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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 97ème anniversaire de la prise de la ligne HINDENBURG

 

30-09-2015 3e REi Réf : 251 | 237

 

Le 18 septembre 2015, le 3e REI s'est rassemblé autour de son chef, le colonel Jérôme RANSAN, pour commémorer la percée de la ligne HINDENBURG.

 

Comme chaque année depuis la fin de la Grande Guerre, le 3ème régiment étranger d'infanterie, héritier légendaire du Régiment de marche de la Légion étrangère, commémore ce haut fait d'armes à l'occasion de la fête de la Fourragère.

A la fin de l'été 1918, les allemands se sont repliés au nord de Soissons, sur des positions constamment fortifiées depuis 1917 : la ligne HINDENBURG. Après l'échec des alliés, le Régiment de marche de la Légion étrangère reçoit l'ordre de faire une brèche dans cette dernière grande ligne de défense allemande. Le 14 septembre, avec une fougue héroïque et après 12 jours de lutte acharnée et de combats continus, le RMLE enlève le plateau de LAFFAUX au prix de 275 tués et 1158 blessés. La Légion a percé la ligne HINDENBURG.

Par tradition, et comme dans tous les régiments de la Légion Etrangère, une fête régimentaire débute par des challenges sportifs. Le 3ème REI n'a pas manqué à la règle pour la commémoration de ce 97ème anniversaire. Les légionnaires des deux compagnies de combat et de la compagnie de commandement et de soutien ont prouvé leur endurance et leur soif de vaincre lors d'un challenge organisé autour du thème de " la percée ". Au final, c'est la 2ème compagnie commandée par le capitaine G. qui remporte le challenge de la Fourragère.

 

Suite de l’article & reportage photos

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 3REI défile lors de la fête nationale du Brésil

 

15-09-2015 par 3e REI Réf : 250 | 571

 

A l'occasion de la fête de l'indépendance, obtenue sur le Portugal le 7 septembre 1822, le 3e régiment étranger d'infanterie (REI) a participé, les 6 et 7 septembre 2015, aux cérémonies militaires s'inscrivant dans le cadre de la fête nationale du Brésil.

 

Un élément du 3e REI a accompagné le général de division aérienne (GDA) DUPONT, commandant supérieur (COMSUP) des Forces Armées en Guyane (FAG) à Belém, siège du commandement - Nord en charge de toute la région amazonienne.

 

A cette occasion, la Légion étrangère a été mise à l'honneur lorsqu'un détachement de pionniers du 3e REI a ouvert le défilé militaire.

 

Simultanément, dans la ville de Macapa, capitale de l'Etat de l'Amapa, le colonel ALEXANDRE, commandant le 34e Batalhão de Infanteria de Selva (BIS) a reçu son homologue français, le colonel RANSAN.

 

Un détachement de la 3e compagnie du 3e REI a également eu l'honneur d'ouvrir, seul, le défilé militaire, au son d'un " boudin " parfaitement joué par la musique du 34e BIS.

 

Le 34e Batalhão de Infanteria de Selva, bataillon spécialisé pour opérer en milieu équatorial et unité binôme du 3e REI, est à l'origine de cette invitation.

 

La présence du 3e REI, représentant les forces armées françaises en Guyane, illustre la coopération Franco-Brésilienne dans l'action commune de lutte contre l'orpaillage illégal de l'opération " Harpie " notamment le long du fleuve Oyapock où des opérations conjointes seront très prochainement menées par le 3e REI et le 34e BIS

 

Reportage photos

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

02/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 septembre 2015, dans le cadre du 226e tir d’Ariane 5, les Forces armées en Guyane (FAG) ont été impliquées dans l’opération Titan, la mission de sécurisation du site de lancement spatial et satellitaire.

 

Les 30 et 31 septembre, le patrouilleur La Gracieuse et une VCSM (Vedette Côtière de Surveillance Maritime) la Mahury de la gendarmerie maritime ont contrôlé et sécurisé les zones dangereuses interdites à la navigation pendant le tir d’Ariane 5, au large des côtes du département guyanais. Pour le commandant de la Gracieuse, le capitaine de corvette Noat, cette mission est de première importance. « Lorsqu’il est dirigé vers son pas de tir, le lanceur est vulnérable. Notre mission consiste à surveiller une zone vaste de 3500 km², en relayant à tous les bateaux l’information du lancement. Pour la sécurité des professionnels de la mer et des plaisanciers mais également pour prévenir toute intrusion, attaque terroriste ou espionnage industriel depuis la mer, nous patrouillons activement au large du Centre spatial guyanais (CSG) et faisons évacuer les îles du Salut, au large de Kourou. »

 

En marge de cette mission opérationnelle, les bâtiments de la Marine nationale ont la capacité d’intervenir en mer pour localiser le site des retombées dans le cas d’une destruction du lanceur « Pendant le lancement, nous nous tenons parés à rallier une zone de retombées afin de la sécuriser. La protection et la récupération de débris seraient alors de première importance pour éviter des collisions en mer avec des bateaux en transit et contribuer à la préservation de l’environnement. »

 

Le 31 septembre 2015 à 17h30, Ariane 226 a été lancée avec succès. Le lanceur européen a mis sur orbite géostationnaire deux satellites de télécommunication, un argentin et un australien. Pour le CSG, ce 68èmelancement consécutif sans incident confirme la fiabilité du lanceur.

 

Avec 500 personnels impliqués, les FAG contribuent pour chaque lancement à cette réussite industrielle, vitrine du savoir-faire des européens dans l’industrie spatiale.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant en raison de son étendue (1 100 km de frontières terrestres), de son littoral difficile et de sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Après une première phase de trois semaines du 20 juin au 10 juillet 2015, l’opération Willau II s’est terminée le 28 août par la destruction de 9 puits d’extraction sur le site « eau claire ».

 

Du 22 au 28 Août, un détachement interarmes (DIA) du 9e RIMa, composé de 4 groupes de combat de l’infanterie de marine et du génie, ont procédé à la recherche et à la destruction des puits illégaux de la zone « eau claire ». Les puits permettent aux orpailleurs d’extraire des roches aurifères et ensuite d’en retirer quelques grammes d’or à l’aide de concasseurs. Ces derniers sont aujourd’hui les cibles privilégiées par les forces armées en Guyane (FAG).

 

Arrivé sur la zone, le DIA s’est immédiatement mis en action. Le commando de recherche et d’action en jungle (CRAJ) a découvert un concasseur extrait par un groupe d’orpailleurs. Cette prise logistique est d’importance puisqu’elle supprime l’élément central de l’extraction primaire (1). Pendant ce temps, le reste du détachement réinvestissait le village « eau claire », et dressait le bilan.

 

La dernière phase de Willau II a été un franc succès : entre la reconnaissance des 9 puits à détruire, la sécurisation de la zone, les calculs de charge, la réception de 400 kg d’explosif, les missions se sont rapidement enchaînées se soldant par la découverte et la destruction de 9 puits détruits, 1 concasseur, plusieurs moteurs, 1 table de levée et de nombreux éléments logistiques.

 

Cette opération conclue un processus proposés lors du RETEX technique de la précédente opération Willau et confirme un procédé de destruction efficace des puits d’extractions. Ce dispositif d’action permet de porter un coup important aux orpailleurs illégaux.

 

À 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

(1) Deux types d’extractions sont possibles : primaire et alluvionnaire. Primaire : des roches sont extraites puis concassées ; alluvionnaire : un mélange de boue, de sable et d’eau passe dans des filtres et est renvoyée ensuite à la rivière (beaucoup plus visible en hélicoptère).

photo Armée de Terre

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:50
Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

 

14 septembre 2015 Par HASSAN MEDAH - Usinenouvelle.com

 

L'avenir du lanceur russe Soyouz en Guyane, la question d'un micro lanceur jetable pour répondre au défi des constellations, la concurrence de SpaceX...Stéphane Israël, PDG d'Arianespace revient sur les grands sujets qui secouent l'Europe spatiale.

 

L'Usine Nouvelle : Le lancement de deux satellites Galileo le 11 septembre représentait le douzième tir de Soyouz depuis Kourou. Quelle est la logique de ce partenariat entre Russes et Européens?

 

Stéphane Israël : Dans les années 1990, l'industrie russe s'est rapprochée de partenaires occidentaux pour trouver des débouchés commerciaux à ses lanceurs. Les Américains ont ainsi commercialisé Proton et Zenith, concurrents d’Ariane. Côté européens, Starsem, détenu par Arianespace, Airbus-Safran Launchers, Roscosmos et RKTs Progress, a reçu l'exclusivité de la commercialisation de Soyouz depuis Baïkonour. Nous y avons réalisé, avec succès, 26 lancements depuis 1999 tout en adaptant le lanceur aux besoins du marché. En 2003, la France et la Russie ont décidé de construire un pas de tir pour Soyouz en Guyane. L’idée était d’avoir aux côtés du lanceur lourd Ariane 5 et du lanceur léger Vega un lanceur moyen optimisé notamment pour le déploiement des constellations comme Copernicus et Galileo ou de satellites d’observation de la terre. Comme ces lancements sont institutionnels, il était logique de vouloir les réaliser depuis le port spatial de l’Europe.

 

Suite de l’entretien

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 11:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 27 août 2015, sous le commandement du capitaine P. du 9eRIMa, une patrouille locale commune (PLC) comprenant des éléments des forces armées en Guyane (FAG) et de la gendarmerie a été conduite dans le secteur « Enfant Perdu ». Cette PLC, exceptionnelle par le volume d’équipements saisis, l’est aussi par le mode d’action qui a été retenu pour la conduite de cette opération.

 

« Suite à nos précédentes missions sur cette zone, nous avions décidé d’adopter un mode d’action particulier afin d’être le plus discret possible et de bénéficier d’un effet de surprise. En effet, les orpailleurs illégaux commencent à nous connaître, ils s’adaptent très vite pour éviter la saisie des équipements » explique le capitaine P.. Ainsi, la PLC, constituée de 9 militaires des FAG et 2 gendarmes, a quitté le camp Lunier en pirogue à 3h00 du matin, tous feux éteints. Après une heure et demie de navigation dans l’obscurité, la patrouille s’est infiltrée à pied dans la forêt, pour atteindre un terrain surplombant la zone de vie des orpailleurs illégaux une heure plus tard.

 

Suite de l’article

photo Armée de Terrephoto Armée de Terre
photo Armée de Terre

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 10:25
30-satellite Galileo constellation Credits P. Carril - ESA

30-satellite Galileo constellation Credits P. Carril - ESA

 

11.09.2015 Romandie.com (ats)

 

Deux satellites destinés au système européen de navigation Galileo ont été placés en orbite "avec succès" vendredi par le lanceur russe Soyouz, selon Arianespace. Il s'agit du 9e et du 10e satellites de la constellation Galileo, qui doit en compter 30 d'ici 2020.

 

"La mission a été parfaitement réussie", a déclaré Stéphane Israël, le PDG de la société française Arianespace. "Aujourd'hui, c'est un succès pour Galileo", a-t-il dit depuis le Centre spatial guyanais.

La fusée Soyouz avait décollé du port spatial de l'Europe à Kourou (Guyane française) le 10 septembre à l'heure prévue, à 23h08 heure locale (11 septembre, 04h08 heures suisses). Tout a fonctionné comme prévu et Fregat, l'étage supérieur de la fusée, a largué les satellites sur leur orbite cible, à une altitude proche de 23.500 km, 3 heures et 48 minutes après la mise à feu du lanceur.

 

Bientôt une couverture mondiale

"Le rythme de déploiement de la constellation Galileo s'accélère", a estimé Jan Woerner, directeur général de l'ESA, cité dans un communiqué. "Avec l'augmentation constante du nombre de satellites en orbite et l'implantation de nouvelles stations au sol dans le monde entier, Galileo aura bientôt une couverture mondiale. Le jour où Galileo atteindra sa capacité opérationnelle complète approche, et ce sera un grand jour pour l'Europe", a-t-il souligné.

Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo vise à réduire la dépendance de l'Europe à l'égard du GPS américain, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision dans de très nombreux domaines (routier, maritime, agricole, etc). Mais il a essuyé de nombreuses difficultés au fil des ans, accumulant les retards et voyant son coût s'accroître.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:25
Guyane : la chaîne de défense aérienne en action

 

03/09/2015 Armée de l'air

 

Le 21 août 2015, au lendemain du lancement d’une fusée Ariane 5, un aéronef a fait l'objet de mesures passives de sûreté aérienne.

 

L'aéronef avait été détecté, non identifié, à 40 nautiques au large des côtes guyanaises. Le centre de contrôle de l’aéroport international « Félix Eboué » de Cayenne signale alors au centre de contrôle militaire (CCM), sur la base aérienne 367, qu’il n’a aucun contact radiophonique avec l’appareil. Celui-ci change de cap et se dirige ensuite vers la zone interdite de survol protégeant le centre spatial guyanais. L’aéronef reste muet, malgré plusieurs tentatives de contacts, notamment sur la fréquence de détresse. Il pénètre la zone interdite et est alors immédiatement classé « suspect » par la haute autorité de défense aérienne (HADA) sur le sol guyanais. L’appareil entre enfin en contact avec l’aéroport et est pris en charge par le CCM. La HADA ordonne une mesure passive de sûreté aérienne, de type « contrainte d’itinéraire », pour faire sortir au plus vite l’intrus de la zone.

 

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:25
FAG : sécurisation du lancement de la fusée Ariane

 

24/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 août 2015, le lancement de la fusée Ariane VA 225 a eu lieu depuis le centre spatial Guyanais (CSG) à Kourou. Dans le cadre de la mission Titan, toutes les unités terre, air et mer des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployées.

 

La mission Titan, mission opérationnelle permanente des FAG, consiste à assurer la sécurité extérieure et aérienne du CSG à l’aide d’infanterie en contrôle de zone, d’appui artillerie, de deux bâtiments– le patrouilleur P400 La Capricieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Mahury - et d’une capacité de surveillance aérienne.

 

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/08/2015 Armée de l'air

 

Le 21 août 2015, au lendemain du lancement d’une fusée Ariane 5, un aéronef a fait l'objet de mesures passives se sûreté aérienne.

 

L'aéronef avait était détecté, non identifié, à 40 nautiques au large des côtes guyanaises. Le centre de contrôle de l’aéroport international « Félix Eboué » de Cayenne signale alors au centre de contrôle militaire (CCM), sur la base aérienne 367, qu’il n’a aucun contact radiophonique avec l’appareil. Celui-ci change de cap et se dirige ensuite vers la zone interdite de survol protégeant le centre spatial guyanais. L’aéronef reste muet, malgré plusieurs tentatives de contacts, notamment sur la fréquence de détresse. Il pénètre la zone interdite et est alors immédiatement classé « suspect » par la haute autorité de défense aérienne (HADA) sur le sol guyanais. L’appareil entre enfin en contact avec l’aéroport et est pris en charge par le CCM. La HADA ordonne une mesure passive de sûreté aérienne, de type « contrainte d’itinéraire », pour faire sortir au plus vite l’intrus de la zone.

 

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

27/08/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 21 août 2015, le général Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des forces armée en Guyane et le colonel Fabrice Fayet, commandant la base aérienne 367 «Capitaine François Massé» ont accueilli le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, Emmanuel Macron.

 

À l’occasion de ce déplacement ministériel, la BA 367 a mis a disposition un Puma de l’escadron de transport 68 «Antilles-Guyane», en plus des hélicoptères de la sécurité civile et de la section aérienne de gendarmerie. Le ministre était accompagné de M. Eric Spitz, préfet de la région, ainsi que d‘une délégation d’autorités civiles locales afin de se rendre sur le site minier de Bélizon sur la commune de Régina. C’est toujours à bord du Puma qu’ils sont se rendus le lendemain, vendredi 21 août, sur un site aurifère.

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:50
Ariane 6 : un contrat de 2,4 milliards d'euros pour Airbus Safran

L'ESA a également signé des contrats sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA. (Crédits : ESA)

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat signé avec l'Agence spatiale européenne couvre les travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement en Guyane. La fusée devrait être totalement opérationnelle en 2023.

 

Le projet Ariane 6 se précise. L'Agence spatiale européenne (ESA) a notifié à Airbus Safran Launchers le contrat de développement du futur lanceur européen , qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5 à l'horizon 2020, d'un montant de 2,4 milliards d'euros.

"Ce contrat va financer les travaux de développement du lanceur Ariane 6 et son industrialisation", indique la coentreprise d'Airbus et Safran dans les lanceurs. La "pleine capacité opérationnelle" d'Ariane 6 est prévue "en 2023", précise-t-elle dans un communiqué, mercredi 12 août.

 

Un vol inaugural prévu en 2020

L'ESA ajoute avoir signé ceux sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA.

Signés avec Airbus Safran Launchers (ASL), le CNES (l'agence spatiale française) et ELV (European Launch Vehicle), ces contrats "couvrent l'ensemble des travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement, dans la perspective d'un vol inaugural en 2020, ainsi que ceux de Vega-C, en vue d'un premier lancement en 2018", précise l'ESA.

Leurs montants sont les suivants: 2,4 milliards d'euros pour Ariane 6 (ASL), 600 millions pour l'ensemble de lancement (CNES) et 395 millions pour Vega-C (ELV), selon l'Agence spatiale européenne.

