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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:45
Début des activités d’entrainement complémentaires pour Waraba


04.04.2014 EUTM Mali
 

Cette semaine  ont débuté les activités d’entrainement complémentaires du 1er groupement tactique interarmes, entraîné par la mission EUTM (GTIA Waraba). Durant un mois, le GTIA Waraba suivra  cette formation dont le but est d’améliorer sa capacité militaire avant un nouveau déploiement au nord.

Ce GTIA a été déployé au nord du pays durant 6 mois après la fin de sa formation au sein de la mission européenne d’entrainement. Après son désengagement, en début d’année, une délégation du GTIA Waraba, composée du chef de corps et de son état-major, est venue au sein de  la mission EUTM pour partager son retour d’expérience. Ce dialogue avec l’encadrement du GTIA a permis de mesurer, d’une part l’adéquation entre l’entrainement reçu à Koulikoro et la réalité de l’engagement opérationnel effectué, et d’autre part les possibles actions de formation complémentaires qu’EUTM pourrait apporter au groupement tactique interarmes  avant son nouvel engagement opérationnel. Cet entraînement complémentaire est également l’occasion de former les militaires maliens qui ont récemment intégrer le GTIA Waraba.

L’entrainement complémentaire aura lieu simultanément au camp d’entrainement de Koulikoro, pour l’escadron blindé, la batterie d’artillerie et la compagnie du génie, et à Kati, pour les compagnies d’infanterie. L’entrainement sera axé sur le contrôle de zone, les exercices de tirs et le droit international humanitaire. Parallèlement à cela, au cours des deux dernières semaines du mois d’avril, un exercice du niveau du poste de commandement du GTIA et des exercices de tirs du niveau compagnie seront conduit simultanément.

Des adaptations déjà été effectuées dans la formation depuis le passage du GTIA 1 au camp d’entrainement de la mission européenne à Koulikoro, afin de s’adapter en permanence aux situations que les GTIA rencontreront au cours de leurs mission. Cet entrainement complémentaire sera étendu aux GTIA formés par la mission avant leur redéploiement opérationnel.

 

Beginning of supplementary activities for GTIA 1 « Waraba »

 

This week, the supplementary activities begun for the first Malian Task Force trained by EUTM. During one month, GTIA Waraba will follow this training which aims to improve its military capacity before a new deployment in the North.

This unit has been for more than 6 months in the north of the country, after its previous European training. After coming back from its deployment, at the beginning of the year, a delegation from GTIA Waraba, composed of the battalion commander and his staff went to the EUTM main Head Quarters to share the feedback with the European mission. This dialogue with those officers has allowed, on the one hand, to measure the appropriateness of the training carried out in Koulikoro for missions carried out in the north, and on the other hand, to find out possible supplementary activities that EUTM could provide for Waraba, before its re-deployment. This supplementary training will also allow to instruct the Malian servicemen who have just joint GTIA Waraba

The supplementary activities will be carried out simultaneously in the Koulikoro training camp for the armoured squadron, the artillery battery and the combat engineer and in the vicinity of Kati for The infantry companies.

The training will be practical. It will focus in the Control of Zones and will include live-firing exercises and International Human Rights Law. Furthermore, during the last week of April a GTIA-level Command Post Exercise (CPX), and Company-level live fire exercises will be carried out simultaneously.

A certain number of changes have been introduced in the GTIA training, since Waraba’s first European formation, in order to adapt to the situations that the GTIA will have to face during their mission. The rest of the EUTM trained battalions will also benefit from this supplementary activities after their first deployment in the north.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:45
EUTM Mali : Fin de formation du 4ème bataillon malien

La 4ème GTIA formé par EUTM a été baptisé Balanzan, nom d'un arbre sacré de la région de Ségou, d'où est originaire la majorité des soldats du bataillon crédits: G Belan

 

17 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Et de quatre ! La cérémonie se déroulera demain sur le camp de Koulikoro, officiellement, le bataillon Balanzan (arbre sacré de la région de Ségou) sera demain remis pour emploi à l’armée malienne. EUTM (European Training Mission) Mali vient d’achever la formation du quatrième GTIA (Groupement Tactique InterArmes) des forces armées maliennes (FAMA). L’exercice de synthèse s’est déroulé la semaine dernière, du 10 au 13 mars, dans la région de Koulikoro, à 60 km de Bamako.

Le GTIA Balanzan, aura, comme les trois précédents bataillons maliens, bénéficié d’une formation de 12 semaines par les instructeurs européens. Après un repos d’une à deux semaines, il sera envoyé dans le nord du Mali, en appui de la force Serval et des troupes de la Minusma.

 

fama7

 

12 semaines de formation

 

12 semaines, cela peut sembler bien peu… Reste que les maliens formés par la mission européenne, sont d’ors et déjà des soldats soit expérimentés soit déjà formés localement pour les plus jeunes. Balanzan est composé pour moitié de soldats ayant déjà une solide expérience du feu et pour l’autre de jeunes recrues, qui ont reçu 6 mois de formation initiale, précisait le colonel français Urich, commandant du centre d’entraînement de Koulikoro (KTC) : « notre objectif est en 12 semaines de pouvoir fournir un bataillon d’une structure robuste, capable de concevoir et conduire des opérations de manière indépendante. »

 

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro crédits: G Belan

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro
crédits: G Belan

 

Les deux premières semaines de la formation sont réservées aux cadres, pendant lesquelles ils reçoivent une formation dite de « leadership », d’encadrement. Les 5 à 7 semaines suivantes, chaque spécialité reçoit sa formation spécialisée (artillerie/infanterie/cavaleries…), baptisée « specialisation phase ». Enfin les trois dernières semaines, la formation se fait en « combiné », toutes armes ensemble. « 12 semaines c’est aussi beaucoup pour une armée qui a perdu l’habitude de s’entraîner » note le général Guibert, à la tête d’EUTM Mali.

