05/02/2015 Sources : État-major des armées
Après avoir quitté Toulon, son port d’attache, le 13 janvier dernier et franchi Suez le 26 janvier, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle vient d’intégrer une frégate britannique, le HMS Kent. Cette frégate anti sous-marine de dernière génération a quitté Portsmouth en novembre dernier et a opéré pendant plusieurs mois aux côtés du groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions Carl Vinson stationné dans le Golfe arabo-persique, avant de rejoindre en mer Rouge ses partenaires français.
Durant les prochains mois de la mission Arromanches en océan Indien et dans le golfe arabo-persique, ce bâtiment y assumera des responsabilités de premier ordre, contribuant directement à l’escorte du porte-avions, à sa protection anti-sous-marine et à la maîtrise des espaces maritimes grâce notamment à son drone embarqué.
Cette coopération de haut niveau, au cœur d’une zone stratégique pour la France comme pour la Grande-Bretagne, illustre la confiance et le niveau d’interopérabilité qui unit la marine nationale et la Royal Navy. Elle constitue une déclinaison concrète et opérationnelle des traités de Lancaster House signés en 2011, comme le souligne l’Amiral, commandant de la Task Force 473 : « Nous coopérons très régulièrement avec la Royal Navy, mais l’intégration du HMS Kent en lieu et place d’une frégate française au sein du groupe aéronaval dans le cadre d’un déploiement opérationnel de plusieurs mois est une première. Elle reflète le niveau de coopération atteint entre les deux marines ainsi que la prise de conscience de la nécessité d’unir nos forces pour faire face conjointement aux défis maritimes auxquels nous sommes confrontés. »
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