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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
photo  Cellule COM / FAG – 3REI

photo Cellule COM / FAG – 3REI

 

27-04-2015 Cellule COM / FAG – 3REI Réf : 229 | 1440

 

" Si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier ".

 

Benjamin Castaldi était présent sur le territoire guyanais du 3 au 8 avril 2015 dans le cadre de la série "En immersion avec Benjamin Castaldi" diffusée à compter de ce mois sur 13e rue.

 

En immersion au CEFE avec les instructeurs du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI), Benjamin révèle que "cet épisode est le plus dur mais le plus réussi". Compté parmi les élèves-officiers de l'Ecole Militaire Inter Armes (EMIA) de Coëtquidan pour un stage d'aguerrissement, Benjamin a dû faire preuve de dépassement de soi. Les élèves, d'anciens sous-officiers effectuent depuis plus de 8 mois une formation pour devenir officiers. Le stage d'aguerrissement au CEFE du 30 mars au 11 avril intervient au terme du premier 1/3 de cette formation.

 

Vivre une expérience hors du commun, pari gagné pour les instructeurs qui ont réservé un programme adapté au présentateur TV...  Accueilli par la 4e section de l'EMIA, Benjamin Castaldi n'était pas au bout de ses peines.

 

"Je m'attendais à quelque chose de très difficile mais pas aussi difficile que ça. L'accumulation des épreuves, le peu de répit m'ont épuisé et pourtant je n'ai participé qu'à 20% du stage. Quand on a fini une activité, c'est pour en commencer une autre. Nous sommes sollicités en permanence par des exercices et des épreuves extrêmement dures", souligne Benjamin Castaldi. Pensant être en forme pour affronter le CEFE avec une préparation physique hebdomadaire de 8 heures, Benjamin a vite déchanté. "Le physique et le mental sont mis à rude épreuve ! Que ce soit dans l'effort ou pendant les instants de repos, le corps subit les affronts du soleil de plomb", ajoute Benjamin.

 

Malgré tout, il gardera un excellent souvenir de ce stage formateur pour la survie dans la forêt équatoriale. "Le CEFE est un bel endroit de formation, c'est la référence en matière d'aguerrissement ! Je suis ravie d'avoir participé à ce stage en ce lieu mythique. Et la bonne surprise, c'est l'accueil non seulement des militaires stagiaires mais surtout des légionnaires du 3e REI. La révélation est donc du côté humain", rélève Benjamin. Avant d'ajouter "on apprend aux stagiaires à être les chefs de demain en leur montrant que la cohésion est la clé de la réussite. Et au CEFE, je me suis vite rendu compte que la cohésion était indispensable, l'esprit de groupe doit être entretenu sinon on recule et on se fait mal. Et quand on voit les excellents résultats qu'obtiennent les 4 sections de l'EMIA, on s'aperçoit que la solidarité est bien présente ".

 

"Droit et juste", voici les mots que retient Benjamin Castaldi pour qualifier les instructeurs et entre baignade et chaleur, sa devise "si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier".

photo  Cellule COM / FAG – 3REI photo  Cellule COM / FAG – 3REI
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:25
Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane

 

02/06/2015 Sources : EMA

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais, chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales. Parmi les moyens déployés, des aéronefs de l'armée de l'air.

 

À l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais (CSG) est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan pour lequel près de 300 militaires des trois armées sont déployés.

 

Les aviateurs permanents du centre de contrôle militaire, basés à Kourou et en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aérienne (MASA), ont scruté l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite de survol.

 

Dans les airs, un hélicoptère et un Casa de l’armée de l’air, ont assisté un patrouilleur de la marine nationale et une vedette de gendarmerie maritime, patrouilllant au large du centre spatial pour interdire l'accès aux côtes. Trois bateaux de pêche ont d'ailleurs été reconduits hors de la zone interdite. À terre, les légionnaires ont patrouillé dans les environs du centre pour empêcher toute présence humaine.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions à caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, des membres d’équipage et des personnels navigants de la compagnie aérienne Air Caraïbes ont enfilé treillis et chaussures de marche pour un stage visant à renforcer leur cohésion et à découvrir le quotidien des militaires du 9e régiment d’infanterie de marine (RIMa) engagés dans les opérations en jungle.

 

Après un déplacement en pirogue, encadrés par une équipe du C3F (centre de formation au fleuve et à la forêt) renforcée d’un infirmier, les stagiaires ont visité un site d’orpaillage illégal reconstitué sur la zone de Tuffe, utilisé régulièrement pour préparer les unités engagées dans l’opération Harpie. En se mettant dans la peau des marsouins, le groupe a été confronté à l’hostilité d’un parcours dans la mangrove et à un saut du pont du tour de l’Ilet, après un repas composé de rations de combat.

 

En dépit d’une journée éprouvante, un large sourire pouvait se lire sur les visages du personnel d’Air Caraïbes, fier des activités réalisées. Ce stage a du reste permis au régiment de continuer à faire connaître les missions des FAG auprès de la société civile guyanaise, de susciter l’intérêt de citoyens pour leurs soldats et peut-être d’éveiller chez eux une vocation pour la réserve.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terre

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:20
photo CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 25 au 28 mai 2015, le commandant de l’US Air Force Space Command, le Lt. Gen. John W. “Jay” Raymond, était en Guyane, et a rencontré à cette occasion les forces armées en Guyane (FAG).

 

Cette visite organisée par le Commandant interarmées de l’espace (CIE) et le Centre National des Etudes Spatiales (CNES), était centrée sur les activités du Centre Spatial Guyanais (CSG). Ce fut l’occasion de présenter le dispositif Titan, mission de sécurisation principale des FAG. Ce dispositif, déployé 24 heures avant un tir, vise à contrôler les espaces d’approche aérienne, maritime et terrestre du CSG. Les FAG sont alors mobilisées pour permettre le décollage des lanceurs Ariane V, Soyouz et Vega dans des conditions optimales de sécurité. Le dispositif Titan est impératif, aucun lancement ne peut être effectué sans l’engagement des militaires des FAG.

