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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:35
Targeting Huawei: NSA Spied on Chinese Government and Networking Firm

 

March 22, 2014 by SPIEGEL

 

According to documents viewed by SPIEGEL, America'a NSA intelligence agency put considerable efforts into spying on Chinese politicians and firms. One major target was Huawei, a company that is fast becoming a major Internet player.


 

The American government conducted a major intelligence offensive against China, with targets including the Chinese government and networking company Huawei, according to documents from former NSA worker Edward Snowden that have been viewed by SPIEGEL and the New York Times. Among the American intelligence service's targets were former Chinese President Hu Jintao, the Chinese Trade Ministry, banks, as well as telecommunications companies.

But the NSA made a special effort to target Huawei. With 150,000 employees and €28 billion ($38.6 billion) in annual revenues, the company is the world's second largest network equipment supplier. At the beginning of 2009, the NSA began an extensive operation, referred to internally as "Shotgiant," against the company, which is considered a major competitor to US-based Cisco. The company produces smartphones and tablets, but also mobile phone infrastructure, WLAN routers and fiber optic cable -- the kind of technology that is decisive in the NSA's battle for data supremacy.

A special unit with the US intelligence agency succeeded in infiltrating Huwaei's network and copied a list of 1,400 customers as well as internal documents providing training to engineers on the use of Huwaei products, among other things.

 

Source Code Breached

According to a top secret NSA presentation, NSA workers not only succeeded in accessing the email archive, but also the secret source code of individual Huwaei products. Software source code is the holy grail of computer companies. Because Huawei directed all mail traffic from its employees through a central office in Shenzhen, where the NSA had infiltrated the network, the Americans were able to read a large share of the email sent by company workers beginning in January 2009, including messages from company CEO Ren Zhengfei and Chairwoman Sun Yafang.

"We currently have good access and so much data that we don't know what to do with it," states one internal document. As justification for targeting the company, an NSA document claims that "many of our targets communicate over Huawei produced products, we want to make sure that we know how to exploit these products." The agency also states concern that "Huawei's widespread infrastructure will provide the PRC (People's Republic of China) with SIGINT capabilities." SIGINT is agency jargon for signals intelligence. The documents do not state whether the agency found information indicating that to be the case.

The operation was conducted with the involvement of the White House intelligence coordinator and the FBI. One document states that the threat posed by Huawei is "unique".

The agency also stated in a document that "the intelligence community structures are not suited for handling issues that combine economic, counterintelligence, military influence and telecommunications infrastructure from one entity."

 

Fears of Chinese Influence on the Net

The agency notes that understanding how the firm operates will pay dividends in the future. In the past, the network infrastructure business has been dominated by Western firms, but the Chinese are working to make American and Western firms "less relevant". That Chinese push is beginning to open up technology standards that were long determined by US companies, and China is controlling an increasing amount of the flow of information on the net.

In a statement, Huawei spokesman Bill Plummer criticized the spying measures. "If it is true, the irony is that exactly what they are doing to us is what they have always charged that the Chinese are doing through us," he said. "If such espionage has been truly conducted, then it is known that the company is independent and has no unusual ties to any government and that knowledge should be relayed publicly to put an end to an era of mis- and disinformation."

Responding to the allegations, NSA spokeswoman Caitlin Hayden said she should could not comment on specific collection activities or on the intelligence operations of specific foreign countries, "but I can tell you that our intelligence activities are focused on the national security needs of our country." She also said, "We do not give intelligence we collect to US companies to enhance their international competitiveness or increase their bottom line."

Editor's note: A longer version of this story will appear in German in the issue of SPIEGEL to be published on Monday.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:20
Espionnage : le géant des télécoms chinois Huawei victime de la NSA ?

La NSA a accédé aux archives des courriels de Huawei, à des documents internes de communication entre des dirigeants de la compagnie, ainsi qu'au code secret de produits spécifiques de Huawei

 

23/03/2014 latribune.fr 

 

L'agence américaine de sécurité nationale s'est introduite secrètement dans le réseau de communications du géant des télécoms et de l'internet chinois Huawei à des fins d'espionnage.

 

 

L'agence américaine de sécurité nationale NSA (National Security Agency) s'est introduite secrètement dans le réseau de communications du géant des télécoms et de l'internet chinois Huawei à des fins d'espionnage, ont affirmé samedi le "New York Times" et le "Spiegel" dans leurs éditions en ligne. La NSA a accédé aux archives des courriels de Huawei, à des documents internes de communication entre des dirigeants de la compagnie, ainsi qu'au code secret de produits spécifiques de Huawei, affirment les articles des deux journaux basés sur des documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden.

 Le "New York Times" précise que son enquête sur l'opération, baptisée "Shotgiant", s'appuie sur des documents de la NSA communiqués par l'ex-consultant de l'agence Edward Snowden, qui, depuis l'année dernière, diffuse des renseignements sur les activités de surveillance menées par les Américains dans le monde entier. "Nous bénéficions actuellement de bonnes capacités d'accès et possédons tellement de données que nous ne savons plus quoi en faire", ont assuré des responsables de la NSA, selon un document interne cité par l'hebdomadaire "Der Spiegel".

 

Démenti de Huawei

Huawei avait démenti mi-janvier des informations de presse selon lesquelles la sécurité de ses équipements télécoms pouvait être déjouée par la NSA. Il n'y a eu "aucun incident de réseau (de télécommunications) provoqué par des failles de la sécurité" des produits et infrastructures de Huawei, avait indiqué Cathy Meng, directrice financière du groupe, lors d'une conférence de presse à Pékin.

Elle était interrogée sur une enquête publiée fin décembre par le "Spiegel", selon laquelle la NSA pouvait infiltrer les systèmes et produits de plusieurs grands groupes technologiques, dont Huawei et les américains Cisco et Juniper Networks.

 

Démasquer les liens entre Huawei et l'armée chinoise

Huawei, fondé par un ancien ingénieur de l'armée chinoise, s'était vu interdire l'accès à des projets d'infrastructures aux Etats-Unis et en Australie pour des raisons de sécurité, sur fond de crainte que ses équipements soient utilisés pour de l'espionnage ou des attaques informatiques... au profit de Pékin. Outre les équipements télécoms, Huawei est le troisième fabricant mondial de smartphones.

L'un des objectifs de l'opération Shotgiant était de mettre au jour des liens entre Huawei et l'armée chinoise, lit-on dans un document de 2010 cité par le "New York Times". Mais, ajoute le journal, l'opération a visé également à tirer parti de la technologie de Huawei. La NSA cherchait ainsi à effectuer une surveillance via des ordinateurs et des téléphones du réseau Huawei vendu à des pays tiers.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:50
Belgacom embarrassée par les soupçons d'espionnage et de piratage

18.09.2013 Par Jean-Pierre Stroobants - Le Monde.fr

L'enquête sur le piratage à grande échelle dont a été victime, apparemment pendant deux ans, l'opérateur belge de téléphonie Belgacom fait des vagues et soulève déjà de nombreuses questions. La direction de la société et le gouvernement belge ont confirmé lundi 16 septembre "un piratage très intrusif". Si les soupçons s'orientent vers l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), la presse a révélé, mercredi 18 septembre, que le président du conseil de la société, Michel Moll, est depuis 2010 conseiller de l'entreprise chinoise Huawei, laquelle a été soupçonnée - à tort, selon elle – de se livrer à de l'espionnage industriel aux Etats-Unis.

La Sûreté de l'Etat, les services belges de renseignement, manifestent également des inquiétudes quant aux activités de ce groupe, fournisseur d'équipements et producteur de smartphones. La Belgique a ouvert une enquête sur ces éventuelles pratiques l'an dernier.

Interrogé par le quotidien néerlandophone De Morgen, M. Moll a expliqué qu'il avait donné des conseils stratégiques à Huawei, mais aucun concernant l'Europe et la Belgique. Il souligne, en outre, qu'il n'a exercé aucune fonction commerciale et que, de toute manière, Huawei et Belgacom ne sont pas concurrents. M. Moll refuse de révéler le montant de sa rémunération et nie toute implication dans des pratiques d'espionnage.

 

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