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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 15:55
Chronique culturelle 09 Septembre 2015 - SHD


source SHD
 

9 septembre 1585 : naissance de Richelieu (Paris). Armand Jean du Plessis de Richelieu est tout à la fois évêque, homme d’Etat et chef de guerre. Devenu principal ministre de Louis XIII en 1624, il remet aux ordres du roi la noblesse indisciplinée du pays (lutte contre les tentatives de coup d’Etat, répression des duels,…), bat les rebellions protestantes (siège de La Rochelle), sécurise les frontières, développe la Marine, crée l’Académie française, et d’une manière générale redore le blason français que la période de la régence avait contribué à ternir. La réputation sulfureuse que lui ont fait ses ennemis à sa mort a été prolongée jusqu’à nos jours par des œuvres romanesques ne rendant pas justice à l’action et la mémoire d’un des plus grands serviteurs du bien commun. Lire la biographie qu’Arnaud Teyssier lui consacre, Richelieu, l’aigle et la colombe.

 

9 septembre 1798 : l’empire ottoman déclare la guerre à la France.  Alors que Bonaparte conçoit la campagne d’Egypte comme une attaque des intérêts anglais et  le Directoire comme un bon moyen d’éloigner de France un général trop ambitieux, l’empire ottoman la considère pour ce qu’elle est : une invasion. Les 30 000 hommes de Bonaparte ont échappé à la flotte anglaise après la traversée de la Méditerranée et pris Alexandrie le 2 juillet.

 

9 septembre 1842 : Tahiti devient protectorat français. Une majorité de chefs de tribus fait pression sur la reine Pomare IV pour demander officiellement le statut de protectorat français.  La demande est reçue par l’amiral Dupetit-Thouars qui vient auparavant d’annexer les Marquises (1841).

 

9 septembre 1914 : charge du lieutenant de Gironde. Engagé à la tête de son escadron (le 2ème du 16ème régiment de dragons) sur les arrières ennemis, le lieutenant de Gironde est informé de l’installation d’un aérodrome de fortune allemand dans la région de Vivières (Soissonnais), protégé par plusieurs automitrailleuses. Il organise un coup de main et conduit son escadron dans une charge à cheval puis à pied (les dragons sont des cavaliers qui combattent aussi à pied) au cours de laquelle il parvient à détruire les aéroplanes allemands alignés sur le plateau, mais perd la vie ainsi que douze de ses hommes. C’est le premier (et seul ?) cas de charge de cavalerie menée contre une formation aérienne...

 

Lire Escadron contre escadrille : la charge de l'escadron de Gironde par Alexandre Sanguedolce

 

9 septembre 1965 : conférence de presse de de Gaulle. A la fin de son intervention, refusant un monde bipolaire,  il annonce vouloir lancer l’Europe dans une 3ème voie. Il prépare aussi les esprits au retrait prochain des Français du commandement intégré de l’OTAN (officialisé en février 1966).

 

9 septembre 1976 : Viking 1 sur Mars. La NASA pose sur la planète Mars la sonde Viking 1, 5 ans après les Soviétiques.

 

9 septembre 2001 : assassinat du commandant Massoud. (Afghanistan). Deux jours avant les attentats contre New York et Washington, le commandant Ahmad Shah Massoud est tué dans un attentat suicide commis par deux Tunisiens se réclamant d’Al Qaida. S’étant fait passer pour des journalistes cameramen, ils ont pu approcher suffisamment près Massoud dans l’enclave de Takhar (province dans le Nord-est du pays) pour le tuer en se faisant sauter avec leur explosif dissimulé dans une caméra. Massoud avait combattu les soviétiques de 1978 à 1992, puis jusqu’à sa mort, contre les Talibans qui progressivement prendront le contrôle de l’Afghanistan (1996)

Note RP Defense : voir Massoud, Guerrier de la paix par Reza

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 12:55
Création du 7e Commando Marine « Ponchardier »

Pierre Ponchardier - photo Ordre de la Libération

 

08/09/2015 Ministère de la Défense

 

Le vendredi 11 septembre 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Lanester (Morbihan) pour présider la cérémonie d’inauguration du 7e commando marine « Ponchardier ».

 

Accompagné par le chef d’état-major de la marine, l’amiral Bernard Rogel, le ministre rencontrera les forces spéciales de la marine nationale rattachées à la Force maritime des fusiliers marins et commandos de la marine nationale (FORFUSCO).

 

Ce commando aura vocation à appuyer les opérations spéciales.

Cette nouvelle unité d’élite a été créée le 1er septembre 2015 et sera baptisée du nom du vice-amiral Pierre Ponchardier. « Pacha » du porte-avions La Fayette, le vice-amiral Pierre Ponchardier (1909-1961) a également exercé en tant que sous-chef d’état-major de la marine avant de prendre le commandement de la zone maritime de l’Atlantique-Sud et de la base stratégique de Dakar (Sénégal). Il s’est illustré pendant la seconde guerre mondiale au service de la Nation en créant avec son frère le réseau de résistance Sosie.

 

Il a été fait Compagnon de la Libération.

Création du 7e Commando Marine « Ponchardier »Création du 7e Commando Marine « Ponchardier »

 

Pierre Ponchardier est né le 4 octobre 1909 à Saint-Etienne (Loire) dans une famille d'industriels.

Il entre à l'Ecole Navale le 1er octobre 1927. A sa sortie de l'Ecole, il est attiré d'abord par les sous-marins, puis par l'aviation embarquée.

Lieutenant de vaisseau en 1937, il sert dans l'aéronavale comme chef d'escadrille.

A la fin de la campagne de France, il refuse la défaite et, depuis Bordeaux où son unité s'est repliée, s'embarque avec trente de ses pilotes sur un bateau à destination du Maroc.

De retour en métropole en 1941, il commande l'escadrille 1 B et, clandestinement, prend la relève du capitaine de frégate Nomy dans l'organisation de résistance que celui-ci, compromis, doit quitter en s'envolant pour l'Angleterre.

Avec son frère, Dominique Ponchardier, il met sur pied à la fin de l'année 1942 le réseau de renseignements "Sosies". Bientôt cette organisation couvre la France entière ; Dominique s'occupant de la zone nord et Pierre de la zone sud ; les deux frères rivalisent d'énergie et d'efficacité.

Chef de la partie maritime de ce réseau de renseignements (toutes les côtes de France), le capitaine de corvette Pierre Ponchardier (alias Paul Pierret, Geneviève, Sosie Senior), fournit à partir de janvier 1943 des renseignements hebdomadaires et des documents d'une valeur capitale pour les Alliés (mouvements maritimes sur toutes les côtes de France, abris de sous-marins, ravitaillement en pétrole des sous-marins allemands, photos des défenses des ports, photos du sous-marin de poche, etc.).

A son actif on relève également plus de trente passages de frontière ainsi que la suppression directe de plusieurs membres de la Gestapo. En outre, Pierre Ponchardier a sauvé de nombreux condamnés en les récupérant, les abritant et les convoyant en sécurité.

Recherché sous ses différentes identités et formellement trahi, ainsi que les siens en janvier 1944, il ne cesse pas son service, l'améliorant même de semaines en semaines.

