministère de l’Intérieur, la création du Saelsi est une conséquence du rattachement de la gendarmerie à ce ministère, officialisé en 2009. Policiers et gendarmes sont aujourd’hui réunis dans des directions communes, telles que la direction de la coopération internationale ou le service technique des systèmes d’information, notamment. La création du Saelsi dans le domaine des achats s’inscrit dans ce mouvement de rapprochement organique des deux forces.

 

Mais dater de ce rattachement officiel le travail en commun sur les marchés entre les deux forces civile et militaire, aussi rivales que complémentaires, serait une erreur. “Depuis plus de dix ans, policiers et gendarmes ont acquis des matériels en commun”, rappelle Michel Vilbois, le directeur du Saelsi. L’armement – pistolets, fusils, munitions – répond ainsi à des marchés communs. Le processus d’achat des motos sérigraphiées est également mutualisé depuis plusieurs années, tout comme celui touchant aux véhicules de patrouille. Il s’agit pourtant bien d’une véritable avancée, car l’éclatement des services, répartis en direction de la gendarmerie et direction de la police, a généré quelques gaspillages et des surstocks. Au lieu de simples échanges verbaux, les services auraient pu s’entendre sur des produits à acheter en commun.

 

C’est bien là la raison d’être du Saelsi, un service unique dont l’organigramme a été pensé avec un souci manifeste d’équilibre. Histoire de ne froisser aucune susceptibilité, militaires, gendarmes et experts de la sécurité civile y sont représentés. Le patron du Saelsi, Michel Vilbois, administrateur civil de son état et qui a pensé l’architecture du service, est chargé de faire tourner la boutique. Sous sa coupe, 180 agents se répartissent dans les bureaux du bâtiment Lumière du 12e arrondissement de Paris, dans trois grandes directions : achat, équipement, et logistique.

 

Un palier est donc franchi. “Tout ce qui relevait autrefois de la coopération de bon voisinage est derrière nous. Désormais, nous sommes dans la même maison pour tout ce qui concerne les politiques d’équipement”, souligne Michel Vilbois. Néanmoins, tout n’a pas été simple. “Des résistances se sont manifestées”, souffle un haut fonctionnaire du ministère, comme souvent lorsqu’une fusion est conduite au sein de l’appareil d’État. Pourtant, côté syndicats de policiers, les réactions sont plutôt unanimement positives, tant le produit final semble à la hauteur de leur souhait “d’avoir pour les agents sur le terrain le meilleur équipement possible”, indique Thierry Launois, pour la branche Unsa CRS. “C’est une très bonne idée”, acquiesce Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers.

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 11:55
Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais

12/12/2013 Capitaine Dominique Di Nardo (CEAM)

 

Du 2 au 6 décembre 2013, une dizaine de chuteurs opérationnels, largués à 18 000 pieds d’altitude (environ 6 400 mètres), ont effectué des infiltrations sous voile sous oxygène au-dessus du champ de tir de Captieux.

 

Après trois semaines de préparation, la campagne SOTGH (saut à ouverture commandée à très grande hauteur) s’est déroulée à partir de la plateforme aéronautique de la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan, jusqu’à la zone de mise à terre du site de Captieux. Cette campagne a été préparée et conduite conjointement par l’escadron de transport 2/64  « Anjou » et l’escadron de survie opérationnelle des parachutistes d’essai (ESOPE) du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). À cette occasion, de nombreux moyens interarmées ont été mis en œuvre.

En premier lieu, cet entraînement vise à former, entraîner et qualifier les équipages de la brigade aérienne d’appui et de projection ainsi que les équipes de largage de l’ESOPE, du 1er régiment du train parachutiste, de l’école des troupes aéroportées (ETAP) et du 3èmerégiment du matériel aux techniques de SOTGH. De plus, hormis les sauts d’entretien, cette campagne a permis la reconduction de qualifications déjà acquises par le personnel de l’ESOPE, de l’ETAP, de la MEST (Multinational Entry into Service Team) A400M, du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale et de la direction générale de l’armement/essais en vol.

