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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Le porte-avions INS Vikramaditya jette l'ancre en Inde

 

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

 

Le porte-avions indien Vikramaditya a atteint la base navale de Karwar, en Inde, le mardi 7 janvier 2014, au terme d’un voyage de 40 jours depuis la Russie, écrit vendredi 10 janvier le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

En 26 jours de voyage et une courte relâche à Lisbonne, le navire a parcouru 10.212 milles nautiques. C’est la distance exacte qui sépare le quai de l’usine russe Sevmach (chantiers de Severodvinsk) - qui a donné sa deuxième vie au croiseur Amiral Gorchkov - et la base navale de Karwar sur le littoral indien, où sera désormais enregistré ce navire de combat, aujourd’hui le plus puissant de la marine indienne.

 

Selon les sources de Rossiïskaïa gazeta, la fin de ce voyage qui a vu le navire traverser la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie a été relativement calme, ce qui n’a pas été le cas dans l’Atlantique où l’équipage avait dû surmonter une tempête violente. Une corvette indienne accompagnant le porte-avions avait même subi une fissure qu’il avait fallu réparer d’urgence à Lisbonne. Cette relâche planifiée, qui fut aussi un bref repos pour l’équipage, a été très utile.

 

Le Vikramaditya transportait l’équipage mais aussi une équipe d’experts russes dirigée par Igor Leonov, ingénieur responsable de Sevmach. Ces 174 spécialistes sont toujours en Inde pour garantir la maintenance du navire et tester les systèmes de climatisation ou encore les réfrigérateurs dans les mers méridionales, où les températures de l’eau et de l’air différent considérablement de celles de Mourmansk et Severodvinsk.  

 

Ces tests, lancés dans le golfe d’Aden et en mer Rouge, ont démontré le bon fonctionnement des appareils. La température de l’air et de l’eau avoisinant 28 degrés, la température dans les cabines était de 20 à 25 degrés. La température dans le compartiment des machines où le système de climatisation utilise l’eau de la mer s'élevait à 40 degrés pendant les tests, mais il s’agit là d’un inconvénient caractéristique de tous les bâtiments de surface.   

 

L’équipage a testé les systèmes stratégiques du navire dans ces "conditions domestiques" mais a aussi pris part à des exercices tactiques de la marine près du littoral indien. Les officiers supérieurs montés à bord du bateau ont été visiblement fascinés par l’efficacité et la puissance du radar embarqué ainsi que les capacités de navigation du navire.

 

Le 7 janvier, jour du Noël orthodoxe, le porte-avions a atteint sa destination et jeté l’ancre à la base navale de Karwar, sur la côte de l'Etat indien du Karnataka au Sud du pays. Sur le livre de bord a été écrite une note spéciale: depuis le début des essais le navire Vikramaditya a parcouru au total plus de 30.000 milles. Le 8 janvier, le porte-avions a enfin accosté.

 

Les experts russes et les marins indiens ont pu descendre à terre pour la première fois depuis le début du voyage. La plupart des spécialistes reviendront en Russie mais 75 resteront en Inde pour superviser la mise en service du bateau. Selon les sources indiennes, ces travaux pourraient prendre de trois à quatre mois.

 

Selon les informations de Rossiïskaïa gazeta, l'équipage du Vikramaditya pourrait reprendre des exercices militaires en mer le 15 ou 16 janvier. Des sources indiquent également qu'en février le navire devrait arriver à Bombay pour un accueil solennel. La cérémonie devrait réunir le premier-ministre indien Manmohan Singh et des invités russes.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:35
photo Livefist

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India chose Dassualt's Rafale for its medium multi-role combat aircraft in 2012

 

January 9, 2014, by Neelam Mathews AIN Defense Perspective

 

With national elections looming in India, speculation is growing that contracts for the long-delayed medium multi-role combat aircraft (MMRCA), as well as the multi-role tanker transport (MRTT), could soon be signed. However, the MMRCA pact might cover only the supply of 18 Dassault Rafale aircraft from the French production line, leaving further negotiations for the remaining 108 required to be concluded by the new government. India announced its choice of the Rafale in January 2012. But negotiations subsequently stalled over offsets, the transfer of technology and the role of Hindustan Aeronautics (HAL).

 

Delays in procurement are taking a toll on military force levels as Indian Air Force (IAF) squadrons deplete. This has resulted in pressure on the Ministry of Defense to increase the pace for awarding pending contracts. A government code of conduct prevents any contracts being awarded within 45 days of an election. The national election is expected to be called by March, also the end of the financial year.

 

“If the contract is signed soon, it will be nothing but a paper deal that ensures commitment of the government. We can expect delays after the first 18 aircraft, since the remaining fighters will be built under license with transfer of technology. The government wants to ensure the contract is penned so that the [basic choice] cannot be questioned by subsequent governments,” said an official associated with the project. An official at the MoD noted that signature of the MMRCA contract would restore the confidence of international OEMs, which has been shaken by the recent scandal over the AW101 procurement.

 

Following lengthy discussions, HAL is thought to have now agreed with Dassault on the question of Tier 1 suppliers, including aerostructures.

 

An IAF official said that a new refueling tanker is a priority. A meeting between the Indian MoD and Airbus Defence and Space on the MRTT that was delayed last year following the death of the senior acquisition official has been scheduled for mid-January, AIN has learned from an informed source close to the program. Since the A330MRTT can also be used as a pure transporter for 300 troops, plus a cargo payload of up to 45 tons (99,000 pounds), or to accommodate up to 130 stretchers for medical evacuation, it will bring immediate benefits to the IAF. “This contract has no political overtones or baggage attached to it,” said the IAF official.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:35
Le porte-avion Vikramaditya arrivé en Inde

 

NEW DELHI, 8 janvier - RIA Novosti

 

Le porte-avions modernisé Vikramaditya, remis le 16 novembre dernier par la Russie à la Marine indienne, est arrivé mardi dans la base navale de Karvar, dans l'Etat de Karnataka (sud de l'Inde), rapporte la chaîne de télévision locale IBN, se référant à une source au sein des Forces navales du pays.

 

Le processus d'intégration du porte-avions dans les rangs de la Marine indienne prendra entre trois et quatre mois, précise la source. Le Vikramaditya a été livré à l'Inde sans avions, ni armements. 

 

Une équipe de spécialistes russes chargée d'assurer les travaux de maintenance prévus par garantie restera à Karvar pendant un an. 

 

La Russie a modernisé le porte-avions soviétique Admiral Gorchkov pour la Marine indienne conformément à un contrat de 2004. Le porte-avions modernisé a été rebaptisé Vikramaditya (fort comme le Soleil).

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 11:35
INS Vikramaditya expected to arrive at home-base Karwar today

Jan. 8, 2013 by Shiv Aroor - Livefist

INS Vikramaditya expected to arrive at home-base Karwar today. The base has become a fortress.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:35
Inde: tir réussi d'un missile balistique Prithvi-II

 

NEW DELHI, 7 janvier - RIA Novosti

 

Les forces armées indiennes ont tiré mardi avec succès un missile balistique Prithvi-II d'une portée d'environ 350 km, rapporte la chaîne de télévision Zee News. 

 

Le missile a été tiré depuis le polygone de Chandipur situé dans l'Etat de l'Orissa (ouest). "Le tir a réussi à 100%. Toutes les cibles ont été atteintes", a déclaré M.V.K.V Prasad, directeur du site d'essais du polygone. 

 

Selon  l'Organisation militaire pour la recherche et le développement (DRDO),  de tels essais ont pour objectif de "démontrer clairement l'état de préparation opérationnelle de l'Inde" et sa capacité à "réagir à toute éventualité".

 

Elaborés depuis le début des années 1980, les Prithvi sont des missiles balistiques à courte portée capables de transporter une ogive nucléaire, dont la version sol-sol équipe l'armée de terre indienne depuis 2003. Le Prithvi-II est capable de transporter une charge allant de 500 à 1.000 kg.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:35
L'Inde et le Japon veulent renforcer leur coopération en matière de défense

 

Mardi 7 Janvier 2014 atlasinfo.fr

 

L'Inde et le Japon ont convenu de consolider leur coopération dans le domaine de la défense, signe du partenariat de plus en plus étroit entre New Delhi-Tokyo sur les questions stratégiques notamment face à l'ascension militaire et économique de la Chine.

 

A l'issue de la réunion, tenue lundi, entre le ministre de la défense indien, AK Antony et son homologue japonais Itsunori Onodera, les deux pays ont pris plusieurs mesures pour rendre plus régulières les manœuvres militaires conjointes et de renforcer la coopération anti-piraterie dans l'océan indien et contre le terrorisme.

 

Les deux ministres ont, par ailleurs, passé en revue les défis de la sécurité régionale et mondiale et échangé les vues sur les questions relatives à la paix, la stabilité et la prospérité dans la région, indique-t-on à New Delhi.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:35
Rafale en Inde: une avancée avant le 15 février?

 

07.01.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Petite info venue d'Inde via le blog Aerospace Diary tenu par Neelam Mathews (merci à Guillaume P.).

 

Une réunion du CCS (Cabinet Committee on Security) va se tenir ce mardi; elle porterait sur le fameux contrat Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) qui prévoit l'achat de Rafale pour l'armée de l'air indienne.

En attendant le résultat de cette réunion, Neelam Mathews rappelle dans un post précédent que le contrat pourrait être conclu avant le 15 février, date du début du moratoire de 45 jours sur les grandes décisions stratégiques imposé par la tenue des prochaines élections législatives dont le très long processus pourrait commencer fin mars.

Avant le 15 février? Soit un an après la première annonce que Dassault avait remporté le marché pour 126 appareils!

Mais comme rien n'est jamais sûr dans le monde des achats militaires indiens, il faut rester prudent. Et vigilant.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:35
Rafale : le ministre de la Défense veut croire au contrat indien

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est optimiste sur les «résultats «du Rafale en Inde et dans le Golfe

 

20/12/2013 Gil Bousquet – LaDepeche.fr

 

Le groupe d’aviation Dassault s’est fendu d’un communiqué hier pour prendre acte du choix du Brésil pour son concurrent Saab. Brasilia a en effet annoncé être entré en négociations exclusives pour l’achat de 36 exemplaires du Grippen, un avion de choix suédois pour cinq milliards de dollars. Cette nouvelle défaite commerciale du Rafale à l’export, allonge la liste des déconvenues de l’avion de combat français sur le marché mondial. Pour l’instant, aucun contrat, hormis avec l’armée française, n’a été signé. Mais le ministre de la Défense a jugé que cette situation pouvait être corrigée rapidement avec un possible contrat géant en Inde.

 

Selon les analystes l’échec du Rafale tient à un prix d’un prix trop élevé. Alors qu’un journaliste évoquait le prix «deux fois plus élevé» du Rafale par rapport au Gripen, l’administrateur du groupe aéronautique Olivier Dassault a rétorqué hier soir : «Mais il est quatre fois meilleur ! La qualité a un prix». Il n’empêche sans un contrat rapidement signé à l’export, la chaîne d’assemblage de l’avion de combat multi-rôle est en danger. Il faut en effet environ trois ans entre la signature d’un contrat ferme et l’entrée en production. Or la chaîne d’assemblage ne fournit que son unique client : l’armée française. Mais Jean-Yves Le Drihan, le ministre de la Défense, s’est montré confiant hier sur le contrat indien : un méga-contrat de 126 appareils estimé à plus de douze milliards de dollars. New Delhi a retenu en janvier 2012 le Rafale, le préférant en finale à l’Eurofighter d’EADS. Des possibilités s’ouvrent aussi au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. Le Rafale n’a pas dit son dernier mot.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:55
Pourquoi Dassault ne pouvait pas vendre le Rafale aux Brésiliens

Dans ce contrat, le prix était le critère clé. Et Dassault s'était fait une raison misant plutôt sur l'Inde et le Qatar.

 

19/12/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges

 

Il y a deux façons de voir la victoire du chasseur Gripen du suédois Saab dans la compétition brésilienne pour 36 appareils, confirmée hier par Brasilia. La première, c’est celle de l’autoflagellation à la française: un nouveau flop retentissant pour le Rafale après la Corée du Sud, Singapour ou le Maroc, et cette fois-ci, suprême humiliation, face à un concurrent suédois, a priori plus faible que les mastodontes américains. Les experts autoproclamés se succèdent sur les plateaux: l’avion de Dassault serait "trop cher", "invendable", l’industrie militaire français non compétitive, les commerciaux de Dassault sûrs d’eux, et la loi de programmation militaire en péril.

 

Si tout n’est évidemment pas entièrement à jeter dans ces analyses, on peut aussi défendre une autre position, plus nuancée: un, le choix du Gripen est au moins autant un échec pour le F-18 de Boeing, qui avait endossé le costume de favori depuis trois ans, que pour le Rafale. Avant les révélations de Snowden sur l’espionnage de la présidente Dilma Rousseff par la NSA, un contrat de F-18 était même évoqué avant la fin 2013.

 

>> Lire: Pourquoi l'affaire Snowden relance les chances du Rafale au Brésil

 

Deux, Dassault reconnaissait depuis longtemps que le Brésil n’était clairement pas le dossier le plus chaud pour le Rafale, contrairement à l’Inde, le Qatar et la Malaisie. Trois, et c’est peut-être l’argument le plus fort, selon les critères de choix finalement adoptés par le Brésil, la vente du Rafale était impossible.

 

Le Gripen est aussi moins cher à l'usage

Que voulaient les Brésiliens? Le choix du Gripen donne la réponse. Ils voulaient grosso modo la même chose que la Suisse, qui a aussi fait le choix du Gripen: un appareil léger, rustique, économique à l'achat mais aussi à l'usage, sans être au top de la technologie. Le Gripen "n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale", assurait hier le GIE Rafale International, qui porte l’offre française à l’export. "Monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix." L’avion suédois avait d’ailleurs connu ses succès à l’export dans des pays où le facteur prix est primordial (Hongrie, République tchèque, Thaïlande, Afrique du Sud), et n’a participé à des opérations extérieures qu’en Libye.

Même la Suisse, pas spécialement aux abois côté finances publiques, avait défendu cet argument du prix pour expliquer son choix en février 2012: "Le DDPS [département fédéral de la défense] doit tout mettre en œuvre pour que l'acquisition d'un nouvel avion de combat soit financièrement supportable pour l'armée, à moyen et à long terme, assurait le communiqué du gouvernement fédéral. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral s'est prononcé, sur proposition du DDPS, en faveur du Gripen E/F de l'entreprise suédoise Saab."

 

>> Lire La Suisse préfère le Gripen au Rafale et à l'Eurofighter

 

Le Gripen, une "Peugeot" face à la "BMW" Rafale

Le quotidien suisse Le Matin avait levé le voile, début 2010, sur la foi d’un document confidentiel de l’armée suisse sur les performances du Gripen face au Rafale. Pour les missions de "police du ciel ", théoriquement les plus faciles, le score du Gripen était le plus mauvais des trois chasseurs européens engagés dans la compétiton.

"Il n’a atteint que 5,33 points sur 10, soit bien au-dessous de la limite minimale de 6,0 décidée au début du processus d’évaluation. L’Eurofighter atteint 6,48 et le Rafale 6,98", assurait le quotidien. D’aucuns comparent le Gripen à une 2CV, et le Rafale à une Ferrari. Exagéré: une comparaison Peugeot-BMW serait probablement plus proche de la réalité.

L'arrêt du Mirage 2000, une erreur de Dassault ?

La première grande leçon de la victoire du Gripen au Brésil, après la Suisse, c’est que même des pays qui auraient les moyens d’acheter le Rafale optent pour un avion moins performant, mais aussi moins cher. Le marché des monoréacteurs type Gripen est ouvert à plus de pays que celui des biréacteurs type Rafale ou Eurofighter Typhoon.

Dassault aurait-il dû garder en catalogue le monomoteur Mirage 2000, réussite commerciale à l’export, pour compléter sa gamme? Le consultant Richard Aboulafia, vice-président du cabinet américain Teal Group, en est persuadé. Le problème, c’est que le Mirage 2000 n’avait plus de commande à honorer après la livraison des derniers appareils à la Grèce en 2007…

 

Le Gripen est aussi (un peu) américain

L’autre grande leçon, c’est qu’avec le Gripen, le Brésil a fait une sorte de choix stratégique intermédiaire vis-à-vis des Etats-Unis. Il a refusé de commander le F-18 américain, en représailles à l’affaire d’espionnage de la NSA. Mais il n’a pas choisi le camp français, choix qui aurait été une gifle monumentale pour Washington.

Avec le Gripen, le Brésil achète suédois en apparence, largement américain dans les faits. Le moteur est un dérivé du réacteur F414 de General Electric. Les groupes américains Rockwell Collins et Honeywell sont aussi partenaires du programme. « Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine », assurait d’ailleurs le GIE Rafale le 18 décembre.

 

L'optimisme de Le Drian

Il ne faut évidemment pas sous-estimer l’échec du Rafale au Brésil. Mais il convient de l’analyser froidement, au-delà des caricatures de café du commerce. Pourquoi cette méfiance permanente affichée par l’armée de l’air brésilienne à l’endroit de l’offre française ? Est-il possible d’être plus agressif sur les prix? Comment combattre au mieux l’influence diplomatique et militaire américaine?

La mauvaise nouvelle brésilienne est tout de même à relativiser. "Même si je dois décevoir les Brésiliens, le Brésil, ce n’est pas la cible prioritaire du Rafale, nous avons d’autres prospects plus importants, assurait ce jeudi 19 décembre au matin le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Nous avons de bonne raisons de croire que sur l’Inde et sur le Golfe, il y aura bientôt des résultats."

Dassault peut, de fait, se refaire au Qatar (36 appareils pour une première tranche), et surtout en Inde (126 avions), en attendant peut-être la Malaisie (18 apapreils). C’est sur la signature, ou non, de ces contrats qu’on jugera vraiment de l’avenir du chasseur français à l’export. Vu l’âpreté du marché et l’intensité de la concurrence, sa vente ne sera de toute façon jamais une partie de plaisir.

>> Lire Rafale: le Qatar avant l'Inde?

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 19:55
Le Rafale, une arme à un coup ?

 

18 décembre 2013 Paul Fauray

 

Sarkozy l’avait presque fait, Hollande en a juste rêvé. En 2009, Nicolas Sarkozy avait conclu une ébauche d’accord avec le président brésilien Ignacio Lula pour l’achat de 36 avions Rafale pour un montant de 3 Mds € en remplacement de ses Mirage 2000.

 

Mais à son arrivée au pouvoir, la présidente Dilma Roussef s’était démarquée de son mentor en reconsidérant le contrat. En reprenant en main un sujet de défense, elle asseyait ainsi sa légitimité. Elle se réfugiait derrière l’avis technique d’une commission chargée d’étudier diverses propositions. Depuis, le dossier n’avance pas, pire, il recule.

 

Cette situation appelle plusieurs observations. En matière de commerce, il ne suffit pas d’être français et de disposer de bons produits à vendre, il faut intégrer des règles qui nous sont parfois étrangères.

 

L’ébauche d’accord conclu entre Nicolas Sarkozy et Ignacio Lula, reposait, notamment sur une considération mutuelle des deux présidents. Malgré le crédit que la France a acquis en intervenant par deux fois en Afrique (Mali et Centrafrique), elle souffre d’une image internationale terne. Cela a pour effet d’altérer notre efficience commerciale à l’étranger. Les relations entre pays sont souvent tributaires de celles nouées entre leurs dirigeants. Bien que femmes ou hommes d’Etats, ils n’en sont pas moins humains. Il n’y a guère que dans les cours de sciences politiques qu’on traite de relations déshumanisées.

 

Les révélations sur les écoutes de la NSA, l’agence américaine, sont oubliées. Mais le mal est fait. La teneur des négociations concernant le marché du Rafale était connue des USA. Ainsi, les propositions américaines concernant le F / A 18 Super Hornet, étaient meilleur marché. « Le Rafale est trop cher », titrent les journaux brésiliens. Nous avons négligé ce paramètre et pourtant, nous avions déjà perdu un contrat Airbus au début des années 90 avec l’Arabie Saoudite au profit de Boeing pour les mêmes raisons. Décidément, en matière d’espionnage industriel, nous n’apprenons rien.

 

Nous avons le secret espoir que Dilma Roussef tienne rigueur aux USA de l’avoir mise sur écoute. Ce serait mal connaitre les règles du réalisme économique. En effet, le Brésil peut il se passer de son partenaire américain ?

 

La décision brésilienne doit être prise en 2015. Or, le gouvernement de Dilma Roussef est vertement critiqué sur la gestion de la coupe du monde de football. La compétition coûtera 11 Mds € pour une estimation initiale de 3 Mds. Les Brésiliens ont critiqué ce montant, manifesté contre le coût de la vie et la mauvaise qualité des services publics. Ils n’accepteraient pas le choix d’un avion cher.

 

Le Rafale doit surmonter des difficultés de politique nationale brésilienne et le handicap de son coût.

 

Alors comment faire pour placer un avion invendable ?

 

Le transformer en char de carnaval, non, renégocier le transfert de technologie, oui, ajuster son prix, oui.

 

Mais il faut prier pour que le Brésil gagne la coupe du monde en finale face à la France. Notre prestige en serait grandi et le client brésilien flatté. Tout ce qu’il faut pour réussir cette vente.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:35
DRDO's new heavy drop system during a demonstration. Photo: DRDO

DRDO's new heavy drop system during a demonstration. Photo: DRDO

 

18 December 2013 army-technology.com

 

The Indian Defence Research and Development Organisation (DRDO) has developed a 16t capacity heavy drop system (HDS) to enhance the national army's ability to airdrop military stores, including vehicles, supplies and ammunition.

 

Developed by DRDO's Aerial Delivery Research and Development Establishment (ADRDE), three system prototypes have also met performance parameters during two successful drops at an undisclosed location.

 

Primarily designed for paradropping of military vehicles, including BMP class and ammunition trolleys from IL-76 heavy lift aircraft, the system is claimed to be an extension of technology developed by DRDO for P-7 HDS, the 7t capacity HDS already accepted by the Indian Army.

 

Indian defence minister scientific advisor and Department of Defence R&D secretary, Avinash Chander, said the system offers 'drop and drive' capability and once inducted, would considerably enhance the capabilities of armed forces.

 

The system features a parachute sub-system and platform sub-system, which in turn consists of a set of removable wheels that facilitates transport of load to the airfield, and a platform fastening and release lock (PFRL) for safe carriage and release of load in/from the aircraft during all flight manoeuvre conditions and emergency landing.

 

The parachute system features two auxiliary and five main parachutes, which reduce the descent rate to desired speed at touchdown, and are released by an automatic disengage unit (ADU) on impact with ground to avoid dragging and toppling of load due to high surface winds.

 

Extensively tested during the technical and users trials at different types of drop zones in planes, deserts and high altitude areas, the re-usable system can be utilised to provide drop practice to the soldiers during regular military training.

 

The system also participated in army's Excope 2009 exercise with the US Air Force and in demonstration at Pokhran, Rajasthan, India, during its development phase.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:35
Assistance en vol menée par la permanence opérationnelle de Creil

 

18/12/2013 Armée de l'air

 

Assurée par les Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes », la permanence opérationnelle (PO) de la base aérienne (BA) 110 de Creil a décollé le 17 décembre 2013 à 17h31 pour porter assistance en vol à un Boeing 787 « Dreamliner » en provenance de New-Dehli et à destination de Paris.

 

Après avoir quitté l’espace aérien belge, c’est à 17h28 que l’avion de ligne annonce à l’organe de contrôle une panne de transpondeur. L’aéronef apparaît sur les écrans radar, mais ne peut plus émettre son identité et transmettre son code IFF (Identification, Friend or Foe - identification ami ou ennemi). Deux minutes plus tard, le chef de la salle d’approche d’Orly diffuse une demande d’assistance en vol. À 17h31, la PO de Creil est déclenchée : un Mirage 2000-5 du « Cigognes » décolle et rejoint l’appareil immédiatement.

Réglant son transpondeur sur les paramètres du Boeing, le pilote de chasse accompagnera l’avion de ligne et ses 250 passagers jusqu’à son poser, sans encombre, sur la piste de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à 18h00. Après une remise de gaz, le Mirage 2000-5 a rejoint la BA 110 et a été reconfiguré pour assurer la prochaine alerte.

24 heures sur 24 et depuis différents points de France, l’armée de l’air assure la permanence opérationnelle au titre de la posture permanente de sécurité. Ainsi, elle est en mesure d’accomplir des missions de « police du ciel », d’assistance en vol et de recherche et sauvetage (en mer comme ce fut le cas samedi dernier au large de Mimizan ou dans les terres). Pour plus d’informations sur la PPS, cliquez ici.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:35
Avions de combat : 38 MiG-21 se sont crashés en Inde en dix ans

Le Rafale devrait remplacer une grande partie de la vieillle flotte de MiG-21 encore en service dans l'armée de l'air indienne

 

17/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Alors que l'armée de l'air indienne subit une forte attrition de sa flotte de MiG-21, Dassault Aviation tente de boucler toutes les négociations pour mettre dans les mains de New Delhi un contrat prêt à être signé vers mars 2014.

 

Durant les dix dernières années entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force ou IAF), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21, a révélé mardi le ministère de la défense indien. Des pertes assez fréquentes en Inde. L'IAF dispose encore d'une flotte de 254 MiG-21 en service, qui vont progressivement être retirés des bases aériennes, notamment les MiG-21 T-77. Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963.

La semaine dernière, la base aérienne de Kalaikunda a retiré du service trois vieux MiG-27 T-77 en présence du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne, N.A.K. Browne. Ce dernier avait estimé que cet "événement" marquait une nouvelle page dans l'histoire de l'IAF après "presque cinq décennies de service opérationnel remarquable rendu par cet avion de combat  iconique". La flotte de MiG-21 T-77 a volé en moyenne 9.000 heures par an.

 

Et le Rafale ?

Selon le ministère de la défense, "aujourd'hui, tandis que nous avons des Sukhoï 30 et sommes impatients d'accueillir le Rafale, les MiG-21 (toutes les versions) continuent à fièrement contribuer à la force opérationnelle de l'IAF". Dassault Aviation négocie depuis janvier 2012 la vente de 126 Rafale à New Delhi.

Le ministère a rappelé ce mardi que le remplacement de la flotte par une nouvelle génération d'avions de combat dépendait de la sécurité nationale et des objectifs stratégiques ainsi que des exigences opérationnelles des forces armées.

Selon nos informations, toutes les équipes de négociations sous le leadership de Dassault Aviation, qui planchent sur l'ensemble des transferts de technologies (ToT), mettent depuis ces deux derniers mois les bouchées doubles pour terminer le plus vite possible la rédaction de tous les contrats. Objectif du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier : terminer la négociation vers mars 2014 pour que le contrat soit "signable" avant les élections législatives indiennes prévues en mai. Ce qui ne veut pas dire que le contrat sera signé dans la foulée.

 

Deux ans d'attente pour MBDA

MBDA est par exemple en attente de signer le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé avec le DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit avec l'industriel indien Bharat Dynamics Limited, depuis deux ans que les négociations sont terminées, en décembre 2011 exactement. Aujourd'hui, certains industriels du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) comptent désormais sur un contrat pour la fourniture de 126 Rafale à l'armée de l'air indienne en 2015, selon des sources concordantes. Peut-être fin 2014 sans trop y croire.

Un contrat, pour être notifié, doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
IAF plans to induct light combat aircraft Tejas later this month

 

12 December 2013 airforce-technology.com

 

The Indian Air Force (IAF) is planning to induct the indigenously developed light combat aircraft (LCA) Tejas into its operational service in Bangalore, later this month.

 

Recently, the combat aircraft succeeded in launching an infrared seeking air-to-air missile, which hit the target in a direct hit with precision and destroyed the target.

 

On 20 December, the Initial Operational Clearance- II will be completed for the aircraft at its home base in Bangalore and later it will be inducted into the IAF by Defence Minister AK Antony, according to defence officials.

"The combat aircraft succeeded in launching an infrared seeking air-to-air missile, which hit the target in a direct hit with precision and destroyed the target."

 

The Tejas aircraft will be the LCA Mark 1 and 40 of them will be inducted by the IAF, while DRDO and HAL will continue to make improvements for the aircraft and capable version will be inducted later into the force, said sources.

 

The IAF will have a total of seven squadrons of LCA aircraft, which come to around 140 aircraft, if everything moves ahead to the current plans, reports Brahmand.

 

The aircraft project, which is completing exactly 30 years after it was launched at an approximate overall cost of about Rs25,000bn ($409bn), was sanctioned in 1983 at a cost of Rs560bn ($9.18bn).

 

The aircraft will undergo different tests, even after its induction into the IAF and to get ready for full operational deployment, the aircraft need to attain the Final Operational Clearance (FOC).

 

DRDO said the missile firing test, which was conducted off the coast of Goa in Arabian Sea, demonstrated the required parametres.

 

DRDO chief Avinash Chander was quoted by the Press Trust of India as saying that "through this missile launch from Tejas and successfully hitting the target in the first shot, we have demonstrated the total weapon system capability of LCA Tejas."

 

The LCA, which has been undergoing weapon release flight tests for its operational clearance, eliminated an aerial target towed by the pilotless target aircraft Lakshya using its infrared seeker air-to-air missile.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:30
Rafale to Enter Indian Service in 2017: AF Chief

Dec. 12, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Press Trust of India; issued Dec. 12, 2013)

 

Negotiations On with Dassault for Fighters Jets: IAF Chief

 

SHILLONG, India --- Browne said the 'Rafale' are expected to be inducted into the force by 2017, three years approximately after the contract is signed

 

The Indian Air Force is negotiating with French aviation major Dassault Aviation's Rafale for 126 medium fighter jets in a multi-billion dollar deal, Chief of Air Staff of IAF, Air Chief Marshall N A K Browne today said.

 

The deal suffered a "setback" due to the death of an official, who handled the negotiation, in September. Now a new Joint Secretary has joined last week to take the negotiations forward, Browne told reporters here.

 

"They have had meetings as of this time and I am hopeful that by early next year we should be able to wrap this case for the Air Force," Browne said after rounding up his two-day farewell visit to the headquarters of the Eastern Air Command where he also chaired a Commanders' conference.

 

Browne said the 'Rafale' are expected to be inducted into the force by 2017, three years approximately after the contract is signed.

 

'Rafale' outclassed the Eurofighter 'Typhoon' to bag the deal in India after officials found that its commercial bid was lower than 'Typhoon'.

 

According to the Request for Proposal (RFP) of the IAF, 18 aircraft will be brought in the next three years while the remaining aircraft is likely to be manufactured at HAL facilities at Bangalore, defence sources said.

 

Military aviation majors from across the globe - the Russia's MIG-35, USA's F-16 Falcon (Lockheed Martin), F-18 Hornet (Boeing), Swedish 'Saab Gripen', European EADS Euro-Fighter 'Typhoon' and 'Rafale'- competed in the bid to supply 126 Medium Multi-Role Combat Aircraft.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 18:35
L’Australie à la conquête de l’Asie-Pacifique ?

10 oct 2013 par Jean-François Fiorina

 

Une illustration du concept de puissance « moyenne »

Après huit mois de campagne électorale, les Australiens se sont dotés le mois dernier d’un nouveau gouvernement. Peu médiatisées en Europe, ces élections fédérales ont mis fin à plusieurs mois d’instabilité politique en propulsant au pouvoir la coalition « libérale-nationale » du conservateur Tony Abbott, qui a bâti toute sa campagne sur un slogan : « La fin des dépenses inutiles, la fin des bateaux de demandeurs d’asile, la fin de la taxe carbone ».

Le déficit et la dette publique ont alimenté les débats électoraux, même s’ils restent bien en deçà de ceux affichés dans les vieux pays industrialisés. C’est surtout le ralentissement du cours des matières premières qui inquiète aujourd’hui les Australiens. Autant d’éléments mal connus sur l’actualité du pays, malgré une forte attractivité tant économique que touristique. « Le décalage entre l’image que l’Australie a d’elle-même et l’impression qu’on se fait d’elle à l’étranger [y contribue grandement]« , constate Xavier Pons, professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail. Discrète, la puissance australienne ne cesse pourtant de s’affirmer et de s’étendre bien au-delà de sa sphère d’influence subrégionale.

Pour l’heure, l’économie australienne se porte bien. 12e puissance économique mondiale et membre du G20, l’Australie est l’un des rares pays industrialisés à avoir échappé à la récession économique de 2009. Sa croissance a certes été touchée, mais elle est toujours restée positive avec une moyenne annuelle de 3, 5 % ces vingt dernières années ! Sa proximité avec les marchés asiatiques, les plus dynamiques de la planète, contribue à cette bonne santé économique. Il en résulte un très faible chômage (5,1 % de la population active), une dette fédérale de 9,6 % du PIB et une inflation largement maîtrisée.

 

Une économie performante

L’Australie peut en effet compter sur les importantes richesses qu’offre son environnement naturel, associées à une faible demande intérieure. Dès les années 1960, le sociologue Donald Horne la dépeint comme le « pays de la chance ». De fait, l’agriculture et les minerais représentent près des deux tiers de son commerce extérieur. « L’Australie est ainsi le premier exportateur mondial de charbon, de fer, de plomb et de zinc, mais également le premier exportateur de bauxite et de titane. Le pays exporte beaucoup de gaz, extrait dans la mer de Timor (20 % de ses exportations). Il est également un géant de l’uranium avec un quart de la production mondiale », explique le professeur Cédric Tellenne dans le Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie.

Depuis le début des années 2000, l’Australie bénéficie du boom minier provoqué par le dynamisme des Émergents. Or, le marché des matières premières connaît depuis plusieurs mois un recul dont pâtit l’île-continent. Les prévisions de croissance, même si elles restent positives, ont été ainsi revues à la baisse par le gouvernement et la banque centrale australienne. Canberra table désormais sur une croissance de son PIB comprise entre 2,25 et 2,5 % pour l’année en cours. Elle n’exclut pas cependant de renouer avec les 3 % et plus en 2015. Des taux, quoi qu’il en soit, à faire pâlir d’envie les pays de la Vieille Europe !

C’est que l’Australie mise à la fois sur la reprise de la croissance mondiale et sur des stratégies de contrôle de marchés. Dans le domaine de l’uranium par exemple, la demande semble être de retour. L’arrivée au pouvoir du Parti libéral démocrate au Japon relance les perspectives du redémarrage des centrales nucléaires nippones, tandis que les inquiétudes sur l’avenir du Niger – gros producteur africain – bénéficient à BHP Billiton et aux autres compagnies minières australiennes. Autre illustration : l’amoindrissement de la demande de fer est compensé par une augmentation volontaire de la production australienne afin de faire chuter les prix et d’évincer ainsi leurs concurrents plus modestes.

Seules des sociétés comme Rio Tinto peuvent réaliser des économies d’échelle susceptibles de préserver leurs marges et leur survie sur le marché. En termes géoéconomique, « la zone Asie- Pacifique absorbe 71 % des exportations australiennes (11,5 % à destination de l’UE, 9 % des États-Unis) et fournit 52 % des importations (contre 24 % en provenance de l’UE et 14 % des États-Unis). La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial bilatéral de l’Australie. L’Asie concentre 64 % des échanges avec l’Australie en biens de consommation. En ce qui concerne les services, l’UE concentre 22 % des échanges avec l’Australie devant les États-Unis (17 %), l’ASEAN (15 %) et le Japon (8 %) », rapporte le site du Ministère des Affaires étrangères (MAEE). Canberra tend à faire de son commerce un outil au service de son intégration régionale, dans le Pacifique Sud mais plus généralement en Asie. Principale richesse nationale, les intérêts miniers ne conditionnent-ils d’ailleurs pas pour partie la politique étrangère australienne ?

 

Un “sheriff adjoint” des États-Unis en Asie ?

« L’Australie a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les États-Unis d’Amérique », résume Cédric Tellenne. Xavier Pons observe pour sa part que le pays est « considéré par nombre d’Asiatiques comme un simple protectorat américain ». Canberra n’a en effet jamais remis en cause sa relation privilégiée avec Washington, scellée au cours de la Seconde Guerre mondiale, quand l’Australie a troqué la protection militaire britannique pour celle des Américains. Le pays s’est dès lors rangé systématiquement aux côtés de son allié, depuis la Guerre de Corée (1950) à celle « contre le terrorisme« . Mais « si l’ Australie a le sentiment qu’il lui faut à tout prix se concilier les bonnes grâces de son protecteur, elle n’en considère pas moins ce dernier avec méfiance », prévient Xavier Pons. Car ses intérêts, notamment économiques et financiers, se situent d’abord en Asie et obligent Canberra à composer avec la réalité géostratégique de la région.

Ainsi, l’Australie développe et renforce ses partenariats avec la Chine, l’Inde et le Japon. « La priorité va à la Chine, au point que l’ Australie déclare ne pas se sentir engagée par l’ANZUS [Australia, New Zealand, United States Security Treaty] en cas de guerre avec Taiwan », remarque Cédric Tellenne. Les deux pays ont signé cette année un « partenariat stratégique » sur dix ans portant sur les questions économiques, de politique étrangère et de défense. Dans ce cadre, « ils ont également signé un accord de convertibilité directe entre le dollar australien et le yuan », précise le MAEE. Pour autant, il n’est pas toujours aisé de composer avec la susceptibilité chinoise. En témoigne la signature récente d’un accord de défense historique avec Tokyo, avec la bénédiction de Washington et malgré la désapprobation de Pékin. À bien des égards, la politique étrangère australienne oscille donc entre les deux géants que sont la Chine et les États-Unis. Mais c’est en Asie du Sud-Est et dans son environnement immédiat que l’Australie trouve la mesure d’une diplomatie plus libre et en adéquation avec ses attentes.

Publié en octobre 2012, le Livre blanc sur « l’Australie dans le siècle asiatique » réaffirme ainsi l’ancrage régional de l’Australie, avec l’identification et la mise en exergue de cinq partenaires prioritaires, en plus des États-Unis : la Chine, le Japon, l’Inde, mais aussi la Corée du Sud et l’Indonésie. Sa stratégie se traduit à la fois par la signature d’accords bilatéraux (économiques, scientifiques, universitaires, etc.) et, le cas échéant, par l’octroi d’aides au développement. Très présentes au Timor- Oriental, les forces australiennes le sont aussi au sein de la Mission d’intervention aux Iles Salomon. Canberra a en effet intérêt à assurer la stabilité politique et économique des Îles du Pacifique si elle veut s’assurer de débouchés commerciaux, mais également pour réguler l’immigration clandestine. Ces cinq dernières années enfin, l’Australie a aussi renforcé sa présence en Afrique, notamment pour appuyer ses investissements miniers.

 

Un « désert démographique européen » dans un océan asiatique ?

Le sujet de l’immigration a fortement alimenté le débat politique des dernières élections fédérales, notamment suite à la décision du précédent gouvernement travailliste de renvoyer directement en Nouvelle-Guinée et sur l’Île de Nauru tout clandestin arrivé par bateau. Ce sujet en réveille un autre, toujours à vif dans un pays aussi jeune: celui de l’identité nationale australienne. « En raison notamment des contractions entre leurs racines historiques, qui sont principalement européennes, et leur situation géographique, entre l’Asie et l’Océanie, les Australiens n’ont cessé de se demander qui ils étaient vraiment », analyse Xavier Pons. Dans ce contexte, l’actuelle immigration asiatique bouscule une société encore à très forte dominante anglo- saxonne (près de deux tiers de la population).

L’Australie a certes une tradition de terre d’accueil, mais les tensions identitaires sont de plus en plus visibles et tendent à diviser le pays. Au-delà de la lancinante question aborigène, la société australienne éprouve aujourd’hui des difficultés à assimiler les nouveaux arrivants, notamment les plus nombreux, en provenance d’Asie (Inde et Chine). Sur l’immigration clandestine, le consensus est acquis et c’est la tolérance zéro qui prévaut. Mais qu’en est-il de l’immigration légale? La question est loin d’être anodine. Dans les prochaines décennies, à l’horizon 2045, l’Australie va devoir faire face à un vieillissement sans précédent de sa population. L’immigration apparaît comme une solution évidente à la crise démographique qui se profile, à condition de la conjuguer au Mateship (« fidélité fraternelle ») si cher aux Australiens. Mais elle ne sera pas suffisante.

Afin de stimuler la natalité et donc le renouvellement démographique, l’un des projets les plus ambitieux – et les plus populaires – du programme de Tony Abbott consiste à mettre en place l’un des congés maternité les plus généreux au monde. Pour un pays de moins de 23 millions d’habitants, et d’une densité de 3 habitants au km2, il s’agit d’un sujet essentiel. Car comme le souligne justement le Recteur Gérard-François Dumont (cf. CLES - Les entretiens géopolitiques mensuels du directeur, n°20, 12/2012), « toute situation géopolitique ne peut s’appréhender correctement qu’en prenant en compte le paramètre démographique ». Mieux : ce sont les « paramètres démographiques qui s’ imposeront aux configurations géopolitiques ». De ce point de vue, l’Australie est indubitablement en première ligne.

 

L’Australie à la conquête de l’Asie-Pacifique ?

Pour aller plus loin

  • L’Australie, par Xavier Pons, Coll. Idées reçues, Éditions du Cavalier Bleu, 126 p., 9,95 €  ;
  • « Australie », par Cédric Tellenne, in Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie, coll. Major, PUF, 564 p., 49,90 €.
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:55
Reliance, Dassault plan to build new facility for Rafale combat aircraft wings

 

11 December 2013 airforce-technology.com

 

France-based Dassault Aviation and Reliance Industries are planning to build a new facility to produce wings for Rafale combat aircraft.

 

The combat aircraft was selected by the Indian Air Force (IAF) to meet its requirement of 126 fighter planes.

 

With an investment of around Rs10bn ($164m), both of the firms are planning a facility in Bangalore, India, reports the Press Trust of India citing industry sources.

 

Dassault will help Reliance build the facility, which is similar to its production facilities in France, as part of the plan.

 

The companies said that the defence ministry and other agencies concerned were in favour for creating the unit.

 

In 2012, India selected the Rafale plane of Dassault Aviation, after a five-year-long process in which five other companies had participated.

 

After long contract negotiations, the defence ministry and Dassault finalised the deal, which is valued at approximately Rs600bn ($9.8bn).

 

The Indian Government was quoted by firstpost.com as saying that the tender for the procurement stated that aerospace PSU Hindustan Aeronautics (HAL) will be the lead integrator for the project, while Dassault is interested in including Reliance as the main partner in production of the aircraft in India.

 

Dassault and HAL have started preparing the teams for implementing the project, after differences related to the issue were resolved.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
upgraded BMP-2 Sarath during military exercise in Rajasthan - photo US DoD

upgraded BMP-2 Sarath during military exercise in Rajasthan - photo US DoD

Domestic Plans: Indian Army BMP-2 vehicles take part in a military exercise. India will proceed with plans to develop its own vehicle to replace Army BMP-2s and -1s. (US Defense Department)

 

Dec. 10, 2013 - By VIVEK RAGHUVANSHI- Defense News

 

NEW DELHI — India will not shelve its homegrown $10 billion Futuristic Infantry Combat Vehicle (FICV) program in favor of advanced Russian BMP-3 combat vehicles.

 

The decision was conveyed to the Russian side at the Nov. 18 meeting of the India-Russia Inter-Governmental Commission on Military Technical Cooperation held in Moscow, officials said.

 

During Russian President Vladmir Putin’s visit to India last December, the Russians offered to transfer technology for its BMP-3 infantry combat vehicles if India agreed to shelve its indigenous FICV program, which will see production of 2,600 vehicles to replace aging BMP-1 and BMP-2 combat vehicles.

 

The FICV program will now get rolling as debate over the Russian proposal had pushed the FICV project into the background, said an Indian Defence Ministry source.

 

An executive of Russia’s Rosoboronexport in New Delhi said the company made the BMP-3 proposal because the Indian Army sought the vehicles, but the Defence Ministry would not agree with the condition that the FICV program be shelved.

 

The FICV project will be in the “Make India” category, which means only domestic companies will be able to compete. The selected company or consortium will develop an FICV prototype on its own although the government will fund nearly 80 percent of the development costs. Thereafter, production will be done in India by the winner.

 

The FICV project was approved nearly five years ago. Since then, India’s Mahindra Defence Systems has tied up with BAE Systems, Larsen & Toubro is working on overseas tie ups, and Tata Motors is also working to connect with overseas companies after its tie up with Rheinmetall was stalled following the blacklisting of the German company. State-owned Ordnance Factories Board is also in the race.

 

MoD now will shortlist two competitors to develop their prototypes, which will be put to trial.

 

BMP-2 Upgrade

 

Meanwhile, the Indian Army plans to upgrade the existing 1,400 BMP-2 infantry combat vehicles with advanced weapons and night-fighting capabilities at a cost of $1.8 billion. However, the MoD canceled a tender floated last year to purchase 2,000 engines for the upgrade because none of the domestic vendors fulfilled the engine’s requirements. Now a global tender is likely to be issued for the engines, the MoD source said.

 

When procured, the engines will be assembled at the Ordnance Factories Board.

 

The Army requires engines that can generate 350 to 380 horsepower and are easy to maintain and operate in extreme weather conditions. The BMP-2’s existing engine has only 285 horsepower and is not suited for cross-country mobility.

 

The upgrade of the BMP-2 will include advanced observation and surveillance, night-fighting capability, an improved anti-tank guided missile (ATGM) system and a 30mm automatic grenade launcher. The upgraded combat vehicles will have an advanced fire control system and have the capability of loading two missiles in ready-to-fire mode.

 

The BMP-2 infantry combat vehicles carry soldiers into battle zones and provide fire support, an Indian Army official said

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 17:35
Strategic Weapons: India Improves Its SCUD Clones

 

December 6, 2013: Strategy Page

 

India recently had another successful test of their Prithvi II ballistic missile. This is progress, because in September 2010 a Prithvi II test failed as the rocket motor began burning fuel, but not enough to get it off the launcher. There was lots of smoke and confusion, but no launch. This was a user trial where military crews were making sure they were able to use a new weapon that had been successfully completed testing using manufacturer personnel to operate it. This is a common practice, but particularly necessary in India, where the manufacturers often cut corners during development and testing. The troops on the military launch crews are usually not privy to these workarounds, and the developers sometimes just keep their fingers crossed that the troops can handle things on their own. For example, in 2009 the first user test of the ground launched BrahMos cruise missile failed. Not a major problem, it turned out. After a few months, everything was put right. That’s what happened with the Prithvi II.

 

The first successful test of the 4.6 ton Prithvi II took place in 2009 and it successfully hit a target 350 kilometers away. The 2010 launch was to test the ability of the missile to carry a half ton warhead. This is the minimum size for a nuclear warhead. Used with a nuclear warhead Prithvi II is a strategic weapon, since it can put those nuclear warheads on major targets within neighboring Pakistan. In the last three years Prithvi II has been improved to the point where it can reach targets 350 kilometers away while carrying a one ton warhead.

 

A Prithvi III is in development. This is the Prithvi II modified to be operated from ships. This missile can carry a half ton warhead 600 kilometers. The increase in range and warhead weight for the Prithvi III was achieved by using a solid fuel rocket motor, and adding a second stage with a liquid fuel motor. The Prithvi II uses a liquid fuel rocket. The navy has not installed the Prithvi III on any of its ships because it was discovered that the liquid fuel was too dangerous to handle aboard a ship at sea.

 

The Prithvi is a ballistic missile that reaches its target within 5-10 minutes of launch and was originally developed as a shorter range (150 kilometers) missile. Prithvi uses liquid fuel, meaning it takes up to an hour to ready for launch. In 2013 India announced that it is replacing over a hundred Prithvi I ballistic missiles with the solid fuel Prahar. While the air force controls long range ballistic missiles, the army has long been supplied with some shorter range Prithvi Is. This is a single stage, road mobile, liquid fuel battlefield support missile that weighs 4.4 tons and is nine meters (27.3 feet) long, 110cm in diameter and costing about a million dollars each. Introduced in 1994, the army version has a 150 kilometer range and carries a one ton warhead.

 

The Prahar is more compact and reliable. It weighs 1.3 tons, is 7.3 meters (23.6 feet) long and 42cm in diameter, costing less than a million dollars each and carrying a 200 kg (440 pound) warhead. Prahar can be carried and fired from a TEL (Transporter Erector Launcher) that will haul six Prahars, each in a sealed container. Prahar can carry nuclear or conventional warheads and the TEL can fire salvos of up to six missiles, each in quick succession. The guidance system brings the missile to within ten meters of its aiming point. This is more than twice as accurate as Prithvi I. Most importantly, a Prahar can be fired within minutes of receiving the order while the Prithvi I takes over an hour to fuel and prepare for launch.

 

Prithvi I is similar to the old Russian SCUD, which is a direct descendent of the first ballistic missile, the German V-2 in World War II. The U.S. produced the Corporal missile as an equivalent to the SCUD, but replaced it with solid fuel missiles in the 1960s. Russia replaced its SCUDS in the 1970s and the U.S. replaced its liquid fuel battlefield missiles a decade earlier. But a lot of SCUD type missiles remain in service around the world. India is in the process of replacing most of its liquid fuel missiles with solid fuel types.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:35
photo Livefist

photo Livefist

 

December 5, 2013: Strategy Page

 

The new Russian built Indian aircraft carrier INS Vikramaditya was turned over to the Indian Navy on November 16th and left for India ten days later. There’s one major problem however. Vikramaditya is not combat ready yet. When Vikramaditya arrives at its home port in late January it will be without its primary LRSAM/Barak 8 anti-aircraft missile system. Vikramaditya is supposed to be fully operational by mid-2014 but that won’t happen until it receives its Israeli designed air defense system. In the meantime the carrier does have several AK-630 Russian made six-barrel 30mm close-in weapon systems (CIWS), for defense against anti-ship missiles as well as MiG-29 fighters. But the long range anti-aircraft missiles are a major part of the air defenses.

 

It’s all about persistent Indian problems with managing the development of military technology. India and Israel have a deal to jointly develop and manufacture the new Barak 8 anti-aircraft missile. India calls their version LRSAM (Long Range Surface to Air Missile) and while most (70 percent) of the development work has been done in Israel, India is the major customer (buying $1.1 billion worth of LRSAM/Barak 8 for their warships). Because India has a larger navy, they will be the major user. The two countries evenly split the $350 million development cost. The Indian delay is because of problems developing features India wanted and some Indian made components in LRSAM. While the Barak 8 is being installed in some Israeli ships right now, Israel cannot just install Barak 8 in Vikramaditya until the two countries resolve some differences over the transfer of some Israeli technology to India. This has also been a problem with other Western nations and the Indian government has not been willing to change Indian laws and patent protections to avoid these problems.

 

Over the last few years India found that they had a major problem with LRSAM; they did not have enough engineers in the government procurement bureaucracy to quickly and accurately transfer the Israeli technical data to the Indian manufacturers. In addition, some of the Indian firms that were to manufacture Barak 8 either misrepresented their capabilities or did not know until it was too late that they did not have the personnel or equipment to handle manufacture of Barak 8 components.

 

Meanwhile Israel is already manufacturing and installing the new Barak 8 on its three 1,075 ton Saar 5 class corvettes. This means Barak 8 will be ready for action over a year before its scheduled 2015 service date. Israel is believed to be rushing this installation because Russia has sent high speed Yakhont anti-ship missiles to Syria and Barak 8 was designed to deal with this kind of threat. Barak 8 is also Israel’s first air defense system equal to the American Patriot (and similar systems like the U.S. Navy SM-2, Russian S-300 and European Aster 15). An improved Barak 8 would be able to shoot down short range ballistic missiles.

 

The Barak 8 is a 275 kg (605 pound) missile with a 60 kg (132 pound) warhead and a range of 70 kilometers. The warhead has its own seeker that can find the target despite most countermeasures. The missiles are mounted in a three ton, eight cell container (which requires little maintenance) and are launched straight up. The compact (for easy installation on a ship) fire control module weighs under two tons.

 

The original Barak 1 missiles was introduced in the 1980s and is also used by the Indian Navy. Each Barak 1 missile weighs 98 kg (216 pounds) each and has a 21.8 kg (48 pound) warhead. These missiles were also mounted in an eight cell container. The radar system provides 360 degree coverage and the missiles can take down an incoming missile as close as 500 meters away from the ship. The missile has a range of ten kilometers, and is also effective against aircraft. India has bought over $300 million worth of these systems.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:35
DCNS propose de livrer à l’Inde 2 sous-marins Scorpène construits en France

 

 

5 décembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le constructeur naval DCNS a proposé à la marine indienne de construire en France 2 sous-marins Scorpène qu’elle a commandé, une tentative de combler rapidement le trou laissé par le désarmement rapide de sous-marins vieillissants.

 

DCNS a été autorisé par le gouvernement français à faire cette proposition. Selon l’offre faite, le groupe français peut construire 2 sous-marins Scorpène et les livrer à la marine indienne en même temps que le premier des Scorpène construits sous licence à Mazagon Docks à Mumbai.

 

Des dirigeants de DCNS ont confirmé que la construction en Inde de Scorpène se déroulait désormais comme prévu, après plusieurs retards importants au cours des dernières années. Une réunion mensuelle se déroule entre le chantier indien, la DGA, DCNS et des industriels français.

 

DCNS a conclu un accord avec le DRDO pour faciliter l’intégration d’un module de propulsion anaérobie sur les sous-marins 5 et 6. Pour ne pas retarder la construction des sous-marins, ce module devrait être prêt pour 2015.

 

DCNS a exprimé son inquiétude face au fait que, au cas où le DRDO ne puisse respecter cette échéance, il n’y ait aucune solution de secours prévue.

 

Selon des sources de DCNS, la compagnie aurait donc l’intention de proposer officiellement une 2è génération de son système MESMA comme solution de secours. Dans cette nouvelle version, le générateur de vapeur est remplacé par des piles à combustible.

 

Référence : Livefist Defense (Inde)

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:35
INS Sindhurakshak (S63)

INS Sindhurakshak (S63)

 

5 décembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

C’est officiel : la marine indienne, craignant de perdre à terme sa flotte sous-marine, a mis au point un projet de prolonger la vie de 6 de ses sous-marins vieillissants.

 

Le vice-amiral Satish Soni, commandant en chef de la flotte du Sud, a révélé mardi que la marine voulait effectuer des travaux pour prolonger la vie de 4 sous-marins Kilo (classe Sindhughosh) et 2 U-209/1500 « pour empêcher la réduction du nombre de ses sous-marins. »

 

« Ce projet a été proposé au gouvernement et prendrait un certain temps, mais la marine a des projets, » a-t-il indiqué.

 

Le vice-amiral a néanmoins indiqué que la marine n’avait pas l’intention de louer un autre sous-marin nucléaire à la Russie. « A ce jour, et selon ce que je sais, la marine n’a pas de tels projets. Le gouvernement l’a peut-être, mais pas la marine, » a-t-il indiqué.

 

Référence : The Hindu (Inde)

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:35
From The Deck Of INS Vikramaditya: Enjoy These Brilliant Pictures For Navy Day 2013

03.12.2013

 

From The Deck Of INS Vikramaditya: Enjoy These Brilliant Pictures For Navy Day 2013
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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:35
INS Viraat, the lone aircraft carrier in use now, in Mumbai on Tuesday

INS Viraat, the lone aircraft carrier in use now, in Mumbai on Tuesday

 

 

4 décembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

La marine indienne envisage de construire un porte-avions nucléaire, si les couts le permettent.

 

La marine indienne souhaite avoir 3 porte-avions mais le seul dont elle dispose actuellement, l’INS Viraat, est « vieux, dépassé et trop couteux à entretenir, » explique le chef de la marine indienne, l’amiral D.K. Joshi.

 

L’état-major de la marine prend graduellement conscience qu’il faudra probablement désarmer le porte-avions avant la date prévue.

 

Le porte-avions, âgé de 55 ans, a déjà subi plusieurs modernisations, très couteuse pour le budget de la défense.

 

Le mois dernier, la marine a admis au service l’INS Vikramaditya, l’ancien Gorshkov russe. Le porte-avions est actuellement en route vers l’Inde. Il faudra encore 6 mois après son arrivée à Karwar sur la côte ouest, pour le rendre entièrement opérationnel. Il est attendu en Inde en janvier.

 

Seuls les Etats-Unis disposent de plusieurs porte-avions, tous à propulsion nucléaire. L’importance des porte-avions en océan Indien, est l’objet d’une attention particulière pour les stratèges après la mise en service du porte-avions chinois, le Liaoning.

 

La Chine a aussi annoncé la semaine dernière la mise en place d’une zone d’identification aérienne en mer de Chine Orientale, dans une zone qui est aussi revendiquée par le Japon et la Corée du Sud. Les porte-avions sont le meilleur outil pour le « contrôle maritime ».

 

La marine indienne prendra une décision définitive sur son projet de porte-avions nucléaire IAC-2 — d’un déplacement de 65.000 t — après avoir étudié les expériences de la Grande-Bretagne et de la France.

 

L’état-major de la marine s’est fixée une échéance de 2 mois pour fixer le type de propulsion. La propulsion nucléaire donnerait une meilleure autonomie au porte-avions, mais le réacteur est cher à construire.

 

La Grande-Bretagne a abandonné l’idée de la propulsion nucléaire pour son porte-avions Queen Elizabeth II à cause du cout. La France est le seul pays, à part les Etats-Unis qui ait construit son propre porte-avions nucléaire, le Charles de Gaulle.

 

L’autre décision concerne le type d’équipements : catapulte et brins d’arrêt (comme les porte-avions américains et français) ou sky-jump (comme le britannique).

 

Le projet de porte-avions IAC-2 de 65.000 tonnes, qui pourrait être baptisé le Vishal, suivra le Vikrant, ou IAC-1, un porte-avions classique de 44.700 t actuellement en construction à Kochi.

 

Le Vikrant a été mis à l’eau en aout dernier. Il pourrait être admis au service actif en 2017. Le Viraat, le seul porte-avions dont dispose actuellement la marine indienne, serait désarmé à cette date.

 

Référence : Calcutta Telegraph (Inde)

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:35
Ten reasons why India should preserve INS Vikrant

 

December 4, 2013 Shiv Aroor - indiatoday.intoday.in

 

New Delhi - The Indian Navy is used to irony -- it remains the smallest of India's armed forces, despite having in sheer quantity, the largest area of responsibility, including an enormous coastline. But the fact that the Maharashtra government has chosen the run up to Navy Week, that begins today, to announce its decision to abandon the INS Vikrant aircraft carrier museum ship, scores spectacularly on the irony sweepstakes: today, Navy Day, is a commemoration of the Indian Navy's blistering assault on the Karachi harbour as part of Operation Trident, and the 1971 war in general, one in which INS Vikrant brought to bear formidable firepower in East Pakistan with its floating fleet of strike aircraft.

 

But if the formidable sweep of history hasn't convinced the government to preserve the INS Vikrant in a nation that so easily forgets its military history, here's a list of 10 good reasons that should:

 

1. INS Vikrant was the Indian Navy's first aircraft carrier. Once HMS Hercules in the Royal Navy, she was sold to India and commissioned into the Indian Navy in 1961. In this day, with several aircraft carriers prowling the world's oceans, it is impossible to fully capture just how momentous it was for a young country like India to own such a capability.

 

2. In the 1965 and 1971 wars, the INS Vikrant became an obsession for the Pakistan Navy, which even suggested that it had sunk her in the 1965 operations even while the Vikrant was coolly in refit at the Mumbai naval dockyard.

 

3. In the 1971 war, after she successfully evaded Pak submarine PNS Ghazi in the Bay of Bengal, INS Vikrant unleashed furious air power on Chittagong, Khulna and Cox's Bazar, destroying masses of East Pakistani assets and vessels, completely decimating any defensive capability there. After six days of unrelenting attacks, the Vikrant's Sea Hawk's ensured East Pakistan was fully contained from the sea.

 

4. INS Vikrant's performance in the 1971 war cannot be understated. With severe mechanical problems, including a failed boiler that potentially crippled flight operations and cruising speed, she still managed to bring a formidable fight to the enemy, earning her crew 2 Maha Vir Chakra and 12 Vir Chakra gallantry decorations.

 

5. During the 1962 war with China, there was a brief possibility that INS Vikrant's deck aircraft would be sent on emergency detachment to shore airfields in the North-East for strike operations -- something that never happened, adding to the overall folly of deciding not to use aircraft in offensive operations against the Chinese. Vikrant sat out the war, as did all other airborne strike assets in the country.

 

6. INS Vikrant's vintage goes back to World War II. Her build, her construction is a throw-back to the inimitably brilliant construction philosophies of the age. She remains the only British-vintage World War II aircraft carrier currently still in visitable condition. To military historians, that alone is good reason to keep her in ship shape.

 

7. After INS Vikrant was decommissioned in 1997, she has been laid up at the Mumbai naval dockyard, open to the public for painfully brief intervals during the year, but mostly invisible to the Indian public, despite enormous interest in vintage warships across the world.

 

8. She was India's first and only aircraft carrier to use a steam catapult launch system for its aircraft. The Vikrant itself was modified with a ski-jump in the late 1970s to accommodate the country's new Sea Harrier jump jets. However, with the Indian Navy now mulling the possibility of returning to catapult launch dynamics for future aircraft carriers, a preserved Vikrant will be a living example of history coming full circle.

 

9. Several veteran navymen and aviators earned their wings training on the INS Vikrant. Former navy chief Admiral RH Tahiliani was among the first Indians to land an aircraft on the ship's deck.

 

10. Finally, it is hard to describe the emotions, ghosts, wisdom, laughter and spirit that would perish if the INS Vikrant were broken up and sold for scrap. For a country that has been resolutely sea blind for decades, preserving the Vikrant wouldn't just be a symbol of respect for all that the ship has done, but that history cannot simply be sunk.

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