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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:30
Contre l'État islamique, une grande muraille d'Arabie saoudite ?

 

18/01/2015 Le Point

 

Après un attentat contre un poste-frontière, le royaume a accéléré la construction d'une clôture de haute technologie, selon "The Daily Telegraph".

 

La Grande Muraille de Chine n'avait pas arrêté les Mongols. La Grande Muraille d'Arabie saoudite arrêtera-t-elle les djihadistes de l'organisation État islamique ? Selon le quotidien britannique The Daily Telegraph et son correspondant au Moyen-Orient, le royaume wahhabite a commencé la construction d'un mur de 900 kilomètres, le long de sa frontière avec l'Irak.

Le projet n'est pas récent puisqu'il est envisagé depuis 2006, en pleine guerre civile irakienne. Mais son lancement a été accéléré en septembre 2014 par la montée en puissance rapide du groupe État islamique, qui contrôle désormais une large partie du territoire irakien, et dont "l'objectif essentiel" est "la conquête ultime de l'Arabie saoudite, qui renferme les deux mosquées saintes de La Mecque et Médine".

 

Attentat-suicide au poste-frontière

La semaine dernière, l'organisation État islamique a tué, lors d'un attentat-suicide, deux gardes saoudiens et le général Oudah al-Belawi, commandant des opérations frontalières de la zone nord-est de l'Arabie saoudite. L'attentat a eu lieu au poste-frontière de Suweif, près de la ville saoudienne d'Arar. L'événement a incité les autorités saoudiennes à intensifier encore les travaux d'érection du mur.

La clôture sera équipée de tours de surveillance, de fossés, de caméras infrarouges et d'une cinquantaine de radars, comme le montre le Telegraph. Ceux-ci seront capables de déceler des mouvements de piétons à 18 kilomètres de distance, et des mouvements d'hélicoptères à 36 kilomètres de distance.

Une autre muraille est en cours de construction à l'autre bout du pays, le long de la frontière saoudienne avec le Yémen, foyer d'al-Qaida dans la péninsule arabique.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:30
Golan Heights - credits BBC Middle East

Golan Heights - credits BBC Middle East

 

18 January 2015 BBC MidEast

 

An Israeli air strike has killed six members of Hezbollah in the Syrian sector of the Golan Heights, the Lebanese militant movement says.

 

Among those reported dead were the son of a late military leader, a current commander, and at least one Iranian. Hezbollah's al-Manar TV said they were killed in Quneitra province "during a field reconnaissance mission". Israel said it would not comment, though unnamed sources confirmed an Israeli helicopter strike. They claimed those targeted were conducting reconnaissance for a Hezbollah attack.

 

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:30
La France se refuse à frapper en Syrie

 

18 janvier 2015 François Clemenceau - JDD

 

La France, pour l’instant, se refuse à frapper Daech en Syrie ou Al-Qaida au Yémen. Par souci d’efficacité.

 

"Ce n'est pas l'envie qui manque, frapper en Syrie nous ferait certainement du bien, mais cela ne résoudrait rien." Voilà comment un officiel français répond à la question de savoir si la France s'apprête à riposter aux attentats perpétrés à Paris en s'en prenant à des cibles de Daech dans le pays de Bachar El-Assad. Quant à envisager une action punitive au Yémen, par où est passé l'un des frères Kouachi, il n'en est pas question : "Au Yémen, mieux vaut laisser les Américains faire le travail, confie une source diplomatique proche du dossier. Ils ont davantage la connaissance du terrain. Il y a une répartition des rôles, eux au Yémen et en Syrie, et nous au Sahel."

Les responsables français ont pourtant bien conscience que la position de la France sur la Syrie, réaffirmée cette semaine par le président de la République lors de ses vœux aux armées et au corps diplomatique, peut se révéler compliquée à expliquer à l'opinion. Si les auteurs des attentats de Paris ont un lien avec Daech et avec Al-Qaida, et que leurs actions sanglantes sont saluées par ces organisations terroristes, pourquoi ne pas aller participer avec les forces américaines et arabes aux frappes qui visent ces entités en Syrie? "Parce qu'il faut traiter les causes et pas les symptômes, répond un diplomate. Si on ne participe toujours pas aux frappes contre Daech en Syrie, c'est parce que cela ne répond pas au chaos qui persiste et qui a favorisé la montée en puissance de l'organisation État islamique." Cette posture n'est pas figée dans le marbre. Jeudi, à Londres, Laurent Fabius participera à une réunion de la coalition internationale contre Daech.

 

Ne plus agir seuls

Les Français n'ont pas renoncé à l'idée de faire pression sur les Américains pour sanctuariser une zone dans le sud de la Syrie afin de pouvoir y aider l'opposition syrienne non radicale. "Si les Russes et les Iraniens nous laissaient entendre qu'ils ne veulent plus soutenir plus longtemps à bout de bras le régime de Bachar ou si les Américains finissent par comprendre l'utilité d'une zone de protection dans le sud qui nous permette d'aider les rebelles à reprendre du terrain, cela changerait la donne", confie un expert gouvernemental du dossier. C'est la raison pour laquelle les initiatives russes visant à réenclencher une négociation entre les parties syriennes ne sont plus regardées d'un mauvais œil à Paris.

En attendant, la France va renforcer son appui militaire aux rebelles syriens, notamment dans la région d'Alep, et participer activement à la formation de combattants de l'opposition dans les camps qui ont ouvert récemment en Turquie, en Arabie saoudite et en Jordanie. Même si ce programme s'échelonne sur plusieurs années. Si un doute a pu s'installer sur la validité de la moins mauvaise des stratégies, une certitude s'impose : "Nous ne pouvons plus agir seuls." Cela vaut pour la lutte contre Daech mais également et surtout, dans les mois qui viennent, contre les djihadistes en Libye, dont la menace va en s'amplifiant. 

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 12:30
Turkey suspends prosecutors in 'Syria arms' case

 

Jan 15, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Istanbul - Turkey has suspended five prosecutors working on a contentious investigation into an alleged delivery of arms for Syrian rebels that was intercepted on the border last year, media reports said Thursday.

 

The top Turkish judicial committee said the decision was taken so as not to hamper the inquiry or tarnish the reputation of the judiciary, the official Anatolia news agency reported.

 

The move came a day after Turkey imposed an all-out media blackout, including on Facebook and Twitter, prohibiting publication of reports on the issue.

 

In January last year, Turkish police stopped and seized seven trucks near the Syrian border that were suspected of smuggling weapons into Syria.

 

The move came as the government in Ankara denied suspicions it was aiding rebel forces fighting the regime of President Bashar al-Assad.

 

A series of documents were then leaked on the Internet indicating that the seized trucks were actually National Intelligence Agency (MIT) vehicles delivering weapons to Syrian Islamist rebels fighting President Bashar al-Assad.

 

Turkey has vehemently denied aiding Islamist rebels in Syria, such as the Islamic State (IS) jihadist group.

 

Nineteen security officials who stopped the trucks are currently on trial on "spying" charges. They face so-called aggravated life sentences if found guilty.

 

The Radikal online newspaper spoke to one of the suspended prosecutors, Aziz Takci, who said "I did my work well and I stick by my position."

 

However opposition Turkish daily BirGun openly flouted the publication injunction, putting the allegations and the documents on its front page Wednesday.

 

Anti-secrecy websites outside Turkey have also posted the documents which have now been taken off the Internet inside the country.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:50
photo Spain MoD

photo Spain MoD

 

16/01/2015 Par Florentin Collomp, Mathieu de Taillac – LeFigaro.fr

 

L'Espagne accélère l'adoption d'un plan national de lutte contre la radicalisation violente, tandis que cinq complots terroristes ont été déjoués en Grande-Bretagne depuis l'été dernier.

 

• L'Espagne, nouvelle terre de recrutement pour Daech

 

L'Espagne, en particulier la Catalogne, les régions de Madrid et de Valence ainsi que les enclaves espagnoles au Maroc de Ceuta et Melilla, est devenue une terre de recrutement pour les djihadistes. L'histoire de Rhimou Bghil Abdeselam illustre ce phénomène. Originaire de Ceuta, la jeune femme se préparait à rejoindre Daech en Syrie à tout juste 18  ans. L'itinéraire devait la faire passer par le Maroc et la Turquie. Mais au dernier moment, elle a douté. Un coup de fil à sa famille et l'intervention de la garde civile ont permis son arrestation en Turquie, mercredi, juste avant qu'elle ne passe la frontière syrienne.

Son cas n'est pas isolé mais les autorités s'inquiètent autant des départs vers la Syrie ou l'Irak que des retours vers l'Espagne. Les services de renseignement ont identifié 70 Espagnols - en grande majorité d'origine marocaine - qui se sont engagés avec Daech ces dernières années. Entre 18 et 20 terroristes partis d'Espagne sont morts au combat ou lors d'attentats suicide. Et 39 djihadistes encore présents en Syrie et en Irak sont connus des services de police. Les attentats de Paris ont incité le ministère de l'Intérieur à accélérer l'adoption d'un plan national de lutte qui devra faciliter la détection des processus de radicalisation et de formation djihadistes en enrôlant la société civile et les services sociaux.

 

• Des attaques évitées de justesse en Grande-Bretagne

 

Au Royaume-Uni, les autorités n'évoquent pas de connexion entre les réseaux djihadistes locaux et les cellules terroristes visées par les récentes opérations policières en Belgique, en Allemagne ou en France.

Après les attentats de Paris, le chef de la Metropolitan Police, Bernard Hogan-Howe, a assuré qu'une telle attaque sur le sol britannique restait «possible», mais n'était «pas probable». Le seuil d'alerte terroriste a été relevé à son avant-dernier niveau «sérieux» à l'été 2014, après les menaces de l'État islamique contre des cibles britanniques. Il n'a pas été modifié ces derniers temps.

Les services de l'antiterrorisme ont déjoué cinq complots terroristes depuis l'été, dont certains très proches de la réalisation. Plusieurs avaient pour cible des policiers. En 2014, 327 personnes ont été arrêtées pour actes terroristes, soit une hausse de 32 % comparé à l'année précédente. Selon le chef du MI5, Andrew Parker, vingt complots terroristes ont été préparés depuis quinze mois par des djihadistes partis en Syrie, dont trois ces derniers mois. «Nous avons évité des morts. Bien que nous fassions le maximum avec nos partenaires, nous savons que nous ne pouvons pas tout arrêter», a-t-il déclaré la semaine dernière.

Les services britanniques de sécurité ont renforcé leurs contrôles aux frontières depuis les attentats de Paris, ainsi que la protection des lieux fréquentés par la communauté juive. Ils réfléchissent aussi à la façon d'améliorer la sécurité des policiers, en grande majorité non armés.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:50
Organisation d'une réunion de la coalition contre l'Etat islamique à Londres

 

18.01.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

Les chefs des diplomaties britannique Philip Hammond et américaine John Kerry organisent une réunion des pays membres de la coalition contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) jeudi 22 janvier à Londres.

Les ministres des affaires étrangères d'une vingtaine de pays, dont les partenaires arabes de la coalition, sont attendus à cette journée de discussions. L'objectif est de faire le point sur les progrès réalisés dans la lutte contre le groupe extrémiste qui a conquis de vastes régions en Irak et en Syrie l'an dernier.

 

Lire aussi (en édition abonnés) après les attentats en région parisienne : Les pays arabes réaffirment à Paris leur appui à la coalition anti-EI

 

ARRÊTER LES FINANCEMENTS DE L'EI

Selon un haut responsable britannique, la réunion se tiendrait à Lancaster House dans le centre de la capitale anglaise, deux semaines après les attentats de Paris lors desquels trois djihadistes ont tué 17 personnes en se revendiquant d'Al-Qaida et de l'Etat islamique.

« Il est vital de réfléchir à tout ce que nous pouvons encore faire pour venir à bout de la problématique des combattants étrangers, pour arrêter les financements de l'EI, d'améliorer l'assistance humanitaire et pour continuer notre campagne militaire coordonnée », a ajouté cette source.

L'annonce de cette réunion intervient après une rencontre entre le président américain Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron, vendredi 16 janvier, à Washington.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:30
Des centaines de militaires américains pour entraîner l’opposition syrienne modérée

Un soldat américain aide un soldat irakien a bien se positionner et tenir son arme, le 7 janvier 2015. (Master Sgt. Mike Lavigne/1st Infantry Division/US Army)

 

16 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Etats-Unis prévoient de dépêcher plusieurs centaines de militaires américains pour entraîner des membres de l’opposition syrienne modérée, qui seront ensuite chargés de combattre les djihadistes de l’EI en Syrie, a annoncé le Pentagone vendredi.

 

Au total, entre les formateurs eux-mêmes et le personnel de soutien, le nombre de militaires américains pour cette mission pourrait atteindre le millier ou un peu plus, a indiqué le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, lors d’un point de presse.

 

L’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar ont donné leur accord pour accueillir des sites d’entraînement, et fournir eux aussi des formateurs.

 

Plusieurs mois de négociations ont été nécessaires pour parvenir à un accord entre les différents pays concernés.

 

L’administration américaine espère que l’entrainement des premiers Syriens pourra commencer à la fin mars, de manière à ce que les premiers formés puissent être opérationnels à la fin de l’année, a expliqué le porte-parole.

 

Mais nous avons encore beaucoup de travail à faire pour que ces échéances puissent être respectées, a prévenu le contre-amiral.

 

La mission des Syriens formés sera d’abord de protéger leur communautés, leurs concitoyens et de mener des offensives contre l’organisation de l’Etat islamique (EI).

 

Elle sera aussi chargée de soutenir l’opposition au président Assad, pour parvenir à un règlement du conflit syrien, a indiqué le porte-parole.

 

L’objectif des Etats-Unis et de leurs partenaires est de former plus de 5.000 Syriens la première année.

 

Le Congrès américain a approuvé le mois dernier le financement de programmes de formation et d’équipement des forces irakiennes et de l’opposition syrienne modérée.

 

Le président Obama a été accusé par des Syriens modérés et des parlementaires américains de traîner des pieds pour soutenir l’opposition au régime du président Assad.

 

L’un des problèmes de l’administration américaine est de repérer qui sont les militants susceptibles de bénéficier de l’entraînement, et de vérifier qu’ils n’ont pas de liens avec l’EI.

 

Aucun Syrien n’a encore été formellement recruté pour être formé, a souligné le contre-amiral Kirby.

 

Les Etats-Unis et leurs partenaires mettent en place une procédure de vérification très poussée du profil des candidats pour éviter les infiltrations, qui se poursuivra y compris après le démarrage de l’entraînement.

 

Il vaut mieux faire bien que faire vite, a souligné le porte-parole.

 

Le général Nagata, qui commande les forces spéciales américaines au Moyen-Orient a rencontré récemment à Istanbul des groupes de l’opposition syrienne modérée pour discuter du soutien américain.

 

Le général est ressorti de ces rencontres avec la conviction que ces groupes sont intéressés à fournir des recrues, a expliqué le contre-amiral Kirby.

 

La CIA a déjà mis en oeuvre un programme d’entraînement de militants syriens, d’ampleur limitée.

 

Les premiers formateurs américains pourraient être déployés d’ici 4 à 6 semaines, selon le contre-amiral Kirby. La plupart d’entre eux seront issus des forces spéciales américaines.

 

En plus des Etats-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie, deux autres pays pour l’instant ont aussi promis de fournir des formateurs, selon le contre-amiral Kirby, qui n’a pas précisé quels étaient ces pays

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:30
An F/A-18E Super Hornet from the Sunliners of Strike Fighter Squadron (VFA) 81 - photo USS Carl Vinson

An F/A-18E Super Hornet from the Sunliners of Strike Fighter Squadron (VFA) 81 - photo USS Carl Vinson

 

15 January 2015 by Mark Urban Diplomatic and defence editor, BBC Newsnight

 

How is progress measured on board the US aircraft carrier which is playing a key role in the fight against Islamic State?

 

The aircraft carrier USS Carl Vinson, plying the waters of the Gulf, represents a big slice of the coalition effort being used to pound the self-proclaimed Islamic State in Syria and Iraq - an onslaught that has been going on for the best part of five months now.

It is a floating town of more than 5,000 souls and 60 fighter aircraft engaged in a costly and complex campaign.

Each time it launches one of its jets, catapulting it over the green waters south of Iran, the event is so dramatic and inherently dangerous that it would be understandable if many a spectator forgot the question - is this air offensive working?

It's extremely hard for Western reporters to seek the answers to that on the ground, in Mosul or Raqqa. But we can be on board the carrier, speaking to those carrying out this operation, as I was for four days, gauging their sense of the task, its challenges, and whether it's achieving results.

 

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:30
Le Japon débloque 200 millions de dollars pour la lutte contre l'EI

 

MOSCOU, 17 janvier - RIA Novosti

 

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé samedi que son gouvernement allait octroyer 200 millions de dollars aux pays du Proche-Orient engagés dans la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI).

 

Le chef du gouvernement japonais, qui se trouve en visite au Caire, a pourtant souligné qu'il s'agissait d'un "soutien non militaire". Evoquant la lutte contre le terrorisme, M. Abe a indiqué que "le monde subirait des pertes irréparables si le terrorisme se propageait au Proche-Orient".

 

L'expansion de l'Etat islamique, qui a conquis de vastes territoires en Irak et en Syrie, constitue actuellement l'un des problèmes internationaux les plus graves. Ce groupe, qui compte environ 30.000 combattants selon la CIA, a proclamé un califat sur les territoires occupés et envisage d'élargir ses conquêtes territoriales.

 

Depuis août, les Etats-Unis et leurs alliés de la coalition antiterroriste effectuent des frappes contre les positions de l'EI en Irak et depuis le 23 septembre, en Syrie.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:30
photo RCAF (archives)

photo RCAF (archives)

 

16 janvier 2015 par Nicolas Laffont

 
Les pilotes de chasse canadiens en Irak ont ​​bénéficié d’un environnement «riche en cibles» au cours des derniers jours, alors que le groupe État islamique (EI) se sentait suffisant confiant pour reprendre des offensives… s’exposant ainsi aux CF-18, a dit un responsable militaire canadien, jeudi 15 janvier.
 

Dans la même ligne que la semaine passée lorsque le brigadier-général Dan Constable, commandant des troupes canadiennes en Irak, a reconnu que «beaucoup de travail reste à faire» dans la lutte contre l’EI, le groupe armé s’est regroupé et a repris ses opérations, a indiqué jeudi après-midi le capitaine de vaisseau Paul Forget, du Commandement des opérations interarmées du Canada, lors d’un point de presse faisant état des opérations canadiennes dans le cadre de l’Opération IMPACT.

Même si le groupe EI est un peu plus affaibli avec les frappes qui continuent de pleuvoir sur lui, il a repris dans les 10 derniers jours son offensive contre les troupes irakiennes et kurdes dans les provinces d’Al Anbar, Ninawa et de Salah ad-Din (voir carte). Cette nouvelle offensive aurait pour but de reprendre les territoires que les djihadistes ont perdu au cours des dernières semaines face aux frappes de la coalition.

«Cette tentative de l’EI a échoué», a annoncé le capitaine, précisant qu’avec l’offensive, si le «tempo des opérations n’a pas changé […] l’EI s’expose maintenant davantage» et «nous avons pu dégrader [sic] leurs forces […] Ils s’exposent plus, ce qui permet à nos pilotes de larguer des bombes sur eux».

«Dans tous les types de conflits, il y a des périodes d’opérations défensives et d’opérations offensives, et maintenant l’EI se sent dans une période à mener des opérations offensives».

Les forces de sécurité irakiennes continueraient en ce moment des opérations militaires à Bagdad et dans les environs afin de sécuriser les approches de la capitale et la ville elle-même.

À ce jour la Coalition a mené plus de 900 frappes aériennes en Irak.

En date du 14 janvier 2015, à 15h (heure normale de l’Est), la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 335 sorties aériennes:

  • Les chasseurs CF-18 ont effectué 214 sorties;
  • L’aéronef de ravitaillement CC-150T a effectué 57 sorties et a acheminé environ 3.117.000 livres de carburant; et
  • Les aéronefs de patrouille CP-140 ont mené 64 missions de reconnaissance.
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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:20
US Air Force: pilote de drone, le combat contre l’EI change la donne

L'armée de l'Air américaine a annoncé jeudi une série de mesures pour renforcer les effectifs de ses pilotes de drones, surmenés par un rythme de travail effréné, du fait notamment de la campagne aérienne américaine en Irak et en Syrie (US Air Force)

 

16 janvier 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

En pénurie de personnel, ses pilotes de drones surmenés par la guerre en Irak et en Syrie, la US Air Force va plus que doubler la prime spéciale qui leur est allouée, la faisant passer de 600 $ US à 1.500 $ US, a annoncé jeudi 15 janvier la Secrétaire à l’Armée de l’Air américaine, Deborah Lee James, qui compte aussi ajouter d’autres mesures d’incitation financière qui sont pour l’instant encore en préparation.

 

« Je viens de signer la note de service plus tôt aujourd’hui », a-t-elle déclaré en conférence de presse au Pentagone en compagnie du chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Mark Welsh.

Elle n’a toutefois pas précisé dans combien de temps l’argent supplémentaire sera disponible pour les aviateurs qualifiés.

Deborah Lee James a dit qu’elle a pris cette décision après avoir visité des équipages l’an dernier à la base aérienne Creech, dans le Nevada, le quartier général pour les missions de drones à l’étranger.

Ces pilotes sont dans une situation de stress notable, du fait d’un rythme d’activité incessant, a-t-elle souligné.

« Ils travaillent 6 jours par semaine, 13 ou 14 heures par jour », de dire la Secrétaire à l’Armée de l’Air.

« Ils totalisent 900 à 1100 heures de vol par an en moyenne, contre 2 à 300 heures de vol pour un pilote d’avion. Et de plus, bon nombre d’entre eux s’approchent de la fin de leur contrat, ce qui risque de compliquer encore la situation ».

Pour faire face à la situation, outre augmenter la prime dévolu aux pilotes de drones, l’US Air Force a décidé de mobiliser des ressources de la Garde nationale et des réservistes. Elle compte rappeler des pilotes partis dans d’autres unités, et garder plus longtemps les pilotes actuellement en poste.

 

L’offensive contre l’EI a changé la donne

 

Les pilotes de drones mènent depuis le territoire américain des opérations de reconnaissance ou de frappe partout dans le monde, en particulier en Irak et en Syrie dans la lutte contre l’organisation de l’État islamique (EI).

« Le lancement de l’offensive contre l’EI à l’été 2014 a perturbé les plans de l’US Air Force, qui prévoyait dans son budget 2015 de réduire le nombre de drones en opération », a expliqué le général Welsh.

« Oui, nous avons remis en cause cette décision de réduction, et cela a exacerbé le problème des effectifs. Si nous avions réduit comme prévu, nous n’aurions pas de problème aujourd’hui », a précisé le chef d’état-major de l’armée de l’Air américaine.

Début janvier 2015, l’US Air Force utilisait environ 368 drones, dont 150 Predators (reconnaissance et combat), 178 Reapers (reconnaissance et combat) et 40 Global Hawk (reconnaissance), selon ses chiffres.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 23:40
Le navire-amiral de la flotte russe de la mer Noire est entré en Méditerranée

 

16 Janvier 2015 Par Marine & Océans

 

Le croiseur lance-missiles russe Moskva, navire-amiral de la flotte de la mer Noire, est entré jeudi15 janvier en Méditerranée par le canal de Suez, a annoncé le chef par intérim du service de presse de la flotte russe de la mer Noire, Nikolaï Voskressenski. "Un groupe de navires de la Marine russe comprenant le navire-amiral de la flotte de la mer Noire, le croiseur Moskva, et le pétrolier Kola de la flotte de la Baltique, est entré en Méditerranée", a indiqué le porte-parole. Selon lui, les deux navires mettront le cap sur les détroits de la mer Noire au terme de leur mission. Le croiseur lance-missiles russe Moskva est doté de 16 systèmes de lancement de missiles antinavires Voulkan, de missiles antiaériens à longue portée S-300M Fort et de missiles à courte portée Osa-MA.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 11:30
Opération Impact: les forces armées canadiennes ont frappé à Haditha et Baïji en Irak

Un CF-18 Hornet attend sa prochaine mission au Koweït, pendant l’opération IMPACT, le 2 décembre 2014 (Op IMPACT/MDN)

 

13 janvier 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca


L’opération IMPACT, la contribution canadienne à la coalition multinationale menée par les États-Unis contre l’organisation État islamique en Irak, se poursuit et, depuis la dernière mise à jour des opérations, les Forces armées canadiennes ont effectué des frappes à Baïji et Haditha.

 

Le 10 janvier 2015, alors qu’ils participaient à des missions de la coalition à l’appui d’opérations terrestres menées par les forces de sécurité irakiennes (FSI) au sud de Haditha, deux CF-18 ont frappé avec succès un point fort du groupe l’État islamique, comprenant des aires de rassemblement et de stockage.

Le 11 janvier, aussi sur le terrain sud de Baïji, deux CF-18 ont exécuté avec succès des frappes sur une position de combat du groupe État islamique.

Le 12 janvier, au sud de Baïji, deux CF-18 Hornet ont exécuté avec succès des frappes sur une position de combat du groupe État islamique à l’aide de munitions à guidage de précision.

En date du 12 janvier 2015, à 15h, la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 333 sorties aériennes:

  • Les chasseurs CF-18 ont effectué 214 sorties;
  • L’aéronef de ravitaillement CC-150T Polaris a effectué 56 sorties et a acheminé environ 3.029.000 livres de carburant; et
  • Les aéronefs de patrouille CP-140 Aurora ont mené 63 missions de reconnaissance.

«Attaquer les positions de combat et l’équipement militaire [du groupe l’État islamique] permet de réduire la capacité de combat du groupe armé, de le priver de zones sûres à partir desquelles il peut mener ses opérations et de faciliter les déplacements des FSI dans la région», rappelle la Défense canadienne.

Les pays de la coalition qui effectuent des frappes aériennes en Irak comprennent, outre les États-Unis et le Canada, l’Australie, la Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:30
Liban : la FCR sensibilise les enfants du sud-Liban au danger des mines

 

16/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 13 au 14 janvier 2015, la Force Commander Reserve (FCR) a mené une campagne de sensibilisation aux dangers des mines et munitions non explosées au profit de certaines écoles du sud-Liban.

 

Les sapeurs du contingent français ont présenté aux enfants libanais les différentes mines auxquelles ils peuvent être confrontés. Ils leur ont ensuite expliqué le comportement à adopter en présence d’objets suspects. Une sensibilisation ludique permettant de bien faire prendre conscience à ces enfants du danger de ces engins auxquels ils peuvent être malheureusement confrontés dans leur pays.

 

Près de 150 élèves ont ainsi bénéficié des conseils avisés des spécialistes mines et explosifs du 17e Régiment de génie parachutiste (équipe EOD/IEDD). Certains enfants ont fait part de leur expérience, précisant qu’ils avaient déjà trouvé des sous-munitions ou avaient un proche blessé suite à l’explosion d’une mine.

 

Cette sensibilisation ne remplace pas le déminage humanitaire mais se révèle très efficace en limitant les risques d’accidents alors que les opérations de déminage ne sont pas achevées.

Forte de près de 900 hommes et femmes, la FCR est directement placée sous les ordres du général Luciano Portolano commandant la FINUL. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la force et est stationnée à Dayr Kifa. Elle est en mesure d’intervenir sur court préavis dans toute la zone d’opération de la FINUL pour faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Réserve d’intervention opérationnelle, elle travaille en collaboration et coordination étroites avec les forces armées libanaises (FAL).

Liban : la FCR sensibilise les enfants du sud-Liban au danger des mines
Liban : la FCR sensibilise les enfants du sud-Liban au danger des mines
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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 17:30
Can ISIL be copied?

 

16 January 2015 Florence Gaub Brief - No1 -  EUISS

 

While al-Qaeda made a frightening return with its attack in Paris last week, 2014 was very much marked by a different, yet equally menacing form of terror: the rapid ascent of the Islamic State of Iraq and the Levant organisation, known as ISIL or ISIS (Daech in Arabic). Now running a proto-state, ISIL has been elevated from a mere terrorist group to something far more ambitious. Whereas al-Qaeda and its outlets conduct terrorist attacks as trained commandos with pre-identified, high-profile targets, ISIL encourages suicide bombings and ‘lone wolf’ actions, as also the two Paris attacks (however coordinated) showed.

Yet ISIL’s aspirations to forge a state based on extremist interpretations of Islam run even higher. A key question therefore is not only whether ISIL can be contained but can other groups replicate its achievements?

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 14:30
Rafale et frégates FREMM : l'Egypte et la France proches d'un accord

L'Egypte pourrait prochainement s'offrir des Rafale et des frégates FREMM (Crédits : DCNS)

 

16/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les deux pays seraient proches d'un accord pour la vente d'une vingtaine de Rafale et de deux frégates multi-missions FREMM. Des contrats estimés entre 5 et 6 milliards d'euros.

 

Ce serait la très bonne nouvelle de ce début d'année pour les industriels de l'armement français. La France et l'Égypte seraient proches d'un accord pour la vente de deux frégates multimissions FREMM et d'une vingtaine d'avions de combat Rafale à l'armée égyptienne armés de missiles de MBDA. Selon des sources concordantes, une délégation du Trésor s'est rendue en début de semaine au Caire pour évaluer la garantie de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens ont répondu positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. D'autant que la France a demandé de son côté à la Coface de faire un nouvel effort pour faciliter le contrat.

Dans la foulée de la visite du Trésor, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, étaient jeudi au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Des contrats pourraient être signés rapidement si tout se déroulait conformément. Certains observateurs visaient une signature d'ici à la fin du mois tandis que d'autres plus prudents dans quelques semaines.

 

Une visite égyptienne de haut niveau à Paris

Après le départ le 19 décembre d'une délégation égyptienne de très haut niveau présente à Paris pendant dix jours, il existait pourtant un sentiment très mitigé sur le résultat de cette visite. Certains industriels s'interrogeaient même sur un mauvais remake du Maroc quand la France avait perdu un contrat Rafale imperdable. Car la délégation égyptienne est repartie sans un accord formel sur le financement qu'elle était pourtant venue chercher à Paris pour 23 Rafale et deux frégates multimissions FREMM. Soit une opération évaluée entre 5 et 6 milliards d'euros. En arrivant en France, la délégation avait pourtant pour objectif de conclure. C'était en tout cas le vœu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui était venu en visite officielle en Paris fin novembre.

Si l'Égypte devenait le premier client du Rafale, elle coifferait sur le poteau d'arrivée le Qatar et l'Inde, où des problèmes de garantie des appareils demeurent. Même s'il faut rester dans ce type de négociations prudent, très prudent. C'est indéniable le Rafale est à la mode actuellement mais il reste encore à Dassault Aviation à signer ce fameux premier contrat tant attendu. Une chose est sure Le Caire est diablement intéressé par le Rafale (entre 23 et 26 avions de combat, selon les sources interrogées). Un contrat évalué à 3,6 milliards d'euros environ

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 13:55
L'Egypte proche d'un accord pour l'achat d'une vingtaine d'avions Rafale (presse)

 

Paris, 16 jan 2015 Marine & Océans (AFP)

 

L'Egypte est proche d'un accord avec la France sur l'achat d'une vingtaine d'avions de combat Rafale et de deux frégates FREMM pour 5 à 6 milliards d'euros, affirme vendredi le site d'informations financières La Tribune, citant des sources concordantes.

 

Après la venue en décembre à Paris d'une délégation de militaires égyptiens, des responsables du Trésor français se sont rendus en début de semaine au Caire pour évaluer la garantie de l'Egypte "et visiblement les Egyptiens ont répondu positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française", indique la Tribune.

 

Les PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, des chantiers navals DCNS qui construisent les frégates, Hervé Guillou, et du missilier MBDA qui arme les avions Rafale, Antoine Bouvier, se sont ensuite rendus jeudi dans la capitale égyptienne.

 

Selon le site, une signature pourrait intervenir d'ici à la fin du mois ou dans quelques semaines. Mais il souligne qu'il faut encore rester prudent sur l'issue des négociations.

 

Le montant du contrat pour les avions Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, serait de 3,6 milliards d'euros. Même si des négociations sont en cours avec l'Inde et le Qatar, cet avion de combat n'a jamais été vendu à l'exportation.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:30
Al-Qaïda cherche à regagner le terrain perdu dans la mouvance djihadiste

Capture d'écran de l'un des dirigeants d'AQPA, Nasser Ben Ali-al-Anassi, qui revendique les attaques terroristes de Paris. (YouTube)

 

15 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

En revendiquant l’attaque contre Charlie Hebdo, Al-Qaïda a voulu montrer qu’il pouvait frapper un grand coup en Occident et s’en prévaloir pour regagner le terrain perdu dans la mouvance djihadiste face à son rival, le groupe État islamique (EI), selon des experts.

 

« L’attaque contre Charlie Hebdo remet indéniablement en selle Al-Qaïda dans sa rivalité avec l’EI », affirme Laurent Bonnefoy, spécialiste du Yémen, d’où a été annoncée mercredi la revendication, jugée « authentique » par les renseignements américains.

2014 a été l’année de la remise en cause totale du leadership d’Al-Qaïda sur la mouvance jihadiste au Moyen-Orient, en particulier en Syrie et en Irak.

L’EI a pris l’ascendant idéologique et militaire après des combats fratricides en Syrie ayant fait des milliers de morts et s’étant soldés par une perte d’influence du Front Al-Nosra, branche officielle du réseau de feu Ossama Ben Laden au pays de Bachar al-Assad.

Al-Qaïda, dont le chef suprême est Ayman al-Zawahiri depuis l’élimination de Ben Laden en 2011, est en revanche resté puissant et dangereux au Yémen, menant depuis plus d’une décennie des actions spectaculaires et meurtrières contre les forces de sécurité et des cibles étrangères.

En dépit d’attaques de drones américains, les chefs d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), né de la fusion des branches saoudienne et yéménite d’Al-Qaïda, ont tenu tête à Washington. Ce fut le cas en décembre lorsque leurs combattants ont mis en échec une opération des forces spéciales américaines pour libérer deux otages américain et sud-africain qui ont été tués.

La revendication par Al-Qaïda de l’attaque qui a décimé le 7 janvier la rédaction du journal satirique français Charlie Hebdo vise, par son retentissement international, à remobiliser les combattants, à séduire des aspirants jihadistes et à reprendre l’initiative sur tous les terrains, y compris celui de la propagande, affirment des experts.

 

‘propagande par l’acte’

Après la montée en puissance de l’EI, « Al-Qaïda essaie de réagir en menant des actions comme celles de la décennie 2001-2011″, explique Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse (France).

Charlie Hebdo, « c’est une opération de propagande par l’acte » qui peut faire revenir certains jihadistes ayant abandonné le réseau, estime M. Guidère, ajoutant qu’Al-Qaïda peut se renforcer, l’EI étant « affaibli par les frappes » internationales en Irak et en Syrie. « C’est le principe des vases communicants », selon lui.

M. Bonnefoy note que « les moyens d’Aqpa sont plus faibles que ceux de l’EI », mais « Al-Qaïda continue à représenter une menace, d’autant plus que la rivalité entre les deux organisations peut produire une forme d’émulation ».

Selon une autre spécialiste du Yémen, April Longley, de l’International Crisis Group, « la faiblesse aiguë de l’Etat » yéménite depuis la prise de la capitale Sanaa en septembre par des miliciens chiites « offre de nouvelles opportunités à Aqpa ».

Elle explique que la volonté d’Al-Qaïda d’apparaître en première ligne dans le combat contre ces miliciens chiites permet au réseau sunnite de promouvoir un discours « confessionnel » et de « gagner de nouveaux alliés » parmi les tribus sunnites, « non pas en raison de son idéologie, mais plutôt de l’ennemi commun ».

Les événements à Paris se sont déroulés « sur fond de grandes manœuvres dans la mouvance jihadiste », confirme Jean-Pierre Filiu, professeur à l’université Sciences Po à Paris.