Le scénario de l’exercice de synthèse, partait sur une attaque de Bamako par des groupes ennemies, se servant de Koulikoro comme base arrière. Le GTIA Balanzan, après une posture défensive de Koulikoro, a mené des actions de reconnaissance puis une manœuvre offensive pour réduire et vaincre les forces ennemies.

 

Et avec plus de 200 instructeurs européens pour 700 soldats maliens, le cadre de formation est d’« un ratio très élevé » relevait le général Guibert, commandant d’EUTM Mali.

 

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro crédits: G Belan

Le GTIA Balanzan, lors de son exercice de synthèse à Koulikoro
crédits: G Belan

 

Des bataillons interarmes

 

Relativement courte, la formation est d’ailleurs concentrée uniquement sur les types d’opérations que les GTIA auront à réaliser dans le nord du pays, à savoir :  contrôle de zone ; reconnaissance ; réduction de résistance et coup d’arrêt d’une action ennemie.

« Tous les instructeurs européens appliquent la doctrine française » précisait le colonel Urich durant une présentation à Koulikoro d’EUTM la semaine dernière.

 

A l’image des trois autres bataillons, Balanzan est composé de trois compagnies d’infanterie, un escadron blindé, une composante artillerie, une autre génie, des commandos, une unité logistique ainsi que quelques TACP (Tactical Air Control Party) en charge de la coordination du soutien aérien.

 

En parallèle, 14 cadres maliens ont été formés pendant 15 jours, qui sont ensuite ventilés dans le GTIA afin d’aider les instructeurs et de donner au Fama de plus en plus d’autonomie, pour, qu’à terme, le GTIA soit capable de s’entraîner seul.

 

Un instructeur français du GTIA Balanzan, à Koulikoro crédits: G Belan

Un instructeur français du GTIA Balanzan, à Koulikoro
crédits: G Belan

 

Des bataillons « d’excellence »

 

Pour l’armée malienne, cette formation est très importante, note le général français Bruno Guibert « ces GTIA sont formés pour être engagés en première ligne face aux djihadistes dans le nord du pays, où la sécurité est encore très volatile ».

Les trois GTIA déjà formés ont déjà tous été engagés dans le nord du pays. Ils sont en quelques sorte l’élite de l’armée malienne. « Nous sommes motivés et reprenons confiance. Les fondamentaux étaient là, mais nous avons appris en organisation et en entraînements.  Nous sommes fiers de combattre pour une cause juste. Nous avons beaucoup progressé. Aujourd’hui, nous sommes prêt» s’enthousiasme le colonel Aboubacar Sérémé, le commandant malien du GTIA Balanzan.

Le colonel Aboubacar Sérémé, commandant le GTIA Balanza crédits: G Belan

Le colonel Aboubacar Sérémé, commandant le GTIA Balanza
crédits: G Belan

 

Le premier mandat d’EUTM va s’achever, avec 4 GTIA formés au compteur. Le second va débuter pour la formation de 4 GTIA supplémentaires. L’objectif étant de pouvoir assurer la relève des bataillons engagés dans le nord et ainsi d’en déployer 3 à 4 en permanence.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:45
photos EUTM Mali

photos EUTM Mali

 
par

Du 10 au 13 mars, s’est déroulé l’exercice final de « Balanzan ». Plus de 700 soldats maliens et 200 instructeurs européens ont participé à cet exercice de niveau du groupement tactique inter armes.

 

Au cours de cet exercice, le commandant du GTIA, et son état-major a dû planifier et conduire une opération complexe, divisée dans quatre phases différentes. La première phase a consisté en une mission de contrôle de zone, incluant des patrouilles, des points de contrôle et des escortes de convois. Dans la deuxième phase, le bataillon a dû effectuer des opérations défensives, pour éviter qu’un ennemi  n’attaque le village de Koulikoro. Dans la troisième phase, le bataillon a utilisé ses unités pour exécuter des reconnaissances offensives. Enfin lors de la quatrième phase, le bataillon a effectué une attaque aux alentours Doumba, petit village situé à 25 kilomètres au nord de Koulikoro, où était localisé l’ennemi. Les compagnies d’infanterie ont ainsi convergé sur l’objectif pour neutraliser l’ennemi regroupé dans la commune, soutenues par l’escadron blindé tandis que la section commando, qui s’était infiltrée derrière les lignes ennemies pendant la nuit précédente, avait pour mission de détruire les éventuels renforts ennemis.

L’exercice a été un succès total, démontrant que le GTIA « Balanzan » est en mesure d’accomplir les missions qui lui seront assignées lors de son déploiement au nord du Mali.

La formation de cette unité malienne a débutée le 6 janvier 2014, les militaires malien ont ainsi, tout au long des dix semaines d’entrainement,  revu les fondamentaux du soldat, acquis, développé et mis en œuvre des compétences spécifiques leur permettant d’accomplir leurs futures missions.

