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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:55
21 mars : "La véritable histoire du radeau de la Méduse" sur Arte

 

20/03/2015 source SGA/DMPA

 

Réalisé par Herlé Jouon, ce film a été produit par Grand Angle Productions et Arte France, avec la participation de TV5 Monde. Il a reçu le soutien du ministère de la défense (SGA/DMPA).

 

Qui connaît la véritable histoire qui se cache derrière le célèbre tableau de Géricault ? 200 ans après les faits, à partir d’une double enquête, celle contemporaine d’un historien passionné, et celle menée, il y a deux siècles, par Géricault pour la réalisation de son tableau, le documentaire nous invite à redécouvrir pièce par pièce cette stupéfiante page de notre histoire coloniale et maritime. 1816, au large des côtes mauritaniennes se déroule l’un des plus effroyables drames de l’histoire maritime et coloniale française. Celui du radeau de la Méduse, une embarcation de fortune, surnommée "La Machine" où s’étaient entassées, de gré ou de force, 151 personnes dont sept seulement survivront. Mais de ce fait divers porté à la postérité par le terrible tableau de Géricault, qui connaît vraiment l’histoire ? De nouvelles pistes permettent enfin de lever le voile sur cette tragédie... (source : Arte France)

 

"La véritable histoire du radeau de la Méduse"

Diffusion sur Arte : samedi 21 mars 2015, à 20h50

Rediffusions : le 26 mars à 15h50 - le 29 mars à 15h25 - le 31 mars à 15h50

________

Pour en savoir plus :

Arte : www.arte.tv

Bande-annonce : www.youtube.com

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:54
Dico atlas des mers et des océans - Histoire, géographie et géopolitique de Pierre Royer (Belin)

Dico atlas des mers et des océans - Histoire, géographie et géopolitique de Pierre Royer (Belin)

 

11.03.2015 par Marine Nationale
 

Agrégé d’Histoire, diplômé de Sciences Po en relations internationales, mais aussi officier de Marine de réserve, Pierre Royer a su conjuguer ses compétences universitaires et celles acquises en mer. Son atlas petit format est un concentré d’informations proposant un rapide tour d’horizon illustré des mers et des océans. Géographie, environnement, économie, géopolitique ou histoire, son approche pluridisciplinaire permet de comprendre la «maritimisation» de notre Monde. Petit, dense, illustré et fort didactique !

Dico atlas des mers et des océans - Histoire, géographie et géopolitique de Pierre Royer. 96 pages - 11.95 € (Belin).

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:55
Colloque « La Rupture stratégique » - 11 Fév. 2015

 

27/12/2014 IRSEM

 

En s’appuyant sur une équipe de chercheurs européenne, le programme « Penser la guerre » organise un colloque international sur le thème des « Ruptures stratégiques ». Fruit d’une année de recherches dirigées par le lieutenant-colonel-Docteur Olivier Entraygues, un groupe pluridisciplinaire propose de définir une nouvelle notion utile au champ de la prospective stratégique. Il s’agit du terme novateur de rupture stratégique. Cette idée, sous-jacente à la pensée du général Lucien Poirier dans son ouvrage La crise des fondements, doit de remettre en perspective la pertinence de la réflexion stratégique dans un monde où il devient de plus en plus difficile de définir des tendances et les moteurs du changement du système-Monde.

La démarche entreprise par l’IRSEM, en cherchant à croiser les champs disciplinaires (histoire, stratégie, économie, industrie de défense, sociologie, démographie et philosophie) doit ainsi présenter les conclusions de ces travaux sous le prisme d’une vision globale qui souligne la complexité et l’actualité d’une pensée stratégique sans cesse renouvelée. La restitution de ces recherches lors du colloque s’inscrit d’une part, dans une synergie « universitaires et militaires » et d’autre part, vers un rayonnement de la pensée stratégique française aux plans national et européen.

 

Liste du groupe de chercheurs « La Rupture stratégique »

- Prof. Gorges-Henri Soutou, Université de Paris-IV - La Sorbonne
- Prof. Gérard-François Dumont, Université de Paris IV - La Sorbonne
- Prof. Pierre-Yves Hénin, Université de Paris I - La Sorbonne
- Prof. Hervé Drevillon, Université de Paris  I - La Sorbonne
- Béatrice Heuser- Université de Reading, Royaume-Uni
- Prof. Bernard Wicht - Université de Lausanne, Suisse
- Prof. Christopher Coker, London School of Economy, Royaume-Uni
- Fréderic Coste - FRS
- Prof. Thibaud Collin, collège Stanislas
- Dr Aude-Emmanuelle Fleurant - SIPRI
- Dr Irène Eulriet - IRSEM
- Dr Thierry Widemann - SHDef
- LCL Dr Olivier Entraygues - IRSEM
- LCL Hugues Esquerre - MINEFI

 

Inscription obligatoire

 

Programme du colloque « La Rupture stratégique »

Mercredi 11 février 2015 à l’École militaire (9:30 à 18:00)  amphithéâtre des Vallières

 

Introduction du colloque - (09:30 à 10:00)

Ouverture par le prof. Georges-Henri Soutou,
les relations internationales et la rupture stratégique.

Présentation de l’étude « La Rupture stratégique »
par le prof. Thierry Balzacq, directeur scientifique de l’IRSEM

 

Table ronde n° 1 - (10:00 à 11:15)

Essai de définitions : approche épistémologique

Modérateur :
- LCL Jérôme de Lespinois - IRSEM
Intervenants :
- Prof. Thibaud Collin - Collège Stanislas (Philosophe)
- Thierry Widemann - SHDef (Histoire de la stratégie)
- Prof. Béatrice Heuser - Université de Reading (Relations internationales)

Pause - (11:15)

 

Table ronde n° 2 - (11:30 à 13:00)

L’économie au fondement de la rupture stratégique ?

Modérateur :
- Christophe Paillard
Intervenants :
- Dr Aude-Emmanuelle Fleurant - SIPRI (Armements et prolifération)
- LCL Hugues Esquerre - MINEFI (Economie et finance)
- Professeur Pierre - Yves Hénin (Economie)

Déjeuner - (13:00)

 

Table ronde n° 3 - (14:15 à 15:30)

Des facteurs socio-démographiques vecteurs de rupture ?

Modérateur :
- LCL Arnaud Planiol, IRSEM (Défense et société)
Intervenants :
- Dr Irène Eulriet - IRSEM (Sociologie)
- Fréderic Coste - FRS (Sociologie)
- Prof. Gérard-François Dumont - Paris IV La Sorbonne (Démographie)

 

Table ronde n° 4 - (16:15 à 17:30)

Rupture stratégique : deux scenarii

Modérateur :
- Prof. Hervé Drevillon
Intervenants :
- Prof. Bernard Wicht - Université de Lausanne (Stratégie)
- Prof. Christopher Coker - London School of Economics (Relations internationales)

 

Conclusion du colloque - (17:30 à 18:00)

Synthèse des travaux :
- LCL Olivier Entraygues

 

Clôture par Jean-Pierre Chevènement

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:54
Le CEMM préside une cérémonie d’hommage aux marins morts pour la France à la Pointe Saint-Mathieu

24/09/2013 Sources : Marine nationale

 

Le 21 septembre dernier, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, présidait à la Pointe Saint-Mathieu (29) une cérémonie d’hommage aux marins morts pour la France.

 

Cette cérémonie faisait suite au congrès de l’association générale de l’amicale des sous-mariniers  (AGASM). Après une revue des troupes et une remise de décorations, les autorités ont procédé à un dépôt de gerbes et se sont ensuite recueillies au cénotaphe où elles ont ravivé la flamme.

 

La cérémonie comprenait également un volet culturel au cours duquel a été rendu un hommage particulier au matelot Venturini, mort à bord du sous-marin « Morse » le 17 juin 1940.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Mission du centenaire de la Grande Guerre 1914-2014

26 août 2013 Général d'armée (2s) Elrick IRASTORZA -Président du conseil d'administration du GIP -"Mission du centenaire de la Grande Guerre 1914-2014"

 

Courant avril, j'ai adressé à la plupart d'entre vous une note d'information expliquant pourquoi il convenait de commémorer le centenaire de la Grande Guerre. Vos réactions ont souligné la pertinence de cette démarche d'information, mis en évidence l'intérêt que vous portiez à cet évènement et votre implication personnelle ou collective dans la grande dynamique qui monte progressivement en puissance. Soyez-en remerciés.
 
