Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 22:35
La Russie livrera des missiles S-400 à la Chine (journal)

 

MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti

 

La Chine deviendra le premier pays étranger à acheter les nouveaux systèmes de défense antiaérienne russes S-400 Triumph, rapporte vendredi le journal Kommersant citant des sources proches du dossier.

 

Selon le quotidien, les parties sont en train de négocier le nombre de systèmes à livrer ainsi que le montant final du contrat, dont la conclusion a été approuvée par le président Vladimir Poutine début 2014.

 

Le consortium Almaz-Anteï, qui produit les S-400, a déjà livré les premiers systèmes à l'armée russe, qui devra en compter 28 à l'horizon 2020. Dans le même temps, le ministère de la Défense poursuit la conception d'un système de missiles de cinquième génération S-500.

 

D'après Kommersant, l'achat des S-400 permettra à la Chine de contrôler non seulement son propre espace aérien, mais également celui de Taiwan ainsi que le ciel au-dessus des îles Senkaku/Diaoyu, qui constituent l'objet d'un litige territorial entre Pékin et Tokyo.

 

Depuis plusieurs années la Chine figure dans le top 5 des importateurs mondiaux de matériel militaire russe. Ainsi, en 2013, Pékin a acheté des armes et des équipements russes pour plus de 1,8 milliard de dollars.

 

Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles éloignées à une distance de 400 km.

La Russie livrera des missiles S-400 à la Chine (journal)
Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 21:40
Chute d'une fusée: le Kazakhstan suspend les essais de missiles russes

 

ASTANA, 28 mars - RIA Novosti

 

Le Kazakhstan a suspendu les tirs d'essai de missiles russes sur son territoire jusqu'à la fin de l'enquête sur les causes de la chute d'une fusée météorologique russe MR-30 jeudi dans l'ouest du pays, a annoncé vendredi le ministère kazakh de la Défense.

 

"Le ministère kazakh de la Défense a suspendu les essais sur les polygones kazakhs loués à la Russie jusqu'à la fin de l'enquête", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Selon le service de presse, une fusée météorologique russe MR-30 tirée depuis le polygone russe de Kapoustine Iar est tombée dans la nuit du 26 au 27 mars à un kilomètre au sud-est du village kazakh de Choungaï, dans la région du Kazakhstan Ouest. Le tir avait été effectué conformément à un plan de coopération pour 2014 adopté par la Russie et le Kazakhstan le 28 novembre dernier.

 

D'après le ministère russe de la Défense, la fusée est tombée en raison d'une panne de moteur, sans faire de victimes et de destructions et sans porter de préjudice écologique.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 20:45
Maroc : Marrakech Airshow du 23 au 26 avril 2014

Un événement au service de l’Afrique et des industries aéronautiques et spatiales, civiles et militaires ! En trois éditions, Marrakech Airshow a su s’imposer comme le lieu de rencontre de l’industrie aéronautique civile et militaire de la planète avec le continent africain.

 

En effet, c’est lors de la dernière édition, réalisée dans un contexte économique et politique particulièrement délicat, que le salon a acquis ses lettres de noblesse. Le concept de la Plateforme Aéronautique de l’Afrique (P.A.A.) sous-tendu par le salon a été plébiscité par l’ensemble de la communauté internationale et de nombreuses délégations officielles de très haut niveau ont fait le déplacement, notamment Russe, Chinoise, Nord Américaine et Européenne.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:50
Gripen: accord entre Pilatus et Saab sur des achats compensatoires

 

 

28.03.2014 Romandie.com (ats)

 

En cas d'achat du Gripen par la Suisse, l'avionneur helvétique Pilatus vendra à l'armée suédoise une vingtaine d'avions d'entraÎnement PC-21. L'entreprise nidwaldienne et le constructeur suédois Saab ont du moins signé un accord de principe en ce sens, conditionné à un "oui" du peuple suisse à l'achat des 22 Gripen.

 

A Pilatus PC-21 trainer demonstrator Photo Arpingstone.

A Pilatus PC-21 trainer demonstrator Photo Arpingstone.

L'accord entre Pilatus et Saab prévoit en outre que l'assemblage d'avions Pilatus et Saab soit réalisé en Suisse sur un site encore non défini, indique vendredi le constructeur nidwaldien basé à Stans. Cette étape de construction correspondrait à une centaine de places de travail.

 

L'installation d'un centre de développement informatique est également prévue en Suisse en cas de feu vert du peuple au Gripen. Les deux constructeurs pourraient y développer des programmes informatiques touchant à la sécurité aérienne, ainsi que des systèmes guidés au sol.

 

Une telle collaboration pourrait générer des entrées de commandes pour un total d'un demi-milliard de francs en faveur de Pilatus sur les cinq à huit prochaines années. L'ensemble des achats compensatoires liés à l'acquisition du Gripen atteint 2,5 milliards de francs.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:20
'A' for Angela Merkel: GCHQ and NSA Targeted Private German Companies

 

March 29, 2014 By Laura Poitras, Marcel Rosenbach and Holger Stark - Spiegel.de

 

Documents show that Britain's GCHQ intelligence service infiltrated German Internet firms and America's NSA obtained a court order to spy on Germany and collected information about the chancellor in a special database. Is it time for the country to open a formal espionage investigation?

 

The headquarters of Stellar, a company based in the town of Hürth near Cologne, are visible from a distance. Seventy-five white antennas dominate the landscape. The biggest are 16 meters (52 feet) tall and kept in place by steel anchors. It is an impressive sight and serves as a popular backdrop for scenes in TV shows, including the German action series "Cobra 11."

Stellar operates a satellite ground station in Hürth, a so-called "teleport." Its services are used by companies and institutions; Stellar's customers include Internet providers, telecommunications companies and even a few governments. "The world is our market," is the high-tech company's slogan.

Using their ground stations and leased capacities from satellites, firms like Stellar -- or competitors like Cetel in the nearby village of Ruppichteroth or IABG, which is headquartered in Ottobrunn near Munich -- can provide Internet and telephone services in even the most remote areas. They provide communications links to places like oil drilling platforms, diamond mines, refugee camps and foreign outposts of multinational corporations and international organizations.

Super high-speed Internet connections are required at the ground stations in Germany in order to ensure the highest levels of service possible. Most are connected to major European Internet backbones that offer particularly high bandwidth.

 

Read the full story at Spiegel

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 11:55
photo EMA

photo EMA

 

Mar. 26, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — A French order for a fresh batch of light special forces vehicles would cost some €40 million (US $55.3 million), seen as a relatively small amount and vital for equipping the elite units, an industry executive said March 26.

“In budget terms, that is ‘zero,’ ” the executive said. The special operations forces hold a “privileged” position as France increasingly relies on the units for overseas interventions.

