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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 07:55
Chronique culturelle du 15 Juillet 2015 - SHD

Première cérémonie de remise de la Légion d'honneur dans l'église des Invalides le 15 juillet 1804 par Jean-Baptiste Debret. Musée national de la Légion d'Honneur - Paris


15.07.2015 source SHD
 

15 juillet 1099 : prise de Jérusalem. Objectif principal de la première croisade dont le lancement remonte à l'appel du pape Urbain II lors du concile de Clermont (15 août 1096), la Ville Sainte est prise par les croisés conduits par Raymond de Saint-Gilles et Godefroy de Bouillon. Ce dernier parvient à s'approcher de la muraille au moyen d'une tour d'assaut protégée des flammes par une couverture de peaux d'animaux fraichement dépecés. Selon les us et coutumes de l'époque, les vainqueurs massacrent une bonne partie de la population juive et musulmane. Cette précaution aussi sauvage qu'inutile sera lourde de conséquences dans les futures relations entre les différentes communautés qui se disputeront le contrôle des Lieux Saints.

 

15 juillet 1410 : bataille de Tannenberg ou Grunwald (Pologne actuelle). Les chevaliers Teutoniques sont écrasés par une coalition de Polonais et de Lituaniens en Prusse orientale.

 

15 juillet 1804 : première remise de la Légion d’honneur (Invalides – Paris). Bonaparte préside la première remise de croix de la Légion d'Honneur, ordre qu’il a créé 2 ans plus tôt.

 

15 juillet 1916 : fin de crise politico-militaire française. « Crise qui dure depuis plusieurs jours entre le ministre de la Guerre et le général en chef :le ministre sera désormais toujours accompagné par Joffre ou son adjoint lorsqu’il se rendra dans la zone des armées. » LCL Rémy Porte (EMAT).

 

15 juillet 1974 : coup d’Etat militaire à Chypre. La Turquie envahit la partie Nord de l’ile craignant une union de l’ile avec la Grèce.

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 08:55
Mouchoir instruction fusil GRAS mle 1874 - mle 1874 M80 photo delcampe

Mouchoir instruction fusil GRAS mle 1874 - mle 1874 M80 photo delcampe


07.07.2015 source SHD
 

7 juillet 1874 : adoption du fusil Gras. Utilisant des cartouches à étui métallique, il encrasse moins le canon et est plus fiable.

 

7 juillet 1944 : assassinat de Georges Mandel (forêt de Fontainebleau). Il restera « l’homme que l’on attendait » tant ses qualités politiques et humaines promettaient. Collaborateur de Clemenceau en tant que journaliste puis comme directeur de cabinet, il devient l'un des hommes politiques les plus prometteurs de la IIIème République. Tranchant, efficace et très patriote, il accomplit un travail exemplaire (ministre des PTT, des colonies et brièvement de l'Intérieur). Très tôt conscient de la menace hitlérienne, sa lucidité et sa volonté de combattre le rapprochent de Churchill qui voit en lui jusqu’au 17 juin 1940, l'espoir français. D'origine juive, il est haï par beaucoup et s'interdit de partir pour Londres pour ne pas alimenter la critique. Arrêté par la police de Vichy, alors qu’avec quelques députés il gagne les colonies françaises à bord du Massilia, il est emprisonné en France puis à Buchenwald (aux côtés de Léon Blum). Lorsque Philippe Henriot (ministre de Vichy) est assassiné, il est rapatrié en France où la milice l'exécute en guise de représailles. Mandel à de Gaulle qui voulait démissionner, le 13 juin 1940 : « Ne pensez qu’à ce qui doit être fait pour la France et songez que, le cas échéant, votre fonction actuelle pourra vous faciliter les choses… ». De Gaulle rend d’ailleurs hommage à Mandel dans ses mémoires car sans ce conseil, il n’aurait pas pu disposer des facilités de transport que sa fonction mettait à sa disposition pour se rendre à Londres. L’ouvrage de Jeanneney (L’homme qu’on attendait ) tente d’expliquer pourquoi Mandel n’a pas choisi de partir pour Londres.

 

7 juillet 1995 : massacre de Srebrenica (Bosnie-Herzégovine). Ville de 20 000 habitants, à majorité musulmane, Srebrenica est prise par les troupes serbes du général Ratko Mladic sous les yeux des 400 casques bleus néerlandais qui y sont stationnés. Ils sont évacués alors que les exécutions sommaires de bosniaques musulmans sont perpétrées dans les forêts voisines. Environ 8000 corps ont été exhumés après la guerre. En 2014, le tribunal international de La Haye a estimé que l’Etat néerlandais était civilement responsable de la mort de 300 musulmans, pour ne pas les avoir protégés.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


06/07/2015 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air

 

En novembre dernier, nous avons jeté une bouteille à la mer sur le réseau social Facebook pour retrouver le fanion de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha » égaré depuis 1973 à Djibouti. Une opération conclue avec succès puisqu’il a retrouvé sa place jeudi 2 juillet 2015 au sein du service historique de la Défense (SHD). Récit d’une aventure 2.0 

C’est une belle et rare histoire qui s’est achevée hier au sein du magnifique château de Vincennes abritant les locaux du SHD. Sous nos pieds, pas moins de 450 fanions d’unités dissoutes sont soigneusement entreposés et conservés. Jeudi 2 juillet 2015, celui de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha », égaré à la dissolution de l’escadron en 1973, est venu les rejoindre. 

 

Une bouteille à la mer ? 

