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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 16:50
Une compagnie britannique testera 20 VBCI en 2015

 

19 mai, 2014 Guillaume Belan

 

C’est le lieutenant-colonel Martin David, officier de liaison britannique à l’EMAT qui le précisait la semaine dernière à quelques journalistes français de l’AJD (Association des journalistes de la Défense) dont FOB faisait partie, en visite aux forces armées britanniques : dans le cadre de leur « medium weight capability », une compagnie d’infanterie mécanisée, à savoir le 4 Rifles viendra en France pendant plus de 6 mois tester le VBCI français.

 

Première remarque: il s’agit d’une formule inédite et particulièrement poussée à la fois pour les Britanniques et les Français, rendue possible par les accords de Lancaster House et la coopération bilatérale réaffirmée entre les deux pays. De septembre 2014 à Mars 2015, soit pendant 7 mois, une compagnie britannique entière, soit environ 130 soldats, viendra se former à l’utilisation du VBCI (Véhicule blindé de combat d’infanterie de Nexter et RTD).

 

Au menu: ils suivront, tout comme les soldats français exactement la même formation (ou « transformation », relire l’article de FOB ici), à la prise en main du véhicule français de combat d’infanterie à Canjuers. La formation se déroulera en deux temps: à Canjuers pour la formation des équipages puis à Mourmelon pour un entraînement collectif  au combat embarqué/débarqué avec le 1er Régiment de Tirailleur, utilisant les centres de formations de l’armée française (Centac, Cenzub…).

 

Pourquoi une campagne de test aussi poussée ? En fait, le VBCI vient véritablement bousculer les habitudes britanniques. Car la Royal Army ne dispose pas dans ses concepts d’emploi de capacité de combat embarqué. Il s’agit donc pour eux d’une véritable petite révolution. Il faut donc le temps que les équipages prennent en main le véhicule mais également que les Français leur apprennent l’intérêt du combat embarqué, d’où l’entraînement collectif avec le 1er Tirailleur. À l’issue de ces 7 mois de formation, le 4 Rifles testera pendant 2 à 3 semaines, entre avril et mai 2015, les véhicules français sur une vingtaine de blindés VBCI mis à disposition par l’armée de terre. Outre le fait que les Britanniques ne soient pas habitués aux véhicules blindés à roues (le VBCI pourrait remplacer le chenillé Warrior), c’est donc surtout une nouvelle forme de combat que la Royal Army souhaite découvrir. Car très impressionnée par le déploiement du VBCI au Mali, notamment en terme de mobilité, l’Army est très intéressée par ces nouvelles capacités. Cette formation renforce également la Common Joint Expeditionnary Force (CJEF), force binationale franco-britannique qui sera opérationnelle dès 2016. Reste qu’au Royaume Uni, aucun besoin n’est encore formellement exprimé. Cette découverte pendant près de 8 mois, en France, du véhicule et de son utilisation doit venir aider l’armée Anglaise à définir son besoin. Puis s’en suivra un appel d’offres. On est donc encore loin d’une acquisition formelle du VBCI par l’armée de sa Majestée, mais une étape importante se précise.

 

En plein processus de transformation, l’armée de terre anglaise se montre réellement intéressée par cette capacité de projection stratégique que rend possible le VBCI. Tant qu’au système d’arme, ils vont regarder de près le 25 mm mais pourraient se tourner vers une tourelle CTAI 40 mm. A priori, rien d’impossible, même plus encombrante, l’industriel Nexter a déjà mené des études d’intégration de tourelle plus importante sur son véhicule blindé.

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 16:50
La presse romande souligne l'échec d'Ueli Maurer

 

19.05.2014 Romandie.com (ats)

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer reçoit une avalanche de critiques dans la presse romande au lendemain du "non" à l'acquisition du Gripen. Les journaux, qui pointent son attitude maladroite lors de la campagne, dévoilent aussi certains mécanismes ayant influencé le vote des Suisses.

 

L'échec du Gripen est d'abord celui du conseiller fédéral Ueli Maurer, qui "a multiplié les couacs" dans le dossier d'acquisition des nouveaux avions de combat, soulignent "L'Express", "L'Impartial" et le "Journal du Jura". Le ministre pourrait d'ailleurs en tirer les conséquences l’an prochain après les élections fédérales, ajoutent ces quotidiens.

 

Même constat du côté de "24 heures", qui juge une remise en question d'ordre général nécessaire pour le ministre de la Défense. Ueli Maurer a été "inconséquent" durant toute la campagne, changeant de stratégie "comme de paire de chaussettes" et "traitant un sujet sérieux avec la désinvolture d'un clown triste".

 

Les journaux lémaniques s'interrogent aussi sur l'impact du détournement d'avion sur Genève en février dans le rejet de dimanche. Selon "La Tribune de Genève", l'armée, incapable de réagir, s'est ridiculisée dans cet épisode et Ueli Maurer ne s'est pas montré très convaincant par la suite en dénonçant maladroitement les coupes dans le budget militaire.

 

De l'avis de "La Liberté" également, la campagne en faveur du nouvel avion joue un rôle important dans le rejet de dimanche. Elle "a volé bas, avec des arguments d’un autre temps" susceptibles de ne séduire que dans la Suisse profonde.

 

L'échec du Gripen s'explique aussi en partie par le climat politique: les cantons qui ont refusé l’initiative de l’UDC "contre l’immigration de masse" ont rejeté le financement de l’avion, ce qui n'est pas forcément une coïncidence. "Des citoyens n’ont pas résisté au petit plaisir jouissif de jeter un obus dans le jardin de l’UDC", souligne le quotidien fribourgeois.

 

Pour "Le Temps", dire que la campagne a été mauvaise ne va tout simplement "pas assez loin": il s'agit d'un vote du peuple contre Ueli Maurer, personnellement, "une manière, après le 9 février (et l'acceptation de l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse), de se venger de ses conceptions simplistes".

 

Mais le "non" de dimanche, c'est aussi "le vote d'une Suisse confortable, qui se sent en sécurité, abritée - paradoxalement - derrière le parapluie militaire des pays voisins et de l'Otan", relève le quotidien. L'achat du Gripen n'aurait eu de sens qu'en l'insérant dans une défense européenne plus large, une dimension jamais évoquée par Ueli Maurer, car elle "lui fait horreur".

 

"Il n’est pas certain" que les maladresses de campagne d'Ueli Maurer expliquent à elles seules ce vote populaire, retient également "L'Agefi". Bien des adeptes d’une défense nationale forte et dissuasive ont toujours plus de doutes sur l’affectation des investissements à consentir, poursuit le quotidien économique. Car "les Suisses ne raisonnent plus en termes de guerre totale".

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:55
La frégate Courbet réalise avec succès un tir missile au large de Toulon

 

16/05/2014 Marine nationale

 

La FLF Courbet actuellement en préparation opérationnelle au large de Toulon a effectué un tir mer mer 40 (MM40) sur cible fictive jeudi 15 mai. Le dernier tir réalisé par la frégate date de 2006. La préparation et l’exécution ont demandé toute l’expérience du service armes. Antérieurement au tir exécuté dans la matinée, le Courbet assisté d’un avion de patrouille maritime, a « blanchi » une large zone située au large de Toulon en prévenant et écartant les bâtiments naviguant à proximité. Puis, en association avec la frégate Dupleix, le Courbeta engagé une cible fictive au moyen d’un missile MM40 Block 2.

