18 Mars 2015 , par Inès DAJON-LAMARE - Pôle Russie-CEI/Eurasie - Bachelor 3 - ILERI
Etant donné les conditions climatiques et océanologiques extrêmes, l’Arctique a longtemps été délaissé à l’exception d’expéditions scientifiques. Mais, en ce début de XXIème siècle, les effets du changement climatique ainsi que la découverte de ressources naturelles potentiellement importantes bouleversent les équilibres, faisant de cette région l’un des territoires les plus convoités de la planète.
En terme de définition, délimiter la région polaire arctique s’avère complexe du fait de la multitude de définitions. Les géologues, les géographes ou encore les climatologues ont ainsi, chacun une définition différente de ce que l’on peut appeler l’Arctique, et des limites de ce dernier. Eric Canobbio définit l’Arctique, dans son ouvrage Mondes Arctiques, Miroirs de la Mondialisation [1], comme « étant astronomiquement la région bornée par le cercle polaire arctique : 66°33’ de latitude nord. Cette limite commode car stable définit un espace de 21 324 000 km2 « composé, pour les deux tiers de l’Océan Glacial Arctique et pour un tiers, des terres côtières. Cinq pays sont riverains et se disputent la maitrise de cet océan : le Canada, le Danemark (via le Groenland et les Iles Féroé), les Etats-Unis, la Norvège et la Russie.
Suite de l’article
commenter cet article …