 

Balanzan’s final exercise

From the 10th to the 13th of March, took place final exercise of “Balanzan”. More than 700 Malian soldiers as well as almost 200 European instructors participated in this battalion size exercise.

During this final exercise, the GTIA’s commander with his staff had to plan and conduct a complex operation, divided into four different phases, each one of them with duration of a day. The first phase consisted in an area control mission, which included patrols, check points and convoy escorts. In the second phase, the battalion had to carry out defensive operations, avoiding the enemy to attack the village of Koulikoro. In the third phase, the battalion used his units to perform the offensive reconnaissance of more than 15 kilometers of terrain. On the last day, the battalion carried out an attack in the vicinity of Doumba, a small village 25 kilometers north of Koulikoro. The attack consisted of the infantry companies converging in the objective, while the cavalry squadron provided support and the commando platoon, who had infiltrate behind the enemy lines during the previous night, was in charge of destroying possible reinforcements of the enemy unit.

The exercise has been a total success, that shows GTIA “Balanzan” is completely ready to fulfill their future missions during its deployment in the north of Mali.

The training of this Malian unit begun on the 6th of January 2014. During 10 weeks of training, the Malian soldiers acquired, developed and applied the skills that will allow them to accomplish their future missions. 

Exercice final pour le GTIA BalanzanExercice final pour le GTIA BalanzanExercice final pour le GTIA Balanzan
Exercice final pour le GTIA BalanzanExercice final pour le GTIA Balanzan
Exercice final pour le GTIA BalanzanExercice final pour le GTIA Balanzan
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 11:45
EUTM Mali : un nouveau bataillon en formation

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 8 janvier 2014, les militaires français engagés dans la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) ont débuté la formation d’un nouveau bataillon malien.

 

Cette unité, composée de 700 hommes, est le 4e bataillon dont EUTM assure la formation. Au terme des 10 semaines passées à Koulikouro, les précédents bataillons Waraba, Elou et Sigui, avaient été engagés en opérations au nord de la boucle du Niger.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 560 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission de conseil et d’assistance (Advisory Task Force-ATF) au sein du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

EUTM Mali : un nouveau bataillon en formationEUTM Mali : un nouveau bataillon en formation
EUTM Mali : un nouveau bataillon en formation
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:10
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre

 

20/12/2013 08:49 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 14 décembre, un véhicule piégé a explosé devant  les locaux de la Banque malienne de solidarité (BMS) causant la mort de deux soldats de la MINUSMA et faisant trois blessés graves parmi la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes. Les unités de la force Serval ont apporté leur soutien aux forces en présence en réalisant l’évacuation sanitaire des trois blessés par Casa Nurse vers le groupement médico-chirurgical (GMC) en engageant  une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) pour contribuer à la sécurisation de la zone.

 

Le 15 décembre a eu lieu le deuxième tour des élections législatives sur tout le territoire malien, marquant la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali.  La sécurisation de ces élections était assurée par les forces de sécurité maliennes, appuyées par les forces de la MINUSMA. Parallèlement à ce dispositif, les unités françaises étaient en mesure de soutenir les forces concourantes avec une Quick Reaction Force (force de réaction rapide) tout en poursuivant leurs missions face aux groupes armées terroristes. L’allègement de la force Serval, qui avait marqué un palier pour couvrir la période des élections législatives, va ainsi pouvoir reprendre progressivement.

 

Le 16 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA s’est installé dans la ville de Kidal. Les soldats tchadiens sont désormais stationnés dans le camp de la MINUSMA, à proximité du gouvernorat. Ces unités ont d’emblée participé aux opérations de sécurisation de Kidal.

 

Le 17 décembre, des investigations ont été menées par une équipe EOD de la force Serval à la suite des cinq explosions entendues la veille à Kidal et qui n’avaient fait aucune victime. Parallèlement à Gao, les EOD du GTIA Korrigan ont neutralisé une roquette de 122mm découverte par les FAMA lors d’une patrouille.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
EU-trained Malian commando units graduate

 

18 December 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Three commando units of the Malian Armed Forces Combined Arms Tactical Groups (GTIAs) have graduated after 10 weeks of training from the European Union Training Mission-Mali (EUTM-Mali).

 

According to EUTM-Mali statement, a fourth Malian commando batallion is due to graduate before the expiry of the training mandate in May next year, although there is already a proposal to extend the mission. The new Malian army units have their own armour, artillery, engineering, logistics, special forces and other operational components.

 

The graduation ceremony took place at the EU-run Koulikoro Military Academy on December 7 and was attended by EUTM-Mali commander General Bruno Guibert and Malian Armed Forces Chief of Staff General Mahamane Toure. The Malian soldiers were trained by 187 military instructor drawn from 18 European countries sharing the various aspects of the training programme.

 

"This instruction is delivered as follows: 2 weeks of basic instruction, during which basic soldier training is reviewed (shooting, topography, basic reflex movements), five weeks of specialized training (infantry, engineering, artillery, armoured squadron, commando, sharp shooters, tactical air control, logistics) and three weeks of combined arms activities with a final battalion-level exercise lasting 3 days," the EUTM-Mali statement said.

 

It said each GTIA is named after an animal: Waraba (lion), Elou (elephant), and Sigui (buffalo). Their light armoured squadrons primarily use BTR-60 armoured personnel carriers, while the artillery batteries are equipped with 122 mm Grad 2M rocket launchers and Croatian 60 mm M57 mortars.