Le 28 novembre 2014, à la demande de Sylvain, graphiste au Sirpa Air, nous avons lancé un appel à témoin « Avez-vous vu ce fanion ? » sur la page Facebook de l’armée de l’air. « Un ami de ma famille, Henri Tomasi, me parlait souvent de la carrière de pilote de chasse de son père, décédé en service aérien à bord de son Mistral en Algérie, confie Sylvain.Il a fait de nombreuses recherches sur le sujet et s’est rapidement rendu compte que le fanion était introuvable. Nous avons cherché une solution pour lui donner un coup de main et nous nous sommes tournés vers les réseaux sociaux. »

A priori, les chances étaient très minces. Mais c’était sans compter sur la formidable solidarité de nos internautes. Le post a été largement commenté et partagé augmentant ainsi sa visibilité sur le réseau, jusqu’à ce qu’un homme nous contacte en message privé pour nous informer que le fanion se trouvait chez lui. Ancien aviateur, chef d’atelier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, il le tenait de son père qui avait été « chef d’escadrille ou d’escadron à Djibouti en 73 sur AD4 ». C’était juste avant la dissolution de l’EC I/20. « En fait, il n’était jamais très loin de moi, nous a-t-il confié. Cet objet a une grande valeur sentimentale car mon père n’est plus là aujourd’hui. Mais j’accepte évidement de le reverser au SHD, car c’est sa place ! » 

 

Une histoire qui fini bien

La remise « officielle » du fanion a eu lieu jeudi 2 juillet auprès de l’adjudant-chef Bernard Palmieri de la division symbolique air. « C’est un très bel objet, s’est-il exclamé à la vue du fanion. Il y a un superbe travail de broderie, d’autant plus que l’insigne sur le fanion est strictement identique à l’insigne métallique. » Et d’ajouter :« Vous pourrez dire à la personne qui vous l’a renvoyé qu’il sera dûment protégé, déposé dans du papier de soie dans un meuble à plans dont l’hydrométrie est scrupuleusement contrôlée. Ce fanion est désormais à sa place et nous essaierons de le mettre en valeur dès que nous en aurons l’occasion, pour des expositions par exemple. »

Comble de l’histoire, cette journée était aussi la dernière en service dans l’armée de l’air pour l’adjudant-chef Palmieri. Il quitte l’institution sur une note toute particulière, après de belles années consacrées aux traditions.

 

Consultez l’historique complet de cette unité de l’armée de l’air en PDF:

Fiche historique (format pdf, 754 kB).

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:50
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

 

06/07/2015 Virginie Flawinne –MIL.be

 

Les derniers vétérans de la brigade Piron, acteurs majeurs du débarquement de Normandie et de la libération, ont été décorés de la Légion d’honneur à l’ambassade de France à Bruxelles, le vendredi 3 juillet.

 

La Brigade Piron est une brigade de volontaires belges constituée au Royaume-Uni en pleine Seconde Guerre mondiale. Les militaires ont débarqué en Normandie le 8 août 1944 et apporté leur contribution aux soldats qui avaient débarqué le 6 juin. Ils ont poursuivi leur route de libérateurs, repoussant l’ennemi jusqu’à arriver à Bruxelles le 4 septembre. Seuls, quelques hommes maintiennent encore ces événements vivaces par leur présence et leurs témoignages.

 

Vidéo : DG Com

Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

« Ils se sont démarqués par leur courage, leur foi en l’avenir et leur camaraderie » insiste Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État français chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. Steven Vandeput, notre ministre de la Défense, a déclaré, quant à lui, espérer que « leur courage continuera d’inspirer les générations futures ».

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:55
Souvenir du Mirage F1


6 juil. 2015 CEAM - Armée de l'Air

 

Petit clip réalisé pour les "1 an" de la fin du Mirage F1

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 06:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

04/07/2015 Armée de Terre

 

Du 26 au 29 mai 2015, le corps de réaction rapide européen (CRRE) de Strasbourg s’est déplacé en Provence sur les lieux du débarquement du 15 août 1944.

 

Le but de cet exercice tactique et historique était de remettre dans la situation de l’époque les membres de cet état-major multinational. Le CRRE a ainsi été amené à repenser la manœuvre du 2ème Corps français face à la résistance allemande dans les villes de Toulon et Marseille. Et, tout comme le firent les Alliés autrefois, à la tête du 6ème Corps américain de Truscott, les officiers et sous-officiers de l’état-major se sont attachés à exploiter au mieux les succès initiaux pour ouvrir la voie vers les Alpes.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:55
Succès aux portes ouvertes du 13e régiment du génie

 

03/07/2015 Armée de Terre

 

Les 27 et 28 juin, le 13e régiment du génie (13e RG) a ouvert ses portes à un public enthousiaste. Des baptêmes de plongée en passant par les parcours commandos ou les circuits en véhicules blindés, les stands des sapeurs n’ont pas désempli les deux jours.

 

La section cynophile, le déploiement de matériels majeurs comme le système de pose rapide de travures (SPRAT), ainsi que des séances de techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) ont également rassemblé un public attentif. Lors de ces portes ouvertes, le 13e RG a ainsi remporté un franc succès auprès du grand public, qui a pu découvrir différents métiers de soldat.

 

Le samedi soir, point d’orgue de ces rencontres, le 13e RG a commémoré la bataille de Bir Hakeim, en présence d’anciens du régiment ayant été engagés sur ce théâtre de la Seconde Guerre mondiale. Lors de cette prise d’armes, les sapeurs ont montré qu’ils restaient très attachés à leurs anciens, mémoires vivantes du passé et exemples pour les jeunes sapeurs.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
L’ESM à Saint-Cyr

L’ESM à Saint-Cyr


03.07.2015 source SHD
 

3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada). Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.

 

3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’Ecole). Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, Ecole Spéciale Militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par Mme de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’Ecole abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’ESM de Saint-Cyr-Coetquidan).

 

 

3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque). Victoire prussienne sur l’empire autrichien.

 

3 juillet 1916 : les belges prennent Kato (Afrique orientale). Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.

