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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 19:55
L'exposition « Été 14. Les derniers jours de l’ancien monde »

 

11.03.2014 centenaire.org

 

Pour commémorer la Première Guerre mondiale, le ministère de la Défense et la Bibliothèque nationale de France ont choisi une approche originale en se concentrant sur le déclenchement du conflit. Pourquoi, comment l’Europe s’embrase-t-elle en quelques semaines après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche ? Se penchant sur l’enchaînement des décisions qui aboutissent à la déclaration de guerre, l’exposition dresse le portrait de l’Europe de 1914 et met en lumière les origines d’un conflit inédit dans l’histoire de l’humanité, tant par le nombre effroyable de victimes que par les bouleversements qu’il a entraînés dans le monde entier.

 

Le parcours de l’exposition s’organise autour de la chronologie resserrée des évènements du 23 juillet au 4 août 1914 et l’enchaînement des décisions diplomatiques, politiques et militaires qui conduisent à la conflagration générale.

 

Sept séquences thématiques approfondissent la chronologie, permettant au public de mieux comprendre le fonctionnement des sociétés et les mentalités des hommes et des femmes à la veille du conflit. L’exposition commence par une vue d’ensemble des états et de leurs principaux dirigeants politiques. L’Europe vient de connaître une longue période de paix, qui a permis un essor économique sans précédent, une première mondialisation. Jeux Olympiques, Prix Nobel et Expositions universelles forment autant de symboles du cosmopolitisme culturel des années 1900. Toutefois, des tensions persistantes aussi bien en Europe (Alsace-Lorraine, Balkans...) que dans les colonies (crises marocaines...) montrent la fragilité de l’équilibre diplomatique. Parmi les intellectuels, les partisans de la paix, socialistes, chrétiens ou juristes, s’opposent aux nationalistes exacerbés, aux partisans de la guerre régénératrice. La question ne se pose pas aussi nettement dans les populations : les militaires sont très présents dans la vie de tous les jours, et la conscription est une obligation. Le soldat est une figure populaire et appréciée. Dans leurs bureaux, les états-majors se préparent, au cas où une guerre se présenterait : il faut être prêt, en termes de stratégie bien sûr, mais aussi d’armement, de logistique et de formation des officiers ! Les mobilisations en août 1914 montrent à quel point cette préparation a été efficace.

 

Une dizaine de figures célèbres, parmi lesquelles Marie Curie, Stefan Zweig ou Albert Einstein, permet d’évoquer les répercussions de la crise dans ses dimensions individuelles : si certains sentent monter les périls, d’autres comme J.R. Tolkien restent très indifférents...

 

La fin de l’exposition traite du choc et de la surprise que constituent, au front comme à l’arrière, les premiers effets concrets de la guerre : l’Europe sombre d’un coup dans un monde d’une violence inouïe, avec dès le mois d’août des milliers de victimes, civiles comme militaires.

 

L’ensemble du parcours s’appuie sur des documents - journaux, lettres, livres, archives photographiques, estampes et objets - issus des départements de la BnF mais aussi des collections du ministère de la Défense, co-producteur de l’exposition, ainsi que du Musée de la Grande Guerre de Meaux, de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris et de pièces issues des collections de plus d’une trentaine de prêteurs.

 

Informations pratiques

 

Du 25 mars au 3 août 2014

Grande Galerie

BnF / site François-Mitterrand

Quai François Mauriac

75013 Paris

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:55
Un "Embarquez!" tout en finesse chez Marines éditions

 

02.03.2014 par Philippe Chapleau - lignes de Défense

 

Comment vivait-on dans une frégate au temps de Louis XVI ou à bord d'une canonnière sur le Yang-Tsé en 1905? Comme vit-on dans le ventre d'un destroyer, d'un porte-avions ou d'un sous-marin ? Comment y travaille-t-on ? Le pinceau minutieux d'André Lambert et la plume érudite de Michel Perchoc répondent à ces questions sous la forme d'une invitation : Embarquez !

92 pages, 19 €: ce livre pédagogique et joliment illustré devrait charmer tous ceux qui ont envie de découvrir les marine d'antan et de demain. Chaque planche (trois exemples ci-dessous) sont accompagné de textes; l'ensemble s'inscrit dans une chronologie qui démarre en 1780.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:50
Exposition sur la Grande Guerre - Bruxelles

26 févr. 2014  Belgian Defense

 

Voici un siècle que le monde basculait dans le premier conflit mondial. Afin de commémorer cette terrible période de notre histoire, le Musée de l'Armée inaugurait, ce 25 février 2014, l'exposition « 14-18, c'est notre histoire ! »

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:55
Les officiers dans la Grande Guerre

 

 

21/02/2014 écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Chaque semaine, le site internet des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan vous fait découvrir les officiers de la Grande Guerre, à travers des objets issus des collections du musée du Souvenir.

 

Le commandant Tristan Leroy, conservateur du musée, et le commandant Michael Bourlet, chef du département Histoire des écoles, vous présentent ainsi un objet personnel d’un officier ayant participé à la Grande Guerre, des éléments biographiques et des explications sur le contexte historique.

 

>>> A découvrir sur le site des écoles

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:50
La guérilla en 1870 - résistance et terreur

par Armel Dirou *

 

Après la défaite française de Sedan, le 2 Septembre 1870, et la chute de l’Empire, la France poursuit la guerre contre les Etats allemands coalisés. Aux côtés et souvent en marge des armées régulières françaises, des franc-tireurs combattent l’envahisseur. Face à l’insurrection qui s’amplifie à partir du mois d’octobre 1870, les prussiens et leurs alliés consacrent un quart de leurs effectifs à la sûreté de leurs arrières. En vertu de la loi prussienne du 4 juin 1851 sur l’état de siège, ils exercent contre cette guérilla une répression d’une implacable dureté, dont témoigne le martyre de Châteaudun. Les franc-tireurs sont des combattants qui ne peuvent bénéficier des lois de la guerre. Ils sont un tel parasite qu’il convient d’éradiquer. Cet ouvrage retrace la formation de ces unités de corps-francs, leur composition et leurs actions. Il analyse aussi le caractère brutal de la répression exercée par l’ennemi et les principes de la contre-guérilla que les Allemands ont élaborés tout au long du XIXe siècle.

