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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 12:30
Golan: Israël pilonne les positions syriennes suite à un tir de roquettes

 

TEL AVIV, 28 janvier - RIA Novosti

 

L'armée israélienne a attaqué les positions des forces syriennes sur le Golan suite à un nouveau tir de roquettes contre le territoire de l'Etat hébreu, a annoncé mercredi le service de presse de Tsahal.

 

"Les roquettes se sont abattues sur les hauteurs du Golan. En riposte, l'Armée de Défense d'Israël a attaqué les positions de l'artillerie syrienne", lit-on dans le communiqué.

 

Auparavant, deux obus lancés depuis le territoire syrien ont explosé dans la partie du Golan contrôlée par Israël sans faire de victimes. Les forces israéliennes ont ensuite pilonné les positions de l'armée syrienne.

 

Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie et occupe depuis 1967 environ 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qu'il a annexés, bien que cette décision n'ait jamais été reconnue par la communauté internationale.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:30
Golan Heights - credits BBC Middle East

Golan Heights - credits BBC Middle East

 

18 January 2015 BBC MidEast

 

An Israeli air strike has killed six members of Hezbollah in the Syrian sector of the Golan Heights, the Lebanese militant movement says.

 

Among those reported dead were the son of a late military leader, a current commander, and at least one Iranian. Hezbollah's al-Manar TV said they were killed in Quneitra province "during a field reconnaissance mission". Israel said it would not comment, though unnamed sources confirmed an Israeli helicopter strike. They claimed those targeted were conducting reconnaissance for a Hezbollah attack.

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:30
Des casques bleus en patrouille sur le plateau du Golan.

Des casques bleus en patrouille sur le plateau du Golan.

 

19 septembre 2014 ONU

 

Alors que la situation s'est détériorée dans la zone d'opérations de la Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) sur le plateau du Golan, le Conseil de sécurité a estimé vendredi qu'il était nécessaire d'adapter le dispositif de la Force afin de réduire les risques encourus par le personnel.

 

Dans une déclaration de la Présidence du Conseil du sécurité, le Conseil « note avec préoccupation la détérioration de la situation de sécurité dans la zone d'opérations de la FNUOD en raison de la persistance du conflit syrien et des activités menées par plusieurs acteurs armés non étatiques, notamment le Front el-Nosra, et le risque que cela représente pour l'accord sur le désengagement et pour les Casques bleus des Nations Unies qui servent dans cette zone. »

 

Par conséquent, le Conseil de sécurité « estime nécessaire de déployer des efforts pour adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques encourus par le personnel de l'ONU alors que la Force continue de s'acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des Casques bleus à leurs positions dans la zone d'opérations de la FNUOD dès que possible. »

 

La semaine dernière, 45 Casques bleus fidjiens de la FNUOD ont été libérés après avoir été retenus en otages par un groupe armé pendant deux semaines.

 

Le Conseil de sécurité souligne qu'il faut « maintenir l'effectif de la FNUOD et ses moyens de légitime défense au niveau nécessaire pour lui permettre de mener à bien son important mandat, et conserver ses capacités de réaction rapide. »

 

Le Conseil a demandé au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de lui présenter dans un délai de 30 jours un état des mesures à prendre pour maintenir la capacité de la FNUOD de s'acquitter de son mandat.

 

Les Casques bleus de la FNUOD surveillent l'accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël après leur guerre de 1973. En juin, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la mission pour six mois, jusqu'au 31 décembre 2014. Fin juillet, la FNUOD comptait 1.223 soldats de la paix originaires de six pays (Fidji, Inde, Irlande, Népal, Pays-Bas, et Philippines).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

 

16-09-2014 Par RFI

 

L’ONU annonce le retrait de plusieurs positions des casques bleus sur le plateau du Golan, face à l’avancée des rebelles syriens sur ce territoire. Une décision qui intervient après plusieurs incidents entre la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod) et des combattants liés à al-Qaïda.

 

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:30
UN Photo Gernot Maier

UN Photo Gernot Maier

 

11/09/2014 JDD

 

Des Fidjiens prisonniers en Syrie. Les 45 Casques Bleus fidjiens qui avaient été enlevés le 28 août par un groupe armé sur le plateau du Golan en Syrie ont tous été libérés sains et saufs, a confirmé jeudi l'ONU. Ils ont été remis à la Force de l'ONU chargée de superviser le cessez-le-feu sur le Golan entre Israël et la Syrie (Fnuod) et sont "en bonne forme", ont précisé les Nations unies dans un communiqué.

Relâchés jeudi. Une ONG syrienne avait annoncé précédemment que les Casques bleus avaient été relâchées par leurs ravisseurs membres du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda. "Ils ont été relâchés aujourd'hui par al-Nosra", avait déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Annonce vidéo. Al-Nosra avait annoncé dans une vidéo diffusée dans la nuit de mercredi à jeudi qu'il allait prochainement libérer ses otages. Les 45 Casques bleus ont été capturés le 28 août à la suite de combats entre l'armée syrienne et des groupes rebelles dont Al-Nosra, près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 entre Israël et la Syrie.

Cafouillage. Al-Nosra a depuis formulé un certain nombre de conditions pour leur libération, dont celle de sortir de la liste noire des organisations terroristes établie par les Nations unies, selon l'armée fidjienne. Le gouvernement des Fidji avait annoncé mercredi la libération prochaine des Casques bleus avant de se rétracter quelques heures plus tard, évoquant un cafouillage.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Map of the Golan Heights as of 1989

Map of the Golan Heights as of 1989

 

07 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les combattants rebelles opposés au président Bachar al-Assad ont enregistré des progrès dans la province frontalière de Qouneitra, sur le plateau du Golan, où les combats ont fait samedi 43 morts, rapporte une ONG.

 

26 soldats et 17 rebelles ont trouvé la mort dans les combats de samedi, précise dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les combats font rage à Qouneitra sur le plateau du Golan, depuis fin août lorsque les combattants rebelles dont ceux du Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, ont pris le passage de Qouneitra, entre la partie syrienne du Golan et la partie du plateau occupée par Israël.

 

Depuis, les rebelles ont pris des collines surplombant le passage de Qouneitra, ainsi que des villages proches de la partie occupée du Golan, après des affrontements qui ont tué un grand nombre de combattants des deux côtés, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Samedi, le régime a tenté de reprendre le village de Msahra, mais a échoué, lors de combats qui ont tué 26 membres des forces du régime et 17 rebelles et combattants d'al-Nosra, selon M. Abdel Rahmane.

 

A la faveur de ces combats, les rebelles ont réussi à prendre plusieurs autres collines.

 

Selon l'Observatoire, les combats autour de Qouneitra ont tué depuis fin août, 70 membres des forces loyales et des dizaines de rebelles.

 

Depuis plusieurs mois, les rebelles tentent de prendre le contrôle du sud de Damas, de la province de Deraa à la frontière jordanienne et de Qouneitra.

 

Par ailleurs, les avions militaires du régime ont mené de nouveaux raids contre les régions tenues par l'Etat islamique (EI) dans les provinces de Deir Ezzor (est) et de Raqqa (nord).

 

Le raid sur Raqqa a tué deux enfants, selon l'OSDH, alors que les raids ayant visé deux régions à Deir Ezzor ont coûté la vie à au moins 12 civils, dont sept membres d'une tribu qui avait combattu l'EI.

 

Ces attaques surviennent alors que le régime mène une offensive visant les positions de l'EI dans le nord et l'est de la Syrie. Mais les militants affirment que ces raids tuent le plus souvent autant de civils que de jihadistes.

 

A Damas, les rebelles ont tiré des obus sur la place des Abassides et d'autres zones de la capitale, selon l'OSDH et des militants.

 

Ces tirs surviennent alors que la bataille de Jobar se poursuit depuis trois semaines, les forces du régime tentant de prendre aux rebelles ce quartier stratégique de l'est de Damas.

 

Dimanche, les avions militaires ont mené dix raids contre les positions des rebelles dans l'est de Damas, selon l'ONG.

 

Selon l'ONU, plus de 191.000 personnes sont mortes depuis le début de la guerre en Syrie, commencée en mars 2011 par une contestation pacifique devenue insurrection armée à la suite de la répression menée par le régime. Elle a pris depuis une tournure encore plus complexe, les rebelles combattant désormais à la fois le régime et l'EI

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:30
Raid israélien contre des sites militaires syriens sur le Golan

 

19.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Israël a bombardé plusieurs sites militaires syriens, tuant un soldat et en blessant sept. Ces attaques ont été menées en représailles à l'explosion d'une bombe artisanale qui a blessé quatre militaires de Tsahal mardi sur le plateau du Golan.

 

Parmi les cibles visées durant la nuit par la chasse israélienne figuraient un poste de commandement, un centre d'entraînement et des batteries d'artillerie, a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne. Le régime de Bachar al-Assad a condamné ces bombardements, mais n'a pas brandi la menace de représailles.

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti dès mardi qu'Israël réagirait "avec force" après l'explosion de mardi. Le ministre de la défense Moshé Yaalon a mis en demeure mercredi le régime du président al-Assad de cesser de "coopérer" avec les ennemis d'Israël.

 

Présence du Hezbollah

 

Certaines zones du côté syrien du plateau du Golan sont contrôlées par des rebelles combattant l'armée syrienne, y compris des combattants jihadistes hostiles à Israël. Selon Jérusalem, le mouvement chiite libanais Hezbollah, allié de Bachar al-Assad et ennemi de longue date d'Israël, est également présent dans cette région.

 

Les quatre soldats israéliens ont été blessés alors qu'ils patrouillaient sur la ligne séparant le territoire capturé par Israël à la Syrie lors de la Guerre des Six Jours en 1967 et annexé par la suite - annexion non reconnue par la communauté internationale - du territoire syrien.

 

Cet incident est le plus grave pour l'armée israélienne depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad il y a plus de trois ans.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:30
source LeFigaro

source LeFigaro

 

19 mars 2014 JDD (AFP)

 

En riposte à une explosion visant ses soldats sur le Golan qu'il occupe, Israël a mené dans la nuit de mardi à mercredi des raids contre des positions syriennes. Son ministre de la Défense a prévenu que le régime d'Assad paierait "un prix élevé" pour son soutien aux "agents terroristes" qui menacent l'Etat hébreu.

 

C'est une escalade de plus dans le conflit syrien. Israël a pilonné des positions syriennes dans la nuit de mardi à mercredi sur les hauteurs du Golan, à la frontière des deux Etats. Dans ce territoire occupé par Israël, une explosion avait blessé mardi quatre soldats israéliens, dont un grièvement. Ces soldats ont été touchés au moment où ils descendaient de leur jeep pour aller vérifier un engin suspect repéré près de la clôture qui longe la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie.

"La nuit dernière, l'armée israélienne a attaqué des cibles en territoire syrien. Il s'agissait de cibles d'éléments syriens qui ont non seulement favorisé, mais aussi coopéré avec les attaques contre nos forces", a déclaré mercredi le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahou en Conseil des ministres. "Nous attaquons ceux qui nous attaquent", a-t-il ajouté. Le Premier ministre avait déjà averti la veille que l'Etat hébreu réagirait "avec force" à cette attaque. L'artillerie israélienne a riposté une première fois contre des positions de l'armée syrienne, selon un communiqué militaire. Puis, dans la nuit, les raids de Tsahal, l'armée israélienne, ont touché une infrastructure d'entraînement de l'armée syrienne, des QG militaires et des batteries d'artillerie, selon un autre communiqué.

