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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 19:55
Proclamation après Austerlitz, 12 frimaire an XIV (3 décembre 1805)

Bataille d'Austerlitz. Par François GERARD (1770-1837) - Photo RMN-Grand Palais

 

source napoleon.org

 
Soldats ! Je suis content de vous. Vous avez à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont les résultats de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vante, et en nombre supérieur, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter. Ainsi, en deux mois, cette troisième coalition a été vaincue et dissoute ; La paix ne peut plus être éloignée, mais, comme je l'ai promis à mon peuple avant de passer le Rhin, je ne ferai qu'une paix qui nous donne des garanties et assure des récompenses à nos alliés.
Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de la gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Mais dans le même moment, nos ennemis pensaient à la détruire et à l'avilir ! Et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m'obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis ! Projets téméraires et insensés que, le jour même de l'anniversaire du couronnement de votre Empereur, vous avez anéantis et confondus ! Vous leur avez appris qu'il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre.
Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France ; là vous serez l'objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire « J'étais à la bataille d'Austerlitz », pour que l'on réponde, « Voilà un brave ».

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 19:55
Allied Mark VIII (Liberty) Tank - Tank Museum Guide. Part I - 1915-1918 - Royal Armoured Corps Centre, Bovington

Allied Mark VIII (Liberty) Tank - Tank Museum Guide. Part I - 1915-1918 - Royal Armoured Corps Centre, Bovington


03.12.2015 source SHD
 

3 décembre 1800 : bataille de Hohenlinden (Allemagne). Grace à la retraite simulée du général Grenier, le général Moreau attire les Austro-Bavarois vers Hohenlinden où ses forces sont concentrées. Les coalisés donnent dans le piège et attaquent le centre de l'armée française commandé par Ney et Grouchy pendant que le général Richepanse avec l'aile droite déborde discrètement par la forêt. Pris à revers, l'ennemi se débande.

 

3 décembre 1805 : Napoléon félicite son armée après l'éclatante victoire d'Austerlitz. "Soldats, je suis content de vous !". Vous avez à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. il vous suffira de dire « J'étais à la bataille d'Austerlitz », pour que l'on réponde, « Voilà un brave ».

Note RP Defense: voir LE SOLEIL D'AUSTERLITZ - 1805

voir LA BATAILLE D’AUSTERLITZ (2 Dec. 1805) par le GÉNÉRAL (2S) MICHEL FRANCESCHI

 

3 décembre 1857 : naissance de Joseph Conrad (Berditchev – Ukraine). De son vrai nom, Teodor Josef Konrad Korzeniowski. Après avoir fait ses débuts en tant que mousse à Marseille, il est capitaine de la marine marchande britannique pendant 16 ans. Conrad se met tardivement à l’écriture de romans, inspirés de son expérience aux quatre coins du monde et ne rencontre curieusement le succès qu’encore plus tardivement. Maîtrisant parfaitement le Français, il choisit d’écrire en Anglais pour honorer le pays dans lequel il s’est installé et qui peut aujourd’hui revendiquer à ce titre l’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Son parcours de jeunesse aventureux, ses multiples commandements à la mer et ses contacts avec de nombreuses cultures ont probablement contribué à faire de lui un expert des tréfonds de l’âme humaine : La lecture de Lord Jim n’est pas réservée qu’aux marins, elle pourrait même être conseillée en écoles de formation initiale. Lire aussi Au cœur des ténèbres (qui a inspiré le film Apocalypse now), les Duellistes (qui a été mis en scène par Ridley Scott), l’Agent secret et Nostromo.

 

3 décembre 1888 : décès de Carl Zeiss. (Iena)  « Ingénieur opticien allemand, il a été le premier producteur de lentilles optiques minérales. Il fonde avec son fils et deux associés le « Glastechnisches Laboratorium Schott & Genossen » qui devient en 1889 la « Carl Zeiss Stiftung », elle demeure aujourd’hui encore un grand nom de la fabrication d’optiques militaires et civiles (lunettes pour fusils et jumelles notamment) ». CNE J-B P. (COMLE)

 

3 décembre 1917 : lancement du Mark VIII - Liberty « Les gouvernements Américain, Britannique et Français concluent un accord afin de produire en coopération le premier char lourd : le Mark VIII ou Liberty. Dernière mouture de la génération des Marks britanniques, armé de deux canons de 6 pounds et de mitrailleuses, il devait peser 38 tonnes. Assemblés dans une usine de Châteauroux, les superstructures sont anglaises tandis que les châssis et les moteurs proviennent des Etats-Unis. La fin de la guerre met fin à ce projet et seuls quelques exemplaires voient le jour à titre d’expérimentation ». CNE J-B P. (COMLE)

 

3 décembre 1951 : Julien Gracq refuse le Goncourt. Lucien Poirier (son vrai nom) refuse le prix que l’académie Goncourt souhaite lui remettre pour le Rivage des Syrtes. Le lieutenant Poirier était chef de section au 137ème RI durant la Campagne de France. Prisonnier du 2 juin 1940 au 2 février 1941. Ses Manuscrits de guerre publiés en 2011 (4 ans après sa mort) le montrent sous un angle inhabituel, lui qui, jusqu’en 1997 était présenté comme le dernier grand écrivain français vivant.

 

3 décembre 1952 : victoire à Na San (Indochine). Le camp retranché en pays Thai, créé par le général Gilles autour de l'aérodrome de Son La pour empêcher toute percée du viêt minh au Laos, subit plusieurs assauts des divisions de Giap (30 000 VM) entre le 23 novembre et le 2 décembre 1952. La forte attrition infligée à l'adversaire (3000 VM contre moins de 50 défenseurs !) démontre le succès du concept de la double ceinture de points d'appuis ou de la défense en « hérisson ». A noter aussi : le général Salan écrit dans ses mémoires que la bataille de Na San aurait été perdue sans l’aide de l’aviation (pont logistique aérien, appui au sol). L’artillerie a tout de même tiré en une seule nuit 5600 coups (éclairée il est vrai par les Dakota Luciole). 

 

3 décembre 1963 : création de l’ONM. Le général de Gaulle crée l’Ordre National du Mérite. L’ONM est le troisième ordre national derrière la Légion d’honneur (1802) et la Médaille Militaire (1852). L’ordre national de la libération qui n’est plus décerné depuis 1946, vient cependant protocolairement s’insérer entre la LH et la MM.

 

3 décembre 1989 : fin de la guerre froide (Malte). Bush et Gorbatchev se rencontrent successivement à bord de navires US et soviétique et entérinent la fin de la guerre froide, suite à la chute du mur de Berlin.

 

3 décembre 1996 : attentat à la station Port Royal (Paris 5ème). Une bombe artisanale mais de forte puissance tue 4 passagers et en blesse 170 autres. Probablement perpétré par le GIA, cet attentat vise initialement la station Saint Michel où 18 mois plus tôt une explosion a tué 8 autres personnes.