 

Le 27 mai 2015, au CSG, la délégation a assisté au 65e succès d’Ariane 5, qui a mis sur orbite géostationnaire deux satellites : le satellite de télécommunication mexicain SKYM-1, et l’américain DirectTV-15 pour la télévision HD.

 

La Guyane représente des enjeux uniques pour la France et l’Europe, principalement dans le domaine spatial. 2 100 militaires des trois armées, essentiellement répartis sur l’île de Cayenne et Kourou, composent les FAG. A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo CCH Serpillo
photo CCH Serpillophoto CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:25
Lancement réussi du satellite franco-italien Sicral2

 

28/05/2015  Economie et technologie

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se félicite du succès du lancement dimanche 26 avril 2015 du satellite franco-italien de télécommunications militaires Sicral 2 (Sistema Italiano per Comunicazioni Riservate ed Allarmi). Sicral 2 a été mis en orbite depuis Kourou par une fusée Ariane 5 à 22h00, heure de Paris.

 

Jean-Yves Le Drian a déclaré : « Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes. Elle est le fruit de l’excellent niveau technologique de l’industrie spatiale européenne. »

 

Sicral 2 est cofinancé par la France et l’Italie. Le montant de la part française de cet investissement est de 120 M€. Dans le cadre de cette coopération, la direction générale de l’armement (DGA) est l’interlocuteur français du ministère de la Défense italien qui assure la maîtrise d’ouvrage du programme. Thales Alenia Space a développé Sicral 2 en cotraitance avec Telespazio. L’assemblage du satellite a été effectué par Thales Alenia Space sur son site de Cannes (Alpes-Maritimes). Ce projet a mobilisé 170 emplois à forte valeur ajoutée à Cannes et à Toulouse.

 

Sicral 2 vient compléter les capacités nationales actuelles, constituées des deux satellites militaires Syracuse IIIA et IIIB, lancés en 2005 et 2006, ainsi que le satellite franco-italien de communications civilo-militaire Athena-Fidus lancé en 2014. Cette constellation permet de répondre, en toute autonomie, aux différents besoins des forces armées pour des télécommunications à longues distances, sécurisées et résistantes à la menace de guerre électronique. La relève de ces capacités en France sera assurée au début de la prochaine décennie par le programme Comsat NG qui sera lancé pendant l’actuelle loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Sicral 2, plateforme dont la durée de vie est prévue pour 15 ans, embarque trois charges de télécommunications séparées : deux pour l’Italie et une pour la France. La charge française utilise la bande de fréquences SHF, permettant l’emploi des stations au sol fixes et des terminaux déployables du système Syracuse.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais (CSG), chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales.

 

A l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan. Près de 300 militaires des trois armées y sont déployés.

 

A terre, les légionnaires du 3e REI patrouillent dans les environs du CSG pour empêcher toute présence humaine. En mer, un patrouilleur de la marine nationale, la Capricieuse, ainsi qu’une vedette de gendarmerie maritime, la Mahury, patrouillent au large du CSG pour interdire l’accès aux côtes.  Assistés par un hélicoptère et un avion CASA de l’armée de l’Air, ces navires ont reconduit trois bateaux de pêche hors de la zone interdite.

 

Enfin, les militaires permanents du centre de contrôle militaire basés à Kourou (en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aériennes (MASA)) ont assuré l’observation de l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 mai 2015, après un mois et demi d’actions franco-brésiliennes contre les flux logistiques liés à l’orpaillage illégal, l’opération Tavara s’est achevée. Les forces armées en Guyane poursuivent désormais leur action en matière d’orpaillage illégal dans le cadre de l’opération Harpie, lancée en 2008.

 

Depuis le 7 avril 2015, une opération conjointe et simultanée avec les homologues brésiliens, intitulée Tavara,a était menée. L’objectif était d’assécher les filières logistiques, par la mise en place de contrôles fluviaux sur le fleuve Oyapock. Pour ce faire, des patrouilles en pirogues ont été effectuées conjointement avec l’armée brésilienne. En coordination avec les forces de gendarmerie, de police, de douanes et la PAF (police aux frontières), cette opération, qui a pris fin le 17 mai 2015, a permis de bloquer l’afflux de pirogues et donc le soutien logistique. Pris sous le coup de ces opérations qui paralysent les sites illégaux et désorganise leur activité sans nécessiter l’emploi de la force, les garimpeiros sont contraints d’abandonner les sites.

 

Actuellement, une centaine de brésiliens travaillent en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Cette excellente coopération entre les forces françaises, brésiliennes et surinamienne s’est particulièrement illustrée lors du VIP DAY organisé le 6 mai 2015. Dans le domaine de la lutte contre l’orpaillage illégal, la coopération régionale entre la France, le Brésil et le Suriname se renforce pour accroître les résultats obtenus.

 

Le département de la Guyane se situe dans une région particulièrement touchée par les trafics illicites, notamment les activités d’orpaillage illégal. Pour lutter contre cette activité, sous la gouvernance du préfet de Guyane et du procureur de la République, l’opération Harpie a été lancée en 2008. Plus de 300 militaires des FAG, engagées dans un dispositif interministériel, sont déployés en permanence sur le terrain. Quatre axes stratégiques ont été définis dans le cadre d’un plan d’actions : la mise en place d’une filière légale d’orpaillage, le maintien d’un cadre sécuritaire permettant le développement d’une activité légale, le soutien à la justice et la coopération régionale avec les deux pays limitrophes, le Suriname et le Brésil.

 

Depuis l’été 2014, l’un des objectifs majeurs est d’intercepter les flux logistiques approvisionnant les sites illégaux, afin de restreindre les activités économiques d’orpaillage illégal. Corrélant rapidité d’action et effet de surprise, cette stratégie d’intervention a permis de saisir ou détruire plus de 70% des matériels de production.

