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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:30
Yémen: vaste offensive antirebelles lancée pour libérer la province de Taëz

 

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Aden - Une vaste opération des forces progouvernementales yéménites et de la coalition arabe a été lancée lundi pour reprendre aux rebelles chiites Houthis la province de Taëz, dans le sud-ouest du Yémen, a annoncé un haut gradé des forces loyalistes.

 

Une vaste opération de l'armée nationale et des forces de la coalition a été lancée pour briser l'étau des Houthis et des forces de (l'ancien président Ali Abdallah) Saleh et libérer la province de Taëz, a déclaré à l'AFP le général Ahmed Saïf al-Yafei, commandant des forces loyalistes.

 

L'opération a été déclenchée après l'arrivée de renforts militaires de la coalition arabe (conduite par l'Arabie saoudite) et de l'armée nationale, a ajouté le haut gradé yéménite.

 

Avant l'annonce officielle du lancement de l'offensive, des sources militaires yéménites avaient fait état de la progression lundi de forces de la coalition arabe en direction de la province de Taëz.

 

Ce mouvement préfigurait, selon ces sources, une offensive majeure destinée à reprendre la province dont la capitale, éponyme, est la troisième ville du Yémen.

 

Les rebelles chiites Houthis encerclent dans la ville des forces loyales au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale et soutenu militairement par la coalition arabe.

 

Les forces équipées de véhicules blindés et d'engins de déminage avançaient dans la zone de Charija, proche de la ville de Rahida, située dans le sud de la province de Taëz, ont précisé des sources de la 4ème région militaire yéménite, basée à Aden (sud).

 

Les premières ont pu reprendre une colline stratégique, tuant trois rebelles et perdant deux hommes, ont ajouté ces sources.

 

Les Houthis ont été chassés de cinq provinces du sud du Yémen à la faveur d'une offensive lancée en juillet notamment par des combattants loyalistes soutenus par la coalition arabe.

 

Issus de l'importante minorité chiite zaïdite, les Houthis sont entrés en guerre en 2014 contre le pouvoir central et contrôlent toujours les provinces du nord du Yémen, dont celle de Sanaa.

 

Selon l'ONU, la guerre a fait quelque 5.000 morts, dont plus de la moitié des civils, depuis mars, date de l'intervention de la coalition arabe en soutien au gouvernement Hadi.

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 16:30
Yémen: les forces loyalistes contrôlent le détroit stratégique de Bab Al-Mandeb


02.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Les forces gouvernementales yéménites ont pris le contrôle vendredi du détroit stratégique de Bab Al-Mandeb, par lequel transite une bonne partie du trafic maritime mondial, et jusqu’alors aux mains des rebelles chiites Houthis, selon un chef militaire.

 

« Le détroit de Bab Al-Mandeb est désormais sous le contrôle total de nos troupes », a déclaré à l’AFP le général de brigade Turki Ahmed, l’un des commandants de l’offensive militaire qui a permis jeudi « la reconquête de l’île de Mayoun », située entre le Golfe d’Aden et la mer Rouge.

Les forces gouvernementales, soutenues par la coalition arabe conduite par l’Arabie saoudite, ont également repris aux rebelles les localités de Bab Al-Mandeb et Dhubab, proches du détroit.

Ce détroit était depuis mars aux mains des Houthis et de leurs alliés, les unités militaires restées fidèles à l’ancien président Ali Abdallah Saleh.

Le général Ahmed a fait état de « l’aide des forces de la coalition, qui ont apporté un appui terrestre, naval et aérien » pour la reprise du détroit.

 

Repli des Houthis

« Les Houthis et leurs alliés se sont repliés sur Mokha », ville portuaire de la mer Rouge, située à environ 20 km plus au nord, a-t-il encore ajouté.

L’offensive a été lancée « en réponse à des mouvements de troupes des rebelles » en direction de la province d’Aden et de quatre autres provinces du Sud, toutes reconquises cet été par les forces gouvernementales, a indiqué par ailleurs une source militaire.

Aden, déclarée capitale « provisoire » du pays, « a été visée jeudi par le tir d’un missile Scud, tombé dans la banlieue ouest », a révélé sans plus de détails cette même source, qui a requis l’anonymat.

En septembre, le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi avait regagné Aden après six mois d’exil en Arabie saoudite.

Les rebelles, qui contrôlent toujours la capitale Sanaa et des régions du centre et du nord du pays, ont reconnu vendredi la perte du détroit de Bab Al-Mandeb.

Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, l’un de leurs responsables, Mohamed Ali al-Houthi, dit avoir été « surpris » par l’attaque jeudi contre ses partisans « sur l’île Mayoun et les zones proches du détroit de Bab Al-Mandeb ».