 

IHS Jane’s said the specialised infantry training courses include fighting in built-up areas while the engineering components have been trained in building barriers and clearing explosive ordnance.

 

"Each GTIA includes tactical air control patrols (TACPs) from the air force. A TACP consists of a team leader, radio operator, navigator, and driver. Their primary mission is to locate and transmit the co-ordinates of enemy positions spotted by the air force's Humbert Tetras light reconnaissance aircraft and Mil Mi-24 attack helicopters.

 

"Mobility - a key asset in a country the size of Mali - is primarily provided by ACMAT Light Tactical Vehicles and ACMAT Liaison, Reconnaissance and Support Vehicles, according to EUTM-Mali. The battalions have also been seen with a variety of 4x4 vehicles, including ones armed with 14.5 mm ZPU-2 guns and .50 heavy machine guns," the site said, quoting unnamed EUTM-Mali officers.

 

The EUTM-Mali station now has 560 European servicemen providing various aspects of military training to the Malian army. Its aim is to train the Malian Armed Forces so that they can be able to defend the country and maintain the security gains from the French-led military operation which pushed out Al Qaeda allied Islamic groups which had seized the north of the country following a military coup which deposed the government in April 2012.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Serval : point de situation du 12 décembre 2013

 

13/12/2013 17:04 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. 40 de ces sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Depuis le 6 décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses missions de sécurisation en menant des  patrouilles dans la région de Gao et dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek. Il s’agit du troisième bataillon malien à être formé par la mission EUTM Mali, après le GTIA Waraba et le GTIA Elou. La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali. Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Le 9 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA appuyé par son détachement de liaison et d’appui (DLA) a mené une patrouille à une trentaine kilomètres au nord-ouest de Tessalit. En tout, trois sections renforcées de véhicules blindés ont pris part à cette mission, soit une vingtaine de véhicules.

 

A quelques jours du second tour des élections législatives, ces opérations, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, contribuent à établir un niveau de sécurité permettant le bon déroulement de ce processus électoral. Les forces de sécurité maliennes assureront la sécurisation de ce scrutin, appuyées par les forces de la MINUSMA et, si besoin, par la force Serval.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 12 décembre 2013Serval : point de situation du 12 décembre 2013
Serval : point de situation du 12 décembre 2013
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui

 

12/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek.

 

La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali.

 

Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Cet exercice avait pour objectif d’évaluer la capacité opérationnelle du bataillon. Le scenario simulait la prise d’une ville de la région par des forces ennemies, à partir de laquelle étaient lancé des  raids menaçant la ville de Koulikoro.

 

Tout au long de l’exercice, les officiers maliens, commandant directement leurs unités, ont dû faire face à de nombreux incidents afin d’éprouver l'efficacité des troupes et leurs capacités de commandement: embuscades, harcèlements ou attaques au moyen d’engins explosifs improvisés (IED).

 

Au cours de ces manœuvres, deux Mirage 2000D déployés à Bamako dans le cadre de l’opération Serval, ont pris part à l'exercice dans le cadre de l'évaluation des équipes de contrôleurs aériens avancés (TACP) du bataillon.

 

Au bilan, le bataillon Sigui a prouvé sa capacité à conduire une manœuvre coordonnée autonome de niveau de groupe tactique interarmes (GTIA), dans le cadre d'une offensive menée par des éléments armés.

 

Le GTIA, commandé par le lieutenant-colonel Sangaré, est constitué de 700 soldats.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
CEMA : Allocution lors du colloque tactique de l’armée de terre

 

11/12/2013  Sources : EMA

 

Colloque tactique de l’armée de terre - Allocution de l’amiral Édouard Guillaud, le 4 décembre 2013

 

Madame la Présidente,

Mesdames et messieurs les élus,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames, messieurs,

Je salue l’initiative de l’armée de terre, et remercie le général Bertrand Ract-Madoux de me donner l’occasion de m’adresser à vous, pour vous donner ma vision des opérations.

 

La Loi de programmation militaire 2014-2019, dont le projet est en cours d’examen, détermine nos capacités futures dans tous les domaines, en termes de format, d’équipement, de préparation opérationnelle et de soutien. La fonction Intervention est l’une des plus dimensionnantes, et la plus affectée par la révision de nos capacités, avec une évolution sensible du contrat opérationnel. Le retour d’expérience et les conclusions que nous en tirons sont donc indispensables.

Chaque opération est d’ailleurs une épreuve de vérité, qui valide tout ou partie de nos choix, et guide notre adaptation. Discerner une tendance profonde, une mutation durable, un dénominateur commun est cependant difficile, et même risqué. L’examen de nos engagements opérationnels récents augure de la diversité de ceux à venir à l’horizon 2025, celui du Livre blanc. J’ai bien dit « augure » et non pas « préfigure » : c’est leur diversité qui est la caractéristique à retenir.

Par l’étendue des missions couvertes, de l’entrée en premier à la stabilisation, par l’ampleur et la variété des moyens et des modes d’action impliqués, de Serval à la MINUSMA en passant par EUTM, notre engagement au Mali peut néanmoins être considéré comme une référence – une référence parmi d’autres, au même titre que l’Afghanistan, la RCI, ou la Libye.