The special operations forces allow Paris to project power on the ground, a capability seen as “very political,” the executive said.

A €40 million amount was based on ordering 100 vehicles at a unit price of €400,000. That is seen as an affordable figure despite the government’s commitment to cutting €50 billion from the national budget.

A contract this year is important, as no new defense orders are expected in 2015, the executive said.

Last year at a trade show and conference, named Special Operations Forces Innovation Network Seminar, or SOFINS, Renault Trucks Defense displayed its Sherpa light special forces vehicle fitted with a pintle-mounted Nexter 20mm gun.

RTD, a unit of the Volvo group, pitched the Sherpa for the tender, aiming to replace an aging fleet of P4 SAS vehicles and 51 Panhard VPS (véhicule protégé SAS) for the special forces.

Heavy use has worn out the VPS, the executive said. The vehicles were bought in 2008.

A replacement order could come from the Direction Générale de l’Armement (DGA) procurement office or the Army’s maintenance department.

Know-how of a systems approach will be key as the deal is expected to include armaments, communications and jamming systems for the vehicle.

The government is also expected to launch tenders this year for a troop carrier and a light tank.

Those two vehicles would launch the Army’s long awaited Scorpion program, seen as needed to modernize the land forces.

In the Mali campaign, dubbed Serval, French troops battled guerrilla fighters who were using pickup trucks armed with the Russian 14.5mm gun, which has a range of 1.2 kilometers, greater than that of the 12.7mm, or 0.50-inch, NATO standard weapon.

The lessons learned from Serval fed into the requirements for the light special forces vehicle. Other Army acquisition plans include a light tactical vehicle, véhicule léger tactique polyvalent, replacing the P4 jeep and other vehicles

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 17:55
Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

 

28.03.2014 Entretien conduit par Stéphane Cholleton, Vice-président chargé des études de l’ANAJ-IHEDN
 

1 – Dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime, le gouvernement vient d’autoriser la mise en place de gardes armés sur les navires : quelles vont être, selon vous, les conséquences pour une société comme GALLICE ? Dans quelle mesure cette annonce vous satisfait-elle ?

Nous accueillons cette décision de façon très positive car elle montre que l’Etat français commence à prendre en compte les réalités du marché de la sécurité et la place incontournable des sociétés privées dans la protection des intérêts économiques français. Il est vrai que, dans ce domaine, nous sommes très en retard sur les Anglo-Saxons, qui restent concurrentiels car ils opèrent dans un cadre juridique précis et peu contraignant. Nous espérons que l’Etat étendra sa réflexion à toutes les autres activités de sûreté où il y a nécessité de porter des armes, y compris sur le territoire national.

D’un point de vue « business », cette décision aura un impact très faible pour notre société, dans la mesure où ce marché ne concerne que les navires immatriculés en France (moins d’une centaine) et que nous opérons déjà avec des équipes armées sur des navires étrangers. Pour rappel, GALLICE, via sa filiale irlandaise, est la seule société française à opérer en armes à bord des navires. Elle dispose aussi de son propre bateau d’escorte  (voir photo) ! Nos quelques concurrents français n’ont pas cette capacité et sont contraints de recourir à des sous-traitants anglo-saxons !

Nous attendons maintenant de connaître le cadre juridique qui va être proposé par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS). On parle déjà de certification ISO Pass 28007 pour les sociétés qui souhaiteraient entrer sur ce marché. Une telle certification coûterait au postulant plus de 30 000€, ce qui exclurait automatiquement les structures de taille moyenne : seules trois ou quatre sociétés françaises auraient alors les moyens d’entrer sur ce marché, parmi lesquelles GALLICE. De plus, la législation sur les agents embarqués soumis au droit français risquerait, une fois de plus, de nous mettre « hors-jeu » vis-à-vis des Anglo-Saxons qui garderont, c’est inévitable, plus de 95% des parts de marché.

 

2 – GALLICE participe activement à la réflexion menée par les institutions sur l’évolution de la législation française concernant les sociétés privées de sûreté maritime. Quelles sont désormais pour vous les prochaines étapes et les prochaines questions à soulever ?

Les réflexions auxquelles participe GALLICE n’en sont qu’à leur début, mais il y a trois sujets majeurs de discussion que j’évoquerai :

  • Le premier point très important qui pourrait impacter notre compétitivité concerne le statut qui va être imposé pour les membres des Equipes de Protection Embarquée (EPE). Devront-ils endosser le statut des « gens de mer », soumis au code du travail français, ou pourront-ils continuer à naviguer en « Offshore » comme 80% des navigants dans le monde ?

Passer sous le statut des « gens de mer » reviendrait à pénaliser les sociétés françaises par rapport aux Anglo-Saxons qui sont tous en Offshore, et à leur fermer ce marché, pour des raisons de compétitivité.

  • Le deuxième point concerne l’armement autorisé à bord des navires. Il pourrait y avoir le réflexe culturel pour les autorités nationales de limiter le type d’armement ou de calibre, ce qui aurait pour conséquence de disqualifier l’offre française.

Nous pensons, chez GALLICE, qu’il faut impérativement prendre en considération les moyens et les capacités des agresseurs potentiels et se doter de moyens de riposte adaptés.

Les pirates utilisent des lance-roquettes pouvant tirer jusqu’à 500 mètres, et au Nigeria, des mitrailleuses lourdes efficaces à 1000 mètres.

Pour riposter efficacement, tout en restant dans le strict cadre de la légitime défense, il nous apparaît comme indispensable de doter nos équipes de fusils d’assaut en calibre 7.62 ou 5.56.

Nous préconisons également, en double dotation au niveau de l’équipe, un fusil pour du tir à longue distance (600 m) ainsi qu’un fusil de calibre 12 pour se donner la possibilité d’utiliser des munitions non-létales ou dissuasives (fusées, chevrotines caoutchouc ou cartouches de gaz).

En-dessous de ce minimum, GALLICE ne s’engagera pas au risque de mettre en danger son personnel et l’équipage du navire…

  • Enfin, le troisième point, non des moindres, concerne l’usage des armes et les conditions d’ouverture du feu.

Qui aura autorité pour ordonner l’ouverture du feu ? Le Commandant du navire (comme ce devrait être le cas aujourd’hui si l’on s’en réfère au droit maritime) ou le chef de l’équipe de protection ?

Chez GALLICE, nous considérons que c’est au chef d’équipe de prendre la décision d’engager le feu dès lors que l’ouverture du feu se fait dans le cadre strict et légal de la légitime défense (art. 122.5 à 122.7 du code pénal). Il est le mieux placé pour évaluer le risque et nous savons qu’en situation de crise extrême, c’est au chef au contact de décider. Nous avons déjà été confrontés à ces situations chez GALLICE : c’est pourquoi nous militons fermement pour cette solution.

Nous souhaiterions aussi avoir une réponse claire sur l’autorisation de procéder à des tirs de semonce pour éloigner les bateaux qui s’approchent trop près du navire et qui se montrent menaçants.

Faut-il le rappeler, il n’y a aucun exemple connu de bavure commise par une société privée protégeant un navire. Les EPE sont constituées d’anciens commandos qui sont des professionnels, même s’ils ont quitté les Institutions. La seule bavure connue concerne une équipe de commandos de marine italienne qui a ouvert le feu sur une barque de pêcheurs, occasionnant la mort de l’équipage et de vives tensions diplomatiques entre l’Inde et l’Italie.

 

3 – Comment les questions de sécurité sont-elles appréhendées par les armateurs, notamment au niveau des navires ? Sont-elles prises en compte ou non, et, si oui, pourquoi et comment (accélération en zone sensible, mise en place de militaires ou d’agents de sécurité maritime à bord, taille du chargement, hauteur des navires en charge et à vide…) ?

Les questions de sécurité sont prises très au sérieux par les armateurs, et ce pour plusieurs raisons :

  • Les assureurs imposent aux armateurs des mesures de sûreté, que ce soit par la mise en place d’Equipes de Protection Embarquées (EPE) ou de dispositifs de protection adaptés, sous peine d’augmenter très fortement les primes d’assurance. Sur des navires marchands, le coût des mesures de protection est inférieur au surcoût de la prime d’assurance que générerait l’absence de telles mesures.
  • Les équipages des navires qui transitent dans les zones où le risque de piraterie est important exigent la mise en place de mesures de protection.
  • Depuis la « jurisprudence Karachi » (suite à l’attentat de 2002 contre les salariés de la Direction des Chantiers Navals au Pakistan), les employeurs (y compris les armateurs) sont tenus d’anticiper les menaces auxquelles leurs salariés sont exposés, tout particulièrement dans les pays ou zones à risques. La sûreté est depuis intégrée dans la gestion globale des risques au même titre que la sécurité au travail, l’incendie ou l’environnement.
  • Enfin, il y a toujours la crainte d’une baisse d’activité pour les sociétés qui ne prendraient pas en compte le risque de piraterie, que ce soit par la perte de clients ou par l’immobilisation d’un navire pris en otage. Les pertes financières d’un navire marchand immobilisé se chiffrent généralement à plusieurs dizaines (voire centaines) de milliers d’euros par jour.

Les principales mesures de sûreté que prennent les armateurs sont :

  • La mise en place de militaires sur leurs navires, quand cela est possible (cas du golfe d’Aden),
  • L’emploi de sociétés privées (telles que GALLICE) et/ou la mise en place des mesures de protection adaptées préconisées par l’Organisation Maritime Internationale (OMI)  dans le « Best Management Practices »(BMP) : mise en place de moyens dissuasifs passifs et défensifs non létaux. On constate néanmoins qu’un quart environ des navires n’applique pas les recommandations de l’OMI.

Il faut préciser que l’augmentation de la vitesse des navires, lors des passages dans les zones à risques, pour éviter les abordages (vitesse supérieure à 15 nœuds),provoque une surconsommation en carburant et génère un surcoût de plusieurs centaines de milliers de dollars. De  plus, elle n’est pas une garantie contre les pirates, qui ont développé de nouveaux modes d’action pour stopper les bateaux naviguant à vive allure par intimidation de l’équipage (tir de roquette sur le navire, mise en place d’un esquif armé à quelques centaines de mètres en avant et sur la route du navire (Bouchon avant) et injonction faite au Commandant de stopper sur le canal 16).

 

4 – Constatez-vous des répercussions sur l’organisation même du trafic maritime (nouvelles routes empruntées : par l’Arctique, ou évitant certains détroits) ? Cela représente-t-il un coût supplémentaire ?

Aucun navire protégé par une équipe armée n’a jamais été pris en otage. Le surcoût engendré par la mise en place d’une EPE est très raisonnable et s’avère efficace à 100%.
L’allongement des routes pour éviter les zones à risques n’est pas du tout rentable et n’est pas une garantie contre les risques de piraterie. Les armateurs savent bien qu’il est moins coûteux d’embarquer une EPE que d’allonger la route d’un navire.

Le passage par les routes glacières n’est pas spécifiquement lié à la piraterie. Il vise à raccourcir certaines distances pour diminuer le coût général du transport.

Ce n’est donc pas un problème pour un navire d’emprunter une route passant par des zones de piraterie à partir du moment où il est protégé par une équipe armée.

 

5 – Quelles évolutions constatez-vous ces dernières années en termes de risque maritime, (déplacement des zones à risques, types de risques, méthodes employées par les pirates, fréquence des attaques, réponse des Etats et des sociétés de sécurité internationale…) ?

Il n’y a pas un type de piraterie maritime mais des pirates, qui ont chacun leurs exigences et leurs modes d’action, même si l’objet reste toujours l’appât du gain.

Sud-Est asiatique : Détroit de Malacca. Cette zone connaît un brigandage assez violent mais actuellement en forte diminution, du fait des mesures de contre-piraterie mises en place  avec l’appui des forces américaines.

Océan Indien : Il s’agit généralement de prise d’otage avec demande de rançon. Ce marché a été très lucratif dans le golfe d’Aden et le canal du Mozambique durant la dernière décennie pour atteindre un pic d’attaques en 2011. Dans cette zone, la piraterie côtière organisée par d’anciens pêcheurs agissant à moins de 200 miles des côtes a évolué en  piraterie de haute mer, mieux organisée, avec des bateaux de soutien (mothership). Mais les mesures de lutte contre la piraterie déployées par la communauté internationale et la présence d’EPE privées ont fait chuter considérablement les attaques de navires.

Golfe de Guinée : Il s’agit d’une piraterie violente organisée par des bandes qui opèrent sur les côtes avec des vecteurs rapides. Les cibles sont principalement les employés des sociétés étrangères qui travaillent sur les plateformes pétrolières (otages contre rançon), les cargaisons de brut, et les navettes.

Les pirates utilisent de l’armement lourd (lance-roquettes, mitrailleuses,…) Ce type de piraterie est en augmentation et le Golfe de Guinée reste aujourd’hui la zone la plus dangereuse.

Caraïbes : Cette forme de piraterie est différente des trois premières. Les actions sont tournées vers les plaisanciers, avec pour objectif de les détrousser, voire de s’emparer de leur bateau. On note dans cette zone une quasi absence de prise d’otages, et très peu d’attaques de navires marchands.

Excepté dans la zone du détroit de Malacca et dans le Golfe d’Aden, où le problème de la piraterie a été pris en compte de façon sérieuse par les pays riverains et les puissances maritimes de la communauté internationale, la réponse des Etats dans plusieurs zones comme, par exemple, le Golfe de Guinée est très insuffisante. Les sociétés privées comme GALLICE ont donc toute leur place pour pallier ces manques.

 

6 – Concrètement, comment la sécurité d’un navire marchand en zone sensible, dans les eaux internationales, est-elle assurée ? Quelles en sont les spécificités et les contraintes ?

D’une façon générale, les navires mettent en place des mesures de protection passives comme des systèmes anti-abordage, des zones de protection « équipage », des radars de surveillance, et des moyens non létaux pour, le cas échéant, repousser les tentatives d’abordage (canons à eau par exemple).

Ces moyens sont parfois complétés par une Equipe de Protection Embarquée composée de 3 à 5 hommes (ce qui devrait être systématique). Elle assure une observation permanente autour du navire et est en mesure de réagir face à une agression. C’est de loin la solution la plus efficace, et qui a fait ses preuves !

L’équipe de protection peut être mise en place par la Marine nationale ou par une société privée comme GALLICE.

Dans le golfe d’Aden, des convois sont constitués et escortés par la Marine nationale pendant toute la traversée.

 

7 – On évoque souvent la connaissance du terrain, notamment africain, que peut apporter la France et la capacité de ses soldats à s’adapter à l’environnement. Quelles sont, selon vous, les forces de la France en termes de sécurité maritime ?

La France dispose en effet d’une parfaite connaissance des particularismes africains, ce qui est un atout pour ses interventions. Cependant, cette capacité s’applique essentiellement aux interventions terrestres (comme pour la récente intervention au Mali) et dans ses anciennes zones d’influence.

Les zones d’opérations maritimes dépassent de loin les frontières africaines et, même sur les côtes de ce continent, les zones « piratogènes » sont plutôt concentrées, d’une part, sur la Corne de l’Afrique (Somalie) où, excepté à Djibouti, la France n’est pas présente, et, d’autre part, dans le Golfe de Guinée, au large du Nigéria – pays anglophone peu connu des Français.

La France peut néanmoins s’appuyer sur sa Marine nationale, présente sur tous les océans, et sur ses capacités de recherche et d’observation aériennes. Elle reste un des seuls pays au monde, avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, à maintenir une réelle capacité en Contre-Terrorisme Maritime (CTM). Elle l’a démontré par exemple lors de la prise d’otage du « Ponant » en mai 2008.

 

8 – Quels sont les enjeux de la sécurité du transport maritime en termes d’économie internationale ?

C’est un enjeu majeur ! 95 % des produits de consommation courante, y compris les matières premières, dépendent du transport maritime. Assurer la sécurité des vecteurs maritimes est donc vital pour l’économie mondiale.

Les opérateurs privés de sécurité comme GALLICE ont un rôle important à jouer dans ce domaine.

 

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 12:55
Cyberdéfense : des opportunités pour les PME


28/03/2014 DGA

 

Près d’une cinquantaine de PME bretonnes ont participé le 27 mars 2014 à un atelier consacré aux thématiques technologiques prioritaires, pour le ministère de la Défense, en matière de cybersécurité pour la période 2014-2016. Cet événement, qui visait à permettre à ces PME de saisir des opportunités de développement, s’inscrit pleinement dans le cadre du « pôle d’excellence cyber en Bretagne », l’un des axes forts du pacte Défense Cyber.

 

Organisé conjointement par la direction générale de l’armement (DGA) et la mission pour l’électronique, l’informatique et les télécommunications de l’Ouest (MEITO), un atelier « projets cybersécurité pour la défense : des opportunités pour les PME bretonnes » a réuni ce jeudi 27 mars près de 50 PME régionales à Télécom Bretagne (Cesson-Sévigné).

Au cours de la matinée, les spécialistes de DGA Maîtrise de l’information (Bruz) ont présenté les thématiques technologiques prioritaires du ministère de la Défense pour la période 2014-2016 en matière de cybersécurité. Qu’il s’agisse d’études amont ou de subventions au titre du dispositif RAPID (régime d’appui à l’innovation duale), ces thématiques prioritaires visent à rechercher le plus haut niveau de sécurité possible pour les systèmes militaires ou civils et à développer des solutions de réponse aux crises cyber : à titre d’exemple, citons les développements de composants cryptographiques, de systèmes d’exploitation de confiance, d’outils de lutte informatique défensive, d’architectures systèmes sécurisées (protection, défense et résilience), etc.

Résolument concret et illustré de témoignages des différents acteurs, cet atelier a aussi permis de répondre aux questions opérationnelles que se posent les dirigeants de PME : comment participer à des études amont quand on est une petite entreprise ? Comment les technologies cyber peuvent-elles répondre également à des enjeux de marchés civils (par exemple, dans les transports, la santé, la gestion des bâtiments, le développement d’outils logiciels…) ? Comment monter un dossier de subvention Rapid ?

L’après-midi fut consacré à des « speed meetings » : les 20 PME qui le souhaitaient ont ainsi eu l’opportunité de rencontrer, en tête à tête, les experts de DGA Maîtrise de l’information afin d’exposer à ces derniers en toute confidentialité leurs projets de développement et d’en évaluer, en direct, l’intérêt.

Cet atelier s’inscrit dans la lignée des autres ateliers thématiques régulièrement organisés en région Bretagne au titre de la mise en œuvre du pacte défense PME.

 

Qu’est-ce que le « pôle d’excellence cyber en Bretagne » ?

Ce pôle correspond à l’axe 4 du pacte Défense cyber présenté par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, début février 2014. Paul-André Pincemin, chef de projet du pôle d’excellence cyber, explique : « Le pôle se structure autour de deux composantes indissociables. La première est consacrée à la formation initiale, la formation continue et l’enseignement supérieur. L’autre concerne la recherche, garante d’un enseignement supérieur de qualité, et le développement d’un tissu industriel avec une attention particulière pour les PME/PMI. Il doit également s’appuyer sur l’organisation technico-opérationnelle pour mettre en place les plates-formes nécessaires à la formation, l’entraînement à la gestion de cyberattaques et l’expérimentation de nouveaux produits de sécurité informatique. »

 

Pour en savoir plus :

> Le pacte Défense Cyber

> Le dossier permanent « cyberdéfense » du site internet Défense

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 12:20
Equipement à double usage: les USA suspendent les exportations vers la Russie


MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti
 

Washington a suspendu les exportations vers la Russie d'équipements pouvant servir à des fins militaires, a déclaré aux journalistes la porte-parole du Département d'Etat Marie Harf.  

"Le département d'Etat a suspendu la délivrance de permis autorisant l'exportation vers la Russie d'équipement pouvant servir à des fins militaires", a annoncé la diplomate.  

Le magazine américain Foreign Policy avait antérieurement rapporté que le département américain du Commerce avait entrepris une démarche similaire en suspendant la délivrance d'autorisations pour la vente d'articles et de technologies à double usage, c'est-à-dire civil et militaire, à la Russie.  

Ces mesures ont été entreprises alors Washington n'a pas officiellement décrété de sanctions économiques contre la Russie.  

Le 18 mars, la Russie et la Crimée ont signé le traité sur le rattachement de l'ex-république ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie. Les autorités de Kiev ont protesté, dénonçant une annexion. Les Etats-Unis et l'Union européenne soutiennent l'intégrité territoriale de l'Ukraine et condamnent la Russie, en la frappant de sanctions. 

Les sanctions décrétées contre Moscou en raison de sa position sur le statut de la Crimée revêtent un caractère individuel. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont établi des listes de personnes frappées d'interdiction de séjour et ont gelé leurs actifs. Washington a également sanctionné la banque russe Rossia. Moscou a indiqué à cette occasion qu'il trouvait le langage des sanctions inadmissible. 

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:35
Australia develops support infrastructure for MH-60Rs

 

27 Mar. 2014 by Andrew McLaughlin – FG

 

Sydney - Work on the Royal Australian Navy’s Lockheed Martin MH-60R Romeo helicopter support facilities is well underway at HMAS Albatross near Nowra on the New South Wales south coast.

 

Construction of the squadron and training facilities for the new helicopters commenced in late 2013, and on 26 March the Maritime Helicopter Support Company (MHSCo) commenced work on its contractor support facilities. MHSCo is a joint venture company of Sikorsky and Lockheed Martin.

 

One of the new buildings will be an 8,300 square metre deep maintenance workshop and hangar with space for five machines, a ramp, and direct access to the flight line, and will be equipped with a paint booth and wash bay, a structures and composite shop, an avionics shop, a hydraulic test facility, an NDT facility, and offices and training rooms. The other is a 3,100 square metre spares and logistics warehouse.

 

It is projected that 120 Team Romeo staff from the US Navy, Lockheed Martin, Sikorsky, and General Electric will be based at the facilities and will operate under a through life support arrangement with MHSCo as part of the Project Air 9000 Phase 8 naval combat helicopter programme.

 

“Excavation and construction of these TLS buildings begin an important chapter for the long-term readiness of Australia’s most sophisticated maritime helicopter,” says MHSCo president Rod Scotty. “Our company’s experience supplying repaired parts for more than 500 US Navy H-60 maritime helicopters around the world will directly carry over to a larger business model specially-configured for Australia’s maritime helicopter needs, and carried out by skilled Australian technicians and administrators inside a modern, dedicated space.”

 

Work on the contractor support facilities is being overseen by local Sikorsky subsidiary Sikorsky-Helitech, and is due to be completed in early 2015.

 

Training by ‘NUSQN725’ pilots, aviation warfare officers (AVWOs) and maintainers is well underway with embedded elements at the US Navy’s NAS Jacksonville in Florida. The unit has received four MH-60Rs from Lockheed Martin to date, and is scheduled to return to Australia in December to be formally commissioned as 725SQN.

 

The MH-60R was selected in early 2011 ahead of the competing NH Industries NFH 90 to replace the RAN’s 16 ageing S-70B-9 Seahawks of 816SQN, and the 11 SH-2G(A) Seasprites which never entered operational service and were cancelled in 2008 due to airworthiness concerns. The RAN Romeo acquisition covers 24 aircraft in total in a military off-the-shelf FMS arrangement through the US Navy, and the aircraft are identical to US Navy machines.

 

As part of the contract the RAN has also bought a ‘Bromeo’ training aid which was delivered to Jacksonville in February. The Bromeo is essentially a mothballed non-flying SH-60B Seahawk which has been taken out of storage and modified with MH-60R avionics and dynamic components for maintenance training.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:30
 photo IAF

photo IAF

 

March 27, 2014: Strategy Page

 

Back in 2010 the Israeli Air Force decided to halt upgrading its older AH-64A Apache helicopter gunships to the all-weather AH-64D "Longbow" version. At that point 17 of 47 Israeli AH-64s had been upgraded. The issue was cost and eventually less expensive Israeli sources were found for the electronics needed to achieve many of the capabilities of the D model. Using Israeli electronics also meant it was easier integrating AH-64 systems with Israeli made communications and battle management systems. This also reduced the cost as has the decision to switch to Israeli missiles instead of the American Hellfire.

 

With the improved electronics the AH-64 can be used at night and in bad weather, and be able to spot things on the ground and far away (about ten kilometers). Up to sixteen missiles (plus its 30mm cannon) can be carried, and these weapons are particularly useful for urban warfare, where you want to minimize civilian casualties. It was the civilian casualties sometimes caused when Israeli AH-64s were used against Islamic terrorists in Gaza that created political opposition to the U.S. selling Israel more AH-64s or allowing them to upgrade using American suppliers.

 

Since 2009 Israel has used the original AH-64A and the few AH-64Ds it received from the U.S. against Islamic terrorist group Hamas in Gaza. Based on past experience, Israel developed tactics that integrated the AH-64s closely with the ground units. The Israelis examined how the U.S. has been using AH-64s in Iraq and Afghanistan, and picked up some tips there as well. Now the Israelis are using all that knowledge to upgrade and refurbish their AH-64s with Israeli equipment and ideas.

 

Israel currently has 44 AH-64s and 33 older (but often upgraded) AH-1 helicopter gunships in service.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 22:40
Washington suspend ses exportations de biens et services de défense à Moscou

 

 

27 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont annoncé jeudi la suspension d'exportations vers la Russie de biens et de services en matière de défense, en représailles au rattachement de la Crimée à la Russie.

 

Le département d'Etat a suspendu la délivrance de permis qui autoriseraient l'exportation d'articles et de services de défense vers la Russie, a déclaré la porte-parole adjointe du ministère américain, Marie Harf.

 

Ce gel est entré en vigueur le 24 mars et se poursuivra jusqu'à nouvel ordre, a dit Mme Harf, sans préciser ce qu'étaient ces articles de défense et quel marché cela représentait.

 

Pour punir la Russie d'avoir absorbé la Crimée, les Etats-Unis ont pris une série de sanctions, notamment des interdictions de visas et des gels d'avoirs contre des responsables russes.

 

Nous avons pris des mesures pour répondre. C'est juste la dernière réponse à Moscou, a martelé la porte-parole.

 

Plus tôt cette semaine, le Bureau de l'industrie et de la Sécurité (BIS) qui dépend du ministère du Commerce avait annoncé qu'il ne délivrait plus d'autorisations de ventes de biens et technologies à double usage, c'est-à-dire civil et militaire, vers la Russie.

 

Depuis le 1er mars 2014, le BIS a suspendu la délivrance de licences d'exportations ou de réexportations de produits vers la Russie jusqu'à nouvel ordre, selon le BIS sur son site internet.

 

Les biens à double usage sont des produits ou des technologies qui peuvent être utilisés à des fins civiles ou militaires comme par exemple des équipements pour les policiers ou militaires, des produits chimiques ou encore du matériel informatique.

 

Le département du Commerce américain régule une part importante des exportations du pays. L'année dernière le BIS a approuvé des exportations vers la Russie pour un montant d'1,5 milliard de dollars, soit trois fois plus qu'en 2012.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 21:30
NH90 NFH step B naval helicopter - nhi photo

NH90 NFH step B naval helicopter - nhi photo

 

 

27.03.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Le Qatar a signé une lettre d'intention pour l'achat de 22 hélicoptères européens NH90, pour près de 2 milliards d'euros, a annoncé, jeudi 27 mars à Paris, le ministère de la défense.

 

Il s'agit de 12 appareils en version TTH (transport tactique) et de 10 NFH (lutte anti-surface et anti-sous-marine). Le NH90 est produit par un consortium européen qui rassemble Airbus Helicopters, AgustaWestland (Finmeccanica) et Stork Fokker. Les Qataris ont également annoncé leur intention d'acquérir deux avions ravitailleurs MRTT.

 

PRESTATIONS DE SOUTIEN ET DE FORMATION

 

La décision a été annoncée au ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, par les autorités qataries. La semaine dernière, M. Le Drian avait accompagné à Brest le ministre de la défense du Qatar, le général Khaled Al-Attiyah, pour lui présenter le NH90.

 

La lettre d'intention d'achat doit comprendre des prestations d'accompagnement, de type soutien et formation, selon le ministère. M. Le Drian était jeudi à Doha, où il a assisté au 4e Salon Dimdex (Doha International Maritime Defense Exhibition).

NH90 TTH helicopter during its flight. Photo NH Industries.

NH90 TTH helicopter during its flight. Photo NH Industries.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:55
Un VLRA et un ALTV de RTD dans l'armée malienne (crédits: G Belan)

Un VLRA et un ALTV de RTD dans l'armée malienne (crédits: G Belan)

 

27 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Suite au départ de Gérard Amiel, PDG de Renault Truck Défense (RTD) (relire l’article de FOB ici) l’actionnaire Volvo en a profité pour réorganiser son activité défense-sécurité. Lancée début d’année, la nouvelle structure se met actuellement en place. Pour faire simple, il a fusion entre les structures RTD et Volvo Governmental Sales (VGGS). Désormais, une seule structure, plus légère, dirigée par Stefano Chmielewski, le président de VGGS, qui récupère de facto RTD. C’est donc un mouvement de simplification des activités de Volvo concernant l’ensemble des ventes aux états, ce qui correspond aux activités sécurité et défense du groupe (Volvo défense, RTD, ACMAT, Panhard, Mack…), accompagné d’un mouvement de rationalisation du management.  Le comité de direction passe d’une vingtaine de membres à seulement sept, mais surtout  « il n’y a plus aucune cloison entre les marques » confiait le directeur de la communication et du marketing du groupe Marc Chassillan. En bref, cela signifie, un seul service commercial pour l’ensemble des marques du groupe, un seul bureau d’étude, un seul service achat… Les commerciaux vont donc vendre sous la même casquette, les produits Volvo, Mack ou RTD. Une unité dans le management et dans le fonctionnement du groupe, toutes les anciennes équipes sont donc mélangées et travaillent sous une seule bannière.

 

RTD aujourd’hui c’est un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, avec l’ambition d’atteindre les 700 rapidement. Le client principal demeure la France (PVP ou VBL, mais aussi châssis du Caesar et VBCI, et bientôt VBMR et EBRC). La France est également le pays où est l’essentiel des effectifs du groupe (environ 1000), avec trois sites de production (Saint Nazaire, Marolles-en-Hurepoix et Limoges), plus quelques autres sites spécialisés (Fourchambault pour le MCO…).

 

Mais VGGS/RTD marche aussi bien à l’export, qu’il s’agisse du marché Australien ou nord-américain avec les camions militarisés Mack (U.S, Canada, Mexique), ou en Afrique, avec les produits ACMAT (Bastion, VLRA, ALTV…), surfant sur la « vague Serval » (Mali, Burkina, Tchad, Côte d’Ivoire, Sénégal… relire l’article de FOB ici). Cette mise en commun des entités du groupe Volvo permet également de lisser l’activité des sites de production. Ainsi, la chaîne d’assemblage Panhard de Marolles-en-Hurepoix, qui a rencontré une baisse importante de son activité suite à la fin des livraisons des PVP, a-t-elle récupéré la construction d’autres véhicules (ALTV ou MIDS).

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:50
European Defence Matters: Turning political will into practical implementation

 

Brussels - 27 March, 2014 European Defence Agency

 

In her welcoming address at the European Defence Agency’s Annual Conference "European Defence Matters" on 27 March in Brussels, Claude-France Arnould – the Chief Executive of the EDA – outlined the importance of implementing the tasks given at the European Council in December 2013. She called on those present in the room to seize the opportunity and ensure that the implementation was there to follow the political will. She finished by calling on all participants to make the most of the conference as a unique opportunity where stakeholders from throughout the European Defence Community can meet and debate.

 

Cohesion, stability, and growth

 

The first keynote speech was delivered by Greek Minister of Defence Dimitris Avramopoulos, representing the current EU Presidency. He spoke of the importance of defence as a critical pillar for European cohesion, stability, and growth. He went on to talk about the danger of a growing arc of instability on Europe’s borders, stretching from North Africa through to Ukraine, and the need for enhanced cooperation to tackle common threats to Europe’s stability. He concluded calling for an enhanced role for the EDA to put defence more permanently on the European agenda.

 

Technological developments

 

Representing the upcoming Presidency of the EU, Italian Under Secretary of Defence General Domenico Rossi warned of the threats to industry and technological innovation from budget cuts. He argued that the developments of the past might not be possible with smaller defence budgets across Europe. He reinforced the importance of the EU Council in December, saying that although we may differ on ideas, when it comes to CSDP we are often on the same page.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:50
European Defence Matters: Securing the Future Through Research and Innovation

 

 

Brussels - 27 March, 2014 European Defence Agency

 

While the first roundtable of the EDA’s annual conference "European Defence Matters" had focused primarily on capabilities, this time research, innovation, and industry took centre stage. Bernhard Gerwert, CEO Airbus Defence & Space called on European policy makers to decide what their ambitions are. He said, "we do not need special incentives, we just need programmes… Research and development is only worthwhile if we have the ambition to build the next generation of products. If we don’t have that ambition then it makes no sense to spend the money."

 

Michael Gahler, Member of the European Parliament and its Committee on Foreign Affairs & Subcommittee on Security and Defence agreed about the need to have a clear idea of what Europe wanted to achieve. He went further and called for a European defence review, to assess the situation at the moment, and to reverse the trend of industry and expertise leaving Europe.

 

He also argued strongly that that the artificial divide between civil and military research needs to be scrapped. He said "We must make use of any funds that are available." This was reiterated by Claudia Gärtner, CEO, Microfluidic ChipShop. She pointed out that for most new innovations, whether they had military or civil applications, the technology underpinning it was the same.

 

Jenny Body, President of the Royal Aeronautical Society was particularly concerned by the long term effects that current budget cuts for research and development would have. "We have to ensure that we do not lose the expertise. Remember the engineers who will build the next generation of civilian aircraft are probably only aged 3-4 today," she said. "We already face a shortfall of engineers now, if you don’t invest in research you will lose not only the technologies but the people capable of developing them in the future."

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:49
European Defence Matters: Keynote Speech by Catherine Ashton

 

Brussels - 27 March, 2014  European Defence Agency

 

Catherine Ashton, Head of the European Defence Agency, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy & Vice-President of the European Commission, keynote speech focused again on the outcomes of December’s European Council. She reinforced the calls for the implementation of the four key capabilities given to the European Defence Agency and emphasised that European Defence needs to be underpinned by the right capabilities.

Please find the full speech here.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 13:50
photo RP Defense

photo RP Defense

 

27-03-2014 SEDE

 

The Subcommittee will debate the next steps in strengthening the European defence industry with Slawomir Tokarski, Head of Unit, Defence, Aeronautic and Maritime industries, DG Enterprise and Industry.

 

When : 1 April 2014, 15:00-18:30    


Further information meeting documents

source LeFigaro

source LeFigaro

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:56
photo MBDA

photo MBDA

 

 

27/03/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le programme franco-britannique de missile anti navire léger (ANL) est lancé

 

Au nom de la France et du Royaume-Uni, le ministère britannique de la Défense a notifié le 26 mars 2014 à la société MBDA le contrat de développement et de production du missile anti navire léger ANL/FASGW(H), pour un montant de l’ordre de 600 M€ (500 M£).

 

 Ce développement commun est décisif pour engager la consolidation de l’industrie missilière franco-britannique sous l’égide de MBDA et de ses sous-traitants, dans le cadre de l’initiative « One Complex Weapon ».

 

Le franchissement de cette étape importante du programme avait été préparé lors du sommet franco-britannique de Brize Norton le 31 janvier 2014 par la signature d’un Memorandum of Understanding (arrangement cadre) entre le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique Philip Hammond.

 

photo MBDA / Marine Nationale

photo MBDA / Marine Nationale

Le missile ANL apportera aux hélicoptères de la marine nationale une capacité permettant de neutraliser les patrouilleurs, des vedettes rapides et des petites embarcations dans des situations de crise.

 

La Direction générale de l’armement (DGA) assurera avec la DE&S (Defence Equipment & Support), son homologue britannique, la conduite du programme ANL/FASGW(H) au sein d’un bureau de programme commun (Joint Project Office) basé à Bristol.

 

Le programme ANL s’inscrit dans la lignée fructueuse des coopérations entre la France et le Royaume-Uni dans le domaine des missiles (Aster, Scalp, Meteor).

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

26.03.2014 Oksana Bobrovitch – La Voix de la Russie

Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, dont le voyage en Russie avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a été annulé le 18 mars, a déclaré sur un plateau de télévision que « la France pourra envisager » d'annuler la vente des Mistral « si Poutine continue ce qu'il fait », en faisant bien entendu référence au référendum en Crimée.

 

« Nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde », a déclaré M. Fabius. Une précaution verbale nécessaire, car comme l'a souligné Laurent Fabius lui-même, l'annulation du contrat Mistral serait aussi « négatif pour les Français ».

 

Nous avons demandé de commenter ces propos du ministre français à Richard Labévière, rédacteur en chef de Défense, la revue de l'Institut des hautes études de défense nationale.

 

Richard Labévière. « Je crois qu’il y a eu quelques maladresses et précipitations de la part de Laurent Fabius. Il a eu beaucoup de blabla diplomatique sur cette affaire. Les contrats pour la livraison et la construction commune pour la Russie ont été conclus en 2011 pour un montant de 1,2 milliards d’euros, un contrat colossal qui conditionne un millier d’emplois à Saint-Nazaire.

Les premiers éléments de la coque du premier de ces porte-hélicoptères sont livrés. On les qualifie de « bâtiments de projection et de commandement », ce sont des porte-hélicoptères qui servent à des missions multiples : évacuation, assistance aux populations civiles, avec un ou deux hôpitaux à bord, des vedettes pour le débarquement, etc. Ce sont des bateaux multifonction. Les éléments et la coque du premier bateau, Vladivostok qui doit être livré a la Russie, ont été assemblés. Le deuxième bateau, Sébastopol devrait être achevé et livré, normalement, en 2016.

Dans le contexte de crise, le ministre des Affaires étrangères français a émis la possibilité de rompre ce marché. Ce serait une catastrophe. Une catastrophe pour l’emploi en soi, mais aussi pour l’organisme national qui cautionne les marchés et les exportations de ce type, et qui devrait compenser un milliard d’euros à la Russie, une grosse affaire.

Vous avez vu que le ministre de la Défence Jean-Yves Le Drian a aussitôt tempéré un peu les déclarations hâtives du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius pour dire que « de toute façon, le Vladivostok doit être livré en octobre 2014 » et que la discussion aurait lieu normalement aussi en octobre 2014. Et que la commission interministérielle d’étude sur les exportations de matériel militaire donnerait son avis.

Comme je vous l'ai dit : les intérêts économiques, les emplois sont importants pour cette affaire. D’autant plus que puisqu’à travers le premier bâtiment, Vladivostok, un certain nombre dd'éléments a déjà été livré, il faut l’appareiller de toute façon.

Si ce marché était rompu, les chantiers navals russes pourraient tout à fait assumer le suivi. Cette façon consisterait pour le côté français à se tirer une balle dans le pied sur le plan économique et sur le plan de l’emploi.

Je pense qu’au-delà de cette précipitation, il faut reprendre les choses, et on en parlera beaucoup plus calmement au mois d’octobre. »

 

LVdlR. Le journal Izvestia a cité une source dans l’entreprise russe de construction navales - Corporation Réuni des Armateurs : « Le Mistral est un navire construit selon des normes civiles, c'est un banal ferry pour le transport d'automobiles. Obtenir de nouvelles technologies dans la construction de tels navires pour un pays qui produit des sous-marins nucléaires, ce n'est pas sérieux ».

 

Bien entendu, la construction d’un navire ne se résume pas en assemblement des bouts de ferraille et de tôle. Le bateau n’est pas une « boîte », mais un objet qui doit fonctionner comme une montre. Faire vivre un navire est beaucoup plus difficile que construire sa coque. Mais c’est possible.

Par contre, il est beaucoup plus difficile de réparer les relations entre les pays, les entreprises, les gens. Dans ces grands gestes politiques, nous oublions volontiers les destins humaines toutes simples. Richard Labévière a parlé d’emplois. Je me rappelle très bien ma visite dans les chantiers navals de Saint-Nazaire. De cet impression de contraste entre la grandeur des bâtiments navals et les figures minuscules d’ouvriers qui, tels des fourmis, construisent petit à petit ces monstres de la mer. Je me rappelle aussi très bien la fatigue, teintée de fierté de ces mêmes ouvriers qui sortaient après la fin de la journée de travail. Et les conversations animées au bar « avant la soupe », où, inévitablement, on parle des salaires, du Chantier, du travail, du futur… Ainsi, ce discours autour de l’emploi est très personnel.

En cas de mise en place, les sanctions prises vont être douloureuses.          

Aussi bien pour la Russie que pour la France.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:35
NGC Australia, DSTO Confirm Research Partnership

 

 

Mar 26, 2014 ASDNews Source : Northrop Grumman Corporation

 

Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) and the Australian Defence Science and Technology Organisation (DSTO) have signed a strategic alliance to conduct collaborative research in a range of advanced defence technologies.

 

The agreement was signed today in Canberra by Northrop Grumman Australia Chief Executive Ian Irving and Chief Defence Scientist Alex Zelinsky.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:25
L'Argentine veut remplacer ses Mirage

 

26.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Le gouvernement argentin étudie différentes possibilités pour remplacer les Mirage de son armée de l'air, a déclaré mardi le ministre de la Défense, Agustin Rossi, précisant que Buenos Aires souhaitait conclure un accord cette année.

 

L'Argentine est notamment en discussions avec Israël en vue de l'acquisition potentielle de chasseurs Kfir.

 

"Le Kfir israélien est une des options que nous étudions, mais nous en regardons aussi d'autres", a-t-il dit à la presse en marge du salon aérien de Santiago, au Chili.

 

Le ministre a refusé de préciser les autres pays avec lesquels Buenos Aires était en contact.

 

"Nous espérons prendre une décision cette année", a-t-il ajouté. (Anthony Esposito; Henri-Pierre André pour le service français)

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 16:55
Crédits Armée de Terre

Crédits Armée de Terre

 

26/03/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

L’École militaire de Saumur a organisé en son sein le forum SIMOPS consacré aux outils de simulation opérationnelle.

 

Simulation aux tirs, à l’aviation… de nombreux outils étaient présentés lors de ce forum. Pourquoi ? Parce que la simulation est une étape cruciale dans l’entraînement des militaires, notamment lors de leurs préparations pour les opérations sur les théâtres extérieurs. Il s’agit du premier pas du soldat vers le terrain, il est donc indispensable de rendre ces outils les plus réalistes possible. Le forum a également permis aux concepteurs et aux utilisateurs d’échanger sur les futures améliorations qui seront apportées aux machines.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:40
Kalashnikov has issued additional shares

 

26.03.2014 by Rostec

 

The company’s authorized capital has risen to RUB 2.6 billion

 

In accordance with a decision by the state corporation Rostec, the Kalashnikov concern has carried out the state registration of additional shares at a value of RUB 2.653 billion. Upon completion of corporate procedures, the authorized capital of the company will increase to RUB 2,653,100,000.

The Kalashnikov concern’s decision to issue an additional 2,653,000 shares at a nominal value of RUB 1,000 each was registered with the Bank of Russia on March 13, 2014. In accordance with the decision on the issuing of shares, they will all go through a closed agreement to Rostec, which currently owns 100% of the concern, and the company TransKomplekt Holding. As a result, Rostec will own 51% of Kalashnikov, with the remaining 49% of shares going to private investors.

“The increase of the authorized capital will have a positive impact on the liquidity and solvency of the enterprise, allowing us to mobilize financial resources to implement investment projects, as well as the modernization and expansion of production,” said Aleksei Krivoruchko, CEO of the enterprise.

The increase of the authorized capital will have a positive impact on the liquidity and solvency of the enterprise

Aleksei Krivoruchko, CEO of Kalashnikov concern

It is planned to use the profits from the additional issue of shares to repay the credit obligations of Kalashnikov to Sberbank and to implement other aspects of the company’s program for financial recovery. A final decision on this matter will be reached during a shareholders’ meeting after the completion of the stock offering.

The Kalashnikov concern (formerly known as Izhmash) is the Russia’s largest producer of automatic and sniper combat arms, guided artillery shells, and a wide range of civil products, including shotguns, sporting rifles, machines, and tools.

The enterprise was founded in 1807 and is now part of the state corporation Rostec. Kalashnikov unites large state enterprises in the Russia’s weapons industry (Izhmash and Izhevsk Mechanical Factory). In the future, the concern will also include the «Molot» machine building plant in the Vyatsko-Polyansky district, the L. N. Koshkin KBAL, and «Progress» NITI. The Kalashnikov products can be found in 27 countries, including the USA, UK, Germany, Norway, Italy, Canada, Kazakhstan, and Thailand.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:30
New batch of Kirpi 4×4 highly-protected vehicles delivered to Turkish Land Forces

 

03/25/2014 By VMSB

 

The Turkish Land Forces Command received a new batch of Kirpi 4×4 highly-protected vehicles after a delay due to major financial problems at the local manufacturer BMC Sanayi ve Ticaret.

 

About 600 of the wheeled vehicle were purchased by the Turkish military procurement agency SSM (Savunma Sanayii Müsteşarlığı) in two separate contracts.

 

Kirpi has been extensively used in operations against the PKK terrorist organization over the region of Kurdistan. It features a monocoque chassis powered by a Cummins ISLe+ diesel engine with 350 hp, which is coupled to an automatic transmission by Allison Transmission.

 

The vehicle is outfitted out with a protected manned weapon station and government furnished equipment such as tactical radios from Aselsan.

 

The company also has developed a 6×6 variant of Kirpi design.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories