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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 10:55
Incendie de Moscou (1812) - Viktor Mazurovsky (1859–1923)

Incendie de Moscou (1812) - Viktor Mazurovsky (1859–1923)


13.09.2016 source SHD

 

13 septembre 490 (avant Jésus Christ) : bataille de Marathon (Grèce). Le roi perse Darius 1er pour punir les cités grecques d'avoir soutenu la révolte qui gronde dans son empire, dépêche sa flotte en Grèce et fait débarquer entre 25 000 et 50 000 hommes face à la plaine de Marathon (à 42 km d'Athènes). Athènes décide d'attaquer pour se défendre et donne le commandement de ses troupes à l'un de ses stratèges, Miltiade. Les 10 000 athéniens et 1000 platéens attaquent les Perses en se laissant volontairement enfoncer au centre. Exploitant ce qu'ils pensent être une faiblesse, les Perses tombent dans le piège et sont attaqués sur deux fronts. L'armement et la tactique des hoplites athéniens font le reste : les Perses sont rejetés à la mer. La flotte perse constatant l'échec du corps débarqué à Marathon file vers Athènes en doublant le cap Sounion pour emporter la décision. Mais l'armée de Miltiade les devance d'une heure, en rentrant à marche forcée, ce qui suffit pour défendre la ville préalablement alertée par le  coureur Philipides.  Lors de la bataille, 6400 Perses meurent contre 192 Athéniens. Sparte est arrivée en retard et n’a pas combattu. Elle se rattrapera 10 ans plus tard aux Thermopiles contre Xerxes.

 

13 septembre 1515 : début de la bataille de Marignan (Italie). Le jeune François 1er, 21 ans, décide de conquérir le duché de Milan et traverse les Alpes avec 60 000 hommes.Les Suisses, au service de Milan, les attendent sur l'habituelle route du mont Cenis, mais les Français passent par le col de Larche (Argentera) grâce aux sapeurs qui élargissent et carrossent le chemin. La bataille s'engage suite à une provocation alors que les Suisses, surpris, souhaitent parlementer. Pour sa première bataille, le roi français mène la charge à la tête de ses chevaliers. Le combat va durer jusqu'au lendemain, les belligérants dormant sur le champ de bataille. Le 14, à 11h00, 14 000 Suisses sont tombés (principalement du fait de l'artillerie) pour 8 000 Français. François 1er est adoubé, sur place, par le chevalier Bayard.

 

13 septembre 1759 : bataille des plaines d'Abraham (Québec). Défaite française qui marque le début de la fin pour la Nouvelle France. Le général Montcalm meurt des suites de ses blessures le lendemain matin ainsi que son adversaire le général anglais Wolfe.

 

13 septembre 1812 : Napoléon 1er entre dans Moscou en flammes

 

13 septembre 1956 : invention du premier disque dur par IBM (International Business Machine). L’IBM 350 pèse une tonne et se compose de 50 disques rotatifs stockant 5 Mo (5 millions de caractères). IBM a réussi à en vendre plus de 1000 exemplaires  à 50 000 dollars l’unité entre 1957 et 1961. En 2008, la capacité de stockage des ordinateurs commercialisés atteint le  téraoctet (To ou 1000 milliards d’octets). Par comparaison, le prix du méga octet est passé de 10 000 $ (1957) à environ 0,00022 $.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:20
Vente des semi-conducteurs IBM : une menace pour la Défense américaine ?

 

24.10.2014 Jacques Cheminat - silicon.fr

 

La vente de l’activité de fabrication de semi-conducteurs d’IBM à GlobalFoundries soulève des interrogations sur la sécurité nationale au sein du gouvernement américain.

 

En début de semaine, IBM a annoncé qu’il cédait son activité de fabrication de semi-conducteurs à GlobalFoundries. Big Blue va payer 1,5 milliard de dollars à GlobalFoundries pour que ce dernier accepte de reprendre ses usines. Mais cette opération ne fait pas que des heureux, notamment le gouvernement américain qui s’inquiète des conséquences sur la sécurité nationale. En effet, IBM est un fournisseur important en matière de Défense.

GlobalFoundries est certes basée aux Etats-Unis, mais la firme est détenue par des investisseurs d’Abu Dhabi (membre des Emirats Arabes Unis). IBM a indiqué qu’il gardait la R&D et le design des semi-conducteurs et que l’accord ne concernait que la fabrication. Ce dernier point comprend notamment la réalisation de composants pour les systèmes de défense américains. Interrogé par nos confrères de Computerworld, Jason Gorss, porte-parole de GlobalFoundries a expliqué : « nous sommes en pourparlers avec le gouvernement américain sur les questions liées à la sécurité et nous pensons qu’il existe des solutions pour répondre aux questions de sécurité nationale ». Il rappelle que la société avait passé avec succès un examen lié à ces questions et mené par le gouvernement lors du rachat des actifs d’AMD en 2008 : « nous sommes familiers avec ce processus ».

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 17:20
IBM investit 3 milliards de dollars dans la R&D en nanoélectronique

 

10 juillet 2014 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

L’objectif est de repousser les limites de la technologie microélectronique actuelle de façon à faire face à la demande émanant des systèmes conçus pour le Cloud et le Big Data.

 

IBM vient d'annoncer un investissement de 3 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années pour financer la recherche dans deux programmes de développement et exploratoires. L’objectif est de repousser les limites de la technologie microélectronique actuelle de façon à faire face à la demande émanant des systèmes conçus pour le Cloud et le Big Data.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:55
Serveurs x86 : l’armée française peut-elle faire confiance à Lenovo ?

 

11 juin 2014 par Reynald Fléchaux - silicon.fr

 

La DSI du ministère de la Défense confie à IBM la fourniture de serveurs x86 pendant les 4 ans qui viennent. Une activité qui va passer dans le giron de Lenovo. D’où des craintes de backdoors et autres logiciels espions enfouis dans le silicium des machines.

 

Selon Le Canard Enchaîné du jour, des généraux français s’inquiètent des choix opérés par la Dirisi (Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information), la DSI du ministère de la Défense. En cause : un contrat de 4 ans – et de 160 millions d’euros - passé le 19 mai avec IBM, portant sur la fourniture de serveurs x86. Selon toute vraisemblance (la notification de ce marché n’est pas publique à l’heure où nous rédigeons ces lignes), il s’agit des serveurs devant motoriser le futur système d’information inter-armées (SIA) qu’est en train de bâtir la Dirisi. Autrement dit, les serveurs véhiculeront des informations ultra-sensibles relatives aux opérations de l’armée française.

D’où les cris d’orfraie de certains militaires français car, pour rappel, l’activité x86 d’IBM va prochainement passer sous pavillon chinois, Lenovo s’étant porté acquéreur de cette branche d’IBM en janvier dernier pour 2,3 Md$. « Lenovo est connu pour installer des logiciels espions indétectables dans ses équipements. Certes, les Américains font la même chose, mais, au moins, ce sont nos alliés ! », s’étrangle un gradé cité dans l’hebdomadaire satirique. Selon ce dernier, IBM – associé pour l’occasion à Computacenter – aurait remporté ce marché en cassant les prix. Rappelons toutefois qu’IBM est déjà un fournisseur de serveurs x86 pour la Défense, qui figure parmi ses clients majeurs sur cette activité.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 12:35
Espionnage: la Chine veut renoncer aux serveurs d'IBM

 

 

MOSCOU, 27 mai - RIA Novosti

 

Le gouvernement chinois a appelé les banques du pays à renoncer aux serveurs construits par IBM pour éviter le cyberespionnage américain, a annoncé mardi l'agence Bloomberg.

 

Selon l'agence, la Banque populaire de Chine et le ministère chinois des Finances cherchent à établir si l'utilisation par les banques commerciales chinoises de logiciels d'IBM met en péril la sécurité financière de l'Etat chinois.

 

La semaine dernière, le département de la Justice américain a inculpé cinq officiers chinois pour cyberespionnage économique. Les autorités chinoises ont annoncé qu'elles vérifiaient si les services des sociétés informatiques étrangères opérant en Chine ne portaient pas préjudice à la sécurité nationale.

 

Le gouvernement américain a antérieurement déclaré qu'il envisageait d'adopter des sanctions contre la Chine s'il y avait des preuves attestant que Pékin était impliqué dans les cyberattaques contre des entreprises et sociétés américaines. La Chine a rejeté les accusations à maintes reprises, dénonçant en même temps les activités de pirates informatiques américains dans le secteur chinois d'Internet.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
Défense : l’exemple allemand d'externalisation et de contrats de services

 

06/12/2013 par Michel Grall

 

LE CERCLE. - Face au mur budgétaire, la défense est confrontée à l’urgence : mieux définir ce qui relève du cœur de métier de ce qui peut être externalisable. L’Allemagne a fait le choix du pilotage par un organisme central, la GEBB (Gessellschaft für Entwicklung, Beschaffung und Betrieb).

 

Malgré des fondamentaux macroéconomiques notoirement différents entre les deux pays, les budgets de la défense en France et en Allemagne sont confrontés aux mêmes défis : baisse des effectifs, effort de rationalisation budgétaire, diminution de la part du PIB consacrée à la défense.

L’Allemagne est, avec la France et le Royaume-Uni, le troisième pays de l’Union européenne investissant le plus dans sa défense. En 2012, les dépenses de défense allemandes s’établissent à 31,7 milliards €, dont 5% sont spécifiquement fléchés chaque année vers les contrats d’externalisation.

 

Le pragmatisme allemand

 

Les ambitions et pratiques de l’externalisation sont  clairement différentes de part et d’autre du Rhin. Depuis plusieurs années, l’externalisation est considérée en Allemagne comme un levier efficace permettant la mise en œuvre tant de la modernisation que de la réduction de format de la Bundeswehr. Le ministère fédéral de la Défense fait appel avec beaucoup de méthode à l’externalisation des fonctions ne concourant pas directement aux missions opérationnelles.

 

L’Allemagne s’est ainsi dotée d’un organisme unique pilotant les opérations d’externalisation, il s’agit de la GEBB : Gessellschaft für Entwiclung, Beschaffung und Betrieb mbh, « société pour le développement, l’acquisition et le fonctionnement ». Société de droit privé, créée en 2000, ayant son siège à Cologne, elle est détenue à 100% par l’état fédéral qu’elle conseille et accompagne dans les opérations de modernisation, de rationalisation et d’externalisation du ministère de la défense.  La GEBB, entreprise atypique, se présente comme le conseil interne de l’armée fédérale, die inhouse berater des Bundeswehr.

 

La GEBB exerce ses activités dans de nombreux secteurs :

- l’immobilier, l’asset management, le property et facility management; la Bundeswehr occupe en effet la 1ère emprise foncière d’Allemagne, répartie entre 35 000 immeubles, bâtiments, ateliers, sur 31 millions m2.

- la gestion des énergies, qui représente un poste annuel de 380 millions €.

- la logistique et le soutien : matériels, pièces détachées, systèmes d’armes.

- La formation des unités et des personnels.

- les systèmes d’information, de communication et de commandement, et les centres de services partagés.

- La restauration, l’hébergement, les loisirs, jusqu’à la gestion des crèches…

 

Des succès…mais pas toujours

 

Le rôle de la GEBB est double : elle exerce d’une part en tant qu’opérateur, en propre ou en partenariat avec les firmes allemandes, étroitement associées à la démarche. D’autre part, elle a une mission de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès du ministère, en l’orientant, après analyse préalable, soit vers la mise en œuvre d’une régie interne optimisée, soit vers le contrat de partenariat, au sens de la loi française de 2008 sur les partenariats public-privé, ou encore vers le contrat de services classique.

 

Parmi les opérations d’externalisation figure bien sûr le mégaprojet Herkules, confié au consortium IBM-Siemens, pour un montant de 7 milliards €, qui vise à moderniser les systèmes et infrastructures de communication et d’information non militaires. Ce contrat, marqué par des retards importants et une mauvaise analyse des besoins opérationnels, démontre les risques et limites de l’externalisation, et la double nécessité absolue de disposer d’une maîtrise d’ouvrage puissante du côté étatique, et d’établir une délimitation précise des périmètres couverts par l’opération.

 

A contrario, sur l’externalisation de la fonction habillement, les résultats sont excellents : les budgets d’achat ont baissé de 19% et les stocks de 59%. Ce PPP qui a démarré en 2002, concerne la fonction habillement de l’ensemble des personnels civils et militaires de la défense, et a été étendu en 2009 aux tenues et équipements NBC. Le contrat avec la société LHBw (LH Bundeswehr Bekleidungsgesellschaft mbh), où l’état est actionnaire à hauteur de 25,1%, court jusqu’en 2015.

 

Et en France ?

 

A l’inverse du modèle allemand, la conception, le pilotage et la mise en œuvre de la politique d’externalisation au sein du ministère français de la défense mobilise de très nombreux acteurs et organismes divers.

 

Le ministère, confronté à un mur budgétaire, doit allouer ses ressources financières vers ses priorités. Ce sont les conditions de vie et de travail de ses hommes et femmes, civils et militaires. C’est le financement des OPEX, dont les crédits votés en loi de finances initiale sont constamment inférieurs aux coûts réels constatés. C’est naturellement le maintien d’un volume de forces et la poursuite des grands programmes d’armement, vitaux au maintien du rôle et de la puissance de la France dans le monde, essentiels à la protection de ses intérêts et de ses ressortissants ici, comme à l’étranger. C’est enfin l’appui à la base industrielle et technologique de défense, à ces quelque 4000 PME sans lesquelles il serait illusoire de vouloir préserver en France une industrie de défense, ces PME fortement innovatrices, nourrissant le tissu économique et industriel de nos territoires.

 

La Défense est confrontée à l’urgence

 

Urgence d’une vraie définition de ce qui relève des missions régaliennes de la défense, par essence non externalisables, et de ce qui au contraire peut être confié au secteur privé, pas seulement pour un meilleur coût, mais aussi pour une plus grande efficacité du partenaire extérieur.

 

Urgence de rationaliser ces missions non régaliennes, afin de préserver le maximum de ressources sur le cœur de métier. Tout le soutien, toute la maintenance, toute la logistique ne sont pas externalisables. De l’autre côté, la proximité de la ligne de front n’interdit pas par principe l’externalisation. Chaque cas doit être pesé, mesuré, faire l’objet de test, avant généralisation.

 

Urgence de se doter d’un pilote fort, unique qui, pour chacune des missions de la défense, sera en capacité de faire bouger le curseur entre la prestation interne et l’appel aux contrats de services privés. Dans le respect de l’intérêt supérieur de la défense.

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