 

En cette année 2015, les efforts sont plus particulièrement portés sur l’Ouest et l’Est de la Guyane où étaient recensés bon nombre de zones d’orpaillage (à proximité du Suriname et du Brésil). Les actions ont porté leurs fruits : l’indicateur, mis à jour par l’Office national des forêts, montre le passage de 500 sites d’orpaillage illégal à l’été 2014 à 290 fin mars 2015.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:25
photo EMA

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22/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 30 mars au 30 avril 2015, dans le cadre de l’exercice Piranha, un détachement du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (RPIMa) spécialisé dans l’intervention en « milieux difficiles», s’est rendu en Guyane au 9e régiment d’infanterie de Marine (RIMa), afin de développer ses savoir-faire en milieu équatorial.

 

En partenariat avec la section de commandos de recherche et d’action en jungle, spécialiste du combat en forêt amazonienne, l’exercice Piranha a permis aux forces spéciales de s’entraîner à évoluer et combattre en jungle, et d’entretenir leurs compétences dans ce milieu hostile, à travers différents stages. Cet entraînement a été marqué par la réalisation d’un saut en parachute sur la zone de Macouria, une première pour les chuteurs du 1er RPIMa. L’exercice s’est conclu par leur participation à une mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, afin de parfaire leur expérience opérationnelle en milieu équatorial.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMAphoto EMA

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:25
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

 

12/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à 9h, la vedette de la gendarmerie maritime Mahury quittait la Base Navale de Dégrad-et-Cannes pour une mission de police de pêches dans les eaux territoriales françaises, prévue pour durer 24 heures.

 

Le Major Bernard, commandant la vedette Mahury, et ses cinq membres d’équipage, appartiennent à la brigade de gendarmerie maritime de Cayenne. Le Major Bernard a 35 ans de service dans la gendarmerie maritime à son actif, dont 30 ans passés à bord des unités navigantes. Au cours de sa carrière, nombreuses ont été les affections outre-mer. C’est d’ailleurs son second séjour en Guyane, le premier remontant à une vingtaine d’années.

 

En Guyane, les gendarmes maritimes passent 110 jours par an en mer. Ils ont deux missions principales : la surveillance en mer aux abords du centre spatial guyanais (CSG) pour les tirs de fusée, et la police des pêches de la frontière surinamaise jusqu’à la frontière brésilienne. « Nous passons 70 % du temps en mission de police des pêches et le reste répartis entre des missions de surveillance, de renseignement, de police, et enfin d’entraînement de l’équipage. La maintien des qualifications de l’équipage s’effectue au travers d’exercices de sécurité incendie, les hélitreuillages, le remorquage de navires, etc. », explique le Major Bernard.

 

Départ pour une mission éprouvante :

 

A 10 h, départ pour une mission police des pêches dans l’ouest guyanais, c’est-à-dire vers la frontière surinamaise. La douane était alors également en mission dans le secteur ouest, avec une vedette et un avion en soutien qui survolait tout le littoral et guidait la vedette sur des contacts.

 

A midi, le commandement a informé le Major et son équipage d’une présence potentielle de pêcheurs illégaux dans l’ouest. « Nous poursuivions notre route quand, vers 15h30, la douane a aperçu un bateau suspect dans les eaux françaises. A 16h30, nous sommes arrivés à proximité du navire, puis l’équipe de contrôle a embarqué à bord de l’embarcation pneumatique. Il a rapidement été constaté que ce navire contrevenant ne possédait ni marques extérieures ni document, et à son bord se trouvait six personnes sans pièce d’identité. Après avoir échangé avec le commandement pour connaitre la conduite à tenir, le directeur de la mer –des affaires maritimes- nous a ordonné le déroutement du navire pour marque extérieure inexistante et défaut de pavillon », a expliqué le Major.

 

A 17 h, le déroutement a commencé. Le navire n’allant qu’à 3 nœuds et devant rejoindre le port de Kourou situé à 60 nautiques, la Major Bernard a décidé de prendre en remorque le bateau. « J’ai fait monter à bord de notre vedette l’équipage pour leur sécurité. Nous atteignions une vitesse de 5 nœuds, ce qui nous laissait envisager un déroutement qui durerait 15 heures », a indiqué le Major.

 

La vedette est finalement arrivée à 10 h le 27 avril 2015, après avoir affronté des conditions difficiles en raison d’une mer très agitée.

 

Arrivée à quai, la procédure judiciaire a commencé :

 

A l’arrivée au port de Kourou, trois gendarmes maritimes se sont occupés du débarquement, des jerricans d’essence et des matières dangereuses présents à bord du navire, ainsi que de la glace qui servait à conserver les poissons, tandis que deux autres gendarmes s’occupaient de la procédure judiciaire. Cette procédure s’est traduite par la garde à vue du capitaine du navire pour audition et explications sur les raisons de sa présence dans les eaux françaises. Quant aux cinq autres membres de l’équipage, un procès-verbal d’éloignement et de conduite vers la frontière leur a été signifié. A midi, les cinq Surinamais ont été pris en charge pour être reconduits à la frontière.

 

A 15h30, le capitaine du navire a quitté Kourou pour être présenté au juge à Cayenne. Il est passé en comparution immédiate à 16h30 et a écopé de 6 mois de prison avec sursis. Pendant ce temps, les deux moteurs de 50 chevaux du navire de 16 mètres pour une dizaine de tonnes sont démontés. Ils ont fait l’objet d’une saisie administrative sous le contrôle de la direction de la mer. Les filets ont également été saisis et le tout a été placé en gardiennage en attente de sa destruction.

 

Ce type d’intervention est un bel exemple de l’action que mènent au quotidien les militaires français déployés en Guyane. Elle illustre également l’excellente coordination exercée avec les gendarmes et l’ensemble des autres services de l’Etat, depuis l’interception jusqu’à la traduction en justice des trafiquants et pêcheurs illégaux, afin de juguler ces réseaux qui portent atteinte à la stabilité régionale.

photo CCH Serpillo / Armée de Terrephoto CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 22:25
Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Armée de l'air

 

Les forces armées en Guyane (FAG) ont été sollicitées, jeudi 30 avril 2015, pour porter assistance à un marin blessé sur un navire de la marine brésilienne.