 

A son bord des ingénieurs de la société MBDA, travaillant sur le missile MM40 ont assisté avec intérêt à l’intégration du missile au système d’armes d’une frégate et à son utilisation réelle.

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 11:55
 Innovation : micro-drones, maxi talents


19/05/2014 DGA

 

Ils s’appellent MAVion « Roll & Fly » ou encore Vision’Air... Ces deux micro-drones de toute nouvelle génération font la paire. Développés par l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE), ils sont discrets et ont surtout la spécificité de passer à loisir du vol horizontal au vol stationnaire. Ils peuvent même se « scotcher » au mur ou évoluer au plafond. Tout cela pour mieux observer et espionner.

 

S’introduire dans un bâtiment par la fenêtre, surveiller une zone en toute discrétion… Les drones miniatures sont conçus pour accomplir des tâches très spécifiques que les gros engins sont incapables de faire. Oui mais voilà, jusqu’ici la plupart d’entre eux peuvent effectuer uniquement un vol d’avancement ou stationnaire. Mais pas les deux. Alors l’ISAE a eu l’idée de développer des micro-drones convertibles. C’est-à-dire capables de passer du mode avion au mode hélico. Baptisés MAVion « Roll & Fly » et Vision’Air, les deux petits bolides télécommandés et de petite taille (entre 25 et 30 cm), peuvent se déplacer à 5 ou 6 km en un temps record (entre 10 et 20 m/s) et effectuer un vol stationnaire pendant 5 mn.

Le MAVion est une aile volante avec deux hélices. Il a la capacité de voler mais aussi de rouler. « Non seulement, il permet de faire la conversion mode avion/mode hélico mais en plus il est doté de deux roues libres qui sont clipsées de part et d’autre de l’aile. Celles-ci lui permettent de se déplacer au sol, au plafond, le long des murs… », explique Jean-Marc Moschetta, animateur d’un groupe de recherches sur l’aérodynamique et la propulsion des micro-drones.

Le Vision’Air, quant à lui, peut passer également d’un mode à l’autre, mais sa configuration est différente. Il ne dispose pas de roues et les deux hélices sont l’une au-dessus de l’autre. « En raison de sa compacité, le Vision'Air est particulièrement recommandé pour la reconnaissance indoor, tandis que le MAVion, avec sa forme d'aile volante, est plus adapté au vol extérieur », précise-t-il.

 

Petits mais costauds…

Ces engins sont suffisamment robustes pour une utilisation en terrains hostiles. « L’opérateur qui commande l’engin réceptionne des informations qui sont retransmises sur un petit écran. Cela permet de voir ce que le drone voit sur place. En somme, c’est une caméra déportée qui avance comme éclaireur sur la zone cible », indique Jean-Marc Moschetta. En quelques secondes, le mini-drone transmet des images permettant un repérage optimal et un meilleur contrôle de la situation.

Grâce aux mini-drones, les opérationnels peuvent effectuer des missions de reconnaissance plus sûres « Ce qui intéresse la DGA dans ce projet, c’est l’application défense et sécurité parce que ces micro-drones peuvent diminuer le risque d’exposition du soldat. Il évite ainsi de se trouver dans une situation complexe et dangereuse ». Ils peuvent également être utilisés dans le cadre d’une intervention sur un lieu sinistré, d’une prise d’otage ou d’une opération de gendarmerie. « Pour maîtriser un forcené par exemple, plutôt que d’envoyer un homme qui risque de se prendre une balle, les forces de sécurité peuvent envoyer un micro-drone voir ce qu’il se passe, évaluer la situation et ainsi décider des moyens adéquats à mettre en œuvre », souligne-t-il.

 

Un projet abouti mais bien sûr évolutif

Brevetés, les deux concepts sont en cours d'exploitation auprès d'entreprises du secteur des mini-drones orientées vers les usages de sécurité et de défense. « Les prototypes sont opérationnels mais il faut les rendre plus discrets, affirme Jean-Marc Moschetta. Nous travaillons aujourd’hui sur l’amélioration de la signature acoustique, c’est-à-dire rendre les mini-drones moins bruyants. Ça c’est un point qui intéresse encore particulièrement la DGA. Notamment pour des opérations spéciales, la nuit par exemple. Une étude, financée par celle-ci, est d’ailleurs en cours sur cette problématique », conclut Jean-Marc Moschetta.

 

Les chiffres clé des micro-drones

Leur poids : 350 g

Leur taille : 30 cm pour le MAVion, 25 cm pour le Vision’Air

Leur vitesse de vol : 20 m/seconde pour le MAVion, 10m/seconde pour le Vision’Air

Leur autonomie : plusieurs heures

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 19:50
Gripen : la claque des citoyens helvétiques au suédois Saab

 

18/05 Par Alain Ruello

 

Par 53,4 % des voix, les Suisses ont rejeté le projet d’achat de 22 exemplaires de l’avion de combat Gripen du suédois Saab pour 3,1 milliards de francs suisses.

 

La vente d’un avion de combat n’est jamais un long fleuve tranquille. Le suédois Saab vient d’en faire l’amère expérience : par 53,4 % des voix, les citoyens helvétiques ont dit non à l’achat, pour 3,1 milliards de francs suisses, de 22 exemplaires de son Gripen-E de nouvelle génération. Ueli Maurer, le très contesté ministre de la défense, a eu beau assurer qu’il n’y avait pas de plan B au remplacement des 54 vieux F-5 Tiger, rien n’y a fait.

Le verdict n’est qu’une demi surprise, tant ce projet était contesté, et pas uniquement par la Gauche et les Verts. Les opposants au projet n’ont eu de cesse d’affirmer que la Suisse a bien d’autres priorités, sociales notamment, et que les Gripen coûteraient bien plus qu’annoncé. Les 32 F-18 de Boeing encore en service pour de nombreuses années suffiront bien pour la défense aérienne du pays, ont-ils martelé.

La votation de dimanche marque le nième épisode d’un feuilleton qui a démarré en 2007. Cette année là, le conseil fédéral a décidé de remplacer la flotte de Tiger, menacée d’obsolescence car en service depuis 1976. Deux ans plus tard, et à peine élu, Ueli Maurer a fait part de ses doutes sur la capacité pour son pays de financer un tel investissement. A telle enseigne que le projet a été repoussé en 2010. Engageant un bras de fer avec le gouvernement, le Parlement a alors imposé un achat rapide.

 

Pas de nouvel appel d’offres

Bien que n’existant que sur le papier, le Gripen-E de nouvelle génération s’est imposé fin 2011 face au Rafale de Dassault et à l’Eurofighter du trio Bae Systems-Airbus Group-Finmeccanica. A peine la décision connue, une polémique est née sur les performances de l’appareil suédois, non seulement inférieures à celles de ses concurrents, mais surtout insuffisantes pour répondre au cahier des charge de l’armée de l’air suisse (police de l’air essentiellement).

Malgré cette polémique, le gouvernement a poursuivi ses négociations avec Saab. Le financement devait être assuré par une ponction sur des crédits régulier de l’armée, selon l’AFP. C’était sans compter une initiative populaire qui a remporté assez de soutiens pour imposer la votation. Mi-février, l’épisode tragi-comique du détournement d’un avion de ligne d’Ethiopian Airlines, qui a révélé que l’armée de l’air Suisse ne décollait que pendant les heures de bureaux, n’a pas permis aux défenseurs du projet d’imposer leur point de vue.

