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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 06:45
photo Marine Nationale

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02/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 22 au 24 décembre, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot et le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral se sont retrouvés au large du Liberia dans le golfe de Guinée, pour deux jours d’exercices.

 

Après une séance de manœuvre aviation, au cours de laquelle l’Alouette 3 du Mistral a effectué plusieurs treuillages sur l’aviso, ce dernier s’est mué, en fin de matinée, en bâtiment suspecté de piraterie pour les besoins d’entraînement de l’équipe de visite du Mistral. Une fois repéré par le BPC, les informations récoltées ont été partagées avec le contrôleur opérationnel, qui a alors ordonné de faire stopper le bâtiment suspect pour mener une enquête de pavillon. Après une interrogation ferme et directe, l’équipe de visite est montée à bord du bâtiment suspect afin de réaliser une inspection des documents administratifs des membres d’équipage et de la cargaison. Devant les irrégularités constatées, une fouille complète du contrevenant a permis de découvrir des armes et de la drogue.

 

En fin de journée, le Commandant Birot a effectué plusieurs présentations au ravitaillement à la mer, de jour comme de nuit, se rapprochant à moins de 50 mètres sur le tribord du Mistral.

 

Le lendemain, les deux bâtiments se sont retrouvés pour un exercice de remorquage, le PHM jouant alors le rôle de remorqué. Pour la manœuvre, le poste de commandement du Mistral s’est déporté de la passerelle à la plage arrière tribord, grâce à un pupitre de manœuvre transportable. Cet exercice, inédit pour le BPC, s’est très bien déroulé, grâce notamment au travail des manœuvriers.

 

Ces deux jours bien remplis entre les deux bâtiments en opération Corymbe ont permis une interaction favorisant une meilleure connaissance mutuelle, ainsi que la validation d’exercices majeurs pour ces deux unités de la Marine nationale. Le Commandant Birot et le Mistral se retrouveront une nouvelle fois à Dakar, pour le transfert d’autorité de l’opération Corymbe.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 17:45
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06/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 octobre au 5 novembre 2015, après plusieurs semaines de patrouille opérationnelle dans le Golfe de Guinée, le BPC Mistral a participé à la 4e édition annuelle de l’exercice NEMO (Navy’s Exercice for Maritime Operations). Cet entraînement multinational réalisé par la mission Corymbe s’inscrit dans le cadre de la coopération mise en œuvre avec les partenaires riverains du Golfe de Guinée signataires des accords de Yaoundé*.

 

Cet exercice visait à tester la capacité des Marines riveraines à agir de façon coordonnée dans le domaine de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, notamment dans la lutte contre les trafics illicites et les activités de piraterie. Il a également permis de perfectionner leur interopérabilité et d’enrichir leurs procédures d’engagement, en s’inspirant du modèle de l’action de l’État en mer. Le 27 octobre 2015, l’exercice a débuté au large du Ghana avec une quinzaine de bâtiments, réunissant notamment le pétrolier ravitailleur britannique Gold Rover et le patrouilleur espagnol Centinela. Cette participation britannique et espagnole et la présence d’un officier de liaison danois à bord du BPC Mistral illustre la volonté des partenaires européens présents dans la région de renforcer leur coordination au bénéfice des marines africaines, pour contribuer à la sécurité maritime. Le soir même, le BPC retrouvait le Gold Rover pour un ravitaillement à la mer, démontrant ainsi des capacités élevées d'interopérabilité. Un officier danois, un officier espagnol et trois chefs de quart camerounais étaient présents à bord du BPC pour échanger et travailler avec les marins français.

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*Le processus de Yaoundé, créé en 2013 et rassemblant tous les pays riverains du Golfe de Guinée, œuvre à la prise en compte au niveau régional des enjeux liés à la sécurité des espaces maritimes.

photo Marine Nationale

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Marine nationale

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24/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 13 au 15 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a piloté la 3ème édition 2015 de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) au large des côtes de l’Afrique centrale. Le principal objectif de cet exercice multinational est d’entraîner les marines riveraines à la sécurisation du golfe de Guinée. Pour cette édition, les marines camerounaises et gabonaises ont travaillé de concert avec la frégate française.

 

Avant de débuter l’exercice NEMO en mer, plusieurs réunions de planification ont été conduites à bord du Germinal durant sa relâche opérationnelle à Douala du 11 au 13 septembre 2015. Cette préparation préalable était nécessaire pour bâtir un programme d’activités à la mer impliquant trois patrouilleurs camerounais : Sanaga, Ntem et Ebodje, ainsi que deux patrouilleurs gabonais : l’EV Betseng et le Cocobeach. En mer, NEMO a débuté avec la conduite d’un exercice de visite. L’objectif était l’interception et la fouille du Germinalpar le Sanaga renforcé des deux autres patrouilleurs. Le Germinal tenait le rôle d’un navire suspecté de se livrer à des activités de trafics illicites. Encadrés par la brigade de protection du Germinal, les marins camerounais ont progressé à bord sous leurs conseils expérimentés.

 

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 16:45
photo Marine Nationale

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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le patrouilleur hauturier (PH) l’Adroit qui effectue actuellement une mission de présence en Afrique de l’Ouest a fait une première escale de trois jours à Pointe Noire, au Congo. L’occasion d'approfondir la coopération avec les autorités congolaises. Le capitaine de frégate Regnier, commandant du patrouilleur, a notamment profité de cette escale pour échanger avec le commandant de la zone de défense n°1, le général Olessongo Ondaye.

 

Cette escale au Congo s’inscrit dans le prolongement des entraînements initiés par l’aviso Commandant l’Herminier, dans le cadre de l’opération Corymbe, une dizaine de jours plus tôt. Alors que les interactions avec le l’Herminer étaient centrées sur des manœuvres conjointes et des exercices de tir à la mer, cette escale a permis de faire découvrir aux forces congolaises les capacités de l’Adroit. Cet échange leur a notamment permis d’apprécier les dispositifs permettant au patrouilleur et à ses équipage de suivre la situation tactique en haute mer (système de missions Polaris) et d’assurer au large une très grande gamme de missions armées de police et de surveillance, domaines qui font l’objet d’une coopération soutenue entre la France et les pays riverains du Golfe de Guinée.

 

La Marine nationale française participe non seulement à la formation et à l'entraînement des marines riveraines du golfe de Guinée mais cherche aussi à coopérer en mer en échangeant des informations avec les centres de contrôles régionaux à terre. Plusieurs officiers du patrouilleur ont ainsi pu se rendre dans les bureaux du CRESMAC, le Centre Régional de Sécurité Maritime pour l'Afrique Centrale. Une rencontre inédite qui permet dès à présent de construire des bases d’échanges avec les différents acteurs locaux pour la conduite des opérations dans le sud du golfe de Guinée.

