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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 22:45
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17 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Environ 400 véhicules de l’armée tchadienne, qui se déploie pour combattre le groupe islamiste Boko Haram au Cameroun et au Nigeria, ont pénétré samedi après-midi à Kousseri, ville frontalière du nord du Cameroun, acclamés par la foule, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

L’impressionnant convoi, salué par le président tchadien Idriss Deby lors du franchissement du pont, surplombant le fleuve Chari, qui relie les deux pays, est composé de 400 véhicules environ, selon une source militaire tchadienne, parmi lesquels des chars, de véhicules blindés ainsi que de nombreux pick-ups transportant des soldats.

Des milliers de Camerounais de Kousseri ont applaudi au passage du convoi, scandant des « bravo », levant le poing ou faisant le V de la victoire pour encourager les soldats. Le convoi doit rallier Maltam, à 80 kilomètres au sud de Kousseri, sur la route de Maroua.

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 13:45
L'armée tchadienne bientôt au Cameroun

 

16.01.2015 BBC Afrique

 

"Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce que (...) M. Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, a décidé d'envoyer un important contingent des forces armées tchadiennes pour venir en appui aux forces armées camerounaises qui font face avec courage, détermination et une vaillance reconnue de tous aux attaques répétées de la secte terroriste Boko Haram" sur le sol camerounais, a indiqué jeudi soir un communiqué du porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary.

 

Le communiqué ne précise ni les effectifs du contingent tchadien, ni la date de son déploiement au Cameroun.

 

Au Cameroun, la passivité du Nigeria et de la communauté internationale face à la progression de Boko Haram est très critiquée, suscitant un sentiment d'isolement grandissant.

 

L’une des attaques les plus meurtrières lancées par la secte Boko Haram a fait récemment plus de 2.000 morts à Baga, localité située au nord-est du Nigeria, selon Amnesty International.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:45
source RFI

source RFI

 

22 décembre 2013 par Henri Weill -  Ainsi va le monde !

 

Au cœur de l’histoire figurent trois acteurs. La France, le Tchad et un homme aussi incontournable qu’ambigu : Idriss Deby. Qui ne doit d’être encore au pouvoir à Ndjamena qu’à l’intervention des troupes françaises de l’opération Epervier en février 2008, sans laquelle la rébellion l’aurait emporté. En retour et pour simplifier, disons qu’il a rendu un fier service aux troupes françaises au Mali (Serval), cinq ans plus tard.

 

L’ambition de M. Deby qui vient de fêter vingt-trois années de pouvoir (« accompagné » en 1990 par la France) est de faire de son pays une puissance régionale. Dans sa vision politique, la RCA est considérée comme une province tchadienne. Idriss Déby a ainsi mis naguère en place le président Bozizé (2003), avec l’accord de Paris, puis l’a lâché, vraisemblablement pour indocilité économique (enjeux pétroliers des bassins de Doseo et Salamat, au nord de la RCA). Puis il a donc, dix ans plus tard armé, financé la coalition Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars dernier.

 

Environ 10.000 ressortissants tchadiens vivraient à Bangui. Mais les Centrafricains originaires du nord du pays sont souvent considérés comme des Tchadiens, des « Arabes ». Auxquels il faut ajouter les Tchadiens de la Séléka et les soldats réguliers de l’armée tchadienne présents au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique  (MISCA, interposition). En outre, des Tchadiens assurent la sécurité du président « intérimaire » Michel Djotodia et des chefs Séléka. Ce mélange rend confuse une situation déjà terriblement complexe : les représentants militaires d’Idriss Déby n’ont, selon de multiples témoignages, jamais hésité à fournir des tenues militaires tchadiennes ou des brassards de la FOMAC (Force d'Afrique centrale remplacée le 19 décembre par la MISCA) aux Séléka, qui ont ainsi conservé leur armement.

 

Nombreuses sont les voix, militaires ou diplomatiques françaises, humanitaires, centrafricaines, qui désormais s’élèvent pour dénoncer la responsabilité majeure d’Idriss Déby dans le chaos meurtrier. Une source évoque une réunion qui se serait tenue le 4 décembre dernier à l’ambassade du Tchad à Bangui, au cours de laquelle le chef de mission aurait transmis aux responsables Séléka, les consignes du président Déby en cas de renversement du pouvoir en RCA. Que l’on peut résumer par : « Menez alors la politique de la terre brûlée ! ». Selon cette source, les Français ne seraient pas ménagés. Et de conclure : « Qui vous dit que les balles qui ont tué les deux parachutistes n’étaient pas tchadiennes ? ».

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:45
Déby : «La Libye est au bord de l'explosion»

07/06/2013 Par Tanguy Berthemet – LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - Le président tchadien met en garde contre l'afflux de djihadistes venus du Mali et redoute une déstabilisation des pays voisins.

LE FIGARO - Le Niger est atteint par la crise malienne. Redoutez-vous que le Tchad soit affecté?

 

Idriss DÉBY -Je crois que la situation actuelle au Sahel ne doit pas être une surprise pour qui que ce soit. Dès le départ de la guerre en Libye, nous savions que les conséquences seraient dramatiques pour les pays voisins, mais aussi pour la Libye elle-même. Nos craintes étaient tirées de notre connaissance des hommes, de la culture, de l'organisation sociale de ce pays. C'est pour ça que j'avais demandé, en son temps, une formule qui puisse permettre de faire partir Kadhafi tout en permettant aux Libyens de se réconcilier et de mettre en place des institutions. Cela a été pris pour le plaidoyer d'un ami de Kadhafi. Mais je savais les conséquences de cette guerre. Personne ne s'est préparé.