Avec le non des citoyens, la Suisse ne devrait pas relancer d’appel d’offres avant plusieurs années. Dassault n’a donc aucune chance de revenir dans la course. Pour que son futur Gripen voit le jour, Saab peut encore compter sur le Brésil qui finalise l’acquisition de 36 exemplaires pour 4,5 milliards de dollars. L’achat par Stockholm de 60 exemplaires de l’appareil en dépend.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 15:55
Les industriels de l’armement terrestre craignent une réduction des commandes de blindés

 

15 mai 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les fabricants de véhicules blindés Nexter et Renault Trucks Défense ne sont pas l’abri d’une réduction des commandes du programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre.

 

La possibilité de coupes dans le budget de la Défense inquiète les industriels de l’armement terrestre. Ils ne sont pas à l’abri de coupes claires dans le programme Scorpion de modernisation des équipements de l’armée de terre française. "On ne peut pas baisser encore plus les effectifs des armées. Si on réduit les crédits de défense, il y a un risque sur le programme. La seule variable, ce sont les équipements", a estimé ce jeudi 15 mai Christian Mons président du Gicat, le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres, en marge d’une présentation du salon Eurosatory (16 au 20 juin).

 

Or les fabricants français de véhicules blindés comme Nexter et Renault Trucks Défense comptent sur ce programme pour retrouver de la charge industrielle. Il s'agit en effet d'un contrat significatif de l’ordre de 2 milliards d’euros pour la commande de 2080 véhicules blindés multirôles (VBMR) et 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC).

 

"Cinq ans de perdus"

 

"A l’origine, les premiers équipements devaient être livrés aux armées en 2015. On a déjà perdu près de cinq ans. A force de délayer les programmes, nous devenons 'sous-critique' et nous perdons en compétitivité", avertit Christian Mons. Certains observateurs n’hésitent pas à évoquer le spectre d’"une traversée du désert industrielle".

 

VBCI - Crédits G. Belan (FOB)

VBCI - Crédits G. Belan (FOB)

 

En effet, les livraisons pour l’armée française des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) vont s’arrêter en 2015 et celles liées au futur programme Scorpion ne prendront le relais qu’en 2018 au plut tôt. Plus que jamais, les ventes sur les marchés à l’exportation seront la planche de salut des industriels hexagonaux.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:30
Elbit développe un système EFVS portable

Le système portatif EFVS Skylens d’Elbit Systems

 

15 mai Aerobuzz.fr

 

Elbit Systems annonce le lancement de Skylens, un affichage tête haute (HUD, Head Up Display) portatif intégrant à la fois les paramètres et vue extérieure améliorée (EFVS, Enhanced Flight Vision System). Il s’agit de lunettes utilisables de jour comme de nuit, par tout temps. Ce système doit pouvoir se substituer à celui d’un avion ou d’un hélicoptère. L’homologation est en cours. L’équipementier israélien annonce son entrée en service fin 2016.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 11:55
DCNS poursuit, en Méditerranée, les essais en mer du système de combat de la FREMM Normandie

 

Lorient, le 14 mai 2014 DCNS Group

 

La frégate multimissions FREMM Normandie, deuxième de la série commandée par l’OCCAR (*) au profit de la Direction générale de l’armement (DGA) et la Marine nationale, a quitté mercredi 14 mai le site DCNS de Lorient pour rejoindre celui de Toulon. Dans les prochaines semaines, DCNS effectuera une nouvelle série d’essais en mer afin de tester les performances du système de combat de cette FREMM avant sa livraison à la Marine nationale fin 2014.

 

Cette série d’essais en mer qui se déroulera en mer Méditerranée va permettre à l’équipage de conduite de la Marine nationale et aux spécialistes de la DGA, de l’OCCAR et de DCNS de vérifier les performances des principaux senseurs du système de combat et leur intégration au Combat Management System de la frégate.

 

« Cette période d’essais à la mer est une phase primordiale du programme : elle se concentre sur le système de combat du navire. Concrètement, les équipes vont éprouver l’ensemble des logiciels et équipements qui permettent aux FREMM de figurer parmi les frégates les plus polyvalentes et les plus abouties au monde », souligne Anne Bianchi, Directrice du programme FREMM.

 

Durant ces essais, les équipes à bord vont simuler différents scenarii opérationnels pour collecter les informations délivrées par les différents senseurs du navire. Parmi les nombreux tests, figurent notamment des essais de guerre électronique et de liaisons de données tactiques. Les équipes effectueront ces exercices grâce à la contribution d’hélicoptères, de chasseurs, de navires fournis par la Marine nationale et avec des moyens humains et de traitement de l’information des centres techniques de la Direction générale de l’armement. La réalisation de ces essais au large de Toulon permettra ainsi une utilisation optimisée de ces concours navals et aériens.

 

A la suite de ces essais, la FREMM Normandie reviendra sur le site DCNS de Lorient pour la réalisation, pendant l’été, de derniers travaux de finition, avant sa livraison à la Marine nationale au cours du dernier trimestre 2014.

 

Le programme FREMM : un programme majeur pour DCNS et ses partenaires

 

Pour DCNS, le programme FREMM représente douze unités, soit onze pour la Marine nationale et une pour la Marine Royale du Maroc.

 

Pour rappel, en novembre 2012, DCNS a livré avec succès la FREMM Aquitaine, première unité de la série des frégates multimissions FREMM. La deuxième unité du programme a été livrée à la Marine Royale du Maroc le 30 janvier 2014 conformément aux accords contractuels. Le navire arbore désormais son nom définitif : FREMM Mohammed VI.

 

DCNS mène actuellement à Lorient la construction de cinq autres frégates multimissions, à différents stades d’avancement :

- la FREMM Normandie, troisième unité de la série, a débuté ses essais en mer en octobre 2013 et sera livrée à la Marine nationale au troisième trimestre 2014 ;

- la FREMM Provence a été mise à flot au mois de septembre 2013 ;

- les cinquième et sixième frégates de la série sont en cours d’assemblage ;

- la découpe de la première tôle de la septième a été effectuée fin 2013.

 

Caractéristiques techniques des FREMM

 

Fortement armés, les frégates FREMM mettent en œuvre, sous maîtrise d’œuvre DCNS, les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Héraclès, le Missile de Croisière Naval, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90.

  • Longueur hors tout : 142 mètres
  • Largeur : 20 mètres
  • Déplacement : 6 000 tonnes
  • Vitesse maximale : 27 nœuds
  • Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)
  • Capacité de logement : 145 hommes et femmes
  • Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

 

DCNS : Sea the Future

habillage_communique-presse_defDCNS est convaincu que la mer est l’avenir de la planète. Le Groupe invente des solutions de haute technologie pour la sécuriser et la valoriser durablement. DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS propose un large panel de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et compte 13 600 collaborateurs (données 2013). www.dcnsgroup.com

 

[1] L’OCCAR, Organisation Conjointe de Coopération en matière d’ARmement, est une organisation internationale qui a pour cœur de métier la gestion des programmes d'équipements de défense en coopération qui lui sont confiés par les Etats membres. L’OCCAR assure, entre autres, la maitrise d’ouvrage des frégates multi-missions FREMM destinées à la France et à l’Italie. http://www.occar.int

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:56
Airbus: l'industrie de la défense saurait s'adapter à de nouvelles coupes budgétaires

 

 

14 mai 2014 lalibre.be (AFP)

 

Le directeur de la stratégie d'Airbus Group Marwan Lahoud a déclaré mercredi que l'industrie de la défense saurait s'ajuster à d'éventuelles coupes supplémentaires dans le budget français de la défense.

