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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:20
Robotic Mule Gets a Throwing Arm

 

 

March 17th, 2014 by Bryant Jordan defensetech.org



Big Dog, the four-legged Boston Dynamics’ robot that until now looked more like a headless horse, finally has something resembling a head.

The company developing the robo-beast with the Army Research Laboratory funding calls in an arm, though, and in a recent video you can see it grabbing, lifting and hurling 35-lb cinder blocks to the side and rear.

“The goal is to use the strength of the legs and torso to help power motions of the arm,” a company official said. “This sort of dynamic, whole-body approach to manipulation is used routinely by human athletes and will enhance the performance of advanced robots.”

Big Dog funding originally came from DARPA, the Defense Advanced Research Projects Agency, but was subsequently picked up by the ARL’s Robotics Collaborative Technology Alliance. The objective is to field a fully autonomous robotic mule – something with “animal-like mobility,” says Boston Dynamics – that can operate in terrain too rough for vehicles.

It’s easy to see the advantage of having a robot mule able to clear its own path. In the video demonstration Big Dog’s best cinderblock throw was about 17 feet.

To date Big Dog still requires a human operator commanding it via wireless radio, according to the company. Its own onboard control system operates the legs and provides stability, so that even without command assistance it can handle rough terrain and react quickly to balance itself and stay upright if bumped, as shown in this video from 2013, when Marines put it through some paces as a pack robot.

But future versions will use computer vision, GPS, and light detection and ranging technology for accurately gauging distance to provide more autonomy. This will enable the robot to travel to pre-programmed locations without additional human input.

Ultimately, the Army wants a number of military unmanned ground vehicle systems of various sizes and abilities that can operate largely or entirely autonomously.

In a 2011 report, the alliance said the future of unmanned systems rests with the machines being able to function with intelligence-based technologies enabling them to team with combat troops.

“To act as teammates,” the report said, “robotic systems will need to reason about their missions, move through the world in a tactically correct way, observe salient events … communicate efficiently with soldiers and other autonomous systems, and effectively perform a variety of mission tasks.”

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

26.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

A lire au JO du 26 mars, la réponse du ministre de la Défense à une question de François Cornut-Gentille  sur l'équipement des fantassins.

L'élu estime que "longtemps écartée par les états-majors et la DGA, les problèmes engendrés par la surcharge liée à FELIN sont enfin reconnus par le ministère de la Défense. La persévérance paie !"

 

La question du député UMP:
Avec la mise en oeuvre du système Felin sur plusieurs théâtres d'opération, la capacité des fantassins à supporter des charges de plus en plus lourdes est devenue une problématique majeure. Le poids des systèmes, notamment des batteries destinées à fournir l'énergie des systèmes, peut constituer une gêne dans les mouvements et engagements. Aussi, il lui demande de préciser les études en cours au sein du ministère de la défense autour de l'allègement du combattant débarqué. 

 

La réponse du ministre (c'est [P.Chapleau] qui souligne):


Avant la livraison à l'armée de terre du système d'armes FELIN, les militaires engagés sur des théâtres de haute intensité portaient une charge d'environ 40 kg en raison de l'utilisation systématique au combat d'un gilet de protection balistique. La mise en service du système FELIN a eu pour conséquence d'accroître de 4 à 5 kg la charge portée par les fantassins, en contrepartie d'une amélioration significative de leurs performances opérationnelles en termes de combat, d'observation et de communication, hissant le combattant français au plus haut niveau mondial. De plus, pensé dans sa globalité et non comme la somme de plusieurs équipements, le système FELIN préserve le potentiel en énergie du combattant débarqué en optimisant sa consommation en batteries. Les premiers retours d'expérience ont mis en évidence la nécessité d'améliorer la mobilité du combattant débarqué en recherchant un allègement de son équipement, ainsi qu'une meilleure modularité des sous-systèmes de FELIN. Face à l'effet d'engoncement constaté, lié à l'exigence de protection, il est notamment apparu indispensable de favoriser la ventilation du soldat intervenant dans des pays à climat chaud et de rendre plus aisée la gestuelle du tir. En conséquence, il a été procédé à une diminution intrinsèque de la masse du système FELIN en fusionnant le gilet électronique et le gilet de protection balistique en une seule structure de portage. Le combattant pourra en outre utiliser le sous-système « agression-observation » (armement, lunette) indépendamment du sous-système « communication » (radio). A ce jour, il est prévu de livrer en 2015 cette nouvelle version de FELIN (baptisée V1.3) aux quatre régiments d'infanterie de l'armée de terre non encore pourvus de ce système d'armes et d'équiper progressivement les autres formations dans le cadre du renouvellement de leurs effets d'habillement. Enfin, il est précisé que des études relatives à l'emploi d'une pile à combustible sont actuellement menées par la direction générale de l'armement en vue d'augmenter l'autonomie énergétique du combattant et de réduire la charge d'emport.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 10:35
Malaisie : le pavillon France sur Defence Services Asia 2014


26.03.2014 GICAN

 

Rendez-vous à Kuala Lumpur sur DSA : HALL 6 et 7 du 14 au 17 avril 2014

 
 
Portés par les bons chiffres des exportations d'armement français publiés par le ministère de la Défense en janvier dernier (+31% de prises de commandes en 2013 vs 2012, chiffre provisoire), les industriels français des secteurs naval, terrestre et aéronautique de défense et de sécurité poursuivent sur DSA leur stratégie de croissance sur le marché asiatique où ils sont déjà très présents.
 
Trente et une sociétés, dont vingt-deux fédérées par le GICAN, feront le déplacement à Kuala Lumpur du 14 au 17 avril prochain, au cœur d'un marché en forte croissance où la concurrence est importante entre nations exportatrices.
 