 

Parti le 10 mars 2015 de Toulon, le PH L’Adroit entame son dernier mois de mission. Après avoir participé à l’opération d’évacuation de ressortissants au Yémen, le patrouilleur a intégré l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, puis effectué une opération de surveillance de la zone économique exclusive française dans le canal du Mozambique. L’équipage se prépare maintenant sous le contrôle opérationnel de CECLANT (commandant en chef pour l'Atlantique et Préfet maritime à Brest) à plusieurs semaines d’échanges intensifs avec les marines africaines du golfe de Guinée, en soutien de l’opération Corymbe.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 10:45
photo Marine Nationale

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11/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Echéance majeure de la mission Corymbe 129 de l’aviso Commandant l’Herminier, l’exercice NEMO 15.2 s’est déroulé entre le 26 et le 30 mai 2015 dans le golfe de Guinée. Planifié et récurent, cet exercice vise à entretenir et à renforcer la capacité des États riverains du golfe de Guinée à mener des actions coordonnées dans le domaine de la sécurité maritime mais également du secours d’urgence. NEMO 15.2 a ainsi impliqué la quasi-totalité des États riverains via leur marine ou instances maritimes : Gabon, Cameroun, Nigéria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire.

 

Point de départ de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) : Port-Gentil, capitale économique du Gabon, où le Commandant l’Herminier était en escale du 21 au 26 mai 2015 pour prendre part au briefing et à une conférence de presse. L’occasion également d’effectuer de multiples activités, dont des instructions à la lutte anti-incendie en mer et à la plongée, une action civilo-militaire au profit d’un orphelinat de Port-Gentil et plusieurs rencontres sportives. Durant cette escale, les éléments français au Gabon (EFG) ont également encadré un stage d’aguerrissement organisé au bénéfice des membres de la brigade de protection du bord dans les environs de Libreville, au CAOME, centre d’aguerrissement outre-mer et étranger.

 

Le 26 mai 2015, à peine le bâtiment sorti du port, retentissait le coup d’envoi officiel de l’exercice NEMO 15.2 avec un premier exercice de visite mené par un patrouilleur gabonais. Le Commandant l’Herminier simulait un bâtiment de commerce suspecté de se livrer à des trafics illicites. Après cette première interaction, le navire mit le cap sur Douala, au Cameroun. Ce transit fut tout d’abord marqué par la rencontre d’opportunité avec le patrouilleur hauturier l’Adroit, mise à profit pour réaliser des manœuvres d’entraînement au ravitaillement à la mer puis, en début de nuit, par une rencontre programmée en haute mer avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz, occasion pour nos alliés d’apporter leur participation à l’exercice NEMO.

 

Le lendemain, à quelques encablures de Douala (Cameroun), deux exercices se sont déroulés de façon quasi-simultanée à bord de l’aviso français. Tandis qu’un patrouilleur camerounais portait assistance au L’Herminier frappé fictivement par une voie d’eau importante en lui envoyant matériel et personnels, un patrouilleur gabonais effectuait à bord de l’aviso français un exercice de visite et d’enquête de pavillon.

 

NEMO 15.2 s’est poursuivi les jours suivants avec les participations successives, au cours d’exercices similaires, de navires du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, où l’exercice s’est achevé le 30 mai 2015.

 

Au moment de clôturer NEMO 15.2 dont le débriefing s’est déroulé le 1er juin 2015 à Abidjan, le bilan était de l’avis de tous très positif. En effet, l’implication dont firent preuve les marins africains et leur capacité à agir conjointement ont permis de dérouler l’ensemble des différents scénarii dans leur intégralité.

 

NEMO, par le biais d’exercices réalistes axés sur la coopération entre États africains, vise à aider accompagner les marines riveraines du golfe de Guinée et favoriser la stabilité de la région. Cet exercice interallié majeur permet en outre d’exercer la coopération opérationnelle de la France avec ses partenaires dans une zone particulièrement sensible aux trafics illicites et aux actes de piraterie.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
Golfe de Guinée : 205 attaques en 10 ans

 

3 juin 2015 par BBC Afrique

 

Au moins 205 attaques de navires par des pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015.

 

Au moins 205 attaques de navires par des pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015. Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, en a fait l’annonce au cours d’une conférence de presse à Lomé. La zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola est devenue, selon les experts, la nouvelle plaque tournante de la piraterie maritime en Afrique.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:45
Une frégate française s’approche du Léopold I pour un exercice de formation. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

Une frégate française s’approche du Léopold I pour un exercice de formation. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

 

24/03/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

À quelque 30 kilomètres de la côte de l’Afrique de l’Ouest, des militaires ghanéens prennent d’assaut la frégate belge Léopold I. Du 19 au 27 mars, le navire fait office de plateforme d’entraînement pour les marines locales. Sous le nom d’Obangame Express 15, notre pays et d’autres tentent d’améliorer la sécurité du Golfe de Guinée.

 

« Il est midi et nous nous trouvons dans le Golfe de Guinée, à 5.184 km de la Belgique », annonce l’officier de garde dans l’interphone de la frégate belge. Le navire séjourne depuis près d’un mois dans la région avec pour objectif d’enrayer la piraterie, la pêche illégale et le trafic de drogues. « Les pirates sont plus violents ici que sur la côte est de l’Afrique », précise l’officier de garde après avoir raccroché l’interphone. « Les otages n’ont aucune valeur, les pirates ne s’intéressent qu’au butin. »

 

Pendant Obangame Express, chaque jour un exercice d’abordage a lieu en présence d'un pays qui veut lutter contre la piraterie dans ses eaux : le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Le scénario est chaque fois différent. Parfois la frégate fait office de navire à conteneurs fictifs avec des drogues à bord. Une autre fois, il s’agit d’un bateau de pêche qui a obtenu illégalement une prise. Les spécialistes du Léopold I suivent et évaluent scrupuleusement chaque exercice. « Nous jugeons, entre autres, la communication du bateau de patrouille africain avec notre pont », affirme l’un des spécialistes. « Mais nous contrôlons aussi si ces hommes fouillent et traitent correctement l’équipage. »

 

Le 20 mars, la frégate a quitté le quai de la ville béninoise de Cotonou pour entamer l’exercice Obangame Express. À bord, figurent aussi huit officiers et des sous-officiers congolais. Pendant une semaine, ils ont navigué avec les formateurs belges qui les ont immergés dans le monde maritime. Leurs leçons de premiers soins, de lutte contre les incendies et de communication cadrent dans le programme international African Partnership Station. En fin de parcours, ils reçoivent un diplôme et peuvent transmettre les connaissances acquises à leurs propres hommes.

 

Comme troisième et dernière tâche, l’équipage du Léopold I surveille nuit et jour le radar et les horizons. Si un navire est détourné dans les environs ou si un bateau suspect apparaît, ses membres peuvent directement intervenir. Ces patrouilles constantes doivent décourager les pirates dans la région.

 

Le vendredi 27 mars, le Léopold I mettra à nouveau le cap sur la côte. Espérons que cette mission parviendra à faire du Golfe de Guinée un lieu sûr.

 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:45
Corymbe: le « Siroco » en patrouille avec un bâtiment espagnol dans le golfe de Guinée

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 au 30 mars  2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le navire de transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco a réalisé une patrouille conjointe avec le patrouilleur hauturier espagnol Vencedora, dans le golfe de Guinée.

 

Pour cette patrouille, le Siroco a retrouvé au large des côtes gabonaises la Vencedora pour une navigation commune parmi les très nombreuses plates-formes pétrolières du golfe de Guinée. Cette zone, première région pétrolifère d’Afrique, représente 4.5% des réserves mondiales et 25% des importations d’hydrocarbure des Etats européens.

 

Le Siroco et la Vencedora ont réalisé cette manœuvre dans les zones économiques exclusives des Etats côtiers, parmi les plates-formes où une forte activité est constamment observée : liaisons aériennes avec le centre de soutien à terre, liaisons maritimes entre plates-formes, et navigation des navires de soutien.

 

Au terme de cette patrouille conjointe, le Siroco a fait route au Nord pour se rendre au Ghana. Depuis son déploiement au sein de l’opération Corymbe le 8 février 2015, il assure la permanence maritime de la France en Afrique de l’Ouest, en vue notamment de garantir la sécurité de ses ressortissants et de ses approvisionnements.

 

La mission Corymbe, assurée depuis 1990, est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée ; elle y assure la présence d’au moins un bâtiment de la Marine nationale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays côtiers. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces prépositionnées dans la région.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:45
Opération Corymbe : Le Siroco prend le commandement du Task Group 451.03

 

16/02/2015 Sources : Marine nationale

 

Le dimanche 8 février, à Mindelo (Cap-Vert), le Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco a officiellement commencé son déploiement – le dixième en moins de vingt ans de service actif ! – en mission Corymbe, dont il prend le 128e mandat. Il sera accompagné par l’aviso Commandant Bouan dont le rôle sera en particulier de l’escorter dans les zones les plus sensibles.

 

Opération Corymbe : Le Siroco prend le commandement du Task Group 451.03

Il y a retrouvé le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre qui achevait  trois mois de mission. Les commandants des deux bâtiments ont effectué la passation de suite, au cours de laquelle le Siroco a embarqué de nombreux équipements nécessaires aux missions qu’il pourrait être amené à réaliser dans le Golfe de Guinée : coopération avec les marines de la région, lutte contre les narcotrafics et la piraterie, évacuation de ressortissants…

 

Le Siroco avait appareillé de Toulon le 27 janvier et avait fait escale à Lisbonne du 31 janvier au 3 février, escale destinée à la visite du bâtiment par de très hautes autorités portugaises afin de montrer les différentes fonctions opérationnelles et l'intérêt d'un navire amphibie.

 

À Mindelo était aussi présent l’aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée, qui sera sous peu relevé par l’aviso Commandant Bouan. Le Bouan sera alors sous le commandant tactique du Siroco, formant avec lui le Task Group 451.03.

 

Ce déploiement Corymbe sera la dernière grande mission opérationnelle du TCD sous le pavillon français : son retrait du service actif est prévu pour l’été 2015.

 

La mission Corymbe, assurée depuis 1990, est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle est destinée à compléter le dispositif pré positionné en Afrique occidentale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays de la région. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces pré positionnées dans la région.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 20:45
Le golfe de Guinée, paradis des pirates en Afrique

 

Dakar, 17 déc 2014 Marine et Océans (AFP)

 

Le golfe de Guinée, nouveau centre de gravité de la piraterie en Afrique, peine à se mettre en ordre de bataille face à ce fléau, un an après les résolutions d'un sommet à Yaoundé des pays riverains, avec un mauvais élève déclaré, le Nigeria.

Siphonnage de pétrole à bord de cargos détournés, pêche illicite, trafics en tous genres : la zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola a volé la vedette au golfe d'Aden, où le phénomène, un temps spectaculaire, a quasiment disparu devant le déploiement d'une armada militaire internationale.

Sur les neuf premiers mois de 2014, le golfe de Guinée est resté le champion africain de la piraterie, avec 33 attaques recensées - en recul toutefois par rapport à la même période de 2013 (47) - contre 10 au large de la Somalie, selon le Bureau maritime international (BMI), nombre de cas, non déclarés, passant toutefois à travers les mailles du filet.

Les pirates opérant au large du Nigeria, du Togo ou du Bénin sont généralement bien armés et violents, constate le BMI. Ils détournent parfois les navires pendant plusieurs jours, le temps de piller les soutes, et brutalisent les équipages, de moins en moins enclins à naviguer dans ces eaux.

"Dans le golfe de Guinée, la recrudescence de la piraterie a atteint une dimension inquiétante", a reconnu lundi le président nigérian Goodluck Jonathan au sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Abuja, capitale du Nigeria, soulignant les phénomènes corollaires de "trafic de drogue, siphonnage de pétrole et trafic d'êtres humains".

Menacés dans leur réputation et leur économie - les recettes maritimes représentent jusqu'à 20% des budgets nationaux - les Etats riverains ont décidé en juin 2013 à Yaoundé de créer un centre de coordination interrégional contre la piraterie et des centres régionaux le long de la côte.

"Les 24 chefs d'Etat présents à Yaoundé ne sont pas venus pour se balader. L'action est là, on n'est plus au stade des incantations", a estimé lundi le ministre camerounais des Affaires étrangères, Pierre Moukoko Mbonjo, lors d'un premier Forum sur la sécurité en Afrique organisé à Dakar.

Les centres créés depuis manquent toutefois encore d'ordinateurs, d'imagerie, les marines nationales de patrouilleurs et vedettes rapides, et et le dialogue interrégional n'est pas toujours au rendez-vous. Marines, polices maritimes et garde-côte se regardent en outre souvent en chiens de faïence.