Il y voit « une escalade grave et irresponsable » et met en garde contre « les menaces » qu’elle fait peser sur « la sécurité de la navigation maritime internationale » dans le détroit, selon le texte publié par l’agence de presse Saba contrôlée par les rebelles.

Après la reconquête de ce détroit, « la prochaine étape pour nos forces sera la reprise de toute la côte bordant la mer Rouge, dont Mokha, mais aussi Hodeida », la grande cité portuaire toujours contrôlée par les rebelles, a déclaré pour sa part à l’AFP le porte-parole du gouvernement d’Aden, Rajedh Badi.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 16:30
Credits BBC

Credits BBC

 

30 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ryad - La coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite qui intervient au Yémen en soutien au gouvernement a affirmé jeudi avoir intercepté en mer d'Oman un bateau de pêche iranien chargé d'armes destinées aux rebelles chiites yéménites Houthis.

 

Des armes ont été saisies à bord de ce bateau, intercepté samedi au large de la ville omanaise de Salalah, a déclaré la coalition dans un communiqué. Cette annonce a été faite alors que de vives tensions opposent l'Arabie saoudite à l'Iran.

 

Selon la coalition, parmi les équipements saisis figurent 18 obus antiblindés, 54 obus antichars BGM17 et des système de guidage de tirs. Outre le capitaine, 14 Iraniens étaient à bord de ce bateau, enregistré en tant qu'embarcation de pêche en Iran, a-t-on ajouté de même source.

 

La coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite et composée principalement de pays du Golfe impose un blocus maritime au Yémen depuis le début de son intervention en mars en soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi contre les rebelles chiites Houthis.

 

Le gouvernement yéménite et la coalition arabe accusent régulièrement l'Iran de soutenir les Houthis qui se sont emparés de vastes pans du territoire yéménite depuis un an et contrôlent toujours la capitale Sanaa.

 

Pour justifier leur intervention, les monarchies sunnites du Golfe, Arabie saoudite en tête, ont affirmé vouloir empêcher Téhéran de rééditer au Yémen l'expérience du mouvement chiite libanais Hezbollah.

 

Fin avril, un convoi de bateaux iraniens soupçonnés par les Américains de transporter des armes pour les rebelles avait fait demi-tour en mer d'Oman avant d'atteindre la côte yéménite.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté en avril une résolution qui impose un embargo sur les armes contre les rebelles au Yémen.

 

Au cours de la semaine écoulée, le ton est monté entre l'Arabie saoudite et l'Iran à propos de la bousculade meurtrière qui s'est produite lors du pèlerinage annuel musulman de La Mecque.

 

Parmi les 769 morts annoncés officiellement figurent 239 Iraniens. Téhéran a accusé Ryad de graves négligences dans l'organisation du rassemblement religieux. Ryad a rétorqué en reprochant à Téhéran de chercher à politiser la catastrophe qui a endeuillé le pèlerinage.

 

Les deux pays ont également des échanges tendus au sujet de la Syrie. Mardi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, a affirmé que l'Iran faisait partie du problème et ne pouvait pas faire partie d'une solution.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 16:30
Yémen: les rebelles libèrent six étrangers, dont trois Américains

 

20 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Sanaa - Les rebelles chiites Houthis au Yémen ont libéré dimanche trois Américains, deux Saoudiens et un Britannique qui étaient détenus depuis environ six mois, a déclaré un responsable rebelle et une source des services de sécurité.

 

Les six personnes ont embarqué à bord d'un avion militaire d'Oman venu chercher à Sanaa une délégation rebelle qui doit avoir des consultations avec l'émissaire de l'ONU pour le Yémen à Mascate, selon ces sources.

 

Aucune information n'a été donnée par les dirigeants de la rébellion à Sanaa ni sur l'identité de ces personnes, ni sur les raisons pour lesquelles elles étaient retenues au Yémen.

 

Parlant à des journalistes à l'aéroport de Sanaa, un porte-parole de la rébellion, Mohammed Abdessalam, a refusé de confirmer de façon catégorique la libération des étrangers, estimant toutefois possible qu'ils soient remis aujourd'hui aux autorités omanaises.

 

Fin mai, un Américain parmi plusieurs détenus au Yémen avait été libéré et accueilli au sultanat voisin d'Oman où se tenaient alors des discussions entre Washington et les Houthis. Il s'agissait du journaliste indépendant Casey Coombs qui travaillait au Yémen depuis 2012.

 

Oman, qui occupe une place charnière entre les monarchies sunnites du Golfe et l'Iran chiite, allié des Houthis, a déjà joué un rôle de médiateur dans la crise au Yémen et des affaires d'otages.

 

Le sultanat avait notamment contribué à la libération en août de la Française Isabelle Prime, enlevé en février à Sanaa.

 

Washington a fourni un soutien logistique et des renseignements à la coalition arabe sous commandement saoudien qui mène depuis mars des frappes aériennes contre les Houthis, maîtres de Sanaa depuis un an.