Selon une récente étude du cabinet IHS Jane's : « Le marché mondial de l'armement a augmenté de 30% en quatre ans et pourrait doubler d'ici 2020 avec la poussée des budgets militaires, particulièrement en Asie. Les budgets de défense des pays de la zone Asie-Pacifique devraient dépasser ceux des Etats-Unis et du Canada d'ici 2021, et atteindre 501 milliards $ (+35% par rapport à 2013), sur un marché mondial qui pourrait atteindre 1 650 milliards $ d'ici 2021 ». Une perspective de charge de travail gigantesque pour les industriels du secteur qui explique leur présence sur les salons asiatiques, dont DSA est l'un des plus porteurs.
 
L'exposition tri-armes Defense Service Asia (DSA) qui se tient dans la capitale malaisienne toutes les années paires depuis 1988 est « the place to be » en Asie pour remplir ces objectifs exports. En plein essor depuis plusieurs éditions, DSA est en effet devenu le passage obligé des acteurs majeurs du secteur, qu'ils soient exportateurs ou acheteurs.
 
Les chiffres de l'édition 2012 parlent d'eux-mêmes pour illustrer la fébrilité qui s'est installée sur le marché asiatique de Défense : 850 exposants de 48 pays, 26 980 visiteurs professionnels et 324 délégations officielles venues de 41 pays.
 
Pour répondre à la forte demande de ce nouveau marché, le GICAN et les industriels français ont augmenté de plus de 35% la surface du Pavillon France.

La présence française sur DSA 2014 : 31 sociétés et les produits exposés
(au 26/03/14)
 
Qu'ils soient grands systémiers, petites ou moyennes entreprises à haute valeur technologique, les représentants de l'excellence française auront, sur DSA, l'opportunité de présenter leurs solutions technologiques auprès des forces armées de Malaisie et des autres pays de la région, mais également auprès des nombreux acheteurs présents sur ce salon hautement stratégique où la concurrence fait rage entre les grandes nations productrices.
 
Jean-Marie Carnet, délégué général du GICAN : « Concernant le naval, la plus grande prise en compte du fait maritime par les Etats a un effet de levier très significatif pour les pays exportateurs d'équipements spécifiques. Ce marché est particulièrement actif dans la zone ASEAN où les nations concernées s'équipent de plus en plus pour exercer leurs droits souverains sur leur ZEE. Ce dynamisme asiatique tire l'ensemble de l'industrie navale mondiale vers le haut d'où l'importance pour nos industriels français d'être présents en Malaisie, qui est au cœur de ce marché très dynamique. »
 
Une mission sénatoriale en renforcement de la présence française
A l'occasion de cette 14e édition du salon DSA, le GICAN, fédérateur du Pavillon France, organisera et accompagnera une délégation de trois sénateurs membres de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées. Cette délégation officielle, composée des sénateurs Jacques Gautier (vice-président de la Commission de la défense, sénateur des Hauts de Seine), Daniel Reiner (vice-président de la Commission, Sénateur de Meurthe et Moselle) et Alain Neri (Sénateur du Puy de Dôme), rencontrera les autorités officielles malaisiennes, les industriels français présents sur le salon et leurs partenaires locaux, afin de soutenir « l'équipe France » dans ce pays stratégique.
 
Seront aussi présents le CA Pascal Ausseur, sous-directeur Asie Pacifique qui représentera la DGA et le Général de Brigade Marc DEMIER, commandant l'EALAT (Ecole de l'Aviation légère de l'armée de terre, représentant le CEMAT)
 
Liste des 31 exposants français sur DSA :AERO SURVEILLANCE*

AIRBUS HELICOPTERS*
ASIA INFRARED SYSTEMS - HGH
COGES - EUROSATORY
RAFALE INTERNATIONAL*
DCI
DCNS
DESCHAMPS
ECA ROBOTICS
ELNO
EURENCO
EURONAVAL
GICAN
GICAT
HUTCHINSON
INDUSTEEL FRANCE ARCELOR
LACROIX
MAISONNEUVE GROUP SAS*
MAN DIESEL & TRUBO France*
MANITOU
MBDA*
MUSTHANE
NEXTER
PORNAL FRANCE SAS*
RENK FRANCE
SAGEM
SERT
SOFRESUD
RENAULT TRUCKS DEFENSE *
THALES *
UTILIS FRANCE


* Hors pavillon
 
Profils des sociétés et présentation de leurs produits exposés sur DSA 2014 détaillés dans le press kit sur : http://www.gican.asso.fr/sites/default/files/Press%20Kit%20-%20DSA.pdf
 

*******

 
La Malaisie et la relation avec la France
 
Stéphane Reb, directeur du développement international de la DGA et ingénieur de l'armement : « Dans le domaine de la défense, la Malaisie est le partenaire privilégié de la France en Asie du Sud-Est. En effet, depuis plus de dix ans, notre coopération défense, formalisée par un accord intergouvernemental de coopération, repose sur trois piliers : dialogue stratégique, coopération militaire et coopération armement. Cet accord instaure les hauts comités de défense qui se réunissent sur une base annuelle. De plus, les visites de haut niveau politique, comme la visite du Premier ministre français, M. Ayrault en juillet 2013, nous permettent de renforcer nos relations de coopération.
 
Le dialogue stratégique nous permet d'échanger sur les enjeux régionaux et internationaux de sécurité et de défense et de renforcer notre relation par une compréhension mutuelle de ces problématiques.
 
En termes de coopération militaire, beaucoup d'échanges ont lieu entre les deux ministères de Défense, tant entre les armées de l'air, les forces navales ou les forces terrestres, par la tenue d'exercices ou la mise à disposition de coopérants. »
 
La Malaisie : opportunités commerciales pour les industries de Défense françaises.
 
S'appuyant sur un accord intergouvernemental signé en 1993, la coopération franco-malaisienne dans le domaine de la défense repose sur trois piliers : dialogue stratégique, coopération militaire et coopération armement.
 
Cette relation bilatérale de défense comprend également la coopération entre les entreprises de défense françaises et malaisiennes. Les relations avec les forces armées malaisiennes se sont notablement développées grâce à la vente de deux sous-marins Scorpène et à l'accompagnement français à la création d'une force sous-marine.
 
Les programmes stratégiques d'acquisition d'équipements de défense de la Malaisie auprès de la France s'accompagnent ainsi d'une politique volontariste et partagée de développement de partenariats au niveau des grands groupes industriels comme des petites et moyennes entreprises. L'acquisition de Scorpènes, d'hélicoptères, d'avions de transport A400M, d'équipements ou de savoir-faire de haute technologie et à forte technicité, s'inscrit dans cette logique durable de coopération, souvent soutenue par la communauté d'emploi au sein des forces armées des deux pays.
 
 
 Industries Françaises de Défense : le soutien à l'export dans la zone Asie-Pacifique

Les groupements GICAN, GICAT et GIFAS, dans le cadre de leur mission de soutien à l'export de l'industrie française de Défense et de Sécurité, proposent aux entreprises françaises de mettre en avant leurs produits et leurs savoir-faire sur la scène internationale au travers de leur présence sur des pavillons France. Mandaté par la Direction Générale de l'Armement française (DGA), le GICAN coordonne le pavillon France sur DSA en avril 2014 pour s'adresser à l'ensemble de la zone Asie-Pacifique. En effet, cette dernière a pris conscience du « fait maritime » et du besoin d'assurer la sécurité de la Zone Economique Exclusive (ZEE) de chacun. C'est pourquoi on constate la demande forte de nouveaux systèmes et équipements de défense et sécurité pour lesquels la France est prête à répondre.
 
Retrouver l'agenda des pavillons France sur les grands rendez-vous internationaux : cliquez ici
 
Le GICAN, coordinateur historique de certains pavillons France sur les grandes expositions internationales de défense.
 
Le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales réunit 172 (au 26/06/13) sociétés françaises du secteur naval, civil et militaire, dont il promeut, en France et à l'étranger, les savoir-faire hautement technologiques. Ses adhérents représentent en France un CA de 8,5 Mds € et 40 000 emplois avec une part à l'export de l'ordre de 45% au total.
 
Le GICAN est l'organisateur de la biennale EURONAVAL, la plus grande exposition internationale de défense navale et de sécurité maritime. Plus d'informations : http://www.gican.asso.fr.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:55
Vidéo : à bord du Mistral, le porte-hélicoptères menacé par la crise ukrainienne

 

19 mars 2014 Par Timothée L'Angevin - Usinenouvelle.com



A la suite de l'annexion de la Crimée, la France pourrait annuler la vente des deux Mistral à la Russie, le Vladivostok et le Sebastopol. Un contrat de près d'un millliard d'euros. Construit par DCNS, qui serait le grand perdant des sanctions occidentales, le Mistral est un navire polyvalent. Il mesure 199 mètres de long pour une puissance de 20 000 chevaux. Porte-hélicoptères, navire de débarquement, centre de commandement et hôpital, dans cette vidéo, la Marine Nationale détaille les différentes fonctions du Mistral, dont trois modèles ont été mis à l'eau depuis 2006.

 

Notre analyse : Les Mistral de DCNS pris dans la tempête de la crise russo-ukrainienne.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:50
EDA Annual Conference Opens Doors at 8 AM

 

Brussels - 25 March, 2014 European Defence Agency

 

Due to the high number of registered attendees (up to 600), registration to the EDA’s Annual Conference “European Defence Matters” on 27 March already starts at 8 AM. 

 
We encourage participants to arrive early as we expect delays at the registration counters. The conference will start at 9.30 AM (sharp) but early arrivers can enjoy a welcome coffee in the meantime. 
 
Military staff is furthermore invited to attend the conference in dress uniform.  
 
 

More information:

Annual conference web page (including draft programme).

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:40
La Marine russe se dotera de 40 navires et sous-marins en 2014

Projet 11356 photo RIA Novosti. Igor Zarembo

 

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti

 

La Marine russe se dotera de plus de 40 navires et sous-marins en 2014, a annoncé mardi à Moscou le service de presse du ministère russe de la Défense.

 

"La Marine russe recevra plus de 40 bâtiments de guerre, sous-marins et navires de soutien de différentes classes en 2014", a indiqué le service de presse.

 

Il s'agit notamment de frégates du projet 11356, de corvettes lance-missiles du projet 21631, de vedettes du projet 21980 (classe Grachonok), et du navire de sauvetage Igor Belooussov.

 

Cette année, la Russie envisage également de mettre en chantier plusieurs navires de soutien, un brise-glace du projet 21180, une grue flottante du projet 02690 et d'autres navires, selon le service de presse.

 

Les nouveaux navires et sous-marins équiperont les bases de sous-marins de Gadjievo (flotte du Nord) et de Vilioutchinsk (flotte du Pacifique), ainsi que la base navale de Novorossiïsk (flotte de la mer Noire).