Chargé avec son frère, en août 1944, de reconstituer un réseau en Alsace-Lorraine, les deux hommes font le coup de feu dans tous les endroits sur leur route où le maquis se bat contre les Allemands. Arrêtés au-dessous de Belfort par des éléments en retraite de l'armée allemande, ils réussissent à s'évader dans la nuit du 7 au 8 septembre 1944, bousculant les sentinelles chargées de les garder.

Après la défaite de l'Allemagne, Pierre Ponchardier est choisi par le chef de l'aéronautique navale française, le contre-amiral Nomy, pour constituer et instruire le Commando Parachutiste d'Extrême-Orient qui doit combattre en Indochine (1945-1946).

En 1946, Pierre Ponchardier est promu au grade de capitaine de frégate ; il commande le Groupe de commandos parachutistes de l'Aéronavale puis le Commandant Robert Giraud en Extrême-Orient (1947-1948).

Adjoint au commandement de la Marine sur le Mékong (1948-1950), il est attaché naval du Général commandant les forces armées en Extrême-Orient (1950-1952).

Auditeur au collège de défense N.A.T.O. (1953-1954), il prend ensuite le commandement du porte-avions La Fayette.

A la tête de la Demi-Brigade de Fusiliers Marins en Algérie en 1956, le commandant Ponchardier est, l'année suivante, nommé Major général du port de Toulon.

En 1957-1958, il reçoit ses étoiles de contre-amiral et commande l'Aéronautique navale en Méditerranée avant d'être nommé sous-chef d'Etat-major général de la Marine en 1958.

Promu vice-amiral en mars 1960, il occupe dès lors les fonctions de commandant de la zone maritime d'Atlantique sud et de commandant désigné de la base de Dakar.

Le vice-amiral Pierre Ponchardier est décédé le 27 janvier 1961 dans un accident d'avion sur l'aérodrome de Tambacounda (Sénégal). Les obsèques ont eu lieu à Dakar et l'inhumation à Villefranche-sur-mer.


• Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 20 janvier 1946
• Croix de Guerre 39/45
• Croix de Guerre des TOE (18 citations)
• Croix de la Valeur Militaire
• Médaille de la Résistance
• Médaille des Evadés

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 12:54
 L’exposition « Images interdites de la Grande Guerre » bientôt chez vous ?

 

septembre 9, 2015 - par ECPAD

 

L’ECPAD et le Service historique de la Défense proposent aux collectivités territoriales, aux centres culturels, aux institutions… d’accueillir gracieusement l’exposition « Images interdites de la Grande Guerre ».

 

Conçue par le Service historique de la Défense et l’ECPAD, en partenariat avec l’université Paris 1, l’exposition a obtenu le label de la mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale. Elle présente des images de manière inédite et originale puisqu’elle dévoile des photographies qui n’ont pas été vues par les contemporains du conflit. Les clichés sélectionnés, réalisés par la Section photographique de l’armée (SPA), ont tous été censurés pendant la guerre. Leur présentation interroge sur le traitement de l’information pendant le premier conflit mondial.

 

Au-delà des interdits ou de la censure, cette exposition révèle en outre, la puissance acquise et la puissance révélée de l’image pendant la Première Guerre mondiale. Elle met en perspective ses usages, souligne son appropriation par l’État en tant que véritable arme de guerre et outil de communication bien au-delà de la Grande Guerre explique Hélène Guillot, commissaire scientifique de l’exposition.

 

À l’occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, cette exposition nous interroge sur la construction de notre mémoire du conflit.

 

Plus d’informations :

Lien dossier de presse

Lien fiche technique

 

Contacts :

-commissaire scientifique Hélène Guillot, SHD, helene.guillot@intradef.gouv.fr (01 41 93 23 50)

-convention de prêt itinérance, ECPAD,  actions-culturelles@ecpad.fr (tél. 01 49 60 59 97)

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:55
Le CF CORD'HOMME, commandant le TCD Ouragan passe en revue les hommes du commando Trépel, pendant l'opération d'évacuation des ressortissants français d'Anjouan (septembre 1975).

Le CF CORD'HOMME, commandant le TCD Ouragan passe en revue les hommes du commando Trépel, pendant l'opération d'évacuation des ressortissants français d'Anjouan (septembre 1975).

Le CF CORD'HOMME, commandant le TCD Ouragan passe en revue les hommes du commando Trépel, pendant l'opération d'évacuation des ressortissants français d'Anjouan (septembre 1975). source net marine


08.09.2015 source SHD
 

8 septembre 1494 : débarquement et bataille de Rapallo (Italie). Le futur Louis XII fait débarquer ses troupes à Rapallo en les appuyant depuis la mer. Il conquiert ensuite Gênes permettant l’entrée du gros de l’armée française dans la péninsule. Ce serait l’une des premières opérations de débarquement interarmées connue de l’histoire.

Lire Lettres de Charles VIII concernant la victoire de Rapallo (10 septembre 1494). 

 

8 septembre 1514 : bataille d'Orcha (actuelle Biélorussie). Le grand-duché de Moscou tente d'envahir la Lituanie mais se fait battre de manière très nette par l'alliance du grand-duché de Lituanie et du royaume de Pologne.

 

8 septembre 1855 : prise de la redoute de Malakoff (campagne de Crimée). Le général de Mac Mahon mène lui-même les colonnes d’assaut des zouaves au combat et met fin à l'interminable siège de Sébastopol, ainsi qu’à la meurtrière campagne de Crimée, qui a vu pour la première fois (depuis plusieurs siècles) s'allier la France (Napoléon III) et l'Angleterre, aux côtés de la Turquie face à la Russie (Nicolas Ier). Pour la petite histoire, la légende raconte que le commandant du corps expéditionnaire, le général Pélissier, s’inquiétant de voir son subordonné trop exposé lui aurait enjoint à plusieurs reprises de se retirer, ce à quoi Mac Mahon lui aurait finalement répondu par télégraphe : « J’y suis, j’y reste ! ». Les Russes en se retirant de la redoute l’avait minée et s’apprêtaient à la faire exploser avec Mac Mahon et ses forces d’assaut lorsque les sapeurs français en creusant pour améliorer les défenses des zouaves ont fort heureusement mais involontairement coupé les lignes de mise à feu russes. NB : le général puis Maréchal Mac Mahon sera en 1873 un des premiers présidents de la République française.

 

8 septembre 1923 : catastrophe maritime américaine (Honda point - Californie). Après des manœuvres au large de San Francisco, 14 destroyers américains font route au Sud, en longeant la côte californienne  pour rejoindre leur base à San Diego. Naviguant à 20 nœuds et en colonne, ils se fient au navire de tête qui malgré le brouillard ne ralentit pas sa cadence, y compris lorsqu'il vire à bâbord croyant emprunter le chenal de Santa Barbara. Il s'échoue sur la côte. Le commandant échoué pense avoir heurté une ile et non la côte, estimant mal , à nouveau, sa position. Il ordonne aux navires qui le suivent de virer pour pense-t-il éviter l'ile, mais les envoi sans le savoir sur la côte. La moitié du convoi s'échoue. 23 marins disparaissent.

 

8 septembre 1943 : opération Starkey (au large de Calais). Exercice naval allié ayant une triple vocation : préparer réellement le débarquement en Normandie (Overlord). Faire croire que c’est une véritable opération et ancrer dans l’esprit des Allemands que c’est autour de Calais (et non pas en Normandie) que le débarquement aura lieu. Fixer en France un maximum de troupes ennemies alors que l’effort allié a lieu en Sicile et en URSS à ce moment-là.

 

8 septembre 1944 : première V2 sur Paris. « La première V2 ou Vergeltungswaffe (Vengeance) est lancée depuis la Belgique par les Allemands contre Paris (Maisons-Alfort). La V2 est l’ancêtre des missiles balistiques et des lanceurs spatiaux. L’impact de cette arme, comme la V1, est d’ordre psychologique. La V1 et la V2 ont alimenté la propagande de Joseph Goebbels, mais ne permettront pas de changer l’issue de la guerre ». DGRIS.

 

8 septembre 1975 : évacuation de ressortissants à Anjouan (Comores). Le TCD Ouragan avec le commando Trepel évacuent des ressortissants français mis en danger par les coups de main qui suivent la déclaration d’indépendance de l’Etat comorien (6 juillet 1975).

 

8 septembre 1994 : les Alliés quittent Berlin. Après 49 ans d'occupation de la ville, les Alliés quittent Berlin. Divisée en 4 secteurs d'occupation (US, GB, F et URSS), juste après la Seconde Guerre Mondiale, l’ancienne capitale du Reich devient le symbole de l'affrontement Est-Ouest naissant. En 1948, les soviétiques tentent vainement d'asphyxier la zone ouest au cours d'un blocus de plusieurs mois. En aout 1961, la construction du "mur de la honte" débute, partageant en deux, non seulement Berlin mais toute l'Europe.  28 ans plus tard, le 9 novembre 1989, le mur tombe entrainant la réunification de l'Allemagne (1990) et la chute du bloc soviétique (1991). Berlin est à nouveau capitale de l’Allemagne.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 07:54
Missiles Hawk à N'Djamena (Source 7septembre-fr)

Missiles Hawk à N'Djamena (Source 7septembre-fr)


07.09.2015 source SHD
 

7 septembre 1191 : bataille d’Arsouf (Palestine) Lors de la 3e croisade, Richard Cœur de Lion défait Saladin, dont les forces le harcelaient sur sa route entre Césarée et Jaffa. Progressant le long de la côte afin de préserver son soutien logistique assuré par la flotte naviguant au même rythme, Richard parvient à retenir ses impétueux chevaliers afin qu’ils ne tombent pas isolément dans le piège des fuites simulées par les turcs. Il balaye ensuite par une charge de cavalerie massive, l’armée de Saladin sans toutefois parvenir à l’empêcher de se replier. Saladin, qui n’a pas réussi à vaincre les croisés, ni par le harcèlement, ni par la bataille, voit son prestige diminué auprès de ses troupes. Il a été légèrement blessé à l’épaule d’un coup de lance donné par Richard lors de la bataille. De plus sa situation tactique à Ascalon et à Jérusalem est critique. Malheureusement pour la croisade, Richard Cœur de Lion, craignant une nouvelle ruse, n’exploite pas son succès. Il entreprend la reconstruction de Jaffa, laissant aux turcs le temps de se réorganiser à l’intérieur des terres.

 

7 septembre 1565 : fin du siège de Malte (Méditerranée). La flotte musulmane de Mustafa Pacha envoyée en mai 1565 par Soliman pour prendre la dernière retraite des chevaliers de Saint-Jean, lève l'ancre.  

 

7 septembre 1812 : La bataille de La Moskowa.  Nommée Borodino par les Russes, elle est l'une des plus meurtrières et difficiles de toutes les campagnes de l'Empire. Longtemps indécise, elle bascule lorsqu'est prise la grande redoute par un assaut conjoint des cuirassiers et du Corps d'Eugène de Beauharnais. Napoléon perd 6500 tués et 21500 blessés, Les pertes russes sont de 45000 hommes. La route de Moscou est ouverte...Dans le Bulletin de la Grande Armée Napoléon fait écrire « : L’artillerie et surtout celle de la garde s’est surpassée ». Le nom de La Moskova est encore inscrit sur l’étendard du 1er RA [et du 4e Régiemnt de Chasseurs].

 

7 septembre 1940 : début du Blitz (Londres). Premier raid allemand sur Londres : 448 morts.

 

7 septembre 1987 : Le dispositif Epervier abat un Tupolev. Un peu avant 07h00 du matin, les radars du dispositif Epervier détectent qu’un Tupolev 22 libyen vient de franchir sans autorisation la frontière entre le Tchad et la Libye et fonce sur N’Djaména. Le 403 ème Régiment d’artillerie tire un missile Hawk qui atteint le Tupolev de plein fouet. L’épave révèle que les soutes, ouvertes au moment de l’impact du missile, étaient pleines de bombes à fragmentation.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:55
photo Armée de Terre / ECPAD

photo Armée de Terre / ECPAD

 

11/08/2015 Thibault Duclos (texte) / Camille Martin (vidéo)  - DICOD

 

Quand on parle du débarquement de 1944, celui du 6 juin en Normandie fait figure de référence. Pourtant, il n’est pas le seul. Le 15 août 1944, les alliés débarquent aussi en Provence. À l’occasion des 71 ans de l’opération Dragoon, retour sur l’évènement qui permit la libération du Sud de la France.

 

À l’origine, elles ne doivent faire qu’une. Deux opérations mais une seule date, celle du 6 juin 1944. Si l’opération Overlord en Normandie a bien lieu, l’état-major allié doit repousser le débarquement de Provence. A cause d’un nombre insuffisant de transports maritimes et pour éviter de fragiliser le front italien avant la bataille de Rome. L’opération Dragoon  est dirigée par les généraux Alexander Patch, commandant de la 7e armée américaine, et Jean de Lattre de Tassigny, à la tête de l’armée B française, composée à 90% de soldats originaires d’Afrique du Nord. Le 11 août 1944, les troupes alliées quittent Naples et l’Algérie où elles sont basées pour rejoindre la Provence. Elles arrivent le 15 août sur les plages françaises, dans la Baie de Cavalaire-sur-Mer et dans le Golfe de Saint-Tropez. Les troupes américaines sont envoyées dans les Alpes-Maritimes tandis que les Français ont leurs objectifs à l’ouest et au nord. Les Allemands s’attendent à ce débarquement. Mais leurs forces sont fortement diminuées en raison de l’envoi de renforts en Normandie, ce qui facilite la progression des alliés.

 

Dans le même temps, les Forces Françaises de l’intérieur (FFI) créent un climat insurrectionnel. Les FFI sont à  l’initiative de grèves générales et d’attaques contre l’occupant. À Nice, les FFI chassent les Allemands juste avant l’arrivée des Américains et la ville est libérée le 28 août. C’est plus compliqué pour Marseille. Hitler ordonne le repli de ses forces le long de la frontière italienne sauf pour Marseille et Toulon, qu’il veut défendre absolument. Les alliés y pénètrent le 23 août mais le commandement allemand refuse de se rendre à plusieurs reprises. Marseille est finalement libérée le 28 août, deux jours après Toulon.