 

Cependant, les Américains, invoquant l'aggravation de la crise humanitaire au Yémen, ont multiplié les appels ces derniers mois en faveur d'un règlement politique.

 

Le 4 septembre, le Washington Post a affirmé que trois Américains étaient encore détenus par les rebelles au Yémen et a identifié l'un d'eux comme étant Scott Darden, 45 ans, employé d'une entreprise de logistique basée en Louisianne.

 

Le journal avait également mentionné la détention d'un Américain non identifié de 54 ans, originaire du Michigan, et d'un autre de 35 ans, professeur d'anglais au Yémen converti à l'islam.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:30
La coalition mène de nouveaux raids contre Sanaa

 

30.03.2015 Romandie.com (ats)

 

La capitale du Yémen, Sanaa, a été la cible dès l'aube de nouvelles de frappes aériennes. Les raids de la coalition menée par l'Arabie saoudite se sont poursuivis dans la matinée. Ils semblaient viser le quartier diplomatique.

 

Le royaume wahhabite et ses alliés sunnites ont lancé jeudi passé une campagne de raids contre les milices chiites houthies opposées au président Abd-Rabbou Mansour Hadi qui tiennent Sanaa et cherchent à s'emparer d'Aden, le grand port du sud du pays. De violents affrontements ont été signalés dans sept provinces du sud et de l'est du pays.

 

Durant le week-end, les avions de la coalition arabe ont notamment frappé des objectifs militaires dans les aéroports de la capitale Sanaa et d'Hodeïda, grand port sur la mer Rouge. Des camps militaires des Houthis et de l'ex-président Ali Abdallah Saleh ont également été visés dans la région de Saada, bastion des Houthis proche de la frontière saoudienne.

 

Dans ce contexte, des centaines d'étrangers ont été évacués ces derniers jours. Un navire de guerre chinois est entré dans le port d'Aden dimanche afin d'évacuer des diplomates et autres expatriés chinois, a déclaré à Reuters un responsable portuaire.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:30
Royal Saudi Air Force Panavia Tornado F.3 aircraft

Royal Saudi Air Force Panavia Tornado F.3 aircraft

 

27 Mars 2015 Defens’Aero

 

[…]

Cette opération, qui est pour l'instant cantonnée à des frappes aériennes, met en oeuvre :

- Une centaine d'avions de chasse de la Force Aérienne Royale Saoudienne (F-15S / SA et Tornado IDS),

- Une quinzaine de F/A-18C de la Force Aérienne Koweïtienne,

- Une douzaine de F-5E Tiger II et de F-16C de la Force Aérienne Royale de Bahreïn,

- Une dizaine de Mirage 2000-5EDA / DDA de la Force Aérienne Qatarie,

- Une trentaine de F-16E / F et de Mirage 2000-9EAD / RAD de la Force Aérienne des Émirats Arabes Unis,

- Trois aéronefs de la Force Aérienne Soudanaise,

- Six avions de chasse pour la Force Aérienne Royale Marocaine et Jordanienne,

- Ainsi qu'un nombre indéterminé provenant de la Force Aérienne Égyptienne et Pakistanaise.

[…]

 

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 07:30
Yémen: nouvelles frappes aériennes contre les rebelles soutenus par l'Iran

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Sanaa - Des avions de la coalition menée par l'Arabie saoudite ont lancé de nouvelles frappes jeudi soir au Yémen contre les rebelles chiites soutenus par l'Iran, qui a dénoncé une intervention dangereuse.

De fortes explosions ont secoué en soirée la capitale Sanaa. Un correspondant de l'AFP a fait état de tirs de la défense anti-aérienne en réponse à ce que des témoins ont décrit comme des frappes de la coalition contre une base à l'entrée ouest de Sanaa, une ville tenue par les rebelles chiites Houthis.

Les premiers raids de l'opération Tempête décisive ont été qualifiés de succès et se prolongeront jusqu'à ce que les objectifs soient atteints, a déclaré à Ryad un porte-parole de la coalition, affirmant qu'il n'y avait pas de projet d'offensive terrestre dans l'immédiat.

Mais le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, condamnant une invasion, a averti que les Yéménites ne vont pas rester sans réagir.

L'Iran a parallèlement mis en garde contre une propagation du conflit à d'autres pays, son président Hassan Rohani condamnant une agression militaire.

En pleines négociations sur le nucléaire avec Téhéran, les Etats-Unis ont apporté leur soutien à l'intervention, sans toutefois y participer directement. La Maison Blanche s'est déclarée inquiète des activités iraniennes au Yémen, parlant d'informations sur le transfert iranien d'armes dans ce pays.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a affirmé que la négociation était la seule solution pour résoudre la crise, alors que l'Union européenne s'est inquiétée des risques de graves conséquences régionales.

La plupart des pays arabes ont serré les rangs derrière l'Arabie saoudite et réaffirmé leur soutien au président yéménite reconnu par la communauté internationale, Abd Rabbo Mansour Hadi.

Ce dernier est arrivé jeudi à Ryad, selon l'agence officielle SPA, en route pour participer au sommet annuel arabe qui s'ouvrira samedi en Egypte.

 

- Pas de troupes au sol pour l'instant -

M. Hadi avait été ces derniers jours au centre de nombreuses spéculations, notamment sur le point de savoir s'il était encore présent à Aden, alors que des forces anti-gouvernementales se rapprochaient de cette grande ville du sud où il était retranché depuis février après la prise de Sanaa par les rebelles Houthis.

L'opération militaire a été déclenchée dans la nuit de mercredi à jeudi par des frappes saoudiennes sur différentes positions des Houthis.

Des habitants de la capitale Sanaa ont fait état de violentes explosions. Certains ont décidé de fuir par craintes de nouveaux raids. Je m'en vais avec ma famille car Sanaa n'est plus sûre, a témoigné Mohamed, un habitant.

Jeudi soir, de nouvelles frappes ont visé une base militaire près de Taëz, la troisième ville du pays, sur la route entre la capitale Sanaa et Aden, dans le sud, selon des sources officielles et des témoins.

L'Arabie saoudite a mobilisé 150.000 militaires et 100 avions de combat, tandis que les Emirats arabes unis ont engagé 30 avions de combat, Koweït 15 appareils et le Qatar 10, a indiqué Al-Arabiya, chaîne de télévision à capitaux saoudiens. Bahreïn a annoncé participer avec 12 avions.

L'opération mobilise également l'Egypte --avec son aviation et sa marine--, la Jordanie, le Soudan, le Pakistan et le Maroc, selon Ryad.

Le déploiement de troupes au sol n'est pas prévue en l'état, a précisé le porte-parole de la coalition.

L'intervention militaire fait suite à plusieurs appels à l'aide émanant du gouvernement yéménite, incapable de faire face à l'avancée des rebelles.

Elle vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi de prendre le contrôle du pays, a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir.

Les premiers raids ont notamment permis de détruire les défenses aériennes des rebelles houthis, (et) la base aérienne Al-Daïlami attenante à l'aéroport de Sanaa, selon SPA.

Des forces loyales au président ont en outre repris l'aéroport d'Aden, passé la veille sous le contrôle des forces anti-gouvernementales.

 

- Inquiétude pour les civils -

Les bombardements avant l'aube ont fait au moins 14 morts civils à Sanaa, selon la défense civile. Amnesty International a fait état de 25 morts à Sanaa, dont six enfants.

Le Comité international de la Croix-Rouge a exprimé ses inquiétudes quant au sort des civils et appelé les parties en conflit à respecter la vie humaine.

A Londres et New York, l'intervention militaire au Yémen a entraîné une hausse des cours du pétrole. Les marchés ont réagi avec inquiétude à l'entrée en guerre du principal exportateur mondial de pétrole, l'Arabie saoudite, et aux répercussions possibles du conflit sur le contrôle du détroit de Bab al-Mandeb, qui voit passer près de trois millions de barils par jour de brut.

La crise au Yémen s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur Sanaa pour y contester le pouvoir de M. Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer.

Pour les experts, le Yémen est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'attaques d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique a récemment revendiqué des attentats suicide ayant fait 140 morts à Sanaa.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 00:30
USCENTCOM Area of Responsibility - Map

USCENTCOM Area of Responsibility - Map

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis vont apporter un soutien logistique à la coalition menée par les Saoudiens au Yémen contre les rebelles chiites Houthis, au risque d'envenimer leurs relations avec l'Iran et de se retrouver attirés dans un conflit plus large entre chiites et sunnites.

Le soutien logistique et de renseignement autorisé par le président Obama devrait reposer notamment sur des avions ravitailleurs américains, alimentant en carburant les avions des Saoudiens et de leurs alliés pour leurs bombardements de la milice chiite, et des avions radars Awacs, selon des responsables américains.

Les pays du Golfe ont des forces aériennes conséquentes, mais ils ont besoin de ces capacités supplémentaires pour mener une opération importante et d'une durée indéterminée, expliquaient jeudi des responsables américains.

Le dispositif se met en route lentement: pour l'instant, Washington n'a fait qu'affecter une douzaine de militaires dans une cellule de coordination avec la coalition menée par l'Arabie Saoudite, expliquait jeudi le Pentagone.

Leur rôle est premièrement de maintenir les lignes de communication ouvertes entre les Etats-Unis et les pays du Golfe, a déclaré le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone.

Interrogé au Sénat sur le futur dispositif américain, le général Lloyd Austin, commandant des forces américaines au Moyen-Orient, n'a pas voulu donner de détails. Et il a reconnu au passage que les Saoudiens ne l'avaient appelé que mercredi, le jour-même de l'offensive, pour le prévenir.

Pour les experts, Washington marche sur des oeufs, pris entre la volonté de soutenir ses alliés du Golfe et le risque de se voir entraîner dans une longue guerre par procuration entre les Etats du Golfe sunnites et l'Iran chiite.

Jeudi, le président iranien Hassan Rohani a condamné l'agression militaire contre le Yémen menée par la coalition tandis que le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif mettait en garde contre une extension du conflit dans la région.

Si nous prenons cette route de la guerre par procuration entre l'Iran et les pays du Golfe, le conflit sera parti pour durer des années, avertit Jon B. Alterman, un chercheur au CSIS, un groupe de réflexion de Washington.

 

- Situation tendue -

Il ne s'agit ni de laisser les Houthis remporter une victoire totale, ni de chercher à les battre complètement, a-t-il déclaré à l'AFP, en estimant que la solution ne passerait que par un règlement négocié entre toutes les parties.

En dernier ressort, une fin négociée à la crise sera le seul moyen de restaurer l'ordre au Yémen et de réduire l'espace laissé aux terroristes, a également estimé le parlementaire démocrate Adam Schiff, membre de la commission du renseignement de la Chambre des représentants.

La situation est d'autant plus tendue pour les Etats-Unis que les négociations sur le nucléaire iranien entrent dans leur dernière ligne droite. Un haut responsable américain a assuré jeudi que l'opération militaire au Yémen n'aurait pas d'impact sur les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran.

Nous avons toujours clairement indiqué que les négociations du groupe P5+1 portaient exclusivement sur la question du nucléaire, a indiqué ce haut responsable américain sous couvert d'anonymat au moment où les discussions reprenaient à Lausanne, en Suisse.

De plus, les Etats-Unis, même avec un soutien logistique, ne sont pas directement impliqués dans les frappes au Yémen, a estimé Seth Jones, un expert du groupe de réflexion Rand Corp. Les Etats-Unis ont toujours soutenu le gouvernement du président Hadi contre les Houthis, et au fond il n'y a pas grand chose de nouveau, a-t-il déclaré à l'AFP.

Je ne pense pas cela fera nécessairement capoter les négociations sur le nucléaire iranien, estime-t-il.

En 2011, les Etats-Unis avaient fait le choix de ne pas aider les Saoudiens, lorsque ceux-ci étaient intervenus à Bahreïn pour réprimer des manifestations de la majorité chiite face au gouvernement sunnite.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

 

26.03.2015 par Emilie Cabot  - leJDD.fr (AFP)

 

Une intervention militaire réunissant plus de dix pays et conduite par l'Arabie saoudite a été lancée jeudi au Yémen pour venir en aide au président de ce pays arabe confronté aux avancées de rebelles chiites soutenus par l'Iran.

 

L'appel du président yéménite a été entendu. L'Arabie saoudite a lancé une opération militaire au Yémen impliquant "plus de 10 pays" pour défendre le président Abd Rabbo Mansour Hadi, confronté à une rébellion de la milice chiite des Houthis et réfugié à Aden, la capitale du Sud. Il s'y était réfugié après la prise de la capitale Sanaa début février par les rebelles houthis, soupçonnés de liens avec l'Iran chiite et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en 2012 au départ après 33 ans au pouvoir.

L'opération lancée par l'Arabie saoudite "vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi (soutenu par l'Iran, Ndlr) de prendre le contrôle du pays", a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir, lors d'une conférence de presse. Les opérations se limitent pour le moment à des frappes aériennes sur différentes cibles au Yémen, mais d'autres forces militaires sont mobilisées et la coalition "fera tout ce qu'il faudra", a-t-il ajouté.

"Nous avons une coalition de plus de 10 pays qui participent ou vont participer à ces opérations", a affirmé l'ambassadeur saoudien, sans nommer de pays. L'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit, Bahrein et les Emirats arabes unis ont indiqué dans un communiqué avoir "décidé de répondre à l'appel du président Hadi de protéger le Yémen et son peuple face à l'agression de la milice (chiite) houthi". "La Jordanie, le Soudan, le Maroc, l'Egypte et le Pakistan ont exprimé leur souhait de participer à l'opération" au Yémen, a pour sa part  rapporté l'agence officielle Spa, indiquant que cette opération avait été baptisée "Tempête de fermeté". La Jordanie et l'Egypte ont d'ores et déjà confirmé leur participation à l'intervention militaire.

 

Plusieurs morts à Sanaa

Selon des sources militaires au Yémen et des témoins, plusieurs sites sensibles tenus par la rébellion à Sanaa, dont une base aérienne et le palais présidentiel, ont été visés jeudi dans le cadre de cette opération et un incendie s'est déclaré dans le palais présidentiel. Les raids, entamés dans la nuit de mercredi à jeudi, ont pris par surprise la population de Sanaa, a rapporté un correspondant de l'AFP, indiquant que les habitations étaient secouées par la force des explosions. Au moins treize personnes ont été tuées dans un quartier résidentiel de Sanaa, touché par des raids aériens, a affirmé jeudi une source de la défense civile.

"Vous avez une milice qui contrôle ou pourrait contrôler des missiles balistiques, des armes lourdes et une force aérienne. Je ne me rappelle aucune autre situation dans l'histoire où une milice dispose d'une force aérienne. (...) C'est donc une situation très dangereuse", a fait valoir l'ambassadeur saoudien.

Dès mardi et après avoir maintes fois dénoncé un "coup d'Etat" des Houthis,le président Hadi avait confirmé avoir sollicité les monarchies sunnites du Golfe pour une "intervention militaire" et avoir exhorté l'ONU à adopter une "résolution contraignante" pour stopper l'avancée rebelle. Le chef de la diplomatie du Yémen, Ryad Yassine, estimait quant à lui mercredi que "la chute d'Aden aux mains des Houthis marquerait le début d'une profonde guerre civile". Pour l'heure, selon un officier de sécurité, les forces loyales au président yéménite ont repris l'aéroport international d'Aden dont des unités alliées aux rebelles chiites Houtis se sont emparées mercredi. L'Iran a dénoncé jeudi l'intervention saoudienne comme une "démarche dangereuse".

 

Un risque de désintégration du pays

La crise au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur la capitale Sanaa pour y contester le pouvoir de Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer. Pour les experts, le Yémen, écartelé entre le nord dominé par les Houthis et le sud par les pro-Hadi, est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'actions du réseau sunnite Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implanté dans le sud-est.Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique, qui sévit dans plusieurs pays arabes, vient de revendiquer sa première attaque au Yémen, qui a fait vendredi plus de 140 morts dans des mosquées à Sanaa.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:30
Royal Saudi Air Force F-15 Eagle fighter aircraft

Royal Saudi Air Force F-15 Eagle fighter aircraft

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Téhéran - L'Iran a condamné jeudi l'intervention militaire conduite par l'Arabie saoudite contre les rebelles Houthis au Yémen, dénonçant une démarche dangereuse qui n'apportera que plus de morts.

 

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, présent à Lausanne (Suisse) pour les négociations nucléaires, a affirmé que cette opération provoquera davantage de morts, créera plus de tensions dans la région et n'apportera aucun bénéfice à aucun pays.

 

Cette intervention risque, selon lui, de faire le jeu des jihadistes. Téhéran a toujours averti les pays de la région et les pays occidentaux de faire attention à ne pas entrer dans des jeux à courte vue, de ne pas aller dans le même sens qu'Al-Qaïda et Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique), a-t-il averti, cité par la télévision iranienne en arabe Al-Alam.

 

M. Zarif a précisé que la question du Yémen n'avait pas été évoquée avec son homologue américain John Kerry. Notre dialogue est seulement limité au nucléaire et nous n'avons pas parlé de ces questions, a-t-il assuré.

 

Les avions saoudiens ont visé dans la nuit des positions de la milice chiite Houthis, qui est soutenue par l'Iran et qui menace de prendre le contrôle d'Aden, la grande ville du sud fief du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.

 

L'action militaire lancée par l'Arabie saoudite va encore plus compliquer la situation, étendre la crise et faire perdre les chances d'un règlement pacifique des divergences internes au Yémen, a pour sa part déclaré la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, dans un communiqué.

 

Cette agression ne donnera aucun résultat, sauf qu'elle provoquera une propagation du terrorisme et de l'extrémisme, et une augmentation de l'insécurité à travers la région, a-t-elle prévenu, appelant à un arrêt immédiat des frappes aériennes sur le Yémen.

 

Le président de la Commission de la sécurité nationale et politique étrangère au Parlement, Alaeddine Boroujerdi, a pour sa part qualifié l'Arabie saoudite d'irresponsable.

 

Le fait que l'Arabie saoudite ait attisé les flammes d'une nouvelle guerre dans la région montre qu'elle est imprudente, a-t-il affirmé dans des propos reproduits par l'agence de presse Fars. La fumée de ce feu entrera dans les yeux de l'Arabie saoudite car la guerre ne se limite jamais à un seul endroit, a prévenu M. Boroujerdi, exprimant l'espoir que cette opération militaire sera immédiatement interrompue et les problèmes du Yémen réglés par la voie politique.

 

Il a en outre accusé les Etats-Unis de soutenir les frappes aériennes saoudiennes sur le Yémen, affirmant que l'Arabie saoudite et les pays du Golfe n'auraient pu lancer une telle intervention sans autorisation américaine.

 

Ayant déjà imposé de longues années de crise en Irak, en Syrie et en Afghanistan, l'Amérique a initié une nouvelle crise dans le monde musulman, ce qui est un acte fortement condamnable, a ajouté le responsable iranien.

 

Les Etats-Unis, alliés du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi dans la lutte contre Al-Qaïda, ont annoncé fournir un soutien en logistique et en renseignement à la coalition.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 19:30
Yémen: Aden menacée, les pays arabes appelés à intervenir

 

25.03.2015 Romandie.com (ats)

 

L'étau s'est fortement resserré sur Aden, fief du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi. Face à cette évolution, le camp du président a réclamé une intervention militaire arabe "urgente" pour empêcher la prise de la grande ville du sud par des forces rebelles.

Les miliciens chiites Houthis, alliés à des militaires restés fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, ne se trouvaient plus mercredi qu'à une vingtaine de kilomètres d'Aden, objectif de leur offensive. Selon des habitants, ils auraient atteint Dar Saad, un village à une demi-heure de route d'Aden.

Ils ont affirmé avoir capturé le ministre de la Défense, le général Mahmoud el-Soubaihi, dans la ville de Houta, chef-lieu de la province de Lahej, voisine de celle d'Aden. Il a été conduit à Sanaa, selon le porte-parole des Houthis, Mohamed Abdessalam.

Plus tôt, ils avaient pris le contrôle d'une grande base aérienne, celle d'Al-Anad, désertée la semaine dernière par des militaires américains qui y étaient stationnés.

 

Rumeurs de fuite du président

Des tirs et des explosions ont retenti dans une base militaire du centre d'Aden. L'aéroport d'Aden a été fermé et tous les vols ont été annulés.

Face à cette menace, le président Hadi a été évacué de son palais vers un "lieu sûr à Aden", a indiqué un responsable présidentiel ayant requis l'anonymat. Le ministre par intérim des Affaires étrangères, Ryad Yassine, a démenti que le chef de l'Etat ait quitté le Yémen, comme l'avait affirmé plus tôt un membre de sa garde rapprochée.

M. Yassine a indiqué qu'il allait demander "une intervention militaire urgente" à l'occasion du sommet annuel de la Ligue arabe qui doit s'ouvrir samedi à Charm el-Cheikh (Egypte). Le président Hadi avait déjà exhorté mardi le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une "résolution contraignante" pour stopper l'avancée des Houthis.

 

Possible intervention militaire

Les pétromonarchies sunnites du Golfe ont de leur côté dénoncé le "coup d'Etat" des miliciens chiites. Elles ont évoqué ces derniers jours une possible intervention militaire pour venir en aide au président Hadi.

L'Arabie saoudite est en train de regrouper du matériel militaire lourd, notamment de l'artillerie, près de sa frontière avec le Yémen, ont annoncé des responsables américains.

Des officiers de l'armée yéménite restés fidèles à Ali Abdallah Saleh et regroupés au sein d'un "Haut Conseil pour la préservation des forces armées et de la sécurité" ont eux fait part mercredi de leur "refus total" d'une intervention étrangère pour mettre fin au conflit.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 18:30
Yémen: des forces alliées aux rebelles s'emparent de l'aéroport d'Aden

 

25 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Aden - Des unités alliées aux rebelles chiites Houthis ont pris le contrôle mercredi de l'aéroport international d'Aden, alors que les forces antigouvernementales progressaient vers cette ville du sud du Yémen, selon des témoins.

 

Des unités de la 39e brigade blindée, stationnées près de l'aéroport, ont pris le contrôle des installations, ont indiqué les témoins, expliquant que cette force s'est ralliée aux rebelles.

 

La chaîne de télévision Al-Massira, contrôlée par les Houthis, a affirmé que des unités de l'armée avaient sécurisé l'aéroport.

 

Des affrontements entre des éléments de la 39e brigade blindée et des hommes armés ont eu lieu plus tard près de l'aéroport, mais aucune information n'était disponible sur d'éventuelles victimes.

 

Dans l'après-midi, l'aéroport avait été fermé et le trafic aérien suspendu en raison de l'aggravation de la situation.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:30
credits BBC

credits BBC

 

25-03-2015 Par RFI

 

C’est la confusion au Yémen. La garde présidentielle a annoncé ce mercredi 25 mars au matin que le président Abd Rabbo Mansour Hadi avait fui le pays. Mais l'information a été démentie par un responsable, alors que les miliciens houthis se sont emparés ce matin de la plus importante base aérienne du Yémen, la base d'Al-Anad, à 60 km au nord d'Aden. Des raids aériens sur le complexe du palais présidentiel ont également été constatés par la sécurité yéménite. L'Arabie saoudite, elle, masse des troupes à sa frontière.