    Lire aussi >> Ariane 6, le "new deal" industriel

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
FAG : Raid des 7 bornes, fin d’une expédition inédite

 

21/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 juillet 2015, le commandant supérieur des forces armées en Guyane (FAG), le général de division aérienne Adam, et le colonel Walter, chef de corps du 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), ont accueilli à la base aérienne 367 de Matoury-Cayenne les participants  au raid des 7 bornes, patrouille opérationnelle et scientifique sans précédent le long de la frontière franco-brésilienne.

 

C’est devant les partenaires de l’expédition, Arianespace, le Centre nationale des études spatiales (CNES), l’agence spatiale européenne (ESA), la société Cofely-Endel ou encore le Museum national d’Histoire naturelle que le détachement, composé de 16 légionnaires, de deux scientifiques et accompagné de deux journalistes, est arrivé avec 48 heures d’avance.

Durant 40 jours de marche aux confins de la forêt équatoriale guyanaise, le long de la frontière franco-brésilienne, le détachement a parcouru près de 400 kilomètres, dans des conditions très difficiles. Au cours de cette expédition qui avait démarré le 2 juin 2015, l’expertise des légionnaires du 3e REI a permis aux deux scientifiques présents, monsieur Le Tourneau, géographe, et un ethnobotaniste du centre national de la recherche scientifique (CNRS), de réaliser des prélèvements et de collecter des données cartographiques précieuses dans la poursuite de leurs travaux. En effet, cette mission répondait à trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, mais aussi contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. En outre, la mission comportait également un objectif scientifique d’actualisation des connaissances sur cet espace isolé.

 

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

05/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 18 juin 2015, un détachement composé de militaires des forces armées en Guyane et plusieurs gendarmes ont effectué une opération de contrôle de zone sur un site d’orpaillage illégal démantelé au cours d’une précédente opération.

 

Les militaires du 9e régiment d’infanterie de Marine ont été engagés le 15 juin 2015 à Saut Maman Valentin pour une opération de contrôle de zone. Après une mise en place au plus près en pirogue, les militaires ont rejoint le site à contrôler.

 

« Nous savons que 3 à 4 pirogues logistiques sont présentes chaque jour sur ce site et que des sonnettes sont présentes sur les confluents», annonce le capitaine Antoine. Dès la fin du briefing et le rappel des consignes de sécurité, les militaires et les gendarmes ont rejoint le point à atteindre. Sur la zone et sous une pluie diluvienne, ils ont constaté que le site était déjà réinvesti par les garimpeiros. Après avoir fouillé puis détruit des bâches et une pirogue, la patrouille fluviale s'est rendue sur un autre site.

 

Le but de cette nouvelle mission était de marquer la présence des forces françaises dans cette zone fluviale où se croisent plusieurs axes logistiques, principaux et secondaires. Ces déplacements en pirogue ont été exigeants et ont mis à rude épreuve le savoir-faire des piroguiers, la végétation abondante rendant la navigation difficile d'où l’usage du légendaire coupe-coupe.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 juin 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées dans le dispositif Titan pour participer à la sécurisation des approches terrestres, maritimes et aériennes du centre spatial Guyanais (CSG), chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales.

 

Opérant à son 5e lancement depuis 2012, le tir Vega a nécessité la présence de près de 250 militaires Terre-Air-Mer pour un déploiement de 24h. Aucun tir ne peut être effectué sans ce  dispositif de sécurisation interministériel. Il requiert donc la présence conjointe des forces armées en Guyane, des gendarmes et d’une agence de sécurité mandatée par le centre spatial guyanais. A chaque phase de vulnérabilité du lanceur et afin de coordonner tous  les moyens, un centre de coordination et de commandement, nommé Uranus est mis en place.

 

Pendant la phase de tir, en salle Jupiter, le commandant supérieur des FAG a siégé aux côtés du Préfet de Guyane, et de la Haute Autorité de Défense Aérienne (HADA) qui pouvait déclencher les mesures actives de sûreté aérienne (MASA). A terre, les légionnaires du 3e REI (régiment étranger d’infanterie) patrouillaient dans les environs du CSG pour empêcher toute présence humaine. En mer, un patrouilleur de la Marine nationale, la Capricieuse, ainsi qu’une vedette de gendarmerie maritime, l’Organabo, patrouillaient au large du CSG pour interdire le survol de la zone.  Assistés par un hélicoptère et un avion CASA de l’armée de l’Air, ces navires reconduisaient les bateaux de pêche hors de la zone interdite. Enfin, les militaires permanents du centre de contrôle militaire basé à Kourou (en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne) ont assuré l’observation de l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite.

 

En complément des missions au-dessus de la zone du CSG, deux exercices ont eu lieu avec les deux hélicoptères de type Fennec de la Base Aérienne 367.

 

Ainsi, le 22 juin 2015 à 22h51, le lanceur Vega a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite du satellite Sentinel-2A, deuxième satellite de l’ambitieux programme d’observation de la terre, Copernicus. En 2014, 11 lancements ont été effectués et depuis le début de l’année, 5 tirs ont été assurés avec succès grâce aux conditions optimales et exigeantes de sécurité garanties par les FAG par le biais du dispositif Titan.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, comme la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal ou POLPECHE pour la lutte contre la pêche illégale, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral spécifique et sa forêt équatoriale.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:25
La 3 Compagnie du 3e REI obtient d'excellents résultats au CEFE

 

29-06-2015 par 3e REI Réf : 240 | 145

 

Chaque année, le 3e Régiment étranger d'infanterie (REI) envoie ses compagnies se former au Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Cette année, la 3e compagnie s'est particulièrement illustrée, notamment au travers de la 3e et de la 4e section lors du " stage aguerrissement " qui ont obtenu l'excellente note de 4 jaguars sur 5 (correspondant à l'évaluation collective de la section). La 1ère et 2e section ayant, quelques mois auparavant, obtenu respectivement 4 et 3 jaguars.

 

Au sein de la 3e compagnie, chaque chef de section durant son temps de commandement doit réaliser avec sa section " un stage aguerrissement ", et " un stage combat ". C'est l'occasion pour le chef de section de faire connaissance plus intimement avec ses hommes "c'est dans la douleur, la fatigue et la faim que les masques tombent et que les caractères se révèlent".

 

C'est à ce titre que le commandant d'unité de la " 3 " rappelle, à ces chefs de section, qui lui importe plus le nombre de légionnaires brevetés individuellement, que le nombre de jaguars obtenu collectivement. Pour l'année 2014-2015, 63 stagiaires de la 3e compagnie ont été brevetés sur 69.

 

Le CEFE dispose d'instructeurs et d'aide moniteurs sélectionnés parmi les plus compétents de chaque compagnie et de tous les moyens pédagogiques pour offrir aux unités de combat du 3e REI une instruction d'excellence dans l'aguerrissement, le combat, la topographie et la survie en milieu équatorial. Grâce à la formation du CEFE, le légionnaire est tout aussi rustique et adapté à la " SELVA " que les garimpeiros qu'il combat.

 

On comprend par-là, toute l'importance accordée par le commandant d'unité à ce brevet, véritable gage de sécurité et d'efficacité pour un engagement en forêt de plus en plus fréquent, et de plus en plus long dans la durée. L'engagement massif de la 2e et de la 3e compagnie, en appui des forces de gendarmerie, a porté un coup sévère à l'activité d'orpaillage illégal ces derniers mois.

 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:25
photo 3e REI

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15-06-2015 par 3e REI Réf : 238 | 361

 

Mercredi 10 juin 2015, 17 légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) accompagnés de scientifiques et de journalistes, ont atteint la première des 7 bornes du raid.

 

Depuis le début de la semaine, le groupe poursuit sa progression à pied, objectif : rallier la borne 1.

 

Malheureusement, contraint de faire face à l'évacuation sanitaire d'un légionnaire qui s'est luxé l'épaule, la mission a pris du retard pour permettre son rapatriement en hélicoptère en toute sécurité.

 

La topographie a également ralenti la troupe, en leur imposant d'emprunter les traces de la mission MITARAKA coupant 8 km de frontière brésilienne.

 

Enfin, mercredi le 10 juin, après avoir accumulé près de 2 jours de retard, le détachement est arrivé à la borne 1 où il va se remettre en condition pendant deux jours avant de repartir en direction de la borne 2.

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 juin 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont procédé à une sortie aérienne de renseignement destinée à collecter des images, dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Afin de recenser les sites d’orpaillage illégaux sur des zones bien définies, l’équipe « renseignement-images », composée de trois sous-officiers, effectue régulièrement des vols au-dessus de la canopée. La mission des « rens » est à la fois de détecter et de suivre l’activité illégale.

 

Les vols renseignements ont lieu régulièrement, que ce soit à bord d’un Fennec ou d’un CASA. Le vol CASA,qui peut durer jusqu’à 4 à 5 heures, s’attache à la détection et au contrôle de zone sur de plus grandes étendues. « Les vols CASA nous permettent soit de détecter à travers des criques turbides un début d’activité, soit de confirmer des activités déjà connues. Les vols Fennec, quant à eux, nous permettent, grâce à l’état stationnaire de l’hélicoptère, d’identifier précisément l’activité sous la canopée », précise le lieutenant-colonel Pierre.

 

Lors des vols en avion CASA, l’adjudant Cyril, chef de cellule renseignement-image, oriente le pilote et les photographes sur les zones d’activité. « Nos photographes sont présents pour prendre des images de toutes les activités d’orpaillage ainsi qu’un scribe pour noter toutes les informations », ajoute le lieutenant-colonel Pierre.

 

Les observations de ces vols renseignement-images sont intégrées dans la base de données du programme inter-administrations, l’Observatoire de l’Activité Minière, auquel participent les FAG, les gendarmes, l’ONF et le Parc Amazonien de Guyane.

 

Les quatre administrations mettent en commun leurs données pour connaître avec précisions les activités illégales en forêt. « Les FAG effectuent également des vols conjoints avec l’ONF. Les FAG encouragent les administrations concourantes à faire des vols conjoints afin que les observations soient objectives et partagées », conclut le lieutenant-colonel Pierre.

 

Depuis l’été 2014, les missions Harpie ont conduit à une diminution de plus de 40% de l’activité d’orpaillage illégale selon les données de l’Observatoire de l’Activité Minière.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:25
photo 3e REI

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27-04-2015 par 3e REI Réf : 228 | 948

 

Le CEFE a reçu 4 sections de la 2e brigade de l'EMIA du 30 mars au 10 avril 2015 dans le cadre d'un stage d'aguerrissement du même type que celui effectué régulièrement aussi bien par les légionnaires du 3e REI que par les unités tournantes présentes en Guyane.

 

La formation des élèves-officiers semi-directs se déroule aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan et dure 2 ans : la 1ère année au sein de la 2e brigade, et la 2ème année au sein de la 1ère brigade. Depuis quelques années, un stage d'aguerrissement au CEFE est programmé pour chaque promotion. Cette année, 76 EOA se sont présentés au stage dont 6 élèves étrangers, qui sont formés en France pendant 2 ans, et 3 cadets tchèques, ayant rejoint l'EMIA uniquement pour le stage au CEFE.

 

Un stage d'aguerrissement s'articule autour de 3 domaines : la vie en forêt, l'entrainement physique et l'aguerrissement moral. Mis à la disposition des instructeurs et AMF du CEFE pendant 2 semaines, les EOA ont alterné les pistes d'audace individuelles et collective, l'instruction botanique, la natation, le franchissement de crique par tension de corde, 3 jours de survie... le tout amplifié par la découverte pour la plupart d'un nouveau milieu : la forêt équatoriale.

 

La confiance accordée par les Ecoles d'officiers au 3e REI pour participer à la formation des chefs de demain est directement liée à la qualité de travail qui caractérise la Légion étrangère. Cette rigueur dans l'exécution est largement encouragée au CEFE par le très bon niveau de ce type de stagiaires, tant dans l'état d'esprit que sur le plan sportif : presque 90% de cette promotion a été breveté !

 

Au CEFE, chaque stagiaire de l'EMIA est vu comme un futur chef de section et les instructeurs et AMF qui ont eu l'honneur de travailler avec eux pendant 2 semaines attendent naturellement que les meilleurs d'entre eux choisissent, dans 2 ans, de servir la Légion étrangère.

 

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Lexique :

 

Dolos : nom traditionnel des élèves-officiers de l'EMIA. Le dolo est à l’origine une marque de corned beef. Cela souligne leur caractère prétendument " bœuf "

CEFE : Centre d'entrainement en forêt équatoriale

EMIA : Ecole militaire interarmes, école de formation des officiers de recrutement semi-direct, accessible sur concours. La formation à l'EMIA dure 2 ans à l'issue desquels les élèves choisissent leur arme en fonction de leur classement. Ils rejoignent alors la division d'application de cette arme, pour 1 an en général, où ils sont formés plus spécifiquement, en même temps que les officiers d'autres recrutements (Saint-cyriens, officiers d'active des écoles d'arme, officiers sous contrat). Ils choisissent leur futur régiment durant cette année, toujours en fonction de leur classement

EOA : Elève officier d'active

AMF : Aide-moniteur forêt. Du grade de caporal à caporal-chef, ces légionnaires rigoureusement sélectionnés et entrainés dispensent des instructions sur la vie en forêt, quel que soit le niveau des stagiaires. Leur expérience du milieu, leurs qualités physiques, leur capacité d'autonomie et le sens pédagogique qu'ils développent au CEFE mettent en valeur leur potentiel et les font particulièrement apprécier quand ils retournent en section de combat. Un stage de 7 semaines, ouvert uniquement aux légionnaires du 3e REI volontaires pour servir au CEFE, a lieu chaque année pour les sélectionner.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
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09-06-2015 par 3e REI Réf : 235 | 130

 

Du 08 au 28 avril 2015, la 2e compagnie du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) renforcée pour l'occasion par la Section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) du régiment, par une section du génie du 9e RIMA, de deux équipes cynotechniques, d'une équipe de plongeur de combat du génie et d'un sous groupement aéromobile, a effectué une opération d'envergure de lutte contre l'orpaillage illégal dans le secteur de SAUL à SAINT GEORGES en passant par CAMOPI.

 

Après un mois de préparation intellectuelle et matérielle pour régler tous les détails de l'opération, la compagnie commence à se déployer le 08 avril sur les Bases opérationnelles avancées (BOA). La 3e section de la 2e compagnie déjà présente à Camopi s'infiltre dès le 09 sur la SIKINI pour commencer le blocus de la voie d'approvisionnement des garimpeiros. Pendant trois jours les sections arrivent de manière échelonnée à CAMOPI. Les recherches s'annoncent déjà difficiles, une panne d'hélicoptère retarde l'opération de 72H00 et les garimpeiros ont remarqué les 90 légionnaires présents à CAMOPI pendant 3 jours.

 

Malgré cela, dès le 10 avril, la 3e section découvre plus de deux tonnes de carburant cachées dans la SIKINI.

 

Le 12 avril, les hélicoptères sont opérationnels, après une mise à terre par assaut vertical, la mission peut véritablement commencer. L'ensemble de la zone est bouclée, débute alors un intense travail de fouille et de recherche, pendant que la SAED, mène des actions de harcèlement et de diversions sur les sites les plus éloignés. La manœuvre est efficace et les orpailleurs illégaux sont désemparés (nous serions 250 avec 250 chiens selon certains). Ils n'osent plus bouger ni travailler dans tout le secteur de crainte d'être décelé.

 

Les légionnaires sillonnent leur zone d'action respective trois semaines durant, pour restreindre la liberté de mouvement des orpailleurs. Non seulement une partie de la logistique et de l'appareil de production des orpailleurs illégaux a été saisie ou détruite, mais cela représente surtout un manque à gagner considérable imputé aux contrevenants qui n'ont pas pu extraire le moindre gramme d'or sur une zone d'environ 5000 Km².

 

La particularité de l'opération HARPIE est d'être une mission interministérielle. La géographie de la Guyane impose l'emploi des moyens aériens. Ainsi la coopération et la communication entre tous les acteurs pour chaque mission est primordiale, chacun apportant son expertise.

 

La section du génie du 9e régiment d'infanterie de marine (RIMA) a permis de mener à bien une expertise sur le site de ROCHE COURONNEE, le plus important du secteur, pour évaluer les besoins matériels, sécuritaires et les délais nécessaires à la neutralisation par explosif des puits sur place, tout en empêchant le travail illégal.

 

Les équipes cynotechniques, insérées dans deux sections de combat, ont apporté une aide précieuse en termes de détection de carburant ou de nourriture. Grâce aux plongeurs de combat du génie, le flux logistique des pirogues O.I. sur la SIKINI est parfaitement identifié.

 

La combinaison de l'ensemble des moyens a permis de réaliser un excellent bilan. Ce ne sont pas moins de 150 légionnaires et militaire des Forces Armées Guyanaise (FAG) qui ont aidé les gendarmes et la police (police d'aide aux frontières et douane) à porter un coup sévère aux orpailleurs. En effet, 16 moteurs (dont 9 motopompes), 4,6 tonnes de carburant, 2,3 tonnes de nourritures, 11 groupes électrogènes, 4 pirogues, 1 quad, 1 motocross ainsi que beaucoup d'autres matériels (plusieurs tonnes), liés à l'orpaillage illégal, qui ont pu être détruits ou saisis par les gendarmes. Le constat principal de cette opération est qu'il n'y a plus de site d'orpaillage illégal d'importance dans la zone d'action du 3e REI.