 

Immédiatement, l’équipage d’alerte de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » se mobilise pour préparer la mission. Pendant que les mécaniciens configurent l’hélicoptère Puma. La réactivité de l’ensemble des aviateurs permet un décollage dans délai très court. En moins de quarante minutes, l’hélicoptère rejoint l’arrière du bateau. Le bilan médical confirme l’urgence, la victime est rapidement hélitreuillée sur une civière et évacuée vers l’hôpital.

 

Après l’atterrissage, sur la base aérienne 367 de Matoury, les mécaniciens de l’escadron de transport ont reconfiguré l’appareil pour lui permettre de reprendre la posture d’alerte que l’unité tient 24 h sur 24 et 365 jours par an.

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/05/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 25 avril 2015, le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) a mené un stage équatorial au profit du groupe aérien européen (GAE) avant de réaliser son stage annuel de survie à Cayenne, en Guyane.

 

Le CFSS a conduit un groupe de travail au profit du personnel de centres de survie de nations membres du GAE dont fait partie la France. L’objectif de cette initiative était de proposer un condensé du stage équatorial réalisé par le CFSS. Sur cette base, les autres nations participantes ont pu comparer et échanger sur les techniques, les connaissances, ou encore les matériels utilisés dans des circonstances de survie.

 

Créé et mené par le CFSS, le stage équatorial est dédié au personnel navigant. Il permet de s’aguerrir aux techniques de survie, aux procédures de récupération tout en apportant une solide connaissance des matériels contenus dans les gilets et paquetages des différents types d’aéronefs. Le groupe de travail a été conduit dans son intégralité en anglais. Le centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS) de Tours a été fortement sollicité pour préparer, former et accompagner l’équipe du CFSS. Très peu de stage de ce type existant au sein des nations du GAE, l’initiative du CFSS a été saluée et appréciée. L’étape suivante consistera en l’aptitude à mener l’ensemble du stage équatorial en anglais, afin de pouvoir à terme l’ouvrir à des stagiaires étrangers.

 

À peine les participants du GAE partis, le CFSS a entamé son stage équatorial au profit de 17 stagiaires, dont de futurs aviateurs de la BA 367. D’une durée de deux semaines, les stagiaires sont passés par trois phases de formation successives. La théorie, la pratique et l’acclimatation en jungle. Les stagiaires ont ensuite participé à 3 jours d’exercices de synthèse (en solo ou en équipage) pendant lesquels ils ont du restituer leurs nouvelles connaissances afin de survivre dans les meilleures conditions possibles. Cette dernière phase s’est achevée par l’exfiltration des stagiaires à bord d’un Puma de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane ».

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI


11-05-2015 par 3e REI Réf : 231 | 1561

 

A l'occasion du 152e anniversaire de la bataille de Camerone, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a célébré les 100 ans de sa création.

 

Comme chaque année, le 30 avril, partout dans le monde où des légionnaires et anciens légionnaires sont réunis, Camerone est célébrée.

Profitant de ce 152e anniversaire, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a commémoré avec solennité son centenaire.

Il y a bientôt 100 ans, le 11 novembre 1915, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère, (RMLE) était créé. Il prendra définitivement le nom de 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) en 1945 avant de s'installer en Guyane française, à Kourou, en 1973.

La bataille de Camerone n'a pas changé le cours de la campagne du Mexique en 1863. Pourtant elle a été choisie parmi les innombrables pages de gloire de la Légion pour illustrer le serment de fidélité qui lie le légionnaire, cet étranger, à son chef et à la France. Le sacrifice des légionnaires de Camerone reste comme le plus bel exemple de toutes les vertus militaires.

Malgré l'engagement intensif et permanent du régiment dans les missions TITAN et HARPIE, les légionnaires du " 3 " ont été fidèles à la tradition et à leur devise " en avant, toujours en avant " et ont sût réaliser des festivités de Camerone d'un niveau remarquable.

Celles-ci ont débutées par les traditionnels challenges suivis d'une prise d'armes relevée par la présence du Général de Division Aérienne ADAM (Commandant Supérieur des Forces Armées en Guyane), du Général de Brigade LUCAS (Commandant la gendarmerie de Guyane), du colonel ALEXANDRE (Commandant le 34°BIS de MACAPA au Brésil), de M. Laurent LENOBLE (Directeur de Cabinet du Préfet de Guyane), de M. François RINGUET (Maire de KOUROU), et de M. Bernard CHEMOUL (Directeur général du Centre Spatial Guyanais).

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la cérémonie militaire s'est déroulée au cœur de la ville de Kourou. A cette occasion, des décorations ont été décernées et six légionnaires sont devenus français par décret de naturalisation.

La kermesse qui s'est tenu ensuite au sein du quartier Forget a été rythmée par les nombreuses activités ludiques et les différentes démonstrations mises en place par les compagnies tout au long des deux jours, sans oublier le stand des épouses proposant à la vente des pâtisseries maisons au profit de l'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE).

En prélude à l'élection de Miss Képi Blanc, le traditionnel Gala de boxe nocturne a été d'un excellent niveau. L'élection de Miss Képi Blanc 2015 nous a offert une des lauréates les plus séduisantes que l'on ait vu.

Le 14 juillet prochain, le 3e REI défilera sur les champs Elysée, à l'occasion de la fête nationale, et aura ainsi l'honneur de représenter la Légion étrangère, la France et le territoire guyanais.

 

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 26 avril 2015, une section de la 1ère compagnie du 9e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des forces armées en Guyane a suivi un stage au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

La section de la 1ère compagnie du 9e RIMa a notamment participé à un exercice de descente en rappel. Pour commencer, les stagiaires se sont exercés aux techniques de la descente en rappel sur les parois des douves du Morne Desaix. L’après-midi, ils sont partis à l’assaut des murailles d’enceinte du Fort Saint-Louis de la base navale militaire des forces armées aux Antilles. Tous les stagiaires ont réussi le franchissement de la muraille.