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 19:55
Base de lancement du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) d’Hammaguir en Algérie Photo  BONNET - ECPAD

Base de lancement du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) d’Hammaguir en Algérie Photo BONNET - ECPAD

 

novembre 26, 2015 - ECPAD

 

Le 26 novembre 1965 est lancée la fusée Diamant A, permettant la mise en orbite du premier satellite artificiel français, Astérix A-1. L’ECPAD possède de nombreuses archives photographiques et filmiques illustrant cette avancée technologique qui a permis à la France de se placer sur le podium international de la conquête aérospatiale, aux côtés des Etats-Unis et de l’URSS. A l’occasion des 50 ans de ce lancement historique, retrouvez une sélection de ces images d’archives.

 

La fusée Diamant A est un lance-satellite haut de 19 mètres et pesant plus de 18 tonnes, elle est composée de trois étages propulsés un à un. Le 26 novembre 1965, la fusée décolle de la base de lancement du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) d’Hammaguir en Algérie.

Désireux d’inscrire la France dans l’histoire scientifique mondiale, le président Charles de Gaulle décide en 1959 de la création du Comité de recherches spatiales (CRS) et de la Société pour l’étude et la réalisation d’engins balistiques (SEREB) dans le cadre de la conquête spatiale et de la recherche nucléaire. Coordonnés par le Centre national d’études spatiales (CNES) crée en 1961 au sein du CRS, ces établissements dans lesquels travaillent civils et militaires, assurent la mise en œuvre du programme « Pierres précieuses ».

Débuté en 1961, ce programme tire son nom des fusées Agate, Topaze, Émeraude, Saphir ou encore Rubis lancées à plusieurs reprises dans le but de récolter des données permettant la construction de la fusée Diamant. Pour ce premier essai, le satellite Astérix n’est doté d’aucun équipement scientifique mis à part des appareils de mesures car le lancement sert avant tout à s’assurer de la performance de la fusée.

En 1967, après trois lancements de Diamant, la France quitte ses infrastructures algériennes conformément aux accords d’Évian de 1962. Les neufs essais suivants ont lieu sur la nouvelle base de lancement établie en Kourou en Guyane jusqu’en 1975.

Aujourd’hui, le CNES et l’agence spatiale européenne poursuivent leurs missions de recherche sur le développement durable, les télécommunications, l’innovation ou encore la sécurité.

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 08:55
Commémoration de la bataille d'Austerlitz à l'occasion du 2 S 206 - photo Mjr Keraval ESCC DIRCOM

Commémoration de la bataille d'Austerlitz à l'occasion du 2 S 206 - photo Mjr Keraval ESCC DIRCOM

 

02/12/2015 armée de terre

 

La bataille d’Austerlitz, dont on célèbre aujourd’hui le 210e anniversaire, est l’une des plus grandes victoires napoléoniennes. C’est également une des traditions des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan à travers la célébration du « 2 S ». Explications.

 

Le 2 décembre 1805 (11 frimaire an XIV), dans le sud de la Moravie (partie orientale de l’actuelle République Tchèque), après neuf heures de combats, la Grande Armée de Napoléon Ier bat les forces austro-russes de l’empereur François II du Saint-empire et de l’empereur russe Alexandre Ier. Cette victoire est considérée comme le chef d’œuvre tactique de Napoléon Bonaparte. C’est aussi la première fois que des Saint-Cyriens sortis de l’École Spéciale Militaire créée en 1802 par l’empereur, tombent au champ d’honneur.

 

La commémoration d’Austerlitz prend une place particulière dans la tradition Saint-Cyrienne, notamment avec le « 2 S ». Depuis 1806, les Saint-Cyriens emploient un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire correspond en effet à une lettre du nom AUSTERLITZ. La lettre « A » désigne le mois d’octobre et ainsi de suite jusqu’en juillet, désigné par la lettre « Z ». Les mois d’août et de septembre étant des mois de permissions, ne sont pas comptés. Le mois de décembre est alors désigné par la lettre « S » et le 2 décembre, date de la bataille, devient donc le « 2 S » selon le calendrier Saint-Cyrien.

 

La tradition du « 2 S » veut qu’à l’aube du 2 décembre, tous les Saint-Cyriens à travers le monde se regroupent pour admirer le lever du soleil. Le fameux soleil d’Austerlitz qui parut dans le ciel dégagé de tout brouillard au petit matin du 2 décembre 1805. Par ailleurs, tous les ans, les élèves des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan célèbrent l’anniversaire de la bataille par une reconstitution sur le plateau de Pratzen.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:55
Retour des cendres de Napoléon - transbordement en rade de Cherbourg (tableau de Morel-Fatio).

Retour des cendres de Napoléon - transbordement en rade de Cherbourg (tableau de Morel-Fatio).


30.11.2015 source SHD

 

30 novembre 1700 : bataille de Narva (Estonie actuelle). Les Suédois, bien qu’en infériorité numérique, écrasent les Russes en profitant d’une tempête de neige soufflant par chance dans l’axe de leur attaque.

 

30 novembre 1750 : mort du maréchal de Saxe (Chambord). Le chef de guerre le plus habile de Louis XV.

 

30 novembre 1807 : la Grande Armée entre dans Lisbonne

 

30 novembre 1808 : combat de Somosierra (Espagne). En route vers Madrid pour effacer l'affront de la capitulation de Baylen, l'armée française est arrêtée dans le défilé de Somosierra par le tir de quatre batteries de canons que défendent quelques 8 000 hommes. Après plusieurs tentatives de débordement infructueuses, Napoléon envoie les 150 chevau-légers Polonais qui constituent ce jour-là son escadron de service. Pour leur baptême du feu, les lanciers forcent le passage jusqu'au col, bientôt soutenus par un deuxième escadron de lanciers et les chasseurs à cheval de la Garde, au prix de 57 des leurs. La route de Madrid est ouverte. En 1936, durant la guerre civile espagnole, une autre bataille aura lieu au même endroit : Somosierra est un des rares passages dans le massif de Guadarrama (culminant à 2430 mètres) qui barre dans son centre l’Espagne, juste au Nord de Madrid. C’est une des principales défenses naturelles de la capitale.

 

30 novembre 1840 : la Belle poule accoste à Cherbourg. Le Prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, est de retour de l’ile de Sainte Hélène où il est parti cherché les restes de l'empereur.

 

30 novembre 1853 : bataille de Sinope (actuelle Turquie). Bataille navale russo-turque durant la guerre de Crimée qui voit la victoire de la flotte russe venue bombarder les Ottomans à l'intérieur du port de Sinope. C'est l'une des dernières batailles navales de la marine à voile.

 

30 novembre 1870 : combat du plateau de Villiers. Le général Trochu afin de rompre l'encerclement de Paris par les Prussiens et de redonner courage aux Parisiens ordonne une sortie en direction de Champigny et Villiers. Le général Ducrot sort avec 80 000 hommes, franchit la Marne mais ne parvient pas à percer les lignes de la division du Wurtemberg solidement installée en défensive sur les hauteurs.

 

30 novembre 1939 : l'armée rouge attaque la Finlande. Des tirs d'artillerie sur le village de Mainila tuent 4 soldats soviétiques le 26 novembre. Moscou accuse immédiatement la Finlande et réclame un retrait de ses troupes de l'isthme de Carélie (à portée de canon de Leningrad). La Finlande propose le lendemain un retrait mutuel des troupes, mais l’URSS maintient ses accusations et dénonce unilatéralement le traité de non-agression russo-finnois de 1932. Le 30 novembre, 400 000 soviétiques envahissent la Finlande ; la guerre d'hiver débute. L’armée rouge va essuyer de nombreux revers face à la valeureuse petite armée finlandaise (250 000 hommes), bien préparée. La loi du nombre l’emportant, la Finlande finit par être vaincue, le 12 mars 1940.

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 19:56
credits : éditions Gallimard

credits : éditions Gallimard



19/11/2015 Secrétariat général pour l’administration / DMPA

 

La direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense présente, en coédition avec les éditions Gallimard, l'ouvrage « L’âge d’or de la cavalerie », écrit sous la direction de Bertrand Chauviré et Bertrand Fonck.

De la bataille d’Azincourt (1415) au début de la guerre de 1914, le cavalier est resté l’arché­type du guerrier et la cavalerie une arme déterminante sur le champ de bataille.

À la cava­lerie lourde destinée à enfoncer les lignes ennemies s’ajoute, à la Renaissance, une cavalerie légère procédant par courtes charges afin de harceler l’ennemi. Pour garantir leur efficacité, il est indispensable de différencier les qualités des chevaux : lourds et robustes pour les cuirassiers ; vifs, rapides et légers pour les hussards et les dragons.

C’est le rôle des haras royaux créés au XVIIe siècle afin d’améliorer la qualité de l’élevage. Au XVIIIesiècle, l’instruc­tion des cavaliers devient permanente avec la construction des grands manèges de Luné­ville, Paris et Saumur. Napoléon réorganise la cavalerie et lui donne un rôle décisif. La Grande Armée est grande consommatrice de cavaliers et de chevaux, qu’il faut renouveler après les hécatombes des batailles. Des 30 000 chevaux de la campagne de Russie, il ne revient que le dixième. Le XIXe siècle est ponctué par le souvenir des grandes charges héroïques, la charge de la brigade légère en Crimée, celles des cavaliers de Reichshoffen pendant la guerre de 1870. Les derniers assauts, désespérés, sont ceux du début de la guerre de 1914.

Seul ouvrage illustré de référence sur l’histoire de la cavalerie, ce livre dévoile l’in­croyable richesse des archives de la Défense et des collections du musée de l’Armée. Une grande partie des illustrations a été spécialement photographiée pour cette publication.

Le ministère de la Défense mène une politique éditoriale active qui poursuit un triple objectif : valoriser les fonds d'archives, les collections des musées et des bibliothèques, le patrimoine mobilier et immobilier du ministère ; soutenir la recherche en histoire militaire et accompagner l'actualité commémorative.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 12:55
Remise du carnet d’inspection du général Delfino au régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niemen"

Remise du carnet d’inspection du général Delfino au régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niemen"

 

20/11/2015 Armée de l'air

 

Le « Normandie-Niemen » reçoit le carnet d’inspection du général Louis Delfino.

 

Vendredi 13 novembre 2015. Salle traditions du régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen ». L’instant est solennel. Mme Catherine Delfino, fille du général Louis Delfino, a remis le carnet d’inspection de son père au lieutenant-colonel Patrick Bryant, commandant le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen ». Elle était accompagnée de M. Jean-Marc Giaume, conseiller municipal de la ville de Nice.

 

« C’est un livre empreint d’émotions pour les proches du général Delfino. Il retrace des moments très forts de sa carrière. Au fil des pages, nous apercevons des témoignages de hautes autorités militaires ou encore des photos », confie le capitaine François, de la cellule traditions. Ce livre a désormais sa place sur l’ancien bureau du général Delfino, dans la salle traditions du « Normandie-Niemen ».

 

Note RP Defense: voir Biographie de Louis Delfino

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 08:55
Chronique culturelle 20 Novembre 2015 - SHD

Le général de brigade Jean Gilles, commandant les TAP (Troupes Aéroportées) en Indochine, s'avance vers le point de regroupement après son saut sur Diên Biên Phu lors de l'opération "Castor". Photo Camus Daniel SCA - ECPAD


20.11.2015 source SHD
 

20 novembre 1942 : l’armée rouge contre-attaque (Stalingrad). Le général Joukov encercle en trois jours la VIème armée du général Paulus.

 

20 novembre 1952 : élection du maréchal Juin à l'Académie Française.

Note RP Defense : Discours de réception du maréchal Juin

 

20 novembre 1953 : début de l’opération Castor (Dien Bien Phu – Indochine). « Opération aéroportée ordonnée par le général Navarre et conduite par le général Gilles, elle consiste à s’emparer de la plaine de Dien Bien Phu pour couper l’offensive du Viet Minh en direction du Laos. Un groupement composé du 6e bataillon de parachutistes coloniaux, du 1er bataillon de parachutistes coloniaux et du 2e bataillon du 1er régiment de chasseurs parachutistes est largué, appuyés par deux batteries du groupement de marche du 35e régiment d’artillerie légère parachutistes et les sapeurs de la 17e compagnie du génie parachutiste. Au total 2 650  hommes. A l’issue des combats contre le 910e bataillon (appartenant au 148e régiment autonome) viêt-minh, l’objectif est conquis ». CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

Note RP Defense :

lire LA BATAILLE DE DIEN BIEN PHU 13 mars-7 mai 1954

voir Opération «Castor» à Diên Biên Phu, 20 – 24 novembre 1953 (photos ECPAD).

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:20
(Dec. 19, 2004) – The amphibious assault ship USS Bonhomme Richard (LHD 6) underway in the waters of Western Pacific Ocean. U.S. Navy photo by Photographer 3rd Class Matthew J. Kuhlman

(Dec. 19, 2004) – The amphibious assault ship USS Bonhomme Richard (LHD 6) underway in the waters of Western Pacific Ocean. U.S. Navy photo by Photographer 3rd Class Matthew J. Kuhlman

 

 

As the world mourns the tragic loss of life in the terrorist attacks in Paris on Nov. 13, we wanted to share a few small examples of the enduring friendship between America’s Navy and America’s first Ally, France.  As SECDEF Carter stated, “for more than 200 years the United States and France have stood together in friendship. We have stood for the common good and security of all nations. We have never stood closer than we do now. Vive la France.”

