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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 10:55
photo Marine Nationale

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9 oct. 2015 par Ministère de la Défense

 

#Furtivité - La destruction des routes maritimes est un enjeu stratégique dans les grands conflits. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les mines marines positionnées à l’entrée des ports, sur les routes des navires commerciaux et de guerre ou sur des voies de navigation resserrées, jouent un rôle essentiel. Placées entre deux eaux ou posées sur le fond, les mines disposent de capteurs magnétiques, acoustiques ou dépressionnaires qui leur permettent de se mettre à feu au contact ou au simple passage d’un navire. Pour contrer les mines et leurs effets ravageurs, les grandes marines se sont dotées de bâtiments chasseurs de mines et de plongeurs démineurs. Pour réussir leur mission, ils ne doivent être ni vus ni entendus.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02.10.2015 Sources : Marine nationale

 

Les 24 et 27 septembre, une équipe du Groupement des plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique a neutralisé l'une après l'autre deux mines sous-marines allemandes de la seconde guerre mondiale au large de Plouguerneau. Ces munitions pesant une tonne chacune avaient été détectées quinze jours plus tôt à quelques centaines de mètres du port de la commune par un drone sous-marin autonome, actuellement en phase de test dans les GPD Méditerranée et Atlantique.

 

Les mines ont été décollées du fond puis maintenues à une dizaine de mètres de profondeur à l'aide de ballons remplis d'air. Elles ont ensuite été remorquées à environ quatre nautiques plus au large à l'écart des habitations. Les plongeurs ont ensuite neutralisé les engins en pleine eau afin de préserver le plus possible la faune et la flore sous-marine.

 

Trois kilos

C'est la quantité d'explosif qui a été placée sur chacune des mines pour initier leur détonation. Le système d'amorçage était composé d'un détonateur actionné par un plongeur et d'un fil électrique d'une longueur de 200 mètres relié à l'explosif. Les plongeurs démineurs ont opéré depuis le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute  et le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx.

 

Sécurité maximum

La préfecture maritime de l'Atlantique et la mairie de Plouguerneau avaient publié des arrêtés pour conduire les opérations de déminage dans des conditions de sécurité maximale. La navigation était notamment interdite dans un rayon de 1500 mètres autour des munitions et les activités aquatiques dans un rayon de 3000 mètres pendant la durée des opérations.

 

Drones sous-marins : le futur est en marche

C'est l'Alister 9, un drone sous-marin autonome de fabrication française actuellement en phase de test qui a permis la détection des deux mines allemandes. Celui-ci était utilisé en complément d'un sonar remorqué. Le drone Alister peut être mis à l'eau par deux personnes depuis une embarcation semi-rigide. Les GPD de la Méditerranée et de l'Atlantique en possèdent chacun trois.

photo Marine Nationale

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

 

2 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Préserver la libre circulation en mer, garantir la sûreté des sous-marins de la Force océanique stratégique et contribuer à la sécurité en neutralisant les munitions historiques sont les principales missions des plongeurs démineurs. Placés sous l’autorité organique de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), ils sont répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines : Toulon, Brest et Cherbourg.

 

Les GPD effectuent tous types d'opérations de lutte contre les mines, en complément des autres moyens de guerre des mines. Chaque GPD dispose en propre de deux vedettes, d’embarcations pneumatiques et de moyens routiers. Un bâtiment base de plongeurs démineurs, unité complémentaire, permet d’étendre son rayon d’action et agit comme démultiplicateur d’effets : le Vulcain à Cherbourg, le Styx à Brest, et le Pluton à Toulon. Un quatrième bâtiment, l’Achéron, sert à la formation des plongeurs et à l’expérimentation et développement de nouveaux matériels de plongée et peut remplacer le Pluton.