 

La "frontière syrienne fourmille d'éléments djihadistes et du Hezbollah"

Cette attaque aurait fait un mort et sept blessés, selon l'armée syrienne. Celle-ci a "mis en garde" Israël "contre les tentatives désespérées incitant à l'escalade et la tension". "La répétition de ces actes agressifs menacent la sécurité de la région", a indiqué l'armée dans un communiqué. Ces hostilités font en effet craindre une telle escalade entre les deux pays. Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale, alors qu'environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. Mais bien que ces Etats soient officiellement en état de guerre, la frontière israélo-syrienne, supervisée par une force des Nations unies, était considérée jusqu'à présent comme la frontière la plus calme depuis la fin de la guerre de Kippour en 1973.

Les attaques - tirs à l'arme légère ou au mortier auxquels l'armée israélienne a généralement répliqué - sont restées jusqu'à présent relativement mineures malgré une situation tendue depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011. Les incidents se sont toutefois multipliés récemment entre Israël, d'une part, et la Syrie et le Hezbollah d'autre part. Samedi, des soldats israéliens ont tiré vers plusieurs "suspects" qui s'étaient approchés de la frontière israélo-libanaise. Le 5 mars, l'armée avait annoncé avoir tiré sur deux membres du Hezbollah - le puissant mouvement chiite libanais, allié de Bachar el-Assad -, et les avoir blessés, alors qu'ils installaient un engin explosif dans le nord du Golan. Certaines zones du côté syrien sont également contrôlées par des rebelles combattant l'armée syrienne, y compris des combattants djihadistes hostiles à Israël.

Mardi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait déclaré que la "frontière syrienne fourmille d'éléments djihadistes et du Hezbollah, ce qui constitue un nouveau défi pour Israël". "Ces dernières années, nous avons réussi à maintenir le calme (sur le plateau) malgré la guerre civile en Syrie, mais là aussi, nous agirons avec force", a-t-il lancé. Son ministre de la Défense, Moshé Yaalon, a ainsi mis en demeure mercredi le régime de Bachar el-Assad de cesser de "coopérer" avec les ennemis d'Israël. "Nous considérons que le régime d'Assad est responsable de ce qui se passe sur son territoire et s'il continue à coopérer avec les agents terroristes qui cherchent à nuire à l'Etat d'Israël, il paiera un prix élevé", a-t-il menacé.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:30
Regain de tensions entre Israël et le Hezbollah autour du Golan

 

18/03/2014 Par Cyrille Louis, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Pour l'État hébreu, une nouvelle confrontation avec la milice chiite, qui dispose de 100.000 roquettes et missiles, est inéluctable dans cette zone frontalière.

 

Trois ans après le début de la guerre en Syrie, le plateau du Golan a cessé d'être la frontière la plus paisible d'Israël. Sur ses reliefs vert tendre retentit désormais le vacarme des tirs d'artillerie qu'échangent, quelques kilomètres plus à l'est, rebelles et loyalistes syriens. Au cours des derniers mois, plusieurs frappes ont en outre visé des positions israéliennes à la frontière avec le Liban, sur les sommets enneigés du mont Hermon. Ce mardi, trois soldats ont également été blessés lors d'une explosion au passage de leur Jeep près de Majdal Chams. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou s'est empressé de déclarer que l'État hébreu réagirait «avec force» et selon la radio militaire, Tsahal a, dans la foulée, riposté par des tirs d'artillerie en direction du territoire syrien. «La situation se tend inexorablement, s'inquiète le général Yaïr Golan, qui commande la région Nord. Nous avons dû édifier une nouvelle barrière de sécurité, remplacer nos troupes de réserve par des forces plus opérationnelles et renforcer nos capacités de renseignement.»

 

Le conflit syrien, d'abord lointain, s'est peu à peu propagé à l'ex-zone démilitarisée tracée, après l'armistice de 1967, le long de la frontière avec l'État hébreu. Selon les militaires israéliens, ce corridor serait aujourd'hui contrôlé à 70 % par les rebelles. «Ces deux dernières années, des dizaines de projectiles ont atterri sur notre territoire, fort heureusement sans faire de victime», souligne Yaïr Golan, l'un des plus hauts gradés israéliens. Le risque de débordement de la guerre en Syrie est jugé d'autant plus élevé que plusieurs groupes djihadistes ont pris position dans cette zone. «Ils ne sont encore que 100 à 300 combattants et se gardent jusqu'à présent de nous attaquer, précise le commandant de la région Nord, mais il ne faut pas se tromper sur leur idéologie: après le régime Assad, Israël sera leur prochaine cible…»

 

    « Nous utiliserons toutes nos capacités, y compris maritimes et terrestres... »

    Yaïr Golan, général dans l'armée israélienne

 

Des multiples bouleversements induits par le conflit syrien, le regain de tension avec le Hezbollah est celui qui inquiète le plus les militaires israéliens. Le calme qui régnait depuis la fin de la guerre de 2006 à la frontière israélo-libanaise paraît en effet plus précaire depuis que la milice chiite s'est engagée, début 2013, au côté de Bachar el-Assad. «Le Hezbollah a déployé près de 5000 combattants en Syrie et y a perdu entre 200 et 300 hommes, estime Yaïr Golan, mais il n'est pas affaibli pour autant. Au contraire, ses combattants sont en train d'acquérir une précieuse expérience opérationnelle tandis que la milice se dote d'armes de plus en plus sophistiquées.»

 

Les stratèges israéliens redoutent tout particulièrement que le Hezbollah ne profite du désordre syrien pour convoyer, vers ses bases libanaises, des missiles de longue portée provenant d'Iran ou de Russie. «Le mouvement cherche ainsi à combler l'écart qualitatif avec notre arsenal et à augmenter sa capacité de dissuasion», affirme le général Golan. Une menace que l'armée de l'air israélienne a tenté de conjurer en frappant secrètement, à six reprises au moins depuis janvier 2013, des dépôts ou des convois d'armes sophistiquées en territoire syrien. Au risque de provoquer une escalade difficilement maîtrisable…

 

Fin janvier, le Hezbollah a ainsi haussé le ton lorsqu'une frappe attribuée à ­Israël a, pour la première fois depuis le début du conflit syrien, visé une de ses bases sur le sol libanais. «Cette nouvelle attaque est une agression flagrante (…) qui ne restera pas sans riposte», a réagi le parti chiite, promettant de choisir «le moment opportun et l'endroit approprié pour répondre». La menace a sans doute reçu un commencement d'exécution jeudi dernier, lorsque deux engins piégés ont explosé dans le nord du Golan, blessant légèrement trois soldats israéliens. L'État hébreu a aussitôt répliqué en tirant des obus de mortier sur une position supposée de la milice chiite. «La situation est désormais hautement inflammable et une étincelle pourrait précipiter une confrontation, met en garde le général Yaïr Golan, même si celle-ci n'est pas forcément souhaitée par les parties.»

 

Échaudés par la guerre de juillet 2006, durant laquelle le Hezbollah continua à tirer des roquettes durant 34 jours et revendiqua finalement la victoire, malgré les lourdes pertes infligées par les frappes ennemies, les stratèges israéliens disent se préparer cette fois à un conflit «décisif». Selon leurs renseignements, la milice chiite dispose de 100.000 roquettes et missiles, dont plusieurs dizaines d'une portée supérieure à 250 kilomètres. «La troisième guerre du Liban ne se limitera pas à des raids aériens, promet Yaïr Golan, et nous utiliserons toutes nos capacités, y compris maritimes et terrestres, pour supprimer la capacité de nuisance de l'ennemi.» Une prédiction aux accents de mise en garde. «Le fait que le Hezbollah prenne refuge dans les villes et villages chiites situés dans le sud du Liban, assure-t-il, ne nous empêchera pas d'utiliser la force pour protéger nos civils.»

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 20:30
photo ONU

photo ONU

 

NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé mercredi de six mois la présence de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement entre Israël et la Syrie (FNUOD) sur le plateau du Golan.

 

La résolution ad hoc soumise conjointement par la Russie et les Etats-Unis a été adoptée à l'unanimité.

 

Les effectifs de la FNUOD comptent 1.250 personnes. Déployé en 1974, ce contingent veille au cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

La partie du Golan contrôlée par la Syrie est depuis longtemps le théâtre d'affrontements entre les troupes fidèles au président Bachar el-Assad et les groupes armées de l'opposition. Les belligérants utilisent du matériel blindé et l'artillerie.

 

Les casques bleus sont déployés dans la "zone tampon" créée au lendemain de la guerre arabo-israélienne de 1973 pour séparer physiquement les troupes syriennes et israéliennes. La zone tampon constitue de facto une partie du territoire syrien occupée et annexée par l'Etat hébreu.

 

L'appartenance du plateau du Golan est au cœur du conflit entre Israël et la Syrie.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie: des rebelles s'emparent de Maaloula grâce à des pneus explosifs

 

 

02 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Des rebelles syriens se sont emparés durant la nuit de dimanche à lundi du coeur historique de la ville chrétienne de Maaloula en utilisant une tactique inédite: lancer des pneus remplis d'explosifs sur leurs adversaires.

 

Selon une source au sein des services de sécurité, les rebelles, dont des jihadistes du Front al-Nosra, positionnés en haut de la falaise de grès surplombant la ville, ont fait rouler dans la nuit un grand nombre de pneus bourrés d'explosifs sur les soldats déployés en bas de cette cité, aujourd'hui déserte.

 

Selon l'agence officielle Sana, les rebelles seraient entrés dans le couvent orthodoxe de Mar Takla, situé au milieu de la ville et jusque là contrôlé par l'armée, où se trouvent 40 religieuses et orphelins.

 

Les rebelles, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.

 

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, compte un grand nombre d'églises et de couvents. Elle doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.

 

La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ. Le nom de la ville vient du mot Maala, qui veut dire entrée dans cette langue.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé la prise de la partie historique de Maaloula après cinq jours de violents combats. Selon la source de sécurité, les rebelles avaient lancé un premier assaut la semaine dernière mais avaient échoué.

 

La ville est située dans la région de Qalamoun, au nord de Damas, où l'armée syrienne mène une offensive au terme de laquelle elle s'est emparée de Qara, de Deir Attiya et d'une partie de Nabak.

 

L'armée veut reprendre la région montagneuse de Qalamoun pour assurer une continuité territoriale sous son contrôle entre les provinces de Damas et Homs, plus au nord.

 

Proche de la frontière libanaise, Qalamoun, où se trouvent des dépôts d'armes, constitue la base-arrière des insurgés pour encercler la capitale et commander l'accès à l'autoroute stratégique Damas-Homs.

 

Au sud de la Syrie, dans la province de Deraa, à Basr al-Harir, les rebelles ont par ailleurs pris un arsenal militaire après quelques jours de combats, selon l'OSDH. Sur les photos mises en ligne par cette organisation, un rebelle piétine la tête tranchée d'un soldat. Un autre porte le drapeau noir de la brigade rebelle Beit al-Maqdess.

 

Sur les hauteurs du Golan, de violents combats ont eu lieu lundi matin à Khan Arnabeh et Sama Danieh.

 

Un obus de mortier tiré de Syrie a atterri lundi à Majdal Chams, chef lieu des localités druzes du Golan occupé par Israël, sans faire de victimes, ont indiqué des témoins à l'AFP.

 

Une responsable militaire israélienne a confirmé le tir mais refusé de préciser où l'obus était tombé.

 

Toujours dans le Golan, des tirs à l'arme automatique ont eu lieu lundi matin à partir de la Syrie en direction de soldats israéliens, qui ont répliqué et atteint une cible visée, a indiqué une porte-parole de l'armée sans autre indication.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 19:30
Golan: des insurgés syriens déguisés en casques bleus (diplomate)

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

 

NEW YORK, 23 septembre - RIA Novosti

 

Des insurgés syriens installés sur le plateau du Golan, zone de séparation entre Israël et la Syrie, se déguisent en casques bleus pour tromper les troupes gouvernementales, a annoncé à RIA Novosti une source diplomatique à New York. 

 

"Nous disposons d'informations fiables, confirmées par le commandement de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement entre la Syrie et Israël (FNUOD), selon lesquelles certains éléments armés de l'opposition syrienne sur le Golan portent de l'équipement et des casques identiques à ceux des soldats de l'Onu. L'équipement spécial aurait été volé lors d'une série d'incidents survenus par le passé", a indiqué l'interlocuteur de l'agence. 

 

Selon la source, cette tactique viserait à tromper les soldats de l'armée syrienne.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:30
Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

GENEVE, 26 juin - RIA Novosti

 

Moscou est toujours prêt, si besoin, à envoyer ses casques bleus sur le plateau du Golan, a déclaré mercredi devant les journalistes à Genève le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

 

"Nous l'avons proposé. Si cela est nécessaire, nous sommes prêts à les envoyer", a dit le diplomate.

 

Et de rappeler qu'à l'heure actuelle, les soldats de la paix des Fidji étaient déployés à la ligne de désengagement entre Israël et la Syrie.

 

L'Autriche avait annoncé début juin son intention de se retirer de la "zone tampon" entre la Syrie et Israël, en motivant sa décision par la "menace inadmissible" pesant sur la vie de ses casques bleus déployés dans cette région. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

Le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky a expliqué toutefois que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

Une révision du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD) implique l'accord des deux parties en conflit, notamment d'Israël et de la Syrie.

 

Les autorités syriennes ont salué l'initiative de Moscou, alors que le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a fait remarquer que la présence de casques bleus russes dans le Golan était impossible pour des raisons juridiques.

 

Moscou estime pour sa part que les arguments de l'impossibilité de l'envoi de casques bleus russes sur le plateau du Golan relevaient des réalités d'il y a quarante ans, et qu'un nouveau protocole pourrait être signé si les parties y tenaient.

 

La semaine dernière, Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'Onu et les organisations internationales, n'a pas exclu une modification du mandat de la FNUOD, compte tenu de la nouvelle donne dans la région. Il n'a cependant pas précisé en quoi cette modification pourrait consister.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

TEL AVIV, 21 juin - RIA Novosti

 

Israël admet la possibilité d'une modification du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), a déclaré vendredi Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'ONU et les organisations internationales.

 

"Le mandat actuel de la FNUOD demande à être révisé. Il a été défini dans une situation foncièrement différente de celle qui prévaut aujourd'hui. Nous ne sommes pas toujours d'accord avec les casques bleus, mais leur présence dans la région est pour le moment indispensable", a indiqué M. Meron lors d'un séminaire à l'Institut de recherches sur la sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv.

 

Le diplomate n'a pourtant pas précisé en quoi cette révision pourrait consister.

 

Il s'agit de la première déclaration de ce genre faite par un responsable officiel israélien depuis que la Russie a proposé d'envoyer ses soldats de la paix dans la "zone tampon" sur le plateau du Golan.

 

Les autorités israéliennes refusent de commenter en public cette initiative de Moscou. Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, elles "ne sont pas prêtes à y voir apparaître un contingent russe".

 

Son homologue israélien Zeev Elkin a fait savoir le 10 juin que la présence de casques bleus russes était impossible pour des raisons juridiques, car l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël en 1974 interdisaient la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de paix dans la région.

 

Début juin, l'Autriche a annoncé son intention de retirer ses observateurs militaires déployés dans la "zone tampon" entre la Syrie et Israël. Vienne a motivé sa décision par la "menace inadmissible" qui pesait sur la vie des casques bleus autrichiens dans cette région.

 

Le président Vladimir Poutine a déclaré le 7 juin que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'ONU et à condition que les pays de la région acceptent ce changement.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30
Golan: l'Onu demande à l'Autriche d'étaler son départ jusqu'à fin juillet

NEW YORK (Nations unies), 13 juin - RIA Novosti

 

L'Onu demande à l'Autriche à ne pas retirer ses casques bleus du plateau du Golan, de la zone de désengagement entre la Syrie et Israël, avant fin juillet afin de pourvoir à leur remplacement, a annoncé jeudi le porte-parole de l'organisation, Martin Nesirky.

 

"Le Département des opérations de maintien de la paix de l'Onu a officiellement demandé à l'Autriche d'achever le retrait de son contingent fin juillet au plus tôt pour assurer son remplacement par des casques bleus d'autres pays", a déclaré M.Nesirky devant les journalistes à New York.

 

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué récemment que la Russie était prête à remplacer sur le plateau du Golan les casques bleus autrichiens sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

M.Nesirky a expliqué toutefois que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

L'Autriche a récemment annoncé sa décision de retirer son contingent de casques bleus du Golan, jugeant la situation intenable. Si pendant 40 ans, cette frontière entre la Syrie et Israël a été l'une des plus calmes de la région, la zone démilitarisée est devenue aujourd'hui un terrain d'affrontement entre l'armée et les rebelles syriens.

 

Le retrait des soldats autrichiens porte un coup sévère à la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), les 377 Autrichiens constituant plus d'un tiers du contingent. Les casques bleus japonais et croates sont déjà partis. Sans les Autrichiens, il ne restera dans le Golan qu'environ 500 soldats indiens et philippins. Les Philippines ont évoqué un possible retrait.