Sans doute de bonne foi, même la France pensait qu'après Kadhafi, la Libye allait avoir un régime démocratique et organisé. C'était vraiment méconnaître la société libyenne. Le Mali a été le premier pays touché par les problèmes libyens, mais, il ne faut pas se leurrer, nous, les pays du Sahel, nous allons tous être touchés. Le Mali et le Niger hier, demain cela va être le Tchad. Et aucun de nos pays ne peut s'en sortir seul face à cette armada.

 

Selon vous, les djihadistes ont pu se reformer après leur défaite au Mali. La Libye est-elle le nouveau maillon faible de la région?

Hier, ils n'avaient pas de terrain. Maintenant ils en ont un: c'est la Libye tout entière. Hier, ils n'avaient pas d'armes, maintenant ils les ont toutes. Ils n'ont même pas besoin de fabriquer des trucs artisanaux. Hier, ils se cachaient. Aujourd'hui, ils s'affichent et ils disent qu'ils imposeront la charia en Afrique. La Libye est évidemment dans la tourmente mais nous sommes tous exposés ; nous avons tous nos faiblesses. Les djihadistes, je le confirme, sont en mesure de refaire ce qu'ils ont fait au Mali. Peut-être pas de la même manière, ils vont certainement changer de stratégie. Ils ont des camps d'entraînement dans le Djedel Akhdar et des brigades qui se constituent à Benghazi, Tripoli, à Sebha au vu et au su de tout le monde. La situation évolue de la façon la plus négative possible pour la Libye, mais aussi pour nous.

 

Pensez-vous alors que, comme au Mali, si le gouvernement libyen le demande, il faut intervenir en Libye?

Intervenir, c'est trop dire, mais nous avons intérêt à ce que la Libye soit stable et réconciliée. Malheureusement à l'horizon je ne vois pas dans les trois ou quatre années à venir une Libye stabilisée à moins d'un miracle. Comme le disait François Hollande, la guerre au Mali vient de Libye et elle se reconstitue en Libye et c'est l'affaire de toute la communauté internationale. Car la liaison peut être vite faite entre Boko Haram au Nigeria et les groupes dans le nord du Niger. Cela n'est pas rassurant et nous ne sommes pas préparés pour ce genre de situation. Le terrorisme peut frapper quand il veut, même au Tchad.

 

Que faut-il faire?

La Libye est au bord de l'explosion. Je n'ai pas du tout de solution mais on ne peut pas regarder cette situation, la laisser évoluer et nous exploser à la figure. La communauté internationale doit aider les autorités légitimes de la Libye. C'est un pays qui n'a pas d'armée, pas d'institution, pas de société civile pour garantir la paix. Un pays qui est mis en coupe réglée par des brigades qui vont jusqu'à contrôler Tripoli. Tous les radicaux islamistes sont aujourd'hui en Libye.

 

Ces groupes ont des liens avec Aqmi?

Il n'y a pas de doute, il y a des liens. La communauté internationale doit se réveiller pour sauver la Libye sinon tout ce que l'on a fait au Mali ne servira à rien.

 

C'est la raison pour laquelle vous avez engagé le Tchad si lourdement au Mali?

Non, ce n'est pas pour le Tchad que j'ai engagé. J'ai engagé l'armée tchadienne, avec le soutien de la classe politique et du peuple tchadien, pour aller aider un pays frère. Si le président français n'avait pas eu le courage d'engager des soldats français, il faudrait imaginer Bamako sous l'emprise des djihadistes. Nous avons été aux côtés des Français pour décapiter cette menace. Abou Zeid est mort. Mais il y aura d'autres Abou Zeid.

 

Le MNLA est encore présent au nord du Mali. Quelle attitude faut-il avoir vis-à-vis de ce mouvement, avec lequel les troupes tchadiennes ont eu des relations tendues?

Le MNLA n'a pas été très coopératif avec nous. Il faut le reconnaître. Ils connaissent très bien les membres rescapés de l'Adrar des Iforas et des autres villes, comme Tombouctou ou Gao. Une grande majorité a trouvé refuge à Kidal et dans les autres villes du Nord. Nos amis du MNLA auraient dû être coopératifs et le travail serait terminé depuis longtemps. Je ne porte pas un jugement négatif sur le MNLA. Il y a des problèmes internes. Nous espérons, que, avec l'appui de la France et de la communauté internationale, les élections se tiendront sur tout le territoire, c'est-à-dire aussi dans l'Azawad, le pays touareg. Sinon ce serait une acceptation de la division du Mali.

 

Ces dernières semaines, plusieurs personnes, dont des députés et des journalistes, ont été arrêtées au Tchad. Plusieurs ONG ont protesté, parlant d'arrestations arbitraires…

Les ONG sont dans leur rôle. Mais le Tchad est un pays souverain, démocratique avec une justice indépendante. Nous souhaitons que la justice fasse la lumière le plus rapidement possible sur ce qui s'est passé. J'avoue que je ne sais pas car j'étais hors de N'djamena. Je crois que l'intervention du Tchad au Mali ne devrait pas être, pour une petite minorité de mes compatriotes, une occasion pour déstabiliser le Tchad. C'est vrai que certains partis politiques n'étaient pas d'accord. Est-ce pour cela? Y a-t-il d'autres mobiles? Avant on savait qui soutenait le désordre au Tchad. C'était Kadhafi. Là je n'ai pas compris cette conspiration qui n'était pas un coup d'État, mais plutôt une tentative d'organiser un printemps arabe.

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