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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »

 

07/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 5 octobre 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier au GTIA Picardie. Le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1er régiment d’infanterie (1erRI) succède ainsi au colonel Didier Leurs, relevé après quatre mois de mission.

 

Les soldats d’Acier arrivent au terme d’un mandat marqué par un rythme d’opérations extrêmement riche et soutenu. Déployés principalement à Bangui et Boda, ils ont apporté un renfort dans le couloir central et dans l’Est de la Centrafrique. A l’occasion de leur retour en France, ils ont été mis à l’honneur par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, pour leur fort engagement opérationnel.

 

Le GTIA Acier,commandé par le colonel Didier Leurs est déployé à Bangui depuis mi-juin. Composé d’un état-major tactique, de deux compagnies du 16ebataillon de chasseurs (16eBC), d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins (7eBCA) et de renforts, l’ensemble du GTIA Acier s’est illustré par sa détermination à conduire sans relâche une opération exigeante au cœur de la capitale Centrafricaine où son action quotidienne a été décisive pour contribuer au rétablissement d’un niveau de sécurité minimal. Régulièrement pris à partie par des groupes armés, comme ce fut le cas le 20 août

 

les militaires d’Acier ont systématiquement opposé une action déterminée et proportionnée permettant des retours au calme rapides, indispensables pour la vie économique de la capitale.

 

A Boda, l’engagement du détachement a là aussi initié puis conforté un retour progressif vers une vie normale pour la population en favorisant une baisse sensible de la violence. Dans cette localité, le retour de l’administration de l’Etat centrafricain et la transmission de la zone d’action à la MINUSCA symbolisent bien le rôle d’appui de la force Sangaris et les avancées significatives obtenues par la présence et le sang-froid des soldats du GTIA Acier.

 

Durant les 120 jours de son engagement, le GTIA Acier aura parcouru 350 000 km avec ses véhicules et réalisé plus de 1 000 patrouilles à pieds.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui

 

6 septembre 2014 Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le caporal Mathieu, occupe le poste de pilotage d'un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) appartenant au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier engagé au sein de la force Sangaris, à l'occasion d'une patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 07:45
Sangaris : distribution de livres par le GTIA ACIER

 

30/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 22 septembre 2014, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier de la force Sangaris ont distribué des fournitures et du matériel scolaire aux élèves du complexe scolaire « Notre Dame de Chartres » dans le quartier de Fatima, à Bangui.

 

Le colonel Didier Leurs, commandant le GTIA Acier, ainsi que ses trois commandants d’unité, ont remis une vingtaine de cartons contenant des fournitures scolaires à près de 500 élèves. Ce don a été rendu possible grâce à la générosité du lycée Teyssier de la ville de Bitche avec qui le 16e bataillon de chasseurs (BC), qui arme une partie du GTIA Acier, avait initié cette démarche solidaire.

 

Le GTIA patrouille régulièrement dans ce quartier depuis son déploiement à Bangui en juin dernier, et c’est donc avec beaucoup d’émotion que le chef de corps et ses soldats ont distribué ces fournitures. Sœur Charlotte, directrice de l’établissement scolaire a fait part de sa gratitude à l’égard de la force Sangaris dans son discours. Elle souhaite profiter de la stabilisation de la situation sécuritaire pour permettre, aux élèves restés chez eux, de venir rejoindre l’école qui a  pu récemment rouvrir ses portes.

 

Cet évènement symbolise concrètement l’amélioration des conditions sécuritaires qui permettent aujourd’hui la reprise du service public. Par sa présence quotidienne le GTIA Acier a tissé des liens de confiance avec la population locale, favorisant ainsi le maintien du palier sécuritaire minimal atteint ces derniers mois à Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : distribution de livres par le GTIA ACIERSangaris : distribution de livres par le GTIA ACIERSangaris : distribution de livres par le GTIA ACIER
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:45
Sangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à Boda

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Le 1erseptembre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Acier a effectué une vaste opération de contrôle de zone dans les quartiers chrétiens et musulmans de Boda, ville où le GTIA Aciera renforcé sa présence après des affrontements entre groupes armés survenus fin août. Deux sections ont ainsi été déployées à Boda le 28 août, depuis Bangui. La présence de Sangaris et ses actions de médiation entre les différentes communautés ont permis le retour au calme. Certaines organisations humanitaires internationales sont ainsi revenues à Boda en fin de semaine dernière.

 

L’opération du 1erseptembre a débuté à 5 heures du matin avec le déploiement d’une compagnie du GTIA dans le quartier chrétien de Boda. Durant trois heures, plusieurs bâtiments et échoppes ont été fouillés avec le concours d’un officier de police judiciaire de la MISCA.

 

Vers 8 heures, la compagnie s’est réarticulée au niveau du quartier musulman. Sur la foi d’observations réalisées les jours précédents faisant état d’activités suspectes, deux maisons ont fait l’objet d’une fouille approfondie en même temps que plusieurs autres bâtiments et échoppes, dans les mêmes conditions que les investigations effectuées dans le quartier chrétien.

 

Au bilan, quelques armes à feu et plus d’une trentaine de machettes ont été saisies lors de cette opération de sécurisation qui s’est achevée par une rencontre avec le maire de Boda et les représentants de la communauté musulmane. Une rencontre avec les représentants chrétiens s’est déroulée le lendemain.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à BodaSangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à Boda
Sangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à BodaSangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à Boda
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)

 

18/08/2014 Sources : EMA

 

Le 6 août 2014, 2 véhicules blindés du combat d’infanterie (VBCI) sont arrivés, par avion Antonov, sur l’aéroport de M’Poko à Bangui. Déployés dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules blindés de la force Sangaris, ils sont affectés au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier.

 

La force Sangaris renouvelle progressivement son parc de véhicules blindés. Les véhicules de l’avant blindés (VAB)  initialement projetés avaient été déployés afin de répondre au besoin d’une intervention rapide dans un contexte humanitaire difficile. Ils seront rapatriés en France pour y suivre des opérations de maintenance. Dans le cadre de cette relève, 16 VBCI au total seront progressivement acheminés en Centrafrique d’ici début octobre, permettant d’armer une compagnie motorisée au complet.

 

Aujourd’hui déployé en République Centrafricaine, où la topographie et les conditions météo rendent tout déplacement en véhicule difficile, la grande mobilité et les capacités de franchissement du VBCI permettront à la force Sangaris de disposer de véhicules blindés aux capacités cohérentes avec sa mission.

 

Mobilité, rapidité, protection, observation et appui feu sont les caractéristiques principales de ce véhicule.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)
Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 août 2014, la compagnie Jonquille du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier  a mené une opération de contrôle de zone dans la ville de Damara, à 60 km au nord de Bangui.

 

Située à l’extrémité de la zone d'action du GTIA, Damara est un lieu de passage incontournable depuis le nord et l'est du pays vers la capitale centrafricaine. Partie du camp militaire de M'Poko, la compagnie avait pour premier objectif le démantèlement d’éventuels points de contrôle illégaux tenus par des individus armés aux abords de la ville, et comme second objectif de prendre contact avec les autorités locales et participer à des patrouilles communes.

 

Le premier objectif fut atteint sans difficulté puisqu’aucun barrage illégal n’était présent dans la zone de la mission. Il en a été de même pour le second objectif : des membres du GTIA sont allés à la rencontre des autorités locales (maire et sous-préfet) afin de les informer de leur présence dans la ville. Parallèlement, le chef du détachement de liaison tactique (DLT) auprès de la MISCA et des Forces de sécurité intérieures (FSI) est allé se présenter au commandant du bataillon de la gendarmerie locale afin de lui montrer son soutien. Fort de cette rencontre, une patrouille conjointe avec les gendarmes a été initiée dans le marché de Damara, ceci afin de faire appliquer les mesures de confiance en vigueur et pour garantir un niveau de sécurité minimum dans la zone de responsabilité de la force Sangaris.

 

En cette période de tensions, l'après-midi a été consacrée principalement à la tenue d'un « key leader engagment » (KLE) avec le maire, le sous-préfet, les chefs de village, les représentants religieux, les FSI et des membres de la MISCA. Cette réunion fut l'occasion pour la force Sangaris d'expliquer son action en Centrafrique, notamment sa contribution à la protection des populations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à DamaraSangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara
Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à DamaraSangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:45
Le général de Villiers en patrouille de nuit avec le GTIA Acier (Centrafrique)

 

29 août 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 26 août 2014, le général de Villiers, chef d'état-major des armées, a rencontré les militaires du GTIA Acier de la force Sangaris, pendant une patrouille de nuit dans le quartier de Fatima à Bangui.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille

 

13/08/2014 Sources EMA

 

Le 5 août 2014, une compagnie du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier a mené, en appui de la MISCA, une opération de fouille dans le 4earrondissement de Bangui.

 

Après l’exploitation d’informations laissant supposer la présence d’armement dans une maison, une opération conjointe a été déclenchée. Celle-ci a engagé des officiers de police judiciaire (OPJ), appartenant aux Unités de Police Constituées (UPC) de la MISCA, appuyés par les militaires de la force Sangaris.

 

Ce dispositif s’est déployé dans le quartier de Boy Rabé, au Nord-Est de Bangui. Il était armé, en primo intervenant, par les OPJ de l’UPC qui sont les seuls, avec les forces de sécurité intérieure (FSI), à pouvoir appréhender des suspects et saisir le matériel. Au cours de cette opération, les deux OPJ camerounais de la MISCA ont pu constater la présence d’armement, ainsi que d’effets militaires. Des individus ont alors été interpellés et transférés dans les locaux de la MISCA.

 

Les soldats de la force Sangaris disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA pour la conduite de ces opérations de fouille. Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone menées régulièrement. Elles permettent de faire appliquer les mesures de confiance, et ainsi de maintenir le niveau de sécurité minimale atteint depuis plusieurs mois dans la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouilleSangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouilleSangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille
Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : le DLT en mission de reconnaissance

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Jeudi 17 juillet 2014, le détachement de liaison tactique (DLT) du groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier » a effectué une mission de reconnaissance dans Bangui, en amont des prochaines opérations qui seront conduites par la force Sangaris en appui de la MISCA.

 

Le DLT est un groupe de contact et de liaison autonome composé de 5 soldats qui assure la cohérence des opérations menées conjointement par les forces de l’Union Africaine et françaises. Patrouillant à bord d’un véhicule de l’avant blindé (VAB), sa mobilité entre la MISCA et la force Sangaris lui permet de coordonner les mouvements et la manœuvre tactique lors des actions de contrôle de zone, de poste fixe ou d’actions ciblées. En ce sens, la proximité quotidienne du DLT avec les soldats de la MISCA favorise la bonne coordination des opérations.

En fin de mission, le détachement s’est rendu auprès des forces congolaises de la MISCA. Ce fut l’occasion pour les soldats français et africains de planifier les futures missions communes, mais aussi d’entretenir les relations et de partager leurs expériences.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le DLT en mission de reconnaissance
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 05:45
Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 24 au 31 juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Béloko à Bossembélé avec le GTIA de Boissieu le long de la MSR (main supply road), et dans l’Est, dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.

 

A Bangui, la situation demeure calme dans la zone du GTIA Acier. Le 26 juillet, lors de contrôle de zone, Acier a renseigné à partir des hauteurs Nord de Sassara grâce à la mise en place de deux groupes tireurs d’élite (TE). Une section a effectué une patrouille dans la zone, éloignant un groupe armé qui cherchait à reprendre pied dans le quartier. Le 27 juillet, le GTIA Acier a fait effort sur le quartier Sassara. Une section a également effectué une reconnaissance jusqu'à PK26, sans rencontrer de points de contrôles illégaux sur l'axe.

 

Dans l’Ouest, en appui et en coordination avec la MISCA, le GTIA de Boissieu a poursuivi ses missions de contrôle de zone de la MSR en multipliant les patrouilles. Sur Bossangoa, la section présente a poursuivi le recueil d'information auprès de la population sur la situation dans le Nord-Ouest. Le sous-groupement déployé en réserve à Damara a conduit des patrouilles dans la région pour contribuer à pérenniser sa stabilité.

 

Dans l’Est, les autorités locales continuent leurs tournées dans les villages environnants, suscitant un accueil chaleureux de la population. Tout en poursuivant sa mission de contrôle de zone, le GTIA Magenta maintient son dispositif défensif à Dékoa et Bambari et poursuit la surveillance de l’axe Bria-Bambari, en étroite coordination avec la MISCA. La réserve de théâtre, toujours en place sur Damara, a approfondi ses reconnaissances autour de la ville.

Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014
Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 20:45
Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014

 

17/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones : à Bangui et Boda avec le GTIA Acier, à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu, et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Cette semaine, la situation a été calme à Bangui. Le GTIA Acier a poursuivi son contrôle de zone dans la capitale en appui des forces de la MISCA et des forces de sécurité intérieures (FSI). Ainsi, le 10 juillet, Acier a appuyé une UPC (unité de police constituée) dans le désarmement de cinq individus au niveau du point kilométrique 9, à l’entrée sud-ouest de la ville. Les individus avaient été remis à l’UPC par la population. La situation économique de la ville reste stable, avec toujours 33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires ouverts et 24 marchés actifs.

 

Dans l’Ouest, le trafic commercial s’est maintenu, avec près de 400 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 310 poids lourds. Le GTIA de Boissieu a poursuivi ses missions de contrôle de zone, en appui de la MISCA et des FSI tout en faisant effort sur Bossangoa. Le 11 juillet dans la nuit, suite à un renseignement faisant état de fortes présomptions sur la présence d’un groupe armé dans la localité de Mbali, au Nord-Est de Bossangoa, un élément du GTIA a effectué une reconnaissance offensive de la localité. Aux abords du village, les premiers éléments ont été pris à partie par des individus armés, blessant un militaire français. Une partie du groupe a été neutralisée par la force.

 

Le phénomène de rejet massif des coupeurs de route par la population, observé la semaine dernière depuis Bouar jusqu’à la frontière camerounaise, se confirme. Ainsi, le 12 juillet, sur un renseignement de la population, le GTIA de Boissieu en appui de la MISCA a déployé un dispositif de contrôle sur la MSR pour intercepter deux pick-up avec à leur bord des individus armés.

 

Dans l’Est, la situation, bien que globalement calme, demeure troublée dans certaines localités. Afin de contenir tout débordement éventuel, le GTIA Magenta a renforcé son dispositif à Bambari, Dekoa et Grimari tout en poursuivant sa mission de contrôle de zone. La présence quotidienne de la force est appréciée de la population locale qui vient de plus en plus au contact de la force et des FSI. Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les autorités locales afin de les impliquer dans la stabilisation de la situation sécuritaire de la région.

Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014
Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones

- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

- à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Le GTIA Magenta, armé par le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), mais également par le 501e RCC et le RICM, est aux ordres du colonel Putz. Il succède GTIA Scorpion, armé par le 5e RIAOM et commandé par le colonel Despouys. Ce dernier s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à la fin du  mois de mars 2014 afin d’y désarmer les groupes armés et d’y faire accepter la mission des forces de la communauté internationale dans une région marquée d’importantes fractures intercommunautaires.