 

Les militaires du 9e RIMa, encadrés par les instructeurs du CAOME du 33e RIMa, ont su mettre en pratique leurs savoir-faire et se dépasser physiquement sur tous les obstacles qui se dressaient devant eux. Ils retiendront particulièrement « la qualité de l’instruction reçue, la pédagogie et l’expérience des instructeurs ». Si les marsouins du 9e RIMa sont habitués au climat tropical guyanais, le stage d’aguerrissement aux Antilles leur a en outre permis de tester leur adaptabilité face à un changement d’environnement géographique et climatique. « Le but du stage était d’offrir la possibilité à ce régiment d’utiliser nos infrastructures et nos compétences, d’échanger sur nos techniques de vie et de combat en forêt, bien différentes ici en Martinique de la forêt guyanaise ! » explique l’adjudant Fertassi, responsable du site du CAOME du détachement Terre Antilles.

 

Le 33eRIMa est la composante terrestre des FAA. Il conduit deux missions principales sur le « théâtre » Caraïbe : l’aide à la population dans le cadre des plans de secours en réaction à des catastrophes naturelles et l’intervention militaire pour mener une évacuation des ressortissants en autonomie ou en appui de pays de la région Caraïbe avec qui la France a des accords de Défense. En cas de catastrophe naturelle et selon l’ampleur des dégâts, des renforts venus de Guyane et du 9e RIMa en particulier peuvent être sollicités. L’organisation d’échanges avec les FAG, comme lors de ce stage,  permet donc d’entretenir la capacité opérationnelle des deux unités dans le cadre d’engagements conjoints et de renforcer leur connaissance mutuelle, dans la perspective de potentielles interventions communes.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Dimanche 26 avril, à 17 heures (heure de Kourou). Arianespace a remporté un nouveau succès depuis la base de lancement du Centre Spatial Guyannais.

Après deux reports consécutifs, la société a annoncé le lancement réussi d'une fusée Ariane 5. Elle a permis de placer le satellite commercial norvégien THOR 7 et le satellite militaire franco-italien Sicral sur une orbite de transfert géostationnaire (une position intermédiaire avant d'être placé en orbite géostationnaire).

 

64e succès d'affilée pour Ariane 5

Ce premier lancement de l'année est également le 64e d'affilée pour le lanceur lourd Ariane 5.

Deux fois fois le lancement a été repoussé. Le 15 avril, un équipement de connexion de l'étage supérieur de la fusée qui faisait défaut a dû être remplacé. Le 24 avril, c'était un équipement du conditionnement du lanceur posait problème.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

27/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à Kourou, en Guyane, a eu lieu le premier lancement de l’année de la fusée Ariane. Pour sécuriser la zone de lancement, les Forces Armées en Guyane (FAG) ont déployé près de 200 militaires à terre, en mer et dans les airs.

 

L’objectif de cette mission baptisée Titan et déclenchée à chaque lancement de fusée, est d’assurer la protection externe des installations du centre spatial guyanais (CSG), dans ses trois dimensions.

 

A terre, dans une zone inhospitalière de près de 680 km2 constituée à 80% de forêt primaire et de marécages, deux compagnies de légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (REI) ont effectué des patrouilles pédestres et motorisées, ou encore en kayac, afin de contrôler les accès au site de lancement et les points stratégiques. Un élément d’intervention héliporté composé de la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 3e REI est resté en alerte au centre de contrôle militaire (CCM) à Kourou.

 

Dans les airs, la haute autorité de défense aérienne (HADA) a activé et dirigé un dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA). L’espace aérien, interdit à tout aéronef, était maîtrisé par les hélicoptères Fennec ainsi que par deux sections de défense sol-air équipées de missiles Mistral du 3e REI.

 

En mer, un patrouilleur P400 de la Marine et une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement. Ils ont patrouillé en mer pour blanchir la zone. La marine Nationale et la gendarmerie maritime se sont ensuite déployées dans la zone d’exclusion.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 11:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-04-2015 par 3e REI Réf : 225 | 588

 

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA), a rendu visite aux Forces Armées en Guyane (FAG) du 23 au 25 mars 2015.

 

Les honneurs lui ont été rendus à Cayenne lors d'une prise d’armes très solennelle où plusieurs cadres et légionnaires ont été décorés. Le colonel Allain WALTER s'est vu remettre une citation à l'ordre de la division. La présentation in situ du dispositif TITAN lui a permis d'apprécier la variété des savoir-faire mis en œuvre par le régiment pour réaliser cette mission indispensable à la protection du centre spatial guyanais (CSG). Héliporté vers le Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE), le CEMA est ensuite allé à la rencontre des instructeurs et des stagiaires de l' "école du combat en jungle", référence française et internationale dans les domaines du combat, de l'aguerrissement et de la survie en forêt équatoriale.

 

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:25
Cérémonie en mémoire du caporal Julien Giffard

 

15/04/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Le 07 avril 2015, sur la base opérationnelle avancée de Maripasoula en Guyane, la 2e compagnie du 1er régiment d’infanterie (1er RI), en mission de courte durée au 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa), a rendu hommage au caporal Julien Giffard du 1er RI, décédé lors d’une patrouille fluviale au cours de l’opération Harpie 5 ans plus tôt.

 

En présence du colonel Fromaget, chef de corps du 9e RIMa, d’un groupe de plongeurs de combat du 31e régiment du génie (31e RG) et d’une section du 3e régiment du génie (3e RG), deux gerbes ont été déposées sur la stèle érigée en sa mémoire sur le camp Lunier, à Maripasoula.

 

Participant à la mise en place d’un point de contrôle fluvial sur la rivière Tampock le 8 juillet 2010, la pirogue sur laquelle se trouvait le 1re classe Julien Giffard avait été percutée par une embarcation rapide clandestine qui forçait le passage. Précipité à l’eau par le choc de l’impact, il avait été porté disparu. Malgré l’important dispositif de recherche mis en place, son corps avait été retrouvé sans vie, 4 jours après.