In addition to five ships that bear or have borne French names, take a moment to check out the four links to blogs posted here during the visit to the U.S. of the replica of the Revolutionary War era French naval ship L’Hermione.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 11:55
Chronique culturelle 16 Novembre 2015 - SHD


16.11.2015 source SHD
 

16 novembre 1805 : combat de Hollabrunn (Autriche). Premier gros engagement de la campagne d'Allemagne entre Français et Russes. Ces derniers y perdent un tiers de leur effectif. Pour mémoire, la veille de la bataille d'Austerlitz, Napoléon rappelle à ses hommes leur beau comportement lors d’Hollabrunn.

 

16 novembre 1812 : bataille de Krasnoie (Russie, actuelle Ukraine). La retraite de Russie n'est pas encore un carnage. Isolée, la division Broussier, appartenant à l'armée d'Italie commandée par le prince Eugène de Beauharnais, est pratiquement anéantie, mais Davout puis Ney parviendront à forcer le passage à travers les forces russes pourtant d’une supériorité numérique écrasante. La survie de l’armée à Krasnoie tient au coup de bluff de Napoléon, qui pour montrer à Koutouzov sa détermination fait sortir sa garde impériale. Koutouzov craignant d’être engagé dans une bataille rangée, préfère reculer et continuer son harcèlement à distance. Le pari de l’empereur coute tout de même 6000 hommes.

 

16 novembre 1887 : condominium franco-anglais aux Nouvelles Hébrides (Actuelles Vanuatu – Pacifique Sud).  Les iles que l’on appelle aujourd’hui Vanuatu, sont découvertes en 1606 par le navigateur portugais Queiros qui les nomme Esperito Santo. Redécouvertes par Bougainville (1768) puis Cook (1774), elles sont appelées Nouvelles Hébrides jusqu’à leur indépendance en 1980. Ayant renoncé à s’affronter pour les coloniser, Français et Anglais instaurent une commission navale mixte chargée de contrôler en commun l’archipel (81 iles). La commission est composée de 4 officiers de marine (2 français et 2 anglais) assurant alternativement la présidence pour des durées de 1 mois.

 

16 novembre 1917 : le Tigre au pouvoir. « Georges Clemenceau devient président du Conseil et ministre de la Guerre avec un programme de guerre à outrance et gouverne jusqu’en janvier 1920. Son chef de cabinet militaire, général Mordacq, écrit : Nécessité d’y rétablir l’autorité du ministre qui n’existait plus. Tout le mondey commandait sauf le ministre. » LCL Rémy Porte (EMAT).

 

16 novembre 1920 : bataille de Sébastopol (Russie, actuelle Ukraine).La défaite de l'«Armée blanche» de Wrangel met fin à la guerre civile en Russie et consacre la victoire des bolcheviques et de Lénine.

 

16 novembre 1940 : création de l’ordre de la Libération par de Gaulle (Brazzaville). Décoration récompensant les actes de courage et services rendus à la cause de la libération, remise entre 1941 et 1946 à 1038 personnes dont 138 à titre posthume.

Note RP Defense: voir l'ordre de la Libération

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:55
Chronique culturelle 13 Novembre 2015 - SHD

 

13.11.2015 source SHD

 

13 novembre 1792 : combat d’Anderlecht (actuelle Belgique). Le général Dumouriez bat  les troupes impériales du prince de Wurtemberg et entre le lendemain dans Bruxelles.

 

13 novembre 1805 : Napoléon s’apprête à entrer dans Vienne (Autriche). Venant de battre la troisième coalition, l’Empereur français est à Inkersdorf lorsqu’il apprend la prise de Vienne. Il court immédiatement et quasi seul à Schônbrunn où il se fait remettre symboliquement les clés de la ville que l’Empereur autrichien vient de quitter précipitamment.

 

13 novembre 1901 : La mission Hourst arrive à Tchong-King (Chine centrale). Le CV Emile Hourst (1864-1940) parti de Shanghai à bord de l’Olry, vapeur de 37 mètres, remonte le fleuve bleu (Yang-Tse) sur 3200 km. Franchissant plusieurs rapides, il accomplit un véritable exploit en seulement 22 jours, provoquant l’étonnement des Britanniques en observation. Quelques années plus tôt (1894-1895), en Afrique, Hourst commandait la flottille du Niger et avait participé aux opérations menant à la prise de Tombouctou. Il a publié Sur le Niger et au pays des Touaregs (1898).

 

13 novembre 1903 : création de Colomb-Béchar (Algérie). En souvenir du Général Colomb qui s’est illustré dans les confins algéro-marocains, le général Lyautey baptise le ksar de Béchar, Colomb-Béchar.

voir Lyautey, itinéraire d’un colonisateur – par Gérard Cholvy Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (2006)

 

13 novembre 1914 : bataille d’El Herri (Maroc). Malgré les ordres reçus et les conseils de ses adjoints de ne pas attaquer le camp du chef Zayane (Moha ou Hammou), le LCL Laverdure lance une colonne de 1300 hommes depuis Khenifra sur El Herri. A peine attaqué, le camp reçoit les renforts des tribus alentour. Les pertes sont énormes : deux tiers des officiers (39) et la moitié des hommes du rang (plus de 750) sont tués. Le LTN Brasillach, père de l’écrivain R. Brasillach (fusillé en 1945) figure parmi les morts. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:55
Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

 

12.11.2015 source SHD
 

12 novembre 1943 : début de la bataille de Leros (mer Egée). Les Allemands craignant un débarquement allié dans les Balkans, cherchent à déloger les britanniques présents en mer Egée dans des îles proches. C’est pourquoi l’ile de Leros, défendue par les anglo-italiens est attaquée au cours de l'opération Léopard combinant bombardements aériens, débarquements et largages de parachutistes. Le 16 novembre l'ile est prise (elle sera conservée par un seul bataillon allemand jusqu'à la fin de la guerre). Les défenseurs ont perdu 2000 hommes, les Allemands 1109 soldats. C’est la dernière opération aéroportée allemande d’envergure pour la seconde guerre mondiale.

 

12 novembre 1944 : naufrage du Tirpitz (Norvège -Tromsoe). La RAF lâche des bombes perforantes de 6 tonnes sur le plus grand cuirassé allemand qui se cache depuis le début de la guerre dans les fjords norvégiens. Touché, le Tirpitz se retourne et sans couler complètement, se pose sur un haut-fond. Plus de 900 morts.

Note RP Defense: voir Histoire mouvementée du cuirassé Tirpitz

 

 

12 novembre 1999 : Goudermes tombe (Russie – Tchétchénie). La deuxième ville de Tchétchénie tombe après l’assaut des forces fédérales russes durant la deuxième guerre de Tchétchénie.

