Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:55
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

 

10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 juin 2015, les plongeurs démineurs de la Marine nationale basés à Cherbourg (Groupe de plongeurs démineurs de la Manche) ont procédé à la neutralisation de deux bombes anglaises de 500 livres, d'un fragment de bombe américaine et de 25 obus d'artillerie sur la plage de l'Hoverport à Calais. Datant de la 2e Guerre mondiale, l'ensemble représentait l'équivalent d'environ 300 kg de TNT.

 

Les engins explosifs historiques avaient été découverts récemment par la société de travaux et prospection pyrotechniques Géomines dans le cadre de travaux préparatoires à l'extension du port de Calais. Les deux principaux engins, deux bombes anglaises Mark IV de 500 livres, ne pouvaient pas être déplacées. Leur neutralisation a donc dû être opérée sur place, c'est à dire à moins de 20 mètres de part et d'autre d'un pipeline en construction et ayant vocation à desservir un site industriel Seveso à proximité de la zone portuaire.

 

Après de premiers préparatifs la veille, l'équipe de déminage composée de 5 plongeurs démineurs de la Marine nationale a débuté les travaux sur la plage dès 5h15 du matin.

 

Compte tenu du contexte, d'importants travaux de terrassement ont été réalisés avant de procéder à la neutralisation. Pour ce faire, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) Manche a bénéficié du concours précieux de deux conducteurs d'engins BTP du 19e régiment du Génie de Besançon. Il fallait en effet toute leur dextérité et leur habitude à travailler en milieu dangereux pour permettre la mise en place de merlons (monticules de sable) et la création de tranchées, afin de limiter la projection d'éclats et contenir l'onde de choc.

 

L'opération a nécessité l'établissement d'un rayon de sécurité de 1 500 mètres par un arrêté préfectoral. La mise en œuvre de ce périmètre était orchestrée depuis le PC opération par monsieur Denis Gaudin, sous-préfet de Calais, un officier du GPD Manche, ainsi que des représentants de tous les acteurs publics et privés concernés. De nombreux moyens étaient mis en œuvre, avec notamment un avion de surveillance de la police de l'air et des frontières, en vol pendant toute l'opération, 3 compagnies de CRS, les forces de police de Calais, le port, les compagnies maritimes, les industriels concernés par la périmètre, la municipalité...

 

Outre le pipeline et les sites Seveso, le périmètre concernait également une partie du port et la route d'accès, empruntée chaque jour par des milliers de camions (embarquement ferry vers le Royaume-Uni).

 

Côté mer, le préfet maritime a pris un arrêté pour établir un périmètre d'interdiction de 2 000 mètres, surveillé par une vedette de Gendarmerie.

 

La destruction des bombes de 500 livres, qui ne pouvaient pas être déplacées, a été effectuée à l'aide d'un "disque balistique", permettant par moyen pyrotechnique de perforer la bombe, de l'ouvrir et de déclencher la déflagration de l'explosif, créant une onde de choc mais pas ou peu de projection d'éclats, contrairement au fonctionnement normal (détonation). Au total il a fallu 6 pétardements pour détruire l'ensemble des engins : 2 pour les 25 obus, 2 pour les bombes et 2 pour les résidus de matière explosive non détruite par les pétardements précédents.

 

Chaque année en zone Manche - mer du Nord, sous la responsabilité du préfet maritime, de nombreuses opérations de neutralisation d'engins explosifs historiques sont menées en mer et sur l'estran par les chasseurs de mines venus de Brest et le Groupe de plongeurs démineurs de la Manche. Avec une activité très forte depuis le début de l'année 2015, l'équivalent de plus de 29 tonnes de TNT ont été traitées. Cela représente 110 interventions sur près de 850 engins, de l'obus de petit calibre sur une plage, à la mine marine allemande d'une tonne en mer, et parfois en urgence par déploiement héliporté.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Partager cet article
Repost0
12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
200 munitions historiques détruites par les plongeurs démineurs de la Manche à Englesqueville-la-Percée

 

11/04/2014 Marine Nationale

 

Mardi 8 et mercredi 9 avril, le Groupe des plongeurs-démineurs (GPD) de la Marine nationale, basé à Cherbourg, est intervenu à Englesqueville-la-Percée (14) à la suite de la découverte de 200 munitions historiques par un promeneur. Ces munitions datant de la Seconde Guerre mondiale se trouvaient sur la plage, en pied de falaises. Les interventions du GPD Manche y sont fréquentes puisqu’il s’agit de leur 5ème opération de contre-minage sur la plage d’Englesqueville-la-Percée depuis le mois de mai 2010.

 

Pour cette opération, un périmètre de sécurité de 1 000 mètres avait été mis en place, impliquant la mise à l’abri de plusieurs habitations de la commune. Pendant ces deux jours, l’intervention des plongeurs-démineurs s’est articulée en deux phases. Dans un premier temps, le tri des munitions déplaçables et désenroctage des munitions et dans un second temps, la neutralisation des munitions sur l’estran.

 

200 munitions historiques détruites par les plongeurs démineurs de la Manche à Englesqueville-la-Percée

Sur les 200 munitions de mortier et d’artillerie, seulement 10 étaient non-amorcées et donc déplaçables pour un contre-minage en mer. C’est pourquoi, la destruction sur l’estran de la totalité des engins explosifs a été privilégiée par les plongeurs-démineurs de la Marine nationale.

 

Grâce à l’expertise et au professionnalisme des plongeurs-démineurs de la Marine nationale et aux autres moyens de l’État mis en œuvre, l’opération s’est parfaitement déroulée et n’aura duré que deux jours.

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:55
GRIP (Groupe régional d’intervention plongeur) du GPD Manche  photo Bellenand Jonathan - Marine Nationale

GRIP (Groupe régional d’intervention plongeur) du GPD Manche photo Bellenand Jonathan - Marine Nationale

13/09/2013 Marine Nationale

 

Le 11 septembre 2013 s’est déroulé devant Cherbourg un exercice élémentaire d’alerte à la bombe. Le BBPD Vulcain, qui jouait le rôle d’un petit navire à passagers, a signalé un engin suspect à son bord. Mis en place par l’ EC 225 de la flottille 32F, le GRIP (Groupe régional d’intervention plongeur) du GPD Manche intervient et neutralise l’engin, sous la protection du GIR (Groupe d’intervention et de renfort) de la Compagnie des fusiliers marins de Cherbourg.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories