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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 19:20
Magellan Aerospace Awarded Contract To Repair and Overhaul CF-18 Engines

 

April 7, 2014. David Pugliese Defence Watch

 

News release from Magellan:

 

TORONTO, April 7, 2014 /CNW/ – Magellan Aerospace Corporation (“Magellan” or the “Corporation”) announced today the award of a contract for engine repair and overhaul (“R&O”) for the F404 engine that powers Canada’s fleet of CF-188 Hornet aircraft. The one-year contract renewal for approximately CDN $55 million, which was competitively bid, commenced on 1 April 2014, and includes an option for an additional year. The work will be carried out at Magellan’s facility in Mississauga, Ontario.

 

Under the terms of the contract, the Corporation will provide maintenance, engineering, material management, provision of Field Service Representatives, and Publication support for the CF-188 F404 engine and ancillary components. Magellan has provided CF-188 F404 engine R&O services to the Canadian Armed Forces for more than 30 years.

 

“Magellan is pleased to have been selected to provide this service for the Canadian Department of National Defence. Magellan’s long-standing relationship with the Canadian Armed Forces is very much the product of providing excellent value in terms of competitive pricing and world class technical experience”, said Jim Butyniec, President and Chief Executive Officer of Magellan Aerospace.

 

In addition to supporting Canada’s CF-188 F404 fleet, Magellan is a proven supplier, as well as Centre of Excellence, in the worldwide F404 engine R&O support market. There are approximately 4,000 F404 engines currently in service in 15 countries around the world.

 

About Magellan Aerospace

 

Magellan Aerospace is a global, integrated aerospace company that provides complex assemblies and systems solutions to aircraft and engine manufacturers, and defence and space agencies worldwide. Magellan designs, engineers, and manufactures aeroengine and aerostructure assemblies and components for aerospace markets, advanced products for military and space markets, industrial power generation, and specialty products. Magellan is a public company whose shares trade on the Toronto Stock Exchange (TSX: MAL), with operating units throughout Canada, the United States, the United Kingdom, India, and Poland.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:55
Innovation 2/12 : la nuit, toutes les Kameleon voient en couleur


07/04/2014 DGA

 

Très remarquée lors du forum de l’innovation, la technologie intégrée à la caméra Kameleon inventée par la société Photonis, est une petite révolution. Filmer en couleur la nuit et le jour est désormais possible grâce à un tout nouveau capteur CMOS. Découvrez l’histoire de ce projet Rapid avant le lancement officiel en juin prochain à Eurosatory.

 

Avant, pour filmer de jour et de nuit il fallait deux caméras. Et la vision nocturne était pour le moins assez particulière. En effet, seules les technologies infrarouge et thermique rendaient la chose possible. Résultat : des images monochromes et dépourvues de toute nuance. Du noir et vert, du noir et rouge ou encore du noir et blanc… en somme, une hérésie pour le moindre quidam à l’ère de l’image numérique dans n’importe quel salon particulier peu nécessiteux de vision nocturne ! Une habitude acceptée et maitrisée pour les opérationnels.

 

Mais ça, c’était avant

Le défi technologique est colossal. Beaucoup s’y sont cassées les rétines. Parmi les prétendants il y avait même des grands groupes. Damien Letexier, docteur et ingénieur en recherche et développement chez Photonis et sa petite équipe ont quant à eux vaincu le mauvais œil. Grâce à un travail acharné, le challenge est relevé ! Le secret ? Un capteur CMOS ultra-sensible capable de détecter le moindre photon (particule de lumière), même dans la pénombre.

« Au départ, nous avancions à tâtons, convaincus tout de même qu’une solution technologique existait, se souvient Damien Letexier. Nous avons cherché du côté de la répartition spectrale (la palette des couleurs dans la lumière visible) et ajusté la balance des blancs afin de comprendre dans quelle partie du spectre nous manquions de sensibilité. » Préciser le problème fournit souvent la moitié de la solution. Bonne pioche.

« Pour pallier ce manque, nous avons ainsi décidé de ne pas filtrer certains pixels et avons ensuite cherché le bon algorithme. Celui qui allait permettre une bonne reconstruction colorimétrique ». En plus clair, il s’agit de jouer entre la proportion de sensibilité à la lumière, la proportion de couleur et de trouver un compromis satisfaisant.

 

Trouver le bon compromis

Aujourd’hui, c’est chose faite. Et en un temps record ! Dix-huit mois. Tout juste le bon timing pour profiter d’une procédure Rapid. « Au-delà de l’apport financier, l’intérêt que la DGA a porté à Kameleon, nous a surtout permis d’avoir la confirmation que notre projet correspondait effectivement à un segment de marché. Une prise de risque partagée et un geste de confiance que nous attendions pour nous lancer sereinement dans nos recherches », explique Emmanuel Nabet, responsable marketing & stratégie du groupe Photonis. « Concrètement, nous avons aussi pu investir dans du matériel », poursuit Damien Letexier. RAPID, une aubaine pour cette entreprise dont les activités sont historiquement concentrées sur les marchés de défense et qui voit aujourd’hui de nouvelles et prometteuses perspectives.

 

Des perspectives utiles, parfois inattendues …

Si Thales, Sagem, Cassidian optronics… des mastodontes de l’armement, travaillent déjà à l’intégration du système dans les équipements des forces, ce sont aussi de tous nouveaux partenaires qui pointent le bout de leur nez, « alléchés » par la découverte inédite et unique. Dans le domaine biomédical, le capteur CMOS pourrait bien permettre des avancées spectaculaires par la visualisation en couleur jusqu’alors impossible de certaines réactions chimiques. Idem en gériatrie, pour surveiller par exemple le flux sanguin sous la peau afin d’éviter les œdèmes veineux.

Mais ce sont des applications bien plus inattendues qui sont déjà en marche, notamment dans le domaine de l’environnement. La vie nocturne des ours polaires sera très bientôt étudiée grâce à Kameleon. Et afin de respecter les engagements du Grenelle de l’Environnement, la petite caméra pourrait bien veiller sur les automobilistes alors que sera effective la diminution programmée de l’éclairage public la nuit sur les routes de France. Pour Kameleon, la voie semble toute tracée.

 

Photonis en chiffres

1937 - année de création à Brive-la-Gaillarde

1 000 personnes dans le monde

170 millions d’euros de CA annuel

90% du CA réalisés à l’export

70% d’activité militaire

40 brevets en cours

6% du CA consacrés à la R&D et 10% en France

2013 - création de 2 nouveaux sites, Singapour et Frisco (Texas -USA)

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:50
Space, sovereignty and European security - SEDE

 

SEDE meeting on 1 April 2014

 

  • Presentation by Jean Pierre Darnis of study on space, sovereignty and European security

 

Presentation Darnis

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 16:35
Bushmaster - photo Thales

Bushmaster - photo Thales

Déployé en Irak et en Afghanistan, le Bushmaster a été vendu à plus de 1.000 exemplaires, à l'Australie, aux Pays-Bas et à la Jamaïque, explique Thales.

 

07/04/2014 latribune.fr 

 

Thales va vendre des blindés Bushmaster au Japon. Ils seront fabriqués par la filiale australienne du groupe français pour un montant inconnu.

 

Le groupe français d'électronique et de défense Thales a annoncé lundi la vente de quatre de ses blindés Bushmaster au Japon, confirmant ainsi le succès de ce véhicule fabriqué en Australie à l'exportation.

 

"premier contrat de plateformes au Japon"

Ces blindés à roues, en version transport de troupes, doivent être livrés d'ici la fin de l'année à la force d'auto-défense terrestre du Japon, indique Thales dans un communiqué, sans révéler le montant du contrat. Chris Jenkins, PDG de Thales Australia commente :

"Ce nouveau contrat à l'export démontre le succès grandissant et la polyvalence du Bushmaster. (...) Il s'agit pour Thales du premier contrat de plateformes au Japon. Notre objectif est de fournir des technologies et des services qui répondent parfaitement aux besoins du ministère de la Défense japonais. Nous nous réjouissons de travailler en étroite collaboration avec la force d'auto-défense terrestre japonaise dès que les véhicules seront en service."

 

1.000 exemplaires vendus

Déployé en Irak et en Afghanistan, le Bushmaster a été vendu à plus de 1.000 exemplaires, à l'Australie, aux Pays-Bas et à la Jamaïque, ajoute Thales.

Le groupe français, qui a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 14,2 milliards d'euros, travaille sur les marchés de l'aérospatiale, de la défense, de la sécurité et des transports. Sa filiale Thales Australia a enregistré des ventes de 1 milliard de dollars australiens (677 millions d'euros) l'année dernière.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 12:56
Opération de maintenance Awacs sur la base d'Avord photo Cosmao

Opération de maintenance Awacs sur la base d'Avord photo Cosmao

 

 

07/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Il s'est posé ce matin sur l'aéroport de Roissy : pour la première fois, un E-3F Awacs de l'armée de l'Air va être pris en charge par Air France Industries, en charge du maintien en condition opérationnelle de cet aéronef, sur son site de CDG. Et non plus au Bourget, comme c'était le cas jusqu'alors.

 

"Nous avons décidé de transférer cette activité vers Roissy afin de moderniser notre outil industriel et d'assurer la maintenance de cet appareil dans des installations entièrement rénovées", explique Anne Brachet, directrice générale d'Air France Industries. "Nous avons investi plus de cinq millions d'euros afin de réaliser ces travaux, qui s'inscrivent dans la continuité du plan Transform 2015", précise la dirigeante.

 

A ce jour, l'activité Awacs mobilise environ 200 personnes chez Air France Industries (AFI). Pour le moment, le site du Bourget héberge encore les équipes de direction et l'activité aérostructures. Mais cette dernière est également amenée à rejoindre Roissy, où une usine plus moderne est en cours de construction. Elle permettra notamment à AFI d'être mieux armé dans le domaine des matériaux composites.

 

A Roissy, les Awacs français seront désormais entretenus et modernisés sous le hangar de maintenance H4, dans une zone respectant les contraintes de sécurité fixées par le client mais aussi par le gouvernement américain, attentif à l'utilisation qui est faite des systèmes "sensibles" fournis par les Etats-Unis. Ce même H4 continuera toutefois de servir à la maintenance d'autres flottes long-courrier, A330 et A340 notamment.

 

L'Awacs qui vient de se poser à Roissy est par ailleurs le deuxième E-3F de l'armée de l'Air qui doit subir son chantier de rénovation à mi-vie (MLU). Une modernisation majeure qui vise à rénover entièrement le système de mission de l'appareil dans une configuration similaire à la version dite Block 40/45 développée par Boeing pour l'US Air Force.

 

De son côté, Air France Industries entend développer ses activités dans le domaine du soutien militaire à moyen et long terme. "Nous avons clairement exprimé notre volonté de participer au soutien complet des futurs A330 MRTT français", explique Anne Brachet. L'expérience acquise par AFI dans le soutien des A330 civils est une sérieuse référence, sur un marché qui reste toutefois très concurrentiel.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:45
Libye: ouverture du salon de la défense à Tripoli

 

07-04-2014 French.china.org.cn

 

Le salon Libya Defense Show 2014 a ouvert ses portes dimanche à Tripoli, avec l'objectif d'améliorer la situation sécuritaire dans ce pays déchiré par les conflits.

 

Parmi les articles qui y sont présentés figurent des véhicules blindés, des uniformes, des gilets pare-balles et différents équipements de la police en provenance de 40 exposants.

 

Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre libyen de l'Intérieur par intérim Salah Mazig a souhaité que les efforts de toutes les parties concernées puissent aider la Libye à "construire une armée puissante capable de se défendre".

 

Cependant, en raison d'un manque de publicité en amont pour des raisons de sécurité, le nombre de participants a baissé par rapport aux dernières éditions, ont expliqué les organisateurs.

 

Depuis la chute de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011, le pays est déchiré par les conflits impliquant milices et hors-la-loi. Le gouvernement de transition n'est pas parvenu à prendre le contrôle de toutes les régions du pays d'Afrique du Nord.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:40
Ratnik warrior military equipment to inform medics about the wound

 

April 07, 2014 by Rostec

 

Special sensors in soldiers’ equipment will transmit information to military medics

 

In Russia, the Warrior (Ratnik) military equipment is in the final stages of state testing. The next-generation equipment is outfitted with a system to register the physiological state of soldiers, with special sensors transmitting information to military medics.

 

According to Izvestia, the St. Petersburg Military Medical Academy named for Kirov (VMA) over the next two years will undergo an experimental modernization that includes a system to monitor soldiers’ vital functions and “to determine the physiological parameters of the wounded and assessing the severity of their injuries.”

 

The creators of the Warrior equipment (the Central Research Institute of Precision Engineering, part of the state corporation Rostec) confirmed to Izvestia that a health monitoring system was already being developed. The monitoring system is expected to be included in the next version of the Warrior equipment.

 

The upgraded Warrior equipment will include body sensors that every minute will record parameters such as heart rate, respiratory rate, blood-oxygen saturation indicators, and microvascular blood filling. The system will store and analyze these figures, and any deviation from the norm will trigger an alarm in the medical service. This technology draws on the already-developed Sagittarius (Strelets) system of intelligence, control, and communication. All information is automatically saved on a flash drive that stores medical history.

 

Soldiers in the medical unit will have access to all indicators on the condition of the wounded. Based on the severity of the injuries, the state of a wounded soldier will be assessed on a scale of 0 to 5. The medical company will use the data to prioritize the evacuation of the wounded and to identify the best possible ways to reach them based on their GPS coordinates.

 

The Ratnik warrior military equipment includes body armor, GLONASS-GPS navigation, the Sagittarius (Strelets) control system, a communicator, and an automatic weapon with night and thermal vision. The helmet is equipped to withstand a shot from a pistol at a distance of 10 m and has a thermal camera and video module for sniping. The Warrior equipment also includes food, water filters, medical supplies, a tent, and a sleeping bag. In total, the equipment weighs up to 20 kg.

 

The Ratnik warrior equipment was first introduced in 2011 and is expected to be formally adopted in the summer of 2014. This year’s state defense order includes the supply of tens of thousands of sets of the combat equipment for ground, airborne, and naval troops.

 

The Warrior equipment is produced at the Central Research Institute of Precision Engineering (TSNII TochMash), which was founded in 1944 and is now part of Rostec. The enterprise focuses on the development and manufacture of small arms and ammunition, military equipment, artillery systems, optoelectronic devices, sporting and hunting ammunition, sealed containers for transportation and storage, and firearm simulators.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:40
Russie: un nouveau système de DCA testé près de Saint-Pétersbourg

 

 

MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti

 

Les tests d'un nouveau système russe de surveillance de l'espace aérien ont eu lieu dans l'aéroport de Poulkovo, près de Saint-Pétersbourg, a annoncé lundi lors d'une conférence de presse un représentant du groupe Almaz-Antey, principal constructeur russe des systèmes de défense antiaérienne.

 

"Le consortium Almaz-Anteï a mené à bien avec succès tous les tests d'Etat du système de surveillance de l'espace aérien multipostion à spectre étendu +Mera+", a indiqué la source.

 

D'après le concepteur, le système en question peut servir de source d'informations précises sur la situation aérienne dans les zones inaccessibles pour les radars. Ce système permettra de renoncer aux radars ARSR et d'améliorer la couverture radar. En outre, Mera est plus attirant de point de vue du coût. 

 

"Le système de surveillance de l'espace aérien Mera fournit non seulement des informations exhaustives et précises sur les appareils aériens, mais garantit un travail sûr et sans failles", a conclu la source.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 10:55
Signature du contrat de soutien du VBCI

 

7 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Nexter a annoncé la signature, ce 4 avril, du nouveau Marché de Soutien en Service (MSS) du Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie (VBCI) au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à Satory, en présence du Directeur central de la SIMMT, le général de corps d’armée Jean-Yves Dominguez, et du Président de Nexter Systems, Philippe Burtin.

 

Cette cérémonie  fait suite à la notification du marché, intervenue le 2 décembre dernier.

 

Le communiqué indique que « construit sur une organisation en bons de commande, il permettra à l’armée de Terre de réguler au plus juste besoin les engagements financiers en fonction de l’emploi réel du parc. Des prestations de maîtrise technique assureront en parallèle la pérennité des flux de ravitaillement. » Ce nouveau marché de soutien prendra la relève du précédent, signé en 2008, à partir du 1er août.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 08:35
Japan buys Thales Bushmasters
 
April 7, 2014 Thales Group

 

The Japanese Ministry of Defence has ordered four Bushmaster vehicles for deployment with the Japan Ground Self-Defence Force (JGSDF).

The vehicles, all troop carrier variants, will be manufactured at the company’s facility in Bendigo, Victoria in Australia, for delivery in late 2014.

Thales Australia CEO Chris Jenkins said: “This new export order demonstrates the ongoing significance and versatility of the Bushmaster vehicle.  

With effective operational deployment across Afghanistan and Iraq, the Bushmaster has proven its effectiveness across urban landscapes as well as mountainous regions, making it uniquely suited to Japan’s geographic and urban environments.

This is the first time that Thales is providing platforms to Japan. Our aim is to be customer focused and to offer Thales Group’s seamless and convenient services and technologies to our customers in Japan. We look forward to working closely with the Japanese Ground Self-Defence Force as these vehicles enter service.”

The Thales Bushmaster is a true success story with over 1,000 vehicles already sold in Australia, the Netherlands and Jamaica

 

About Thales Australia

Thales Australia is a trusted partner of the Australian Defence Force and is also present in commercial sectors ranging from air traffic management to security systems and services. Employing around 3,200 people in over 35 sites across the country, Thales Australia recorded revenues of AUD 1 billion in 2012.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:35
MQM-107 reusable target drone

MQM-107 reusable target drone

 

April 5, 2014: Strategy Page

 

As predicted by South Korean intelligence back in 2012 North Korea has developed a UAV based on the American MQM-107 reusable target drone. The MQM-107 was apparently obtained from Syria (which got them from Iran, a regular customer for this UAV in the 1970s when Iran was still a U.S. ally). The MQM-107 is a 664 kg, 5.5 meter (18.1 feet) long UAV with a 3 meter (9.3 feet) wingspan. It has a top speed of 950 kilometers an hour and max altitude of 12,200 meters (40,000 feet). Payload was usually less than 50 kg (110 pounds) and endurance was about two hours. Carrying less fuel allowed for a larger payload. Takeoff was via a rocket booster and landing was via a parachute. The MQM-107 entered service in the late 1970s and about 2,200 were produced until production ceased in 2003. The U.S. Army and Air Force were the biggest users.

 

It was recently discovered that North Korea had also applied its new UAV skills to produce some smaller propeller driven UAVs. These are about half the size of the MQM-107 but are slower and have longer endurance. Two recently crashed on South Korean territory and were recovered.

 

The MQM-107 is pretty basic technology and North Korea added a more efficient engine and modern navigation gear (GPS and the like), as well as several powerful, lightweight sensors to the MQM-107 airframe. The high speed provided by the jet engine enables the new North Korean UAV to quickly enter South Korean air space, take some pictures, and get out before missiles locked on and hit the MQM-107. North Korea is also believed to be developing an attack version of their UAV, another reason for going with a jet powered aircraft. It is the attack version that is most worrisome since it can be sent across the DMZ at low altitude using GPS for guidance to a specific target. The speed, weight of the UAV and 44 kg (100 pounds) of explosives can do a lot of damage.