 

12 novembre 2011 : explosion sur la base de Modarres (Iran). Suite à une manipulation d’explosifs, une explosion ravage la base de Modarres, spécialisée dans la mise au point de missiles. 17 personnes sont tuées dont le chef du programme iranien pour la recherche balistique, le général Moquadam.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Le soldat Auguste Thin, qui vient de désigner le cercueil du soldat inconnu, à côté du ministre Maginot. 10 novembre 1920. - photo Agence de presse Meurisse.jpg

Le soldat Auguste Thin, qui vient de désigner le cercueil du soldat inconnu, à côté du ministre Maginot. 10 novembre 1920. - photo Agence de presse Meurisse.jpg

 

11/11/2015 D. Morano  - DICOD

 

Dans la rubrique du mercredi, la rédaction vous propose de découvrir l’histoire méconnue du Soldat inconnu.

 

La figure du Soldat inconnu est célébrée à l’échelle nationale chaque 11 novembre, jour de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Pourtant son histoire est peu connue.

Alors que la Grande Guerre fait rage, le 26 novembre 1916, Francis Simon, président de la section rennaise du Souvenir Français (association créée en 1887 qui garde le souvenir des soldats morts pour la France), émet l’idée de choisir un soldat mort au champ d’honneur et dont le corps n’a pu être identifié, afin de rendre hommage à tous ceux qui ont disparu en défendant la patrie et dont on n’a pu reconnaître la dépouille. L’idée est reprise par la presse et est adoptée en septembre 1919 par la Chambre des députés.

Suite de l'article

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Les Fusiliers-Marins à Dixmude (oct. 1914)

 

11.11.2015 par Marine Nationale

 

"Octobre 1914 à Dixmude en Belgique. 6500 fusiliers marins - des poupins ou presque - font face à 40000 allemands. Leur mission ? Les ralentir et surtout leur barrer la route de Dunkerque. Dans la glaise, les cendres et sous une pluie d'obus, ces "Demoiselles aux pompons rouges" (leur surnom du fait de leur jeune âge) résisteront, avec courage et héroïsme, trois semaines durant. Dans les dernières semaines de 1914, sous le commandement d'une grande figure militaire, l'amiral Ronarc'h, les fusiliers marins gagnent ainsi leurs titres de gloire et entrent dans la légende de la Grande Guerre dans la bataille de Dixmude. Ces courageux soldats auront bon nombre d'autres occasions de s'illustrer au cours du conflit."

 

Reportage photos

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:55
photot JP Pons - Marine nationale

photot JP Pons - Marine nationale

 

11.11.2015 par FORFUSCO

 

Le capitaine vaisseau François Rebour, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos et commandant la marine à Lorient, était ce matin à la cérémonie de commémoration de l'armistice de 1918 à Lorient. Aux côtés du maire de Lorient, M. Métairie, du député de la cinquième circonscription du Morbihan, M. Rouillard, et du sous-préfet du Morbihan M. Treffel, ALFUSCO a rendu hommage à l'engagement des militaires français dans la Première Guerre Mondiale.
Les jeunes stagiaires de la Préparation militaire Marine de Lorient étaient sur les rangs de cette cérémonie.

 

Reportage photos

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:55
photo EMA

photo EMA

 

11.11.2015 Source EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers participait ce matin aux cérémonies de commémoration du 97e anniversaire de l’armistice de 1918. À l’hommage rendu aux soldats morts au cours de la Première Guerre mondiale étaient associés ceux qui, cette année encore, ont prolongé leur sacrifice en donnant leur vie pour protéger la France et les Français :
• l’adjudant-chef Samir Bajja du 4e RHFS
• l’adjudant Thomas Dupuy du CPA10
• le caporal-chef Heiarii Moana du 126e RI
• le brigadier Baptiste Truffaux du 21e RIMa

Pour le général de Villers, ces commémorations ont aussi été l’occasion de saluer le courage et la combativité des hommes et des femmes blessés dans l’exercice de leur mission, et de renouveler son soutien aux familles touchées par la disparition d’un proche dans les engagements de l’armée française.

 

Reportage photos

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:55
Commémorations de l'Armistice du 11 novembre 1918

François Hollande, président de la République, dépose une gerbe lors de la cérémonie du 11 novembre, à l'Arc de Triomphe.

 

11/11/2015 DICOD

 

Mercredi 11 novembre 2015, la France a commémoré le 97e anniversaire de l’Armistice de 1918. De nombreux événements se sont tenus pendant cette journée pour rendre hommage à l'ensemble des Morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre.

 

97 ans après l’Armistice de 1918, de nombreux événements se sont tenus ce mercredi 11 novembre afin de rendre hommage aux morts pour la France tombés pendant et depuis la Première Guerre mondiale. En début de matinée, sur les Champs-Elysées, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a commémoré avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la manifestation des étudiants du 11 novembre 1940, qui constitua l’un des premiers actes de Résistance en France occupée (voir encadré).

Après la traditionnelle cérémonie à l’Arc de Triomphe aux côtés du président de la République, François Hollande et du Gouvernement, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Jean-Marc Todeschini ont reçu à l’hôtel de Brienne les familles des militaires décédés en service dans l’année. Depuis 2012, la journée du 11 Novembre commémore en effet non seulement les morts de la Grande Guerre mais aussi ceux morts au service de la France depuis, notamment en opérations extérieures.

 

L’après-midi enfin s’est déroulée la cérémonie organisée chaque année à la forêt de Rethondes (Compiègne, Oise), où fut signée l’Armistice.

En marge de ces cérémonies commémoratives, le secrétaire d’État Jean-Marc Todeschini a rencontré son homologue australien, Stuart Robert, en visite officielle en France. Ils ont déposé notamment une gerbe à l’Arc de Triomphe en reconnaissance de la mémoire partagée entre les deux pays et de la contribution des forces australiennes à la Grande Guerre.

 

Commémorations de l'Armistice du 11 novembre 1918

Rappel : La manifestation du 11 novembre 1940 est une manifestation de lycéens et d'étudiants ayant eu lieu sur les Champs-Élysées et devant l'Arc de Triomphe en commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918. Rassemblant plusieurs milliers de personnes, elle est durement réprimée par les occupants nazis.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:20
Le coquelicot rouge : symbole durable du souvenir partout dans le monde depuis la Première Guerre mondiale

Un coquelicot est épinglé sur l’uniforme d’un soldat des Forces armées canadiennes, dans le cadre de la dernière cérémonie du jour du Souvenir célébrée par des soldats canadiens en Afghanistan, le 11 novembre 2013. Photo : Sgt Norm McLean, Caméra de combat des Forces canadiennes

 

2014-11-12 Par Lynn Capuano, Affaires publiques de l’Armée – ref  14-0230

 

Ottawa, Ontario — Le coquelicot rouge évoque la consolation. Le rouge symbolise la passion et l’amour. Cette fleur des champs très répandue devenue symbole international du souvenir a des origines toutes particulières.

 

Le jour du Souvenir marque l’anniversaire de la fin officielle des hostilités de la Première Guerre mondiale à la onzième heure de la onzième journée de novembre 1918. Le coquelicot représente le symbole international du souvenir. On le porte à partir du dernier vendredi d’octobre jusqu’à la fin de la journée, le 11 novembre.

 

Les Canadiens portent le coquelicot afin de se souvenir de plus de 117 000 Canadiens qui ont, à ce jour, consenti l’ultime sacrifice et également dans le but de leur rendre hommage. Cette année, un total de dix-neuf millions de coquelicots fabriqués au Canada et environ 70 000 couronnes, croix et autres articles ont été distribués un peu partout au Canada et à l’étranger. Les millions de dollars en dons à la Campagne du coquelicot sont tenus en fiducie et utilisés pour aider les vétérans et leur famille qui ont des difficultés financières. Ils servent également à financer l’achat d’appareils médicaux, la recherche, les services à domicile, les établissements de soin et de nombreuses autres choses officiellement approuvées.

 

Au Canada, le 11 novembre est officiellement appelé le jour du Souvenir, également connu sous le nom de jour de l’Armistice et de jour du Coquelicot. Le jour du Souvenir est commémoré partout dans le monde, y compris dans bon nombre des 53 pays membres du Commonwealth, notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Aux États-Unis, le Veterans Day est célébré le même jour. Au Royaume-Uni, le dimanche le plus proche du 11 novembre est connu comme étant le dimanche du Souvenir.

 

Durant les guerres napoléoniennes de 1799 à 1815, le coquelicot apparaissaient presque mystérieusement dans les champs de bataille et les cimetières au printemps et à l’été. C’était l’une des seules plantes qui survivaient dans le sol dévasté. Les champs de fleurs semblaient servir de couverture réconfortante aux soldats enterrés.

 

Durant la Première Guerre mondiale, des coquelicots ont recommencé à pousser spontanément au printemps dans les champs de batailles et dans les cimetières des soldats dans les Flandres, une région ancienne qui fait maintenant partie de la Belgique et de la France.

 

Les graines de coquelicots flottaient au-dessus du paysage ravagé et germaient dans le sol perturbé des champs de bataille et des cimetières. Les fleurs prospéraient dans le sol, qui était enrichi de chaux provenant des décombres et des débris de bombes.

 

Après le décès de l’un de ses compagnons d’armes, un docteur, soldat et poète canadien, le lieutenant-colonel John McCrae (1872-1918) a constaté ce phénomène et il l’a décrit dans son poème légendaire Au champ d’honneur, qui débute comme ceci : « Au champ d’honneur, les coquelicots / Sont parsemés de lot en lot auprès des croix. »

 

McCrae est décédé d’une pneumonie pendant qu’il servait en 1918 et il a été enterré près de l’endroit qui lui a inspiré son poème. Il serait tout indiqué si des coquelicots poussaient sur sa tombe.

 

Publié pour la première fois dans le magazine d’Anglettre Punch en décembre 1915, le poème visait à représenter les sacrifices qu’ont consentis toutes les personnes qui ont combattu durant la Première Guerre mondiale. En novembre 1918, deux jours avant l’Armistice, le poème a été une source d’inspiration pour une dame américaine, Mlle Moina Michael d’Athens, en Géorgie, qui a décidé de porter un coquelicot durant toute l’année en souvenir des soldats morts au combat. Elle a écrit un poème en réponse à celui de McCrae, qu’elle a intitulé We Shall Keep the Faith. En voici un extrait : « We caught the torch you threw / And holding high / We keep the faith / With all who died. »

 

Le concept d’un coquelicot comme symbole du souvenir a continué d’évoluer. En 1920, Mme Anna E. Guérin de la France s’est rendue au États-Unis et a rencontré Mlle Michael. Madame Guérin a alors décidé de vendre des coquelicots faits à la main par des veuves autour du jour de l’Armistice afin d’amasser des fonds pour les enfants pauvres qui habitaient dans les régions dévastées par la guerre en France. En 1920 et en 1921, elle a convaincu les associations de vétérans des É.-U., de la Grande-Bretagne, du Canada et de la Nouvelle-Zélande à adopter le coquelicot en tant que symbole du souvenir. À l’origine, des vétérans handicapés fabriquaient les coquelicots à la main, mais l’augmentation du volume nécessaire a fait en sorte que les usines ont pris la relève. L’usine britannique de confection de coquelicots, établie en 1922, fabrique quelque 36 millions de coquelicots chaque année.

 

De nos jours, les coquelicots canadiens sont faits de plastique feutré, tandis qu’en Grande-Bretagne, ils sont faits de papier, ont deux pétales, une feuille et une tige. En Écosse, ils sont également faits de papier, mais ils ont quatre pétales et aucune feuille ni tige. Tous les coquelicots ont un centre noir afin qu’ils ressemblent le plus possible à la vraie fleur.

 

Outre le jour du Souvenir, les coquelicots peuvent être portés lors d’événements de commémoration tout au long de l’année, notamment lors d’anniversaires de grandes batailles, d’un service commémoratif à un congrès de la Légion royale canadienne ou lors d’événements d’Anciens Combattants Canada à l’étranger. Les gardes de drapeau peuvent également porter un coquelicot durant un défilé, de même que les membres de la Légion qui assistent à des funérailles d’un vétéran ou par d’autres militaires.

 

La Légion royale canadienne remet des coquelicots au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs quelques jours avant le début de la Campagne. Les coquelicots sont généralement portés sur le revers gauche du vêtement, ou le plus près possible du cœur. 

 

De nombreuses personnes enlèvent leur coquelicot à la fin des cérémonies du jour du Souvenir et le déposent au pied du cénotaphe en guise de respect. En 2000, lorsque la Tombe du Soldat inconnu est devenue partie intégrante du Monument commémoratif de la guerre à Ottawa, une nouvelle tradition est née spontanément lorsque les personnes présentes ont déposé leur coquelicot au pied de la Tombe du Soldat inconnu à la fin des cérémonies.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 13:55
Le volontaire étranger de 1914

 

Par Pascal Bonetti (1920)

 

Le monde entier disait : la France est en danger ;

Les barbares, demain, camperont dans ses plaines.

Alors, cet homme que nous nommions « l’étranger »

Issu des monts latins ou des rives hellènes

 

Ou des bords d’outre-mers, s’étant pris à songer

Au sort qui menaçait les libertés humaines,

Vint à nous, et, s’offrant d’un cœur libre et léger,

Dans nos rangs s’élança sur les hordes germaines.

 

Quatre ans, il a peiné, lutté, saigné, souffert !

Et puis un soir, il est tombé dans cet enfer.

Qui sait si l’Inconnu qui dort sous l’arche immense,

 

Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,

N’est pas cet étranger devenu fils de France

Non par le sang reçu mais par le sang versé ?

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 13:50
Servicemen and women around the world have joined the nation in marking two minutes’ silence on Armistice Day.

Servicemen and women around the world have joined the nation in marking two minutes’ silence on Armistice Day.

 

11 November 2015 Ministry of Defence

 

Servicemen and women around the world have joined the nation in marking two minutes’ silence at 11.00 on Armistice Day

 

Armistice Day marks the moment - at the eleventh hour of the eleventh day of the eleventh month - when the First World War Armistice was signed more than 90 years ago in a railway carriage stationed in the Forest of Compiègne in Northern France.

 

Government Ministers and Defence Chiefs joined members of the Armed Forces, the public and Civil Servants for a service hosted by the Western Front Association at the Cenotaph in Whitehall.

 

Similar services were held across the nation and the world, from local ceremonies in the UK to events at bases and operational establishments including Cyprus, Germany, the Falkland Islands and the Middle East.

 

The National Memorial Arboretum also marked Armistice Day with an outdoor Service of Remembrance at the Armed Forces Memorial, which will now close for up to one year for refurbishment work. The event was attended by Her Royal Highness The Princess Royal, members of the Armed Forces and political representatives.

 

Members of the Armed Forces have taken part in numerous Remembrance activities in the last few weeks.

 

Many have joined The Royal British Legion’s annual Poppy Appeal, donating their time and effort to sell poppies across the UK in aid of the charity. A handful of Cadets and personnel from the Royal Navy, Army and Royal Air Force also recorded a series of war poems and letters at Westminster tube station, which were played across the London Underground on Remembrance Sunday and are being played again today as part of the poetry on the Underground initiative.

 

Last Sunday Servicemen and women across the globe came together, including more than 650 troops, on Whitehall as Her Majesty The Queen led the nation in the Act of Remembrance.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 13:50
photos: Patrick Brion – MIL.be

photos: Patrick Brion – MIL.be

 

11/11/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Le 11 novembre 1918 était une date historique : les belligérants de la Première Guerre mondiale déposaient définitivement les armes. Après presque 100 ans, ce jour est devenu un moment de commémoration à l’égard de tous les militaires tués depuis la Grande Guerre.

 

Dans le centre de Bruxelles, le roi Philippe a déposé une couronne de fleurs au pied de la tombe du Soldat inconnu. En présence de vétérans, d’anciens combattants et de jeunes élèves, il a rendu hommage à tous les militaires belges tués lors des deux guerres ainsi qu’à ceux disparus depuis 1945. Au loin, 21 coups de canon ont retenti. Ils étaient tirés par le Bataillon Artillerie.

 

 

photos: Patrick Brion – MIL.bephotos: Patrick Brion – MIL.be

photos: Patrick Brion – MIL.be

Accompagné par l’actuel ainsi que par le précédent ministre de la Défense, le Premier ministre Charles Michel a également déposé des fleurs. Une délégation de militaires étrangers, de jeunes élèves de la ville ainsi que de la police lui ont emboîté le pas. Le roi a, ensuite, pris le temps de s’entretenir avec des vétérans et des anciens combattants.

vidéo: Clint Soete – MIL.be

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 12:55
Un nouveau souffle pour le Concours National de la Résistance et de la Déportation

 

10/11/2015 Jean-Marc Todeschini SECDACM - Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

 

Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, ont reçu ce jour le rapport sur le Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) au Musée Jean Moulin à Paris.

 

A l’occasion du 70e anniversaire de la fin du second conflit mondial, le Président de la République a souhaité relancer le Concours National de la Résistance et de la Déportation, premier concours scolaire et héritage précieux d’une volonté de transmission née des résistants et déportés eux-mêmes, mais dont la participation a connu une certaine érosion.

 

C’est pourquoi en janvier dernier, il avait confié à Anne ANGLES, enseignante d’histoire-géographie, Jean-Yves DANIEL, Doyen de l’Inspection Générale de l’Éducation Nationale et Hélène WAYSBORD, Inspectrice honoraire de l’Éducation Nationale, présidente de la Maison d’Izieu, maison des enfants juifs exterminés, une mission de proposition avec pour objectifs de réaffirmer la double nature du concours, historique et civique, porté à la fois par l’Éducation nationale et la Défense et par les fondations et associations mémorielles, de soutenir le volontariat des enseignants et des élèves et d’élargir le nombre et le type d’établissements engagés dans le concours.

 

Dans la continuité des propositions du rapport, les deux ministres ont annoncé ce jour plusieurs mesures pour donner un nouveau souffle au Concours National de la Résistance et de la Déportation et permettre une meilleure visibilité et une meilleure reconnaissance des acteurs qui s’y impliquent, avec l’objectif, inchangé depuis sa création, de former de futurs citoyens attentifs aux mécanismes contemporains des violences extrêmes.

 

Les instances de pilotage du concours évolueront, avec la formation d’un grand jury national, composé d’un comité stratégique, réunissant l’ensemble des acteurs et partenaires du CNRD, qui prendra les décisions importantes relatives au pilotage du concours et un collège de correcteurs renforcé au sein du jury national.

 

Le pilotage territorial du concours sera également renforcé, avec une organisation académique plutôt que départementale, en laissant le choix aux recteurs et aux directeurs académiques des services de l’éducation nationale de l’échelon le plus pertinent.

 

Le CNRD s’inscrira dans le parcours citoyen avec l’inclusion systématique dans le projet d’établissement de la participation d’une classe au concours, sa valorisation dans le livret scolaire de l’élève et le développement des voyages scolaires sur les lieux de mémoires. L’information en direction des lycées professionnels sera renforcée. La diversification des types d’établissements sera encouragée.

 

La valorisation des participants sera renforcée par la remise d’un diplôme signé par le recteur, la publication des palmarès départementaux sur l’ensemble du territoire, la valorisation de l’engagement des membres des équipes éducatives en faveur du concours ou encore la désignation d’un haut parrainage pour le CNRD, dont les membres contribueront à mobiliser les équipes éducatives et les élèves à participer au concours.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 08:55
photo USMC

photo USMC

 

10.11.2015 source SHD
 

10 novembre 496 : bataille de Tolbiac (Allemagne actuelle). Le roi Clovis écrase les Alamans près de l'actuelle ville de Cologne après avoir invoqué le Dieu de sa femme Clothilde. En remerciements de cette victoire, il décide de se convertir au christianisme et est baptisé par l'évêque Saint Rémi.

 

10 novembre 1444 : bataille de Varna (Bulgarie). Défaite des croisés (d'Europe centrale) face aux Turcs trois fois plus nombreux, sur les bords de la mer Noire. Le roi de Hongrie Ladislas III meurt dans la bataille. Constantinople sera conquise 9 ans plus tard.

 

10 novembre 1555 : Villegagnon débarque dans la baie de Guanabara (actuel Brésil). L’amiral français tente de créer une colonie avec 600 colons. Les Portugais détruisent ce qui reste de l’implantation française le 20 janvier 1567.

