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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:55
Le Panther au décollage -  Marine nationale

Le Panther au décollage - Marine nationale

 

3 Mars 2014 Marine nationale

 

L’aéronef embarqué à bord du Cassard est un Panther standard 2. Durant l’ensemble de la mission ses mouvements sont quotidiens, afin de localiser le trafic maritime civil et militaire.

En début de déploiement le chef de détachement de la  flottille 36F  a organisé une journée de réflexion sur la sécurité aéronautique.

Exigée chaque année par l’Amiral commandant la Force de l’aéronautique navale (ALAVIA), cette journée est une réflexion sur la maîtrise des risques encourus lors de la mise en œuvre d’un aéronef. Cela concerne l’ensemble des acteurs de la chaîne aviation  et tous les personnels de pont d’envol.

Après un rappel sur la sécurité de l’aéronef et un quizz ludique présentant des cas concrets, les marins ont échangé leurs rôles l’espace d’une heure à l’occasion d’un poste de rangement aviation, pour que chacun prenne conscience des contraintes des autres : sortie de l’hélicoptère, dépliage des pales, saisinage, direction d’une manœuvre aviation depuis la passerelle…

L’un des officiers de quart aviation du Cassard (OQA) à la manœuvre en passerelle - © Marine nationale

 

L’hélicoptère est loin d’être un électron libre sur un bâtiment. Sa mise en œuvre suppose la présence aux abords de la plateforme hélicoptère d’un officier de quart aviation (OQA), équivalent de la tour de contrôle, d’un directeur de pont d’envol, de plusieurs « ponev » (manœuvriers du pont d’envol), ainsi que des pompiers.

Les liaisons radio sont déterminantes : les pilotes sont en lien avec l’officier de quart aviation (OQA), lui-même en lien avec le directeur de pont d’envol et avec le chef de quart situé en passerelle navigation, pour les autorisations de décollage et d’appontage. Ils sont également en contact avec le contrôleur tactique (CTAC) situé au « central opérations », pour la conduite de la mission, et si les conditions météo l’exigent, de la phase d’approche.

Cette mise en œuvre ordonnée à la minute près est d’un niveau de risque très élevé du fait de l’élément marin et du pont d’envol réduit. La plateforme hélicoptère du Cassard est d’ailleurs la plus petite de la Marine.

Les officiers de quart sont, comme leur nom anglais l’indique explicitement (officers of the watch), les membres de l’équipage en charge de la veille permanente des mouvements du bâtiment, que ce soit en passerelle de navigation, en passerelle aviation comme ci-dessus, au « central opérations » ou encore au poste de contrôle des télécommunications. Ils se relaient toutes les quatre heures, de jour comme de nuit, chaque période s’appelant un « quart ».

Les participants se concentrent sur la question posée par le LV Ferrandi, chef du détachement 36F - © Marine nationale

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:55
L’Alat parle…

« De la terre par le ciel » par le général Yann Pertuisel

 

15 mars, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye…  les engagements opérationnels n’ont pas manqué ces dernières années pour l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. Nul doute que les équipages engagés, mais aussi les spécialistes ayant aidé à la mise en œuvre des appareils sur les théâtres d’opérations, ont tous quantités de récits à partager…  Le général Yann Pertuisel, qui a commandé l’Alat de 2010 à 2012 fait œuvre louable en recensant quelques uns de ces témoignages et en les mettant en perspective, avec la vision d’ensemble qu’il pouvait avoir à l’époque. Aucune désir d’exhaustivité de sa part, mais la volonté précieuse de mettre en lumière le travail accompli, les risques encourus et le dévouement de tous. Un livre sobre et efficace, dont on espère qu’il motivera d’autres acteurs de ces opérations extérieures à partager leurs expériences avec le plus grand nombre…

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 22:30
Hélicoptère syrien abattu à la frontière turc (capture d'écran RP Defense)

Hélicoptère syrien abattu à la frontière turc (capture d'écran RP Defense)

16/09/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

L’armée de l’air turque a abattu un hélicoptère syrien aujourd’hui à la frontière après que l’hélicoptère ait violé l’espace aérien turc, a déclaré le vice-premier ministre Bülent Arınç, rapporte le quotidien turc Hurriyet.