 

3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie). Le Royaume-Uni combat seul l'Axe depuis l'armistice français (22 juin). L'éventualité que la marine française (4ème rang mondial), intacte jusqu'à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L'amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l'enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l'opération Catapult. Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l'amiral Gensoul :1. le suivre et rallier le combat contre l'Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse: 1300 marins français périssent. En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. A Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».

L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l'Union Jack ! 

3 juillet 1988 : le USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique). Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol iranian air 655.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Les avions du capitaine Guynemer étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». - photo SHDAI

 

02/07/2015 Marine Picat  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre du capitaine Georges Guynemer.

 

Georges Guynemer est une figure de l’armée de l’Air. Connu comme l’As des As, il est l’un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale. Découvrez ce jeune homme aux 53 victoires homologuées.

 

Georges Guynemer naît à Paris le 24 décembre 1894 et grandit à Compiègne. En 1914, au début de la guerre, il se rend à Bayonne afin de s’engager, mais les médecins militaires le déclarent inapte et refusent par deux fois sa candidature, l’estimant trop chétif. En novembre 1914, il décide d’aller à Pau et s’engage en tant qu’élève mécanicien au titre du service auxiliaire. Guynemer devient élève pilote en janvier 1915 et décroche son brevet de pilote militaire dès le mois d’avril.

 

Il intègre l’escadrille N3, dite « escadrille des Cigognes », qu’il servira tout au long de la guerre. Le pilote  remporte sa première victoire aérienne le 19 juillet 1915 et prend, deux ans plus tard, le commandement des Cigognes.

 

Son expérience et sa notoriété font de lui une référence en aviation, tant et si bien qu’il influence la conception des avions de combat français. Sur les conseils du pilote militaire, la société Blériot-SPAD, qui produit une partie des avions sur lesquels l’armée française vole durant le conflit, améliore et développe de nouveaux modèles, plus performants.

 

[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Guynemer accumule les décorations, qu'il appelle en riant sa "batterie de cuisine". - photo SHDAI

 

En février 1917, le capitaine Guynemer est le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G.III. En vingt-sept mois de combats, il totalise plus de 750 heures de vol, remporte 53 victoires homologuées, auxquelles s'ajoutent une trentaine de victoires supplémentaires probables. Il est blessé deux fois et survit sept fois après avoir été abattu, et ce sans jamais avoir embarqué de parachute.

 

Mais un mystère entoure toujours sa mort. Le 11 septembre 1917, Guynemer part en reconnaissance dans la région des Flandres accompagné d’un autre aéronef et disparaît au cours d’un combat aérien. Il semblerait que son avion se soit abîmé en plein no man’s land, mais ni l’épave de l’avion ni le corps de Guynemer n’ont été retrouvés.

 

Aujourd’hui, l’armée de l’Air rend hommage à l’As des As sous différentes formes. Chaque 11 septembre, une prise d’armes sur les bases aériennes évoque le souvenir de Guynemer. La base aérienne 102 de Dijon porte d’ailleurs le nom de l’aviateur et l’École de l’Air de Salon-de-Provence a repris sa devise, « Faire face ».

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 17:50
Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles

 

02/07/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire sera en déplacement en Belgique, à Bruxelles, le vendredi 3 juillet 2015. Au cours de ce déplacement il remettra les insignes de la Légion d’honneur à treize vétérans de la brigade Piron, unité belgo-luxembourgeoise qui participa à la Bataille de Normandie pendant la seconde guerre mondiale.

 

Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 15:55
L’Ordre de la Libération ouvrira le défilé du 14 juillet


2 juil. 2015 par DICoD

 

Pour les soixante-dix ans de la libération de la France, l’Ordre de la Libération sera mis à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture du défilé du 14 juillet 2015 sur les Champs-Elysées. Retour sur cette décoration unique instaurée par le général de Gaulle, entre 1940 et 1946, pour récompenser ceux qui ont œuvré à la libération de la France durant l’occupation nazie.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 11:55
source bulletin-numismatique.fr

source bulletin-numismatique.fr


02.07.2015 source SHD
 

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris). Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. A la tête des armées du roi de Louis XIV qui n’a que 14 ans, Turenne affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne, lorsque se produit un événement inattendu : la duchesse de Longueville, montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas. Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France : recrutement de ses ministres et de ses plus proches collaborateurs parmi les grandes familles bourgeoises et la petite noblesse, arasement des fortifications de Paris et refus d’en bâtir de nouvelles malgré les propositions de Vauban. C’est aussi pour Condé le début d’une longue période de disgrâce, jusqu’à la brillante campagne de Hollande en 1672.

 

2 juillet 1779 : d'Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes). Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. Réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron, l’opération permet la saisie de trente navires de commerce.

 

2 juillet 1816 : naufrage de La Méduse (au large de la Mauritanie). En route vers Dakar et le Sénégal (que la France récupère des Anglais après les guerres de l’Empire), la frégatte La Méduse s’échoue sur un banc de sable (à 50 km de la côte) causant la mort de 160 personnes. Le commandant sera condamné à 3 ans de prison pour abandon de navire. Géricault immortalise le naufrage en1819 avec le tableau le radeau de La Méduse.

 

2 juillet 1915 : appel officiel aux Français pour concourir à la Défense nationale. "Echangez l'or que vous détenez, et qui ne peut d'ailleurs vous être d'aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l'admiration du monde" ou encore "Ohé! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang". Les affichent se multiplient et des comités de l'or s'organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l'ensemble des années de guerre.

Note RP Defense : voir page 18 bulletin-numismatique.fr POUR LA FRANCE VERSEZ VOTRE OR L’OR COMBAT POUR LA VICTOIRE

 

2 juillet 1915 : la mention "Mort pour la France" est instituée. Il s'agit d'une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d'un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l'est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

 

2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel (Dijon). La première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C est l’escadre de chasse 1 / 2 Cigognes.