C’est donc une référence pour l’armée de terre, dont la contribution à cette opération aéroterrestre fut et reste majeure, tout comme sa part au succès de nos armes. Elle y aune fois encore payé le prix du sang ; je voudrais à cet égard saluer respectueusement la mémoire des 8 soldats morts pour la France, dans l’exercice de leur mission.

Plus généralement, les opérations au Mali deviennent une référence pour l’ensemble de nos forces, spéciales et conventionnelles : l’action au sol et près du sol s’inscrit dans un cadre interarmées, et dans le cadre multinational d’une coordination étroite avec nos partenaires africains, nord-américains et européens.

C’est dans cette perspective globale que s’inscrit mon propos. Je m’appuierai sur Serval pour dégager des enseignements de portée plus générale, et vous dire ce que je perçois de la nature et du cadre de nos interventions futures.

***

Serval possède 3 caractéristiques majeures, qui sont autant d’éléments favorables.

  • 1ère  caractéristique : la clarté des objectifs, soutenus par une forte détermination politique, et par l’opinion publique nationale et internationale.
  • 2ème caractéristique : le cadre de Serval, opération initialement nationale, déclenchée et commandée par la France, qui a fourni au départ l’essentiel des troupes et, encore maintenant, la quasi-totalité des appuis.
  • 3ème  caractéristique : une excellente connaissance du milieu, dès avant l’engagement, résultat de notre expérience historique de l’Afrique, de nos pré-positionnements, et d’un renseignement orienté sur la zone depuis plusieurs années.

Pour autant, nos succès militaires au Mali ne relèvent ni de la chance, ni du hasard.

Serval a, une fois encore, démontré la capacité de nos armées à se projeter loin du territoire national, et à entrer en premier sur un théâtre. Je veux parler du coup d’arrêt du 11 janvier, porté par nos forces spéciales et nos forces aériennes. Je veux parler du raid aérien du 13, où 4 Rafale partis de métropole ont atterri au Tchad après avoir détruit 16 objectifs dans le Nord du Mali. Je veux parler de la montée en puissance de la composante terrestre qui, dès le 15 janvier, débutait la reconquête du Nord. Je veux enfin parler des OAP sur Gao et Tombouctou.

Serval a aussi démontré la capacité de nos armées à mener des combats exigeants dans des conditions difficiles : élongations logistiques considérables, infrastructures rudimentaires, températures extrêmes, ennemi déterminé – et même fanatisé.

Serval a enfin démontré la cohérence de nos armées, et l’étendue de leur savoir-faire, gages d’initiative et de liberté d’action pour l’autorité politique comme pour le chef militaire.

**

Nos succès au Mali tiennent en fait à la conjonction de facteurs de succès propres aux armées françaises. J’en retiens 6 au niveau stratégique, et 4 au niveau opérationnel.

6 facteurs stratégiques de succès :

  • 1er  facteur : La réactivité de notre processus de décision. Elle tient au lien opérationnel direct entre le chef des armées et le CEMA, et à l’intégration de tous les volets nécessaires à la préparation et à l’exécution d’une mission : relations internationales, renseignement, planification et conduite. Le 11 janvier, le Président de la République décidait d’intervenir sur la base d’un renseignement aussi exact, précis et complet que possible ; l’action se concrétisait 5 heures plus tard, à 4 000 km de Paris.
  • 2ème  facteur : Un dispositif pré-positionné au plus près de nos zones probables d’intervention. Le premier jour, nos Mirage 2000 décollaient de N’Djamena. Les marsouins du 21ème RIMA et les légionnaires du REC rejoignaient Bamako le lendemain, eux aussi à partir du Tchad, renforcés par des éléments de Côte d’Ivoire dans la nuit du 14 au 15 janvier. C’est clair, sans ces points d’appui, nous n’aurions pu, dans ces délais, arrêter l’offensive des GAD à Douentza, et les mettre en déroute : nous aurions dû faire différemment, et nous l’aurions fait plus lentement.
  • 3ème  facteur : La pertinence de nos dispositifs de réaction immédiate, Guépard, Rapace et Tarpon. Pertinence en nature et en volume : j’observe qu’avec 2 300 hommes, la FIRI du Livre blanc représente à peu près l’effectif que nous envisagions de projeter pour le lancement de l’opération.
  • 4ème  facteur : La qualité de la préparation opérationnelle qui permet d’engager, sans délai ni mise en condition préalable, une force complète, de son état-major au combattant de première ligne, sans oublier tous les acteurs du soutien.
  • 5ème  facteur : Un modèle d’armée complet. Harmattan était à dominante aéromaritime avec un engagement décisif du groupe aéromobile depuis la mer ; Serval est aéroterrestre. Harmattan était otanienne, Serval est sous commandement national. Nous la conduisons à ce niveau d’exigence et de responsabilité – en tant que nation-cadre – parce que nous avons les capacités pour le faire. Sans cette palette complète de nos capacités militaires, l’autonomie stratégique est une incantation, pas une réalité.
  • 6ème facteur : la rapidité de l’action – vous diriez sans doute la « fulgurance » – qui a reposé sur une manœuvre audacieuse combinant simultanéité des actions, opportunité tactique, et prise de risque calculée – avec des intervalles assumés. Cette manœuvre a validé dans les faits la finesse du travail de ciblage, avec une identification précise de l’ensemble des centres de gravité ennemis.

**

4 facteurs opérationnels, à présent.

Ils sont tous la conséquence d’une forte culture expéditionnaire, et d’un engagement continu.

  • 1er facteur : la faculté d’adaptation du soldat français.