 

«Un hélicoptère militaire syrien qui s’est égaré deux kilomètres dans l’espace aérien turc a été averti à plusieurs reprises avant d’être abattu missiles tirés par un avion de chasse turc », a déclaré le vice-premier ministre turc aujourd’hui au sortir d’une réunion du Cabinet.

 

Des rapports antérieurs disaient que l’hélicoptère avait explosé en l’air et que l’explosion était visible dans le district de Hatay’s Yayladağı.

 

Il semble que l’hélicoptère était également déjà la cible de combattants des forces rebelles au moment où il a été abattu par l’aviation turque.

 

Des avions militaires turcs qui ont décollés de la base de Malatya ont tiré sur le hélicoptère syrien M-17, après qu’il eut continué de violer l’espace aérien turc, malgré les avertissements répétés.

 

L »hélicoptère s’est ensuite écrasé du côté syrien, a aussi précisé le vice-premier ministre turc.

 

«Il [l'hélicoptère] violé la frontière de la Turquie à deux kilomètres. Il a été averti à plusieurs reprises par des éléments de la défense aérienne. À la suite de la violation, il a été déterminé qu’il est tombé en territoire syrien après avoir été abattu à 14h25 par un missile par nos avions décollant de Malatya», a déclaré Bülent Arınç.

 

L’état-major des forces armées turques a pour sa part confirmé les propos de M. Arinç, précisant dans un communiqué que l’appareil syrien avait été repéré par la station de contrôle de Diyarbakir (sud-est) alors qu’il était à 26 milles marins (48 kilomètres) de la frontière turque et mis en garde jusqu’à ce qu’il soit à cinq milles marins (environ 9 kilomètres) de la ligne de démarcation.

 

«Malgré tout, l’hélicoptère syrien a continué de s’approcher de l’espace aérien turc», a affirmé l’état-major, indiquant que l’appareil avait violé l’espace aérien turc à la hauteur du poste-frontière de Güveççi, dans la province de Hatay (sud).

 

«Il est tombé en territoire syrien à un kilomètre de la frontière après avoir été frappé par un de nos deux F-16 placés en état d’alerte dans la région», a ajouté l’état-major.

 

Un groupe de militaires turcs a été dépêchés sur la zone après l’incident.

 

Le vice-premier ministre turc a aussi souligné quant à lui que l’initiative prise par les Forces armées turques (TSK) d’abattre l’hélicoptère syrien était fondée sur les règles d’engagement avec la Syrie.

 

Les règles d’engagement turcs ont été changé après que la Syrie eut abattu un avion turc en Juin 2012. Les autorités turques n’ont pas annoncé publiquement les détails des nouvelles règles d’engagement, mais certains rapports ont affirmé les forces turques avaient ordre de tirer tiraient sur les forces syriennes lorsqu’elles s’approchaient à moins de cinq kilomètres de la frontière turque du côté syrien.

 

En octobre de la même année (2012) un obus avait tué cinq civils dans le quartier Akçakale, dans la province de Sanliurfa.

Pour protéger la Turquie, les États-Unis, les Pays-Bas et l’Allemagne ont déployé sous l’égide de l’OTAN des batteries de sol-air missiles Patriot et des centaines de soldats le long de la frontière syrienne en Turquie méridionale, à la demande d’Ankara.

 

Les deux pilotes, qui seraient éjectés de l’avion avant l’explosion, auraient été tués par les forces de l’opposition après l’atterrissage en toute sécurité sur le terrain, selon l’agence de presse turc Doğan., mais l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, pour sa part, affirme plutôt que l’un de ses deux pilotes, qui ont réussi à s’éjecter, avait été fait prisonnier par les rebelles alors que le sort de l’autre restait inconnu.

 

Quant à l’agence officielle syrienne SANA, elle ne fait aucune mention de l’événement.

 

Le gouvernement du premier ministre Recep Tayyip Erdogan soutient la rébellion syrienne depuis le début il y a deux ans et demi de la révolte en Syrie et milite ouvertement pour la chute de Bachar Al-Assad.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:50
Annelise Lethimonnier, passionnée d’Europe

15 septembre 2013 Usinenouvelle.com

 

Trophée des Femmes de l'Industrie

 

Troisième nominée dans la catégorie "Femme au début prometteur" des Trophée des Femmes de l’industrie de L'Usine Nouvelle, Annelise Lethimonnier est directrice France des affaires institutionnelles du groupe Eurocopter.

 

Annelise Lethimonnier n’est pas entrée chez EADS par vocation pour l’aéronautique, mais parce qu’elle aime l’Europe. L’entreprise est pour elle "la preuve par les faits de la construction européenne". Le sujet passionne cette ex-étudiante de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP) qui a consacré son mémoire à cette société.

 

Approchée une première fois, elle préfère aller étudier le management de projets à HEC. "Indispensable pour parfaire ma connaissance du monde de l’entreprise", explique-t-elle. Elle rejoint EADS, d’abord comme plume du président Louis Gallois, puis gourmande d’opérationnel, elle devient responsable de projets export drone au sein de Cassidian, une filiale du groupe. Devant négocier avec des Indiens, elle se plonge dans les livres pour connaître cette culture.

 

Elle se définit comme une femme d’action et d’analyse, l’une nourrissant l’autre. "Je ne me vois pas parler d’un sujet que je ne maîtriserais pas", explique-telle. Cette ligne de conduite reste la sienne aujourd’hui quand elle promeut les positions d’Eurocopter.

 

Femme de passion, elle admire le théâtre classique, où l’on vit "des émotions fortes". Déjà soucieuse, à 30 ans, de transmettre, elle donne un cours sur l’industrie de défense européenne aux élèves du master de l’IEP qu’elle a elle-même obtenu en 2006.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:20

09/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Dans le cadre d’un plan à long terme du Département américain de la Défense, l’US Army a produit une vidéo pour attirer des soumissionnaires et les inciter à repousser les limites de la technologie dans le développement d’un hélicoptère de nouvelle génération et de ses flottes utilisant les rotors basculants.

 

«J’ai besoin de visionnaires de l’aviation», lance ainsi Bill Lewis, directeur de la Direction du développement de l’aviation de l’armée de terre, dans la vidéo de 7 minutes. «Le seul facteur limitant est votre imagination.»

 

En réponse à la vidéo, la société Hurst, basée au Texas (et faisant partie de Bell), a produit sa propre vidéo mettant en vedette des acteurs qui défoncent rapidement des portes et «accomplissent leur mission» avec l’aide du V-280 Valor, la version du rotor basculant de Bell pour un avion conjoint multi-rôle.

 

La production de Bell, mettant en valeur le Valor, commence avec deux enfants jetant leurs cartables pour voir la vidéo. «Chouette appareil du futur» , dit un gamin. «J’ai bien hâte de voler avec ce bad boy.»

Dans les deux vidéos, le thème semble être le pouvoir de transformation de la technologie pour façonner les futures guerres en des jeux de clic de souris dans lesquels les gentils ne meurent jamais, et avec encore moins de sang.

 

Bell Helicopter, AVX Aircraft Co. et une coentreprise de Boeing Co. et Sikorsky Aircraft Corp. ont d’ores et déjà soumis leur concept à l’armée américaine d’un Démonstrateur de technologie conjoint multi-rôle.

 

L’armée envisage de prendre une décision initiale sur le démonstrateur en septembre, avec un prototype volant prêt pour 2017.

 

Les propositions de Bell, AVX et Boeing-Sikorsky pour le Démonstrateur de technologie conjoint multi-rôle ne sont qu’un premier pas dans le plan global du Pentagone annoncé en 2011 d’avoir l’armée prendre l’initiative des prototypes pour remplacer la flotte vieillissante de plus de 4000 hélicoptères dans toutes les armes.

 

«L’avion de nouvelle génération devra être un ensemble beaucoup moins coûteux à exploiter que la flotte actuelle» et être prêt à entrer sur la ligne de front dans les années 2020, a déclaré le major-général William Crosby, responsable du programme de l’aviation pour l’armée.

 

«Même avec tout l’excellent travail que nous faisons pour la mise à niveau et le soutien de la flotte actuelle, il est maintenant temps d’investir dans la science et la technologie nécessaires pour développer la future flotte», a dit William Crosby.

 

«Nous avons encore des plates-formes élévatrices verticales de troisième génération conçues pendant la période de la guerre du Vietnam, il y a près de 50 ans», a-t-il dit. «Notre flotte actuelle ne durera pas éternellement et il y a des limites à notre capacité d’améliorer les modèles actuels pour répondre aux besoins futurs.»

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:55
Les Super-Puma low cost du consortium français E-HOTS face aux MI-8 russes

01.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

Qui fournit à l'Onu les hélicoptères de transport de fret et de personnels dont ses Casques bleus ont besoin? Quelques pays membres, mais leurs contributions ne couvrent qu'un tiers des besoins onusiens. L'Onu loue donc environ 140 hélicoptères par an pour un coût de 750 millions de dollars (1,2 milliard pour toutes ses opérations aériennes), à environ 8/9000$ l'heure de vol, sans compter le carburant. Pour info, en 2004, l'heure de vol coûtait 3/3500$. Ces chiffres témoignent de l'envolée des coûts et du budget considérable désormais affecté aux opérations héliportées.

Les hélicoptères civils de l'Onu sont fournis par des loueurs privés, majoritairement russes (comme UTair) qui ont littéralement trusté ce créneau en fournissant à très bon marché des MI-8, MI-26 etc.

Il suffit coup d'oeil vers les cieux afghans ou africains suffit pour admettre cette réalité. Et quand ce ne sont pas des Russes, ce sont des Ukrainiens qui fournissent les appareils, comme l'explique Colum Lynch dans un article paru sur le site de Foreign Policy.

La pénurie d'hélicoptères n'affecte pas que l'Onu: l'Isaf, l'UE et des organisations internationales déplorent le manque d'appareils étatqiques et sont obligés de recourir aux services de prestataires privés. On se souviendra des locations massives d'hélicoptères commerciaux par les US pour l'Afghanistan (cliquer ici pour lire le dernier post que j'ai consacré à ce sujet).

puma.jpgE-HOTS. Pour diversifier l'offre et concurrencer les Russes, un consortium d'entreprises (majoritairement françaises) vient d'être créé autour d'Eurocopter: E-HOTS, pour Eurocopter Helicopter on Theatre Services. Ce consortium rassemble Daher, Eurotradia International, DCI, Vector Aerospace et Starlite Aviation Group.

Pour être en mesure de concurrencer les Russes, il faut disposer d'une "plate-forme adaptée et bon marché" d'où l'idée de proposer des "Super-Puma low cost".

Ces Super Puma Mark I, c'est un peu "la Logan de l'hélico", selon un des dirigeants du consortium qui table sur 25% de réduction du coût de l'heure vol en conditions extrêmes. "On sera sur les mêmes tarifs que nos concurrents mais avec des appareils certifiés par la FAA et l'AESA".

A Starlite, compagnie sud-africaine mais enregistrée en Irlande qui possède déjà une dizaine de Puma (photo ci-dessus) et de Super-Puma, d'assurer la partie opérationnelle des futurs contrats: gestion des vols et des équipages, logistique, plannification etc. Aux autres partenaires d'intervenir dans leurs domaines de compétences: formation, soutien, pièces de rechange, conseil etc.

E-HOTS est dans les starting-blocks, paré pour répondre aux prochains appels d'offres onusiens (pour le Mali?).

Le consortium est prêt à offrir du transport de fret et de personnels, mais aussi des EVASAN (c'est le cas au Mali.Voir mon post sur Starlite qui fournit deux appareils), voire du SAR (search and rescue).

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