 

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

 

Dans la ville, la situation reste stabilisée. La vie a repris (33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires rouverts, 24 marchés actifs, 80 vols de compagnies aériennes), même si des pics de tension sont encore observés. Ce fut le cas vendredi 4 juillet sur l’axe routier qui conduit du centre-ville à l’aéroport international de M’Poko. Profitant d’un mouvement de foule initié et instrumentalisé par des anti-balaka en réaction à l’arrestation d’un de leur leader, des extrémistes ont lancé une grenade sur des soldats français d’EUFOR RCA. Trois militaires ont été blessés par des projections d’éclats et un quatrième touché par des jets de pierres. L’action du GTIA Acier en liaison avec EUFOR a permis de disperser la foule et de démonter les barricades entravant la circulation.

 

Les militaires français à Bangui ont par ailleurs accueilli la visite du ministre de la Défense les 7 et 8 juillet. Ce dernier a pris note de la stabilisation de la situation sécuritaire depuis sa dernière visite à Bangui au mois de mai et salué le sang-froid et le professionnalisme des soldats de Sangaris. S’adressant aux autorités politiques, il a mis en avant la nécessité de développer les piliers politique, économique et judiciaire.

 

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des forces de sécurité intérieures (FSI). De Bouar à la frontière camerounaise, la situation reste stable avec en particulier un phénomène de rejet des bandes de coupeurs de route par la population. Le trafic commercial sur l’axe routier reliant le Beloko à Bangui demeure toujours aussi important, avec près de 480 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 85% de poids lourds. La grande majorité de ces véhicules ont été escortés par Sangaris ou la MISCA.

 

Dans le nord et le nord-ouest de la RCA, des missions de reconnaissances sont régulièrement conduites, en particulier au-delà de Bossangoa, où persistent des signes de tension.

 

A l’ouest de la capitale, la ville de Boda continue de connaître quelques actes isolés de violence. Le GTIA Acier reste ainsi en appui de la MISCA chargée de contrôler la zone.

 

Dans l’est, la situation reste difficile. Depuis plusieurs semaines les tensions se sont cristallisées autour de la ville de Bambari.

 

Le 3 juillet, la force Sangaris s’est engagée en appui de la MISCA et des FSI, dans la partie ouest de Bambari. L’arrestation par les FSI d’un meneur anti-balaka a provoqué un mouvement de foule, vraisemblablement instrumentalisée, avec des jets de pierres sur la force. Au moment où les militaires français se désengageaient pour faire retombée la tension, des individus présents dans la foule ont lancé une ou des grenades. Sept militaires français ont été touchés par les éclats, sans gravité.

 

Le 7 juillet, suite à un renseignement faisant état d’une attaque entre chrétiens et musulmans dans le quartier de l’évêché, la force Sangaris s’est immédiatement déployée afin de s’interposer et de protéger la population. Arrivée sur zone, elle a été prise sous les tirs d’armes légères d’infanterie, auxquels elle a immédiatement riposté, infligeant des pertes au groupe armé à l’origine des tirs. Cette première intervention a provoqué un arrêt des hostilités dont la population a profité pour commencer à se réfugier auprès des camps tenus par les forces françaises et par la MISCA. Plus tard, les affrontements ont cependant repris à proximité de l’évêché. Sangaris a répondu avec l’engagement d’hélicoptères qui ont ouvert le feu sur des individus armés menaçant la population. Des éléments de combat du GTIA Scorpion ont par ailleurs été engagés en direction de l’évêché qu’ils ont contribué à sécuriser au cours de la nuit.

 

Dès le lendemain matin un retour au calme a été observé. Depuis, Sangaris poursuit son action de sécurisation de Bambari en appui de la MISCA. L’action du GTIA Scorpion se traduit par des patrouilles armées destinées à prévenir les heurts intercommunautaires, ainsi que par l’instauration d’un dialogue avec tous les acteurs locaux.