 

- Connexions politiques -

 

"Au niveau des Etats, vous avez une multitude de services qui se marchent dessus. Chaque agence essaie d'avoir des prérogatives qui ne relèvent même pas de ses compétences", a déploré le chef d'état-major de la Marine sénégalaise, l'amiral Bara Cissokho, à ce même forum.

Les pays riverains ont parfois d'importants contentieux frontaliers, notamment pour le contrôle de champs pétroliers offshore.

"Comment le Ghana et la Côte d'Ivoire peuvent-ils organiser des patrouilles conjointes si la délimitation de leur frontière n'est pas finalisée ?", s'interroge Barthélémy Blédé, chercheur en sécurité maritime à l'Institute for Strategic Studies (ISS) de Dakar.

Le financement "tarde en outre à se dessiner et l'aide extérieure demeure limitée", déplore M. Blédé, regrettant aussi l'hostilité des armateurs à de nouvelles taxes sur les navires.

Pour tous les experts réunis à Dakar, le Nigeria reste en outre une grande ombre au tableau, le gros des attaques intervenant face à ses côtes.

"Les pirates qui essaiment dans toute la région viennent d'un Etat en particulier et créent des succursales dans les autres Etats", analyse Véronique Roger-Lacan, Représentante spéciale de la France pour la lutte contre la piraterie maritime.

Les ramifications sont parfois inattendues.

"Depuis le mois d'octobre, des attaques dans les eaux nigérianes suggèrent que la piraterie pourrait être utilisée pour financer des activités politiques. Les attaques sont devenues plus fréquentes et plus violentes à l'approche de l'élection présidentielle de février 2015", constate M. Blédé.

A côté, le Golfe d'Aden passerait presque pour un havre de paix. "Tous les services spécialisés disent toutefois qu'à partir du moment où les marines se retireront, les commanditaires de la piraterie reprendront leurs activités", prévient Mme Roger-Lacan.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:45
Opération Corymbe : Appareillage de l’aviso LV Lavallée

 

1 Décembre 2014 Source : Marine nationale

 

Le patrouilleur de haute mer LV Lavallée a appareillé le 1er décembre 2014 de Brest pour rejoindre l’opération Corymbe.

 

La mission pour les 95 membres de l’équipage, pendant les trois mois de déploiement, visera à lutter activement contre des actes de piraterie survenant régulièrement dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt prioritaire définie par le nouveau Livre blanc. Les actions mises en place par le bâtiment se dérouleront ainsi dans une logique de coopération militaire avec les forces armées des pays riverains afin de faire face à des crises inopinées.

 

Corymbe est une opération de présence quasi permanente des forces armées françaises en Afrique subsaharienne, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français pré positionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération de sécurisation dans le cadre du renforcement des capacités africaines de maintien de la paix ou d’évacuation de ressortissants.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Piraterie : la France aide les pays du golfe de Guinée à élaborer leur propre réponse


28/11/2014  Marine Picat

 

Avouons-le. Nous n’avons pas toujours le temps de parfaire notre culture générale ou d’approfondir nos connaissances géopolitiques … Pas de panique ! La rédaction vous propose de retrouver chaque dernier vendredi du mois la rubrique « Enjeux et réflexions ». Ce mois-ci, la question de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est abordée à travers l’interview du vice-amiral d’escadre Marin Gillier, directeur de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) au ministère des Affaires étrangères et du Développement international. L’article est extrait du numéro de septembre 2014 d’Armées d’aujourd’hui.

 

Depuis quelques années, la piraterie gangrène le golfe de Guinée. L’Union européenne a mis en place un plan d’action, Crimgo – routes maritimes critiques dans le golfe de Guinée –, pour aider les pays de la zone à lutter contre ce fléau. Que propose la France ?

 

Dès l’apparition de la menace, nous avons mis en place des réponses bilatérales grâce au programme Asecmar (Appui à la réforme du secteur de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée). À travers lui, la France aide les pays du golfe qui le désirent à élaborer leur propre réponse face aux menaces auxquelles ils sont confrontés. Aujourd’hui, la France a déjà déployé dans la région treize coopérants, spécialistes de l’action de l’État en mer (AEM). Leur rôle consiste à mettre en synergie toutes les institutions nationales concernées par la sécurité maritime et qui ont des conséquences sur l’action à terre. Cela veut dire qu’il faut coordonner tous les moyens navals impliqués, comme la Marine nationale et la gendarmerie maritime, mais également privilégier une approche multisectorielle suivant l’impact de la crise : l’aviation civile, le ministère de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, qui a notamment en charge le Transport, ou encore celui de la Santé peuvent également intervenir. Il faut organiser ce dispositif afin que, en cas de besoin, toutes ces institutions qui n’ont pas nécessairement l’habitude de travailler ensemble arrivent à une coordination immédiate. Cela nécessite d’utiliser des process identiques et d’accompagner une évolution des mentalités. Depuis maintenant deux ans et demi, nous proposons cette solution à dix-huit pays du golfe de Guinée. Pour le moment, nous développons des coopérations bilatérales avec quinze d’entre eux. Parmi les résultats concrets, la Guinée Conakry a nommé en juin 2012 le premier préfet maritime d’Afrique.

 

En juin 2013, les pays du golfe de Guinée se sont réunis à Yaoundé afin de débattre de la menace grave que fait peser la piraterie maritime dans la zone. Que s’est-il passé depuis ?

 

La conférence de Yaoundé a voulu construire une structure régionale avec des réponses africaines. Elle a donc mis en place un centre interrégional de coordination, le CIC de Yaoundé. Il sera en lien direct avec le Cresmao et le Cresmac, centres régionaux pour la sécurité maritime mis en place respectivement par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao)1 et la Communauté des États économiques de l’Afrique centrale (Ceeac)2. Tout ceci est ensuite décliné dans différentes zones et dans chaque pays à travers des centres opérationnels de la marine. Un an après ce sommet, le CIC a constitué un groupe interministériel de travail destiné à élaborer les textes qui doivent mettre en place toute l’architecture de cette structure. La France a participé en finançant un coopérant, spécialiste de l’AEM, pour aider à la rédaction des textes fondateurs. Notre but n’est pas de dire à ces pays ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire, mais de partager notre expérience pour qu’ils s’en enrichissent. De cette manière, ils élaboreront les réponses africaines aux problèmes africains.

 

Le sommet de l’Élysée, organisé en décembre 2013 et qui rassemblait une quarantaine de chefs d’État, gouverneurs et délégations de pays africains, était consacré à la paix, à la sécurité et au développement d’un certain nombre d’initiatives et d’actions concrètes en Afrique. Quelles avancées ont été mises en place sur le terrain depuis ce sommet ?

 

Lors de ce sommet, il a notamment été décidé de mettre l’accent sur le renforcement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Depuis six mois, nous avons proposé, aussi bien à l’Union africaine qu’à la Cedeao et la Ceeac, de partager notre expérience dans le domaine de l’AEM. Ceci à travers plusieurs actions de courte durée : invitations systématiques à nos cycles de conférences, séances d’information, sessions de formation… Nous leur avons également offert de mettre en place cet été un coopérant de haut niveau, spécialiste de l’AEM, auprès des structures régionales ou sous-régionales. En l’occurrence, l’Union africaine et la Cedeao nous ont répondu qu’elles ne souhaitaient pas accueillir d’étrangers dans leurs structures d’AEM, mais qu’elles aimeraient continuer de bénéficier d’audits et de formations. La Ceeac, elle, a accepté nos propositions et nous avons mis en poste, en août dernier, un coopérant AEM. Nous avons également décidé d’élargir l’action de notre programme Asecmar d’un point de vue thématique et géographique, en le proposant à tous les pays de la Cedeao et de la Ceeac qui le souhaitent.

 

(1) Cedeao : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

(2) Ceeac : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, São Tomé-et-Principe, Tchad.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16.11.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Samedi, le BPC Tonnerre a appareillé de Toulon pour rallier Conakry puis pour entamer son déploiement en mission Corymbe.

Selon le ministère, "après quelques jours de mer, il franchira le détroit de Gibraltar et rejoindra sa zone d’opération, au large de l’Afrique de l’Ouest, où il retrouvera l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet." .

Le BPC transporte du matériel nécessaire à la mise en place d’un centre de traitement et de transit pour soignants (CTTS), destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola. Ce CTTS est en cours de construction à l'aéroport de Gbessia/Conakry.

Du matériel humanitaire a également été chargé à bord du BPC au profit d’organisations non gouvernementales.

C’est dans le port de Conakry que le Tonnerre débarquera le matériel destiné à l'installation de ce CTTS. D’autres équipements et du personnel militaire du service de santé des armées devraient par la suite être acheminés en Guinée.

Le chef de l'Etat qui sera à Dakar les 29 et 30 novembre pour le quinzième sommet de la Francophonie, est aussi attendu à Conakry. Il visitera alors les différents centres mis en place par la France à Conakry, dans sa banlieue et à Macenta.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:55
photo 1e REG

photo 1e REG

 

15 novembre 2014 Portail des Sous-Marins

 

Samedi 15 novembre, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre quitte Toulon, son port d’attache, pour participer à la mission Corymbe. Il rejoint le patrouilleur de haute-mer Enseigne de vaisseau Jacoubet, déjà déployé au large de l’Afrique occidentale.

 

Mission des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990, Corymbe complète le dispositif français pré-positionné en permanence en Afrique occidentale. La marine nationale y contribue en déployant dans la zone, de manière quasi permanente, un ou deux navires. Ces unités participent régulièrement à des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région. Elles peuvent apporter un soutien rapide en cas d’opération de sécurisation, d’évacuation de ressortissants ou de mission humanitaire.

 

Lors de sa mission, le BPC Tonnerre transportera le matériel logistique nécessaire au déploiement d’un centre de traitement et de transit des soignants (CTTS). Ce matériel sera déchargé à Conakry (Guinée).

 

Ce transport maritime et opérationnel vers la Guinée complète les actions déjà menées par la France et les armées dans la lutte contre la propagation du virus Ebola.

 

Source : Marine Nationale (CECMED)

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
Corymbe : bilan du mandat 126 par la frégate Ventôse

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 24 octobre 2014, au terme de trois mois de déploiement dans le golfe de Guinée, la frégate de surveillance Ventôse a accosté à Fort-de-France en Martinique, son port base. Le mandat 126 de la mission Corymbe aura été extrêmement riche en enseignements.

 

Les sept États où le Ventôse s’est arrêté (Cap Vert, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Togo, Gabon) furent autant d’occasions d’échanges avec les différentes forces armées et les populations locales. Ces échanges ont notamment consisté en la réalisation de très nombreuses périodes d’instructions opérationnelles au profit des marines riveraines du golfe de Guinée, sur des domaines extrêmement variés : lutte contre les incendies et sécurité à bord des navires, techniques et savoir-faire de navigation, opérations de visite d’un bâtiment, maintenance des systèmes d’armes, ou encore différentes techniques de plongées employées au sein de la Marine nationale. Au final plus de 350 marins africains auront bénéficié de formations délivrées à bord de « l’université flottante » Ventôse. Ces périodes d’instruction ont parfois été l’occasion pour certains membres d’équipage de renouer des liens avec des camarades africains formés en France dans les différents centres d’instruction de la Marine.

 

A la mer, le Ventôse aura eu l’opportunité de naviguer avec des patrouilleurs camerounais, béninois, togolais, gabonais, ivoiriens et nigérians. Point d’orgue de cette coopération régionale maritime, l’exercice naval international NEMO 14.4, au début du mois de septembre 2014, aura rassemblé des navires des différentes marines d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, mais également les centres régionaux de commandement et de coordination à terre, le tout sous un pilotage politico-stratégique exercé depuis la préfecture maritime de l’Atlantique par des officiers africains.

 

L’équipage a aussi mené des chantiers de rénovation dans deux orphelinats, au Togo et au Gabon.

 

La présence d’un bâtiment de la Marine nationale dans la zone fut également l’opportunité d’échanges avec les différentes composantes de la présence française en Afrique de l’Ouest : expatriés, compagnies françaises implantées localement et, bien évidemment, forces françaises déployées dans la zone. Il en est allé ainsi en République de Côte d’Ivoire (RCI), où les marins ont pu s’entraîner avec les soldats et aviateurs déployés au sein de la force Licorne. Au Gabon, c’est la coopération avec la Marine marchande qui fut mise à l’honneur ; le Ventôse ayant pu effectuer un exercice de protection maritime avec le navire ravitailleur de plate-forme Bourbon Liberty, affrété par le groupe TOTAL. 

 

Le mandat 126 de la mission Corymbe est maintenant achevé. Le Ventôse, comme ses 125 prédécesseurs, aura apporté sa modeste contribution au renforcement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Alors que la permanence Corymbe est désormais assurée par l’aviso Enseigne de vaisseau  Jacoubet, les marins du Ventôse remettent le cap à l’Ouest pour retrouver la mer des Caraïbes et renouer avec leur mission habituelle : la chasse aux narcotrafiquants dans la mer des Caraïbes.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:45
aviso EV Jacoubet - photo Marine Nationale

aviso EV Jacoubet - photo Marine Nationale

 

22/10/2014 Sources : État-major des armées / Marine nationale

 

Du 30 juillet au 19 octobre 2014, la frégate de surveillance Ventôse a été engagée dans le golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe. La mission est aujourd’hui assurée par l’aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet.

 

Le mandat Corymbe 126 a été marqué par la participation du bâtiment à l’exercice NEMO 14.4, avec les marines riveraines du Golfe : le Cameroun, le Bénin, le Togo, le Gabon et le Nigeria. Cet exercice a permis d’entraîner le centre interrégional de coordination (CIC) qui a été inauguré le 11 septembre dernier, à Yaoundé, au Cameroun. Ce CIC est un organe politico-stratégique au service des plus hauts responsables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG) dans le domaine de la coopération et de la coordination de la sécurité maritime.

 

En marge de cet exercice, ainsi qu’au cours des différentes escales dans les ports de la zone, les marins du Ventôse ont organisé des détachements d’instruction opérationnelle ou participé à des échanges avec leurs homologues africains : instruction à la navigation, instruction incendie, ou encore appui au maintien en condition opérationnelle des matériels et équipements nautiques. Au large de Port Gentil, l’équipage a réalisé un exercice d’assistance et d’intervention à un navire de commerce français, le 'BOURBON LIBERTY 110', fictivement aux mains de pirates des mers.

 

Le Ventôse fait désormais route vers son port d’attache, à Fort de France aux Antilles. Le « Jacoubet » arme le 127e mandat Corymbe.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:45
Former à l'action de l'Etat en mer: vers un pôle d'excellence régional à Abidjan

 

15.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

François Hollande entame jeudi une tournée de trois jours en Afrique (Côte d'Ivoire, Niger, Tchad), qui sera dominée par les questions de sécurité puisque la France s'apprête à lancer une nouvelle opération baptisée "Barkhane" pour lutter contre le terrorisme au Sahel.

 

Lors de son passage en Côte d'Ivoire, le 17 juillet, le président Hollande pourrait annoncer qu'Abidjan va accueillir un centre de formation régional destiné à former des fonctionnaires africains à l'action de l'Etat en mer. Une avancée significative non seulement dans la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée mais aussi dans la gestion du domaine maritime ouest-africain.

Cette création s'inscrirait dans le suivi du projet d'appui à la réforme du système de sécurité maritime dans le golfe de Guinée (ASECMAR) qui prendra fin dans un an.

"Le FSP ASECMAR commence sa dernière année car il se termine en juillet 2015. Les réflexions ont commencé pour savoir à quoi pourrait ressembler la suite, ASECMAR 2 en quelque sorte", résumait l'un des porteurs de ce projet, il y a quelques jours.

Cet officier s'interrogeait: "Faut-il construire une école africaine de l'Action de l'Etat en mer, à l'image des Ecoles Nationales à Vocation Régionale? Peut-on imaginer que la France se positionne en fédératrice des énergies et des moyens (notamment des plus gros bailleurs) pour construire un pôle d'excellence qui dépasse les traditionnelles césures entre Etats africains francophones et anglophones, africains de l'ouest, africains de l'Est, Etats de civil law ou de common law? Ou ne faut-il pas plutôt s'insérer dans des universités africaines existantes, en s'appuyant sur le vivier de professeurs maritimistes de ces pays ainsi que sur les professionnels de la mer, pour répondre le mieux possible aux besoins locaux ? Doit-on construire autour de ce pôle de compétences un réseau reliant les universités africaines intéressées, à l'échelle continentale, voire au-delà avec des centres de formation reconnus comme la MWU de Malmoe ou des centres américains ?"

 

Les formations ASECMAR ont été conçues à l'issue d'un audit formation réalisé à Cotonou en 2012 et ont commencé en 2013. Elles visent à:
- former sur les matières de l'Action de l'Etat en mer : droit de la mer, emploi de la force en mer, constatation des infractions en mer, police administrative et police judiciaire mais aussi économie maritime, gestion de crise maritime, stratégies et architecture régionales de sécurité maritime, etc ;
- former par des conférences théoriques et des travaux pratiques, notamment à la mer, grâce aux concours des marines locales et des bâtiments français de la mission Corymbe ;
- former ensemble toutes les administrations concourant à l'AEM : militaires et civiles ;
- former ensemble tous les pays bénéficiaires du programme ASECMAR, notamment francophones et anglophones (par ex Ghana, Nigeria) ;
- former par niveau de responsabilité : opérateurs (marins, inspecteurs), cadres (officiers, administrateurs, commissaires de police, magistrats) et directeurs (CEM, DGPN, Directeurs d'administrations, Procureurs).

En 2014, plusieurs genres de stages ont été organisés:
- généralistes : stages Action de l'Etat en mer sur les 3 niveaux, à Cotonou au 1er semestre ;
- thématiques pour répondre à la diversité des menaces : stage anti-pollution en juin à Lomé, stage de contrôle des pêches en septembre à Conakry, avec le concours de la gendarmerie maritime, stage lutte contre le narcotrafic en mer, à Lomé en octobre.
- linguistiques : anglais maritime pour les francophones et français maritime pour les anglophones.
- Il y a également quelques stages très spécifiques en France pour quelques candidats, à l'ENSAM par exemple, pour les cours de coordonnateurs des moyens de sauvetage (3 semaines) et stage Fonction garde-côtes organisé par le SG/Mer à Paris.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:45
Corymbe : exercice NEMO dans le golfe de Guinée

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Le 23 mai 2014, après une escale à Lomé, au Togo, l’aviso « commandant Blaison » a participé à l’exercice NEMO, avec les forces togolaises et béninoises.

 

Cet exercice vise à développer la coopération opérationnelle entre les marines togolaises et béninoises dans le domaine de la surveillance de leurs approches maritimes. L’étroitesse des façades maritimes du Togo et du Bénin rend nécessaire une action commune de ces deux Etats voisins pour la sécurisation de l’espace maritime.

 

La zone d’attente devant Lomé étant très fréquentée, les bâtiments au mouillage sont autant de cibles potentielles pour des actes de brigandage ou de piraterie. Dès le franchissement des passes, le scénario de l’exercice s’est mis en place.

 

Le « Commandant Blaison » a simulé un navire de commerce au mouillage devant le port de Lomé. Vers 10h30, l’alerte, fictive, est lancée. L’aviso est attaqué par des pirates et n’est plus en mesure de répondre par radio. Les patrouilleurs togolais ont alors relayé l’alerte vers les autorités à terre et engagé le pistage jusqu’aux eaux béninoises qui durera plusieurs heures. Le premier objectif a été atteint : le partage d’information opérationnelle s’est avéré efficace.

 

Au large du Bénin, le patrouilleur « Zou » attendait avec son équipe de visite, parée à intervenir. Au départ des pirates, une demande d’assistance pour sécuriser le bâtiment a été formulée.

 

Le 24 mai, les activités ont repris. Cette fois, l’alerte est donnée au large du Bénin et le « Blaison », de nouveau fictivement piraté, s’est dirigé à vive allure vers les eaux togolaises. Guidées par le centre de commandement de la marine béninoise, les vedettes de la marine et de la gendarmerie togolaise sont parées. L’intervention a été dynamique. Les pirates ont été rapidement appréhendés et le bord sécurisé. Trois présumés pirates ont été emmenés vers Lomé où ils ont été pris en charge par les autorités judiciaires du Togo, qui participaient également à l’exercice.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:45
Corymbe : le « Commandant Blaison » patrouille dans le golfe de Guinée

 

20/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 5 mai 2014, l’aviso Commandant Blaison a débuté le 125e mandat de la mission Corymbe.

 

Ce début de mandat a été marqué par plusieurs rencontres en mer avec des bâtiments de différentes marines européennes. Des exercices ont été menés avec le groupe école allemand composé des Hamburg, Frankfurt-am-Main et Oldenburg, la corvette espagnole Infanta Elena puis la frégate portugaise Bartholomeu Dias.

 

Les escales de Dakar, du 5 au 8 mai, et à Cotonou, du 13 au 17 mai, ont été consacrées à des actions de coopération et de formation au profit des marines sénégalaise et béninoise. Le Commandant Blaison a notamment réalisé des exercices à la mer avec le patrouilleur sénégalais Ferlo et des essais techniques avec le sémaphore béninois de Grand Popo.

 

A la mer, le Commandant Blaison participe à la connaissance de la situation maritime locale qu’elle soit commerciale, pétrolière, militaire ou liée à la pêche. L’aviso se tient prêt à intervenir pour protéger les intérêts français.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, qui est en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

Corymbe : le « Commandant Blaison » patrouille dans le golfe de Guinée
Corymbe : le « Commandant Blaison » patrouille dans le golfe de Guinée
Corymbe : le « Commandant Blaison » patrouille dans le golfe de Guinée
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:45
BPC Mistral photo Marine Nationale

BPC Mistral photo Marine Nationale

 

3 avril 2014 (Xinhua)

 

ABIDJAN - Deux bâtiments de la marine française assurant la sécurité dans le golfe de Guinée, théâtre d'actes de piraterie maritime, vont faire une escale d'une semaine à Abidjan à partir de jeudi.

 

"Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral fera relâche à Abidjan du 3 au 10 avril 2014" et "la frégate légère furtive (FLF) La Fayette le rejoindra du 6 au 10 avril", indique un communiqué de l'ambassade de France à Abidjan transmis mercredi à Xinhua.

 

Les bâtiments sont actuellement engagés dans l'opération " Corymbe" qui assure la "présence quasi-permanente" d'un navire militaire français dans le golfe de Guinée, la côte ouest de l'Afrique.

 

"Ils participent, en coopération avec les marines riveraines, à la surveillance et à la sécurisation de cette zone maritime stratégique", souligne le texte.

 

Les actes de piraterie ciblant des navires transportant des produits pétroliers sont en hausse dans le golfe de Guinée avec 58 incidents dans la région dont plus de la moitié au large des seules côtes du Nigeria en 2012, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

     Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 entre 34 millions et 100 millions de dollars dans le golfe de Guinée où les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.

 

     En Côte d'Ivoire, au moins six actes de piraterie maritime, essentiellement des vols, ont été enregistrés entre 2011 et fin 2012.

 

     Selon le communiqué de presse transmis à Xinhua, un séminaire de deux jours sur les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est prévu à bord du "BPC Mistral".

 

     Par ailleurs, au cours de l'escale, l'équipage de "Mistral" accueillera à bord des marins ivoiriens pour des "périodes d'instruction opérationnelle" dans différents domaines et des officiers-élèves participeront à un "stage d'aguerrissement".

 

     Il est également prévu un "exercice" baptisé "Mistral d'Ivoire" comprenant des entraînements au tir et des "manoeuvres tactiques terrestres" conduit par les armées française et ivoirienne.

 

     Les deux bâtiments de la marine française assurent, depuis mars jusqu'en juillet, la "formation militaire, humaine et navale" de 155 officiers-élèves de différents corps et de 18 nationalités différentes, indique le communiqué de presse.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:45
Le CEMM et son homologue camerounais échangent sur les sujets de sécurité et sureté maritime

 

31/03/2014 Marine nationale

 

Le Cameroun est un acteur majeur de la prise en compte régionale de la piraterie dans le golfe de Guinée. C’est dans ce cadre et pour évoquer la coopération bilatérale qui lie nos deux marines que le chef d’état-major de la marine camerounaise, le contre-amiral Jean Mendoua s’est entretenu avec l’ amiral Bernard Rogel le vendredi 28 mars à l’occasion de son passage à Paris.

 

Le CA Mendoua est en effet le rapporteur du Comité National de suivi de la mise en œuvre des décisions issues du Sommet de Yaoundé. Ce dernier s’est tenu les 24 et 25 juin 2013 et a porté sur la sécurité et la sûreté maritime dans le golfe de Guinée. Le Cameroun s’est engagé à fédérer sur ce thème  l’action des États africains de cette partie de la côte Atlantique.

 

Le golfe de Guinée est une aire géographique stratégique couvrant les 6.000 km de côtes allant du Sénégal à l’Angola, en passant par les îles du Cap Vert et de Sao Tomé-et-Principe. L’insécurité  qui s’y développe inquiète l’Union Européenne, qui, le 17 mars dernier, a défini un plan pour lutter contre l’insécurité maritime et la criminalité.

 

La France, également préoccupée par la sécurité de ses 75 0000 ressortissants et de ses 20% d’approvisionnements stratégiques transitant par les routes maritimes du golfe de Guinée, s’est engagée lors du sommet de l’Elysée de décembre 2013 à soutenir l’initiative du processus de Yaoundé. La Marine nationale maintient une présence permanente dans le cadre de l'opération Corymbe avec a minima un bâtiment déployé de façon permanente depuis 1990.

 

L’amiral Bernard Rogel a rappelé au cours de cette visite que la marine camerounaise est un partenaire essentiel de la Marine nationale en Afrique de l’Ouest.  Des interactions entre unités des deux marines sont systématiquement conduites à l’occasion des  fréquentes escales de bâtiments français au Cameroun. Des actions d’instruction opérationnelle sont réalisées ainsi que des embarquements d’officiers. Un élève-officier camerounais est d’ailleurs actuellement embarqué à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistraldans le cadre de la mission Jeanne d’Arc. Le port de Daoula offre également à la Marine nationale un point d’appui précieux en soutien de l’opération Sangaris en République Centrafricaine (RCA). Ainsi, c’est à Douala qu’en novembre dernier le BPC Dixmude a débarqué les troupes devant être déployées en renfort en RCA.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe: exercice franco-italien

 

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Le 27 février 2014, l'aviso "Commandant Birot", en mission Corymbe dans le Golfe de Guinée, a effectué un exercice conjoint avec des bâtiments de la Marine nationale Italienne.

 

Les deux commandants ont décidé d’axer leur travail sur un exercice de lutte anti-navire, des manœuvres aviation ainsi qu'un échange de personnel entre les bâtiments. L'interaction s'est conclue par le ravitaillement à la mer du "Commandant Birot" par le ravitailleur "Etna", avant que chacun ne reprenne sa route dans le cadre de sa mission nationale.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Corymbe: exercice franco-italien
Corymbe: exercice franco-italien
Corymbe: exercice franco-italien
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Golfe de Guinée: les marines locales s'équipent, en particulier à Lorient

 

01.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les pays du golfe de Guinée s'équipent en patrouilleurs pour assurer la sécurité de leurs eaux territoriales et combattre les actes de brigandage maritime (et non pas de piraterie qui relève d'un délit de haute mer) toujours en hausse. Je m'étais fait l'écho d'une commande ivoirienne (cliquer ici pour lire mon post sur ce contrat), voici une autre information qui concerne la mise à l'eau jeudi d'un patrouilleur pour le Togo. Le bâtiment doit rejoindre le pays africain pour le 27 avril au plus tard. Deux autres patrouilleurs sont en cours de construction.

A lire ci-dessous l'article, paru vendredi matin, sous la plume de ma consoeur Sophie Maréchal, de notre rédaction de Lorient:

"Il s'agit d'une mise à l'eau technique", explique Jean-Michel Monnier de Raidco Marine. "Il va terminer ses essais fin mars." En avril dernier, Raidco avait confié la construction de trois patrouilleurs au chantier naval STX de Lanester : un OPV 45 (Offshore patrol vessel de 45 mètres) pour le Sénégal et deux OPV 33, destinés au Togo. Pour ces deux-là, la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Ufast à Quimper.
Celui qui a été mis à l'eau hier, un des OPV 33, "sera livré le 20 avril à Lomé". Dans tous les cas, le patrouilleur de haute mer, le P141 est attendu dans le pays africain au plus tard pour le 27 avril, fête nationale du Togo.

"Il reste encore une phase de finitions à flot et une phase d'essais à quai", explique Hervé Duchemin, ingénieur chez Raidco Marine. "Une fois les essais terminés, l'équipage togolais prendra en main le navire après que nous les ayons formés puis dirigera le navire vers Lomé, à 3 500 miles nautiques d'ici."
Le second OPV 33 devrait être livré "cet été, à la fin du second semestre, toujours à Lomé". Quant à l'OPV 45, "qui est destiné au Sénégal, la construction est en cours à STX. La livraison est prévue pour la fin d'année".
Raidco Marine conçoit des navires, les vend mais ne les construit pas. L'annonce de la commande des trois patrouilleurs avait été accueillie comme un bol d'air pour le chantier lanestérien qui manquait de commandes. La construction du patrouilleur représente environ 10 000 heures de travail pour le chantier du Rohu. L'OPV 45 devrait, quant à lui, demander entre 25 000 et 30 000 heures. En parallèle, quatre chalands commandés par les Russes sont en cours de construction à Lanester.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:45
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil

 

17/12/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 15 décembre 2013,l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon à l’issue d’une patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Cette relâche opérationnelle de 48 heures a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager son expérience avec 110 élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

Les élèves gabonais, engagés depuis quelques semaines seulement, ont pu découvrir un bâtiment de combat étranger. Ils se sont immergés, selon leur spécialité, dans les différents services du « Commandant l’Herminier ». Chacun s’est retrouvé dans le poste qu’il aura dans sa future affectation. Les détecteurs ont ainsi pu découvrir le radar et son fonctionnement, les transmetteurs se sont vus présenter les différents moyens de communication du bord, les artilleurs ont visité les installations et manipulé la mitrailleuse de 12,7 mm. Les timoniers ont visité la passerelle et se sont perfectionnés dans la réalisation d’un point ; les manœuvriers se sont fait présenter l’amarrage et ont manipulé la ligne de mouillage. Enfin, pendant que les élèves secrétaires ont travaillé sur les tâches administratives du bord, les « sécuritards » se sont formés à l’attaque d’un sinistre et ont pu mettre en œuvre une manche à incendie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 21:55
Le BPC "Dixmude" embarque des militaires et des équipements qui seraient destinés à gagner le Centrafrique.

Le BPC "Dixmude" embarque des militaires et des équipements qui seraient destinés à gagner le Centrafrique.

 

20/11/2013 lemarin.fr

 

Le BPC Dixmude embarque une "réserve opérationnelle embarquée" (ROE) dans son actuel déploiement dans le golfe de Guinée où il remplace un aviso. L’état-major des armées a confirmé cette mission, sans en détailler la mission exacte, ni sa composition.

 

Selon les sources du marin, des véhicules ont pris place à bord avant le départ à Toulon, ainsi qu’au moins deux hélicoptères légers Gazelle, et l’unité de commandement et de logistique (UCL) du 8e régiment de parachutistes de marine.

 

Ce régiment est actuellement déployé en Centrafrique, ce qui pourrait signer la nature exacte de cette ROE, qui serait, de fait, chargée de renforcer l’effectif en Centrafrique, sans doute en accostant à Douala (Cameroun). Ce mode opératoire avait déjà été utilisé en 2007 lors de l’opération européenne Eufor, au Tchad voisin.

 

En cas de confirmation, ce serait la première fois qu’un BPC (bâtiment de projection et de commandement) est utilisé pour injecter des véhicules au cœur de l’Afrique.

Manoeuvres amphibies du BPC Dixmude au Liban (mission Jeanne d'Arc 2012)

Manoeuvres amphibies du BPC Dixmude au Liban (mission Jeanne d'Arc 2012)

Note RP Defense : Merci à Philippe Chapleau (Lignes de Défense) pour l'information.

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