 

Aussi l'Onu doit-elle maintenant trouver des pays volontaires pour envoyer de nouveaux casques bleus dans le Golan, sans lesquels la mission ne pourra plus fonctionner.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

13/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après les enlèvements de Casques bleus de la FNUOD, la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement sur le plateau du Golan, la détérioration de la situation sécuritaire dans cette région et la récente décision de l’Autriche de retirer ses observateurs, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, doit lancer un appel pour éviter à la mission d’observation une panne fatale de personnel.

 

Le Secrétaire général appelle les États membres de l’ONU à fournir des observateurs pour la mission de l’ONU il évoque la nécessité d’effectuer des ajustements de l’opération, y compris le renforcement des moyens d’autodéfense des Casques bleus qui ne sont, pour l’instant, armés qu’un simple revolver de service.

 

Ban Ki-moon, a admis ce jeudi que les affrontements récents dans le Golan syrien contribuaient à renforcer les tensions entre la Syrie et Israël et menaçaient la sécurité des civils et du personnel de l’ONU: « Les activités militaires dans la zone de séparation ont le potentiel de faire escalader les tensions entre Israël et la République arabe syrienne et de mettre en danger le cessez-le-feu entre les deux pays » dit-il dans son rapport sur la FNUOD au Conseil de sécurité.


«Toutes activités militaires dans la zone de séparation représentent un risque pour la stabilité du cessez-le-feu et pour la population civile, ainsi que pour les membres du personnel des Nations unies sur le terrain », reconnaît le Secrétaire général.

 

La FNUOD, une des plus vieilles missions de l’ONU, avait été créée en 1974 pour contrôler l’application du cessez-le-feu entre les forces israéliennes et syriennes dans le No Man’s Land situé sur le plateau du Golan après la guerre du Kippour en 1973.

 

La présence des forces armées syriennes dans cette zone, les attaques israéliennes et les menaces des dirigeants syriens d’agir contre Israël dans le Golan occupé, outre constituer des violations graves de l’accord de désengagement de 1974, exposent les Casques bleus de la FNUOD à des risques croissants et de plus en plus difficiles, voire même impossibles à gérer.

 

Mardi dernier, encore deux Casques bleus ont été blessés lors d’affrontements dans la zone, en mai, des Casques bleus avaient été enlevés puis relâchés, plusieurs dépôts d’armes de l’ONU ont été endommagés, détruits ou pillés.

 

«Je compte sur les deux pays [Israël et la Syrie] pour prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et assurer la sécurité des observateurs de la FNUOD, ainsi que pour assurer la liberté de mouvement des Casques bleus dans l’ensemble de la zone des opérations »,écrit Ban Ki-moon dans son rapport, soulignant que « Pour sa part, l’ONU fera tout pour assurer que le cessez-le-feu entre Israël et la République arabe syrienne continue de tenir».

 

Malgré toutes ses difficultés, Israël et la Syrie ont donné leur accord à la prorogation de la mission:«Dans le contexte actuel, je considère que la présence de la FNUOD est essentielle. Je recommande donc au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la force pour une période de six mois, jusqu’au 31 décembre 2013», indique le Secrétaire général en soulignant que les gouvernements israélien et syrien ont donné leur accord à la prorogation.

 

À lire aussi:

Des observateurs de l’ONU se retirent du plateau du Golan>>

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:30
Début du retrait de Casques bleus autrichiens du Golan

 

12 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

QOUNEITRA (Syrie) - Un premier groupe de 67 Casques bleus autrichiens a commencé mercredi à quitter le Golan syrien en majeure partie occupé par Israël, après la décision de Vienne de retirer son contingent de la force de l'ONU déployée sur ce plateau.

 

Les soldats en uniforme, arrivés à bord de jeeps et accompagnés par des véhicules blindés, ont franchi dans la matinée le point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

Il était déjà prévu que nous effectuerions une rotation et elle était programmée pour ce jour, a déclaré aux journalistes un officier autrichien, Erwin Klem.

 

Nous nous trouvions dans une zone de guerre et nous nous protégions en conséquence, avec des véhicules blindés et des équipements de protection, a-t-il ajouté.

 

Après une brève halte dans une base de la Force de l'ONU pour l'observation du désengagement (FNUOD) du côté sous contrôle israélien, les Autrichiens sont partis en convoi pour l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.

 

Ce premier contingent autrichien est arrivé en début de soirée en Autriche. Les Casques bleus ont été accueillis à leur arrivée à l'aéroport de Schwechat, près de Vienne, par le chancelier Werner Faymann et le ministre de la Défense Gerald Klug.

 

L'Autriche avait annoncé le 6 juin, à la suite de combats entre l'armée syrienne et les rebelles pour le point de passage de Qouneitra, tombé pendant quelques heures aux mains des insurgés, son intention de retirer son contingent de la FNUOD, invoquant la sécurité de (ses) soldates et soldats.

 

Ces combats, au cours desquels deux Casques bleus, un Philippin et un Indien, avaient été légèrement blessés, ont précipité la décision de Vienne qui avait déjà menacé de retirer son contingent en mai en cas de levée par l'Union européenne (UE) de son embargo sur les livraisons d'armes à la rébellion, finalement décidée le 31 mai.

 

Le retrait total du contingent autrichien (378 hommes) prendra entre deux et quatre semaines, selon le ministre autrichien de la Défense.

 

L'Autriche est présente sur le Golan depuis la création en 1974 de la FNUOD, déployée pour faire respecter le cessez-le-feu à la suite de la guerre israélo-arabe d'octobre 1973.

 

Cette force comprend 900 Casques bleus équipés uniquement d'armes de poing défensives. Elle se compose de contingents de trois pays: l'Autriche, les Philippines et l'Inde, après le récent retrait du Canada, du Japon et de la Croatie.

 

En mars et en mai, 21 puis quatre soldats philippins de la FNUOD avaient été enlevés par les rebelles syriens sur le Golan, et relâchés au bout de quelques jours.