 

10 novembre 1567 : bataille de Saint-Denis. Les protestants commandés par le Prince de Condé et l’amiral de Coligny ont tenté d’enlever Charles IX, le roi de France près de Meaux(28 septembre)  et suite à leur échec assiègent Paris. Le connétable Anne de Montmorency effectue une sortie pour briser le siège et est mortellement blessé d’un coup de feu dans le dos. Sur son lit de mort et en réponse à son confesseur: « Pensez-vous que j’aie vécu près de quatre-vingts ans pour ne pas savoir mourir un quart d’heure ? »

 

10 novembre 1775 : le congrès des Etats-Unis créé les Continental Marines (ancêtre du USMC). Au cours de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, deux bataillons d'infanterie embarquée, sont constitués par le Congrès le 10 novembre 1775 sous le nom de Continental Marines. Ceux-ci sont démobilisés dès 1785 mais la « quasi-guerre » (quasi-war) contre la France amène le Congrès à voter un texte recréant un corps de fusiliers marins le 11 juillet 1798. Ce corps sera alors placé sous l'autorité directe du Secrétaire à la Marine.

 

 

10 novembre 1936 : décès de Louis Gustave Binger (à 80 ans). Capitaine issu du rang et premier gouverneur de la Côte d'Ivoire (1893-1895), il est l'un des plus grands explorateurs français de l'Afrique. Il a notamment sillonné durant 2 ans la boucle du Niger (1887-1889) réalisant une moisson d'observations scientifiques qui lui ont valu l'attention de l'Académie française (pour ses ouvrages) ou encore de Jules Vernes. Il a aussi mené durant 2 ans une mission destinée à établir la frontière entre la Côte d'Ivoire et le futur Ghana (1892-1893). Malade, il rentre en métropole où pendant 10 ans, il est directeur des Affaires d’Afrique au Ministère des Colonies (1897-1907). Une ville de Côte d'Ivoire porte son nom.

 

10 novembre 1940 : entrée des Forces françaises libres dans Libreville (Gabon). Le colonel Leclerc à la tête d’un groupement interarmes organisé autour de la 13ème DBLE entre dans Libreville et bouscule les troupes vichystes.

 

10 novembre 1951 : début de la bataille de Hoa Binh (Guerre d'Indochine). « L’opération Tulipe est la phase préparatoire à l’opération Lotus qui elle est l’opération sur Hoa Binh. L’opération Tulipe vise à l’occupation de la trouée de Cho Ben : c’est une opération de couverture. Tulipe est déclenchée le 10 novembre, l’opération Lotus commence le 13 au soir avec le débouché de la colonne motorisée. Hoa Binh est occupée par les parachutistes (1er, 2e et 7e bataillons de parachutistes coloniaux) le 14 novembre qui sont rejoints dans l’après-midi par les premiers éléments des formations terrestres. Par ailleurs, le pays Muong n’est pas pris en tenaille. Hoa Binh est un abcès de fixation, un centre de résistance dont le but est d’attirer le corps de bataille viêt. Avec des résultats plus ou moins heureux. Les pertes françaises ont été sous-estimées : 436 tués + 458 disparus (dont beaucoup sont morts) et 1 360 blessés. C’est une estimation basse ». CDT Yvan Cadeau (SHD).

 

10 novembre 1977 : Luna 17 alunit. La sonde soviétique dépose en douceur sur la Lune un véhicule automatique équipé d’un réflecteur laser français.

 

10 novembre 1988 : révélations sur le F-117 Stealth. Une série d’accidents du bombardier furtif américain oblige l’US Air Force à révéler l’existence de ce fleuron technologique qui vole de manière opérationnelle depuis 1983. Retiré du service en 2008.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 08:55
photo SECDAM

photo SECDAM

 

09/11/2015 DICOD

 

Jean-Marc Todeschini,secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, a signé le vendredi 6 novembre 2015 un partenariat entre la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale et la fédération française de rugby (FFR) à Verdun (Meuse).

 

Vendredi 6 novembre, Jean-Marc Todeschini, s’est rendu à Verdun (Meuse) pour signer un partenariat entre la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale et la fédération française de rugby (FFR).

 

A la suite de cette signature, des actions commémoratives destinées à rendre hommage aux nombreux rugbymen professionnels et amateurs morts pendant la Grande Guerre seront mises en place : jusqu’en 2018, le maillot des joueurs français sera notamment orné d’un bleuet lors des rencontres internationales du XV de France, une minute d’hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale sera observée et un court reportage audiovisuel ou un diaporama sera diffusé.

 

Des actions spécifiques seront aussi organisées lors des tests-matchs contre les équipes de l’hémisphère Sud lors de l’année 2016, qui sera marquée par le centenaire des batailles de Verdun et de la Somme. Ce partenariat permettra ainsi d’associer l’ensemble des Français amateurs de rugby aux commémorations du centenaire afin d’en faire un événement véritablement populaire.

 

La signature du partenariat a été précédée par une cérémonie d’hommage à Léon Larribau, ancien rugbyman mort pour la France en 1916 et dont les restes reposent à la Nécropole nationale de Glorieux.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 13:55
"1 Jour 1 Poilu" lance du 7 au 17 novembre un nouveau défi collaboratif, le défi "11 jours pour le 11 novembre", en hommage aux Poilus

 

7 novembre 2015 Mémoires des Hommes

 

A l'occasion du 11 novembre, le ministère de la Défense soutient le nouveau défi du projet 1 Jour 1 Poilu pour indexer sur le site Mémoire des hommes, les fiches des soldats Morts pour la France au cours de la Première Guerre mondiale.

 

 Inscrivez-vous au défi 1 Jour 1 Poilu.

 

Inauguré lors du lancement des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale par François Hollande, Président de la république, le 7 novembre 2013, le programme d'indexation collaborative de la base des Morts pour la France comptabilise à ce jour plus de 290 000 fiches indexées sur les plus de 1,3 million que contient la base.

Contribution à l'hommage national et à la construction de la connaissance historique, ce programme consiste à enrichir les données contenues dans la base pour chaque soldat : au-delà des nom, prénoms, date de naissance et département ou pays de naissance déjà entièrement saisis, il s'agit de renseigner le grade et l'unité du soldat au moment de son décès, sa classe, son bureau et son matricule de recrutement, son lieu de naissance, sa date et son lieu de décès, enfin le lieu de transcription de son décès.

Toute nouvelle indexation est immédiatement interrogeable par la communauté des internautes. Si elle n'est pas rendue obligatoire par le module, la saisie de l'ensemble des champs proposés à l'indexation est fortement souhaitable afin de construire une vue exhasutive.

Retrouvez ici toutes les informations pour participer au programme sur le site Mémoire des hommes. Si vous ne disposez déjà pas d'un compte personnel, à noter que votre demande sera rapidement validée par le webmestre du site (sous 24h).

 

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Accédez à la base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale.

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