 

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
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09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 juin 2015, une équipe de légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie s’est élancée sur le parcours du « raid des 7 bornes ». Une patrouille opérationnelle et scientifique le long de la frontière franco-brésilienne.

 

Ce "raid des 7 bornes" fait référence aux 7 bornes en béton plantées au début des années 1960 qui marquent la frontière Sud de la Guyane, ligne de démarcation franco-brésilienne. Avec un sac à dos de minimum 30 kg sur le dos, l’équipe du « raid des 7 bornes » s’est engagé dans un défi redoutable : parcourir 320 km à pieds, le long de la frontière franco-brésilienne.

 

Cette mission a trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. "Nous allons accomplir une mission régalienne", souligne le colonel Walter, chef de corps du 3e REI, qui a déjà participé aux opérations militaires Harpie (lutte contre l’orpaillage illégal dans la forêt de Guyane), et Titan (sécurisation du centre spatial guyanais).

 

Le dernier objectif de cette mission est scientifique. Tout au long du parcours, 2 scientifiques (un Français, Guillaume Ordonne du CNRS Guyane, et un Britannique, William Milliken, du Jardin Royal Botanique de Kew à proximité de Londres), procéderont à des inventaires de la biodiversité et à des prélèvements de la flore sauvage.

 

Ce défi se prépare depuis des mois. C’est François-Michel Le Tourneau, directeur de recherche au centre national de recherche scientifique (CNRS) et docteur en sciences de l'information géographique, qui en est le principal organisateur : "C'est la première fois que ce parcours va être effectué d'Est en Ouest et d'une seule traite. Notre colonne sera constituée d'une quinzaine de légionnaires, de deux botanistes français et britannique et de deux guides de forêt brésiliens. Nous rejoindrons d'abord en pirogue sur le fleuve Maroni à partir du gros bourg de Maripasoula, la borne "0" de trijonction à l'est, aux frontières de la Guyane, du Surinam et du Brésil".

 

La colonne progressera dans la jungle à la "vitesse" de 1 km/h, grimpant et descendant les incontournables collines successives des monts Tumuc Humac pour un dénivelé total positif de 15 000 m. Avançant sans layonnage (coupes dans la forêt pour tracer un sentier) l’équipe entend atteindre son objectif vers le 20 juillet 2015, à la source du fleuve Oyapock.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
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02-06-2015  Réf : 400 | 1473

 

Du 2 juin au 20 juillet 2015, une section de marche du 3e REI, accompagnera une équipe de chercheurs du CNRS sur environ 320 Km en partant de la Borne n° 0 à la Trijonction (point frontalier entre la Guyane française , le Brésil et le Surinam) vers la borne n° 7.

 

L’objectif du raid des sept bornes est de réaliser la traversée est-ouest de la région des Tumuc Humac, en un seul parcours. Ce raid inédit par la distance, permettra d’améliorer la cartographie de la frontière guyanaise, d’obtenir des relevés botaniques de cette région éloignée. Enfin, il marque la présence de l’Etat français sur sa frontière.

 

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Le 3e REI apporte à cette mission scientifique toute son expertise dans le domaine de la forêt équatoriale et le combat en zone difficile : dont celui de l’orientation (avec et sans instruments), de la topographie, des techniques de déplacement en forêt, de la logistique et de la survie en forêt profonde.


L’ensemble des participants du 3e REI, s’est porté volontaire pour cette mission. Ils ont par la suite été sélectionnés pour leur professionnalisme, la maitrise technique dans leur emploi ainsi que pour leurs capacités physiques et morales.


La majeure partie d’entre eux totalise plus de 200 jours de mission en forêt, dans l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal et dans l’opération Titan de sécurisation du Centre spatial guyanais (CSG). Certains sont en mission de longue durée en Guyane pour la deuxième fois.

 

voir Le « raid des sept bornes » : une expédition inédite sur la frontière guyanaise

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
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28-05-2015 par 3e REI Réf : 233 | 537

 

 

A l'occasion du lancement VA 223 (Ariane 5) du 27 mai 2015, le général américain John W. RAYMOND, commandant l'US Air Force Space Command était en visite au Centre Spatial Guyanais (CSG).

 

Afin d'évaluer la possibilité de lancement de certains satellites américains à partir de lanceurs européens depuis Kourou, le colonel WALTER, commandant le 3e REI, a présenté au général RAYMOND les savoir-faire du régiment dans la protection des installations du CSG.

 

Accompagné d'une délégation composée notamment du Général de division aérienne ADAM (COMSUP), du Général Jean-Daniel TESTE (CCG du Commandement Interarmées de l'Espace) et du Général de ROQUEFEUIL (conseiller défense du directeur du CNES), le commandant de l'US Air Force Space Command a suivi une patrouille de la 2e compagnie du 3e REI.

 

Impressionné par les moyens déployés par la "French foreign Legion" et par le professionnalisme de ses soldats, le général RAYMOND a tenu à féliciter chaque légionnaire personnellement.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
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15-04-2015 par 3e REI Réf : 224 | 818

 

Du 26 janvier au 27 mars 2015, le CEFE a encadré un stage visant à former des cadres à la préparation et à la conduite d'opérations en forêt équatoriale.

 

2 mois d'enfer vert

9 semaines. C'est la durée de ce stage devenu, au fil des années, une référence en Amérique du sud. Créé il y a une dizaine d'années, le stage international du centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE) se compare désormais aux stages réputés tels que Manaus (Brésil), Lanceros (Colombie) ou Tigre (Equateur). Le 3e Régiment étranger d'infanterie consacre pour cela d'importants moyens afin d'instruire au mieux les officiers et sous-officiers issus, cette année, de 14 nations différentes. Triés sur le volet, les stagiaires se doivent d'être en excellente forme physique et mentale pour espérer décrocher ce brevet tant convoité.