 

L'ONU, qui tente de remplacer le contingent autrichien par une contribution d'autres pays et une augmentation des effectifs philippins et indiens, a annoncé le 7 juin envisager de modifier le mandat de la Force. Le Conseil de sécurité doit renouveler bientôt ce mandat, qui arrive à échéance le 26 juin.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a recommandé de renforcer les capacités d'autodéfense des Casques bleus déployés sur le Golan, dans un rapport adressé mercredi au Conseil de sécurité.

 

M. Ban recommande aussi de porter l'effectif de la FNUOD à 1.250 hommes, soit le maximum autorisé par les résolutions du Conseil.

 

L'ONU continue de solliciter des pays susceptibles de fournir des troupes à sa mission sur le Golan après le retrait autrichien.

 

Selon des diplomates, Fidji a fait part de son intention de fournir 500 soldats environ. D'ici fin juin, 170 soldats fidjiens vont ainsi être déployés pour remplacer les contingents croate et japonais.

 

Moscou a également proposé d'envoyer des soldats russes mais en principe l'accord de désengagement du Golan de 1974 entre Israël et la Syrie ne le permet pas.

 

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du Golan, région du sud-ouest de la Syrie, qu'il a annexés, une décision jamais reconnue par la communauté internationale, environ 510 km2 restant sous contrôle syrien.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:30
Golan: Israël pas opposé à un déploiement de casques bleus russes

MOSCOU, 10 juin - RIA Novosti

 

Israël ne serait pas contre un déploiement de casques bleus russes sur le plateau du Golan, a estimé lundi la vice-ministre israélienne de l'Intérieur, Faina Kirschenbaum, en visite à Moscou.

 

"Nous n'ignorons pas que certains pays ont décidé de rapatrier leurs casques bleus car ils ont eu des blessés. Nous le regrettons beaucoup, bien qu'il ait été entendu qu'il y resterait des forces. Si le président Poutine a décidé d'y envoyer un contingent, je ne crois pas qu'Israël s'y oppose. Nous voulons toujours qu'il y ait quelqu'un pour observer la situation", a déclaré Mme Kirschenbaum sur les ondes de la radio "Echo de Moscou".

 

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué vendredi dernier que la Russie était prête à remplacer sur le plateau du Golan les casques bleus autrichiens sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

Or, le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky a expliqué le jour même que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

L'Autriche a récemment annoncé sa décision de retirer son contingent de casques bleus du Golan, jugeant la situation intenable. Si pendant 40 ans, cette frontière entre la Syrie et Israël a été l'une des plus calmes de la région, la zone démilitarisée est devenue aujourd'hui un terrain d'affrontement entre l'armée et les rebelles syriens.

 

Le retrait des soldats autrichiens porte un coup sévère à la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), les 377 Autrichiens constituant plus d'un tiers du contingent. Les casques bleus japonais et croates sont déjà partis. Sans les Autrichiens, il ne restera dans le Golan qu'environ 500 soldats indiens et philippins. Les Philippines ont évoqué un possible retrait.

 

Aussi l'Onu doit-elle maintenant trouver des pays volontaires pour envoyer de nouveaux casques bleus dans le Golan, sans lesquels la mission ne pourra plus fonctionner.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:30
Les forces Russes seront-elles sur le plateau du Golan ?

07.06.2013 IsraelValley Desk | News

 

Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé vendredi 7 juin d’envoyer une force de paix russe sur le plateau du Golan, pour remplacer la mission autrichienne de casques bleus sur le départ. “Compte tenu de la situation difficile qui se développe aujourd’hui sur le plateau du Golan, nous pourrions remplacer le contingent autrichien qui va quitter cette région”, a-t-il déclaré, mais “seulement si les puissances de la région sont intéressées, si le secrétaire général de l’ONU nous le demande”.

 

Le président russe a ajouté que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, avait récemment demandé à Moscou d’accroître sa participation dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU.

 

Le 6 juin, le conflit syrien s’est déplacé vers le Golan, dans l’ouest du pays, avec une violente confrontation entre rebelles et forces du régime à Qouneitra, seul point de passage entre la Syrie et Israël. Chassés de Qoussair par l’armée de Bachar Al-Assad, les rebelles ont pris brièvement le contrôle du passage en début de journée, avant d’en être délogés par l’armée syrienne.

 

Ces combats n’ont pas fait de victime dans les rangs des casques bleus présents sur le plateau, qui se sont réfugiés dans leurs bunkers. Le gouvernement autrichien a toutefois annoncé le retrait de son contingent de 378 soldats, d’ici deux à quatre semaines. Le maintien de la mission “n’est plus possible”, ont affirmé dans un communiqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des affaires étrangères, ajoutant que “la sécurité de nos soldates et soldats [était] prioritaire”.

 

Vendredi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères allemand, Andreas Peschke, a révélé que les Philippines réfléchissaient également à opérer un retrait de leurs forces, après celles du Canada, du Japon et de la Croatie il y a quelques mois.

 

La Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (Fnuod), dont les membres sont seulement équipés d’armes de poing défensives, est chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu sur le plateau du Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée en grande partie par Israël depuis 1967, sans reconnaissance de la communauté internationale. La décision autrichienne pourrait remettre en cause l’existence même de cette mission, qui compte au total un millier d’hommes.

 

Le 8 mai, après la capture puis la libération de quatre casques bleus philippins par des rebelles syriens dans le Golan, l’ONU avait déjà décidé de retirer certains de ses observateurs.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:30
Syrie: les rebelles et les forces du régime s’affrontent sur le plateau du Golan

06/06/2013 par Jacques N. Godbout -45eNord.ca

 

Aux termes d’un combat au cours duquel l’armée syrienne aurait traversé la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, les forces de Damas auraient repris jeudi le contrôle du point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan, qui était tombé dans la matinée aux mains des rebelles.

L’armée israélienne avait auparavant annoncé que le point de passage était tombé aux mains des rebelles et avait décrété le secteur «zone militaire fermée»

Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, l’OSDH, les rebelles se sont également emparés du point de passage de Beit Jin et des affrontements ont aussi eu lieu dans le village de al-Qahtaniya.

Selon l’OSDH, il y a eu «de violents combats [...] entre forces régulières et rebelles dans la Vieille ville de Qouneitra». «Les rebelles ont attaqué les barrages et les véhicules de l’armée et se sont emparés du point de passage entre Israël et la partie occupée du Golan syrien.

Il y a à peine trois heures, selon l’OSDH, se déroulaient encore les combats entre rebelles et forces du régime de Damas dans cette zone.

Les forces du régime ont bombardé plusieurs zones frontalières sur les hauteurs du Golan syrien occupé, notamment, outre Quneitira, Jebatha al-Khachab, Tranja et al-Qadima.

Des rapports non confirmés disaient aussi que les chars du régime avaient traversé la zone démilitarisée, en entrant dans la ville de al-Baas pour se diriger vers la frontière.

Les affrontements ne seraient pas terminés.

Le passage de Qouneitra est l’unique point de contact d’Israël avec la Syrie. Situé tout près du quartier général de la force de l’ONU déployée pour faire respecter le cessez-le-feu, la FNUOD, ce point de passage est emprunté régulièrement par les habitants druzes de cette partie du Golan occupée par Israël pour aller étudier, travailler ou se marier en Syrie.

Pour sa part, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a confirmé des combats au point de passage, déclarant que l’ONU avait «réajusté la posture» de ses troupes pour garantir leur sécurité.

Deux blessés syriens ont été évacués vers l’hôpital Ziv de Safed, dans le nord d’Israël, qui a annoncé dans un communiqué qu’une grenade avait été découverte sur l’un des deux blessés, grièvement touché et inconscient, provoquant une brève évacuation et requérant l’intervention d’une équipe de déminage.

La veille, mercredi, l’établissement israélien avait fait savoir qu’un blessé syrien avait succombé lors de son transfert vers l’hôpital où au moins 16 blessés dans les combats entre armée et rébellion sur la partie non occupée du Golan y avaient été soignés au cours des trois derniers mois.

Israël occupe depuis la fin du conflit de 1967 avec la Syrie quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés, environ 510 km2 restant sous contrôle.

À lire aussi:

Échanges de tirs sur le Golan: la tension monte entre Israël et la Syrie>>

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 18:30
Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

06 juin 2013 18h37 Romandie.com (AFP)

 

VIENNE - L'Autriche va retirer son contingent de casques bleus présents sur le plateau du Golan face à l'extension du conflit syrien dans cette zone de contact entre Israël et la Syrie, a annoncé le gouvernement jeudi.

 

Les événements de ce matin ont montré qu'il n'était plus justifié d'attendre plus longtemps, ont expliqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué commun, faisant allusion aux troubles autour d'un point de passage sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan.

 

Le maintien de la mission n'est plus possible, ont-ils indiqué, ajoutant que la sécurité de nos soldates et soldats (était) prioritaire.

 

Le ministre autrichien de la Défense, Gerald Klug a annoncé en conférence de presse que le retrait devrait durer entre deux et quatre semaines, et que les premiers soldats pourraient quitter le Golan dès le 11 juin, lors de la prochaine rotation prévue. Il s'agit d'une date réaliste, a-t-il indiqué.

 

Israël a dit regretter le retrait autrichien de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement (FNUOD), déployée depuis 1974 pour faire respecter le cessez-le-feu entre L'Etat hébreu et la Syrie sur la plateau du Golan, et qui compte un millier de soldats.

 

Nous regrettons cette décision et espérons qu'elle ne conduira pas à une escalade supplémentaire dans la région, a indiqué jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Le total de soldats autrichiens présents à l'étranger (1.243) devrait rester stable et les effectifs dédiés à la FNUOD pourraient être redéployés sur les différentes zones de présence autrichienne (Balkans et Moyen-Orient essentiellement), a précisé le chancelier Werner Faymann.

 

La petite république alpine, présente au Golan depuis la création de la FNUOD, fournit avec les Philippines et l'Inde l'un des trois principaux contingents de cette force, qui compte au total un millier de soldats.

 

Le Canada, le Japon et la Croatie avaient retiré leurs soldats il y a quelques mois.

 

Jeudi, l'armée syrienne a repris le contrôle du point de passage de Qouneitra -sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan-, tombé dans la matinée aux mains des rebelles, selon des sources concordantes.

 

Cet événement a précipité la décision de l'Autriche, qui avait déjà menacé de se retirer mi-mai si l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie décidée par l'Union européenne fin février n'était pas prolongé au-delà du 1er juin, de crainte de ne plus être en mesure d'assurer la sécurité de ses casques bleus sur place.

 

Au cours d'une réunion fin mai, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient décidé de lever cet embargo pour les rebelles syriens, tout en maintenant l'ensemble des sanctions prises ces deux dernières années contre le régime de Bachar al-Assad, au grand dam de l'Autriche.

 

Michael Spindelegger a prévenu le secrétaire général des Nations unies, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, de la décision de son pays.

 

La décision pour la suite de la mission relève de l'ONU, a expliqué le chef de la diplomatie autrichienne, précisant que le choix de l'Autriche n'était surprenant pour personne.

 

Nous allons avoir des discussions avec le gouvernement pour savoir comment les choses vont se dérouler, notamment concernant le calendrier envisagé, a indiqué à l'AFP Kieran Dwyer, le porte-parole du département de maintien de la paix de l'ONU.

 

Des discussions vont également avoir lieu avec d'autres pays pour envoyer des troupes sur le Golan, a-t-il ajouté.

 

L'Autriche, pays neutre membre de la zone euro, déploie sur le Golan (378) son plus important contingent de soldats à l'étranger, devant le Kosovo (357) et la Bosnie (314).

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