Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:55
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

26/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La plateforme hospitalière militaire d'Île-de-France poursuit sa montée en puissance dans le cadre du modèle de service SSA 2020. En attestent le transfert récent de compétences et d’équipement à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) de Bégin ainsi que la modernisation de son laboratoire P3.

 

Depuis le 14 octobre, le robot du service de chirurgie urologique du Val de Grâce est maintenant opérationnel sur Bégin. Cet équipement de dernière génération permet de réduire le saignement, le risque infectieux, la douleur post-opératoire et la durée d'hospitalisation et de convalescence. Une partie des équipes de ce service a aussi été transférée permettant ainsi un enrichissement de compétences.

 

Le 14 octobre a aussi vu l’inauguration du nouveau laboratoire de confinement P3 du HIA de Bégin. Cet hôpital militaire est le référent en matière de diagnostic et de traitement des maladies infectieuses et tropicales. Régulièrement sollicité dans le cadre des alertes sanitaires, il a pris en charge, en 2014, les deux seuls patients atteints du virus Ebola soignés en France. Ce nouveau laboratoire permettra de renforcer la sécurité du personnel soignant.

 

Ces évolutions illustrent le processus de transformation que conduit le Service de santé des armées (SSA) à l’image de l’ensemble des armées.

 

Pour en savoir plus

 

Repères :

 

SSA 2020

En cohérence avec le projet des armées Cap 2020, la transformation du Service de Santé des Armées permet de garantir la qualité du soutien médical opérationnel des forces engagées en opération et l’utilisation des capacités du Service au profit de la résilience de la Nation. Le projet de service SSA 2020 comporte notamment la réorganisation de la médecine des forces et un nouveau modèle hospitalier. Ce modèle s’articule autour de huit hôpitaux, différenciés selon leur contribution au contrat opérationnel et insérés dans le service public de santé en cohérence avec leurs missions respectives.

 

HIA Bégin

L’hôpital d’instruction des armées Bégin est un hôpital militaire situé dans le Val-de-Marne à Saint Mandé. Sa construction a été décidée en 1855, au moment de la rentrée des troupes de Crimée. Les hôpitaux existants ne permettaient pas d’accueillir tous les blessés et malades. Elle s’est achevée en 1858. L’hôpital actuel a été inauguré en 1970 et a connu depuis 2007 des évolutions d’infrastructure importantes.

Les HIA accueillent le personnel militaire. Ils participent également au service public hospitalier.

 

Laboratoire P3

 

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

Un laboratoire P3 est un espace confiné dans lequel sont analysés des agents pathogènes de classe 3. Ces agents sont des micro-organismes qui peuvent provoquer une maladie grave chez l’homme. La sécurité pour le personnel y travaillant constitue une priorité. L'accès à ce type de laboratoire est réglementé, réservé au personnel formé et autorisé.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:55
[Vidéo] Santé : le progrès technologique au service des forces armées

 

22/10/2015 DCSSA – Ministère de la Défense

 

Plus de dextérité, de précision et de contrôle, le système chirurgical Da Vinci est un véritable symbole des progrès technologiques au profit des forces armées. Avec son arrivée à l'hôpital d'instruction des armées (HIA) de Bégin, le 14 octobre 2015, le robot chirurgical rejoint ainsi les 69 établissements de santé (équipés au moins d'un robot Da Vinci) en France.

Autre innovation, la mise en place d'un laboratoire de sécurité biologique de niveau 3. Un espace de confinement pour protéger le personnel et l'environnement de toutes contagions pendant l'analyse des échantillons infectés, comme ce fut le cas pendant l’épidémie d'Ebola.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
Plateforme hospitalière Nord : inauguration de matériels de pointe


14/10/2015 Service de santé des armées

 

L’hôpital d’instruction des armées Bégin (Saint-Mandé – 94) a inauguré, ce mercredi, un robot chirurgical Da Vinci® Intuitive Surgical et un laboratoire « P3 ». Cette démarche d’innovation technologique s'inscrit dans le cadre de la restructuration de la plateforme hospitalière militaire Nord.

 

L’hôpital Bégin vient de rejoindre la liste des 69 établissements français équipés d'un robot chirurgical. Il a été transféré cet été du service de chirurgie urologique de l’hôpital du Val-de-Grâce avec une partie des équipes. Ce transfert de compétences techniques et humaines correspond à la montée en puissance de la plateforme militaire hospitalière d'Île-de-France, conformément au modèle « SSA 2020 ». 

