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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:30
photo USAF

photo USAF

 

15 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a exhorté mardi la Turquie à en faire plus dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), lors d'une visite de la base turque d'Incirlik (sud) d'où partent les avions américains qui bombardent les jihadistes.

 

La Turquie a un rôle énorme à jouer (...) et nous apprécions ce qu'ils (les Turcs) font. Nous voulons qu'ils en fassent plus, a déclaré M. Carter aux journalistes qui l'accompagnaient jusqu'en Turquie.

 

La Turquie a donné son feu vert en juillet à l'utilisation par des avions de guerre américains de la base aérienne d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, qui se trouve à moins de 200 km des positions de l'EI dans le nord de la Syrie voisine.

 

Longtemps accusé de complaisance envers les rebelles syriens les plus radicaux, Ankara a rejoint depuis l'été la coalition antijihadiste.

 

Ils (les Turcs) nous accueillent sur la base aérienne d'Incirlik, ce qui est une contribution très importante. Mais il y a plus à faire qu'héberger nos forces et celles de la coalition. Nous voulons que les forces turques nous rejoignent dans les airs et au sol, a poursuivi le chef du Pentagone.

 

Très important, la contribution la plus nécessaire que leur impose la géographie est le contrôle de leur propre frontière, a insisté Ashton Carter.

 

Sous la pression de ses alliés, le gouvernement islamo-conservateur turc a renforcé ces derniers mois son dispositif à sa frontière avec la Syrie, principal point de passage des recrues, notamment européennes, qui rejoignent les rangs jihadistes.

 

Les Etats-Unis insistent depuis quelques semaines auprès des Turcs pour qu'ils ferment hermétiquement leur frontière sur une centaine de kilomètres au sud de Gaziantep (sud), encore contrôlé côté syrien par le groupe Etat islamique.

 

En raison de son emplacement stratégique, la base d'Incirlik est devenue un hub majeur pour les opérations de la coalition.

 

Au cours du mois écoulé, nous sommes parvenus ensemble à atteindre la cadence opérationnelle la plus élevée contre l'EIIL (autre acronyme de l'EI) depuis le début de la campagne en août 2014, a indiqué à l'AFP une source diplomatique américaine.

 

Le président américain Barack Obama a déclaré lundi que les efforts militaires des Etats-Unis et de leurs alliés contre l'EI s'étaient intensifiés mais a concédé que les progrès contre les jihadistes devaient être plus rapides.

 

Après sa visite à Incirlik, M. Carter doit se rendre en Irak.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:30
F-15E Strike Eagles arrive at Incirlik Air Base

A U.S. Air Force F-15E Strike Eagle departs RAF Lakenheath to support Operation Inherent Resolve, Nov. 12, 2015. Aircraft from the 48th Fighter Wing deployed to Incirlik Air Base, Turkey, to conduct counter-ISIL missions in Iraq and Syria. This dual-role fighter jet is designed to perform air-to-air and air-to-ground missions in all weather conditions. (U.S. Air Force photo by Senior Airman Erin Trower)

 

November 12, 2015 EUCOM

 

STUTTGART, Germany — In a demonstration of our continued commitment to the fight against ISIL in Iraq and Syria, United States European Command directed the U.S. Air Force to deploy six F-15Es to Incirlik Air Base, Turkey.  The F-15Es from the 48th Fighter Wing based at Royal Air Force Lakenheath, England, arrived today at approximately 3:50 p.m. Eastern European Time (EET).  These aircraft will conduct counter-ISIL missions in Iraq and Syria in support of Operation Inherent Resolve.  These F-15Es join six F-15Cs currently deployed to Incirlik AB, also from the 48th Fighter Wing.  The F-15Cs are conducting combat air patrols in Turkish air space to help secure sovereign Turkish airspace.  Turkey and the U.S. are long-time NATO Allies and the U.S. Air Force has a long history of working closely with Turkey. As always, we are guests of the government of Turkey at Incirlik Air Base, and there are no plans for a more permanent U.S. presence at this location.  We will continue to work closely with our Turkish partners on supporting the sovereignty of Turkish airspace and our shared

efforts to degrade and destroy ISIL.  The U.S. and Turkey, as NATO allies, share a commitment to peace and stability in the region.

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 17:30
F-15Cs Arrive at Incirlik Air Base

U.S. Air Force F-15C Eagles depart RAF Lakenheath to support the combat air patrol mission in Turkey, Nov. 6, 2015. The six F-15Cs from the 48th Fighter Wing deployed to Incirlik in response to the Government of Turkey's request for support in securing the sovereignty of Turkish airspace. (U.S. Air Force photo/Airman 1st Class Erin Babbis/Released)

 

6 November 2015 U.S. European Command (EUCOM)

 

STUTTGART, Germany – In a demonstration of our unwavering support for Turkish sovereignty and the collective security of the region, U.S. European Command has directed the U.S. Air Force to deploy six F-15s to Incirlik Air Base, Turkey.

 

The F-15Cs from the 48th Fighter Wing based at Royal Air Force Lakenheath, England, arrived at approximately 3:30 p.m. Eastern European Time (EET).These aircraft will conduct combat air patrols in Turkish air space.

 

This deployment of additional aircraft to Incirlik is in response to the Government of Turkey's request for support in securing the sovereignty of Turkish airspace. Turkey and the U.S. are long-time NATO Allies and the U.S. Air Force has a long history of working closely with Turkey. We are guests of the Government of Turkey at Incirlik Air Base, and there are no plans for a more permanent U.S. presence at this location.

 

We will continue to work closely with our Turkish partners on supporting the sovereignty of Turkish airspace and our shared efforts to degrade and destroy ISIL. The U.S. and Turkey, as NATO allies, share a commitment to peace and stability in the region.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:30
USAF A-10s deploy to Incirlik

 

22 October, 2015 By Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv  - The US will accelerate its air operations in Syria against Islamic State militants by deploying the Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II to Incirlik AFB in Turkey.

 

Russia has increased its military presence in Syria, and satellite images – including those from an Israeli satellite – show that it has based a number of squadrons of fighters and attack helicopters in the Middle East. Russian air strikes have led Washington to change its strategy in Syria, resulting in the deployment of the A-10s – an aircraft that is well-equipped to carry out missions against IS. Twelve A-10s that are usually based at Moody AFB in Georgia have reportedly been sent to Turkey. They will replace six USAF Lockheed Martin F-16s that were deployed from Aviano AFB in Italy in August. The A-10 was first deployed in the anti-IS fight in 2014.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF


29.07.2015 45e Nord.ca (AFP)
 

Alors que le Parlement turc se réunit en session d’urgence dans un climat de guerre pour débattre de la « guerre contre le terrorisme »,lLes autorités turques ont donné aux Américains le feu vert effectif à l’utilisation de la base aérienne d’Incirlik (sud) afin de mener des frappes en Syrie contre les combattants du groupe Etat islamique, a-t-on appris mercredi de source officielle turque.

 

Le décret gouvernemental « a été signé » et les Américains peuvent désormais se servir « à tout moment » de la base d’Incirlik dans le cadre de la coalition internationale antijihadiste, a déclaré à l’AFP une source du ministère des Affaires étrangères, quelques jours après l’approbation de principe d’Ankara.

Cet accord, qui a fait l’objet de longues tractations préalables, était ardemment souhaité par Washington, la base d’Incirlik occupant une position clé pour rapprocher les F-16 américains de leurs cibles jihadistes. Les avions de l’US Air force doivent actuellement décoller de bases plus éloignées, par exemple en Jordanie ou au Koweit.

Membre de l’Otan, la Turquie avait jusqu’à récemment refusé de participer aux opérations de la coalition contre l’EI, de peur de favoriser l’action des Kurdes de Syrie combattant sur le terrain les jihadistes à proximité de sa frontière.

Mais l’attentat survenu le 20 juillet à Suruç (sud), qui a fait 32 morts et attribué à l’EI, a changé la donne et contraint Ankara à effectuer un tournant stratégique.

 

Session d’urgence du Parlement dans un climat de guerre exacerbé par le pouvoir

Par ailleurs, le Parlement turc se réunissait mercredi en urgence pour débattre de la « guerre contre le terrorisme » engagée par le gouvernement de façon simultanée contre le groupe Etat islamique (EI) et les rebelles kurdes, qui suscite la suspicion de l’opposition sur les visées du président Recep Tayyip Erdogan.

Le gouvernement islamo-conservateur se présente devant les 550 députés à Ankara fort du « ferme soutien » exprimé la veille par l’OTAN à la Turquie, même si ses alliés ont estimé que le processus de paix avec la rébellion kurde ne devait pas être sacrifié sur l’autel d’une lutte tous azimuts contre le terrorisme.

Pour le parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, cette session parlementaire serait propice à la signature d’une déclaration commune en faveur de la lutte contre le terrorisme, gage d’une sorte d' »union nationale » autour de M. Erdogan.

Mais certains élus de l’opposition accusent le président turc de mener une « stratégie de la tension » en vue d’élections législatives anticipées qui lui permettraient d’effacer les résultats décevants du scrutin du 7 juin, où l’AKP avait perdu la majorité absolue pour la première fois depuis 2002.

« Il est hors de question de reculer » face à la menace terroriste, a assuré mardi M. Erdogan avant un voyage officiel en Chine, en jugeant en outre « impossible » de poursuivre le processus de paix avec la guérilla kurde.

Des F-16 turcs ont mené de nouveaux raids dans la nuit de mardi à mercredi contre une demi-douzaine d’objectifs kurdes dans le nord de l’Irak ainsi que dans le sud-est de la Turquie.

Le Parlement se retrouve alors que se multiplient les attaques isolées contre des militaires, attribuées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), et les raids aériens de l’armée contre des positions de la rébellion.

Des enlèvements de policiers, certains en compagnie de leur famille, et des heurts entre forces de l’ordre et manifestants ont encore été signalés dans les dernières 24 heures dans plusieurs localités du sud-est du pays à majorité kurde, a indiqué mercredi l’agence officielle Anatolie.

Les arrestations de militants kurdes, d’extrême-gauche ou de sympathisants présumés de l’Etat islamique, se poursuivent également par dizaines chaque jour, selon la presse.

 

Problème pour les Occidentaux

La donne a totalement changé depuis l’attentat du 20 juillet à Suruç, à proximité de la fontière syrienne, qui a fait 32 morts parmi de jeunes militants de la cause kurde.

L’attaque a été attribuée aux jihadistes de l’EI, mais elle a entraîné une réplique immédiate du PKK contre les autorités turques, accusées d’avoir longtemps fermé les yeux ou même encouragé les activités des jihadistes.

Cet attentat a conduit l’armée turque à bombarder pour la première fois des positions de l’EI en Syrie, un engagement vivement salué par les Etats-Unis qui mènent la coalition internationale antijihadiste.

Mais, en Turquie, ce tournant stratégique a été largement occulté par la reprise simultanée des raids contre les bases arrières du PKK en Irak. La Turquie a aussi bombardé des positions de milices kurdes en Syrie, ce qui pose un problème de fond aux Occidentaux puisque ces combattants sont leur principal allié sur le terrain face à l’EI.

Depuis vendredi, l’aviation turque a bombardé quotidiennement des cibles du PKK. Aucun raid turc contre l’EI n’a toutefois été signalé ces derniers jours.

Considéré comme un des grands vainqueurs des dernières élections, le parti turc prokurde HDP est désormais clairement sur la défensive, estimant être la cible prioritaire de M. Erdogan. Avec 13% des voix et 80 députés, il est largement à l’origine de l’échec relatif de l’AKP.

« L’un des principaux objectifs des opérations en cours dans les airs, sur terre et dans les médias est de faire mal au HDP dans la perspective d’élections anticipées », a affirmé le chef de file du parti Selahattin Demirtas, sommé en vain par le pouvoir de condamner les dernières actions du PKK.

Cette crise se déroule alors que l’AKP mène des discussions avec le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) pour tenter de former une coalition de gouvernement. Mais certains éditorialistes turcs parient d’ores et déjà sur un échec des négociations et sur des législatives anticipées en novembre.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 09:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - La Turquie a affirmé lundi ne pas avoir conclu de nouvel accord avec les Etats-Unis autorisant l'accès de ses bases à la coalition internationale qui mènent des frappes contre les jihadistes en Syrie et en Irak, démentant des affirmations américaines.

 

Aucune décision n'a été prise sur (la base aérienne turque d'Incirlik, a assuré le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans une déclaration reprise par l'agence gouvernementale turque Anatolie.

 

Il n'y a pas de nouvel accord avec les Etats-Unis, avait précédemment annoncé à l'AFP une source gouvernementale turque s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

 

Dimanche, un responsable américain de la Défense avait déclaré, sous couvert de l'anonymat, que le gouvernement d'Ankara avait autorisé l'armée américaine à utiliser ses installations pour mener des opérations contre le groupe Etat islamique (EI).

 

Nous menons d'intenses négociations avec nos alliés, mais il n'y a pas de nouveau développement concernant Incirlik, a confirmé le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres.

 

L'accord actuellement en vigueur entre la Turquie et les Etats-Unis n'autorise l'accès de l'armée américaine à cette base que pour des missions logistiques ou humanitaires.

 

Située près de la ville d'Adana, elle se trouve à environ 300 km à peine de Kobané et à peine plus de Raqa, le quartier général des forces jihadistes de l'EI.

 

La Turquie refuse pour l'instant de se joindre à la coalition militaire internationale dirigée par les Etats-Unis au motif que les frappes aériennes dirigées contre les jihadistes pourraient renforcer par ricochet le camp du président syrien Bachar al-Assad, la bête noire de ses dirigeants islamo-conservateur.

 

- Soutien à l'opposition confirmé -

 

Les autorités turques ont posé comme préalable à leur participation la création d'une zone-tampon et d'une zone d'interdiction aérienne dans le nord de la Syrie, l'entraînement et l'armement des rebelles de l'opposition syrienne modérée et la réaffirmation de l'objectif de renverser l'actuel régime de Damas.

 

Pressée par les Etats-Unis de s'impliquer davantage dans la lutte contre EI, la Turquie a accepté de soutenir les efforts d'entraînement et d'équipement des rebelles de l'opposition syrienne modérée, un des volets de la stratégie américaine.

 

Annoncé par Washington, ce premier geste a été confirmé par M. Cavusoglu.

 

Avec les Etats-Unis, nous sommes entièrement d'accord sur le projet +équiper et entraîner+, a-t-il déclaré, en fait, nous sommes parvenus à un consensus là-dessus.

 

Nous croyons depuis longtemps à la nécessité de renforcer l'opposition modérée (...) si elle avait été vraiment soutenue par des livraisons d'armes et politiquement, il aurait été possible de faire tomber le tyran Assad, a confirmé M. Arinç.

 

Les négociations continuent pour déterminer la meilleure place pour la faire (la formation) sur le territoire turc, a précisé le vice-Premier ministre.

 

En revanche, la proposition turque de zone-tampon et de zone d'interdiction aérienne, destinée à protéger les réfugiés syriens et les secteurs du pays contrôlés par l'opposition modérée, est loin de susciter l'enthousiasme parmi ses alliés.

 

Elle nécessiterait une résolution du Conseil de sécurité des Nations-unies, et donc l'accord improbable de la Russie, l'un des derniers soutiens du régime de Damas.

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