 

 

The replacement for the MQM-107, in U.S. service, was the $900,000 BQM-167. This is a one ton, single engine aircraft that is 6.1 meters (20 feet) long, with a 3.4 meter (11 foot) wingspan. Max speed is about 1,000 kilometers an hour and the carbon fiber composite airframe can handle 9 g turns. Launched via a rocket from a rail the UAV lands via parachute and can fly automatically or via ground control. Max altitude is 16 kilometers (50,000 feet) and minimum is 16 meters (50 feet).

 

The BQM-167 can stay aloft three hours per sortie. Equipped with GPS the ground based operator usually maneuvers the BQM-167 to provide realistic targets for air force or navy missile carrying aircraft, or U.S. Army Patriot anti-aircraft missiles. Most of the time the UAV is just used to ensure that radar operators can track and precisely locate an aerial target. But sometimes, the missiles themselves are tested, and the UAV is fired on. In some of these situations, the UAV is equipped with countermeasures (like chaff or flares or electronic jammers) and will also maneuver as a manned aircraft would.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:20
U.S. Army Testing Fire Control System It Hopes Will Turn Average Shooter Into A Sniper

 

 

April 6, 2014. David Pugliese -  Defence Watch

 

Lance Bacon of the Army Times is reporting that the U.S. Army is testing a fire control system that turns an average shooter into a sniper in a matter of minutes.

 

More from the article:

 

The service recently bought six XactSystem precision-guided firearm kits. Each will be calibrated to the XM-2010 sniper rifle and the M248 Mod 1 rounds, which are standard-issue .300 Winchester Magnum.

 

School-trained snipers at various locations will spend up to four weeks testing functionality and effectiveness. The goal is to determine whether fire control systems enhance individual capabilities, said Lt. Col. Shawn Lucas, program manager for individual weapons at PEO Soldier.

 

“I can only squeeze so much more performance out of a rifle,” Lucas said. “Only so much more performance out of a bullet. I can only train a soldier so much. I have finite resources and time.

 

“However, for a relatively small investment, I can make a significant increase in probability of hit and overall effectiveness by making an investment in advanced fire control.”

 

Full story here

 

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 11:50
Norway orders military trucks

Rheinmetall MAN logistics trucks are being provided to Norway's military under a long-term contract

 

April 4, 2014 By Richard Tomkins (UPI)

 

DUSSELDORF, Germany -- The Norwegian military has given a framework contract to Germany’s Rheinmetall AG for a large number logistics trucks.

 

Rheinmetall said Norway simultaneously ordered an undisclosed number of vehicles worth over $137 million and tapped the company for the supply of spare parts and maintenance services.

 

“First and foremost, the new vehicles are intended to enhance the transport capacity of the Norwegian military’s logistical arm as well as expanding its operational capabilities,” Rheinmetall said. “The new high-tech vehicles, which include many different variants, will be meticulously configured to meet the exacting specifications of the Norwegian armed forces.”

 

Trucks to be delivered to the Norwegian military will be manufactured by Rheinmetall MAN Military Vehicles, a joint venture between Rheinmetall and MAN Truck&Bus AG. The agreement runs through 2015. Vehicles under the first order will be delivered starting next year and ending in 2017.

 

The trucks will feature added force protection measures, the latest communications and command technology systems and a remotely operated weapon station mounted to the roof of the cab for self-defense capability, Rheinmetall said.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 22:50
source EATC

source EATC

 

Apr. 5, 2014 - By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

WASHINGTON — A European Defence Agency (EDA) effort to jointly purchase and share aerial refueling tankers with a number of nations could advance the NATO strategic weapons and equipment collaboration projects pushed by US and UK leaders.

 

NATO leaders for years have touted pooling and sharing projects, such as Smart Defense. However, efforts have not yielded substantial cooperation as countries have expressed national sovereignty concerns.

 

“It’s a realistic thing to say. It’s a difficult thing to deliver,” said Douglas Barrie, senior fellow for military aerospace at the International Institute for Strategic Studies.

 

But European leaders gave their blessing to the air-to-air refueling program and three other EDA projects that might change that trend, experts say.

 

“That could make a real difference because that’s the very level on which these capabilities, the big stuff, could be provided well,” James Hackett, an analyst with the International Institute for Strategic Studies in London, said of the tanker initiative.

 

A March EDA report said the goal is to have tankers flying by 2020; the Netherlands is leading the project. Belgium, Greece, Spain, France, Hungary, Luxembourg, Poland, Portugal, the Netherlands and Norway all signed a letter of intent in 2012.

 

Many existing tanker aircraft in Europe have been flying for decades and are based on Boeing 707. The UK Royal Air Force has purchased Airbus A330 Voyager tankers and the Italian Air Force has purchased Boeing KC-767 tankers.

 

US Defense Secretary Chuck Hagel used a February address at the Munich Security Conference to emphasize the need for European allies to invest more strategically in military projects, particularly as NATO’s mission in Afghanistan comes to an end and many nations reduce defense spending.

 

“We’re developing strategies to address global threats as we build more joint capacity with European militaries,” Hagel said.

 

“In the face of budget constraints here on the continent, as well as in the United States, we must all invest more strategically to protect military capability and readiness,” he said. “The question is not just how much we spend, but how we spend together.”

 

UK Defence Secretary Philip Hammond echoed those comments during a visit to the US late last month.

 

“We both agree … that we have to look for additional areas where we can work closely together in order to maintain and enhance military capabilities and our interoperability,” Hammond said March 26 at the British Embassy in Washington.

 

“These will be areas around equipment procurement, around science-and-technology collaboration as well as ensuring that we have continuing opportunities for our militaries to exercise together to maintain the interoperability that we’ve built up in Afghanistan, but not just in Afghanistan, around the world in other areas where we work together.”

 

NATO’s militaries are preparing to end more than a decade of fighting together in Afghanistan. Over those years, many nations have achieved a high-level of common equipment and fighting techniques.

 

Hammond and Hagel discussed ways to advance their goals during a meeting at the Pentagon. Hammond said he hopes the meeting generates “momentum across the machine to get the work going in the various areas.”

 

NATO and other partner nations have successfully stood up a C-17 “Strategic Airlift Capability” at Pápa Air Base in Hungary. NATO members Hungary, Bulgaria, Estonia, Lithuania, the Netherlands, Norway, Poland, Romania, Slovenia and the United States and NATO Partnership for Peace nations Finland and Sweden all buy aircraft flying hours and jointly operate the cargo planes.