 

Les honneurs militaires lui avaient été rendus le mardi 20 juillet 2010, au cours d’une cérémonie présidée par le général d’armée Elrick  Irastorza,  chef d’état-major de l’armée de Terre. Elevé à titre posthume au grade de caporal, il avait alors reçu la Médaille militaire et avait été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une citation à l’ordre de l’armée, sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale lui avait également été décernée.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:25
FAG : Portrait d’un instructeur au Centre d’entrainement en forêt équatoriale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le sergent-chef Stefan est instructeur au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE). Pour travailler dans la jungle, il lui a fallu acquérir de nombreuses formations requises.

 

Pour être instructeur, il faut en effet devenir sous-officier et obtenir le brevet national du Centre National d’entrainement commando (CNEC) avec les stages commando des 2e et 3eniveaux. Ces stages de 4 semaines se passent à Montlouis, et pour être breveté, il faut terminer toutes les pistes sans faute de sécurité et sans échec. Les parcours que les stagiaires doivent réaliser comportent des pistes d’audace, de montage de rappel, de sauvetage sur paroi, de mise en place de franchissements, qui sont des exercices de jour qui demandent beaucoup de techniques, et durant lesquels rien n’est laissé au hasard. La nuit, les stagiaires effectuent des opérations commandos simulées.

 

Le sergent-chef Stefan effectue actuellement son deuxième séjour en Guyane, et sa première mission en compagnie de combat au sein du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) en 12 ans d’armée. La forêt équatoriale n’a plus de secret pour lui. Auparavant, il a effectué un stage à Manaus, au cœur de l’Amazonie. Ce stage de 11 semaines en forêt ne se compare à aucun autre au vue de sa difficulté. Stephan confie ainsi: « Sans horaire, prêt et paré à chaque heure du jour et de la nuit, les moments de repos sont comptés et appréciés. Tout est basé sur le mental tant le rythme est soutenu et le physique dépassé. Sans piste d’audace, les obstacles et les exercices sont naturels, les instructeurs des stages ne manquent pas d’imagination ! Différentes techniques de topographie, de vie en forêt, de natation, de combats en forêt sont abordées lors de ce stage ».

 

Les instructeurs du CEFE suivent en effet plusieurs formations spécifiques en forêt amazonienne dans les pays étrangers, comme en Équateur, Colombie, ou encore Brésil.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

14/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 31 mars au 12 avril, 76 élèves officiers de l’Ecole Militaire Interarmes de Coëtquidan ont effectué un stage d’aguerrissement au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE) du 3ème régiment étranger d’infanterie (REI), stationné en Guyane.

 

L’objectif de cette formation était l’aguerrissement des élèves officiers, ainsi que le développement du commandement et de la cohésion au sein des sections, avec une sollicitation constante à l’effort physique.

 

Audace, dépassement de soi, et intelligence de situation sont les maîtres mots de ce stage. Confrontés au décalage horaire, au climat humide et à un soleil de plomb, les quatre sections de stagiaires apprennent à apprivoiser le milieu équatorial. De nombreuses pistes d’audace, ainsi qu’une période de survie et de découverte de cet environnement hostile sont organisées pour leur permettre de mettre en pratique leur savoir-faire.

 

Au terme de leur première semaine de stage, la cohésion et l’entraide sont renforcées chez ces élèves de l’EMIA qui bénéficient de cette expérience forte et enrichissante dans le cadre de leur parcours d’officier.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

13-04-2015 par 3e REI Réf : 222 | 491

 

Le jeudi 12 mars 2015, la 3e section de la 2e compagnie du 3e Régiment étranger d'infanterie a présenté le site d'orpaillage illégal de CACAO au général d'armées MARGUERON et au général d'armées de l'air CASPAR FILLE-LAMBIE qui menaient une étude relative aux conditions d'engagement des forces armées sur le territoire national dans le cadre des missions HARPIE.

 

Après une présentation de l'historique du site par le capitaine G., commandant la 2e compagnie, la visite s'est déroulée en 3 parties. Tout d'abord, les légionnaires ont exposé, sous forme d'ateliers, le matériel qu'ils emportent pendant les missions HARPIE. Ensuite, le SGT W. a expliqué le fonctionnement d'un site d'orpaillage primaire. Enfin, le général d'armée MARGUERON s'est entretenu avec les cadres et gendarmes présents pour aborder de manière très libre le sujet des REF pendant les missions HARPIE.

 

Lors de la présentation des ateliers, le général d'armée MARGUERON a été particulièrement intéressé par la capacité de communication des patrouilles en forêt. En effet, la BGAN (moyen satellitaire IMMARSAT) permet aussi bien d'effectuer de la transmission de données que des appels en phonie pratiquement partout en forêt. Cela donne aux patrouilles l'assurance de pouvoir rendre compte à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit, et cela permet aussi d'envoyer des photographies et autres messages formatés.

 

Le SGT W. a ensuite exposé de manière claire et précise le fonctionnement d'un site d'orpaillage primaire, de l'extraction du quartz aurifère dans les puits jusqu'à l'obtention de la poudre d'or.

 

Lorsque la section a reconnu le site la veille, deux garimpeiros étaient encore à l'œuvre. Ils se sont enfuis en abandonnant leurs matériels sur place. C'est pourquoi deux gendarmes de Régina étaient présents, notamment pour saisir un fusil Baïkal. Cela a permis au général d'armée MARGUERON d'aborder le sujet des REF sur les missions HARPIE " in situ ". De manière très libre et franche, les problématiques et possibles solutions ont été évoquées et mises en confrontation entre les gendarmes et les militaires.

 

Cette présentation in situ de la lutte contre l'orpaillage illégal a permis au général de se rendre compte de la complexité de la mission HARPIE, aussi bien dans sa composante militaire que judiciaire. Il a également pu apprécier la variété et l'intensité des missions remplies par le régiment.

 

Reportage photos

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.

 

Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.

 

L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

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10-04-2015 par 3e REI Réf : 221 | 479

 

Héritière des traditions de la compagnie des sapeurs pionniers du 3e Régiment Etranger d'Infanterie, la compagnie de commandement et de soutien du 3e REI a célébré, le 6 mars 2015, l'anniversaire de la percée du tunnel du légionnaire à FOUM ZABEL.

 

En effet, en mars 1927, les légionnaires reçoivent la mission de réaliser une voie de communication carrossable de cent cinquante kilomètres. Ce projet a pour objectif de faciliter la réduction des poches de résistance rebelle actives dans la région. Au cent-onzième kilomètre pourtant, les gorges du Ziz réservent à la Légion un tout autre défi pour ses sapeurs pionniers. Bloquée par un éperon rocheux aux pentes abruptes, le Foum Zabel. Il est impossible de le contourner, il faut donc passer au travers.

"Percer du granit, une montagne de granit. L'homme peut tout faire. Ce jour-là, je n'ai pu m'empêcher de penser cela. Quand l'homme est un légionnaire, naturellement." témoignera un légionnaire à la fin de la construction du tunnel.

Le 6 mars 1928, à 16h30, le tunnel de Foum Zabel est entièrement percé. Il fut achevé en six mois par quarante légionnaires.

"LA MONTAGNE NOUS BARRAIT LA ROUTE. L'ORDRE FUT DONNE DE PASSER QUAND MÊME. LA LEGION L'EXECUTA.
" Octobre 1927 - mai 1928 "

 

Après une cérémonie solennelle marquée par le récit de cet exploit, c'est autour d'un " BIERES, CHANTS " que la grande CCS a continué la soirée en rendant hommage à ses anciens.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:56
La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

 

9 Avril 2015 par Marine nationale

 

Mercredi 8 avril 2015, une cérémonie de mise à l’eau de la Caouanne était organisée à Douarnenez au chantier naval Gléhen, en présence d’autorités civiles et militaires. Cette embarcation « relève-filets » doit renforcer les moyens de lutte contre la pêche illicite, de la marine, en Guyane. Elle sera également en mesure d’apporter son concours à d’autres missions, telles que la lutte contre les pollutions maritimes au large de la Guyane.

 

D’une longueur de 23.50 mètres, la Caouanne est robuste et construite aux normes civiles. Dotée d’une grue légère et d’une aire de travail dégagée, elle peut relever et stocker jusqu’à 20 km de filets. Elle dispose notamment d’un tirant d’eau limité à 1,20 mètre, pour intégrer l’hydrographie particulière des côtes guyanaises.

 

Principale mission des 2 P 400 de la Marine (La Capricieuse, La Gracieuse) et des 2 vedettes côtières de surveillance maritime de la gendarmerie maritime (Mahury, Organabo) en Guyane, la police des pêches s’inscrit dans un cadre interministériel et international, en coopération avec les pays riverains (Brésil, Suriname). Ces bâtiments permettent l’arraisonnement de navires illégaux, leur déroutement, puis leur traitement judiciaire par les autorités compétentes. Le traitement judiciaire, postérieur à ces opérations, débouche à la saisie de ces navires illégaux.

 

Jusque-là, la marine ne disposait pas de moyens adéquats pour la récupération des filets abandonnés. Dans la mesure où un filet de 2500 mètres coûte entre 10 000 et 12 000 €, leur récupération par les autorités françaises constitue un important moyen de dissuasion.

 

Outre la perte financière qui sanctionnera ainsi les illégaux réussissant à prendre la fuite, la mise en œuvre de ce batiment contribuera grandement à la préservation de l’environnement marin, qu’il s’agisse des richesses halieutiques ou de la faune endémique de la Guyane. La Caouanne porte ainsi le nom d’une tortue marine à carapace aplatie et à tête puissante, silhouette rappelant celle de ce  nouveau bâtiment.

 

Désormais à flot, l’embarcation relève filets subira des essais jusqu’à l’été en métropole, parallèlement à la formation de son futur équipage. Elle poursuivra ces essais en Guyane, où elle sera transportée par navire de commerce dans le courant de l’été. Son admission au service actif devrait être prononcée à l’automne 2015.

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:50
La constellation Galileo reprend son envol

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo (credits Arianespace)

 

28/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Avec la mise en orbite des satellites de la constellation Galileo 7 et 8, Arianespace a repris avec succès le déploiement d'un projet très emblématique pour l'indépendance de l'Europe.

 

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo. Arianespace a réussi à mettre dans la nuit de vendredi à samedi en orbite avec succès les satellites 7 et 8 de la constellation pour le compte de la Commission européenne, qui finance à 100% Galileo, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). C'est le lanceur russe Soyuz, qui a effectué le lancement, son onzième depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG). "Ce lancement marque la reprise du déploiement de la constellation Galileo", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, cité dans le communiqué de l'ESA.

Avec la poursuite du déploiement de ce projet très emblématique pour l'Europe, Arianespace a rempli sa mission de garantir à l'Europe un accès indépendant à l'espace. "Le succès de ce soir marque une étape importante dans la quête d'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", a confirmé son PDG, Stéphane Israël. Selon le Centre national d'études spatiales (CNES), cette constellation doit assurer à terme une précision et une fiabilité bien supérieure à celle des autres systèmes de navigation par satellite.

 

Un lancement sous pression

Arianespace avait la pression à la suite de l'échec de lancement des satellites 5 et 6 de la constellation. Car trois des quatre satellites IOV sont hors service et le quatrième est toujours en veille. En outre, à la suite du vol VS09 (Soyuz) en août dernier, les satellites ont été injectés sur une orbite plus basse que celle qui était visée. Arianespace a dû nommer une commission d'enquête indépendante et a mis en place un plan d'actions sur la base de ses recommandations.

Cette démarche a permis le retour en vol réussi de Soyuz au CSG dès décembre 2014 avec le lancement VS10 (Vega en décembre). Le succès de Soyuz (VS11) s'inscrit dans la continuité de ce plan d'actions. Avec VS12, le prochain lancement Soyuz pour la constellation Galileo est actuellement fixé en septembre 2015. Selon l'ESA, "quatre autres satellites Galileo actuellement à l'essai ou en fin d'intégration doivent encore être lancés dans le courant de 2015". L'Europe espère que dès la fin 2016, Galileo aura 14 satellites en orbite et qu'il pourra rendre ses premiers services aux utilisateurs. L'objectif de la Commission européenne est que la constellation Galileo soit totalement opérationnelle en 2020. Galileo doit à terme compter 30 satellites.