Compte tenu du travail effectué depuis des mois et des questions que beaucoup se posent et me posent régulièrement, il m'a semblé utile de revenir vers vous en vous adressant un point de situation sur les travaux de la Mission du Centenaire et le premier éditorial mis en ligne sur notre site internet « centenaire.org » que je ne saurais trop vous conseiller d'aller consulter régulièrement.
 

 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Le ministre de la Défense salue la mémoire du CBA Hélie Denoix de Saint Marc

27/08/2013 Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, salue la mémoire du chef de bataillon Hélie Denoix de Saint Marc, décédé hier à l’âge de 91 ans : 

 

« Grand patriote, résistant de la première heure, déporté à Buchenwald, Hélie Denoix de Saint Marc a mené une carrière militaire prestigieuse en Indochine puis en Algérie. De sa complexité, il faut retenir aujourd’hui la force de son engagement d’officier et la générosité de son dévouement aux hommes dont il était responsable. Par ailleurs, il a su garder à travers les péripéties de l’Histoire, un esprit curieux et novateur, notamment dans le dialogue avec l’ancien ennemi allemand, en publiant avec le colonel August Von Kageneck le livre commun notre histoire, 1922-45 ».

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 21:55
Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc par le Général CA Bruno DARY (28 nov 2011)

Les Invalides, le 28 novembre 2011 - Général Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris

 

Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie !

 

Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d'entre nous en effet....

 

.....n'a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ?

 

La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l'histoire est souvent une tragédie ; ils m'ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :

 

« ...Quant à savoir, si tout s'est passé de la sorte,

Si vous n'êtes pas restés pour rien là-bas,

Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte,

Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !... »

 

Et pourtant, aujourd'hui, il n'est pas besoin d'interroger tous les présents, pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ;

ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ;

ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd'hui qu'elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ;

ils sont heureux pour vous, pour l'honneur qui vous échoit, pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré !

 

Alors, permettez-moi d'être leur porte-parole et d'essayer d'exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement.

 

Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé, ceux qui sont partis, au hasard d'un clair matin, dans les camps de concentration, dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d'Afrique du Nord.

 

Comme je ne peux les citer tous, j'évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm, qui eut l'honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan

 

Parmi ceux qui se réjouissent aujourd'hui avec vous, je veux citer en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux d'hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d'aujourd'hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie.

 

Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie !

Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grade,  les sans-nom, les oubliés de l'histoire !

Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts !

Ceux qui montent à l'assaut sans hésitation,

Ceux qui se battent la peur au ventre, mais le courage dans le cœur, et Ceux qui sont tombés sans un cri !

Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et leur sang.

 

Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l'histoire,  ceux qui, une nuit d'avril 1961, vous ont suivi d'un bloc parce que vous étiez leur chef !

 

Quand j'exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l'égard de la Légion d'avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ; car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort !

 

Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d'armes, ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation.

 

Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances.

 

Sont heureux aujourd'hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d'espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!

 

Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ‘‘non'', fatigués des scènes d'horreur, des années d'occupation et des humiliations répétées.

 

Contre toute logique, contre l'air du temps, contre l'attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d'autres ont suivi et habitent encore ici, dans l'aile opposée des Invalides, celle d'Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d'armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.

 

Se réjouit aujourd'hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert.

 

La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d'un enfant ou d'un petit-enfant, le sourire d'une femme, la fraternité d'armes des camarades, l'union des âmes des compagnons.

 

Vous rejoignent aujourd'hui dans l'honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l'être dans le plus profond de son intimité ; comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ?

 

Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d'honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l'un d'eux : « Mais, si ce n'est pas indiscret, vous n'auriez pas connu la prison? »  Et, malgré son anonymat,  il vous répondit que c'était bien le cas...

 

Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n'y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l'horreur ; ceux qui ont douté qu'il pût exister un Dieu d'amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu'il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole,  ou qu'il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures.

 

Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n'est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l'avenir est plein d'espoir, que si l'oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ; c'est ce que vous avez appelé : ‘‘l'Aventure et l'Espérance''

 

M'en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l'on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d'homme de lettres ; celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent.

 

Je me permettrais d'évoquer la première d'entre elles, Manette, qui comme elle s'y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ; il est bien normal qu'aujourd'hui elles soient à la joie !

 

Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d'honneur ! Car l'étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l'honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir et vos lendemains !

 

Et aujourd'hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l'honneur.

 

Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d'un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara :

 

‘‘ Choisissant la discipline, j'ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d'un abandon ! Et pour ceux, qui, n'ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l'Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !''. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, à travers l'honneur qui vous est fait, il semble que l'Histoire soit sur le point de rendre son verdict !

 

Mon ancien, vous arrivez aujourd'hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie, à l'heure où l'on voit les ombres s'allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux d'être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n'est pas qu'une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l'imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s'est répandue dans la vallée, le soir monte, et l'on voit s'éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l'on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l'horizon dans le calme et la paix du soir.

 

Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l'histoire :

 

‘‘Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !''

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 19:55
Helie de Saint Marc - Crédits : ADJ F.Raisin/SIRPA Terre

Helie de Saint Marc - Crédits : ADJ F.Raisin/SIRPA Terre

26/08/2013 Armée de Terre

 

Si je rencontrais, demain, au coin d’une rue, l’adolescent que j’ai été, je voudrais qu’il n’ait pas à rougir de ce que je suis devenu. Je portais en moi une fièvre d’absolu.  Avec impatience, je rêvais d’un grand départ vers un avenir lointain. Extrait de Toute une vie.

 

Hélie Denoix de Saint Marc a fait son ultime voyage ce lundi 26 août 2013, au lendemain du 69eanniversaire de la Libération de Paris, lui, qui s’était engagé à 19 ans dans la Résistance et qui fut déporté au camp de Buchenwald. Un parcours de vie exceptionnel qu’il fit revivre dans ses mémoires les Champs de braise. En 1995, elles reçurent le Prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot, devenant ainsi le premier lauréat de ce prix récompensant un ouvrage célébrant les valeurs de l’armée de Terre.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:00
Festival international du livre militaire - Avec les cadets de Saumur

26/06/2013 C. Boisgelot - Armée de Terre

 

Juin 1940. Ils avaient à peine 20 ans, ces élèves aspirants de l’Ecole d’Application de cavalerie à Saumur, lorsqu’ils affrontèrent les unités aguerries ennemies. 550 jeunes galvanisés par le colonel Michon, ancien combattant de 14 et commandant l’Ecole : « L’école se battra et défendra son secteur. C’est une question de principe, d’honneur pour l’Ecole et ses traditions ».

 

Objectif ? Retarder la progression de l’invasion allemande le long de la Loire. Ils seront 1890 (dont ceux du Train et les tirailleurs algériens) contre 40 000 ! Un combat aux armes et aux moyens inégaux ! 21 d’entre eux tomberont au combat…

 

Leur courage, leur ténacité, leur sens aigu de l’engagement forcèrent l’admiration de leurs ennemis. Ils leur donnèrent le surnom de « Kadetten » d’où leur appellation depuis de « cadets ». Leur accordant la liberté, ils leur rendirent même les honneurs militaires.

 

Cet épisode méconnu est scénarisé avec précision et brio par l’historien militaire Patrick de Gmeline. Les illustrations sont réalisées avec autant de talent que de réalisme par le dessinateur Guillaume Berteloot. Un véritable succès pour ce moyen pédagogique et ludique puisque les Editions du Triomphe rééditent pour la 3efois cette bande dessinée !

 

Ces passionnés d’histoire militaire aiment transmettre, en un devoir de mémoire, les parts cachées dans l’ombre. C’est pourquoi ils participeront les 19 et 20 juillet 2013 prochains au festival international du livre militaire à Coëtquidan parmi les nouvelles promotions d’élèves-officiers qui recevront, durant la traditionnelle journée du Triomphe, leur nom de baptême. Pour les auteurs qui dédicaceront leur bande dessinée, c’est une manière de rendre hommage à cet acte de panache des cadets de Saumur de juin 1940 !

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