 

* Docteur en Histoire de l'Université Paris-Sorbonne diplomé du Collège de Défense de l'OTAN, le Colonel Armel DIROU est actuellement chef de corps du 4e Régiment de Chasseurs. Il est également breveté de l'Ecole de Guerre et de l'Ecole Militiaire de Haute Montagne.

La guérilla en 1870 - résistance et terreur
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:54
"Les chemins de la mémoire" font peau neuve !

13/02/2014 SGA

 

Destinée aux enseignants, lycéens et passionnés d’histoire, la revue de la DMPA rajeunit sa maquette. Graphisme, rubriquage, iconographie : les nouveautés sont nombreuses.

 

Important vecteur de diffusion de la politique de mémoire du ministère de la Défense, le magazine "Les chemins de la mémoire" (16 pages) met à profit le Centenaire de la Grande Guerre et le 70e anniversaire de la Libération du territoire pour offrir à ses lecteurs un graphisme attrayant et un nouveau rubriquage tout en conservant des articles de qualité. Changement aussi, avec un rythme de parution qui devient bimestriel.

 

Des articles d’historiens reconnus

Depuis 2007, des témoins ou historiens reconnus écrivent gracieusement dans les colonnes des "Chemins de la mémoire". Les pages sont ensuite composées par l’équipe du Bureau des actions pédagogiques et de l’information de la DMPA.

Tirés à 23 000 exemplaires, le magazine est disponible dans les bibliothèques et les centres de documentation et d’information (CDI) des établissements scolaires. Ses derniers numéros sont consultables dans la rubrique Mémoire du site Internet du ministère de la Défense.

Tous les deux mois, le lecteur retrouvera désormais, dans la rubrique Dossier, un article de cinq pages dont le thème fait la Une. Dans les colonnes de L’évènement, un historien éclaire un fait ou une date historique. L’entretien d’un témoin ou d’un historien complète ce tour d’horizon tandis que la rubrique L’acteur dresse le portait d’une personnalité de l’époque.

 

Des contenus pédagogiques

"Les chemins de la mémoire" n’oublient pas l’actualité dans les pages Carrefour(s) offrant aux lecteurs une sélection d’ouvrages, d’expositions ou de conférences. La rubrique Patrimoine met en valeur les collections d’objets ou d’iconographies du ministère de la Défense. Enfin, à destination des enseignants, Relais expose les actions de mémoire destinées aux collégiens et lycéens. Complémentaire du site Internet "Chemins de mémoire", la revue est également disponible en ligne sur le site du ministère.

La revue Les chemins de la mémoire contient encore plus de contenu pédagogique avec un nouveau cahier détachable composé de cartes explicatives, de photos légendées qui raviront les curieux de tout âge. Bonne lecture !

________

Pour en savoir plus :

N° 242 en ligne : http://fr.calameo.com

Numéros anciens : www.defense.gouv.fr

Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:50
La Défense Belge lance ses commémorations de 14-18

17 févr. 2014 Belgian Defense

 

Le fort de Liezele (Puurs) est plongé dans une ambiance « début vingtième », ce 14 février 2014. Et pour cause, la Défense a lancé ses activités de commémoration à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Le ministre de la Défense et vice-Premier ministre Pieter De Crem a dévoilé le programme qui aura cours jusqu'en 2019.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:50
source http://www.puurs.be

source http://www.puurs.be

 

14/02/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense a donné vendredi le coup d'envoi des commémorations "spécifiquement militaires" qu'il organise pour le centenaire de la Première Guerre mondiale et qui s'inscrivent dans le cadre plus large des activités prévues par le gouvernement fédéral.

 

Les différents organismes placés sous la tutelle de la Défense ainsi que son pôle historique ont uni leurs efforts pour réaliser ce programme de commémorations "au rayonnement national centré sur l'aspect militaire" sur le thème "La mémoire garantit la paix".

 

Ce programme a été présenté au Fort Liezele à Puurs (province d'Anvers) en présence du ministre de la Défense, Pieter De Crem.

 

Ce programme est complémentaire au programme fédéral, dont il partage les objectifs: la mémoire collective, les efforts collectifs pour un avenir de paix, la solidarité et le partenariat. Il a été tenu compte des initiatives prises par des partenaires internationaux, des entités fédérées, des provinces et des communes à la même période, a en substance expliqué le "patron" du service de communication de l'armée, le colonel Koen Hillewaert.

 

Dès samedi, le public pourra consulter le site web interdépartemental pour obtenir plus d'informations sur l'ensemble des activités prévues. Une brochure et une campagne de marketing ayant comme groupe cible principal les plus jeunes doivent aussi renforcer le programme de commémorations.

 

Avec le comité d'organisation fédéral 2014-2018, la Défense participera ainsi en 2014 à toute une série de manifestations. Les plus marquantes seront les journées commémoratives nationales de portée internationale: le 4 août au monument interallié de Cointe, près de Liège, pour le centenaire du 100e anniversaire de l'invasion de la Belgique par l'Allemagne et la violation de la neutralité belge, et le 28 octobre à Nieuport et à Ypres pour mettre en exergue "le refus de la soumission, l'inondation de la plaine de l'Yser et la personnalité du roi Albert 1er".

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:50
L’opération Jéricho*

 

11/02/2014 Bernard Edinger - Armée de Terre

 

 Le 18 février 1944, la Royal Air Force britannique attaque la prison d’Amiens, dans une action combinée avec le réseau de renseignements et d’action « Sosies » de la France combattante, pour libérer des résistants.  Le réseau Sosies a été créé par les frères Ponchardier, Pierre, pilote de l’aéronavale, et Dominique, étudiant en mathématiques. Sérieusement blessé comme caporal en 1940, Dominique terminera la guerre lieutenant-colonel, à titre temporaire.

 

Début 1944, Sosies a subi de lourdes pertes en Picardie avec des agents fusillés et d’autres capturés, promis au poteau d’exécution. Dominique Ponchardier demande l’aide de la RAF. Les Britanniques acceptent d’autant plus volontiers, que l’action cadre avec l’opération « Fortitude », visant à  faire croire que le Débarquement allié se fera en baie de Somme.

Une vingtaine de résistants et trois camions attendent près de la prison quand, à midi le 18 février, dix-neuf bombardiers Mosquito pilotés par des Britanniques, des Australiens et des Néo-Zélandais, frappent les murs de la prison, ouvrant plusieurs brèches. Dans l’enceinte, il y a environ 500 prisonniers de droit commun et plus de 200 résistants. 

Trente-sept Allemands et deux miliciens collaborationnistes sont tués, mais également 102 prisonniers français. Environ 260 autres s’évadent ; parmi eux 79 résistants.

Côté anglais, le lieutenant-colonel Charles Pickard, patron de l’opération aérienne et son navigateur, le capitaine John Broadley sont tués, ainsi que deux autres aviateurs.

Photos : Ordre de la Libération et Philippe Pauchet in La résistance dans la Somme, AERI, à paraître.

*Ce nom, donné postérieurement à l’opération, fait référence à l’épisode biblique où le peuple d’Israël fit sonner les trompettes devant Jéricho, provoquant la chute des murs de la ville.

 

Voir le film

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:40
Décès d’une figure du régiment de chasse «Normandie-Niemen»

 

12/02/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 7 février 2014, le mécanicien Aleksandr Petrovich Nikitine, une figure de l’épopée «Normandie-Niemen», s’est éteint à l’âge de 91 ans.

 

Les funérailles d’Aleksandr Petrovich Nikitine se sont déroulées dans la petite ville de Mikhaïlov à 250 km de Moscou le 9 février. Le président de l’association russe « Normandie Niemen », M. Fétissov et l’attaché de défense adjoint «air», le lieutenant-colonel Matthieu Evain, ont pris part aux cérémonies religieuses rendues en son honneur.

 

L’adjudant Aleksandr Petrovitch Nikitine faisait partie des derniers Russes à avoir accompagné du début à la fin les aviateurs de la France Libre venus combattre sur le front de l’Est : de l’arrivée à Ivanovo du groupe de chasse numéro 3 «Normandie», en décembre 1942, jusqu’au retour par les airs, au Bourget, des pilotes français avec les Yak offerts par l’Union soviétique, en juin 1945. Sa tâche consistait à préparer et réparer les appareils des pilotes français et plus particulièrement ceux de Paul de Forges, Pierre Dechanet et Marcel Perrin. Avec le régiment «Normandie» (dénommé régiment de chasse «Normandie-Niemen» le 21 juillet 1944), il participa à l’ensemble des campagnes de libération des villes de Kalouga, Orel, Smolensk, de la Biélorussie et de la Lituanie, de 1943 à 1945.

 

Décès d’une figure du régiment de chasse «Normandie-Niemen»

Sa bravoure aux côtés des pilotes français du régiment de chasse «Normandie Niémen» a été reconnue et  récompensée par de nombreuses décorations soviétiques et françaises, dont celle de la Croix de guerre et de la Légion d’Honneur.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 11:55
Mère voici tes fils qui se sont tant battus

 

29/01/2014 Armée de Terre

 

Préfacé par Alain Decaux de l’Académie Française, cet ouvrage mémorial rend hommage aux 300 morts et aux 600 blessés du 43e régiment d’infanterie motorisé. C’est une part de notre histoire qui est écrite avec passion et précision par le lieutenant-colonel Rascle qui a servi au 43e RI.

 

70 ans après cette tragique période, l’auteur redonne la parole à tous ces combattants. Cette période « est écrite avec le sang des hommes, ces hommes du Nord et du Pas de Calais ». Le poème* de Charles Péguy dont est extrait le titre de ce livre vit au cœur des extraits de lettres et des journaux de marche. Des témoignages bouleversants d’authenticité ponctuent ces pages toutes illustrées par 650 dessins, croquis et photographies inédits.

 

Un livre composé en un devoir de mémoire et de reconnaissance qui s’adresse aussi bien aux passionnés d’histoire qu’aux jeunes générations «  afin que nul n’oublie ces fils qui se sont tant battus »

 

Paul Rascle  Éditions Nord Avril

 

* Note RP Defense : poème de Charles Péguy ci-dessous

Mère voici tes fils qui se sont tant battus

Vous nous voyez debout parmi les nations.
Nous battrons-nous toujours pour la terre charnelle.
Ne déposerons-nous sur la table éternelle
Que des coeurs pleins de guerre et de séditions.

Vous nous voyez marcher parmi les nations.
Nous battrons-nous toujours pour quatre coins de terre.
Ne mettrons-nous jamais sur la table de guerre
Que des coeurs pleins de morgue et de rébellions ?


Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle.

Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,
Parmi tout l'appareil des grandes funérailles.

Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.

Car elles sont l'image et le commencement
Et le corps et l'essai de la maison de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet embrassement,
Dans l'étreinte d'honneur et le terrestre aveu.

Car cet aveu d'honneur est le commencement
Et le premier essai d'un éternel aveu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet écrasement,
Dans l'accomplissement de ce terrestre voeu.

Car ce voeu de la terre est le commencement
Et le premier essai d'une fidélité.
Heureux ceux qui sont morts dans ce couronnement
Et cette obéissance et cette humilité.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis murs et les blés moissonnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et l'argile plastique.
Heureux ceux qui sont morts dans une guerre antique.
Heureux les vases purs, et les rois couronnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et dans la discipline.
Ils sont redevenus la pauvre figuline.
Ils sont redevenus des vases façonnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans leur première forme et fidèle figure.
Ils sont redevenus ces objets de nature
Que le pouce d'un Dieu lui-même a façonnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et la première argile.
Ils se sont remoulés dans le moule fragile
D'où le pouce d'un Dieu les avait démoulés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et le premier limon.
Ils sont redescendus dans le premier sillon
D'où le pouce de Dieu les avait défournés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans ce même limon d'où Dieu les réveilla.
Ils se sont rendormis dans cet alléluia
Qu'ils avaient désappris devant que d'être nés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont revenus
Dans la demeure antique et la vieille maison.
Ils sont redescendus dans la jeune saison
D'où Dieu les suscita misérables et nus.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans cette grasse argile où Dieu les modela,
Et dans ce réservoir d'où Dieu les appela.
Heureux les grands vaincus, les rois découronnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans ce premier terroir d'où Dieu les révoqua,
Et dans ce reposoir d'où Dieu les convoqua.
Heureux les grands vaincus, les rois dépossédés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans cette grasse terre où Dieu les façonna.
Ils se sont recouchés dedans ce hosanna
Qu'ils avaient désappris devant que d'être nés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans ce premier terreau nourri de leur dépouille,
Dans ce premier caveau, dans la tourbe et la houille.
Heureux les grands vaincus, les rois désabusés.

- Heureux les grands vainqueurs. Paix aux hommes de guerre.
Qu'ils soient ensevelis dans un dernier silence.
Que Dieu mette avec eux dans la juste balance
Un peu de ce terreau d'ordure et de poussière.

Que Dieu mette avec eux dans le juste plateau
Ce qu'ils ont tant aimé, quelques grammes de terre.
Un peu de cette vigne, un peu de ce coteau,
Un peu de ce ravin sauvage et solitaire.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Vous les voyez couchés parmi les nations.
Que Dieu ménage un peu ces êtres débattus,
Ces coeurs pleins de tristesse et d'hésitations.

Et voici le gibier traqué dans les battues,
Les aigles abattus et les lièvres levés.
Que Dieu ménage un peu ces cœurs tant éprouvés,
Ces torses déviés, ces nuques rebattues.

Que Dieu ménage un peu ces êtres combattus,
Qu'il rappelle sa grâce et sa miséricorde.
Qu'il considère un peu ce sac et cette corde
Et ces poignets liés et ces reins courbatus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon.
Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.
Qu'ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

Mère voici vos fils et leur immense armée.
Qu'ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
Qui les a tant perdus et qu'ils ont tant aimée.

 

Charles Péguy (Eve - 1913)

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:50
D-Day 70th anniversary

Poppies, dropped from a Lancaster bomber, fall over a Royal Marines landing craft off the Normandy coast (library image) [Picture: Sergeant Jack Pritchard RAF, Crown copyright]

 

29 January 2014 Ministry of Defence

 

The Ministry of Defence has announced its involvement in the Normandy landings 70th anniversary commemorations.

 

Personnel from all 3 services will provide logistic and ceremonial support at a range of events taking place on 5 and 6 June this year at the historic anniversary in France.

The commemorations, known as ‘Normandy 70’, will be supported by the armed forces. This work is being led by the Force Troops Command and 3rd (UK) Division of the British Army, the division that led the assault onto Sword Beach 70 years ago.

Events taking place in the Normandy region include ceremonies on 5 June to mark the liberation of Ranville by the British 13th Parachute Battalion – the first village to be liberated on D-Day.

Members of 16 Air Assault Brigade will mount a mass parachute drop, which will be followed by a memorial service at the statue of Field Marshal Montgomery in Colleville-Montgomery.

Children play on the beach at Arromanches
Children play on the beach at Arromanches, or 'Sword Beach', in front of Royal Logistic Corps landing craft and mexifloats (library image) [Picture: Giles Penfound, Crown copyright]

On 6 June, a joint UK-French service of remembrance will take place at Bayeux Cathedral, followed by a special event at the Bayeux Commonwealth War Graves Commission Cemetery.

Speaking about the plans for the 70th anniversary, Defence Minister Lord Astor said:

I’m delighted that the Ministry of Defence will be supporting the veterans of this historic campaign as they gather to remember on the beaches of Normandy. The 70th anniversary will be an occasion for us all to pay fitting tribute to those who fought for the liberation of Europe, and I know that our servicemen and women will be honoured to take part.

British paratroopers are dropped over Normandy, France (library image)
British paratroopers are dropped over Normandy, France (library image) [Picture: Corporal Emily Felgate, Crown copyright]

The Ministry of Defence is working closely with partners across government and with external agencies, including the Normandy Veterans Association, the Royal British Legion and the Commonwealth War Graves Commission, to deliver a fitting programme of commemorations to mark the anniversary.

Further details, including information on the form and content of events for the anniversary, will be announced in due course.

Normandy veterans

Veterans wishing to return to Normandy in June will be able to apply for financial support from the Big Lottery Fund, which last February extended its Heroes Return 2 scheme until December 2015. The scheme helps Second World War veterans and their spouses, widows and widowers, and accompanying helpers, to undertake commemorative visits.

Air cadets talk with D-Day veteran Ken Joyce (library image)
Air cadets talk with D-Day veteran Ken Joyce (library image) [Picture: Philip Jones, Crown copyright]
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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 11:16
Philippe Kieffer Chef des commandos de la France libre

 

 

22/01/2014 Christiane Boisgelot - Armée de Terre

 

Préfacée par l’amiral Christophe Prazuck, cette biographie passionnante est le résultat d'une étude approfondie de plus de 4 000 documents et témoignages. Deux années de recherche pour reconstituer l’épopée fascinante d’un homme légendaire.

 

Comment Philippe Kieffer, à 40 ans, sans aucune expérience militaire, devint-il le fondateur et le chef de ces troupes d’élite ?

 

Ce retour, depuis son enfance, sur toutes ses années d'avant-guerre, lève le voile sur la vie ordinaire d’un homme au destin extraordinaire. Des photos ponctuent avec force l’histoire haute en couleurs du « Pacha » qui s’illustra, avec ses commandos, le jour J.

 

Benjamin Massieu, Éditions Pierre de Taillac

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:54
Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

 

10/01/2014 st-cyr.terre.defense.gouv.fr

 

Chaque semaine, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan vous proposent de découvrir les officiers de la Grande Guerre à travers un objet issu des collections du Musée du Souvenir. Le commandant Tristan Leroy, conservateur du musée et le commandant Michael Bourlet, chef du département histoire des Écoles vous proposent ainsi la présentation d’un objet ayant appartenu à un officier ayant participé à la Grande Guerre, des éléments biographiques et des explications sur le contexte historique. Cette semaine, retrouvez la paire de jumelles du commandant Sallerin.

 

L’objet :

 

Paire de jumelles réglementaire pour l'Infanterie et la Cavalerie, « Extra lumineuse » à facteur de grossissement 7, fabriquée par la maison « Huet » à Paris. Le Numéro de série est gravé près de l'objectif gauche : 22394 - Modèle IC.MG (pour « Infanterie et Cavalerie, Matériel de Guerre »).

 

Le corps des jumelles a été très sérieusement endommagé par le projectile qui blessa Paul Sallerin en janvier 1915, le rendant presque aveugle. On mesure à l’état de ces jumelles la violence de l’impact. Le métal est percé en plusieurs endroits. Le cuir de revêtement et une partie des optiques côté droit ont été arrachés. On devine la trace de deux plaquettes de laiton, également arrachées, qui étaient vissées sur la partie supérieure des jumelles et portaient les silhouettes gravées d’un fantassin et d’un cavalier, associées à des repères gradués permettant à l’observateur d’évaluer les distances.

 

L'étui est en cuir, de section ovale et muni d'une bandoulière fermée par une boucle métallique à ardillon au corps guilloché, identique à celle fermant le couvercle de l'étui. L'arrière est muni de deux passants de ceinturon.

 

L’officier :

 

Né le 5 janvier 1878 à Douai (Nord), Paul Sallerin s’engage à Versailles le 28 octobre 1897 avant d’intégrer l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Saint-cyrien de la promotion de Bourbaki (1897-1899), il est ensuite affecté au 110e  régiment d’infanterie en octobre 1899. Promu lieutenant, il est admis à suivre les cours de l’école supérieure de guerre (session 1908-1910) dont il sort breveté d’état-major. En 1914, il est capitaine au 126e  régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde. Parti en campagne avec son régiment, il est promu chef de bataillon à titre temporaire le 28 septembre 1914. A plusieurs reprises, il s’illustre au feu à la tête de son bataillon. Il est grièvement blessé au combat le 1er janvier 1915. Il est touché par une balle alors qu’il observe le terrain avec ses jumelles pour rechercher des objectifs pour l’artillerie. Devenu aveugle à la suite de cette blessure, il est mutilé de guerre à 100 %. Néanmoins, il est maintenu en activité. Après la guerre, il enseigne l’histoire militaire à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Promu lieutenant-colonel, il est retraité en 1937 et décède à Limoges le 9 juillet 1959.

 

Le  contexte :

 

Le bilan humain de la Première Guerre mondiale est particulièrement lourd. Aux 9 millions de morts s’ajoutent presque autant d’invalides. L'emploi massif des tirs d'artillerie, des bombes, des grenades et des gaz de combat mais également les spécificités de la guerre des tranchées où la tête du combattant se trouve souvent la partie du corps la plus exposée, sont autant de facteurs qui expliquent le nombre important des blessés de la face et la gravité des blessures. On compte en Europe, au lendemain de la guerre, environ 6,5 millions d'Invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras et blessés de la face. Le chef de bataillon Sallerin est de ceux-là, que l’on surnommera les « gueules cassées » à partir du 21 juin 1921, date de création de l’union des blessés de la face présidée par le colonel Yves Picot.

 

 

Objet associé :

 

Cliché représentant le lieutenant-Colonel Sallerin, alors professeur d’histoire militaire à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il porte l'uniforme bleu horizon modèle 1922 avec ceinturon et bélière. Les pattes de collet de l'ESM brodées en cannetille d’or sont visibles sur le col de sa tunique et le revers de sa capote portée ouverte.

 

Il porte la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, la Croix de Guerre belge avec une palme, la médaille d'officier des Palmes Académiques, la médaille commémorative 1914-1918, la médaille interalliée de la Victoire 14-18 et la Croix de Chevalier de l’ordre impérial russe de  Saint-Stanislas.

 

Cette photographie datant des années 1930 est signée « Nadar », (du temps de Paul Nadar, qui avait repris l’atelier de son père, Félix Tournachon dit Nadar, pionnier de la photographie et auteur de clichés très célèbres représentant de nombreux artistes de la deuxième moitié du XIXème siècle).

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:50
Les présidents français et allemand le 3 août en Alsace pour le centenaire de la 1ere Guerre mondiale

 

10 janvier 2014 Romandie.com  (AFP)

 

BERLIN - Les présidents français, François Hollande, et allemand, Joachim Gauck, se retrouveront le 3 août en Alsace pour marquer le centième anniversaire de la déclaration de la Première Guerre mondiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la présidence allemande.

 

Le président fédéral se rendra le 3 août à Vieil-Armand (Hartmannsweiler Kopf en allemand) où est érigé un monument en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant la Guerre 14-18, a indiqué une porte-parole de la présidence à l'AFP à Berlin.

 

Une cérémonie germano-britannique, à laquelle Joachim Gauck et François Hollande participeront également est prévue le lendemain à Liège en Belgique.

 

Situé dans les Vosges, le site du Vieil-Armand est l'un des hauts lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale où soldats allemands et français se sont affrontés pour l'Alsace. Les combats les plus violents s'y déroulèrent en 1915.

 

Des bâtiments et tranchées témoignent encore aujourd'hui des horreurs vécues durant la Grande Guerre.

 

Souvent considérée comme la première guerre totale de l'histoire, ce conflit a aspiré près de la moitié de la population mondiale dans un cycle de violence sans précédent par son ampleur et son intensité. Il fit en 52 mois quelque 10 millions de morts et 20 millions de blessés sur les champs de bataille, et des millions de victimes parmi les populations civiles occupées, affamées ou déportées, dont un million d'Arméniens systématiquement massacrés par les forces turques. Sans compter les millions de morts que provoquèrent jusqu'en 1923 les contrecoups du séisme en Russie, en Europe orientale, en Turquie et jusqu'en Irlande.

 

Quatre des plus grands empires de l'époque -russe, allemand, austro-hongrois et ottoman-- disparaitront dans la tourmente, redessinant la carte politique du monde avec l'apparition de dizaines de nouveaux pays et d'idéologies nouvelles : communisme, fascisme, nazisme, anticolonialisme, pacifisme, dont l'affrontement avec les démocraties occidentales triomphantes marquera les relations internationales pendant des décennies.

 

Vainqueurs ou vaincus, les Européens sortirent du conflit ruinés économiquement, politiquement et moralement.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 18:55
L’histoire en uniformes, 200 ans d’histoire militaire, le DVD en kiosque aujourd’hui

source ECPAD
 

Le film réalisé par les équipes de l’ECPAD lors du plus grand événement de reconstitution militaire français,  « Saumur en uniformes  », les 29 et 30 juin derniers est en vente ce mois-ci dans « Véhicules militaires magazine ». Il sera également proposé en supplément DVD de l’édition « Uniformes magazine » de février 2014.

Ce 52 minutes réalisé par Jean-Baptiste Lucchini retrace 200 ans d’histoire militaire, de l’Empire à nos jours. Devant les caméras de l’ECPAD, plus de 30 associations de reconstitution historique venues de toute l’Europe font revivre les combats mais aussi le quotidien des soldats de la Grande Armée, des Poilus de la Grande Guerre, des Gi’s de 1944, des paras français de Diên Biên Phu ou encore des Marines du Vietnam.

Sur la place du Chardonnet à Saumur, lieu mythique de la Cavalerie française de plus de 6 hectares, près de 500 “reconstituteurs” sont rassemblés et offrent au public un saut dans le temps, en costume et entourés par les véhicules, blindés, canons utilisés à chacune des époques reconstituées. Des effets pyrotechniques permettent de rendre les batailles encore plus réalistes, un spectacle détonnant !

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:55
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée

08.12.2013 par RP Defense

 

Fêté le 4 décembre, sainte Barbe est la patronne des artilleurs. Chaque année le musée de l'Armée organise, en collaboration avec l'Ecole d'Artillerie de Draguignan et sa fanfare, un week-end festif mèlant performances, reconstitution et présentation de matériels militaires.

 

La Sainte-Barbe - Musée de l'Armée

Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
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Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
source etudetactique.wordpress.com

source etudetactique.wordpress.com

 

2 décembre 1805 : victoire de Napoléon à d'Austerlitz (actuelle Tchéquie).

 

Napoléon à la bataille d'Austerlitz par François Gérard

Napoléon à la bataille d'Austerlitz par François Gérard

Napoléon Bonaparte impose son génie tactique à l’empereur d'Autriche et au tsar de Russie. Ayant renoncé après les évènements de Trafalgar à envahir l’Angleterre, ses troupes regroupées dans la région de Calais se sont redéployées à une vitesse foudroyante en Europe Centrale. Dans une situation toutefois précaire, susceptible de s’aggraver avec l’arrivée de nouveaux renforts autrichiens, Napoléon simule un retrait partiel du plateau de Pratzen, où se situe le village d’Austerlitz, incitant ses adversaires à attaquer sans attendre. Profitant en outre d’un brouillard masquant ses réserves, Napoléon peut surprendre ses ennemis sur leur flanc et les mettre en déroute. Les pertes austro-russes s’élèvent à près de 7 000 pour 1 288 Français. 50 drapeaux sont enlevés à l'ennemi et vont orner la voûte de l'église Saint-Louis des Invalides. En outre, le bronze des 180 canons pris à l’ennemi est employé pour fondre la colonne Vendôme, à Paris (copie de l'antique colonne Trajane qui célèbre à Rome la victoire de l'empereur romain sur les Daces). Les écoles de Coëtquidan reconstituent chaque année cette victoire retentissante qui vit pour la première fois tomber au combat des jeunes officiers de la toute nouvelle école spéciale impériale militaire de Saint-Cyr.

source JFP

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
Le ministère de la Défense lance un appel à projets en vue du 70e anniversaire de la Libération

27.11.2013 SGA

 

Une homologation "70eanniversaire" pourra être décernée à certains projets liés, en 2014,    au 70e anniversaire de la Résistance, des débarquements, de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme.

Elle valorisera les projets s'inscrivant dans le cadre des thématiques retenues au plan national : hommage aux survivants, rappel des valeurs qui ont été défendues, conséquence sur la construction européenne et le renforcement des valeurs démocratiques,valorisation des territoires de mémoire. D'autres critères seront également pris en compte, comme l'exactitude historique, les objectifs pédagogiques poursuivis, l'impact de l'opération auprès des publics visés, sa dimension locale, nationale ou internationale ainsi que les aspects relatifs au tourisme de mémoire.

L'homologation sera gage de reconnaissance et de la qualité du sérieux des actions proposées. Les commémorations susciteront en effet en 2014 de multiples actions mémorielles partout en France.   

Les projets commémoratifs d'origine publique ou privée, liés au cycle du 70e anniversaire,devront être adressés aux services départementaux de l'ONAC-VG dès le 30 novembre 2013 s'ils sont appelés à se dérouler au premier semestre 2014, et pour le 15 février 2014 s'ils sont prévus au second semestre 2014.

Cette homologation constitue une validation de la qualité et de la pertinence du projet, mais aussi la garantie que celui-ci pourra figurer sur les documents ou sites officiels locaux récapitulant les actions du 70e anniversaire et être mis en valeur sur le site Internet dédié qui sera prochainement mis en place par le ministère de la défense.

Pour plus d'informations sur cet appel à projets : www.defense.gouv.fr/site-memoire-et-patrimoine et www.cheminsdememoire.gouv.fr

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
MILINDEX-La plus grande base de données française d'histoire militaire est désormais opérationnelle

21.11.2013 par Michel Goya - La Voie de l'Epée

 

Fruit d’une collaboration de trois années entre le bureau Recherche du Centre de Doctrine d’Emploi des Forces (CDEF), le Centre de Documentation de l’Ecole militaire (CDEM) et l’Université, la base de données MILINDEX vous permet d’accéder aux sommaires de périodiques militaires des IIIe, IVe et Ve Républiques ainsi que certains périodiques en langue anglaise.

 

MILINDEX ne donne pas accès au document lui-même. Il donne simplement la référence d’un article c'est-à-dire le nom de son auteur, le titre exact de l’article et l’ensemble des éléments scientifiques (date, tomaison, pages) qui permettent de le repérer correctement en bibliothèque.

 

À ce jour, près de trente revues ont été référencées, d’autres suivront. Parmi les plus importantes, vous trouverez les revues d’arme de la IIIe République : la Revue d’artillerie (1872-1939), la Revue de cavalerie, la Revue d’infanterie (1887-1939), la Revue du service de l’Intendance militaire (1888-1959), la Revue militaire du génie (1887-1959) ; la Revue militaire générale (1907-1973) ; le Journal des Sciences militaires (1825-1914) ; la Revue militaire de l’étranger (1872-1899) et sa suite la Revue militaire des armées étrangères (1899-1914) ; le Spectateur militaire (1826-1914) ; la Revue des Troupes coloniales (1902-1939).

 

Des périodiques plus proprement historiques tels que la Revue historique des armées, la fameuse RHA, figurent également sur ce site ainsi que la Revue d’histoire de la Guerre mondiale (1923-1939), les Cahiers du Centre d’Études d’Histoire de la Défense (1996-2008), 14-18, le magazine de la Grande Guerre (2011-2012), de même quelques grandes revues intellectuelles de la IIIe République, intégralement dépouillées : Revue des Sciences Politiques (1911-1936), La Revue Politique et Parlementaire (1894-1971).

 

Enfin, sur des questions plus contemporaines, des périodiques en langue anglaise, plus récents ont également été référencés : Comparative Strategy, European Security ; An International Journal ; Comtemporary Security Police ; Conflict, Security & Development ; International Security ; Mediterranean Quarterly, A Journal of Global Issues ; Strategic Studies, Quarterly Journal of the Institute of Strategic Studies Islamabad, etc.

 

MILINDEX regroupe à ce jour près de 80 000 références scientifiques d’articles peu connus, mais dont certains sont assurément de grande qualité. Il est ainsi possible d’établir une solide bibliographie scientifique avant d’aller consulter les documents en bibliothèque : le Centre de Documentation de l’École militaire, particulièrement mais aussi à la bibliothèque du SHD (Service Historique de la Défense à Vincennes) et à la Bnf, certaines revues étant par ailleurs numérisées sur Gallica.

 

Ces revues abordent de près ou de loin le fait militaire que ce soit par des aspects stratégiques, opératifs ou tactiques ou par l’histoire militaire proprement dite, française ou étrangère. Le mode d’accès à la base de donnée (par titre, par périodique, par auteur ou par année) permet d’envisager des thématiques très variées touchant aux armées comme le commandement, le recrutement, l’étude des armées étrangères avec une recherche par pays, les questions de contre-insurrection et de guerrila, le mercenariat, la santé aux armées (hygiène, maladie, prophylaxie, etc), le renseignement, etc, la liste n’étant bien évidemment pas exhaustive.

 

Vous trouverez MILINDEX sur le site du CDEF :  www.cdef.terre.defense.gouv.fr

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:55
Général Irastorza : “Comprendre et honorer ceux de 14”

Général Irastorza : "Pour nous qui vivons en paix dans un monde bien instable, cette commémoration doit être un appel à la vigilance."

 

20 Novembre 2013 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Interview. Ancien chef d’état-major de l’armée de terre, Elrick Irastorza préside la Mission du centenaire. Il précise l’esprit et les grandes lignes des commémorations de la Grande Guerre.


 

Quel est l’enjeu majeur de ce centenaire ?

Depuis la disparition du dernier poilu, la mémoire du conflit couve toujours sous la cendre. D’où l’idée de faire directement contribuer les Français à une grande dynamique mémorielle structurée autour de deux verbes : comprendre comment on en est arrivé là, comment on a pu supporter tout cela cinquante-deux mois durant ; honorer tous les morts de cette sanglante effusion. La Grande Guerre fut une rupture brutale et une épreuve. Pour nous qui vivons en paix dans un monde pourtant bien instable, cette commémoration doit être un appel à la vigilance.

Aux lendemains de la bataille de la Marne, le général Foch, commandant la IXe armée, à qui son entourage proposait de porter un toast à la victoire, rétorqua : « Non, il y a eu trop de morts. » Il ne sait pas encore que son fils et son premier gendre viennent d’être tués le même jour. Son second gendre, gazé, lui survivra quelques jours seulement. Ce sera le lot de milliers de familles. Il n’y a donc rien à fêter, juste se souvenir pour mieux préparer l’avenir.

L’agenda 2014-2018 est-il déjà établi ?

L’année 2014 sera une grande année mémorielle à finalité pédagogique couvrant l’ensemble du conflit. Un millier de projets labellisés émanant de tout le territoire et de l’étranger en constitueront le coeur. Une seconde vague de projets est en cours d’élaboration et de labellisation. Pour 2014, le président de la République a retenu quatre grands rendez-vous : le 14 Juillet, qui rassemblera à Paris les délégations de 72 pays ; le week-end du 3 août, date de l’entrée en guerre ; le 12 septembre, pour la commémoration de la bataille de la Marne ; le 11 Novembre, afin de rendre un hommage appuyé, à Notre- Dame-de-Lorette, aux 600 0000 morts, toutes nations confondues, des batailles d’Artois.

Après 2014, le cycle commémoratif renouera avec une itinérance régionale jalonnée par les grands rendez-vous chronologiques : l’Artois, la Champagne et les contreforts vosgiens en 2015, la Somme et Verdun en 2016, le Chemin des Dames et l’arrivée des Américains en 2017, la seconde bataille de la Marne et les ultimes offensives en 2018.

Comment sera abordé le problème des fusillés ?

Le rapport du Pr Antoine Prost est un premier pas vers l’effort de compréhension que le président de la République appelle de ses voeux. Il trouvera son prolongement dans la création d’un espace dédié au musée de l’Armée et la mise en ligne des archives. Il appartiendra ensuite à chacun de cheminer sur la voie du pardon, en son âme et conscience, fût-ce au cas par cas.

Les civils de l’arrière-front seront-ils associés à l’hommage rendu aux soldats ?

« Debout donc femmes françaises, jeunes filles et fils de la Patrie ! Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur le champ de bataille… Il n’y a pas dans ces heures graves de labeur infime, tout est grand qui sert le pays. » Cet appel vibrant et entendu du président du Conseil René Viviani, dès le 2 août 1914, nous fait obligation de rendre un hommage particulier à “celles de 14” qui permirent la victoire de “ceux de 14” et aux 700 000 veuves et au million d’orphelins qui durent affronter, seuls, l’après-guerre.

Quelle est la place faite aux ressortissants de l’ex-empire français ?

Ce sont les tirailleurs et les zouaves de la division marocaine du général Humbert, aux côtés du 77e régiment d’infanterie, qui reprennent la crête de Mondement, le 9 septembre. La bataille de la Marne vient de basculer. Il faut nous souvenir qu’ils furent de toutes les batailles : 75 000 d’entre eux y laissèrent leur vie. Leurs descendants doivent en avoir une légitime fierté.

Comment ce centenaire sera-t-il financé ?

L’État financera la totalité des événements régaliens. Pour soutenir les projets labellisés, la Mission du centenaire est dotée d’un fonds d’initiative de 7 millions d’euros, dont 5 abondés par recours au mécénat et aux dons dans les conditions de défiscalisation actuellement en vigueur. Les attentes sont fortes chez les porteurs de projets, passeurs de mémoire qu’il ne faudrait pas décevoir.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 11:55
La DGSE expose son patrimoine

 

15/11/2013  P.H Communauté Défense

 

L’exposition « Espionnage, les espions se livrent »  retrace les relations entre littératures et renseignements. Pour l'occasion, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a accepté de dévoiler certains de ses documents et objets.

 

Des sous-vêtements féminins à poches secrètes, des montres appareils photos, des machines à écrire pour transcoder, des endoscopes pour regarder par les serrures de porte : bienvenue à la BILIPO, la bibliothèque des littératures policières de Paris. Jusqu’au 24 mars 2014, celle-ci se métamorphose en annexe des services secrets français, le temps d’accueillir l’exposition « Expionnage, les espions se livrent ».

 

À partir des fonds de la BILIPO, mais aussi des collections historiques des services français, cette exposition dévoile la relation trouble et complexe entre les services de renseignement et l’écrit, de 1800 à 1989.  Pour la première fois, d’authentiques documents et objets utilisés par les agents du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), puis ceux de la DGSE sont présentés au public. « Nous avons voulu participer à cette exposition pour mettre en avant notre patrimoine et dévoiler certains des matériels utilisés par nos agents. C’est une démarche inédite que nous avons entreprise et qui permettra aux visiteurs de mieux appréhender les moyens et les missions de nos agents durant cette période », explique Nicolas West-Famose,  responsable de la communication de la DGSE.

 

L'exposition retrace ainsi le fil des écrivains espionnés, écrivains espions et écrivains d’espionnage. Elle nous révèle comment s’est bâti un pan de l’imaginaire moderne à travers la littérature populaire et le cinéma.  Si dans les films, les instructions sont orales et les mallettes s’autodétruisent, dans la réalité, les services de renseignement intérieur et extérieur sont des administrations qui ont, de longue date, une culture de l’écrit. Rapports, fiches, dossiers, messages codés et autres microfilms sont au cœur des grandes affaires qui, elles-mêmes, ont inspiré de nombreuses fictions, plus ou moins fidèles. Les amateurs de littérature et les férus du renseignement ont jusqu’à mars 2014 pour venir admirer ces documents et ces objets.

 

BILIPO 48 / 50 rue du Cardinal Lemoine - Paris 5e / Tél : 01 42 34 93 00

www.bibliotheques.paris.fr

Du mardi au vendredi de 14h à 18h, le samedi de 10h à 17h / Fermeture les dimanches, lundis et jours fériés.

Entrée libre

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:50
Résistance en Europe

 

07/11/13 MIL.be

 

« Résistance en Europe » est le nom d'une exposition belge gratuite qui parcourra l'ensemble de l'Europe. Vous pourrez la visiter à Bruxelles, du 8 au 22 novembre 2013. Elle entamera sa tournée internationale peu après.

 

« Résistance en Europe » donne un aperçu de différents mouvements de résistance qui ont lutté activement dans 21 pays européens. Avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, ils ont combattu les nazis, Franco, Salazar et d'autres régimes autoritaires. Fil conducteur de l'exposition : les valeurs partagées par les groupes de résistance qui ont généré ensuite les fondements de l'Union européenne.

 

Résistance en Europe

 

Du 08 au 22 novembre 2013

lundi - vendredi : 09h00-18h00

week-end : 11h00-18h30

fermé le 11 novembre

 

Institut des Vétérans-INIG

Boulevard du Régent, 45-46

B-1000 Bruxelles

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 08:55
Parution d’un livre consacré à Philippe Kieffer, chef des commandos de la France libre

 

 

08/11/2013 Marine nationale

 

6 juin 1944 en Normandie, les soldats alliés débarquent en masse. Parmi eux, un groupe de 177 Français portant un béret vert. 177 commandos menés par un homme : Philippe Kieffer.

 

Un « Beau-Livre » rend hommage à ce marin dont on dit qu’il est le père fondateur des commandos Marine et un héros du jour J. Rien ne prédestinait Philippe Kieffer à devenir une figure tutélaire des commandos Marine de la seconde guerre mondiale. Banquier influent pendant 20 ans, ce natif d’Haïti rentre en France quelques mois avant le début des hostilités. Fort de ses convictions, mais sans expérience militaire, l’intéressé rejoint la France Libre. À 42 ans, il devient l’un des créateurs et le chef d’une troupe d’élite française, arborant le « béret vert ». Cette unité sera la seule à débarquer le jour J sur les plages de Normandie.

 

Ce bel ouvrage lève le voile sur le destin de Philippe Kieffer, au-delà des discours convenus et des légendes fabriquées.

 

En plus de revenir sur le rôle de Philippe Kieffer durant le conflit - de la formation des commandos en 1942, de leur entraînement en Écosse, des opérations de débarquement en Normandie à leurs faits d’armes en Hollande - l’auteur consacre dans son ouvrage une large place aux trois vies de Philippe Kieffer. Il revient sur ses origines alsaciennes et sa jeunesse, sa carrière civile ou encore son engagement politique après-guerre. Un « Beau-Livre » au sens propre comme au sens figuré.

 

Philippe Kieffer, chef des commandos de la France Librede Benjamin Massieu. 224 pages - 30 € (Editions Pierre de Taillac)

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 12:55
photo Musée de l'Armée

photo Musée de l'Armée

 

Source musée de l'Armée

 

Le musée de l'Armée propose des évènements qui lui sont propres et de longue tradition. La fête de la Sainte-Barbe est l'une des manifestations de l'attachement du musée aux traditions militaires qui permettent de rassembler un large public dans la Cour d'Honneur des Invalides.

 

Fêté le 4 décembre, sainte Barbe est la patronne des artilleurs. Chaque année le musée de l'Armée organise, en collaboration avec l'Ecole d'Artillerie de Draguignan et sa fanfare, un week-end festif mèlant performances, reconstitution et présentation de matériels militaires.

 

Les origines de cette animation historique, qui est sainte Barbe?

 

La tradition se situe à Nicomédie, une ville de Turquie appelée aujourd'hui Izmit, en l'an 235. Belle et noble jeune fille, Barbe aurait été enfermée dans une tour par son père Dioscore. Il voulait en effet la soustraire aux sollicitations du monde. De retour d'un voyage, Dioscore apprend que sa fille s'est convertie au catholicisme. Il la livre alors au Gouverneur qui la fait supplicier et décapiter par Dioscore lui-même. A peine a-t-il terminé qu'il est frappé par la foudre, et immédiatement transformé en cendres. La tour, au cours des âges, finit par se confondre avec une poudrière. Sainte Barbe est ainsi devenue la Sainte Patronne des artificiers, des armuriers, des artilleurs et des mineurs, autant que des sapeurs-pompiers.

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