 

Les alliés veulent remonter le plus vite possible en direction de la Vallée du Rhône. Aix-en-Provence, Avignon, Grenoble, Valence et Lyon sont libérées en quelques jours, avec 70 jours d’avance sur les prévisions de l’état-major. En tout, 350 000 hommes ont débarqué.

 

La jonction a lieu le 12 septembre 1944 à Nod-sur-Seine, en Bourgogne. La 1ère division de marche d’infanterie rejoint la 2edivision blindée, qui a participé au débarquement de Normandie.

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:55
Les dernières cartouches - Tableau d'Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873

Les dernières cartouches - Tableau d'Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873



1870 : la France est en guerre. Son territoire est envahi. Pour prendre part à la lutte, marsouins et bigors sont, pour la première fois de leur histoire, groupés dans une même division, la division de marine qui sera surnommée la division bleue.

Commandée par le général de Vassoigne, elle est composée de 2 brigades :

* la 1re : général Reboul, est formée du 1er Régiment d'Infanterie de Marine de Cherbourg et du 4e de Toulon

* la 2e : général Martin des Pallières, comprend le 2e Régiment d'Infanterie de Marine de Brest et le 3e de Rochefort. Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine de Lorient fournit 3 batteries.

 

La Division bleue fait partie du 12e Corps d'Armée sous le commandement du général Lebrun affecté à l'armée de Mac Mahon. Rassemblée au camp de Chalons, celle-ci, dans la deuxième quinzaine d'août, va tenter la jonction avec l'armée de Bazaine enfermée dans Metz.

 

Le 30 août, après six jours de marches et de contre-marches harassantes, un de nos corps d'armée s'étant laissé surprendre à Beaumont, la 1re brigade, celle du général Reboul, doit intervenir, d'ailleurs avec succès, pour le dégager.

Le lendemain, 31 août, vers midi, c'est l'autre brigade qui est chargée de reprendre Bazeilles que l'ennemi vient d'occuper.

Le général Martin des Pallières enlève sa troupe. L'ennemi est refoulé, mais sa supériorité en nombre et en artillerie lui permet, en multipliant ses attaques, de reprendre pied dans la localité. La mêlée est acharnée ; les pertes sont sévères des deux côtés; le général Martin des Pallières est blessé et le village en feu.

Vers 4 heures de l'après-midi, les nôtres ne tiennent plus que les lisières nord du village. C'est alors que la brigade Reboul, conservée jusque là en réserve, est engagée et, avant la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement reprise une nouvelle fois. Toujours au prix de combats acharnés.

On s'organise pour la nuit. Seules des grand-gardes, placées aux ordres du commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la Division, tiendront la localité. Le commandant Lambert, comprenant que l'ennemi, puissamment renforcé pendant la nuit, va revenir en force, lui tend un piège.

Lorsque, le 1er septembre au lever du jour, les Bavarois commencent à pénétrer dans le village, ils croient celui-ci abandonné. Une vigoureuse contre-attaque, menée par 150 marsouins, les surprend et les met en fuite. Nous sommes à nouveau, et pour la troisième fois, maîtres de Bazeilles.

À ce moment survient un coup de théâtre. Le général Ducrot, qui vient de remplacer Mac Mahon blessé, veut regrouper l'armée et l'ordre est donné d'abandonner Bazeilles. Ce que l'ennemi n'a pas réussi, la discipline l'obtient : Bazeilles est évacué. Mais le général de Wimpffen, porteur d'une lettre de service, revendique le commandement et, prenant le contrepied des dispositions de son prédécesseur, ordonne que soient réoccupées les positions abandonnées.

Il faut donc reprendre Bazeilles dont les Bavarois n'ont pas manqué de s'emparer entretemps. De Vassoigne n'hésite pas et sa division, en une seule colonne, s'empare du village pour la quatrième fois, malgré la défense acharnée de l'adversaire.

Le 1er Corps d'armée Bavarois, renforcé d'une division supplémentaire, et appuyé par une artillerie de plus en plus nombreuse, reprend ses attaques qu'il combine avec des manœuvres d'encerclement, tandis que dans le village se multiplient les incendies.

Luttant à un contre dix, les marsouins, malgré les obus qui les écrasent et les incendies qui les brûlent et les suffoquent, défendent pied à pied chaque rue, chaque maison et chaque pan de mur. Ils ne cèdent le terrain que très lentement infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Hélas, celles qu'ils subissent ne le sont pas moins et, ce qui est très grave, les munitions commencent à manquer.

Le général de Vassoigne, toujours très calme, estime que sa mission est maintenant accomplie, que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et qu'il ne doit pas faire massacrer une telle troupe, susceptible de rendre encore des services. Vers midi, il fait sonner la retraite.

Cependant le général de Wimpfen veut encore tenter une percée vers l'est. À cet effet, aux environs de 16 heures, il fait appel au général de Vassoigne et se met avec lui, épée en main à la tête des débris dont il dispose.

Bazeilles est en grande partie repris, lorsque sur l'ordre de l'empereur, il fait mettre bas les armes.

La Division bleue a perdu 2 655 des siens dont 100 officiers.

Commémoration des combats de Bazeilles par les Troupes de Marine


source Armée de Terre
 

Unités composant les troupes de marine :

Le régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim
Le régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers
Le régiment d'infanterie de marine du Pacifique-Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) de Nouméa
Le régiment d'infanterie de marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P) de Papeete
Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne
Le 1er régiment d'infanterie de marine (1er RIMa) d'Angoulême
Le 11e régiment d'artillerie de marine (11e RAMa) de Saint-Aubin-du-Cormier
Le 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2e RPIMa) de Pierrefonds (Réunion)
Le 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) du Mans
Le 21e régiment d'infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus
Le 3e régiment d'artillerie de marine (3e RAMa) de Canjuers
Le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
Le 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes
Le 5e régiment interarmes d'outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti
Le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville (Gabon)
Le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
Le 9e régiment d'infanterie de marine (9e RIMa) de Cayenne (Guyane)
Le 33e régiment d'infanterie de marine (33e RIMa) de la Martinique
L' école militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger (EMSOME) de Rueil-Malmaison

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 10:55
La 2e DB dans la libération de Paris

 

26/08/2015 Armée de Terre

 

« Paris ! Paris outragée ! Paris brisée ! Paris martyrisée ! Mais Paris libérée ! ». Il est un peu plus de 20 heures, le 25 août 1944, lorsque le général de Gaulle improvise cette allocution qui entrera dans l’Histoire. Rassemblée sur le parvis de l’Hôtel de ville, une foule immense l’acclame. Cette même foule qui, quelques heures plus tôt, accueillait la 2e division blindée (2e DB) du général Leclerc, première unité alliée à entrer dans Paris. A l’occasion du 71e anniversaire de la libération de la ville, retour sur le parcours qui mena cette glorieuse unité des plages normandes aux pavés parisiens.

 

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

25/08/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Jusqu’au dimanche 4 octobre, les Compagnons de la Libération font l’objet d’une exposition temporaire qui rend hommage à leur dévouement et à leurs sacrifices. Tour d’horizon, en compagnie du co-commissaire de l’exposition, Vladimir Trouplin, qui est également conservateur du musée de l’Ordre de la Libération.

 

«À l’occasion des 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, il nous a paru opportun d’organiser cette rétrospective, explique le conservateur. Avec Vincent Giraudier, responsable de l’Historial Charles de Gaulle au Musée de l’armée, nous pensons qu’il est important de mettre à l’honneur et de rendre hommage à ces unités parfois peu connues et qui ont participé très brillamment à la libération de la France au travers des combats de 1940 à 1945.»

C’est donc en rapport direct avec le calendrier mémoriel que cette exposition a été mise sur pied. Composée de 23 panneaux disposés aléatoirement le long des coursives de la cour d’honneur de l’hôtel des Invalides, l’exposition fait la part belle aux photographies d’époque. «Nous avons favorisé les photographies en situation de combat, prises par les combattants eux-mêmes », explique Vladimir Trouplin. Sur les 23 panneaux, 18 sont consacrés aux unités des compagnons, les autres étant réservés aux communes, à la Médaille de la Résistance et bureau central de renseignements et d’action (BCRA), qui fournit près de 108 compagnons. Les Compagnons de la Libération à titre individuel sont au nombre de 1038, dont 144 aviateurs.

 

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 16:55
McDonnell Douglas LIM-49 Nike Zeus Spartan - photo US Army

McDonnell Douglas LIM-49 Nike Zeus Spartan - photo US Army


28.08.2015 source SHD
 

28 aout 1521 : chute de Belgrade (actuelle Serbie). Soliman le magnifique assiège Belgrade qui n'est défendue que par une garnison de 700 soldats et la prend après quelques jours de bombardement depuis une ile du Danube. Soliman réussit là où son arrière-grand-père, Mehmed II avait échoué en 1456. La situation s'est en effet détériorée entre le roi hongrois et ses vassaux serbes si bien que les défenses manquent d'unité. De plus, la ligne de confrontation entre les deux cultures n'est pas si nette : depuis la poussée musulmane en Europe orientale (Chute de Constantinople 1453), slaves et ottomans vivent les uns à côté des autres entre chaque bataille et par la force des choses tissent quelques liens. La nouvelle de la chute de Belgrade a cependant un fort retentissement en Occident et fait prendre conscience aux Habsbourg du danger ottoman de manière plus impérieuse. Ce danger est accru par les relations toujours plus serrées que François Ier, le "roi très chrétien", noue avec Soliman afin de gêner son rival habsbourgeois, Charles Quint.

 

28 aout 1706 : fin de travaux à l’église St Louis des Invalides. Alors que les corps de logis abritant l’hospice des blessés sont réalisés entre 1671 et 1674, l’église et son dôme ne sont quant à elles achevées qu’au terme de 30 années de travaux et négociations de crédits. Tout comme pour l’inauguration de l’hôtel, c’est Louis XIV en personne qui reçoit les clés de l’église, remises par l’architecte Mansart.

 

28 aout 1914 : bataille navale d’Heligoland (Mer du Nord). La première bataille navale de la guerre se solde par une victoire britannique. La flotte allemande perd 6 navires et plus de 700 marins.

 

28 aout 1970 : première interception d’un ICBM (Océan Pacifique – ile de Kwajalein). La première interception réussie d’un missile balistique intercontinental est due au missile Spartan (LIM49A). Ce succès américain porte un coup à la menace nucléaire que les soviétiques font peser sur le territoire US et initie la course à la défense anti-missiles. Cependant le Spartan avec sa charge de 5 mégatonnes à neutrons, tout en assurant la destruction de l’ICBM ennemi, créait une impulsion électromagnétique incontrôlable et dangereuse qui a incité les Américains à opter pour des systèmes plus précis et moins puissants.

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 16:55
source SHD

source SHD


25.08.2015 source SHD
 

25 août 1810 : bataille navale de Grand Port (actuelle Ile Maurice). Une force navale combinée anglaise tente de prendre l’île de France mais est défaite par la division navale du capitaine de vaisseau Hamelin. C’est le seul combat naval à figurer sur l’Arc de triomphe. Malgré cette victoire, l’île de France capitule 4 mois plus tard (3 décembre 1810) et prend le nom d’’île Maurice (1814).

 

25 aout 1940 : premier bombardement britannique de Berlin. 95 bombardiers du Bomber command effectuent un premier raid sur la capitale du Reich. Le tout premier bombardement de Berlin est cependant français puisque le Farman Jules Vernes (appartenant à l’aéronautique navale) parvient à lancer quelques bombes sur Berlin dans la nuit du 7 au 8 juin 1940 en représailles d’un bombardement allemand sur Paris.

 

25 août 1944 : massacre de Maillé (Indre-et-Loire). Dans la matinée, un groupe de SS pénètre dans le bourg de Maillé . À la grande surprise des habitants du village habitués à côtoyer les troupes d'occupation, les soldats entrent dans les maisons et  tirent sur toutes les personnes qu'ils croisent. Les maisons du bourg sont systématiquement incendiées. 124 personnes sont massacrées dont 48 enfants et 42 femmes. Vers 12h30, les Allemands se retirent, laissant une pièce d'artillerie positionnée sur une colline voisine détruire le reste de Maillé. Oublié pendant plus de 60 ans, ce drame sort peu à peu de l'ombre depuis l'ouverture d'une Maison du Souvenir dans la commune.

 

25 aout 1944 : la 2ème DB libère Paris.

Chronique culturelle du 25 Août 2015 - SHD

Voir  Champs de bataille : la Libération de Paris, documentaire diffusé vendredi 28 août à 21h30 sur RMC découverte.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 16:55
[Portraits de l'été] Joseph Joffre, maréchal de France

 

27/08/2015  Thibault Duclos - DICOD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, focus sur Joseph Joffre, maréchal de France.

 

Joseph Joffre naît le 12 janvier 1852 à Rivesaltes (Languedoc-Roussillon). Il entre à l’École Polytechnique en 1869 en tant que benjamin de la promotion. Mais en 1870, sa scolarité est interrompue en raison du conflit franco-prussien. Il est mobilisé et combat dans les 8e, 4e et 21e régiments d’infanterie avec le grade de sous-lieutenant. En 1872, il entre à l’École d’application de l’artillerie et du génie, dont il fait sa spécialité. Douze ans plus tard, en 1884, le capitaine Joffre demande à partir en Extrême-Orient et se retrouve nommé à Formose (actuel Taïwan) où il est chargé de reprendre le contrôle du Tonkin aux Chinois. Sa réussite lui permet d’obtenir la légion d’honneur en 1885.

 

Joseph Joffre reste à l’étranger et part au Soudan Français (aujourd’hui Mali) en 1888, puis à Madagascar. Il devient général de brigade en 1901. Sa nouvelle situation lui permet d’entrer au Conseil supérieur de Guerre en 1910 et devient, un an après, chef d’État-Major des armées avec le titre de généralissime. Il s’agit d’un choix par défaut puisque les généraux Gallieni et Pau refusent le poste en raison de leur âge.

 

Le général Joffre est donc à la tête des forces françaises au début de la Première Guerre mondiale. Le généralissime est cependant contesté. Il n’a pas fait l’École de Guerre et ses méthodes de l’attaque à outrance inspirées des guerres napoléoniennes ont fait leur temps. Il remporte toutefois la Bataille de la Marne en septembre 1914. À ce moment, l’Allemagne avance rapidement sur le territoire français par la Lorraine et les Vosges mais cette victoire permet de stopper leur projet d’invasion rapide du pays. Cette bataille est à l’origine de la renommée actuelle de Joffre. Ses limites apparaissent au début de la guerre de tranchées. Le général Joffre réclame une armée en mouvement et des assauts toujours plus nombreux. Malheureusement, sa tactique génère peu de résultats pour un nombre de morts considérables, à Verdun et dans la Somme principalement.

 

Joseph Joffre est écarté de ses fonctions de chef d’État-Major en décembre 1916. Il doit renoncer à tout poste au sein du gouvernement en raison de son inimitié avec le nouveau ministre de la Guerre, le général Lyautey. En échange, il est fait maréchal de France. En avril 1917, il se rend aux États-Unis pour convaincre, avec réussite,  le président Woodrow Wilson de s’engager dans le conflit.

 

À la fin de la guerre, il est élu à l’Académie française. Il reprendra ses tournées à l’étranger dès 1920, en Europe de l’Est, aux États-Unis ou encore en Extrême-Orient. Il est accueilli en triomphe dans chacun des pays où il vient représenter la France. Il meurt le 3 janvier 1931 des suites d’une longue maladie.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 16:55
Chronique culturelle du 27 Août 2015 - SHD

 

27.08.2015 source SHD

 

27 aout 1793 : insurrection antirévolutionnaire (Toulon). La flotte toulonnaise soutenue par la flotte anglaise de Hood hisse le pavillon blanc fleurdelisé en ville et proclame roi, Louis XVII, le fils de Louis XVI. C’est lors de la reprise de la ville par les révolutionnaires que le capitaine Bonaparte se fait remarquer pour et est propulsé dans la carrière.

 

27 aout 1798 : bataille de Castlebar (revanche de la Boyne). « Un corps expéditionnaire français aux ordres du général Humbert débarque le 22 août pour prêter main forte aux insurgés irlandais face à la Couronne d’Angleterre. La connaissance du terrain des insurgés, permettant de s’infiltrer sur les arrières à courte portée, cumulée à la puissance de feu des français permet de bousculer la garnison anglaise de Castlebar, pourtant trois fois plus nombreuse. La retraite des Anglais vire à la panique, des quantités importantes de matériel, de bagages et d’équipements sont abandonnés ; la « célérité » de cette retraite conduira à donner à cette bataille le surnom de « courses de Castlebar ». Col Nicolas Tachon (EMF3).

 

27 aout 1805 : fin du projet d’invasion de l’Angleterre (camp de Boulogne). Napoléon apprenant que les Autrichiens se remettent en ordre de bataille et qu’une troisième coalition se monte à l’Est,… financée par l’Angleterre, ordonne à ses généraux de basculer les troupes d’Ouest en Est. Environ 200 000 hommes quittent les côtes de la Manche pour entamer la campagne d’Allemagne. Le projet d’invasion de l’Angleterre a vécu.

 

27 aout 1813 : bataille de Dresde (Allemagne). Napoléon est obligé de rejoindre à marche forcée l'Allemagne pour affronter les Autrichiens, Suédois, Prussiens et Russes qui viennent de constituer la 6ème coalition et d'attaquer l'Empire. Enfermé dans Dresde avec 20 000 hommes, Gouvion Saint-Cyr fait face aux hommes de Schwarzenberg, 4 fois plus nombreux et faiblit lorsque Napoléon arrive avec la cavalerie de Murat et la jeune garde (les Marie Louise). La pluie qui tombe depuis la veille a détrempé le champ de bataille et rares sont les fusils pouvant tirer. Les Autrichiens jouent de la baïonnette pour défendre leurs carrés lorsque les cavaliers français utilisent leurs pistolets restés au sec dans les sacoches. Dès lors, les carrés se disloquent et les Autrichiens se replient. C’est au cours de cette bataille que meurt dans les rangs des alliés le général Moreau, passé à l’ennemi suite à l’échec d’un complot contre l’Empereur.

 

27 aout 1885 : combat de Jang Hoa (Madagascar). Le chef de bataillon Théophile Pennequin, camarade de promotion de Gallieni, s'est principalement fait remarquer pour sa désinvolture dans le service. Il montre par ailleurs une telle empathie pour les autochtones qu'il surprend. Ses conceptions de la formation des troupes indigènes se trouvent confortées par la victoire qu'il remporte à Jang Hoa (ou Andampy). Avec sa compagnie (70 guerriers sakalaves et 50 marsouins), il parvient à mettre en fuite plusieurs milliers de Hovas commandés par le colonel (mercenaire) Saint-Léger Shervington. Ces derniers viennent de piller un village et trop sûrs d'eux-mêmes, se jettent sur les hommes de Pennequin qui les ont pris en chasse. L'instruction et l'entrainement données à ses hommes font alors merveille : le carré est formé, les ordres parfaitement compris et intelligemment exécutés. Les Hovas subissent de très lourdes pertes. La réputation de Pennequin change et ses idées coloniales, sans remporter l'unanimité, se répandent.

 

27 aout 1914 : Novi-Bazar est abandonné par les Austro-Hongrois (actuelle Serbie).

 

27 aout 1917 : artillerie et statistiques :  « Selon Fayolle, 4,5 millions d’obus (dont 1,5 d’artillerie lourde) ont été tirés en une seule semaine d’opérations à objectif limité dans la région de Verdun, soit la moitié du stock prévu en 1914 pour toute la durée de la guerre ». LCL Remy Porte (EMAT).

 

27 aout 1939 : premier vol du He-178 (Allemagne). Le Heinkel 178 est le premier avion à réaction au monde. Mono réacteur, contrairement au superbe Messerschmitt 262 bien plus puissant, il entre en service en 1944 et c’est un avion en bois.

 

27 aout 1944 : libération de Saint Mandrier (Toulon). Le RICM reçoit la reddition sans conditions du commandant allemand de la garnison, l’amiral Ruhfus.

 

27 aout 1979 : assassinat de Lord Mountbatten (Baie de Donegal – Irlande). L’IRA fait exploser le bateau de Mountbatten pour atteindre un proche de la reine d’Angleterre. C’était, entre autres, l’ancien chef des opérations combinées britanniques durant la seconde guerre mondiale : il est à l’origine des raids commandos sur Bruneval, St Nazaire et Dieppe.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 16:55
Crédits http://www.charleslindbergh.com

Crédits http://www.charleslindbergh.com


26.08.2015 source SHD

 

26 aout 1346 : bataille de Crécy (Somme). Cruelle défaite française face aux troupes anglaises d’Edouard III. Les Français lancent des charges de cavalerie désordonnées et inefficaces face à des Anglais retranchés derrière leurs archers.  Environ 4000 hommes du camp français périssent dont 1542 chevaliers, alors que les Anglais ne déplorent que 300 morts. L’armée française étant décapitée, Edouard poursuit vers Calais qu’il va assiéger pendant toute une année. La reddition de la ville donnera lieu au fameux épisode des bourgeois de Calais, popularisé par la sculpture célèbre de Rodin.

 

26 aout 1880 : naissance d’Apollinaire (Rome). Wilhelm Apolinaris de Kostrowitzky, de son vrai nom, est d’origine polonaise. Il s’engage dans l’armée française en décembre 1914. Naturalisé français le 9 mars 1916 il est blessé le 17, quelque jours plus tard et décède le 9 novembre 1918.

 

26 aout 1905 :  début de production de masse de sous-marins. Le ministre de la Marine ordonne la construction de 21 sous-marins (18 à vapeurs, 3 diesel). L’année 1905 est une année charnière pour le sous-marin puisqu’elle voit le départ de Camille Pelletan et l’arrivée de Gaston Thomson à la barre du Ministère mais aussi le choix du moteur diesel pour la propulsion future de ces nouveaux engins. A noter que l’autonomie en plongée de la classe Aigrette (Diesel) n’est à cette époque que de 4 minutes.  Pour les passionnés de sous-marins et plus particulièrement de leur propulsion, voir l’ouvrage extrêmement riche et intéressant  la propulsion du sous-marin français des origines à 1940 de Dominique Brisou (SHD – 2007) et d’une manière plus large l’encyclopédie des sous-marins de l’amiral Thierry d’Arbonneau.

 

26 aout 1914 : reddition du Togo allemand. Première victoire alliée alors que sur le front franco-allemand, Français et Britanniques sont en pleine retraite

 

26 aout 1914 : Gallieni est nommé Gouverneur de Paris.

 

26 aout 1974 : mort de Charles Lindbergh (Hawaï). Il est le premier à avoir traversé en solitaire l’Atlantique à bord du Spirit of Saint Louis (entre le 20 et le 21 mai 1927).

Deux semaines avant cette traversée, les Français Nungesser et Coli ont disparu dans l’Atlantique Nord en tentant de rééditer l’exploit des britanniques Alcox et Brown (en 1919 !). De ces 3 aventures, la postérité n’a réellement retenu que celle de Lindbergh. Joli geste de ce dernier : juste après sa traversée réussie, sa première visite est pour la mère du lieutenant Nungesser. Lire l’excellent dossier que le Figaro Histoire (N°21) consacre aux Merveilleux fous volants – naissance de l’aviation.

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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 16:45
FFDj : Patrouille nomade autonome (Juillet 2015)

 

13/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 31 juillet 2015, le 3e escadron du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a effectué une patrouille nomade autonome jusqu’au Monument Bernard, aux confins Ouest du territoire djiboutien. Ce monument avait été restauré l’année précédente par le 5e RIAOM en hommage à l’administrateur Bernard et à ses 17 tirailleurs tombés lors d’un rezzou le 17 janvier 1935.

 

Articulée en un détachement interarmes, cette patrouille a évolué dans un environnement interarmées. En effet, composée de 50 soldats et de 15 véhicules, elle était armée par deux pelotons de cavalerie renforcés d’une équipe médicale, d’un élément du génie et d’un contrôleur aérien avancé qui a coordonné un ravitaillement en vivres par avion dans le désert du Grand Bara.

Cette patrouille nomade autonome répondait à trois objectifs : reconnaître deux chantiers où le régiment mènera des actions civilo-militaires, participer à la mise en condition opérationnelle de l’escadron blindé du 5, et rencontrer des autorités civiles et militaires. L’escadron s’est notamment emparé tactiquement du col de Rakoubyel, ce qui a été l’occasion d’une démonstration au ministre de la Défense, monsieur Le Drian, alors en visite à Djibouti.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 12:56
Le capitaine Caroline Aigle, pilote EC 2/2, première femme pilote de chasse de l'armée française. - Y.Le Mao©Armée de l'air

Le capitaine Caroline Aigle, pilote EC 2/2, première femme pilote de chasse de l'armée française. - Y.Le Mao©Armée de l'air

 

30/07/2015 Noëmie Beillon  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre Caroline Aigle, grande sportive et première femme pilote de chasse au sein de l'armée de l'Air.

 

Caroline Aigle est connue pour être la première femme à avoir fendu les nuages aux commandes d’un avion de chasse. Surnommée le « moineau », cette championne et mère de famille fait partie de ces personnalités qui ont marqué l’histoire de notre armée.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:54
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

29/07/2015 Armée de Terre

 

Le 21 juillet 2015, s’est déroulée la cérémonie de dissolution de la 1re brigade mécanisée (1re BM) au quartier Chanzy de Châlons en Champagne.

 

Chargés d’émotions, les soldats de la 1re BM se sont rassemblés une dernière fois autour de leur chef, le général Eric Bellot des Minières. Commandant de la brigade, il a remis son fanion de commandement au commandant des forces terrestres, le général de corps d’armée Arnaud Sainte-Claire Deville, signifiant ainsi la dissolution officielle de la BM. La disparition de la brigade après 16 années d’existence et d’engagements opérationnels, s’inscrit dans le cadre du nouveau projet de l’armée de Terre « Au contact » qui vise à densifier les brigades interarmes. Les régiments qui dépendaient de la brigade sont ainsi réinjectés dans d’autres brigades. Seuls les militaires basés à l’état-major de Châlons sont mutés dans d’autres entités. Explications en images.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:55
Le Cols bleus des mois de juillet-août vient de paraître !


30/07/2015 Sources : Marine nationale

 

Ce mois-ci, découvrez un Cols Bleus spécial frégates !

 

Au sommaire :

Toute l’actualité des unités de la Marine

- un passion Marine dédié aux frégates, l’épine dorsale de la Marine.

- un point sur les déménagements de l’état-major de la Marine sous forme d’infographie.

- une interview du VAE Bruno Paulmier sur le commandement maritime de l’OTAN et la place des marins au sein de l’Alliance atlantique.

- un article Planète mer sur le retour des forteresses navales et les stratégies chinoises et iraniennes en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique.

- des pages RH sur les enjeux de servir sur FREMM et les résultats du sondage sur le moral

- le portrait du major conseiller de la Force d’action navale

- l’immersion à bord du Prairial en mission dans le Pacifique,

- l’histoire sur la bataille des Dardanelles et la tragédie du Bouvet

- les loisirs,

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:55
Exposition sur l'ordre de la Libération dans la cour d'honneur des Invalides, à Paris

 

27/07/2015 Sources : SGA/DMPA

 

Cette exposition est proposée du 27 juillet au 4 octobre 2015 par le musée de l'Armée en partenariat avec le musée de l'ordre de la Libération et le ministère de la défense (SGA/DMPA).

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:55
Colloque, Premières attaques chimiques, 1915 - 1918


 24/07/2015 par DCSSA

 

Mercredi 23 septembre 2015 à l'Ecole du Val-de-Grâce

 

Colloque organisé par l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées sous la haute autorité du Directeur central du Service de santé des armées, en association avec l’Institut des hautes études de défense nationale, l’Association des auditeurs et cadres des hautes études de l’armement, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie nationale de médecine, la Société d’histoire de la pharmacie et la Société française d’histoire de la médecine.

 

Télécharger le  programme

Télécharger le bulletin d'inscription - Attention ! nombre de places limité

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


26/07/2015 Armée de Terre

 

Le 19e régiment du génie ouvre ses archives avec son prochain livre «Entreprendre et réussir».  L’objectif ? Nous faire découvrir la richesse de son histoire, de 1876 à nos jours.

 

Après avoir participé à la conquête coloniale en Extrême-Orient et en Afrique, le régiment s’installe en 1899 à Hussein Dey, en Algérie, qu’il quittera en 1964 pour Besançon. Il s’illustre lors des deux guerres mondiales. Il combat également dans le Rif, en 1925, ainsi qu’en Indochine et en Algérie, avant de monter la garde face à l’Est durant la période de la Guerre froide. Les « sapeurs d’Afrique » sont de toutes les opérations extérieures de l’armée de Terre, de l’ex-Yougoslavie au Sahel, en passant par le Liban, la République de Côte d’Ivoire, la Jordanie ou encore l’Afghanistan. En 2015, le 19e RG devient le premier régiment divisionnaire du génie de l’armée de Terre, et fait face à de nouveaux défis. Illustré de nombreuses photos et de témoignages inédits, cet album retrace l’histoire d’un régiment engagé aux quatre coins du globe. À travers cette histoire, c’est aussi toute celle de l’arme du génie qui s’en trouve éclairée.
Sortie prévue en mai 2016. Commandez le livre dès aujourd’hui et bénéficiez d’un tarif préférentiel de 29,90 € au lieu de 35 €.

 

Bon de souscription

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

21/07/2015 Armée de Terre

 

En 1914-1915, l’Argonne est le théâtre de féroces affrontements entre Français, alliés et Allemands. La Légion étrangère participe à ces combats en y engageant le 4e Régiment de marche du 1er Etranger, dit « Légion garibaldienne ». Les 27 et 28 juin 2015, grâce à l’association Argonne 2015, plusieurs cérémonies de commémoration ont rendu hommage à ces hommes morts pour la France.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 12:55
Le Général Henri Gouraud inspecte ses troupes françaises à Maysaloun (1920)

Le Général Henri Gouraud inspecte ses troupes françaises à Maysaloun (1920)


24.07.2015 source SHD
 

24 juillet 1534 : Jacques Cartier prend possession du Canada au nom du roi de France (Gaspé – actuel Québec). Financé par François Ier, le voyage de Cartier dure 20 jours à l’aller (mai) et 21 jours au retour (septembre).

 

24 juillet 1920 : bataille de Khan Mayssaloun (actuelle Syrie). Le général Gouraud bat le général Al Azmeh qui par ses velléités d’indépendance et de panarabisme remet en cause l’accord passé entre Clemenceau et Faycal (6 janvier  1920) sur le mandat français au Liban et en Syrie.  A l’issue de la bataille, les troupes françaises entrent dans Damas.

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

23.07.2015 source SHD

 

23 juillet 1242 : bataille de Saintes (près d’Angoulême). Juste après la bataille de Taillebourg, le 21 juillet, le roi d’Angleterre Henri III se replie à Saintes. Victorieux à Taillebourg, Louis IX récidive à Saintes et oblige l’armée anglaise à fuir. En plus de démontrer le courage et les qualités guerrières du jeune Louis IX, les victoires de Taillebourg et Saintes annoncent la reprise en main des grands feudataires par le roi de France.

 

23 juillet 1952 : le colonel Nasser renverse Farouk 1er  (Egypte). A la tête du mouvement des « Officiers libres », Nasser renverse la monarchie égyptienne en profitant d’une période d’émeutes grandissantes sur fond de revendications populaires, religieuses et antibritanniques. Officier ayant bien combattu contre les Israéliens en 1948, il est un héros dans l’armée l’égyptienne et s’impose très vite comme seul dirigeant de l’Etat égyptien. Il s’éloigne progressivement de la tutelle britannique et finit par nationaliser la compagnie gérant le canal de Suez. Cela déclenche la crise internationale de Suez de 1956.

 

23 juillet 1970 : accord franco-allemand pour l’Alphajet. Les gouvernements français et allemand sélectionnent le projet des avionneurs Dassault-Breguet-Dornier. L’Alphajet équipe la patrouille de France et l’école de chasse (BA 705 – Tours) mais aussi plusieurs pays étrangers dans des versions combat.

 

23 juillet 1972 : début de la télédétection des ressources de la Terre (Etats-Unis). Le premier satellite voué à la télédétection des ressources terrestres est mis en orbite par la NASA. ERTS1 (rebaptisé plus tard Landsat1) est déjà équipé d’un scanner multi spectral. Il reste 5 ans en orbite. Depuis, 7 satellites ayant la même vocation ont été lancés par les Américains. La France dispose du programme SPOT (5 satellites depuis 1986).

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:55
bataille de Las Navas de Tolosa - Francisco de Paula Van Halen

bataille de Las Navas de Tolosa - Francisco de Paula Van Halen


16.07.2015 source SHD
 

16 juillet 1212 : bataille de Las Navas de Tolosa (Espagne). Dans la chaleur du mois de juillet, 220 000 Castillans, Aragonais, Catalans et Francs poursuivent la reconquête de la péninsule ibérique ; ils font face aux 200 000 hommes du prince Yaqud ben Yusuf à Las Navas de Tolosa. Décimés par les archers postés sur le fortin, les Chrétiens sont d’abord encerclés par la cavalerie berbère et connaissent un début de panique. Réagissant immédiatement pour éviter la débâcle, le roi de Castille enfonce le centre des Berbères à la tête de ses chevaliers. Il est aussitôt suivi par les rois d’Aragon, de Navarre et par les Francs. Ils parviennent jusqu’au retranchement des archers maures et provoquent leur débandade. C’en est fini de l’invincibilité de l’empire Almohade à tel point que l’émirat de Grenade signe un accord de vassalité avec les Castillans. Cet accord le préserve jusqu’en 1492.

 

16 juillet 1945 : premier essai nucléaire (Nouveau Mexique – Etats-Unis). Premier essai (dit Trinity) d’une bombe au plutonium d’environ 21 kilotonnes dans le désert du nouveau Mexique. L’histoire de la bombe atomique américaine a commencé 6 ans plus tôt avec l’avertissement d’Albert Einstein au Président des États-Unis Franklin Roosevelt contre le risque de voir l’Allemagne nazie s’équiper avant les alliés d’une nouvelle arme fonctionnant sur le principe de la fission de l’atome.

 

16 juillet 1987 : annonce d’un futur hélicoptère de combat franco-allemand. France et RFA annoncent la construction en commun d’un hélicoptère de combat à 400 exemplaires : le Tigre est lancé.

 

16 juillet 1990 : l’URSS accepte que l’Allemagne unifiée intègre l’OTAN (Moscou). Helmuth Kohl et Mikhail Gorbatchev se rencontrent à Moscou. Gorbatchev admet que c’est à l’Allemagne de choisir l’alliance militaire qu’elle veut intégrer (Pacte de Varsovie ou OTAN).

 

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