 

Galileo, un système plus précis et plus fiable

Les deux satellites, chacun d'une masse de 730 kg, feront partie d'une constellation de 26 satellites. Leurs signaux seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite. "L'un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n'affinent encore ce signal", a expliqué le CNES dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

À l'issue de ce lancement, le président du CNES et coordonnateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, Jean-Yves Le Gall, a estimé que ce succès "va continuer et s'amplifier puisque nous venons de qualifier Ariane 5 pour lancer les futurs satellites Galileo, ce qui va nous permettre de déployer la constellation plus rapidement et plus sûrement""Nous avons franchi une étape supplémentaire pour doter l'Europe d'un système mondial de navigation par satellite", a souligné pour sa part dans un communiqué la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.

 

Galileo, un projet européen emblématique

Première infrastructure commune produite et financée par l'Union européenne avec l'ESA pour maître d'oeuvre, Galileo intègre les technologies les plus innovantes développées par l'Europe au bénéfice de ses citoyens. Le programme Galileo permettra ainsi à l'Europe de disposer de son propre système de navigation par satellites, dont les applications seront multiples. Placé sous contrôle civil, il offrira un service de localisation garanti et de haute précision, indépendant des autres dispositifs existants. Galileo disposera de cinq services de couverture mondiale destinés à des usages distincts : grand public, commercial, sauvegarde de la vie, public réglementé, recherche et sauvetage. Les premiers services seront disponibles dès 2016.

Les satellites Galileo de la série FOC (Full Operational Capacity) sont construits en Europe, sous la maîtrise d'œuvre d'OHB System (Brème), la charge utile de chaque satellite étant fournie par SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd, UK - filiale d'Airbus Defence and Space. Le programme Galileo a déjà coûté environ cinq milliards d'euros. Pour la période 2014-2020, l'Europe a prévu de dépenser sept milliards d'euros.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:50
Galileo satellites 7 & 8 were enclosed within their protective Soyuz fairing on Friday, 20 March 2015 Credits ESA-CNES-ARIANESPACE

Galileo satellites 7 & 8 were enclosed within their protective Soyuz fairing on Friday, 20 March 2015 Credits ESA-CNES-ARIANESPACE

 

28 March 2015 by ESA

 

The EU’s Galileo satellite navigation system now has eight satellites in orbit following the launch of the latest pair. 

 

Galileo 7 & 8 lifted off at 21:46 GMT (22:46 CET, 18:46 local time) on 27 March from Europe’s Spaceport in French Guiana on top of a Soyuz rocket.

All the Soyuz stages performed as planned, with the Fregat upper stage releasing the satellites into their target orbit close to 23 500 km altitude, around 3 hours 48 minutes after liftoff.

Following initial checks, run jointly by ESA and France’s CNES space agency from the CNES Toulouse centre, the two satellites will be handed over to the Galileo Control Centre in Oberpfaffenhofen, Germany and the Galileo in-orbit testing facility in Redu, Belgium for testing before they are commissioned for operational service. This is expected in mid-year.

The new pair will join the six satellites already launched, in October 2011, October 2012 and August 2014.

“The deployment of the Galileo constellation is restarting with this successful launch,” said Jean-Jacques Dordain, Director General of ESA.

“The tests in orbit of satellites 5 and 6 have demonstrated the quality and performance of the satellites, and the production of the following ones is well on track. Good news for Galileo.”

Four more satellites are in testing or final integration and scheduled for launch later this year. 

“With six new satellites expected to be in orbit by year’s end, we are now approaching the cruise mode of production, testing and deployment of the satellite constellation,” said ESA’s Director of Galileo and Navigation-related Activities, Didier Faivre.

As set by the European Commission, the objective is to deliver a package of Initial Services, including a free Public Service, an encrypted Public Regulated Service and a Search And Rescue function, by 2016, to be transferred to the responsibility of the European Global Navigation Satellite Systems Agency, GSA.

A full system capability that includes an encrypted commercial service benefiting from 24 operational satellites and six spares is expected to be in place by 2020.

 

About Galileo

Galileo is the EU’s own global satellite navigation system. It will consist of 30 satellites and their ground infrastructure.

The definition, development and In-Orbit Validation phase were carried out by ESA, and co-funded by ESA and the European Commission. This phase created a mini constellation of four satellites and a reduced ground segment dedicated to validating the overall concept.

The Full Operational Capability phase is fully funded by the European Commission. The Commission and ESA have signed a delegation agreement by which ESA acts as design and procurement agent on behalf of the Commission.

Learn more about Galileo at: http://www.esa.int/Our_Activities/Navigation

 

About the European Space Agency

The European Space Agency (ESA) provides Europe’s gateway to space.

ESA is an intergovernmental organisation, created in 1975, with the mission to shape the development of Europe’s space capability and ensure that investment in space delivers benefits to the citizens of Europe and the world.

ESA has 20 Member States: Austria, Belgium, the Czech Republic, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Norway, Poland, Portugal, Romania, Spain, Sweden, Switzerland and the United Kingdom, of whom 18 are Member States of the EU. Two other Member States of the EU, Hungary and Estonia, have signed Accession Agreements to the ESA Convention and will soon become new ESA Member States.

ESA has established formal cooperation with six Member States of the EU. Canada takes part in some ESA programmes under a Cooperation Agreement.

ESA is also working with the EU on implementing the Galileo and Copernicus programmes.

By coordinating the financial and intellectual resources of its members, ESA can undertake programmes and activities far beyond the scope of any single European country.

ESA develops the launchers, spacecraft and ground facilities needed to keep Europe at the forefront of global space activities.

Today, it develops and launches satellites for Earth observation, navigation, telecommunications and astronomy, sends probes to the far reaches of the Solar System and cooperates in the human exploration of space.

Learn more about ESA at www.esa.int

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