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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
Reprise des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» par le CMOS


18/06/2014 Armée de l'Air

 

La reprise des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» par le centre militaire d’observation par satellites (CMOS) s’est déroulée jeudi 5 juin 2014 à 10h30 sur la place d’armes de la base aérienne 110 de Creil.

 

La remise du fanion du CMOS 1/92 «Bourgogne» et des fanions des escadrilles BR7 et BR35 était présidée par le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA), en présence des représentants d’industriels, élus et militaires.
À l’issue de cette cérémonie, les participants ont été conviés à l’allocution du COMDAOA et à une exposition portant sur les traditions du «Bourgogne» rassemblant des illustrations historiques, des reproductions d’œuvres de peintres de l’air et des maquettes de satellites et de fusées.

 
De la BR7 au CMOS La BR7 est une unité navigante de la Première Guerre mondiale, dont sont issues les traditions du CMOS. Dès 1914, les Bréguet de l’escadrille n°7 participent à l’observation et à la transmission des premières photographies aériennes des fronts allemands par le lieutenant René Roeckel : la mission de reconnaissance aérienne photographique est née. En 1925, le lieutenant Vandelle décide de créer l’insigne du «Pierrot» que le personnel du CMOS arbore encore aujourd’hui.
Situé sur la base aérienne de Creil, le centre militaire d’observation par satellite (CMOS) prend en charge l’ensemble de l’imagerie spatiale, de l’expression du besoin jusqu’à la réception de l’image. Le CMOS élabore les plans de travail du système Hélios, réceptionne et diffuse les images prises par les satellites. Il hérite des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» et du «Pierrot».
 

Pour en savoir plus, consultez le site ici

Reprise des traditions de l’escadron de bombardement 1/92 «Bourgogne» par le CMOS
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:40
Eurosatory 2014 : Imagerie spatiale au travers d'Hélios

 

17.06.2014 ministère de la défense

 

L'imagerie spatiale d'aujourd'hui et de demain

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:16
Deux satellites militaires d'observation de très haute résolution de type Helios seront livrés à ­l'armée émirienne. - Crédits photo Astrium EADS

Deux satellites militaires d'observation de très haute résolution de type Helios seront livrés à ­l'armée émirienne. - Crédits photo Astrium EADS

21/07/2013 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

Astrium et Thales fourniront deux satellites de renseignement. Un contrat de plus de 700 millions d'euros.

 

C'est le premier grand contrat export du quin­quennat dans la défense. Il marque le retour de la France dans les pays du Golfe. Ce lundi soir, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, accompagné de François Auque, PDG d'Astrium, filiale spatiale d'EADS, et de Jean-Loïc Galle, son homologue de Thales Alenia Space (TAS, cofiliale de Thales et de ­Finmeccanica), doivent par­ticiper à une cérémonie à Abu Dhabi pour fêter la signature d'une commande de plus de 700 millions d'euros. Le contrat porte sur la livraison à l'armée émirienne de deux ­satellites militaires d'observation de très haute résolution de type Helios et d'une station terrestre. Avec les contrats de main­tenance, le contrat approche des 800 millions d'euros.

 

«C'est une très grande satisfaction pour la France et pour notre industrie de défense. Lorsqu'ils s'entendent, les industriels français sont compétitifs. Ils sont capables de gagner face à l'américain Lockheed Martin aux Émirats arabes unis, qui sont de redoutables clients», se félicite-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.

 

Une base interarmée depuis 2009

 

Engagées en 2008, les discussions ont connu des hauts et des bas. «Jean-Yves Le Drian a repris ce dossier et l'a placé en haut de ses priorités. Le climat de confiance qu'il a su créer, son implication ainsi que celle du président de la République ont permis la signature du contrat», insiste François Auque, PDG ­d'Astrium, mandataire juridique de ce contrat dont la maîtrise d'œuvre et la responsabilité sont partagées avec TAS.

 

Les négociations ont été particulièrement délicates. «Jamais auparavant, la France n'avait accepté d'accorder une aussi haute résolution en vendant des satellites militaires. Ce contrat marque le prolongement de l'engagement de la France dans la région depuis l'implantation de la base française interarmée à Abu Dhabi en 2009», explique François Auque. La commande est assortie d'un accord stratégique entre les deux gouvernements impliquant notamment une coopération des services et le partage des données.