 

Le second objectif est de disposer, au mieux et dans les plus brefs délais, du personnel qualifié, du matériel adéquat et des différents soutiens techniques, médicaux et opérationnels indispensables lors de telles missions. Pour ce faire, de nombreux acteurs se sont volontiers prêtés à ce test grandeur nature. Tous les besoins en équipements des parachutistes et du personnel responsable des actions en soute ont été satisfaits grâce à la réactivité et la coordination d’unités de l’armée de l’air et de l’armée de terre. Cette mission d’entraînement a notamment permis de réaliser d’importantes expérimentations liées aux équipements de protection et de survie des chuteurs opérationnels (parachutes, gaines et moyens de navigation). Par ailleurs, un Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » de la BA 120 de Cazaux était également prêt à intervenir en cas d’évacuation sanitaire d’un éventuel blessé.

Malgré une météo capricieuse, plus d’une quarantaine de participants auront contribué à faire de cette campagne une preuve supplémentaire de l’interopérabilité prégnante sur les théâtres d’opérations. « Notre objectif pour l’année prochaine est de réaliser ce type de campagne deux fois par an au niveau de l’ESOPE », déclare le lieutenant-colonel Arnaud Chartier, commandant de l’ESOPE, qui donne d’ores et déjà rendez-vous en 2014 pour une nouvelle campagne SOTGH dans le ciel landais.

 
Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais

Trois questions au lieutenant-colonel Arnaud Chartier, commandant de l’ESOPE 02.330

Comment s’est organisée la campagne SOTGH ?

Cette campagne s’est montée rapidement, en seulement trois semaines. Tout d’abord, l’escadron de transport 2/64 « Anjou », implanté à Évreux, a fourni l’aéronef et les membres d’équipage. Dès le départ, le CEAM s’est coordonné avec le 2/64 pour la préparation et la conduite de la campagne SOTGH. De plus, il nous a fallu effectuer quelques manœuvres logistiques pour acheminer le matériel. Sur la BA 118 de Mont-de-Marsan se trouvait déjà le matériel permettant le soutien en oxygène. Quant aux besoins en équipements de la soute et des parachutistes, le matériel a été fourni et livré par container par le 3ème régiment du matériel de Montauban. Enfin, le centre air de saut en vol, le commando parachutiste n°30, la section technique de l’armée de terre et la direction générale de l’armement nous ont  prêté du matériel spécifique propre aux campagnes SOTGH : boîtiers de navigation, équipements radio, altimètres, jumelles de vision nocturne, répéteur GPS…

Combien de personnes ont été sollicités pendant la campagne ?

Outre les neuf chuteurs opérationnels, une quarantaine de personnes ont assuré le soutien de la campagne au quotidien. L’ensemble des participants a mis la main à la patte en fournissant le matériel, les équipages,  les parachutistes… Et tout le monde y a trouvé un intérêt opérationnel. Parmi eux le personnel médical du département de médecine aéronautique 12.330 qui observait en situation réelle le comportement des parachutistes sous oxygène, un équipage en alerte de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » ou encore des experts du centre interarmées de soutien météo-océanographique des forces pour les sondages vent.

Ce type de campagne va-t-il être renouvelé en 2014 ?

Notre objectif est de réaliser ce type de campagne deux fois par an, dès 2014, au niveau de l’ESOPE. Nous pourrons ainsi bénéficier des  infrastructures de Captieux et de la plateforme de la BA 118, réaliser la formation et le maintien en condition opérationnelle de nos équipes et mener des expérimentations liées aux équipements des chuteurs opérationnels (casques, parachutes, gaines, moyen de navigation, etc.).

Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landaisCampagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais
Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:56
photo Sirpa Marine

photo Sirpa Marine

 

30.11.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

Durant quatre semaines en novembre, la campagne annuelle de tir pour les meilleurs "tireurs d’élite à longue distance" (TELD) des forces spéciales françaises s’est tenue sur le camp des commandos Marine d’Arta (Djibouti). Organisée conjointement par les commandos de Montfort et de Penfentenyo, cette campagne a rassemblé neuf équipes de six unités de forces spéciales représentant de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, CPA 10, 1er RPIMA, et GIGN.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 19:55
Campagne tireurs d’élite à longue distance chez les commandos à Djibouti

 

26/11/2013 Marine Nationale

 

Durant quatre semaines, la campagne annuelle de tir pour les meilleurs «tireurs d’élite à longue distance» (TELD) des forces spéciales françaises s’est tenue sur le camp des commandos Marine d’Arta (Djibouti).

 

Organisée conjointement par les commandos de Montfort et de Penfentenyo, cette campagne annuelle a concerné neuf équipes de six unités de forces spéciales représentant de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, CPA 10, 1er RPIMA, et GIGN.

 

 

Campagne tireurs d’élite à longue distance chez les commandos à Djibouti

Faisant l’unanimité au sein de ces  unités pour la diversité des mises en situation et la richesse des enseignements tirés, la campagne TELD d’Arta est unique en son genre à plusieurs égards. Elle se déroule dans un environnement aride et désertique. Les conditions aérologiques exigeantes et évolutives (chaleur, luminosité, humidité, vent, poussière) sont très  proches des conditions connues et rencontrées sur les théâtres d’opérations. Enfin, le camp d’Arta bénéficie des nombreux champs de tir des forces françaises à Djibouti (FFDJ) qui permettent l’emploi des armes à toutes les distances et dans toutes les configurations de tir. Les tireurs peuvent être mis dans des situations tactiques complexes afin d’éprouver leurs capacités techniques dans un environnement difficile et en faisant appel à leurs ressources physiques et intellectuelles. Les binômes de tireurs ont reçu entre autre comme mission d’aller détruire en temps contraint un poste de missile et de neutraliser son chef de pièce, après avoir étudié un dossier de renseignement comprenant des fiches techniques et du renseignement humain.

 

 

Campagne tireurs d’élite à longue distance chez les commandos à Djibouti

Quatre exercices de synthèse réalisés chaque semaine ont maintenu une saine émulation tout au long de cette campagne annuelle.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 07:55
photo GIGN

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01 juillet Par Jean-Dominique Merchet, Journaliste – lopinion.fr

 

Les gendarmes d'élite changent leurs modes d'action avec l'obsession d'aller plus vite face aux nouvelles formes de terrorisme

 

Les faits - Réorganisé et renforcé en 2007, le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale développe aujourd'hui un nouveau concept : le "shorter battle process", en tirant les leçons des grandes actions terroristes de ces dernières années, de la Russie à l'Algérie en passant par le massacre perpétré en 2011 en Norvège par Anders Breivik. Pour être capable de fournir des solutions au pouvoir politique face à des prises d'otages massives.

 

A la caserne Pasquier, sur le plateau de Satory à Versailles, le GIGN invente très discrètement le contre-terrorisme de demain. Celui-ci tient en un concept : « la guerre du temps ». Ou selon la formule anglaise, co-inventée avec l’unité spéciale israélienne Yamam, le « shorter battle process », le raccourcissement de la bataille. L’Opinion a pu avoir un accès détaillé à ses réflexions, qui vont changer en profondeur les modes d’action du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale – et, à sa suite, de ses homologues à l’étranger.

 

Pour en comprendre tout l’enjeu, il faut revenir au 22 juillet 2011. Ce jour-là, le néo-nazi norvégien Anders Breivik attaque une université d'été de jeunes sociaux-démocrates sur l’île d’Utoya. Déguisé en policier, il tue 69 personnes, pour la plupart des adolescents. Une unité de la police est arrivée rapidement en face de l’île, mais elle met 50 minutes avant de franchir le bras d’eau, le temps de s’organiser et de comprendre contre qui elle va aller combattre : un commando d’al-Qaida ? Un tueur solitaire ? « Pendant ce laps de temps, chaque minute, plus d’une personne a été tuée », constate le général Thierry Orosco, qui a pris le commandement du GIGN quelques mois avant le massacre d’Utoya. Quel dirigeant politique peut accepter cela ?

 

« Face à une situation qui nous échappe, on ne peut pas rester les deux pieds dans le même sabot. Nous devons pouvoir offrir une solution immédiate et intervenir dans des délais très restreints. On ne peut pas dire aux responsables politiques : attendez un peu qu’on installe notre état-major bien organisé et qu’on comprenne ce qui se passe. Si le contexte l’oblige, notre mode d’action doit être : on arrive et on pénètre.»