 

Chronique culturelle du 02 Juillet 2015 - SHD

Note Rp Defense : voir Force de frappe et opérations extérieures

 

2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien.(Colombie). L’audacieuse opération « Jaque » de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord- Américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère. L’opération a débuté en avril, mais l'exfiltration proprement dite dure 20 minutes.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:55
Pirate ou corsaire ?

Le Jolly Roger, ce drapeau pirate connu de tous, est l’un des symbole de la piraterie. Il était orné de symboles choisit par le capitaine du bateau, qui faisait ainsi passer un message : les crânes et les tibias était des symboles macabres, mais on pouvait retrouver des sabliers, se rapportant au temps qui passe, ou encore des cœurs, des gouttes de sang ou des inscriptions…

 

01/07/2015 Thibault Duclos  - DICoD

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd'hui, la rédaction vous explique la différence entre un pirate et un corsaire.

 

Dans le langage commun, pirate et corsaire se rapportent à la même chose : un bandit qui sème la terreur sur les mers en pillant les navires. En réalité, ces deux termes représentent deux pratiques opposées.

 

En effet, le pirate est un hors-la-loi qui s’attaque à tous les navires, marchands ou militaires, sans distinction de nationalité ou de cargaison. Il tue à foison et récolte l’or pour son bénéfice personnel. Il a toujours existé et aujourd’hui encore on trouve des pirates, notamment au large de la corne de l’Afrique ou dans le golfe de Guinée.

 

De son côté, le corsaire est un civil qui fait la guerre comme les marins du roi, sur ordre duquel il agit. Le souverain lui fournit une lettre de marque, qui est une autorisation à prendre la mer pour s’attaquer à des navires ennemis. Le corsaire ne peut attaquer qu’en temps de guerre et ses cibles sont exclusivement des navires marchands. S’il est capturé par l’ennemi, il bénéficie du statut de "prisonnier de guerre", contrairement au pirate, qui est la plupart du temps pendu. Seule la cargaison du navire intéresse le corsaire et non les effets personnels des marins. De plus, le corsaire a interdiction de tuer.

 

Le pirate français le plus célèbre est sans aucun doute Jean Lafitte. Il a écumé les mers au début du XIXe siècle, participant notamment à la bataille de la Nouvelle-Orléans en 1815. Du côté des corsaires, on peut retenir Jean Bart (XVIIe siècle), célèbre pour ses nombreuses batailles remportées face aux Anglais et aux Hollandais, et qui finira commandant de la Marine royale à Dunkerque. Etienne Pellot, mort en 1856, est quant à lui le dernier corsaire français connu.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 15:20
photo Balavoine Olivier - BZH-Network

photo Balavoine Olivier - BZH-Network

 

01.07.2015 source presse.rivacom.fr

 

Deux jours et demi après avoir quitté Philadelphie, après la descente de la Delaware et une navigation le long des côtes du New-Jersey, L’Hermione a fait ce mercredi son entrée dans la baie de New-York. Sous un ciel un peu voilé, la réplique de la frégate de La Fayette a progressé lentement vers Manhattan et son ponton d’accueil de South Street Seaport Museum. Après l’amarrage, la musique du  bagad de Lann Bihoué a salué officiellement l’arrivée de Yann Cariou et de ses hommes et femmes d’équipage au cœur de Big Apple et le début de quatre jours de festivités d’ici au 4 juillet.

C’est dans un silence presque religieux que l’équipage de l’Hermione a vécu l’approche de l’arrivée à New York, l’une des étapes les plus symboliques de son voyage américain. A bord, l’émotion de l’équipage, habillé en costumes historiques pour l’occasion, était palpable. Pas ou peu de mots, des étoiles plein les yeux, tout juste quelques clichés pour immortaliser le moment… pour tous cette arrivée à New-York a pris des allures de rêve éveillé. Circulant Au milieu du trafic maritime habituel de la baie de New York , la frégate de la Liberté a tour à tour salué le pont Verrazano, la Statut de la Liberté puis Manhattan, arrachant quelques regards humides à certains gabiers, avant de s’amarrer au Pier 15 de South Street Seaport Museum.

L’Hermione restera à quai jusqu’à samedi 4 juillet, jour de la fête nationale des Etats-Unis commémorant la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, à l’occasion duquel elle sera l’invitée d’honneur d’une grande parade navale sur l’Hudson River. Elle retrouvera ensuite son ponton, avant son départ pour Greenport, le 5 juillet. D’ici là, les rendez-vous et les sollicitations médiatiques seront nombreux pour Yann Cariou et l’ensemble de l’équipage.

 

Rappel du programme de L’Hermione à New-York

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:50
Le Fly in Koksijde à l’heure de la Grande Guerre

 

30.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

Située à une dizaine de kilomètres de la frontière franco-belge, Coxyde (Koksijde) est une station balnéaire emblématique de la Flandre occidentale avec la plus haute dune de la côte. Voici tout juste un siècle, Coxyde rentrait dans l’histoire de la Grande Guerre grâce à son aérodrome de Bogaerde...

Les 4 et 5 juillet 2015, l’événement « Fly In » renouvellera le succès de sa première édition de 2014 qui accueillit pas moins de 230 avions admirés par plus de 23.000 visiteurs. Pendant ces deux journées, la base militaire aérienne de Coxyde sera cette année encore le lieu d’expositions avions mythiques et véhicules de la 1re guerre, de baptêmes de l’air en avions historiques, de reconstitution par une cinquantaine de bénévoles en habit d’époque d’un « Village Guerre Mondial I » au cœur de la tourmente, d’animations et ateliers pour les familles et enfants, de projections cinématographiques d’époque et expositions photographiques, de cérémonies de commémorations,...