Selon lui, « l’homme-clef dans cette vaste conspiration » est Boubaker al-Hakim, jihadiste franco-tunisien qui était depuis 2004, quand il combattait aux côtés d’Al-Qaïda en Irak, « la personnalité de référence » des frères Kouachi qui « n’avaient pu alors le rejoindre ».

Ces deux frères, auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo, ont été formés en 2011 au Yémen par Aqpa, sous la direction « spirituelle » de l’imam américano-yéménite Anwar al-Aulaqi, tué la même année par un drone américain, ajoute cet expert.

« Il est donc logique » qu’Aqpa « tente de s’arroger le prestige de leur action », explique M. Filiu. Mais Boubaker al-Hakim, alias Mouqatel, « est devenu dans l’intervalle un cadre-clef de l’Etat islamique », qui a revendiqué l’assassinat en 2013 des opposants laïques tunisiens Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.

« Nous assistons donc à une surenchère entre Aqpa ‘historique’ et l’Etat islamique », auquel Amédy Coulibaly, le troisième assaillant de Paris qui a tué quatre juifs dans une épicerie casher, « avait prêté une allégeance explicite et inconditionnelle, confirmée dans sa vidéo posthume », note encore M. Filiu.

L’EI n’a cependant pas revendiqué cette attaque.

Selon Rita Katz, co-fondatrice de Site, spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste, « la revendication marque la première attaque officielle occidentale d’Aqpa menée avec succès, après des tentatives ratées » comme celle d’un jeune Nigerian ayant essayé de faire exploser en vol un avion américain en 2009 et celle de l’envoi de colis piégés à bord d’un avion cargo vers les Etats-Unis l’année suivante.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:30
La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique

 

15/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 14 janvier, le Guépratte a participé à un exercice maritime majeur aux côtés de bâtiments britanniques, américains, koweitiens et bahreïnis engagés dans la Task Force152 qui lutte contre les trafics illicites dans le golfe Arabo-persique. Cet exercice avait pour objectif d’entraîner les marines participantes à la défense d’infrastructures stratégiques sensibles, comme les plates-formes pétrolières.

 

Ainsi, le Guépratte s’est activement entraîné pendant quatre jours à la mise en œuvre de  procédures nouvelles au sein d’une flotte dynamique et professionnelle réunissant au total huit navires. Le bâtiment britannique RFA Fort Austin jouait le rôle de plateforme pétrolière que le Guépratteet plusieurs autres unités devaient défendre de façon coordonnée contre les attaques des patrouilleurs américains. Cet exercice, qui nécessitait une circulation rapide et dynamique de l’information entre tous les participants, a permis de systématiser des procédés opératoires, affûtant ainsi la réactivité de chacun des bâtiments.

 

La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique

Cet entraînement,  a été l’occasion pour les différents partenaires de la CTF152 de rencontres et d’échanges en marge des exercices : le commandant du RFA Fort Austin, puis le commodore saoudien Al Enazi, commandant de la Coalition Task Force 152, ont ainsi été reçus successivement à bord du Guépratte pour entretenir les liens de confiance réciproque, clé de toute coopération efficace.

 

Ces quatre jours d’entraînement intense se sont donc avérés profitables à tous points de vue : ils ont non seulement permis de renforcer la capacité de défense coordonnée des installations pétrolières dans cette région sensible mais également entraîné le Guépratte et ses équipes de passerelle à la manœuvre dynamique, en coordination avec le dispositif de force protection largement mis à contribution.

La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-PersiqueLa FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 15:30
CHAMMAL : point de situation du 15 janvier 2015

 

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 21 missions aériennes aux cours desquelles une quinzaine de patrouilles de reconnaissance armée a permis la destruction d’objectifs au sol. A l’issue d’une escale technique planifiée, la frégate anti-aérienne Jean Bart a repris la mer et poursuit sa mission dans le golfe Arabo-Persique.

 

Le vendredi 9 janvier, opérant dans des conditions météorologiques difficiles, une patrouille de reconnaissance armée a détruit deux positions de combat de Daech dans la région de Mossoul, au Nord de l’Irak.

 

 Lors d’une mission de reconnaissance armée le dimanche 11 janvier 2015, deux avions de chasse français sont intervenus contre Daech, guidés par un drone tactique qui suivait des combats au sol. Leur action a permis la neutralisation de combattants dans une zone de combat située au nord de Falloujah.

 

 Le lundi 12 janvier, les chasseurs français sont de nouveau intervenus dans la région de Mossoul afin de neutraliser un poste de combat depuis lequel les combattants de Daech opéraient des tirs de mortier.

 

 Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart a appareillé samedi 10 janvier après une escale de maintenance. Elle poursuit sa mission d’escorte du porte-avions Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

 Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

CHAMMAL : point de situation du 15 janvier 2015
CHAMMAL : point de situation du 15 janvier 2015
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 13:30
Le Guépratte en exercice avec la marine qatarie

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En escale à Doha dans le cadre de son déploiement en zone Océan indien, le Guépratte a conduit le 8 Janvier 2015 deux exercices de coopération bilatérale avec la marine qatarie. Un Securex ainsi qu’un Visitex ont été organisés à bord, afin de partager le savoir-faire et l’expérience des équipes du Guépratte, et de mettre à profit sa présence pour l’entraînement des marins du Qatar.

 

Deux détachements de la marine qatarie sont ainsi venus à bord pour conduire ces exercices. Le premier a pu assister et participer à un exercice de lutte contre un incendie, au cours duquel il a pu observer, concrètement, la mise en œuvre de nos techniques d’intervention sécurité et l’utilisation de notre matériel. Simultanément, une équipe de commandos marine qataris a réalisé un exercice de visite du bord, leur permettant de mettre en œuvre leurs propres techniques tout en bénéficiant des conseils avisés du chef de l’équipe de visite du Guépratte, rodé à ce type d’intervention par les deux mois de mission écoulés.

 

 Ces exercices achevés et « debriefés », les participants ont échangé leurs expériences, confirmant ainsi l’esprit de confiance mutuelle qui avaient présidé aux manœuvres de la journée. Cette coopération, concrète et fructueuse pour l’entraînement conjoint, a permis d’enrichir le savoir-faire de chacun et de renforcer la coopération entre nos deux marines.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 12:55
Vœux aux armées du président de la République à bord du Charles de Gaulle


15/01/2015 Marine nationale

 

Vœux aux armées du président de la République à bord du Charles de Gaulle en route pour la mission Arromanches

 

Le président de la République a choisi le Charles de Gaulle pour présenter ses vœux aux armées. Arrivé sur le porte-avions en début d’après-midi le 14 janvier, il a effectué une visite de différentes installations du bord. Il a également pu rencontrer les marins qui viennent de quitter Toulon pour la mission Arromanches qui les conduira en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique.

 

Le groupe aéronaval composé du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aérien, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine Montcalm qui sera relevée par la frégate britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Marne relevé d’ici quelques jours par son sistership Meuse,et d’un sous-marin nucléaire d’attaque, a quitté Toulon le 13 janvier pour mener la mission Arromanches.

 

«Une grande nation a des institutions solides, l’armée en est une. L’appareillage de notre porte-avions est un acte qui a du sens, il est le symbole de notre indépendance et la manifestation de notre capacité militaire et politique». François Hollande, président de la République

 

Le discours du président de la République

 

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 08:55
Contre-attaque

14 janvier 2015 par Michel Goya

L’Histoire tend à montrer que ce n’est bien souvent que lorsque la Patrie est en danger que la France consent à se transformer, comme s’il lui fallait obligatoirement toucher le sol pour pouvoir rebondir plus fort et casser les freins qui l’empêchaient de s’élever. L’épreuve qu’elle subit aujourd’hui, épisode le plus violent sur notre sol d’une guerre qui dure depuis maintenant plus de vingt ans et durera sans doute au moins aussi longtemps, est au moins le révélateur de certaines forces et faiblesses de notre nation. Il peut être aussi le début d’une transformation, sans doute obligatoire si nous voulons vraiment triompher de ce fléau.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 20:00
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

14 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le Président de la République a choisi le Charles de Gaulle pour présenter ses vœux aux armées. Arrivé sur le porte-avions en début d’après-midi le 14 janvier, il a effectué une visite de différentes installations du bord. Il a également pu rencontrer les marins qui viennent de quitter Toulon pour la mission Arromanches qui les conduira en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique.

 

Le groupe aéronaval composé du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aérien, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine Montcalm qui sera relevée par la frégate britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Marne relevé d’ici quelques jours par son sistership Meuse, et d’un sous-marin nucléaire d’attaque, a quitté Toulon le 13 janvier pour mener la mission Arromanches.

 

« Une grande nation a des institutions solides, l’armée en est une. L’appareillage de notre porte-avions est un acte qui a du sens, il est le symbole de notre indépendance et la manifestation de notre capacité militaire et politique». François Hollande, président de la République.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 12:30
Entre 3.000 et 5.000 Européens sont partis faire le djihad

 

14 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le directeur d’Europol a estimé mardi qu’entre 3.000 et 5.000 Européens étaient partis faire le djihad dans des pays comme la Syrie et qu’ils pourraient représenter une menace de retour chez eux.

 

« Nous parlons de quelque 3.000 à 5.000 citoyens de l’UE (Union européenne) », a déclaré Rob Wainwright, interrogé à Londres par la commission des Affaires intérieures du Parlement britannique sur le nombre de personnes qui ont quitté l’Europe pour aller se battre aux côtés de mouvements islamistes.

 

Selon lui, ces personnes, des jeunes hommes en majorité, représentent, s’il y reviennent, un danger pour la sécurité de leur pays d’origine.

 

« Clairement, nous avons affaire à un grand nombre, principalement de jeunes hommes, qui ont le potentiel de revenir et le potentiel, ou l’intention et la capacité, de mener des attaques comme celles de Paris la semaine dernière », a-t-il dit.

 

« C’est certainement la menace terroriste la plus sérieuse à laquelle l’Europe doit faire face depuis le 11-Septembre », a-t-il mis en garde.

 

Selon lui, Europol a déjà rassemblé les noms de 2.500 suspects auprès des services des différents pays de l’UE.

 

Dans un entretien avec l’AFP à Bruxelles mardi, le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, a déclaré que, selon les données en sa possession, près de 3.000 Européens se sont enrôlés dans les groupes djihadistes en Syrie ou en Irak, dont 30% sont revenus dans les pays de l’UE.

 

Pour M. Wainwright, « le problème ne concerne pas seulement la Syrie ou l’Irak mais aussi d’autres zones de conflits, d’autres réseaux terroristes à travers le monde » comme l’Afrique ou la péninsule arabique.

 

Il a aussi souligné que « les médias sociaux constituaient un outil de recrutement » ainsi qu’un « outil de propagande ». Internet est utilisé de manière « bien plus agressive, bien plus imaginative » qu’avant, a-t-il souligné.

 

« Nous devons avoir une collaboration plus proche et plus productive entre les autorités et les entreprises technologiques », a-t-il ajouté, se faisant l’écho d’une revendication au niveau national britannique mais aussi français.

 

« Tandis que les services de sécurité se sont assez justement concentrés prioritairement sur les combattants qui reviennent de Syrie et d’Irak, les événements à Paris la semaine dernière montrent qu’il y a clairement une menace de la part des cellules dormantes », a encore souligné le directeur d’Europol.

 

Saïd Kouachi, un des deux frères responsables de l’attentat contre le magazine satirique français Charlie Hebdo, a fréquenté une université fondamentaliste au Yémen avant de s’entraîner au maniement des armes avec Al-Qaïda. En 2013, il a participé, armes en main, avec de nombreux autres étudiants étrangers, à la défense du centre salafiste de Dammaj, dans le nord du Yémen, attaqué par des miliciens chiites.

 

Son frère Chérif a fait partie de la « filière des Buttes-Chaumont » à Paris, qui visait à envoyer des djihadistes dans les rangs de la branche irakienne d’Al-Qaïda, dirigée à l’époque par Abou Moussab al-Zarkaoui. Formé en France au maniement de la kalachnikov, il avait toutefois été interpellé en 2005, juste avant de s’envoler pour l’Irak

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