 

US and NATO officials have touted the program and some have said there would be benefits to including tankers and other types of airlift aircraft in the mix.

 

Another area for collaboration could be high-end intelligence, surveillance and reconnaissance, particularly since European countries are running a lot of operations in Africa, Hackett said.

 

Beyond the tanker effort, EDA is working to integrate unmanned aircraft into the European air traffic control system. EDA is also pushing satellite communication and cyber defense projects.

 

The military capabilities of nations across Europe varies, with some nations possessing a full complement of capabilities while many other nations have unique specialties, Barrie said.

 

Beyond collaboration on high-end projects, pooling and sharing could work among countries that have mutual security interests locally, Barrie said.

 

But, Hackett noted that there have been problems even among countries with similar interests and security concerns.

 

“Nations next door to each other just have different requirements,” he said. “They’re going different places. They’re wanting to use it for different things.”

 

Any real agreement in terms of getting equipment or capabilities has not centered on high-dollar items, Hackett said.

 

“The fundamental issue is about sovereignty and use of these [is a lot to trust],” he said

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 21:50
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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 21:40
La Défense russe doit réduire sa dépendance à l'égard des technologies étrangères (Rogozine)

 

05-04-2014 French.china.org.cn

 

La Russie doit revoir le travail de son complexe militaro-industriel pour réduire la dépendance vis-à-vis des technologies étrangères, a indiqué vendredi le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine.

 

"A l'heure actuelle nous cherchons des mesures pratiques mais je crois que ce serait mieux de d'abord compter sur nos propres technologies et produits qui sont vraiment nécessaires et bénéfiques pour notre industrie de la Défense", a expliqué M. Rogozine, en charge de l'industrie de la Défense, au cours d'une réunion dans la ville de Novossibirsk, en Sibérie.

 

Prenant en compte la situation internationale et les sanctions occidentales, l'industrie de la Défense russe devrait se mettre sur "la voie de la mobilisation", a-t-il indiqué, ajoutant que la Russie devait remplacer l'achat direct d'équipement en relocalisant sa production et créant ses propres logiciels pour les machines industrielles.

 

Il a reconnu que l'industrie spatiale russe dépendait fortement des pièces détachées et équipements importés, précisant que cette dépendance atteignait 90% "malgré une multiplication par 100 du financement de l'industrie spatiale nationale ces dix dernières années".

 

Si l'approvisionnement étranger pour ces équipements s'interrompt, les programmes spatiaux russes, y compris ceux à but militaire, seront menacés, a estimé M. Rogozine.

 

Il a en particulier mentionné les menaces récentes de l'Ukraine d'annuler la coopération avec la Russie dans les secteurs militaro-industriels et spatiaux.

 

Si Kiev annule ses contrats avec la sphère militaro-industrielle russe, cela ruinera l'industrie ukrainienne, dans la mesure où "leurs approvisionnements (à la Russie) de produits liés aux moteurs, à l'aviation ou à l'industrie spatiale créent des dizaines de milliers d'emplois", a-t-il noté.

 

C'est leur seule source de revenu à l'heure actuelle, a-t-il affirmé.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:50
Implementing the UK-US Defense Trade Cooperation Treaty

 

4 April 2014 Cabinet Office, Ministry of Defence and Foreign & Commonwealth Office

 

Under the UK-US Defense Trade Cooperation Treaty, the UK must follow set procedures and practices when handling certain types of US information.

 

Detail

The UK Ministry of Defence and the US Department of Defense signed the UK-US Defense Trade Cooperation Treaty in 2007. Under the terms of this treaty, the UK must follow set procedures when dealing with “Defense Articles”.

“Defense Articles” means “articles, services, and related technical data, including software, in tangible or intangible form, listed on the United States Munitions List of the International Traffic in Arms Regulations, as modified or amended”.

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:50
HMS Trenchant photo Royal Navy

HMS Trenchant photo Royal Navy

 

April 4, 2014 By Richardd Tomkins  (UPI)

 

British engineering company Babcock has received a four-year support services contract for naval electronic warfare systems.

 

Babcock of Britain is to provide in-service support for the Communications Electronic Support Measures system on Royal Navy Trafalgar-class submarines.

 

The company said the four-year Ministry of Defense contract for the CESM system, known as Eddystone, encompasses post-design services and support for supporting infrastructure ashore.

 

Work will include engineering support, integrated logistics support, obsolescence management, configuration management, help desk, stores management, and ensuring fully functional capability on the in-service platforms.

 

CESM is an electronic warfare system that supports intelligence, surveillance, target acquisition, and reconnaissance sensors systems.

 

“The Eddystone system remains at the forefront of CESM capability and this contract award demonstrates confidence in Babcock’s ability to support this key capability, delivering a very high system availability with the systems performing well while on mission,” said Babcock Integrated Systems & Support Group Director Charles John. “This together with our Type 23 Hammerhead CESM system underline our increasing capability to deliver and meet the customer’s requirements as a one stop shop.”

 

The engineering and technology company was the prime contractor for the design and development of the system.

 

A value for the contract was not disclosed.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 21:20
Les Américains projettent d’assembler bientôt les satellites dans l’espace

 

4 avril 2014 par Jacques N. Godbout

 

Construire un satellite dans l’espace: rien de plus simple, envoyez les robots avec le matériel en orbite simple et le tour est joué, du moins si le projet Phoenix de la DARPA, une agence de la Défense américaine, se réalise.

 

À la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA, «Agence pour les projets de recherche avancée de défense»), ils ne sont pas de simples rêveurs.

La DARPA, comme le savent les lecteurs de 45eNord.ca, est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire.

La DARPA a été à l’origine du développement de nombreuses technologies qui ont eu des conséquences considérables dans le monde entier dont notamment les réseaux informatiques (notamment l’ARPANET qui a fini par devenir Internet)

Aujourd’hui, dans le cadre de son nouveau programme Phoenix, qui a récemment terminé la phase 1 des essais, la DARPA est à totalement repenser la façon dont les États-Unis construisent et maintiennent leur flotte de satellites.

À l’avenir, des robots seront appelés à assembler les structures modulaires des satellites, appelées satlets, qui pèsent environ 6,6 kg et contiennent toutes les fonctionnalités du satellite comme l’alimentation en énergie, les contrôles et les capteurs .

Tout cela mis en orbite par le Payload Orbital Delivery (POD), un mécanisme standardisé conçu pour amener en orbite en toute sécurité une grande variété d’éléments comme les satellites de communication commerciaux et, à l’avenir, les satlets, les composantes des satellites qui pourront dorénavant être construits dans l’espace.