 

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:30
Les houthistes s'emparent de la base Al-Anad, dans le sud du Yémen

 

25 Mars 2015 par Sanaa ALAHYAN - Ileri

 

Les forces houthistes se sont emparées mercredi 25 mars de la base aérienne Al-Anad, la plus importante du sud du Yémen, se rapprochant davantage d'Aden, où est retranché le chef de l'Etat, selon une source militaire. Les militaires américains qui y étaient stationnés et menaient des frappes contre Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) en avaient été évacués la semaine dernière en raison de l'aggravation de la situation.

La chaîne satellitaire Al-Masirah (favorable aux houtistes) a indiqué que la base avait été pillée par les combattants d'Al-Qaida et par celle du président Abed Rabbo Mansour Hadi.

Après s'être assurées du contrôle d'Al-Anad, les forces houthistes ont ensuite avancé vers le sud et se trouvaient à environ trois kilomètres d'Al-Houta, chef-lieu de la province de Lahej, limitrophe de celle d'Aden, selon une source militaire.

 

Appel au Conseil de sécurité de l'ONU

Le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, a exhorté une nouvelle fois mardi le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies à adopter une « résolution contraignante » afin de stopper l'avancée des miliciens houthistes vers Aden.

Dans sa lettre, le président Hadi confirme aussi avoir sollicité les Etats du Conseil de coopération du Golfe pour obtenir une « intervention militaire » contre les miliciens chiites.

 

L'Arabie saoudite masse des troupes

L'Arabie saoudite est en train de regrouper du matériel militaire lourd, notamment de l'artillerie, dans des zones situées près de sa frontière avec le Yémen, ont annoncé mardi des responsables américains.

L'Arabie saoudite accuse l'Iran de semer la discorde entre les communautés au Yémen en soutenant les rebelles houtistes. Le conflit risque de dégénérer en une guerre par procuration entre l'Iran chiite et l'Arabie saoudite et d'autres monarchies sunnites de la région, favorables au président Hadi.

 

source Le Monde.fr

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 21:30
Ryad somme la milice chiite au Yémen de mettre fin à son coup d'Etat

 

23 mars 2015  Romandie.com (AFP)

 

Ryad - L'Arabie saoudite a sommé lundi la milice chiite des Houthis, qui s'est emparée du pouvoir dans la capitale yéménite Sanaa, de mettre fin à son coup d'Etat pour rétablir les autorités légitimes représentées par le président Abd Rabbo Mansour Hadi.

 

Une sortie de crise passe par le rejet du coup d'Etat du 6 février et le retrait des Houthis armés de tous les bâtiments publics et le rétablissement du gouvernement légitime, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Saoud Al-Fayçal dans une conférence de presse à Ryad avec son homologue britannique Philip Hammond.

 

Il a souligné, dans ce contexte, la nécessité de hâter la tenue à Ryad d'une conférence de réconciliation inter-yéménite, convoquée par le roi saoudien à la demande du président Hadi.

 

Sont invitées à participer à cette conférence toutes les factions yéménites qui désirent préserver la sécurité et la stabilité du Yémen, a ajouté le prince Saoud, sans avancer de date pour cette rencontre à propos de laquelle les Houthis ne se sont pas clairement prononcés.

 

Le chef de la milice chiite des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a implicitement rejeté l'offre de Ryad dans un discours dimanche soir.

 

Le dialogue ne peut être placé sous le patronage d'une quelconque partie qui alimente les tensions au sein du peuple yéménite, a-t-il dit dans une allusion à l'Arabie saoudite sunnite, qui classe les Houthis comme organisation terroriste.

 

Les belligérants au Yémen, où le conflit s'est durci, ont continué lundi à mobiliser leurs troupes en dépit d'un appel du Conseil de sécurité de l'ONU à reconnaître la légitimité de M. Hadi et à préserver l'unité du pays.

 

Evoquant par ailleurs la perspective d'une solution politique en Syrie après plus de quatre ans de guerre dans ce pays, le prince Saoud a répété que le président Bachar al-Assad n'avait aucun rôle à jouer actuellement ou à l'avenir dans un règlement négocié.

 

En attendant un tel règlement, il importe de soutenir militairement l'opposition modérée pour réaliser sur le terrain un équilibre des forces avec les troupes du régime Assad, selon lui.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 20:30
Yémen: Al-Qaïda s’est emparé d’un camp militaire et de grosses quantités d’armements

 

12 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La milice chiite des Houthis, au pouvoir à Sanaa, a dénoncé jeudi la fermeture d’ambassades et s’est déclarée prête à remettre des véhicules américains saisis, alors qu’Al-Qaïda s’est emparé d’un camp militaire et de grosses quantités d’armements.

 

Des combattants d’Al-Qaïda ont conquis le camp de la 19e brigade d’infanterie à Baihan, une ville de la province Chabwa, dans le sud, après de violents combats qui ont fait au moins sept morts, dont trois soldats, selon un responsable local.

 

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