Les équipes s’étoffent et s'enrichissent de compétences nouvelles, de possibilités de formations valorisantes et d'évoluer dans un cadre motivant. « Le robot chirurgical permet d'améliorer les conditions techniques d’intervention pour le chirurgien et donc de sécurité pour le patient. Ses avantages sont ceux de la chirurgie mini-invasive : diminution du saignement, du risque infectieux, de la douleur post-opératoire et de la durée d’hospitalisation et de convalescence » explique le médecin en chef Durand, chef du service urologie. Cette technique de pointe permet  d’atteindre la meilleure qualité de soins possible et de formation des jeunes chirurgiens militaires.

Plateforme hospitalière Nord : inauguration de matériels de pointe

Des coopérations inter hospitalières, notamment avec les partenaires de la santé publique, devraient  être développées.

Le nouveau laboratoire de confinement P3 est, quant à lui, un outil nécessaire pour Bégin, hôpital référent pour le diagnostic biologique des agents infectieux émergents et des agents hautement pathogènes. Le médecin en chef Merens du service de maladies infectieuses et tropicales explique : « Ce laboratoire fixe, plus spacieux et ergonomique, équipé d’une boîte à gants en dépression (PSM3) ainsi que de nouveaux automates, permet de renforcer encore la sécurité du personnel soignant. » Il vient remplacer le laboratoire modulaire mis en place en 2007, plusieurs fois sollicité dans le cadre des alertes sanitaires : grippe pandémique en 2009, nouveau coronavirus MERS-CoV depuis 2013 et Ebola depuis 2014, notamment avec la prise en charge des deux seuls patients atteints de maladie à virus Ebola rapatriés en France.

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:55
Transfert d'activités du Val-de-Grâce

 

21/05/2015 Ministère de la Défense / DCSSA

 

Conformément au « modèle 2020 » présenté par le directeur central du service de santé des armées fin 2014, les activités chirurgicales de l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Val-de-Grâce sont progressivement transférées vers les HIA Bégin et Percy afin de créer une Plateforme militaire hospitalière d’Île-de-France (PFMH IDF). Durant cette phase de transfert, une attention particulière est portée aux patients du Val-de-Grâce afin de leur garantir la qualité et la disponibilité des soins qui font la réputation des hôpitaux militaires.

 

Ainsi, dès le 1er juin, le Val-de-Grâce assurera une prise en charge des patients uniquementsurrendez-vous. Lesurgences ne seront plus assurées car le personnel du service médical d’accueil aura été transféré. Les patients pourront être accueillis dans les deux autres HIA parisiens qui assureront ainsi une continuité des soins.

 

Le transfert du personnel et des matériels du Val-de-Grâce conduira, dès le 1er juillet, à une reprise de l’ensemble des activités de chirurgie, de réanimation et d’oncologie sur les deux autres hôpitaux militaires :

    HIA Percy (Clamart) : services de neurochirurgie, chirurgie vasculaire et ORL ;

    HIA Bégin (Saint-Mandé) : services de chirurgie viscérale, urologie et oncologie.

 

L’HIA Val-de-Grâce continuera à assurer, pour ses patients, une activité de consultations chirurgicales programmées dans le domaine des spécialités transférées. Les services de médecine interne, neurologie, ophtalmologie et psychiatrie continueront à accueillir les patients jusqu’à leurs transferts prévus en 2016.

 

À compter du 1er juillet 2015, la radiothérapie et le caisson hyperbare cesseront leurs activités.

 

Ce transfert de compétences de l’HIA Val-de-Grâce permettra de densifier l’offre de soins de la future PFMH IDF afin de remplir la mission au profit des forces armées avec la même efficacité. Il correspond au nouveau modèle hospitalier du service de santé des armées défini dans le cadre du « modèle 2020 », pour répondre aux évolutions du monde de la Défense et de la Santé.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 10:45
Contribution des armées françaises dans la lutte contre le virus Ebola en Guinée

 

28/11/2014 Ministère de la Défense

 

La contribution des armées dans l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola en Guinée

Organisation du dispositif en Guinée

L’action intergouvernementale pour la lutte contre Ebola est coordonnée par une Task Force interministérielle (plus d’informations sur http://ebola.sante.gouv.fr/).

Le dispositif militaire français s’intègre dans cette action intergouvernementale qui s’articule autour d’un dispositif de soins tourné vers la population et d’un dispositif de soins tourné vers le personnel soignant.

Le personnel soignant est préalablement formé au centre de formation pour soignant (CFS) installé à Manéah. Ce centre vise à former le personnel soignant guinéen, infirmiers et médecins, aux procédures de lutte contre le virus Ebola. La formation délivrée est assurée par des spécialistes français, dont plusieurs appartiennent au service de santé des armées (SSA). Le CFS de Manéah sera opérationnel dans les tous premiers jours de décembre.

Le soin direct à la population est organisé grâce au développement récent de divers centres de traitement Ébola (CTE), dont le CTE installé à Macenta en Guinée forestière. Ce centre construit sous l’égide de la Croix-Rouge française, inauguré et opérationnel depuis le 18 novembre, est armé par du personnel de l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) et par des médecins et infirmiers guinéens. Ce centre de Macenta, avec les deux futures centres de Beyla et Kérouané soigneront au quotidien les populations locales.

En soutien de l’action du personnel soignant, un centre de traitement pour les soignants (CTS) sera prochainement installé et mis en œuvre par l’armée française à Conakry. Le rôle de ce centre est de prendre en charge les soignants qui interviennent dans la lutte contre le virus.

 

Le CTS : le soutien aux soignants

 Le centre de traitement pour les soignants répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie. Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ce centre apportera une plus-value de dépistage, de diagnostic et de traitements (antiviral et réanimation notamment). Le service de santé des armées (SSA) est seul à concevoir et à démarrer cette mission en Guinée.

Le lieu retenu pour son implantation est la base aérienne d’Alpha Yaya à Conakry.

Le centre comporte neuf lits de médecine infectieuse et un lit de réanimation. Il devrait atteindre une capacité initiale mi-décembre avant d’être pleinement opérationnel début 2015. Il sera composé :

  • d’une unité de traitement Ebola pour la prise en charge de soignants présents en Guinée (Guinéens et expatriés) éventuellement contaminés par le virus Ebola ;
  • d’une unité médicale de transit avec capacité d’hospitalisation médicale pour le soutien médical du personnel du CTS ;
  • d’une pharmacie ;
  • d’un laboratoire.

Une centaine de militaires français seront déployés pour son fonctionnement, incluant plus d’une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux issus du service de santé des armées.

 

Action des armées dans la lutte contre Ebola

Le déploiement du CTS de Conakry vient compléter l’engagement des armées depuis l’été dernier dans la lutte contre Ebola.

 

Moyens de transports et de traitement

Les armées mettent en œuvre des capacités de transport depuis les pays touchés ainsi que des capacités de prise en charge hospitalière en France.

L’HIA Bégin a été désigné par le ministère des affaires sociales et de la santé en juillet comme l’un des 12 établissements de santé de référence pour accueillir un patient atteint du virus Ebola. Il est le seul hôpital français à avoir pris en charge des patients contaminés.

 

Expertise

À Paris, les armées prennent part à la Task Force Interministérielle Ebola, installée au centre de crise du ministère des affaires étrangères et du développement international, par l’intermédiaire d’un conseiller auprès du coordinateur national de lutte contre le virus Ebola.

En Guinée, des experts interviennent à divers niveaux :

  • un conseiller du coordonnateur national de la riposte contre Ebola
  • un officier spécialiste logistique pour la mise en place du CTS ;
  • plusieurs formateurs au sein du CFS ;
  • un épidémiologiste intégré au CTE de Macenta.

Au Mali, un épidémiologiste français est déployé à Bamako comme conseiller auprès du coordinateur malien de la lutte contre le virus au Mali.

 

Logistiques et infrastructures

Les armées françaises réalisent, en coordination avec leurs partenaires locaux et les ONG, des actions de soutien logistique. Elles apportent ainsi leur concours à l’acheminement de moyens médicaux et de personnel au plus près des foyers de l’épidémie.

Des experts du 25e RGA ont été sollicités pour garantir la praticabilité d’une piste sommaire en Guinée.

Le 22 novembre dernier, un C-160 Transall de l’armée de l’air a acheminé depuis Conakry plus de deux tonnes de matériel en Guinée forestière au profit de la Croix-Rouge. Cet avion, déployé à Niamey dans le cadre de l’opération Barkhane, a transporté du matériel destiné au fonctionnement d’un laboratoire du CTE de Macenta.

 

Document à télécharger :

Carte

Dossier de presse

Contribution des armées françaises dans la lutte contre le virus Ebola en Guinée
Contribution des armées françaises dans la lutte contre le virus Ebola en Guinée
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:45
Témoignages : la prise en charge de la patiente Ebola à Bégin

 

04/11/2014 Samantha Lille

 

Depuis janvier 2014, une épidémie d'Ebola touche l’Afrique de l’Ouest, principalement la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, et le Nigeria, ainsi que le nord de la République démocratique du Congo.

 

Mi-septembre, la France est confrontée à l'arrivée sur son sol d'une malade, une volontaire de l'ONG MSF,  atteinte du virus. Rapatriée du Liberia dans un avion spécialement affrété, la jeune femme est ensuite hospitalisée à l'hôpital d’instruction des armées Bégin, une des structures référentes en France. Rencontre avec les témoins de cette prise en charge sensible.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories