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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:45
photos DCSSA et ECPAD

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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le médecin K. Fassou, sergent du service de santé des armées guinéen (SSA), travaille depuis quelques semaines au CTS en tant que stagiaire. Arrivé à la fin de sa formation théorique et pratique, pleinement intégré au sein de l'équipe médicale française, il se confie sur cette expérience exceptionnelle partagée avec ses homologues.

 

Tout a commencé lors de sa formation au sein du centre de formation des soignants (CFS) de Manéah, le 8 février dernier, où il a suivi les cours théoriques et pratiques de bio-sécurité, bio-nettoyage, techniques d'habillage et déshabillage...Une phase d'observation au CTS suivie d'un test et le docteur K. Fassou était choisi avec son groupe pour rejoindre le centre.

 

En observation lors des premières entrées en zone rouge, il a rapidement pris ses marques et a su apporter une plus-value concrète en facilitant les échanges entre l'équipe médicale française et les patients, souvent limités à cause de la barrière de la langue. Il intervient également en zone communautaire avec la psychologue lors des séances avec les familles. « Je peux aider à gérer les incompréhensions ».

 

Sa première intervention en qualité de médecin a été la pose d'une sonde urinaire sous le regard avisé d'un médecin français. Quelque jours plus tard, il réalisait avec son équipe et un infirmier français la prise en charge intégrale d'un nouveau patient et les prélèvements nécessaires pour déterminer le diagnostic avec le laboratoire P 3* ; puis il a enchaîné avec la visite d'un patient en hospitalisation.

 

« Le bilan est positif » déclare-t-il avec le sourire. Il souhaite bien sûr que l'épidémie Ebola se termine et que le concept du CTS puisse servir pour d'autres causes. Avec les différents patients traités au CTS, il a étudié les diverses évolutions de la maladie et a pu en tirer des apprentissages tant au niveau clinique que biologique. Il est sincèrement triste de quitter « cette famille » avec qui il a vécu des moments forts en émotion. Dans quelques jours, un autre groupe prendra le relais pour continuer cette collaboration fructueuse.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du CFS, l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel avec plus de 20 prises en charge de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de Dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

 

*Le laboratoire P3 déployé à Conakry est une structure modulaire qui permet de protéger à la fois l'opérateur et les populations environnantes grâce à l’étanchéité de l'enceinte, une mise en dépression des locaux et une filtration de l'air rejeté. Son espace confiné est indispensable aux recherches ou analyses sur des agents pathogènes de classe 3, ici parfaitement adapté au contexte de l'épidémie Ebola.

 

DOSSIER DE PRESSE Ebola (format pdf, 2 MB).

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
photos ECPAD

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23/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 janvier,  dans le cadre de la lutte contre Ebola, un laboratoire « P3 » modulaire a été déployé pour la première fois en opérations extérieures. Il a permis le diagnostic et le suivi de l’évolution des trois soignants guinéens contaminés par le virus Ébola, dont deux ont été guéris et un est toujours hospitalisé au centre de traitement de soignants de Conakry en Guinée.

 

Ce format de laboratoire, déployé en quelques heures, a été imaginé par les équipes de l’hôpital militaire Bégin et de l’Institut de recherche biomédicale des armées, pour le plan gouvernemental d’intervention face aux menaces biologiques (BIOTOX). Il protège à la fois l’utilisateur qui manipule le sang contaminé dans l’une des deux « boîtes à gants » et l’environnement, grâce à l’enceinte en dépression, en cas d’incident. L’équipe est constituée de deux médecins biologistes et de quatre techniciens de laboratoire. Leur formation pour utiliser ce matériel en équipement de protection individuelle (EPI) a été préalablement réalisée à Bégin.

 

L’équipe médicale a procédé à l’analyse biochimique et aux tests de diagnostic rapide (paludisme, dengue, VIH), grâce à des échantillons sanguins prélevés sur les patients placés en zone rouge du CTS. Les résultats, transmis par Bluetooth, ont permis de suivre les conséquences du virus Ebola sur l’état des patients et de procéder à l’inactivation virale, c’est-à-dire la décontamination du sang, afin de pouvoir sortir les échantillons sécurisés pour procéder au test Ebola (PCR).Les opérations habituelles de bio nettoyage, de décontamination des « boites à gants » et  l’évacuation des déchets selon les procédures en vigueur ont ensuite été réalisées.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants issus du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

photos ECPADphotos ECPAD

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 13:45
Ebola : former pour mieux lutter

 

05/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Une des actions françaises de lutte contre l’épidémie Ebola consiste à former les soignants guinéens qui œuvrent chaque jour dans les différents centres de traitement. À Manéah, un centre de formation des soignants (CFS) prépare à exercer en conditions réelles. Un médecin et un infirmier du Service de santé des armées supervisent la formation.

 

Dans l’enceinte de l’école militaire de Manéah, une vingtaine de stagiaires se pressent vers l’ancien gymnase. Aménagé en plateau technique réaliste par les sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile (UIISC7), il accueille une session de 24 stagiaires par semaine depuis son inauguration le 2 décembre. Le but : préparer les soignants guinéens aux conditions difficiles d’exercice en CTE (centre de traitement Ebola). « On leur donne les bonnes pratiques, car toute erreur peut être fatale, pour les patients, pour les soignants puis pour leur famille lorsqu’ils rentrent chez eux »explique le médecin en chef Miloche, coordonnateur pédagogique. Le médecin assure la partie théorique du stage, tandis que l’infirmier gère la partie administrative et logistique. « On fait tout pour que les soignants soient formés dans les meilleures conditions » explique l’ICS Griotto.

 

Le programme est chargé et s’adresse aux médecins, infirmiers et hygiénistes qui exerceront demain dans les différents centres de traitement de Guinée : cinq jours de formation, dont une partie théorique sur l’histoire du virus, les modes de contamination et l’utilisation du chlore, puis la pratique sur un plateau technique qui reproduit parfaitement les conditions de terrain. Les stagiaires apprennent les procédures d’habillage et de déshabillage, le suivi des différents cas suspects, possibles ou confirmés et acquièrent les habitudes et les réflexes de sécurité nécessaires lors du cheminement dans le centre : ne pas revenir sur ses pas et passer dans les pédiluves entre chaque zone.

 

Sept médecins guinéens ont été spécialement formés pour assurer les travaux pratiques sur le plateau technique. Après avoir exercé en CTE et avoir vu mourir certains de leurs confrères contaminés, ils ont choisi de livrer le combat différemment, en devenant formateurs. En effet, « beaucoup de soignants sont contaminés car ils manquent de connaissance sur la transmission du virus et n’ont pas les bons réflexes, surtout lors du déshabillage » explique le docteur Dian Sow. Avec ses confrères, ils forment une équipe rigoureuse et investie. Ils dispensent aujourd’hui la formation de manière autonome, sous l’œil avisé du médecin et de l’infirmier militaires français. Ils répètent inlassablement les gestes du déshabillage. « Le retrait de la combinaison et des gants est souvent source de contamination. » Pour y remédier, le lavage des mains est systématique entre chaque étape. 

 

Ebola : former pour mieux lutterEbola : former pour mieux lutter

Le savoir-être est également testé lors de mise en situations délicates, telles que le malaise d’un équipier ou l’aggravation du patient. Cette instruction, sanctionnée par une attestation de formation de niveau 1, est complétée par un stage d’immersion lors de l’arrivée du soignant en CTE.

 

La formation est, au même titre que le soin aux malades, un volet essentiel du plan d’action global de la France dans lutte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola. 95 stagiaires ont été formés. Deux autres sessions de formation sont prévues dans les prochaines semaines. Le centre de traitement des soignants, en cours de construction à Conakry, sera inauguré le 17 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:45
Le service de santé se prépare à lutter contre Ebola



22/12/2014 C. Bobbera  - DICOD

 

Une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux du service de santé des armées (SSA)  ont  suivi une formation spécifique au Centre de formation opérationnelle Santé (CeFOS) de la Vabonne (Ain),  organisée du 15 au 19 décembre 2014.  Ils se sont préparés à  occuper des fonctions d’encadrement au sein du centre de traitement pour les soignants  (CTS) à Conakry, en Guinée.


Ce centre, pleinement opérationnel début 2015,  répond à l’objectif fixé par la France de lutter activement contre la maladie Ebola. Il est destiné en priorité aux soignants guinéens et de toutes autres nationalités amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays. Le CTS  apportera une plus-value de dépistage, de diagnostic et de traitements. Le SSA est l’unique organisme à concevoir et à démarrer cette mission en Guinée.

 

voir la video

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:45
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry



22/12/2014 Source EMA

 

Le 20 décembre 2014, Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies s’est rendu au centre de traitement des soignants (CTS) en cours d’installation à Conakry en Guinée.

Quelques jours après le début des opérations de montage du centre de traitement des soignants (CTS), les militaires français ont reçu le secrétaire général de l’ONU, monsieur Ban Ki Moon, pour une visite du site qui recevra le personnel médical susceptible d’avoir été contaminé par le virus Ebola.