Le soldat français compose avec les populations, coopère avec les forces locales, et s’adapte aux contraintes du terrain. C’est un atout opérationnel de portée stratégique, en termes de crédibilité et de légitimité. C’est un atout reconnu à l’étranger, en Afrique en particulier.

A l’interopérabilité technique s’est ajoutée l’interopérabilité culturelle. L’engagement quotidien de nos DIO au Sénégal et au Gabon a conditionné la qualité de la préparation des contingents africains en amont.

  • 2ème facteur : la capacité de conjuguer rusticité et haute technologie.

La rusticité est indispensable : nos soldats l’ont éprouvée, sac au dos sous 60°C avec un soutien logistique au plus juste, durant l’offensive dans le Nord, pendant les combats dans les Adrars.

L’apport de la technologie est évident, pour le renseignement, la protection du combattant, la rapidité et la sûreté des mouvements, la précision des feux. Il donne l’ascendant, y compris face à des ennemis asymétriques. L’engagement des composantes aéromobile et aérienne l’a illustré.

La question n’est pas celle du choix entre rusticité et technologie, mais celle d’un équilibre entre la course permanente au raffinement technique, un raffinement au coût de plus en plus prohibitif, et la juste satisfaction du besoin opérationnel, un besoin adapté aux conditions du combat et soutenable d’un point de vue financier. C’est ce que vise le principe de différenciation, pour l’équipement, la préparation opérationnelle et l’engagement des forces.

  • 3ème facteur : la pratique de l’interarmées jusqu’aux niveaux les plus bas.

Forces spéciales et forces conventionnelles, intégration des appuis terrestres et aériens : les exemples sont nombreux. La guerre asymétrique impose d’innover pour surprendre, de surprendre pour déstabiliser, et de conserver l’initiative pour désorganiser en profondeur.

En outre, sur le terrain, l’initiative locale, et donc la décentralisation du commandement sont indispensables. A Pamir, l’engagement terrestre était conduit au niveau du GTIA ; à Serval, au niveau du sous-GTIA, voire de la section renforcée.

  • 4ème et dernier facteur : la maîtrise de la force, qui suppose des feux précis mais aussi, en amont : la mise à disposition du renseignement nécessaire ; et un processus décisionnel réactif, qui s’appuie sur une chaîne de responsabilités et des règles d’engagement adaptées au tempo de la manœuvre. Enfin, cette maîtrise repose sur le facteur humain, c’est-à-dire sur les forces morales de ceux qui sont sur le terrain. Aucun dommage collatéral n’est à déplorer depuis le début de l’opération.

Voilà ce que Serval a démontré des atouts de nos armées.

**

En contrepartie, des fragilités capacitaires ont été confirmées, d’abord au plan matériel.

Certaines disponibilités techniques ont été critiques, pour le Tigre par exemple.

Nos moyens de transport aérien restent sous-dimensionnés : avions de transport stratégique et tactique, hélicoptères de manœuvre. Conséquence : une liberté d’action contrainte, et l’obligation de faire autrement. 61% de la projection a été assurée par voie aérienne, et 53% du fret transporté l’a été par nos partenaires.

Autre fragilité : le volume de notre flotte de ravitaillement en vol, toujours dimensionnant pour l’action de nos chasseurs. Après les premières semaines, nos alliés ont assuré 70% du besoin.

Dernière fragilité matérielle : l’insuffisance des moyens de renseignement aéroporté. 5 ATL2 et 2 drones MALE ne permettent pas d’assurer une permanence dans la longue durée, ce qui est pourtant essentiel dans ce type de conflit. Ici aussi, les concours de nos alliés américain et britannique ont été bienvenus, et parfois décisifs.

Serval a également souligné nos marges de progrès, dans 2 domaines en particulier.

  • L’élaboration du renseignement à fin d’action.

Le terrain a imposé ses contraintes : dilution des moyens, délais de déploiement, difficultés de communication.

Contrairement à l’Afghanistan où nous étions « clients » du renseignement global, Serval, parce que nous sommes en national, nous a montré le caractère stratégique de la boucle « Observation – orientation – décision – action » (OODA), et le chemin à suivre pour la rendre optimale, en fonction du besoin de l’utilisateur. Il s’agit bien de la raccourcir en permanence pour suivre le tempo des opérations, et fournir au bon interlocuteur le bon renseignement, au bon moment.

  • Deuxième axe d’effort : accroître notre agilité et notre mobilité sur le terrain, pour ne pas subir le rythme de l’adversaire : il se déplace vite, et léger.

Avec des moyens comptés et la nécessité de couvrir rapidement des élongations importantes, c’est une adaptation nécessaire, dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Le combat engagé au Mali contre le terrorisme est une mission de longue haleine, et à l’échelle de la région. Les maîtres mots sont mobilité et logistique adaptée. Les engagements conduits dans le cadre de l’OTAN ne peuvent servir de référence dans ce cas : les standards des Balkans ont leurs limites en termes de souplesse et de réactivité.

**

Les opérations au Mali combinent dans la durée des modes d’action différents et complémentaires, en fonction des phases de l’intervention. Tout ou partie de ces scénarios se reproduiront, c’est une certitude.

Je constate que le Livre blanc exprime un niveau d’ambition élevé, celui d’être en mesure d’intervenir seuls si nécessaire, en coalition de préférence, sur toute la gamme des opérations, de la coercition à la « gestion de crise ».