 

Au fil des ans, le temps des prises d’otages terroristes raccourcit. En 2002, à Moscou, il avait fallu attendre 52 heures avant que l’assaut soit donné contre les Tchétchènes du théâtre de la Doubrovka. En janvier dernier, les Algériens n’ont mis que 24 heures pour passer à l’action contre le commando d’AQMI retranché sur le site gazier d’In Amenas. En dix ans, cette durée a été divisée par deux. « Les terroristes savent parfaitement qu’ils ne peuvent pas s’en sortir. Leur préoccupation est médiatique : donner le maximum d’impact à leur action, explique-t-on au GIGN. Leur problème est de savoir combien de temps ils peuvent tenir à la Une de la presse et des télés mondiales. On pense aujourd’hui qu’après 24 heures, les médias passent à autre chose et on entre alors dans une zone de vulnérabilité. Du coup, cela peut accélérer la liquidation des otages et le suicide collectif des terroristes. Ceux-ci ont compris que leur faiblesse, c’est de durer. Ils mèneront donc de plus en plus des opérations flash…»

 

Aller plus vite, gagner du temps, c’est la nouvelle obsession des gendarmes du GIGN. « Si on discute et si on négocie avec les terroristes, c’est aussi pour “acheter“ du temps. Parce qu’eux aussi en ont besoin. Même Mohammed Merah discutait avec la police afin de pouvoir se reposer avant de mener le combat final auquel il se préparait ».

 

Depuis sa création en 1974, la réactivité a toujours été dans le code génétique du GIGN. « Montre en main, la première vague quitte la caserne en moins de 30 minutes, » raconte un gendarme. Il faut voir rouler un convoi de monospace Mercedes à plus de 200 km/h pour comprendre ce que la vitesse peut signifier… Des hélicoptères de l’armée sont en alerte permanente sur la base voisine de Villacoublay et le « groupe » - c’est ainsi que les hommes du GIGN parlent de leur unité – peut également utiliser des avions Transall pour les plus longues distances. Mais cela ne suffit pas : « Nous en sommes aujourd’hui à tenir nos briefings dans les véhicules, par radio. Et nos spécialistes confectionnent même les explosifs en roulant », assure-t-on à Satory.

 

Si l’urgence de la situation l’exigeait, la première vague doit pouvoir passer à l’action dès son arrivée sur le terrain. Après ce premier « dard », les vagues suivantes débarqueraient en pleine zone de combat. C’est ce que l’on appelle en langage maison un PAI, un plan d’action d’immédiat. « Nos plans doivent être validés par le pouvoir politique, explique le général Orosco. C’est lui qui donne le feu vert ». Des moyens de transmission exceptionnels ont été spécialement développés, comme un système de visioconférence mobile permettant de faire de lien, en mode secret-défense, avec le président de la République et la cellule interministérielle de crise, place Beauvau.

 

Ces modes d’action obligent le GIGN à se réorganiser : les hommes chargés du soutien, par exemple l’approvisionnement en munitions, doivent aussi être en alerte quasi-permanente. Car, ce à quoi se préparent les gendarmes du contre-terrorisme depuis quelques années, ce n’est pas à gérer un forcené ou un terroriste isolé, comme Merah. Leur défi, c’est aujourd’hui la prise d’otage massive, la POM comme on dit à Satory. Le théâtre de la Doubrovka à Moscou, Beslan dans le Caucase russe (2004), les attentats de Bombay (2008), In Amenas en janvier 2013, sans oublier la tuerie de Breivik.

photo GIGN

photo GIGN

En 2007, le GIGN avait été réorganisé en profondeur, pour lui permettre de répondre à des menaces de grande ampleur, avec plusieurs dizaines de terroristes impliqués dans des actions massives et simultanées. Ses effectifs – aujourd’hui 380, dont une vingtaine de femmes – et ses capacités ont été renforcées, sous la houlette du général Denis Favier. Cet officier, qui avait conduit l’assaut de l’Airbus de Marignane (1994), a été nommé directeur général de la gendarmerie en avril. Depuis six ans, afin de pouvoir mobiliser de gros effectifs, les différents métiers du GIGN (protection, observation, appui opérationnel) ont appris à mieux travailler avec la Force d’intervention – la plus connue et la plus spectaculaire. La coopération avec les forces d’intervention de la police (Raid, GIPN, BRI) reste, en revanche, assez difficile.

Force-Observation-Recherche - photo GIGN

Force-Observation-Recherche - photo GIGN

Revers de la médaille : le GIGN renforcé risquait d’être moins réactif. « On devenait plus lourd, plus lent. C’était un peu ceinture et bretelles », reconnaît-on à l'état-major. D’où la nouvelle étape avec ce « shorter battle process».

 

« Si nous calquons le scénario Bombay sur Paris, à quoi devrions-nous faire face ? », explique un officier. « Une voiture piégée explose à Barbès, puis une autre à Saint-Michel. Pendant que la police est sur les dents, un commando prend l’Hôtel du Crillon et commence à tuer les clients.». Effet médiatique garanti. « Un grand hôtel comporte des centaines de chambres : on serait peut-être obligé de faire sauter les portes une à une pour y rechercher les dizaines de terroristes retranchés… Chaque opérateur transporte des charges explosives avec lui. Mais il faudra vite en apporter d’autres… » Parmi les autres scénarios, le GIGN se prépare toujours, à raison d’un entrainement chaque mois, à reprendre de vive force un avion civil sur une piste d’aéroport, comme à Marignane. Les centrales nucléaires font l’objet d’une attention toute particulière (plan Piratom). Les grands navires, aussi. Le GIGN s’entraine à les prendre d’assaut en pleine mer dans le cadre des exercices Esterel avec la Marine nationale.

 

Cette approche du contre-terrorisme suscite l’intérêt de nombreux pays, dont les représentants se pressent presque chaque semaine à Satory. Mais au royaume des groupes d’intervention, il y a peu d’élus. Si les Américains se tiennent à distance, les gendarmes français ne tarissent pas d’éloges techniques sur quelques pays, qui, tous, ont été confrontés au terrorisme. Hors de toute implication politique, les Israéliens du Yamam sont, au plan de la réflexion, très proches du GIGN. Les Algériens du Détachement spécial d’intervention (DSI) sont jugés « très bons » ainsi que les Russes des groupes Alpha ou Vympel. En Europe, une coopération étroite existe avec les Allemands et les Belges. Mais, dans la guerre du temps, le GIGN a aujourd’hui une vraie longueur d’avance. « Nous sommes leaders » finit par lâcher le général Orosco, l’homme qui bat plus vite le tempo du contre-terrorisme.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:50
Antiterrorisme : 36 unités d'intervention européennes, dont le GIGN et le RAID, en exercices conjoints au sein du réseau Atlas

18.04.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le réseau Atlas réunit depuis 2001 (après le 11 septembre...) toutes les forces d'intervention des pays de l'Union européenne, plus la Suisse et la Norvège. La Task force des responsables des services de police travaille depuis cette date à une meilleure coopération entre les 36 unités européennes spécialisées, notamment dans la lutte antiterroriste. Et le cauchemar de tous les pays : la prise d'otages de masse.

Pour travailler l'opérationnel, neuf exercices conjoints, regroupés sous l'appellation " Atlas Common Challenge ", ont été mis en place dans divers pays, impliquant les 36 services, au total près de 2 250 membres des unités spéciales !

Ainsi, ce mercredi 17 avril, le GIGN et le RAID français (ici en intervention à Montreuil le 10 avril, photo AFP), comme l'USP du Luxembourg, sont à Bruxelles pour apporter dans l'exercice leur soutien au CGSU belge, confronté à une prise d'otages dans un train de la société nationale SNCB. Spectaculaire ! Mais malheureusement sans journalistes. Les images sont donc fournies par le réseau Atlas himself...

 

atlas,gign,raid,antiterrorismeAu-delà d'une convention de coopération et d'un réseau de communication entre les différentes unités européennes, Atlas a mis en place cinq groupes de travail d'interventions spécifiques : navires, aéronefs, bâtiments, transports et pénétration. Depuis 2008, dans le cas d'une demande d'assistance d'un pays confronté à une crise dépassant ses capacités, comme une prise d'otages de masse (POM dans le jargon), le réseau Atlas,commandé par le colonel Olaf Lindner, chef du GSG 9 allemand, pourrait faire appel à des unités étrangères.