Au cours de cette visite marquée par la présence du président guinéen Alpha Condé, de monsieur Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée Conakry et du docteur Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, le secrétaire général de l’ONU a chaleureusement remercié la contribution française pour la constitution de ce CTS et son engagement en vue de l’éradication du virus Ebola. Il a par ailleurs salué la France pour ses nombreux engagements pour la sécurité, de paix et le développement, en particulier au Mali et en Centrafrique.

La plupart du matériel avait été prépositionné par l’intermédiaire du BPC Tonnerre. Un complément a été acheminé en début de semaine grâce au concours d’un bâtiment de la Marine néerlandaise Karel Doorman - via La Rochelle – lui-même en route vers la Guinée avec du matériel destiné à la lutte contre Ebola dans la région. Il s’agit d’une dizaine de conteneurs, d’un véhicule de type VLRA NRBC (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d'Appui, configuré pour les risques dits de catégorie « Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques ») et de deux remorques du service des essences des armées.

Les bonnes relations avec les autorités guinéennes permettent de tenir le calendrier de déploiement prévu. Ce CTS devrait ainsi être pleinement opérationnel début 2015. Il sera composé :
d’une unité de traitement Ebola pour la prise en charge de soignants présents en Guinée (Guinéens et expatriés) éventuellement contaminés par le virus Ebola ;
d’une unité médicale de transit avec capacité d’hospitalisation médicale pour le soutien médical du personnel du CTS ;
d’une pharmacie ;
d’un laboratoire.

 

Une centaine de militaires français seront déployés pour son fonctionnement, incluant plus d’une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux issus du service de santé des armées. La mise en condition avant projection de ce personnel a débuté cette semaine au régiment médical de la Valbonne.

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

Pour accéder au dossier de presse "Ebola" Cliquez ici !

Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Virus Ebola - source electroniques-biz

Virus Ebola - source electroniques-biz


18.12.2014 par BBC Afrique
 

Une des bases logistiques contre Ebola a pris feu très tôt jeudi matin, près de l’aéroport de Conakry, la capitale guinéenne.

 

Le correspondant de BBC Afrique à Conakry rapporte qu’une épaisse fumée visible depuis les quartiers alentours s’est dégagée pendant de longues heures. L’incendie qui s’est déclarée n’a pu être maîtrisée qu’en milieu d’après-midi. La base logistique sert à entreposer le matériel destiné à la lutte contre Ebola. L’entrepôt en question a totalement brûlé. L’origine de l’incendie n’est pas encore connue et aucune déclaration officielle n’a été faite jusqu’à présent. Cette incendie intervient alors que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, entame une tournée en Afrique de l'Ouest.

 

Suite de l'article

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 19:45
Corymbe : interactions avec la marine guinéenne

31/05/2013 Sources : EMA

 

Du 18 au 23  mai 2013, lors de son escale à Conakry, en Guinée, l’équipage de la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a conduit des actions de formation et d’entraînement au profit de marins guinéens.

 

Le 18 mai, des instructions sur la conduite d’une visite de bâtiment, la réalisation d’un exercice de sécurité et une présentation des apparaux de manœuvre. Les apparaux sont l’ensemble des appareils qui permettent d’exécuter des opérations de manœuvre : appareil à gouverner, treuils, bossoirs, aussières, etc…

 

Des mécaniciens ont expertisé les moteurs de deux embarcations rapides guinéennes tandis que des détecteurs du bord sont allés diagnostiquer le radar d’une vedette endommagé lors d’une collision.

 

Une détachement de détecteurs et de marins chargés des systèmes d’information et de communication s’est rendue sur l’île de Tamara, une des îles de Loos situées devant Conakry, pour conduire une formation auprès des guetteurs guinéens affectés dans le nouveau sémaphore.

 

Ce même jour, une cérémonie de remise de la médaille de la défense nationale a eu lieu au profit de 6 militaires guinéens en reconnaissance de leur action au titre de la coopération entre la France et la Guinée.

 

Parallèlement à ces activités de formation, les 18 et 20 mai, une action civilo-militaire a été menée à l’école St Joseph de Coleah, au Sud de Conakry. Des travaux de peintures et un traitement des poutres de cette structure ont été effectués. Le médecin du bord a réalisé des consultations médicales à cette occasion.

Corymbe : interactions avec la marine guinéenne

Le 21 mai, la FASM a appareillé avec à son bord 8 marins guinéens pour poursuivre leur entraînement à la mer. Au large, des exercices conjoints ont été menés avec un avion de l’armée guinéenne et l’équipe de visite d’un patrouilleur. Le Latouche-Tréville a participé aux côtés de deux patrouilleurs guinéens a une mission de lutte contre la pêche illicite. Le 23 mai,  les marins guinéens ont débarqué devant Conakry et la FASM a rejoint sa zone de patrouille.

 

Le Latouche-Tréville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 7 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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