 

Sélection naturelle

Le capitaine G., officier forêt du 3e REI, leur a préparé un stage particulièrement éprouvant et complet durant lequel les instructeurs et AMF du CEFE transmettront l'ensemble des savoir-faire du centre. Après une première semaine consacrée aux perceptions et aux tests d'entrée une première sélection est déjà effectuée : seuls 26 stagiaires sur les 30 initiaux parviendront jusqu'au CEFE. Le stage se veut tout de même progressif pour que les stagiaires venus d'Europe ou d'Amérique du Nord apprennent à connaître ce milieu si particulier qu'est la forêt équatoriale. Jour et nuit, les instructions se succèdent pour endurcir le corps et l'esprit. C'est donc avec un léger soulagement que la section est envoyée en survie sur les bords du fleuve Approuague durant 5 jours. Seuls ceux que la forêt aura conservés seront dignes de poursuivre l'aventure. Ils ne sont alors plus que 23 dans la course... Et ainsi se poursuit ce stage : corps à corps, tir, secourisme, natation, franchissement, topographie. Les corps entrent rapidement en résistance, les traits du visage se durcissent, les yeux se plissent : les stagiaires " des villes " deviennent des soldats prédateurs. L'objectif est clair : fournir à chacun l'ensemble des connaissances permettant de préparer et de conduire une mission en forêt. C'est donc avec un réel intérêt de la part de tous que débute la phase tactique ; tout spécialement pour les cadres venus d'Amérique latine, curieux de découvrir les techniques et procédés hérités des théâtres d'opérations récents. La pédagogie légion dite démonstrative permet à chacun, quel que soit sa langue de restituer les cours des instructeurs.

 

84h de lutte antiguérilla

La dernière semaine d'instruction permet aux stagiaires d'appliquer l'ensemble des techniques apprises à travers un exercice tactique de 4 jours et 4 nuits consécutifs. Après une infiltration à la nage, de nuit et sous une pluie battante, jusqu'au village de Régina, la section sème la confusion chez l'adversaire guérillero en détruisant ses moyens de communication. Récupérés par HAM PUMA, ils sont alors droppés sur le fleuve afin de se préparer à l'offensive du lendemain. Infiltration en kayak, à pied, franchissement de criques sont leur quotidien afin de débusquer l'ennemi retranché et le réduire. Cette opération les amènera jusqu'à la zone refuge ennemie assise sur un lieu remarquable de Guyane : la savane-roche Virginie. Après une infiltration de plusieurs heures et une nuit d'attente à renseigner sur l'objectif, la position est prise au petit matin. De là, à 360°, le regard porte sur la canopée. Commencé la figure dans la boue, le stage se conclut au-dessus des cimes.

20 stagiaires parviendront au bout de ces 9 semaines de stage mais seuls 13 pourront porter sur la poitrine le brevet de " chef de section forêt ". Cette édition 2015 est à nouveau une réussite, symbole du professionnalisme de la Légion étrangère et de l'expertise du CEFE.

 

Témoignage du lieutenant E., chef de section à la 3e compagnie du 3e REI et stagiaire :

" Ce stage est une occasion unique de passer un long temps en forêt tout en acquérant les connaissances techniques et tactiques indispensable à ma fonction en forêt. S'il est nécessaire d'avoir une bonne préparation physique, une solide motivation est indispensable pour faire face aux difficultés qui se présentent (fatigue, faim, mycose, humidité...). Cela m'a de plus appris à sélectionner mon matériel pour avoir le sac le plus adapté et le plus léger possible. Le temps fort du stage restera la synthèse finale, très intense, où j'ai pu mesurer les progrès fait en 2 mois. "

 

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Lexique :

AMF : aide-moniteur forêt. Caporal ou caporal-chef, il assiste l'instructeur pour la conduite des stages. Experts du milieu, ils sont choisis parmi ceux ayant réussi un stage de 7 semaines en forêt.

Drop : technique de mise à l'eau, effectuée depuis HM à une hauteur de 2 à 5m. Permet le déploiement rapide d'un détachement en zone hostile sans aire de poser.

Savane-roche : structure géologique spécifique à l'Amazonie. Grosse colline de pierre dégarnie, surplombant la canopée. On les appelle aussi inselberg.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
La 2e compagnie du 1er RPIMa en Guyane - photo Armée de Terre

La 2e compagnie du 1er RPIMa en Guyane - photo Armée de Terre

 

06/06/2015 Armée de Terre

 

Dans le cadre de l’exercice PIRANHA, la 2e compagnie du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) s’est rendue en Guyane au 9e régiment d’infanterie de marine du 30 mars au 30 avril 2015 afin de développer ses savoir-faire en milieu équatorial.

Unité des forces spéciales, ce détachement du 1er RPIMa peut être engagé à tout moment dans les milieux les plus extrêmes (milieux nautique, urbain, montagneux, désertique ou équatorial). Une à deux fois par an, le régiment participe à cet exercice avec des hommes du GIGN et des forces spéciales européennes ou sud-américaines.


PIRANHA se compose de différents modules, avec notamment un stage de préparation aux missions en forêt (PREMIFOR), une formation au tronçonnage (TRONCO), une formation d’ouverture d’itinéraire, une formation au combat SAS ou encore un stage d’adaptation à la diminution fluviale (ANAFLU). L’entraînement de cette année a été marqué par la réalisation d’un saut parachute sur la zone de Macouria, une première pour les paras du 1er RPIMa.

 

Enfin, point culminant et opérationnel de ces trois semaines, l’exercice s’est conclu par la participation à la mission HARPIE, opération de lutte contre l’orpaillage illégal.

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