 

Elle prévoit également un ­transfert de savoir-faire dans la conduite de programmes avec des formations d'ingénieurs émiriens au sein des usines d'Astrium à ­Toulouse et de TAS à Cannes. La ­fabrication des deux satellites sera 100 % réalisée en France et représente l'équivalent de 1000 emplois (avec la sous-traitance) pendant quatre ans et demi à cinq ans, jusqu'à la livraison. Les deux satellites seront tirés par la fusée italienne Vega depuis Kourou, en Guyane.

 

Ce contrat «valide la méthode Le Drian», insiste-t-on à l'Hôtel de Brienne. Le ministre s'est rendu quatre fois aux Émirats, «prenant le temps de construire une relation avec le cheikh Mohammed ainsi qu'un partenariat stratégique. Cela en travaillant en bonne intelligence avec les industriels mais sans mélanger les genres. Le ministre n'est pas un VRP». Au ministère de la Défense, on estime que ce partenariat a vocation à se «traduire dans d'autres domaines en fonction du besoin du client». La France espère en effet signer des contrats pour des radars, des blindés ainsi que des avions de combat.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 11:30
Le satellite Helios 2b - credit CNES

Le satellite Helios 2b - credit CNES

10/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit d'une intense négociation, qui a duré trois jours à Abu Dhabi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'a pu obtenir du prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan la signature d'un contrat pour deux satellites d'observation. Partie remise ?

 

C'est raté et c'est rageant... Une nouvelle exigence émiratie de dernière minute aurait fait capoter mardi, selon des sources concordantes, un contrat pourtant promis à Astrium (groupe EADS), et Thales Alenia Space portant sur la vente de deux satellites d'observation, une commande estimée à plus de 500 millions d'euros. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'était envolé dimanche à Abu Dhabi avec le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, ainsi que celui d'Astrium, François Auque, y a cru jusqu'au bout. A la demande des industriels, le ministre, qui entretient une très bonne relation avec le prince héritier, était même resté mardi sur place - il devait rentrer lundi à Paris - pour tenter de convaincre lors d'une négociation marathon et plutôt bien maîtrisée jusqu'à la rupture des discussions, l'homme fort des Emirats de s'offrir deux satellites d'observation, de type Helios. Las, cette dernière exigence a eu raison de la volonté des industriels de signer.

 

Signera, signera pas ? Raté pour cette fois

Jean-Yves Le Drian, qui s'est beaucoup, beaucoup investi dans ce dossier, s'était envolé dimanche vers les Emirats Arabes Unis sans aucune garantie de signer un contrat. Plusieurs points importants restaient encore à négocier entre les deux pays, puis entre les Emirats et les industriels, notamment le prix des satellites. Mais le ministre avait tenu à relever le challenge car il avait bon espoir de convaincre les Emiratis de s'offrir l'un des "must" de l'industrie spatiale française. Durant toute la semaine précédent cette visite, l'hôtel de Brienne avait déjà été soumis à rude épreuve par les négociateurs émiratis, des experts en la matière, et était passé par des hauts et des bas : du succès des discussions au report du voyage.

Une fois sur place, les Français ont dû continuer à batailler dans le bon sens terme avec des Emiratis toujours très exigeants. Et le ministre a pris plus que sa part dans les discussions. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian et cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan se sont croisés plusieurs fois par jour lors du séjour de la délégation française à Abu Dhabi. Lundi, le round des négociations s'est même terminé au petit matin sans pouvoir toper. Mais les négociateurs, qui avaient réussi à lever un à un les derniers obstacles, semblaient alors convaincus d'une signature mardi. Ce ne sera finalement pas le cas. La France ne conclura pas cette fois-ci.

 

Une nouvelle proposition française

Lors de son passage aux Emirats au moment du salon de défense IDEX à Abu Dhabi en février dernier, Jean-Yves Le Drian, qui a tissé des liens amicaux avec Cheikh Mohamed, avait paraphé un accord intergouvernemental avec le prince héritier, à la satisfaction des Emiratis. Et il avait convenu de revenir aux Emirats avec une nouvelle offre française définitive et engageante six semaines après. Ce qui a été fait même si ce n'est lui qui l'a porté aux Emiratis. Une proposition qui avait dû être revue de fond en comble par les deux industriels. Car l'irruption de Lockheed Martin a complètement changé la donne. Le groupe américain a vu un de ses contrats annulés par la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), une agence du département de la défense des Etats-Unis. Avec un satellite fabriqué sur les bras, le groupe américain a sauté sur l'opportunité de le proposer aux Emirats. D'autant que ce satellite - Digital Globe - a une résolution de 34 cm, bien supérieure à celle proposée dans le cadre du premier appel d'offre. Les deux constructeurs français ont donc été forcés de s'aligner sur cette proposition américaine non sollicitée.

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