" La lutte contre le terrorisme est un des challenges majeurs de notre sécurité intérieure, a estimé hier la Commissaire européenne des affaires intérieures, Cecilia Malmström. Le terrorisme ne connaît pas les frontières et maintenir la sécurité publique est un défi complexe qui recommande la coordination de nos efforts. Je crois que la coopération entre les polices européennes est plus nécessaire que jamais et je me félicite de la réalisation de l'exercice du réseau Atlas. "

atlas,gign,raid,antiterrorismeDes entraînements conjoints sont donc organisés mercredi 17 avril et jeudi 18 pour améliorer le travail en commun et s'adapter aux nouvelles formes de terrorisme. Neuf scénarios de POM, regroupant à chaque fois quatre unités d'intervention, ont été mis en place dans toute l'Europe de façon simultanée. On peut les répartir en trois grandes familles d'intervention : sur des transports en commun (train, bus, avions), en milieu naval et sur des habitations comme des immeubles ou des magasins (photo GIGN).

" Cette initiative est le plus grand exercice antiterroriste organisé en Europe ", s'est félicité Gilles de Kerchove, le coordinateur européen de l'antiterrorisme qui a soutenu l'idée depuis son arrivée au poste en 2007 : " Je pense qu'Atlas est un point essentiel qui peut permettre une coopération opérationnelle entre les Etats membres face à une attaque terroriste à grande échelle. "

A noter que le 19 mars, l'exercice " Atlas Common Challenge "a été préparé pour une meilleure coordination... Voici les différents groupes de travail opérationnel du jour, plutôt répartis de façon géographique :

- Transports :

atlas,gign,raid,antiterrorismeSur un train Thalys en Belgique donc avec la participation du CGSU belge, du GIGN et du RAID français, de l'USP luxembourgeois. Dans l'exercice, un PC est commun pour la stratégie, la direction des opérations et la tactique mais chaque unité traite un compartiment de façon autonome ;

Vous noterez au passage la sobriété du Luxembourg pour le nom de son groupe d'intervention : USP pour Unité spéciale de la police. L'éternelle complexité linguistique belge : CGSU pour Commissariat général Special Units (les Flamands disent aussi CGSU pour de Speciale eenheden van de federale politie, ce qui signifie Unités spéciales de la police fédérale). Nous vous rappelons enfin l'art français, non pas de la guerre, mais de l'acronyme : GIGN pour Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale et le poétique RAID pour Recherche Assistance Intervention Dissuasion de la police nationale.

Autres exercies au Portugal avec les GIOE et GOE locaux, le GEO et l'UEI espagnols ;

En Slovaquie avec le LYNX slovaque, le Red Panther slovène, le SIAS et le BSIJ roumains.

atlas,gign,raid,antiterrorisme- Navires :

En Norvège avec le groupe DELTA, le NI suédois, le KARHU finlandais et l'AKS danois ;

En Estonie avec le KOMMANDO K, l'OMEGA letton, l'ARAS lituanien et le BOA polonais.

- Bâtiments :

Aux Pays-Bas avec le DSI hollandais, le CO 19 britannique, l'ERU irlandais et le PSNI d'Ulster (Irlande du Nord) ;

En Italie avec le GIS et le NOCS locaux, le SAG maltais, l'ATU suisse ;

atlas,gign,raid,antiterrorismeEn Autriche avec l'EKO Cobra, l'URNA tchèque, le GSG 9 et le SEK BWL allemands ;

En Bulgarie avec le SUCT local, le CTC hongrois, l'EAO chypriote et l'EKAM grec.

Que du lourd et du beau monde ! Maintenant, vous m'apprendrez la liste des 36 unités d'intervention européennes par cœur...

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:50
photo Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

photo Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

22.04.2013 Fondation Robert Schuman

 

Les 17 et 18 avril 2013, 9 Etats membres de l'Union européenne ont simultanément été le théâtre du plus grand exercice antiterroriste jamais organisé en Europe. La Commissaire européenne en charge des affaires intérieures Cecilia Malmström a déclaré que le but de cette simulation d'attentats terroristes était d'oeuvrer au "renforcement des compétences et de l'expertise de l'ensemble des unités d'intervention spéciales et, partant, à celui de la sécurité publique". Ces exercices se sont déroulés dans le cadre du réseau ATLAS, une initiative née en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre. Son objectif est de faire coopérer des unités de police chargées de la lutte contre le terrorisme et de les former par l'échange de bonnes pratiques...

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