Je constate également que l’instabilité caractérise nos zones d’intérêt prioritaire : le Machrek, la bande sahélo-saharienne, l’Afrique en général, le Proche et le Moyen Orient, le Golfe.

Le plus dur est peut-être à venir : menace NRBC, menace balistique, déni d’accès aux espaces maritimes, aérien et spatial. La Syrie, où nous étions prêts à intervenir en septembre, concentre toutes ces menaces. Le cyberespace est déjà un champ de bataille.

L’adversaire asymétrique reste le plus probable à court et à moyen termes, sous toutes ses formes, de la plus rudimentaire à la plus complexe : l’hybridation des menaces, cet amalgame dangereux entre insurrection, trafics et terrorisme, est déjà une réalité.

Sauf déclenchement d’une crise internationale majeure en Europe, en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient, le déplacement du barycentre des intérêts américains vers l’Asie met les Européens face à leurs responsabilités. Et en Europe, nos capacités militaires nous placent aujourd’hui encore en 1èreposition.

Nous serons donc amenés à commander d’autres interventions de type Serval, exigeant d’entrer en premier et de réduire l’ennemi, avant de passer la main à d’autres.

Dans les opérations de ce type, nous interviendrons en coalition le plus souvent, pour partager l’effort de guerre et pour asseoir leur légitimité. Cette nécessité ne peut que s’amplifier.

Dans certains cas, c’est la coalition qui fera la mission. Mais l’OTAN n’a pas vocation à agir partout, dans tous les volets de la résolution d’une crise, tandis que l’Union européenne peine à prendre toute sa part dans les missions qui relèvent de sa sphère d’intérêt et de ses compétences.

Dans d’autres cas, c’est la mission qui fera la coalition, avec une configuration ad hoc tenant compte de 2 réalités : la réticence croissante de nos partenaires occidentaux à engager la force armée ; l’émergence de nouvelles ambitions internationales.

Dans tous les cas et autant que possible, les coalitions s’appuieront sur les organisations régionales et intègreront les forces armées locales. L’interopérabilité, plus ouverte, plus compliquée, sera un enjeu majeur.

Nos interventions seront toujours interarmées, parce qu’aucune de nos composantes ne dispose en propre de toutes les capacités militaires nécessaires.

L’action au sol restera déterminante, et le rôle de l’armée de terre primordial : demain comme aujourd’hui, c’est au sol que se gagneront les guerres. Serval rappelle qu’il faut être prêt à agir dès le premier jour, et à combattre tout en se déployant. Notre action au sol visera une empreinte optimisée, en volume et dans le temps. La réactivité, la polyvalence, et la mobilité seront les atouts majeurs de nos forces terrestres.

***

En conclusion, quels sont nos défis capacitaires ?

Les réorganisations à venir – et les déflations associées – devront préserver, autant que possible, l’outil de combat qui permet à la France de gagner.

Pour nos armées en général, et pour l’armée de terre en particulier, le défi capacitaire est double.

Il s’agit d’abord d’entretenir les synergies interarmées développées en OPEX, et donc de concevoir la mise en condition des forces dans un cadre interarmées.

Il s’agit ensuite, sur les plans matériel et doctrinal comme dans l’esprit, de penser l’organisation, l’emploi et le soutien des capacités pour être en mesure de fournir des capacités de combat et de soutien immédiatement disponibles, y compris sur des théâtres et dans des conditions de mise en œuvre imprévus et inédits.

Je vous remercie.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:55
L’exercice CERCES 2011 (crédits: Sirpa Terre / Adc G. Gesquière )

L’exercice CERCES 2011 (crédits: Sirpa Terre / Adc G. Gesquière )

03.12.2013 FOB
 

Manœuvre de grande ampleur à tirs réels en conditions hivernales, l’édition 2013 de l’exercice CERCES se déroulera du 8 au 12 décembre sur le champ de tirs temporaire (seulement ouvert de temps en temps) des Alpes dans la zone des Rochilles – Mont Thabor. Commandé par la 27ème Brigade d’Infanterie de Montagne (27ème BIM), CERCES est un exercice tactique du niveau GTIA (Groupement Tactique InterArmes) recréant en conditions réelles une opération menée en montagne et en plein hiver. Près de 1000 alpins vont vivre et combattre en conditions réelles avec divers type d’opérations : infiltration nocturne, manœuvre à tirs réels, liaison sur points hauts…

Tir aux canons de 155mm CAESAR pour les artilleurs du 93 ème RAM lors de CERCES 2011 (Crédits : SIRPA Terre / Adc G. Gesquière)

Tir aux canons de 155mm CAESAR pour les artilleurs du 93 ème RAM lors de CERCES 2011 (Crédits : SIRPA Terre / Adc G. Gesquière)

Tous les corps de la 27ème BIM sont concernés pour cette manœuvre de grande envergure, sous les ordres du général Benoit Houssay, commandant la 27ème BIM. Tous les équipements majeurs des chasseurs alpins seront engagés, à savoir le système FELIN, l’ERC90 (Sagaie), le canon automouvant de 155 mm Caesar ainsi que 15 VHM. Il s’agira du second engagement du VHM, après celui de 2011 dans l’exercice CERCES, qui vient de recevoir sa validation (relire ici l’article de FOB sur le VHM). Le Véhicule blindés Haute Mobilité d’Hägglunds équipe aujourd’hui trois bataillons de chasseurs alpins. À noter que l’exercice est interarmes et interarmées, il verra l’engagement de 2 à 3 hélicoptères de manœuvre de l’ALAT ainsi que d’un Mirage 2000 et d’un Rafale pour des missions de reconnaissance et d’appui.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:45
20 novembre 2013 - GTIA Korrigan

 

20.11.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

20 novembre 2013, 9h33, dans la région d’Amakouladji, à 40 km au nord-est de Gao, un sapeur du GTIA Korrigan fouille une cavité à la recherche de munitions et d’armes cachées par des groupes terroristes.
Entre le 20 et le 23 novembre, au cours d’une opération de fouille la compagnie VBCI du GTIA Korrigan a découvert près de 80 fusées de roquettes et une soixantaine d’obus.
Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:45
photo JJ Chatard DICoD

photo JJ Chatard DICoD

 

20/11/2013 Opérations

 

Le Groupement tactique interarmées (GTIA) Vercors a réalisé sa mise en condition opérationnelle au centre d’entrainement au combat (Centac) de Mailly-le-camp, avant sa  projection au Mali en 2014. Le groupement est principalement armé par le 7e bataillon de chasseurs alpins et la 27e brigade d’infanterie de montagne. Images du 11 au 14 novembre 2013.

 

Reportage photos au Centac.

Cartographie électronique du système Félin. photo JJ Chatard DICoD

Cartographie électronique du système Félin. photo JJ Chatard DICoD

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 18:34
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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 07:45

Opération Serval

 

14/02/2013 Mer et Marine

 

Sur la route de Libreville, où il doit livrer du matériel aux Forces Françaises au Gabon, le roulier Louise Russ s’est arrêté hier au Sénégal. Le navire, affrété par le ministère de la Défense pour les besoins logistiques des armées, profite de sa rotation en Afrique pour acheminer une cargaison destinée aux unités déployées au Mali. La projection par voie maritime de moyens terrestres dans le cadre de l’opération Serval a déjà impliqué deux bateaux, le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, qui a débarqué à Dakar un groupe tactique interarmes (GTIA) fort de 500 militaires et 140 véhicules, ainsi que le roulier MN Eider, qui a acheminé jusqu’au port sénégalais les moyens matériels de la 1ère brigade logistique. Le MN Eider, qui a regagné Toulon lundi après une courte escale à Marseille en revenant d’Afrique, était de nouveau, hier, amarré dans la base navale varoise. Et on pouvait notamment voir les quais des blindés, mais aussi des véhicules de pompiers et de gendarmerie.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/290113-dxm-2013mtln007_008_070/2157219-1-fre-FR/290113-dxm-2013mtln007_008_070.jpg

 

29/01/2013 18:08 Sources Marine nationale

 

Dans la matinée du 28 janvier 2013, après une semaine de transit, le groupe de projection composé du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude et de son escorte le Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff est arrivé à Dakar. Le BPC était parti de Toulon le lundi 21 janvier avec à son bord 500 militaires de l’armée de Terre et 140 véhicules composant le second Groupement Tactique InterArmes (GTIA).

 

Arrimés à tous les ponts du navire, les véhicules sont libérés de leurs attaches. Les manœuvriers du Dixmude abaissent rapidement la rampe du radier et commencent à guider les conducteurs. La centaine de véhicules – VBL (véhicule blindé léger), VAB (véhicule de l’avant blindé), GBC 180, TRM avec citernes et remorques, AMX 10 RC, P4 et VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) – franchit la rampe pour rouler, une fois sur le quai, vers la base de la station navale de Dakar, où ils resteront quelques jours afin d’être adaptés aux spécificités locales, entretenus et gréés avec le matériel adéquat. Dans le même temps, les nombreux containers embarqués sont déplacés du radier vers le quai où ils sont chargés sur des camions,.

 

En six heures, l’intégralité du chargement du GTIA 2 embarqué sur le Dixmude est débarquée et déplacée pour être stockée dans un endroit sécurisé où les mécaniciens et les logisticiens pourront s’affairer, avant le départ pour le théâtre malien. Le Dixmude restera encore quelques jours à quai afin de soutenir les troupes, qui n’ont pas encore débarqué. L’équipage assurera le soutien logistique et mettra ses installations et ses capacités de communication à disposition de l’état-major du GTIA afin de poursuivre la préparation des unités avant leur déploiement.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/290113-dxm-le-bpc-dixmude-c-marine-nationale/2157214-1-fre-FR/290113-dxm-le-bpc-dixmude-c-marine-nationale.jpg

 

Grâce à ce déchargement, la mission de transport opérationnel du BPC Dixmude s’achève avec succès. La réussite de cette mission d’acheminement stratégique, menée pour la première fois par un bâtiment de projection et de commandement permet à ce navire de nouvelle génération réputé pour sa polyvalence éprouvée, d’ajouter une corde à son arc.

 

Grâce à ses moyens permettant d’améliorer et de faciliter la préparation opérationnelle et le maintien en condition physique des unités composant un groupement tactique, le BPC permet aussi de valoriser leur transit.

 

La participation du Dixmude à l’opération Serval a permis de déployer rapidement de nombreuses troupes – la capacité d’accueil théorique du BPC a été dépassée sans que cette augmentation ne soit la cause de problèmes -, équipées de leurs véhicules et de leur matériel, afin qu’elles puissent rapidement rejoindre le théâtre d’opérations.

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