 

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)

The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)


01.07.2015 source SHD
 

1er juillet 1097 : bataille de Dorylée (Turquie actuelle). Les combattants de la première croisade (Godefroy de Bouillon, Tancrede de Hauteville, Bohémond de Tarente,…) après avoir pris Nicée quelques jours plus tôt, se dirigent vers Dorylée où les attend Kilidj Arslan, sultan de Roum. Ce dernier sous-estime la nouvelle croisade après sa victoire sur la croisade populaire à Civitot (1096) et ne s’attend pas à une forte résistance. Il mise sur l’embuscade qu’il tend à l’avant-garde des croisés en zone montagneuse. Dans un premier temps, Bohémond est submergé et forme le cercle en attendant les renforts qu’il a demandés par messagers dès le début de l’embuscade. Les puissantes charges de sa cavalerie franque sont sans effet sur  les archers montés turcs qui pratiquent le harcèlement. Dès l'annonce de la bataille par les messagers de Bohémond, la chevalerie des autres corps se précipite en plusieurs escadrons vers le champ de bataille (laissant en arrière l'infanterie) et oblige Arslan à se replier. Il choisit de se retrancher sur des hauteurs qu’il pense imprenables. Or, les croisés se réorganisent très rapidement et démontrent une belle coordination en attaquant sa position selon quatre axes différents au même moment. L’attaque est victorieuse et les forces turco-arabes complètement défaites.

 

1er juillet 1690 : bataille de Fleurus (Belgique). « La bataille remportée à Fleurus près de Charleroi (lieu de la bataille du même nom de 1794 et de celle de Ligny de 1815) est le chef-d’œuvre tactique du maréchal de Luxembourg et la plus nette victoire de celles remportées sur le front des Pays-Bas espagnols par celui qui fut surnommé le « Tapissier de Notre-Dame » (les emblèmes pris à l’ennemi étant suspendus dans la cathédrale de Paris lors des traditionnels Te Deum). Face à une armée alliée trop attentiste, Luxembourg, en adepte de l’offensive et de la prise de risque, décide de scinder ses 40 000 hommes et de lancer un vaste mouvement tournant pour prendre à revers la gauche adverse. Il y parvient après avoir masqué la marche de sa colonne et rompt presque complètement le dispositif ennemi. Un corps d’infanterie hollandaise formé en carré refuse de se rendre et offre une ferme résistance dont seule l’artillerie et la cavalerie françaises viennent à bout dans le sang. L’armée du prince de Waldeck a perdu de 15 à 20 000 tués, blessés et prisonniers, soit la moitié de ses effectifs ». M. Bertrand Fonck (SHD).

 

1er juillet 1911 : coup de force d'Agadir (Maroc). L'empire allemand cherchant à faire pression sur la France pour obtenir des possessions coloniales en Afrique, envoie la canonnière Panther dans la baie d'Agadir. Le différend est réglé à l'issue de tractations internationales où l'Entente cordiale (France et Grande-Bretagne) fait face à l'empire allemand. Ce dernier obtient en guise de compensations des terres d'Afrique équatoriale permettant d'agrandir le Cameroun allemand. La guerre est évitée pour un temps.

 

1er juillet 1916 : hécatombe britannique lors de la bataille de la Somme. 20 000 soldats britanniques sont tués en une seule attaque alors qu’ils avancent à découvert vers les tranchées allemandes qu’ils pensent ravagées par une semaine de bombardement.

 

Note RP Defense:

voir The Battle of the Somme

 voir La bataille de la Somme (juillet 1916)

1er juillet 1944 : Garbo trompe les Allemands au sujet des V1. « A cette date, 2415 V1 ont été lancés sur Londres. L’analyse des impacts montre que si 27% des engins atteignent Londres, les autres sont tombés au sud-est de l’agglomération avec des effets limités. Les Allemands tirent donc trop court et à droite. Dès le début de la campagne, les agents doubles, en particulier Garbo et sa vingtaine d’agents fictifs, sont mis à contribution. Les responsables civils et militaires des plans de déception décident d’indiquer obligeamment à l’Abwehr, en se fondant sur l’heure d’impact de nombreux V1 tombés au sud-est de Londres, que ceux-ci ont atteint le centre de la cité. Les Allemands sont donc encouragés à maintenir tel quel leurs réglages. Les Britanniques contrôlent l’efficacité de la ruse en décryptant le trafic de l’Abwehr et celui du régiment lançant les engins. Bien que certains V1 soient équipés de radio-balise permettant de suivre leur trajectoire, les Allemands donnent la priorité aux informations de Garbo en cas ce contradiction, tant la fiabilité de Garbo, Brutus et Tricycle, est grande à leurs yeux. Cette ruse sera reconduite dans le cas des V2.

Source : British Intelligence in the second World War, volume 5 ». Guy Malbosc

 

1er juillet 1945 : création de l’ESMIA à Coetquidan. L’école spéciale militaire interarmes est créée à Coetquidan pour héberger l’ESM (bâtiments de St Cyr l’école détruits en 1944) et accueillir les différentes écoles de cadres créées durant la guerre.

 

Note RP Defense: voir L'ECOLE MILITAIRE INTERARMES ET L'ECOLE SPECIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR A COETQUIDAN DE 1945 A NOS JOURS

 

1er juillet 1968 : Signature du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). « Il engage les cinq États dotés de l’arme nucléaire (EDAN) — États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France — à ne pas diffuser les technologies nucléaires militaires à d’autres États. La France ratifie le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) en 1992 ». (DGRIS/PROLIF)

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
Credits photo : Musée de la gendarmerie nationale

Credits photo : Musée de la gendarmerie nationale


28.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Après deux années de travaux (depuis juin 2013), le musée de la Gendarmerie nationale ouvrira ses portes le 10 octobre prochain à Melun, dans un ancien bâtiment de caserne entièrement réhabilité. 

A la fois chronologique et thématique, le nouveau parcours du musée retracera l'évolution de la gendarmerie à travers les époques et les régimes successifs, du Moyen-Age à nos jours. Les travaux encore en cours permettront de dévoiler la collection, riche de 30 000 pièces.

Pour en savoir plus sur le projet architectural, cliquer ici.

Pour l'ouverture, le musée a naturellement choisi de dédier sa première exposition temporaire au rôle du gendarme pendant la Première guerre mondiale. "La grande guerre des gendarmes" sera une exposition labellisée Centenaire.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:56
Le commando KIEFFER au camp de CAMBEREY premier trimestre 1944

Le commando KIEFFER au camp de CAMBEREY premier trimestre 1944

source Musée des fusiliers marins et commandos

Référencement des 177 Commandos Marine, avec lieux d'inhumation ou de dispersion des cendres.

Bravo à JC Rouxel pour ce formidable travail de mémoire.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30.06.2015 MER ET MARINE

 

Une page d’histoire se tourne. Après avoir occupé les murs de l’Hôtel de la Marine pendant 226 ans, l’Etat-major de la flotte française a fait ses cartons et quitte à partir d’aujourd’hui la rue Royale pour s’installer dans ses nouveaux locaux parisiens, sur le site de Balard. Le déménagement, prévu pour durer trois jours, doit être achevé vendredi et concerne 395 personnes, dont le grand patron, l’amiral Rogel, qui quittera le bord jeudi. Une manoeuvre de grande ampleur nécessitant une organisation très fine et planifiée comme une opération, le transfert de l’état-major devant être mené à bien au plus vite, sans rupture de la chaîne de commandement et avec le moins d’impact possible sur le fonctionnement des services.

Au-delà de la logistique, il y a bien entendu de l'émotion et de nombreux marins disent avoir un « pincement au cœur » en faisant leurs adieux à la place de la Concorde. Toutefois, le grand départ se fera finalement sans cérémonie. Car, à l'instar des vieilles coques qu'elle laisse partir sans tambour ni trompette une fois leur service achevé, la marine regarde l’avenir et n’a pas l’intention de s’appesantir sur le passé. C'est un peu rude, mais c'est ainsi.

 

Suite de l’article

 

Note RP Defense: voir Les salons de l'Hôtel de la Marine à l'honneur

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 07:55
Chronique culturelle du 30 Juin 2015 - SHD

1er Escadron de spahis, Beyrouth 1940. Capitaine Jourdier, Adjudant Arainty, Brigadier Brahim, Maréchal des Logis Painault - photo Ordre de la Libération


30.06.2015 source SHD
 

30 juin 1915 : "prise du quadrilatère" dans la presqu'île de Gallipoli (Turquie). Les franco-britanniques tentent de prendre Krithia. Durant le premier combat du Kéréves Déré, les coloniaux de la 2e division française jouent un rôle décisif dans l'enlèvement de l'important ouvrage turc du "quadrilatère". Le général Gouraud est, à cette occasion, grièvement blessé aux jambes et amputé du bras droit. Il cède son commandement au général Bailloud. La bataille engagée se poursuit jusqu'à fin juillet. L'opération des Dardanelles ne s'achève qu'en janvier 1916, sans résultat concret et avec de lourdes pertes : 180 000 alliés, dont 30 000 français. En face, 66 000 turcs (entrés en guerre le 1er novembre 1914 aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois).

Note RP Defense :

voir Le général Gouraud, chef du corps expéditionnaire des Dardanelles en 1915

voir DARDANELLES and GALLIPOLI CAMPAIGNS - 1915-1916

voir Musée des Spahis (Senlis)

 

30 juin 1934 : la nuit des longs couteaux (Allemagne). Hitler purge le parti nazi de son aile populiste et sociale révolutionnaire (les SA ou « chemises brunes ») en faisant intervenir les SS durant la nuit du 29 au 30 juin chez les dirigeants SA, fidèles à Ernst Röhm. Près de 100 personnes sont assassinées (dont Kurt von Schleicher). Si les conservateurs allemands sont rassurés quant à l’orientation politique que donne Hitler à travers cette purge, la méthode employée annonce clairement à l’Europe la nature du régime nazi en place depuis un an et demi.

 

30 juin 1940 : le 1er Escadron du 1er Régiment de spahis marocains décide de continuer la lutte. Après avoir laissé le choix à chacun de ses hommes et avant même d’avoir entendu parler de l’appel du général de Gaulle, le chef d'escadron Paul Jourdier, commandant le 1er Escadron du 1er Régiment de spahis marocains (1er RSM), stationné au Liban, franchit avec son unité la frontière libano-palestinienne à cheval, et rejoint les Anglais au Soudan anglo-égyptien pour continuer le combat. Après une épopée de plusieurs milliers de kilomètres, l'escadron prend part en Erythrée aux combats contre les Italiens en janvier 1941 avant de retrouver les forces françaises libres (FFL) rassemblées en Palestine pour préparer la campagne de Syrie. A l’issue de celle-ci, l’escadron jusque-là monté est enfin motorisé et constitué en groupe de reconnaissance de corps d’armée (3 escadrons). C’est sous cette forme que, renforcés d’une compagnie de chars, l’unité est véritablement organisée en colonne volante et participe aux côtés des britanniques à toute une série de raids en profondeur dans le désert de Libye. Elle participera dans ce cadre à la bataille d'El Alamein, le 23 octobre 1942, en soutien de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, au sud du dispositif, à l'Himeimat. Une décision en date du 24 septembre 1942 en fera un régiment de cavalerie mécanisée prenant la dénomination de 1er Régiment de marche de spahis marocains (1er RMSM).

Note RP Defense :

voir Le 1er Régiment de marche de spahis marocains

voir Grande figure du 1er escadron des spahis marocains - Paul JOURDIER, Compagnon de la Libération

voir Le ralliement du 1er escadron du 1er régiment de spahis marocains

voir Spahis 1830 - 1962

 

30 juin 1941 : bataille de Brody ou Dubna (Ukraine). Dans le cadre de l’opération Barbarossa, la 1ère armée blindée allemande affronte cinq corps mécanisés soviétiques. La victoire est allemande mais chèrement acquise. L’armée du général Von Kleist perd plus de la moitié de ses 1000 blindés face à la farouche résistance de l’armée rouge. Trois ans plus tard, en 1944, une division SS blindée sera anéantie au même endroit lors de l’offensive générale soviétique.

 

30 juin 2009 : transfert de compétences des US aux Irakiens (Bagdad – Irak). Présents depuis 2009 en Irak, les troupes américaines procèdent officiellement au transfert de compétences dans les grands centres urbains et débutent le désengagement de leurs 140 000 soldats.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 16:55
Histoire et Stratégie sort un HS consacré au génie


29.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le magazine trimestriel Histoire & Stratégie n°22 portant sur le "Génie depuis 1945" est en kiosque depuis le 17 juin.

Portant sur l’histoire très contemporaine de cette arme, c’est le premier magazine spécialisé à être publié sur ce sujet depuis 1966. Entièrement rédigé par Christophe Lafaye, distingué pour ses travaux sur l’emploi du génie en Afghanistan (2001-2012), ce numéro de 90 pages (12,95 €) permet de découvrir toute l’importance du génie dans les conflits contemporains, tout en donnant la parole à de nombreux témoins ou chercheurs.

Le sommaire est visible ici.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 12:55
Antoine de Saint-Exupéry (page FB)

Antoine de Saint-Exupéry (page FB)


29.06.2015 source SHD
 

29 juin 1639 : prise de Hesdin (actuel Pas-de-Calais). Durant la guerre de Trente ans, le marquis de la Meilleraye, prend la ville de Hesdin aux Impériaux. Le jour même, Louis XIII, sur les remparts de la ville, le fait Maréchal de France. Quelques années plus tard (1663), Louis XIV en fait un Duc.

 

29 juin 1900 : naissance de Saint-Exupéry (Lyon).

 

29 juin 1966 : bombardement des villes de Haiphong et Hanoï par les Américains. Devant l’échec des bombardements aériens du Nord-Vietnam, jusque-là limités aux zones rurales et aux installations militaires localisées, le président américain Lyndon Johnson déclenche les premiers raids aériens sur les villes de Haiphong et Hanoï (dépôts de carburant) ; constituant une nouvelle «escalade» dans la guerre non déclarée qui oppose les États-Unis et leur allié sud-vietnamien au Nord-Vietnam.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 11:55
photo Hubert de M.

photo Hubert de M.

 

source ot-saumur.fr

 

SAUMUR - Accompagné d'un guide-conférencier de la ville, découvrez Saumur, cité équestre et militaire, chaque mercredi du 8 juillet au 26 août 2015 à 15h.

 

La prestigieuse Ecole de Cavalerie de Saumur a été créée il y a 250 ans par le Duc de Choiseul, ministre de la guerre de Louis XV.

La visite permet de découvrir les bâtiments historiques (casernes du 18e siècle, manèges et écuries du 19e siècle), et d’appréhender l’usage de ces lieux aujourd’hui et la place qu’occupe l’armée à Saumur.

 

Informations pratiques

 

Mercredi 8 juillet 2015 à 15h.
Rendez-vous devant le monument aux Morts de l’École de Cavalerie, place du Chardonnet à Saumur.

Tarifs
Plein : 5 €
Réduit (enfant de 7 à 16 ans, étudiants, demandeurs d’emploi) : 2 €
Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans.

Durée
1h30

Les Écoles militaires de Saumur étant toujours en activité, il est nécessaire de se munir d’une pièce d’identité.

Autres dates
Tous les mercredis à 15h du 8 juillet au 26 août 2015.

Renseignements et réservations
OFFICE DE TOURISME DU SAUMUROIS
CS 54032 - 8 bis quai Carnot
49415 SAUMUR CEDEX
Tél.02 41 40 20 60 - Fax.02 41 40 20 69
courriel

SERVICE VILLE D'ART ET D'HISTOIRE
Direction de la Culture et du Patrimoine Historique
49400 SAUMUR
Tél. 02 41 83 30 31
courriel

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 05:20
L'Hermione sera à New York du 1er Juillet au 5 juillet matin

photo Marquis Sword

 

source presse.rivacom.fr

 

Du 1er au 4 juillet matin : la frégate sera au Pier 15, Sout Street Seaport Museum

 

  • 1er juillet : 

HERMIONE Arrivée du bateau 

Media Check-in: 7:15AM, Pier 15
Hermione Arrival: between 8:00-8:30AM
Arrival Ceremony: 10:00AM : 

Accueil par le bagad de Lann Bihoué.
Discours de bienvenue de Craig Stepelton, Ambassadeur, de Bertrand Lortholary, Consul Général de France à New-York et Penny Abeywardena, NYC commissioner for international affairs, de Miles Young, président de Friends of Hermione in America.

Débarquement de la seconde barrique d'eaux de vie (Coupe 250) embarquée en France pour le Voyage de l'Hermione. Cette barrique sera vendue au profit d'une oeuvre caritative le 7 juillet à l'occasion du Diner de Gala organisé pour célébrere les 250 ans de la Maison Hennessy

10h50 : Visite presse à bord

Contact cérémonie / presse : Lauren O’Leary  Cell : +1(646) 643 2500 -lauren.o'leary@ogilvy.com

 

VILLAGE A QUAI 

Ouverture publique du Village HERITAGE
de 9:00 à 19:00 locale (le bateau n'est pas ouvert)

 

  • Le 2 juillet  -  

HERMIONE

 : Pier 15 , Sout Street Seaport Museum
Quand 
- de 9:00 à 19:00 : Ouverture du Village HERITAGE et de 
- de 9:00 à 16:00 : L'HERMIONE est ouvert à la visite

 

BREAK A MOZART

Quand : 20:00 
Où : Central Park - RUMSEY Playfield (entrée au niveau de la 69th Street et 5e Avenue) 

Quoi : Pour fêter l'évènement de L'Hermione, le Centre Chorégraphique National de La Rochelle donnera une représentation du nouveau spectacle créé par Kader Attou, "Break à Mozart".

"Break à Mozart" sera joué le 2 juillet prochain à Central Park au moment où l'Hermione sera en escale à New-York. Le nouveau spectacle de Kader Attou fait dialoguer les danseurs de street-dance du Centre Chorégraphique de La Rochelle avec les musiciens de l'Orchestre des Champs-Elysées jouant du Mozart. Dix danseurs hip-hop répondent sur scène à dix instrumentistes de l’Orchestre, tour à tour trio, quatuor ou ensemble de cordes. 

 

  • Le 3 juillet   

HERMIONE
 : Pier 15 , Sout Street Seaport Museum
Quand 
- de 9:00 à 19:00 : Ouverture du Village HERITAGE et de 
- de 9:00 à 16:00 : L'HERMIONE est ouvert à la visite

 

Cérémonie de levée des couleurs

Quand : 11:00-12:30
 : de Pier 15 et 16 à Bowling Green

Cérémonie de levée des drapeaux dirigée par la Lower Manhattan Historical Society.

L' événement débutera à Pier 16 avec un déferlement de drapeaux amenés à bord de L'Hermione lors de son voyage transatlantique . Un défilé se tiendra de Pier 16 à Bowling Green. Avec en tête de défilé les drapeaux français et américains , la parade se déroulera à partir de la rue Water jusqu'à Wall Street à Broadway, puis Bowling Green . A 12 heures , il y aura une cérémonie de lever des couleurs françaises et américaines .

 

" Les Demoiselles de Rochefort "

Où : Castle Clinton Plaza , Battery parc
Quand : 20h30

Projection du film " Les Demoiselles de Rochefort " à Battery Park . Parrainé par la Région Poitou- Charentes dans le cadre de «Le Festival de Hermione " .

Pour plus d'information:

contacter NYC Parks , +1 (212)-830-7754 ou www.nycgovparks.org
Pas de billets nécessaires

 

  • Le 4 juillet   

 

Exposition "Revolution : NYC & la guerre pour l'indépendance"
présentée par la New-York  Historical Society

Où : Governor's Island  @ Maison 18,  Nolan Park
Quand : 11h00

Une installation qui jette la lumière sur la vie de soldat et de civil de deux New-Yorkais au cours de la guerre d'indépendance.

L'exposition est visible du 4 Juillet au 27 Septembre, chaque samedi et dimanche 
Pour plus d'info : http://www.nyhistory.org/exhibitions/revolution-nyc-war-independence et http://govisland.com/calendar/exhibitions/the-american-revolution-nyc

 

LA GRANDE PARADE HERMIONE

A l'occasion des cérémonies officielles de la ville de New York pour la fête nationale du 4 juillet, célébrant l'indépendance de la Nation, l'Hermione 

Voir la carte LA CARTE DES PARCOURS, LIEUX ET FESTIVITES

9h00 : appareillage de l4Hermione du Pier 15

10h30 : rassemblement de l'ensemble des bateaux participant à la parade au sud du Pont de Verrazano 

11h00 : début de la Parade - l'Hermione ouvre la route

12h00 : passage prévu devant la Statue de la Liberté

Entrée dans l'Hudson River, navigation coté Manahattan 

13h00 : demi-tour devant l'Intrepid Museum et descente retour de l'Hudson River coté New Jersey
Dispersion devant le Morris Canal, coté New Jersey

L'Hermione rejoint Governors Island - Yankee Pier vers 15h00

http://parade.hermione2015.com/

 

EXPOSITION "Lafayette's Return: The “Boy General," the American Revolution, and the Hermione"

 : New-York Historical Society
Quand : du 1er Juin au 16 août de 09h00-17h00

L'exposition de la New-York Historical Society se concentre à la fois sur lla reconstruction de la Frégate et sur La Fayette lui-même, le "Garçon général" dont l'amitié étroite avec George Washington et ses réseaux diplomatiques à Paris a aidé à gagner la guerre. L'exposition met en lumière les premières années de Lafayette de son plaidoyer initial au nom de la Révolution à la fin des années 1770, au voyage de l'Hermione en 1780 et les événements qui ont conduit à la reddition britannique à Yorktown en 1781.

L'exposition s'appuie sur la riche collection de manuscrits sur La Fayette et la révolution américaine : peintures, gravures , des matériaux et objets  d'époque, dont certains du musée du chateau de La Grange, propriéte de La Fayette en France , encore jamais exposés,  ainsi que de nombreuses pièces appartenant à d'autres musées et des archives universitaires comprennent de précieux manuscrits de la Bibliothèque Skillman au Lafayette College . 

http://www.nyhistory.org/

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:55
Commémoration des combats des Cadets de Saumur

 

26/06/2015 SCH Beltran – Armée de Terre

 

La commémoration des 75 ans des combats des cadets de Saumur s’est tenue le 19 juin, sur le site historique de la bataille menée par les élèves officiers de l’école d’application de la cavalerie.

 

16 anciens, seuls survivants des évènements, étaient présents à la cérémonie de souvenir présidée par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.

 

Empreinte d’émotion, cette commémoration a permis de rappeler le courage de ces soldats sous-équipés et inexpérimentés qui se sont opposés à deux divisions allemandes, les 19 et 20 juin 1940, pour la défense de la France.

 

Les combats héroïques menés par cette poignée d’hommes furent reconnus par leurs vainqueurs. Ils leur attribuèrent dès lors le nom de « cadets ».

 

Détails de la journée en images.

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