 

Plus au nord, à Dekoa, la force Sangaris est intervenue à deux reprises les 6 et 8 juillet pour prévenir des affrontements intercommunautaires. Dans ce secteur, un contrôle de zone renforcé permet de contenir la montée de tension.

Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014
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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : Contrôle de zone à Bangui

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Le 22 juin 2014, après plusieurs incidents survenus dans la nuit, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier » s’est déployé tôt le matin au sud de Bangui, dans le quartier du PK9, afin d’y conduire une opération de contrôle de zone et de désarmement d’éléments incontrôlés.

 

Sur ordre du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Sangaris, une compagnie du 16e bataillon de chasseurs du GTIA « Acier » a rapidement été engagée pour contrôler un pont sur un affluent de l’Oubangui, porte d’accès vers le sud de la capitale. Cet axe est soumis à la prédation d’individus malveillants qui rançonnent les populations et entravent leur liberté de circulation.

 

En appui de la MISCA, les soldats français ont investi le pont et organisé des points de contrôle fixes tout en fouillant les maisons environnantes à la recherche d’armement. Un groupe cynophile a également été déployé afin d’appuyer les « chasseurs » dans leur action.

 

Par une manœuvre coordonnée des forces au sol appuyées par des éléments aéromobiles, plusieurs check-points illégaux ont été démontés, des armes saisies ainsi que des « chefs de bandes » identifiés. Ces derniers ont été interpellés par les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

Le GTIA « Acier » a maintenu une partie de son dispositif des deux côtés du pont jusque dans l’après-midi tandis que des éléments se sont déployés dans les arrondissements alentours afin de prévenir tout débordement.

 

La force Sangaris poursuit l’application des mesures de confiance dans la capitale centrafricaine en appui des forces internationales de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Sangaris : Contrôle de zone à Bangui
Sangaris : Contrôle de zone à Bangui
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Acier » relève le GTIA «Savoie »

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Le 13 juin 2014, sur le camp de M’Poko, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Savoie» a été relevé par le GTIA « Acier ». La cérémonie, présidée par le général Soriano, fut l’occasion de mettre à l’honneur l’engagement opérationnel des hommes du GTIA « Savoie ».

 

Commandé par le colonel Cyrille Becker, le GTIA « Savoie » s’est déployé à Bangui et à Boda fin février 2014. Il était composé d’un état-major tactique, de deux compagnies d’infanterie du 13e bataillon de chasseurs alpins, d’une compagnie de combat du 2e régiment d’infanterie de marine, de renforts et de détachements de soutien.

 

Ce déploiement autour de de la capitale centrafricaine avait plusieurs objectifs : appuyer la montée en puissance et le déploiement de la MISCA et assurer, à ses côtés, un niveau minimal de sécurité au profit des populations centrafricaines.

 

Durant près de quatre mois,  le GTIA « Savoie » a mené des missions permanentes de contrôle de zones dans la capitale en faisant appliquer les mesures de confiance : opération de désarmement en étroite coopération avec les forces de sécurité intérieures, démontage de check points et actions auprès des populations. Toutes les semaines, un détachement était chargé d’escorter les convois civils de marchandises entre la sortie nord de Bangui et la localité de Boali à 70km au nord-ouest. Une compagnie était déployée au PK12, au nord, avec un poste de contrôle fixe afin de contribuer à rétablir la libre circulation des personnes et des biens. Des éléments ont également été déployé ponctuellement dans l’est du pays à Bambari et à Bria en soutien du GTIA « Scorpion ».

 

Ce sera désormais au GTIA « Acier », commandé par le colonel Didier Leurs, chef de corps du 16e bataillon de chasseurs, d’assurer cette mission. Il est composé de l’état-major tactique et de trois compagnies de combat, dont une provenant du 7e bataillon de chasseurs alpins, ainsi que de renforts.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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