 

Cette déclaration, contrastant avec la mobilisation de l'industrie de la défense en novembre dernier, semble indiquer que le premier fournisseur de la défense française s'est déjà résigné à de nouvelles réductions des crédits militaires.

 

L'opposition accuse le gouvernement de vouloir diminuer le budget de la défense de 2 milliards d'euros par an sur trois ans. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a contesté mardi le chiffre mais pas le principe d'imposer un nouvel effort d'austérité à la défense.

 

"L'inquiétude n'est pas de mise", a déclaré M. Lahoud interrogé à ce propos par la radio BFM Business, "ce que nous attendons c'est de savoir. Nous prendrons les mesures qui s'imposeront".

 

"Notre job c'est de nous adapter au marché... mais pour s'adapter il faut du temps, il faut de la visibilité", a souligné M. Lahoud, qui est également président du Gifas, syndicat de l'industrie militaire, aéronautique et spatiale.

 

Lors de la discussion de la loi de programmation militaire 2014-2019 l'année dernière, "l'ensemble de l'industrie a pris les mesures (qui s'imposaient) et nous avons considéré que la loi de programmation nous permettait de gérer la transition" vers un redressement de l'économie. "S'il faut refaire, nous referons", a-t-il conclu.

 

Le président d'Airbus Defence and Space pour la France, François Auque, a même estimé qu'Airbus pourrait tirer parti de coupes éventuelles.

 

"Nous sommes vulnérables à l'évolution des budgets de la défense, a-t-il reconnu lors d'un point de presse à Paris, mais dans une certaine mesure certaines coupes peuvent être une opportunité pour nous" parce qu'Airbus a selon lui "une expérience unique en matière de partenariat public-privé".

 

Airbus pourrait ainsi éviter à la France de financer seule la prochaine génération de satellites de communications militaires en assurant ce service pour elle comme elle le fait pour la Grande-Bretagne.

 

"Nous avons toute l'ingénierie nécessaire pour proposer un système de télécommunications militaires par satellite à la France sous forme de services, qui permet d'étaler dans le temps la charge mais surtout qui permet de répartir différemment les risques", a-t-il dit.

 

M. Lahoud s'était élevé en novembre contre des annulations de crédits pour la défense dès 2013, exprimant "une inquiétude très forte de toute l'industrie".

 

"Ces annulations vont porter sur les dépenses d'équipement, elles ne vont pas porter sur les dépenses incompressibles, comme les opérations extérieures ou la rémunération", avait-il déclaré à l'AFP.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:55
Alstom : l'Etat signe un décret de « patriotisme économique » sur les industries « stratégiques »

 

14.05.2014 Par Cédric Pietralunga et David Revault d'Allonnes - Le Monde.fr

 

C'est « la fin du laisser-faire », explique le ministre de l'économie, Arnaud Montebourg. Manuel Valls, le premier ministre, a signé mercredi 14 mai un décret « relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable », qui devrait permettre à l’État de s'opposer à la prise de contrôle d'un très grand nombre d'entreprises françaises.

 

Concrètement, le gouvernement a décidé, sous l'impulsion d'Arnaud Montebourg, le ministre de l'économie, d'élargir à cinq nouveaux secteurs le décret, adopté le 30 décembre 2005 par Dominique de Villepin, qui soumet un certain nombre d'investissements étrangers en France à l'autorisation du gouvernement.

 

Jusqu'ici cantonné à onze activités liées à la défense et à la sécurité, il s'appliquera désormais aussi à «l'approvisionnement en électricité, gaz, hydrocarbures ou autre source énergétique», à «l'exploitation des réseaux et des services de transport», à «l'approvisionnement en eau», aux «communications électroniques» et à la « protection de la santé publique».

 

MONTEBOURG : « DU PATRIOTISME ÉCONOMIQUE »

 

« Le choix que nous avons fait, avec le premier ministre, est un choix de patriotisme économique. Ces mesures de protection des intérêts stratégiques de la France sont une reconquête de notre puissance, explique M. Montebourg au Monde. Nous pouvons désormais bloquer des cessions, exiger des contreparties. C'est un réarmement fondamental de la puissance publique. La France ne peut pas se contenter de discours quand les autres Etats agissent. »

 

En gestation depuis plusieurs mois, l'’adoption de ce décret a été brutalement accélérée avec la révélation, fin avril, des négociations entamées par l’américain General Electric pour racheter les activités énergie d’Alstom. « Nous nous sommes rendus compte qu'il serait très difficile de s’opposer à cette opération en l’état actuel de la réglementation, reconnaît-on à Bercy. Avec ce décret, nous aurons un droit de discussion car aucune entreprise n’a intérêt à risquer un veto de l’État. »

 

Lire le décryptage : Rachat d'Alstom énergie : que peut faire le gouvernement ?

 

« DONNER UN SIGNAL POLITIQUE »

 

« Alstom entre dans le champ de ce décret comme d'autres entreprises stratégiques, estime M. Montebourg. Le pouvoir d'autorisation qu'il nous confère nous protège contre des formes indésirables de dépeçage et des risques de disparition. Il faut rappeler qu'Alstom est un maillon essentiel de notre indépendance énergétique. Avec ce décret, nous rééquilibrons le rapport de force entre les intérêts des entreprises multinationales et les intérêts des États, qui ne sont pas toujours alignés. »

 

Sur le plan politique, ce décret, à dix jours du scrutin européen, vise également à « donner un signal politique », indique un proche de M. Montebourg. Et, alors que la supposée impuissance de l'exécutif en matière économique et sociale lui coûte cher dans l'opinion, à prendre le contrepied de Lionel Jospin, qui, en 2000, expliquait que « l'Etat ne peut pas tout ».

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:40
L'Ukraine conduit Varsovie à accélérer le choix de son missilier

 

14/05/14 lesechos.fr (Reuters)

 

WASHINGTON, 14 mai (Reuters) - La Pologne pourrait choisir dès le mois de juin ou de juillet celui qui lui fournira de nouveaux missiles dans le cadre d'un contrat de plusieurs milliards de dollars, Varsovie ayant décidé de précipiter les choses en raison de la crise en Ukraine.

 

A en croire les dires de Marty Coyne, directeur du développement des missiles de Lockheed Martin, il y a de "bonnes chances" pour que le vainqueur de l'appel d'offres soit désigné dès le début de l'été.

 

"Il y a clairement un sentiment d'urgence", a-t-il dit.

 

S'exprimant mardi auprès de Reuters, Marty Coyne a noté que les inquiétudes de la Pologne après l'annexion de la Crimée par la Russie et les tensions dans l'est de l'Ukraine étaient susceptibles d'accélérer le processus de décision à Varsovie.

 

Sept soldats ukrainiens ont été tués et sept autres blessés mardi dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités, augurant mal du dialogue national soutenu par l'OSCE, la Russie et les diplomaties occidentales après les référendums sans appel de dimanche dans le Donbass.

 

Le gouvernement américain a diffusé mardi de nouvelles images satellite montrant que des forces russes étaient toujours stationnées ces derniers jours près de la frontière ukrainienne, malgré les assurances du Kremlin selon lesquelles ces troupes avaient été retirées.

 

En mars dernier, le vice-ministre de la Défense polonais Czeslaw Mroczek avait dit à Reuters que le pays voulait sélectionner son fournisseur de missiles d'ici la fin de l'année, ce qui représentait déjà une accélération du calendrier par rapport au projet initial d'acheter un nouveau système de missiles de défense en 2015.

 

Le président Barack Obama se rend en Pologne en juin, dans le cadre d'une tournée en Europe qui verra aussi le président américain assister à une réunion du G7 à Bruxelles et participer en France au soixante-dixième anniversaire du débarquement du 6 juin 1944.

 

Quatre candidats participent à l'appel d'offres missiles lancé par la Pologne : un consortium composé du français Thales , de l'européen MBDA et d'un groupe de défense polonais public, l'Etat israélien, Raytheon et le consortium MEADS emmené par Lockheed Martin.

 

MEADS a estimé l'appel d'offres à environ cinq milliards de dollars (3,6 milliards d'euros). Des experts ajoutent que tout le système de missiles de défense, y compris les coûts de maintenance, pouvait représenter 40 milliards de zlotys (9,6 milliards d'euros). (Andrea Shalal, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 12:55
Aravis - photo Yves Debay, Nexter

Aravis - photo Yves Debay, Nexter

 

14/05/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

De nombreux programmes sont menacés et, au premier chef, Scorpion destiné à moderniser l'armée de terre. S'il n'est pas lancé cette année, Nexter, le fabricant de blindés, serait alors en difficultés.

 

Les menaces qui pèsent sur l'intégrité sur budget de la défense suscitent de fortes inquiétudes chez les industriels de l'armement. Ils ont littéralement pris d'assaut le ministère de la Défense pour en savoir plus. Le téléphone n'a pas cessé de sonner dans le bureau de Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense a la réputation d'être carré et de parler vrai. Mais à ce jour, l'hôtel de Brienne n'a reçu aucune notification officielle sur une quelconque base de travail. Le conseil des ministres de ce mercredi 14 mai permettra peut-être d'obtenir une clarification.

Très inquiets, les industriels et des spécialistes de la Défense ont commencé à étudier les conséquences possibles de nouvelles coupes dans le budget de la Défense, notamment dans le volet équipement qui représente en moyenne 16 milliards d'euros par an. «C'est assez brutal», note un expert. «Au-delà de 200 millions d'euros de coupe, la Direction générale de l'armement ne peut plus engager le moindre nouveau programme. Cela veut dire qu'on ne fait pas le programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre, qu'on abandonne le développement du satellite Ceres ainsi que les projets de drones de surveillance mais aussi le MRTT, la composante aéroporté de la dissuasion», ajoute-t-il. Autant de programmes qui devaient débuter cette année et qui risquent d'être reportés. «Oui, mais si on ne lance pas Scorpion, on signe l'arrêt de mort de Nexter», lâche-t-on de bonne source. Le spécialiste des blindés et canons avec ses 2400 salariés, n'a pas un plan de charge suffisant pour attendre une relance de Scorpion, ne serait-ce que de deux ans.

À l'hôtel de Brienne, au sein des groupes d'armement et des 4000 PME françaises spécialisées ainsi que parmi les 165.000 salariés de la filière, on demande une clarification au gouvernement.

 

Un nouvel effort demandé aux militaires

Celle-ci n'est toujours pas venue de l'Assemblée nationale, ce mardi 13 mai, au moment des questions au gouvernement. Une violente passe d'arme a eu lieu entre Xavier Bertrand, l'ex-ministre du Travail, et Michel Sapin, le ministre des Finances. Le premier sommant le second de dire la vérité à propos des nouvelles coupes dans le budget de la Défense. Le député UMP avait lâché dimanche dernier que le gouvernement Valls travaillait sur une réduction de 1,5 à 2 milliards d'euros par an des dépenses militaires.

Michel Sapin a vu rouge, accusant Xavier Bertrand de vouloir «faire peur» aux Français. Dans son élan, il s'est emmêlé avec les chiffres. «Vous nous parlez d'une diminution de 2 milliards par an pendant trois ans, si je fais un bon calcul, ça veut dire autour de 6 milliards de moins pour les crédits de la Défense par rapport à 30 milliards, le budget d'aujourd'hui!», a-t-il répondu au député UMP. «Une diminution de 20%? Il n'en est pas question. Vous employez des chiffres qui n'ont rien à voir avec la réalité», a ajouté Michel Sapin. Sauf que son calcul est faux. Le montant de 30 milliards correspond à une annuité du budget de la Défense fixé par la loi de programmation militaire (2014-2019) votée voici cinq mois. Or, les économies à trouver s'étaleront sur trois ans (2014-2017). Pour la Défense, ce serait donc 6 milliards d'économies sur 90 milliards d'euros et non 30 milliards!

Pour le moment, ce chiffrage de 2 milliards n'est pas confirmé. En revanche, Michel Sapin a acté le fait que les militaires seraient appelés à faire un nouvel effort sans autre précision. «Toute réflexion sur l'avenir des crédits de la Défense» se placerait «dans le cadre de la loi de programmation militaire», a-t-il indiqué. Tout en ajoutant, ce qui ne clarifie toujours rien, que «la France doit faire un effort en termes de maîtrise des dépenses publiques. Tous les ministères feront un effort mais le ministère de la Défense doit être un ministère à la hauteur des enjeux d'intégrité de la France».

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:55
Mise en service opérationnel du premier Falcon 50 MS

 

12 Mai 2014 colsbleus.fr

 

Livré à la Marine par Dassault aviation en septembre 2013, cet aéronef, précédemment dédié à un usage gouvernemental,  a, dans un premier temps, été adapté aux contraintes liées au survol des espaces maritimes (intégration d’une capacité de communication par satellite, d’un radar, d’un FLIR et de deux hublots d’observation). Par la suite, ses nouvelles capacités ont été éprouvées par  une phase d’évaluation opérationnelle, conduite avec succès par le CEPA/10S. Premier exemplaire d’une série de 4, cet avion vient compléter le parc des 4 Falcon 50 Mi (intervention) de la flottille 24F, implantée sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué. Il permet à la composante de surveillance et d’intervention maritime (PATSIMAR) de la force de l’aéronautique navale de remonter en puissance après une période de réduction temporaire de capacité liée au retrait de service du Nord 262 en 2009. D’ici 2015, la Marine devrait ainsi disposer, en métropole, d’un dispositif de 4 Falcon 50 Ms et de 4 Falcon Mi.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
NCACC approved contracts worth R79.8 billion in 2013

A Casspir APC

 

13 May 2014 by defenceWeb

 

The National Conventional Arms Control Committee (NCACC) approved 288 contracting permits for South African manufacturers worth R79.8 billion last year, which was a significant drop from the previous year.

 

Figures released to parliament showed the permits applied to about 70 countries. The NCACC also approved 2 110 import permits that included 195 machineguns worth R172 473 from Zimbabwe. Export permits of R3.1 billion were approved last year.

 

Last year’s figures are down significantly compared to 2012, when 398 contracting permits worth R171 billion were approved. 3 663 export permits worth R10.6 billion were approved in 2012.

 

Last year exports to the United States fell from R5.1 billion to R600 million, most likely as a result of their withdrawal from Iraq and Afghanistan and the subsequent oversupply of armoured vehicles on the global market.

 

Some of the exports last year included an order worth R71 million from the United Nations for Casspir armoured personnel carriers; an order from Sweden for 161 RG-32 Scout vehicles, and an order for 12 armoured combat vehicles valued at R42.3 million from Equatorial Guinea.

 

NCACC chair, Justice Minister Jeff Radebe, said armoured personnel carriers and other armoured vehicles were exported to countries such as Benin, Finland, Ghana, Malawi, Sierra Leone and Nigeria. Radio equipment and computers to the value of R18.7 million were exported to Egypt.

 

Bombs and rockets were supplied to Botswana, Denmark, the Philippines, Turkey and the United Arab Emirates (UAE), and ammunition was exported to Botswana, Chad (7 100 rounds of 90 mm ammunition, to the value of R25.9 million), Lesotho, Malaysia, Oman, Pakistan, Peru, Turkey the UAE and Zambia, reports Business Day.

 

The NCACC report noted that a Crusader Mk VI tank was donated by the Department of Defence to Jordan.

 

Radebe, in a letter to parliament, said the annual report covering January 1, 2013, to December 1, 2013, for the first time provides more detail about arms sales as required by the amended NCAC Act, reports Business Day.

 

"We welcome the NCACC’s new enhanced annual reports, which now disclose significantly more information on conventional arms transfers to Parliament. These reports will go a long way to improve levels of transparency and accountability of the defence industry in SA," said opposition Democratic Alliance party shadow defence minister David Maynier, who cautioned that the numerous “highly questionable conventional arms transfers” needed to be scrutinised.

 

In 2011 the NCACC issued 369 contracting permits worth R32.59 billion and3 672 export permits worth R9.18 billion. For 2010, the NCACC issued 345 contracting permits worth R27.7 billion and 3 536 export permits worth R8.3 billion. It approved contracting permits worth R82.5 billion for the calendar year 2009, which was over four times more than the R19.586 billion for the 2008 calendar year.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:55
Prophete, le composite qui tient les 1200°C



13/05/2014 DGA

 

Mettre au point des moteurs d’aéronefs plus robustes et plus légers… Voilà sur quoi a planché la société Herakles, filiale du groupe Safran. Comment ? En mettant au point un matériau composite à base de céramique pour remplacer le traditionnel métal utilisé dans les moteurs. Le projet appelé "Prophete" permet désormais aux composites d'investir les environnements les plus hostiles pour leurs fibres.

 

Consommer moins de carburant pour emporter plus d’armement et embarquer plus de passagers… l’heure est à l’allégement des aéronefs. Pour répondre à ce besoin, Herakles, soutenu depuis le début par la DGA, a eu l’idée d’inventer un nouveau matériau composite à base de céramique. Plus léger, il remplacerait avantageusement le métal traditionnellement utilisé jusqu’à aujourd’hui dans les moteurs. Le projet, baptisé « Réalisation d’études pour la Protection, la Réparation et l’Optimisation de Pièces Hélicoptères Évoluant dans des gammes de Températures Élevées », est plus communément appelé "Prophete".

 

Né sous les bons augures

« Tout l’enjeu de notre innovation est d’arriver à intégrer de nouveaux matériaux dans les zones les plus chaudes des moteurs. Jusqu’à présent, la proportion de matériaux composites dans les avions modernes avoisine les 50 % . Une zone résistait cependant encore à toutes les études : le moteur. La faute à ses très hautes températures », explique Georges Caye, chef de programme PROPHETE chez Herakles. En effet, les matériaux composites classiques ne supportent pas de températures au-delà de 200°C. Or, dans un moteur, on peut atteindre les 1200°C.

Trouver un matériau qui supporte 1200°C…Opération réussie !« Grâce au composite à matrice céramique, nous avons accompli ce challenge ! », se félicite Georges Caye. De plus, il a des vertus auto-cicatrisantes. « Pendant son utilisation, les micro-fissures qui pourraient se former dans le matériau sont colmatées par un verre qui se forme par réaction chimique au sein même de la matrice du composite. D’où son nom de matrice autocicatrisante. Ce qui permet d’augmenter significativement sa durée de vie ! », précise-t-il.

 

Démonstration

Afin de démontrer l’intérêt du matériau composite à matrice céramique, la société Herakles a réalisé un prototype de tuyère pour la partie arrière du moteur de l’hélicoptère Tigre. Des essais en vol se sont déroulés de début 2012 à avril 2013. « Les résultats obtenus étaient largement concluants. Après 130 heures de vol, la tuyère est intacte ! », souligne Georges Caye. En l’occurrence, l’innovation a été testée sur le Tigre mais elle peut être appliquée à n’importe quelle tuyère d’autres hélicoptères, et même d’autres pièces de moteurs d’avions.

« Cela fait 10 ans que Herakles travaille sur la création de ce matériau. Avant de le tester en conditions réelles sur la tuyère du Tigre, il y a eu beaucoup de recherches en laboratoire. Pour des applications militaires, nous sommes techniquement prêt. Côté civil, nous nous préparons à mettre en service une pièce de même type sur un avion d’Air France . » Herakles envisage ensuite une introduction en série complète dans des moteurs d’avions civils aux alentours de 2018/2019.C'est-à-dire demain.

 

L'innovation Prophete appliquée à la tuyère du Tigre

L'innovation Prophete appliquée à la tuyère du Tigre

Prophete en chiffres

- 6000 heures, c’est la durée de vie attendue d’une tuyère en composite céramique métal qui n’est pas sujette aux criques qui affectent les pièces métalliques portées en température.

- Entre 800 et 1200°C , ce sont les températures que peut supporter la tuyère en céramique.

- 30%, c’est le pourcentage d’allègement que l’on pourrait atteindre avec la tuyère en céramique par rapport à sa version métal

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
Côte d'Ivoire : la lutte contre la piraterie au coeur du salon Shield Africa

 

09/05/2014 Par Vincent Duhem, à Abidjan - Jeuneafrique.com

 

La deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure, s'est achevé jeudi [dernier] à Abidjan. Pendant trois jours, la question de la sécurité maritime fut au cœur des discussions entre la quarantaine d'exposants présents et les quinze délégations ministérielles africaines.

 

Comment juguler la piraterie maritime du golfe de Guinée ? C'est à cette question qu'ont tenté de répondre des professionnels de la sécurité et une quinzaine de délégations ministérielles présentes à la deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure. Plusieurs conférences et des rencontres bilatérales entre les ministres de la sous-région ont notamment eu lieu.

 

>> Côte d'Ivoire : le salon Shield Africa 2014

 

Pour la plupart des experts et acteurs de la région, la sécurité maritime est devenue l'une des priorités des gouvernements. Et pour cause : depuis 2010,  près de 20 000 tonnes de produits pétroliers, d'une valeur de 100 millions de dollars, ont été détournés. Les attaques de navire déclarées par les armateurs (elles seraient en réalité trios fois plus nombreuses) se montent à 154 en 2013, soit une hausse de 30 % en un an.

Dans une région qui abrite l'un des grands gisements de pétrole en haute mer (24 milliards de barils, 4,5 % des réserves mondiales) et où circulent d'importants flux maritimes, cette situation est aujourd'hui l'objet de toutes les intentions.

Les attaques de navire déclarées par les armateurs ont augmenté de 30% en un an.

Car pour les gouvernants de la région les pertes sont importantes. Plus de 80 % des activités économiques des pays du golfe de Guinée dépendent des ports. Et en 2012, le contenu des cargaisons de pétroles volées a été évalué entre 34 et 101 millions de dollars.

 

 

Suite de l'article

 
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
Luceor présent à Eurosatory du 16 au 20 Juin 2014

 

 
Luceor est un équipementier réseau Français qui conçoit, développe et commercialise des solutions réseau sans fil, tout-terrain, à haute performance, flexibles, simples et rapides à installer. La technologie Luceor WiMESH permet des déploiements de réseaux temporaires et permanents, en utilisation fixe et en mobilité rapide.
 
 
 
 
 
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine - photo Aqui.fr

Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine - photo Aqui.fr

 

06/05/2014 Nicolas César – LaTribune.fr

 

Lundi 5 mai, Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, ont signé une convention de partenariat pour soutenir le développement de Thales et de ses partenaires (PME et ETI) aquitains.

 

« C'est un partenariat unique en France et gagnant-gagnant pour le territoire et le groupe Thales », lance Alain Rousset, le président du Conseil régional d'Aquitaine. Le principe de cette convention de quatre ans est simple : la Région accompagne les projets de Thales et de ses partenaires locaux, soit près de 200 PME ou ETI. En échange, Thales aide la Région à renforcer le tissu de PME et d'ETI . Objectif : construire un écosystème compétitif centré autour de l'industriel dans les secteurs de l'interaction homme-système, la sûreté et la sécurité des systèmes, le traitement du signal, des images et de la vidéo, les systèmes télé-opérés, les capteurs et radars de surveillance…

Ce qui suppose de développer le potentiel de recherche en amont dans ces domaines, de structurer la sous-traitance, de développer l'offre de formations continues, mais aussi de reconvertir le site de Thales Systèmes Aéroportés à Pessac, notamment avec l'aide de la Communauté urbaine de Bordeaux. « Pour créer les innovations de rupture de demain, nous avons besoin autour de nous d'entreprises compétitives et créatives », confirme Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés.

 

Premier campus industriel aéronautique d'Europe

Pour rappel, Thales est présent en Gironde depuis plus de 40 ans et regroupe plus de 2.000 collaborateurs répartis à parts égales sur deux sites : à Pessac, centre d'expertise en ingénierie, architecture radar et système (drones…) et Le Haillan, pôle d'excellence dans la conception, le développement des cockpits.

Au premier trimestre 2017, le personnel de ces deux entités sera rassemblé sur ce qui devrait être le premier campus industriel aéronautique d'Europe, au sein de l'Aéroparc de Mérignac. « C'est un investissement de 200 millions d'euros pour le groupe, qui marque ainsi sa volonté de s'ancrer dans l'écosystème régional », a souligné Pierre-Eric Pommellet. « L'Aquitaine devrait être la première région française en matière d'usines du futur », a mis en avant Alain Rousset.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:20
Lockheed Martin OPTIMUS Demonstrates Advanced Autonomy

 

9 mai 2014 LockheedMartinVideos

 

Lockheed Martin OPTIMUS technology aboard a K-MAX unmanned helicopter showcased its autonomous capabilities in March 2014 as part of the Office of Naval Research Autonomous Aerial Cargo/Utility System (AACUS). During the demonstration, an active duty Marine interfaced with the mission system's handheld flight control device to complete a resupply mission. The system successfully planned, routed and executed the mission without requiring user input.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:56
Alstom : et si General Electric mettait la main sur des activités de défense très sensibles

Les turbines Alstom, produites par la branche énergie du groupe, équipent les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). - photo Marine Nationale

 

07/05/2014 latribune.fr 

 

Selon un expert du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), les les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, "fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale", sont équipés de turbines Alstom.

 

L'éventuel rachat de la branche énergie d'Alstom par l'américain General Electric pose le problème de la sécurité et de l'indépendance nationale, le groupe français fournissant notamment les turbines des sous-marins nucléaires de la dissuasion, estime un spécialiste du renseignement.

Dans une note publiée prochainement sur le site du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), son directeur Eric Denécé relève que les centrales nucléaires françaises, le porte-avions Charles-de-Gaulle et surtout les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), "fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale", sont équipés de turbines Alstom, produites par la branche énergie du groupe.

 

Abandon d'une expertise capitale

Les turbines, ajoute-t-il, "sont un élément essentiel de ces systèmes, puisqu'elles fournissent l'alimentation électrique à la propulsion et aux systèmes auxiliaires". Sur les sous-marins, elles entraînent les hélices, leur puissance mécanique conférant ainsi la vitesse nécessaire au bâtiment.

Pour cet expert, le rachat de la branche énergie d'Alstom conduirait "à l'abandon total d'une expertise capitale dont la France a par ailleurs payé le développement depuis de longues années, jusqu'à devenir l'un des leaders mondiaux du domaine". Surtout, assure Eric Denécé, cela reviendrait "à laisser partir entre des mains étrangères la capacité à concevoir, développer et produire nous mêmes ces pièces mécaniques essentielles, et donc à devenir dépendants des Etats-Unis en la matière".

 

General Electric équipe déjà les sous-marins nucléaires d'attaque

Il rappelle que General Electric (GE), via sa filiale Thermodyn dont l'usine est implantée au Creusot, fournit déjà les turbines à vapeur des six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de type Rubis. GE/Thermodyn a également été sélectionné en 2007 par la direction des constructions navales (DCNS) pour fournir les turboalternateurs et les turbines de propulsion de la nouvelle série de six SNA du type Barracuda de la Marine nationale dont les livraisons sont prévues entre 2016 et 2027.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Hausse du CA de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité en 2013

+9% pour le chiffre d'affaires de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécutité en 2013

 

09 mai 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production.

 

Marwan Lahoud, président du Gifas (Groupement de l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité), vient de présenter les résultats de la profession. Il a précisé que « 2013 a été une nouvelle bonne année avec une progression du chiffre d’affaires de 9% à 47,9 milliards d'euros avec une très forte part à l’exportation de 30,4 milliards d'euros (+11,4%) qui représente 79% du chiffre d’affaires consolidé. Le secteur civil représente 75% du chiffre d’affaires ».

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production. « Ces performances permettent à la profession de dégager, une fois de plus, le premier solde excédentaire de la balance commerciale française en 2013 avec +22 milliards d'euros » a souligné Marwan Lahoud.

 

Les équipementiers et PME de la Supply Chain française sont au rendez-vous et obtiennent en 2013 de bons résultats avec un chiffre d’affaires estimé de 15,1 milliards d'euros (+7% à périmètre constant) et 13,3 milliards d'euros de commandes (+12%).

 

Il est à noter que le Gifas regroupe aujourd’hui 332 membres (dont principalement 157 équipementiers et 143 PME), soit une centaine d’adhérents supplémentaires, en moins de dix ans.

 

2013 est aussi une année record en termes d’emplois avec 177 000 hommes et femmes dans la profession (170 000 en 2012), 13 000 recrutements et 6 000 emplois nets créés et 1 000 personnes de plus du fait des nouveaux adhérents au Gifas.

 

« Après trois années toniques, 2014 constituera un « temps de respiration » dans la politique de recrutement de la profession » a déclaré Marwan Lahoud. Les prévisions 2014 sont de l’ordre de 10 000 recrutements (par rapport à 15 000 en 2012 et 13 000 en 2013) mais avec encore un solde positif de créations nettes d’emplois.

 

On note aussi une nette progression de la formation en alternance avec près de 6 000 jeunes en alternance début 2014 (+8% par rapport à début 2013 et +50% par rapport à 2010).

En 2014, le niveau élevé d’embauches des jeunes sera maintenu et 300 d’entre eux bénéficieront d’un parcours partagé d’apprentissage entre une grande entreprise et une PME, favorisant ainsi la qualité de leur formation et leur insertion professionnelle dans la filière.

 

Elément clé de la compétitivité, Marwan Lahoud a rappelé que la parité euro-dollar était très défavorable pour la profession qui exporte 80% de sa production et qui a 70% de son personnel en France. Une variation de 10 cts de l’euro entraîne une baisse de 2% en moyenne de marge opérationnelle sur le chiffre d’affaires. La parité idéale se situerait à 1€ pour 1,20 dollar.

 

Le président du Gifas a ensuite évoqué le niveau élevé de R&D « qui est maintenu et qui conforte l’avenir du secteur, avec la volonté de l’Etat de poursuivre dans la voie du co-investissement ». La R&D globale de la profession représente l’équivalent de 14% du chiffre d’affaires, dont 70% sont autofinancés par les industriels.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Infotron au salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014

 

source Infotron



Cette année encore Infotron sera présent sur le salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014.
Venez nous retrouver sur le stand HALL 6 - F – 488 pour découvrir le IT180-3ELE, version bi-pack avec 60 minutes d’autonomie.


Retrouvez aussi le drone IT180 sur les stands de ECA, Thales et Ministère de la Défense.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:45
Comment Boko-Haram s'est procuré des véhicules blindés légers ?

 

11 Mai 2014 par Alwihda Info

 

Un Panhard VBL français pour certains, un Cobra Otokar turque pour d'autres, ce qui est sûr, Boko-Haram n'a pas fabriqué tout seul les deux véhicules blindé léger qu'on aperçoit dans la dernière vidéo diffusée par le groupe terroriste, revendiquant l'enlèvement des centaines de lycéennes au Nigeria. Abubakar Shekau, le chef est même adossé sur l'un des deux. Les blindés semblent bien fonctionner puisqu'on aperçoit les pivotements du tourelleau armé.

 

Le Panhard VBL est un véhicule blindé léger permettant d'effectuer des reconnaissances ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques NBC (arme soit nucléaire, soit biologique, soit chimique ou radiologique). Il est aérotransportable, hélitransportable, parachutable et amphibie. Il a été développé à partir des années 1980 par la société française Panhard General Defense. Il est entré en service dans l'armée de Terre française en 1990. Ce véhicule ne peut être vendu qu'avec l'autorisation du gouvernement français.

 

Le VBL est en service dans 16 armées. Parmi les pays africains, le Nigeria en dispose 72, le Cameroun 5, le Niger 7, le Bénin 10, le Gabon 12, Djibouti 17 et le Rwanda 16.

 

En 2009, vingts deux VBL ont été fabriqués en avance pour la force épervier, "prêts à être livrés rapidement pour des opérations de maintient de la paix au Tchad", précise le constructeur.

 

Le Cobra est un véhicule blindé fabriqué par Otokar, en utilisant de nombreux composants de l'American HMMWV1,2. Le premier Cobra a été livré à l'armée turque en 1997.

 

L'armée nigériane a abandonnée à plusieurs reprises du matériel militaire lors de débandades suite à des combats contre Boko-haram qui en fait désormais la collection. Il n'est pas exclut aussi que des soldats nigérians coopèrent avec Boko-Haram.

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 11:25
Parallel Ariane 5 and Soyuz mission campaigns keep Arianespace on track

 

May 05, 2014 (ESA)

 

Kourou, French Guiana - The Spaceport is busy with launch campaign activity in support of Arianespace's record 2014 mission pace, with parallel preparations now underway for three heavy-lift Ariane 5 flights, as well as another with the medium-lift Soyuz; all to be conducted from French Guiana.

 

With the activity underway - and the four launches already performed since January, using its complete family of the heavyweight Ariane 5, medium-lift Soyuz and lightweight Vega - Arianespace is on track to perform 12 missions during the year from the Spaceport, setting a new operational record that would surpass its 10 flights in 2010.

 

Key steps this week for the upcoming flights included arrival of the second payload for Arianespace's next workhorse Ariane 5 launch: the Optus 10 satellite, which has since joined the MEASAT-3b co-passenger, delivered in mid-April, for checkout at the Spaceport.

 

These two spacecraft will be lofted May 28 on a mission designated Flight VA218 in Arianespace's numbering system, signifying the 218th launch of an Ariane-series vehicle. The mission's launcher, an Ariane 5 ECA version, is located inside the Spaceport's Final Assembly Building, where it stands ready for MEASAT-3b and Optus 10's upcoming integration.

 

Another major milestone achieved during this week's activity involved the vehicle for Flight VA219 - an Ariane 5 ES variant, tailored for missions to low-Earth orbit - which completed basic assembly at the Spaceport's Launcher Integration Building with installation of its vehicle equipment bay and EPS storable propellant upper stage.

 

Flight VA219 is to loft the fifth, and final, European Automated Transfer Vehicle (ATV) for servicing of the International Space Station. Ariane 5's EPS upper stage is designed to be reignited during flight, a capability required in the mission profile to deliver this ATV resupply craft - named Georges Lemaitre after the Belgian physicist and father of the Big Bang theory - for its space station rendezvous.

 

Once this Ariane 5 has been processed in the Spaceport's Launcher Integration Building, it will be delivered to Arianespace for installation of ATV Georges Lemaitre and the final operations leading to launch.

 

Rounding out the on-going Ariane 5 mission preparations was this week's delivery to French Guiana of launcher components for Arianespace's Flight VA220. Arriving aboard the MN Colibri sea-going vessel, these elements were unloaded at Paricabo port for transfer to the Spaceport - where they are to be assembled for flight.

 

The Spaceport activity isn't limited to Ariane 5, as preparations also are advancing for the next medium-lift Soyuz flight from French Guiana - designated VS08 - on Arianespace's second mission loft a cluster of four O3b Networks spacecraft.

 

This launch follows Arianespace's June 2013 orbiting of the initial four O3b satellites, which were produced by Thales Alenia Space and provided the first step in O3b Networks' creation of a space-based constellation for Internet services over Asia, Africa, South America, Australia and the Middle East.

 

Arianespace's four missions conducted so far this year have utilized its full launcher family: Ariane Flight VA217 in February, which orbited ABS-2 and Athena-Fidus; March's Flight VA216, using an Ariane 5 to deploy ASTRA 5B and Amazonas 4A; Soyuz Flight VS07, which orbited Sentinel-1A in April; and this week's Vega VV03 success with Kazakhstan's first Earth observation satellite, KazEOSat-1.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
Russia's Soyuz VS01 rocket sits on its launching pad in the space base of Kourou, French Guiana.

Russia's Soyuz VS01 rocket sits on its launching pad in the space base of Kourou, French Guiana.

 

May 05, 2014 (Voice of Russia)

 

Moscow - US sanctions against the Russian space industry are actually targeted against another competitor of the Americans - European companies, a source in the Russian space and rocket sector told Interfax-AVN on Wednesday.

 

"Formally the US sanctions impede the export of dual- and military-purpose technology to Russia. However, it is evident that a ready satellite does not refer to this category because by taking a satellite, Russia gets a piece of hardware, not technology.

 

So firstly European satellite producers and European satellite communications operators - customers of Russian launch services - will be affected by the US actions," the source said.

 

"The situation becomes critical for the second category of European companies - SES, Inmarsat, Eutelsat groups - when they are told that they cannot launch their satellites with Russian launchers," the source said.

 

"Every satellite is adapted for a certain launcher. The satellite will have to be altered upon a change of the launcher and this will require a certain amount of time.

 

"Operators have filed applications for resources but they will have to file these applications all over again due to delays with launches. Plus, a number of components will have to be changed on the satellites awaiting launch because, otherwise, insurers will not agree with the timeline of the satellites stipulated by producers," the source said.

 

According to the assessment of the source, the delay of the launch of new satellites, for which Russian launchers were planned to be used, could amount to two or three years. According to the existing information, several commercial launches of the Russian rocket Proton were planned by the end of 2014.

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