 

Guerre des mines

En janvier 2015, les GPD ont été déployés au sein d’un groupe de guerre des mines (GGDM) durant quatre mois en océan Indien et dans le golfe arabo-persique (GAP). Ce groupe comprenait deux chasseurs de mines tripartites (CMT), l’Aigle et l’Andromède, un détachement de plongeurs démineurs et un état-major de conduite. Le déploiement bisannuel du GGDM dans le GAP contribue à la sécurisation des voies maritimes et des accès aux ports dans une zone d’intérêt stratégique. Ils ont également participé à des entraînements opérationnels avec leurs homologues britanniques et américains.

 

Bilan chiffré

Les GPD assurent une activité permanente sur toutes les façades maritimes métropolitaines. Chaque année, la Marine traite entre 10 et 30 tonnes d’explosifs.  En 2014, près de 2800 engins ont été neutralisés, 2000 munitions sous-marines et 769 mines terrestres ; soit 32 tonnes de munitions.

 

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:55
Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

 

1 avril 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Une équipe de quatre plongeurs démineurs a embarqué dans la mission « Arromanches 2015 » et forme le détachement GRIP (Groupe d’Intervention Plongeur). Sa mission est d’assurer l’alerte NEDEX (neutralisation et destruction d’engins explosifs) pour l’ensemble des bâtiments du Groupe Aéronaval (GAN), aussi bien sur des munitions conventionnelles non explosées que sur des engins explosifs improvisés. Cette alerte prend tout son sens notamment lors des escales, mais également en mer, au cours des passages resserrés à risques comme le Canal de Suez ou les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb. C’est d’ailleurs l’un des retours d’expérience de l’opération Harmattan de 2011 au cours de laquelle les bâtiments du GAN s’étaient ponctuellement retrouvés confrontés à des engins explosifs improvisés flottants.

 

Les plongeurs démineurs se sont également employés à la surveillance du champ de tir de Koron à Djibouti lors d’une campagne de tirs au profit des avions du GAé (Groupe Aérien Embarqué). Et avant chaque escale, le détachement apporte son expertise pour sa préparation sécuritaire.

 

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

 

Ces plongeurs démineurs, tous brevetés supérieur et titulaire du certificat IEEI (Intervention sur Engin Explosif Improvisé), sont issus des trois Groupe de plongeurs démineurs de la marine (Cherbourg, Brest et Toulon). Au cours de la mission, ils mettent à profit leurs compétences pour dispenser des cours de formation EOR (Explosive Ordonance Reconnaissance) à bord des bâtiments de la Task Force 473. Ces formations sont primordiales pour ces unités, qui disposent alors de personnels compétents pour agir au plus vite sur des engins explosifs trouvés à bord, et ainsi faciliter le travail des unités spécialisées qui prennent le relai une fois arrivées sur place.

 

Ils ont ainsi formé « reconedex » 14 membres d’équipage de la FDA Chevalier Paul entre le 22 février et le 25 mars.

 

Le détachement GRIP est maintenant de retour sur le Charles de Gaule. Entre alertes, formations et plongées, l’activité ne manque pas pour les plongeurs démineurs impliqués dans la mission « Arromanches ».

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:55
photo Marine Nationale

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30 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Du 23 au 25 mars 2015, une quinzaine de démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l’Atlantique et du service NEDEX de CECLANT ont neutralisé et détruit deux grosses bombes américaines de 2000 livres (près d’une tonne chacune) datant de la seconde guerre mondiale, retrouvées dans l’estuaire de la Rance.

 

Le 23 mars en début de journée, les plongeurs démineurs ont remonté en surface la bombe américaine la plus abîmée à l'aide de ballons remplis d'air. Celle-ci était posée sur un fond de sable à une quinzaine de mètres de profondeur tout près du pont Saint Hubert (proche route nationale 176). La bombe a ensuite été déplacée jusqu'à une grève située en bordure de Rance entre Saint-Suliac et La Ville-Es-Nonay.

 

Les démineurs du service NEDEX ont neutralisé l'engin en séparant l'ogive (partie sensible contenant la fusée d’amorçage, la gaine relai et une cinquantaine de kilos d’explosif) du corps de bombe (partie contenant environ 600 kg d’explosif). Pour mener à bien cette opération, ils ont installé une découpeuse hydroabrasive autour de l’engin après avoir retiré les concrétions naturelles. La bombe a été découpée en deux en pulvérisant un jet d’eau et de silice à très haute pression.

 

L'ogive a été détruite sur place par méthode du fourneau (enfouissement dans le sable et pétardement). La seconde bombe a été neutralisée de la même manière le 24 mars.

 

Le 25 mars, les deux corps de bombe ont été pris en remorque par l'embarcation pneumatique du GPD et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Trieux de la gendarmerie maritime de Saint-Malo. Transportés à une dizaine de nautiques au large des côtes malouines, les engins ont été ré immergés et contreminés par les plongeurs démineurs dans une zone sécurisée.

 

Ces opérations sensibles ont nécessité la mise en place d'un périmètre de sécurité d'un rayon de 1500 mètres autour de la zone de transit et de découpe des deux bombes. C’est environ 800 habitants de quatre communes environnantes qui ont été évacués pendant deux jours. Près de 300 agents de l'Etat ont été mobilisés par les préfectures des Côtes d'Armor et de l'Ille-et-Vilaine. Un PC de commandement a été installé dans la mairie de La Ville-Es-Nonay pendant la durée des opérations.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:55
Séparation de l'ogive du corps de la bombe à l'aide d'une découpeuse hydroabrasive (Archives / Marine Nationale)

Séparation de l'ogive du corps de la bombe à l'aide d'une découpeuse hydroabrasive (Archives / Marine Nationale)



23/03/2015 Source : Marine Nationale

 

Du 23 au 25 mars 2015, une quinzaine de démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l'Atlantique et du service neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs (NEDEX) de CECLANT neutraliseront deux grosses bombes américaines de la Seconde Guerre Mondiale immergées dans l'estuaire de la Rance (35).

 

Suivez en images cette opération de déminage exceptionnelle sur la page Facebook de la Marine nationale et le compte Twitter (#deminageRance).

 

Quelques chiffres

- 2 bombes de 2000 livres (près d'1 tonne chacune) neutralisées et détruites,

- 800 personnes évacuées pendant deux jours (communes de Saint-Suliac et La Ville-Es-Nonais en Ille et Vilaine, communes de Langrolay sur Rance et Plouer sur Rance en Côtes d'Armor),

- Près de 300 agents de l'Etat mobilisés,

- 1500 mètres : rayon du cercle d'évacuation autour du point de neutralisation

Dés le 23 mars

  • Remontée de la bombe la plus abîmée à l'aide de ballons remplis d'air,
  • Remorquage jusqu'à une plage située à près de 2 kilomètres en aval (entre Saint-Suliac et La Ville-és Nonais),
  • Déplacement jusqu'à la grève (site de neutralisation),
  • Neutralisation de la bombe par séparation de l'ogive (contenant la fusée d’amorçage et la gaine relai) du corps de bombe à l’aide d’une découpeuse hydroabrasive (système utilisé pour couper le métal en pulvérisant de l’eau et du silice à très haute pression)
  • Pétardement de l'ogive (contenant environ 40 kilos d'explosifs) sur place par méthode du fourneau (enfouissement dans le sable et pétardement)

Le 24 mars

  • opérations identiques sur la deuxième bombe

Le 25 mars

  • Remorquage des corps de bombes (inertes) jusqu'au barrage de la Rance,
  • Embarquement des engins à bord du Bâtiment Base des Plongeurs Démineurs (BBPD) puis transit à une dizaine de nautiques au large de Saint-Malo,
  • Destruction des corps de bombe en pleine mer.
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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:55
photo B.Planchais - Marine Nationale

photo B.Planchais - Marine Nationale

 

9 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Dans la semaine du 2 au 6 mars 2015, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) de la Manche a effectué son stage de remise à niveau opérationnelle (RANO).

 

Animé par la division entraînement guerre des mines de la force d’action navale (ALFAN), les scénarios étaient fondés sur des actions terroristes de différentes natures. Cette semaine a ainsi été marquée par de multiples actions terroristes fictives : prise d’otage au sémaphore du Cap Levi (désarmé), colis piégés, mise en place de charges explosives par des nageurs sur le patrouilleur de service public (PSP) Pluvier ou encore sur les portes des bassins, des attaques asymétriques à l’encontre des patrouilleurs basés à Cherbourg et même le minage du port militaire pour endommager un sous-marin prévu d’accoster en fin de semaine.

 

Le GPD Manche a dû faire preuve de réactivité et mettre en œuvre l’ensemble de ses savoir-faire pour gérer ces attaques.

 

La dernière journée du stage s’est traduite par la projection par un hélicoptère Caïman Marine d’une équipe de démineurs sur le bâtiment base des plongeurs démineurs Vulcain, par la neutralisation d’une voiture piégée au sein de la base navale et par la clarification, par sonars et plongeurs, du chenal d’accès des sous-marins et par la réalisation d’une plaque de soudure en sous-marin pour étanchéifier la coque du Flamant.

 

Au bilan la RANO du GPD Manche a mobilisé de nombreuses unités cherbourgeoises : le bâtiment base du GPD Manche Vulcain, un hélicoptère Caïman de la flottille 33F (présent à Cherbourg pour pallier un arrêt technique programmé simultané des EC-225 de la 32F), les Patrouilleurs de service public Flamant et Pluvier, la compagnie des fusiliers marins, la gendarmerie maritime, la base navale dont les marins-pompiers, la préfecture maritime et la division entraînement d’ALFAN. Ils ont tous uni leurs forces pour rendre ce stage le plus réaliste possible.

 

Cette parenthèse organique sous le signe du contre-terrorisme est désormais close et laisse de nouveau place à une activité opérationnelle soutenue de déminage en mer, sur l’estran et sur l’ensemble de la façade maritime Manche – mer du Nord.

photo B.Planchais - Marine Nationale

photo B.Planchais - Marine Nationale

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:55
La marine nationale et la lutte contre les mines

Pétardement d’une mine par le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre au large de Hyères. (2 juin 2010) - Photo Lisa Bessodes - ECPAD collection CPAR de Toulon

 

23.12.2014 ECPAD

 

Héritage des conflits passés sur les côtes françaises et arme de combat naval actuelle, utilisée encore récemment en Libye, la mine sous-marine représente une réelle menace, pouvant toucher sans distinction les navires militaires et civils. Son usage en mer est autorisé et codifié par les textes internationaux. Les mines devenant de plus en plus furtives, l’enjeu pour la force de guerre des mines, composante de la marine nationale, est de connaître parfaitement les menaces et de développer constamment les moyens de lutte pour les contrer. La complémentarité homme-robot est au cœur de la réflexion de modernisation.

Ce dossier propose un aperçu de l’action de la marine nationale dans la lutte contre les mines à travers une sélection d’images produites par la marine et conservées à l’ECPAD.

 

Lancer la galerie photo
 

Réalisée par la marine nationale, la vidéo accompagnant le dossier thématique de ce mois présente de manière synthétique l’une des principales composantes de la flotte de guerre des mines : les chasseurs de mines tripartites (CMT). À la veille de la modernisation des CMT, le film présenté insiste sur la nécessité d’une grande connaissance des menaces, d’un perfectionnement constant des moyens de lutte et de la maîtrise technique en matière d’identification et de neutralisation des mines. Les différentes phases de la chasse aux mines y sont illustrées et explicitées : identification et classification des échos sous-marins, intervention et destruction par poisson autopropulsé ou par plongeurs-démineurs, élaboration d’une cartographie des fonds marins assurée par le centre de données de la guerre des mines.

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