«La Phase 1 [des essais, ndlr] a non seulement démontré la faisabilité de nos outils robotiques techniques et d’assemblage, mais aussi validé le concept que nous pourrions construire de nouveaux satellites sur orbite en assemblant les satlets dans l’espace», a déclaré David Barnhart , directeur du programme de la DARPA , dans un communiqué, ajoutant «Ces succès pourraient éventuellement conduire à la capacité révolutionnaire de créer de nouveaux systèmes spatiaux en orbite vraiment évolutifs à une fraction des coûts actuels».

À l’heure actuelle, les satellites sont très coûteux, très longs à développer, et ils doivent être conçus pour pouvoir rester longtemps en orbite sans mises à niveau ou réparations, tous des facteurs ce qui détermine en fin de compte la taille, la complexité et le coût du satellite .

Les technologies développées par le programme Phoenix permettraient alors d’inspecter les satellites, de les entretenir, de les réparer, de remplacer un élément usé, et d’ajouter ou mettre à niveau les capacités[du satellite]», a déclaré Barnhart. «Ces capacités permettraient aux systèmes spatiaux d’avoir, pour la première fois, la flexibilité, l’accessibilité et la résilience», qu’ont les systèmes terrestres.

Pour la phase 2 de Phoenix, la DARPA a accordé huit contrats à des entreprises dont Busek, Honeybee Robotics et Oceaneering .

L’année dernière, la DARPA avait également annoncé une percée dans la technologie des satellites: un satellite gigantesque fait de plastique durable capable de couvrir 40 pour cent de la surface de la terre .

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:35
Mitsubishi F-2

Mitsubishi F-2

 

4 avril Par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS, et Yann ROZEC, diplomé d’IRIS Sup’

 

Le Japon a adopté mardi 1er avril de nouveaux principes concernant les exportations d’armes. La situation économique difficile du Japon et l’arrivée au pouvoir du conservateur Shinzo Abe avaient créé un contexte favorable à un éventuel assouplissement des règles encadrant sévèrement les exportations depuis cinquante ans. Désormais, le Japon pourra vendre des armes, y compris à l’ONU, afin de contribuer à la sécurité de ses intérêts et participer à des coopérations internationales (1). Les restrictions sont dorénavant réduites uniquement aux pays en guerre et ou sous embargo des Nations Unies.



Edictés en 1967, trois principes régissaient les exportations japonaises : aucune vente ne peut être destinée aux pays du bloc communiste, aux pays sous embargo du Conseil de Sécurité de l’ONU et aux pays en guerre(2). En 1976, le Collateral Policy Guideline déclare que le gouvernement du Japon « ne promouvra pas les exportations d’armes, quelle que soit la destination » (3). Dans les faits, il s’agissait d’une interdiction complète des exportations. Très contraignantes, ces règles ont été peu à peu remises en question.
 

A partir de 1983, le Japon a cependant accepté de livrer de la technologie de défense aux États-Unis seulement. La coopération industrielle et les possibilités d’exportation vers les USA ont été envisagées notamment dans le cadre de l’avion de combat FSX et aussi dans le cadre du programme d’Initiative de défense stratégique (IDS plus connu sous le nom de "Guerre des étoiles") avec la coopération pour la défense antimissiles.
 

20 ans plus tard, en 2004, la suppression de ces principes a été envisagée, notamment par le directeur de l’Agence de Défense S. Ishiba, mais finalement, seule une exception générale avait été accordée au profit des Etats-Unis (4). Le point 7 de la Politique japonaise en termes de contrôle des exportations d’armes incluait les exportations de technologies dans les restrictions, si bien que les transferts de technologies ne pouvaient être destinés qu’aux seuls Etats-Unis (5). Le développement conjoint du missile antimissile SM-3 avec les Etats-Unis a marqué un premier pas en ce sens puisqu’une dérogation est négociée pour une vente export vers des pays alliés (6). En 2011, le précédent Premier ministre japonais, M. Yoshihiko Noda, s’abritant derrière le contexte de lutte contre le terrorisme, a assoupli une première fois ces règles. « La principale caractéristique de ces nouveaux standards était d’autoriser l’exportation dans les cas impliquant les opérations de maintien de la paix et les efforts de coopérations internationales ainsi que les cas de développement et de production internationaux de systèmes d’armes » (7). Cette atténuation permet la vente de dix patrouilleurs aux Philippines dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la piraterie.(8)

Ces nouvelles lignes directrices en matières d’exportations d’armes sont un pas de plus vers une normalisation du Japon, telle que souhaitée par le Premier ministre Shinzo Abe.
 

Perspectives offertes

Ce dernier est désireux d’étendre les liens de la défense japonais au-delà des États-Unis à d’autres pays asiatiques. Le Japon fournit déjà la Garde côtière des Philippines avec des navires de patrouille et négocie la vente à l’Inde d’avions amphibies de recherches et de sauvetage US-2, construits par le conglomérat industriel ShinMaywa.
 

Ce nouvel assouplissement des conditions d’exportation devrait donc offrir de nouvelles opportunités pour l’industrie de défense japonaise et les alliés de Tokyo.
 

Désormais, le Japon pourrait par exemple autoriser ses poids lourds de l’industrie de défense Mitsubishi Heavy Industries, Kawasaki Heavy Industries ou IHI à livrer des équipements militaires à des gouvernements luttant contre la piraterie maritime ou à équiper des armées de nations amies d’Asie du Sud-Est. Outre les Philippines, il pourrait ainsi être question de l’Indonésie, du Vietnam ou d’autres pays riverains de la mer de Chine méridionale qui s’inquiètent, comme le Japon, des ambitions maritimes grandissantes de la Chine. Tokyo pourrait notamment leur vendre des navires d’occasion.
 

Les nouvelles règles vont permettre le développement et la production d’armes en partenariat avec les Etats-Unis et des pays européens, ainsi que l’exportation d’équipements militaires à des fins pacifiques et humanitaires, comme dans le cas de missions de maintien de la paix de l’ONU.
Le Japon produit déjà un grand nombre de ses armes sous licence de sociétés de défense des États-Unis et il développe en commun avec ceux-ci la dernière version du missile antimissile SM-3 mais il a peu de systèmes intégrés domestiques. Aussi des sociétés de défense japonaises voient des opportunités dans des développements en commun avec des entreprises étrangères ou pour fournir des composants.
 

Le gouvernement de M. Abe a fait valoir que les restrictions doivent être assouplies pour permettre au Japon de participer à des projets de développement d’armes de nouvelle génération, qui sont complexes, coûteux et internationaux. Un exemple souvent cité est le F-35 Joint Strike Fighter, développé par les États-Unis en partenariat avec huit autres pays, que le gouvernement de M. Abe a d’ailleurs ajouté à une liste d’exceptions à l’interdiction d’exportation d’armes qui a été publiée l’an dernier. Tokyo en a acheté une quarantaine d’exemplaires.
 

Des exportations très encadrées

Les projets de coopération devraient se multiplier. Toutefois, des contraintes demeurent. Une procédure encadre les exportations et la coopération. Dans le nouveau régime, les ministères de la défense, des affaires étrangères et du commerce effectueront normalement les contrôles. Le Conseil de sécurité nationale (NSC), un organisme lancé en décembre 2013 pour accélérer la prise de décision en matière de défense et de politique étrangère, décidera d’autoriser les exportations lorsque les transactions sont considérées comme importantes et nécessitent de la prudence. Le gouvernement publiera aussi des rapports annuels sur les équipements approuvés pour l’exportation par les ministères mentionnés et dévoilera certaines informations sur les affaires traitées par le NSC.
 

Par ailleurs, Tokyo précise toutefois qu’il ne vendra pas d’armes létales comme des tanks ou des avions de chasse. Le gouvernement Abe n’aura donc pas les mains totalement libres. Selon un récent sondage réalisé en février par l’agence de presse Kyodo, près de 67 % des Japonais seraient opposés à des exportations d’armes. Il y aura un travail de conviction et de persuasion à mener s’il veut aller encore plus loin.

Hormis son opinion publique, celle de son grand voisin, la Chine, importe. Pékin s’inquiète, a déclaré mardi 1er avril 2014 Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. « Nous espérons que la partie japonaise pourra tirer des leçons de l’histoire et prêter attention aux inquiétudes de ses voisins asiatiques quant à la sécurité », a-t-il souligné. Du côté de la Corée du Sud, c’est le maximum de « transparence » qui est jugé indispensable dans la mise en œuvre des nouvelles lignes directrices.
 

Au total, si le Japon doit tenir compte de son opinion et de celles de certains de ses voisins, « les nouvelles conditions permettront au Japon de développer conjointement des armes avec ses alliés et de donne à son industrie de défense accès à de nouveaux marchés et de la technologie de pointe », souligne à juste titre la BBC. C’est d’ailleurs avec Londres et les entreprises du Royaume-Uni que sont envisagées des coopérations en matière d’industrie de défense.
 

La visite début avril 2012 du Premier ministre britannique David Cameron, qui a rencontré à Tokyo son homologue Yoshihiko Noda, a ouvert la voie à une coopération industrielle sur certains projets d’armement. Un cadre de coopération en matière d’équipement de défense signé entre les deux nations en juillet 2013 le confirme. La première collaboration attendue concerne la protection chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire. Plus largement, certains experts estiment que cet accord pourrait ouvrir la voie à des exportations d’armement plus conséquentes.
 

La France, qui a marqué à plusieurs reprises son intérêt stratégique pour l’Asie, envisage aussi une coopération en matière de défense. Elle a d’ailleurs été discutée lors de la visite du président François Hollande au Japon en juin 2013. La visite attendue de Shinzo Abe en mai en France pourrait être l’occasion d’annoncer des coopérations dans différents domaines (hélicoptères, propulsion sous-marine et drones sous-marins notamment).
 

(1) « New arms exports principles, guidelines are adopted by Abe cabinet », Japan Times, 1er avril 2014.
(2) Site du ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(3) Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA
(4)Guibourg DELAMOTTE, La politique de défense du Japon, Presses universitaires Françaises, Paris, 2010, p. 255.
(5) Site du Ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(6)John GREVATT, « Japan moves closer to standart missile 3 export accord », Jane’s Defense Weekly, 27 mai 2011.
(7) « Noda administration bids farewell to arms export ban », The Asahi Shimbun, 28 décembre 2011
(8) « Japan grants PH soft loan for 10 patrol boats », Manila Standard Today, 14 février 2013.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:20
SAFFiR photo U.S. Naval Research Laboratory

SAFFiR photo U.S. Naval Research Laboratory

 

03/04/2014 LeMarin.fr

 

Les feux de navires sont toujours extrêmement redoutés des marins. L'US Navy va tester l'été prochain, en situation réelle, des robots pompiers à bord d'un navire amphibie désaffecté, l'ex-Shadwell, amarré à Mobile Bay, en Alabama.

 

Deux designs seront mis à l'épreuve. Tous deux ont l'aspect d'humanoïdes. L'un mesure 1,50 mètre de haut, l'autre, plus évolué, est un peu plus grand. Ils ont été mis au point dans le cadre d'un programme baptisé Shipboard Autonomous Firefighting Robot (Saffir). Sous l'égide du Naval Research Laboratory, celui-ci mobilise des chercheurs de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), de l'université de Pennsylvanie et du Virginia Tech.

 

Ces robots pompiers utiliseront les mêmes équipements que leurs homologues humains et seront envoyés sur les feux les plus dangereux et les plus difficiles d'accès. Ils devront exécuter un certain nombre de tâches telles que tourner une valve, prendre des tuyaux d'incendie, les dérouler et mettre en œuvre une lance à incendie.

 

Les robots sont aussi conçus pour mémoriser le plan d'un navire, se déplacer de manière autonome à l'intérieur de celui-ci et agir en interaction avec les humains. Des capteurs leur permettent de voir à travers une fumée épaisse et de localiser des survivants. Ils disposent de batteries qui leur donnent une autonomie de 30 minutes en situation de lutte contre l'incendie.

 

Ces robots devraient être capables de supporter des chaleurs intenses plus longtemps que les humains. Ils pourront entreprendre des tâches dangereuses dans des zones où les hommes ne seraient pas capables d'aller. L'objectif est de les faire intervenir dans des environnements où la température atteint 500°C.

 

Mettre au point un robot de forme humaine capable de travailler sur une plate-forme soumise au roulis et au tangage constitue en soi un défi. Selon leurs concepteurs, les robots Saffir pourront rester debout même dans les mers les plus dures.

 

Cette technologie des robots pompiers doit permettre à l'US Navy de combattre plus efficacement les feux de navires et de réduire les risques humains.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:40
New Shvabe rifle scopes have passed tests

The Novosibirsk factory Shvabe – Defense and Security conducted successful tests of its new rifle scopes.

 

April 03, 2014 by Rostec

 

Two new kinds of scopes were tested: the PSU (a scope with an interchangeable zoom) and the PO1x20PMZ. The task was to verify target accuracy at different magnifications and to determine the effect of the design of the new wide sight in the PO1x20 series on the speed of raising the weapon, as well as testing the benefits of the new reticle.

The tests confirmed the stated specifications of the new scopes, establishing their advantage over other models. For example, the PSU scope when used with a gun showed an increase in target accuracy at 100 and 200 meters. When used with a Pecheneg machine gun, the scope with interchangeable zoom saved ammunition and increased the target accuracy regardless of the magnification.

Tests of the PO1x20PM3 scope showed a decrease in the time between raising a weapon and fixating on a target during close combat. It was also established that the folding protective covers would prevent the contamination of optic sights in bad weather, under extreme field conditions, and during intense combat.

The holding company Shvabe brings together key enterprises in Russia’s optoelectronics industry. It is composed of 62 organizations, including research and production associations, design buros, government institutions, and optical businesses. The holding company develops and manufactures high-tech optoelectronic products and systems for military and civil purposes, as well as other optical materials, medical equipment, energy-saving devices, and lighting equipment. The holding company is part of the state corporation Rostec and until November 2012 was known as Optical Systems and Technologies. Servei Valerjevich Maksin serves as the CEO of Schwabe, which is headquartered in Yekaterinburg. Its products can be found in 95 countries.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:40
BTR-4 Armored Personnel Carrier

BTR-4 Armored Personnel Carrier

 

April 3, 2014 defense-aerospace.com

(Source: Ukroboronprom; issued April 2, 2014)

 

The enterprises of Ukroboronprom State Concern are ready to supply in the nearest future 74 armored personnel carriers in order to equip 10 military units of National Guard of Ukraine. In total 100 vehicles are to be supplied. It was reported by Yuriy Tereshenko, Temporary Acting Director.

 

According to the executive, Kharkiv Morozov Machne-Building Design Bureau State Enterprise is able to supply a batch of APCs of BTR-4 family in the quantity of 58 units, including 41 vehicles of BTR-4E, 7 commander vehicles BTR-4K, 2 command and staff vehicles BTR-4KSh and 8 recovery vehicles BMM-4S. Among them fully equipped and mission capable vehicles are following: 29 BTR-4E, 5 BTR-4K, 6 BMM-4S and 2 BTR-4KSh. These are the newest vehicles of Ukrainian developments, which have a high level of mobility, powerful weaponry, perfect fire control system and modern level of armored protection.

 

 

BTR-4K Command Vehicle

BTR-4K Command Vehicle

BTR-4KSh Command and Staff Vehicle

BTR-4KSh Command and Staff Vehicle

Besides, Concern enterprises are ready to transfer the National Guard other 16 APCs of different types. Thus, Kyiv Armored Plant can supply 5 new BTR-3E and 5 BTR-80, which are on the balance of SC Ukroboronservice and will be repaired by it. Zhytomyr Armoured Fighting Vehicle Plant is ready to supply 5 repaired BTR-80 and Mykolayiv Armoured Plant- one BTR-70DI accordingly.

 

“These vehicles will significantly enhance combat capabilities of the units of National Guard of Ukraine,” Y. Tereshenko underlined. He also added that Ukroboronprom will do its best for the qualitative increase of national defense capability and fight readiness of Armed Forces of Ukraine and other state military formations.

 

Y.Tereshenko also noted that after the supplying of those vehicles by Concern, the decision concerning the adaption of it will be made by National Guard commanders in accordance with the Law ‘On National Guard of Ukraine’ #876-VII dated on March 13, 2014.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:40
Tor-M2U

Tor-M2U

 

MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti

 

Deux nouveaux systèmes de missiles participeront pour la première fois au défilé militaire du 9 mai à Moscou à l'occasion du 69e anniversaire de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945, a annoncé jeudi Kirill Kisselev, porte-parole du ministère russe de la Défense.

"Les missiles sol-air Tor-M2U et les missiles antichar Khrizantema-S défileront pour la première fois sur la place Rouge de Moscou pendant la parade de la Victoire. L'armée russe s'est dotée de ces missiles en 2013", a indiqué le porte-parole.

Au total, 11.000 militaires et plus de 100 matériels de guerre participeront au défilé du 9 mai à Moscou, notamment des systèmes de DCA Buk-M2U, des rampes de lancement des missiles S-400 Triumf, des systèmes antiaériens Pantsyr-S1, des missiles Topol-M, ainsi que des véhicules blindés GAZ-2330 Tigr et BTR-82A, des chars T-90A et des canons automoteurs Msta-S. Soixante-neuf avions et hélicoptères survoleront la place Rouge à la fin du défilé.

Les missiles Tor-M2U sont en service opérationnel dans trois régions militaires russes. Ils sont capables de détruire des  cibles aérodynamiques et balistiques, des missiles de croisière, ainsi que des dispositifs de reconnaissance aérienne et de lutte radioélectronique.

Le système de missiles antichar guidés Khrizantema-S est destiné à détruire des chars, des navires de petit tonnage et des aéroglisseurs, des aéronefs subsoniques volant à basse altitude, ainsi que des structures en béton armé, des sites blindés et des bunkers.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:40
BTR-4 Armored Personnel Carrier

BTR-4 Armored Personnel Carrier

 

 

April 3, 2014 By Richard Tomkins (UPI)

 

Ukrainian industry has stepped up to the plate in the country's dispute with Russia, saying it can soon supply armored personnel carriers to the National Guard.

 

Ukraine’s state-owned enterprise, Ukroboronprom, says it's ready to supply 74 armored personnel carriers to the military “in the nearest future.”

The APCs would equip 10 military units of the National Guard of Ukraine. In total 100 vehicles are to be supplied, Ukroboronprom’s temporary Acting Director Yuriy Tereshenko said.

Ukraine, once part of the now-defunct Soviet Union, is in a territorial and political crisis with Russia, which has annexed the Crimea region of the country.

The takeover, which has not been recognized by the United Nations, and the reported deployment of thousands of Russian troops to the region, has fueled fear that the remainder of Ukraine could face Russian-inspired political unrest or worse.

“These vehicles will significantly enhance combat capabilities of the units of the National Guard of Ukraine,” Tereshenko said. He said Ukroboronprom will do its best for the qualitative increase of national defense capability and fight readiness of the armed forces and other state military organizations.

According to Tereshenko, the government’s Kharkiv Morozov Machne-Building Design Bureau can supply 58 BTR-4 APCs. Ukroboronprom can transfer to the National Guard 16 other APCs of different types. Manufacturing plants of other organizations would also contribute the number of armored personnel carriers.

 
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