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:25
Le Chili pourrait produire des armes russes sous licence

 

MOSCOU, 24 mars - RIA Novosti

 

La Russie propose au Chili de produire sous licence différents armements russes dans ce pays, a déclaré à RIA Novosti Alexandre Fomine, directeur du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

"Nous menons des négociations sur un vaste éventail d'armements et de produits civils, des armes d'infanterie aux avions Be-200 et SuperJet-100", a expliqué la responsable à la veille de l'ouverture du Salon d'armements FIDAE. 

 

M.Fomine a souligné que le Chili achetait traditionnellement des armes aux Etats-Unis.

 

"Toutefois, nous tentons de surmonter cette tendance grâce aux qualités des armes russes telles que la fiabilité, leur facilité d'utilisation et leur rapport prix/qualité. Nous proposons à nos partenaires chiliens de localiser la production de nos armements dans  leur pays, ce qui est incontestablement un atout de nos futurs contrats", a conclu le directeur du FSVTS. 

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 18:50
Nexans va fournir 130.000 kilomètres de câbles à Airbus pour 200 millions d'euros

Le contrat prévoit la fourniture d'environ 130.000 kilomètres de fils de câblage, câbles de puissance, câbles de transmissions de données et câbles résistants au feu, a précisé Nexans.

 

25/03/2014 latribune.fr 

 

Le contrat entre l'avionneur européen et le fabricant de câbles devrait rapporter à ce dernier quelque 200 millions d'euros sur cinq ans. Il porte sur la conception, la fabrication et la fourniture de 130.000 km de fils de câblage (légers) destinés aux appareils Airbus.

 

200 millions d'euros. Voici le montant que devrait rapporter à Nexans, le groupe spécialisé dans la fabrication de câbles, le contrat conclu avec Airbus, qui s'inscrit dans le partenariat de long terme engagé il y a vingt ans entre les deux groupes.

 

95% des besoins totaux en câbles d'un avion

Celui-ci prévoit la fourniture d'environ 130.000 kilomètres de fils de câblage, câbles de puissance, câbles de transmissions de données et câbles résistants au feu, a précisé Nexans. Des équipements qui représentent environ 95% des besoins totaux en câbles d'un avion qui peut, selon les caractéristiques des modèles, être parcouru de 200 à 600 kilomètres de câblage.

 

"Le gain de poids, l'une des priorités d'Airbus"

Ce qui a pesé dans la balance en faveur de Nexans, "a été l'approche innovante du groupe pour la conception de câbles allégés" car "le gain de poids est l'une des grandes priorités d'Airbus", précise le communiqué du groupe.

"L'attention que nous portons à la qualité, aux livraisons et à la logistique a joué un rôle tout aussi important", a commenté Yvan Duperray, directeur des ventes Aéronautique de Nexans, cité dans le communiqué.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:30
Border Security System in Qatar now in operation photo Airbus DS

Border Security System in Qatar now in operation photo Airbus DS

 

25 March 2014 Airbus Group

 

Full coverage of 600 km borders achieved

 

Airbus Defence and Space has finalised the deployment of the National Security Shield (NSS) to the Qatar Ministry of Interior and Armed Forces, covering the entire Qatar territorial waters and land border. It is operated by the Qatar Border Guards and Coast Guards. This unique fully integrated system for all forces is the most evolved solution world wide.

The system includes surveillance towers and surveillance vehicles equipped with different sensors such as radars, cameras and direction finders, distributed throughout the territory. Consisting of land sectors, coastal border sectors and offshore site, full coverage of Qatari 600 km borders is now achieved. The main threats it needs to address are illegal immigrant trafficking networks, terrorist groups, piracy, smuggling and illegal fishing.

NSS can be used by all Qatar Defence and Security entities such as Coast Guard, Border Guard, Navy, Air Force and Land Force, as well as by governmental agencies. All the sensor data and images can be accessed from any of the country’s operational sites. Coast Guard, Border Guard Operational Centre (Force headquarters) and the Joint Operational Centre (Joint headquarter) are operational, Navy Operational Centre is ready for operations.

Over the next two years, additional functionalities such as a training simulation system, documentation management, a web portal for external agencies and an enhanced user management will be delivered to further enhance the system. The construction of the Alternative Joint Operational Centre is under finalization; it will be integrated and able to take over all operations at any time. The Air force, the Land Force Headquarters and the National Crisis Centre will be connected to the system in the coming months.

Furthermore, offshore towers and platforms will be installed and equipped with the National Security Shield, covering the Qatar Exclusive Economical Zone, protecting key assets (oil and gas production) of Qatar.

 

About Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs some 40,000 employees generating revenues of approximately €14 billion per year

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:30
Nimitz Class aircraft carrier near Bandar Abbas – Photo USN DigitalGlobe

Nimitz Class aircraft carrier near Bandar Abbas – Photo USN DigitalGlobe

 

21 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

WASHINGTON - L'Iran construit actuellement une réplique grossière d'un porte-avions américain mais ses projets restent pour l'heure un mystère, ont indiqué vendredi des responsables américains.

 

Téhéran ne fait rien pour cacher cette construction "curieuse" près de Bandar Abbas sur le Golfe, ont expliqué trois responsables de l'administration américaine. Selon eux, des images satellite ont ainsi montré le navire prenant forme peu à peu, ressemblant de près aux contours d'un porte-avions de la classe Nimitz.

 

"Ils ont mis en place cette barge sur laquelle ils ont placé du bois pour la faire ressembler à l'USS Nimitz. C'est tout ce dont nous sommes sûrs pour le moment", a précisé à l'AFP un responsable de la Défense sous couvert d'anonymat.

 

"Nous pensons qu'ils vont essayer de faire de la propagande à partir de ça", a-t-il ajouté. "Nous trouvons cela curieux. Nous ne savons pas ce que l'Iran espère obtenir en construisant cela".

 

Les responsables soulignent toutefois que cette réplique n'est pas un porte-avions en activité et n'a pas de système à propulsion nucléaire. Il s'agit essentiellement d'une grande barge équipée pour ressembler à un porte-avions.

 

De même source, Téhéran a par le passé déjà eu recours à des barges pour ses exercices militaires, publiant ensuite à la télévision des images de navires coulés par des missiles.

 

Ce nouveau projet des Iraniens avait été dévoilé dans un premier temps par le New York Times, qui citait des responsables américains spéculant sur le fait que Téhéran puisse faire exploser le faux porte-avions pour les caméras de télévision dans un objectif de propagande militaire.

 

"Ce ne serait pas surprenant que les forces navales iraniennes utilisent toute une variété de tactiques --y compris des tactiques de supercherie militaire-- pour leur communication et éventuellement pour montrer leur détermination dans la région", a relevé l'un des trois responsables américains.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:30
ECA Robotics to Participate at DIMDEX 2014

 

March 21, 2014 by ECA Robotics - naval-technology.com

 

ECA Robotics will participate in the DIMDEX 2014 event from March 25 to 27 located in Doha, Qatar. The company designs and manufactures robotic systems such as unmanned maritime systems and mine countermeasure for homeland security, hydrography and oceanology industries.

 

DIMDEX (Doha International Maritime Defense Exhibition & Conference) is an event located in Doha, the capital of Qatar, where the region's military decision makers and budget holders will be looking to source new technologies and discover solutions for the challenges they are currently facing.

 

This exhibition showcases the latest technological advancements and current affairs in a wide spectrum of industries in the naval sector, including: anti-piracy technologies, diving and underwater, operations and vehicles, navigation systems, offshore patrol vessels, port security technologies, research and development, search-and-rescue, shipbuilders (surface combatants, submarines, service and auxiliary vessels), sonar and radar systems, unmanned systems, weapons and combat systems, and more.

 

ECA Robotics will be in the French pavilion - GICAN at booth H4-60b at the Qatar National Convention Center.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:20
Harris’s Falcon III radio completes interoperability testing with MUOS

 

 

21 March 2014 naval-technology.com

 

Harris's Falcon III AN/PRC-117G multiband manpack radio, hosting the Mobile User Objective System (MUOS) waveform, has successfully completed initial interoperability testing.

 

The test, conducted at the Joint Tactical Networking Center MUOS Reference Implementation Laboratory in San Diego, California, US, demonstrated interoperability with the addition of MUOS software to AN/PRC-117G radios, without modification from their standard hardware configurations.

 

The US Navy's MUOS is a next-generation narrowband tactical satellite communications system capable of enhancing ground communications for US forces on the move.

 

In addition to providing cellular-based service through tactical radios, the MUOS offers more communications capability for military users over existing systems, including simultaneous voice, video and data - similar to the capabilities experienced today with smart phones.

"Simple software upgrades will bring MUOS to more than 30,000 AN/PRC-117G radios already in use, giving the DoD the most cost-effective solution for rapidly transitioning its tactical satellite radio inventory to support this important new capability."

 

Harris RF Communications Department of Defense business president George Helm said that the company is rapidly delivering on its commitment to provide the MUOS waveform in AN/PRC-117G tactical radios.

 

"Simple software upgrades will bring MUOS to more than 30,000 AN/PRC-117G radios already in use, giving the DoD the most cost-effective solution for rapidly transitioning its tactical satellite radio inventory to support this important new capability," Helm added.

 

In order to provide a new and more capable UHF military satellite communication system, the MUOS uses a commercial 3G Wideband Code Division Multiple Access (WCDMA) cellular technology with geosynchronous satellites.

 

A new round of tests of the AN/PRC-117G is scheduled to commence at the US government MUOS system integration labs in Arizona, US.

 

Last year, the radio successfully completed separate on-air tests in San Diego and near the North Pole.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:25
AS532 AL SAR Naval - photo Airbus HC

AS532 AL SAR Naval - photo Airbus HC

 

21 March 2014 Airbus Helicopters

 

For the first time in Latin America under its new branding, Airbus Helicopters will display its efficient and adapted product line-up at next week’s FIDAE International Air and Space Fair, featuring rotorcraft flown by a cross-section of Latin American operators to underscore the company’s leadership in this portion of the world.

 

Maintaining an overall 40 percent market share in Latin America during the past five years with a deployed fleet of more than 1,350 rotorcraft across the region, Airbus Helicopters has developed a diversified customer base, as well as a strong industrial presence – with 1,200 employees assigned to its subsidiaries in Brazil, Chile and Mexico for production, maintenance and support.

 

Airbus Helicopters’ 12 different rotorcraft types position the company as the only manufacturer covering Latin America’s full operational requirements, from lightweight to heavy-lift; with designed-in performance for duties in the region’s unique conditions, from jungle and hot environments to high altitudes in the Andes.

 

The product line’s versatility and efficiency is underscored by Airbus Helicopters’ Ecureuil family: more than 600 are in service across the region, having logged over 130,000 flight hours in missions that include passenger transport, mining support, power line maintenance, fire-fighting and the transportation of external loads.

 

Exhibited at FIDAE will be a utility-configured single-engine AS350 B3 Ecureuil from a Chile based aerial services operator that specializes in mining and energy, construction, civil work, extreme sports, tourism and filming.

 

Other lightweight helicopters on display at FIDAE are the EC120 and the EC130 T2 – the latter being the first of this type to arrive in the South Cone. Retaining the EC130 helicopter’s external lines, this latest Ecureuil family member benefits from Airbus Helicopters’ continued investment in its products – with approximately 70 percent of the EC130 T2’s airframe structure modified. New features include a more powerful Arriel 2D turboshaft engine and upgraded main gearbox; along with a cabin interior structure redesign and a cockpit update for enhanced man-machine interface.

 

The EC145, also showcased at FIDAE, is one of the most popular light twin-engine helicopter models, and is relied on around the globe for public security and disaster relief missions. With more than 500 delivered to date, this helicopter serves in the police fleets of 26 countries worldwide. Powerful, versatile and perfectly suited to the region’s terrain, the EC145 has become a reference for public services missions in Latin America, where it is being operated by the public services of Argentina, Brazil, Mexico – and more recently Bolivia and Peru, with recent purchases for four and five aircraft, respectively.

 

The Dauphin family’s EC155 B1 arrives in the region to set new standards for private aviation in terms of style and comfort. Presenting the biggest cabin in its class, the EC155 B1 offers a unique combination of elegance, comfort, silence and speed and, it is well position for the growing trend among private operators for large-cabin helicopters. High-end options include soft leather club seats, power sources for laptops, adjustable reading lights, cabin air conditioning, as well as satellite communications and in-flight entertainment for an exclusive flight experience.

 

Completing Airbus Helicopters’ flight-line presence at FIDAE is the latest Cougar family member: the AS532 ALe version of the workhorse Super Puma family that incorporates the EC225 version’s glass cockpit and four-axis autopilot. Of the 870 Super Puma/Cougar helicopters delivered to date, more than 100 are in service in Latin America, with 60 others on order. Most of the continent’s armed forces are operating this family for a wide variety of missions that range from assault and combat to special operations, tactical transport, SAR, medical evacuation and the transport of high-ranking officials.

 

The Cougar family is present in Argentina, Bolivia, Ecuador, Brazil, Chile, Mexico and Venezuela – with Airbus Helicopters’ Helibras subsidiary in Brazil producing the EC725 version for the Brazilian Armed Forces.

 

Airbus Helicopters’ participation in this year’s FIDAE is the company’s first at the biennial show in its new branding, underscoring its commitment toward customer satisfaction, quality, safety and competitiveness.

 

About Airbus Helicopters

Airbus Helicopters, formerly Eurocopter, is a division of Airbus Group, a global pioneer in aerospace and defense related services. Airbus Helicopters is the world’s No. 1 helicopter manufacturer and employs more than 23,000 people worldwide. With over 40% market share in civil and parapublic sectors, the company’s fleet in service includes some 12,000 helicopters operated by more than 3,000 customers in approximately 150 countries. Airbus Helicopters’ international presence is marked by its subsidiaries and participations in 21 countries, and its worldwide network of service centers, training facilities, distributors and certified agents. Airbus Helicopters’ range of civil and military helicopters is the world’s largest; its aircraft account for one third of the worldwide civil and parapublic fleet. The company’s chief priority is to ensure the safe operation of its aircraft for the thousands of people who fly more than 3 million hours per year.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:20
La course à l'armement technologique passe par les vols hypersoniques

 

24/03/2014 Par Julien Bergounhoux - industrie-techno.com

 

 

L'éternelle course à l'armement technologique au niveau mondial est en train de prendre un nouveau tournant. Alors que les drones occupent le devant de la scène depuis plusieurs années, le facteur de la vitesse est de nouveau d'actualité. En atteignant des vitesses hypersoniques, supérieures à Mach 5, une armée pourrait frapper ses adversaires avant qu'ils n'aient le temps de réagir.

A l'heure où les systèmes de défense aérienne deviennent de plus en plus sophistiqués et performants, le Pentagone considère le vol hypersonique (c'est-à-dire supérieur à Mach 5, qui correspond à 6150 km/h) comme un élément essentiel du maintien de sa supériorité aérienne.

En effet, alors que la plupart des missiles de croisière actuels sont subsoniques, ce type de technologie pourrait s'avérer révolutionnaire s'il parvenait à être déployé dans un cadre opérationnel. Il permettrait de contrecarrer n'importe quel système de défense en volant simplement à une vitesse trop importante pour que celui-ci puisse intercepter la menace. Cela n'est pas sans rappeler le SR-71 "Blackbird" de Lockheed, avion de reconnaissance furtif américain mis en service en 1966 et dont la vitesse en vol de Mach 3, inégalée à l'époque, le rendait capable d'échapper aux missiles anti-aériens en accélérant.

 

CONCURRENCE INTERNATIONALE

Les systèmes de défense russe, chinois et syrien sont notamment identifiés comme étant très avancés, a révélé Al Shaffer, secrétaire adjoint de la Défense pour la recherche et l'ingénierie, dans des propos rapportés par DefenseTech. Les Etats-Unis voudraient donc se prémunir en cas d'affrontement avec ces puissances étrangères, qui font elles-mêmes beaucoup de progrès non seulement en matière de guerre électronique (la pierre angulaire de l'attaque et de la défense aérienne moderne), mais également de vitesse.

Ainsi, la Chine a testé un planeur hypersonique, le WU-14, en début d'année. Lancé par un missile ballistique intercontinental (ICBM) jusqu'à 100 km d'altitude, ce prototype se détache ensuite et manœuvre jusqu'à sa cible à des vitesses qui atteindraient Mach 10. Un essai que la Chine s'est empressée de déclarer comme ne visant personne, mais qui a été ressenti par certains Outre-Atlantique comme une démonstration de force. 

L'avancée technologique des Etats-Unis en est-elle menacée? Bien que la défense aérienne des Etats-Unis soit prévue pour intercepter des cibles hypersoniques (missiles intercontinentaux), elle ne peut les détecter et traquer correctement que lorsque leur trajectoire passe par l'espace, ce qui n'est pas le cas ici, rendant une interception beaucoup plus délicate. D'autant que la Russie prépare également de son côté des armes à propulsion hypersonique, et serait beaucoup plus avancée que la Chine dans leur développement.

 

PROPULSION PAR SUPERSTATORÉACTEUR

Pourtant, le département de la Défense américain n'est pas en reste. Il travaille à la conception d'un appareil hypersonique depuis 2004 au travers d'un programme qui réunit l'US Air Force, la Darpa, la Nasa, Boeing, et Pratt & Whitney Rocketdyne. Ce programme a donné lieu à 4 vols du démonstrateur X-51A (dit "Waverider" car il chevauche sa propre onde de choc) entre 2010 et 2013, et servira à l'élaboration du projet HSSW (High Speed Strike Weapon), un missile volant à plus de Mach 5 dont la mise en service est prévue dans le courant des années 2020.

Pour atteindre ces vitesses, le X-51A a lors de son dernier vol d'abord été amené à environ 15 000 m d'altitude par un Boeing B-52H, avant d'accélérer jusqu'à Mach 4,8 en 26 secondes à l'aide d'un moteur-fusée. Après s'en être séparé, il a utilisé un superstatoréacteur (scramjet) Pratt & Whitney SJY61 pour atteindre Mach 5,1, montant à plus de 18 000 m d'altitude. Un procédé similaire à celui de son prédécesseur civil, le X-43 de la Nasa (voir ci-contre une visualisation de sa mécanique des fluides numérique lors d'un vol à Mach 7), qui avait en 2004 atteint une vitesse record de 10 461 km/h, soit Mach 9,6. Evidemment, en plus de ces démonstrateurs, un certain nombres de projets militaires américains (le X-41 CAV, le X-37B) restent encore secrets.

Les statoréacteurs (à combustion supersonique ou non) sont des réacteurs qui n'utilisent pas de pièces mobiles et dont la poussée est produite par l'éjection de gaz résultant de la combustion du carburant. Leur principal désavantage est qu'ils ne peuvent propulser un aéronef qu'une fois qu'il a atteint une certaine vitesse, mais le fait qu'ils nécessitent moins de pièces permet aussi de réduire leur coût de fabrication, un avantage non négligeable lorsqu'ils n'ont pas vocation à être réutilisés (par exemple dans le cas de missiles).

Ci-dessous une simulation du vol du X-51A en vidéo :

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
missile Aster 30 - batterie SAMP/T photo DGA

missile Aster 30 - batterie SAMP/T photo DGA

Le missile Aster, en service en France et en Italie, réussite technique et commerciale de MBDA.

 

18 mars, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Il y a tout juste un an, pratiquement jour pour jour, FOB écrivait que MBDA entrait dans une zone de turbulence. En cause, la publication des résultats pour 2012 de la filiale commune d’EADS (aujourd’hui Airbus), de BAE Systems (Grande-Bretagne) et de Finmeccanica (Italie). Des résultats que l’on pouvait résumer  par un chiffre d’affaire stable par rapport à 2011 (3 Mds €), mais surtout des prises de commandes en nette baisse (2,3 Mds€ contre 2,6 Mds€ l’année précédente) et un horizon bien sombre sur les marchés européens.

 

En présentant ce jour les résultats 2013, Antoine Bouvier, PDG du premier missilier européen (et deuxième mondial), avait le sourire : les prises de commande étaient annoncées en forte hausse pour 2013,  se hissant à 4 Mds€ malgré un environnement toujours aussi difficile. Avec notamment 2,1 Mds€ de commandes décrochées à l’export, soit un peu plus de la moitié du total. Un résultat que n’a pas manqué de souligner Antoine Bouvier. On remarquera toutefois qu’en 2012, les prises de commandes à l’export s’étaient montées à 1,4 Mds€. Si elles ont donc connu une forte hausse en 2013, c’est bien le marché domestique qui a cru le plus vite (en valeur et en proportion) l’an dernier, contrairement à toute attente.

 

Au delà des chiffres, l’année 2013 a été également ponctuée de bonnes nouvelles qui augurent bien de l’avenir : contrat de développement et de production pour le missile de combat terrestre de nouvelle génération MMP, contrats de production pour le système naval de défense anti-aérienne Sea Ceptor au Royaume-Uni et pour le missile air-air Meteor en Allemagne. L’année 2014 a également bien commencé pour le missilier, avec la confirmation d’une commande franco-britannique portant sur le missile anti navire léger (ANL). La suite sera sans doute plus ardue, avec quelques bras de fer industriels et commerciaux à venir. On attend notamment de connaître l’issue du match opposant Thales et MBDA pour la fourniture d’un réseau intégré de défense aérienne en Arabie Saoudite. En jeu, un contrat d’une valeur globale estimée à environ 4 Mds€ !

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:55
Edouard Guillaud est coopté en qualité d'administrateur au sein de Bull.

 

25/03 Par Les Echos avec nomination.fr

 

Edouard Guillaud, soixante ans, diplômé de l'Ecole supérieure de guerre navale et du cours supérieur inter-armées, est PDG d'Odas. De 1980 à 2000, il occupe divers postes dans la Marine nationale. Officier informaticien, il est également officier de marque du système de combat informatisé de porte-avions, puis officier de programmes de porte-avions. En 2002, il est nommé contre-amiral avant d'être adjoint marine au chef d'état-major particulier du président de la République jusqu'en 2004, date à laquelle il devient préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord. En 2006, il est nommé chef d'état-major particulier du président de la République, puis promu amiral en 2007. Il était chef d'état-major des armées de 2010 à 2014.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:50
Watchkeeper - photo Richard Seymour, Thales UK

Watchkeeper - photo Richard Seymour, Thales UK

 

21 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

FOB interroge aujourd’hui Pierre-Eric Pommellet, Directeur Général adjoint de Thales, en charge des activités systèmes de mission de défense, à propos du programme de drone tactique Watchkeeper.

 

Le drone Watchkeeper a été spécifiquement développé pour les besoins britanniques. Comment se situe ce drone tactique sur le marché des drones aujourd’hui?

Watchkeeper est le premier drone tactique conçu et développé suivant les exigences très strictes de l’Autorité de l’aviation militaire (MMA) britannique, ce qui va lui permettre un emploi non seulement sur les théâtres d’opérations, mais aussi dans l’espace aérien britannique. Et ceci, avec le même niveau de sécurité que des avions pilotés. En cela Watchkeeper se place très clairement tout en haut, dans la catégorie des drones tactiques.

 

Il vient de franchir une étape importante, celle de sa mise en service. Est-ce que cela signifie qu’il va pouvoir être dorénavant employé en opérations? (relire l’article de FOB ici)

Oui, dès la fin de la formation des opérateurs, qui se déroule actuellement sur la base de Larkhill, l’armée britannique envisage de déployer Watchkeeper en opérations.

 

Cette mise en service était attendue depuis plusieurs années. Pourquoi le Watchkeeper a-t-il  mis autant de temps pour être accepté par l’armée britannique ?

Comme je vous l’indiquais, Watchkeeper est un programme très ambitieux, puisque pour la première fois, un système de drone a suivi la totalité du processus de conception, développement et production suivant les règles très strictes de la MMA. Comme beaucoup de programmes aéronautiques majeurs, et afin de ne rien céder à la sécurité aéronautique, Watchkeeper a nécessité plus de temps que ne le prévoyait le contrat initial. C’est très souvent le cas pour les programmes pionniers, ce qui explique aussi que cela se soit déroulé en parfaite intelligence avec le Ministère de la Défense britannique.

 

Quelles sont les prochaines étapes pour les britanniques aujourd’hui ?

D’abord, la formation des opérateurs sur un simulateur, puis aux commandes, avec le vecteur aérien en vol, au-dessus du Royaume-Uni. Et ensuite, ce sera le premier déploiement opérationnel pour l’armée britannique.

 

Le France s’y intéresse pour remplacer les SDTI de Sagem. Aujourd’hui le Watchkeeper correspond-t-il aux besoins français ? Des modifications sont-elles à prévoir pour le client français ?

La France a exprimé dans la Loi de Programmation Militaire (LPM) un besoin de drones tactiques pour remplacer les systèmes existants dans les trois ans qui viennent. Un processus de définition du besoin est en cours et devrait aboutir rapidement et, comme cela a été exprimé à de nombreuses reprises par le Ministre de la Défense français, des contacts fréquents ont lieu entre les autorités françaises et britanniques sur ce sujet.

 

La DGA avait initialement exprimé des doutes sur les performances du système. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Les remarques de la DGA correspondaient aux demandes du Ministère de la défense britannique quant aux améliorations à apporter par Thales et qui sont pour la plupart déjà implémentées ou qui le seront à très court terme. Nous sommes dans la phase dite de mise au point du produit où les défauts de jeunesse sont corrigés pour obtenir un drone robuste et fiable.

 

Des militaires français se sont déjà rendus en Grande Bretagne pour l’évaluer. Quelles sont les prochaines étapes pour le choix français?

Le ministère de la défense évalue en ce moment les différents scénarios et il lui revient de définir la feuille de route pour l’acquisition, ce que nous espérons maintenant dans un futur proche.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

22/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

La polémique monte sur la vente de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Pendant ce temps, le gouvernement français joue la montre. Interview.


 

Etienne de Durand est chercheur en sciences politiques, spécialiste des relations internationales, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI). C'est un expert reconnu par le gouvernement, largement consulté par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères. À titre personnel, il anime le blog Ultima Ratio. Dans la crise née de l'annexion de fait de la Crimée par la Russie, il milite pour une remise en question de la vente des porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Jouant très clairement la montre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian estime que rien ne presse. Il a déclaré le 20 mars que "la livraison du premier bâtiment (aura) lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre".

 

Le Point.fr : La Russie a acheté en France deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, baptisés respectivement Vladivostok, livrable en octobre prochain, et Sébastopol, livrable un an plus tard. Serait-il judicieux, selon vous, de les frapper d'un embargo ?

Etienne de Durand : Oui ! Si vous évoquez une suspension de la livraison jusqu'à plus ample informé, effectivement. Si on veut frapper la Russie, très intégrée économiquement avec l'Europe, il est difficile de lui faire mal. On va donc en rester à du symbolique, sans aucune efficacité. Ce qui peut toucher les Russes, c'est le gel de la coopération militaire. Les Allemands ont engagé cette démarche en suspendant la vente d'un simulateur de combat, et les Britanniques ont fait de même en prenant d'autres mesures. Si la France n'agissait pas, elle s'isolerait. En agissant, elle serait gênée, mais dans une moindre proportion : l'économie française dépend moins de la Russie que l'économie allemande. Il y a moins d'argent russe à Paris qu'à Londres. Et notre dépendance énergétique est beaucoup plus faible que celle des pays est-européens. En revanche, il est vrai que nous sommes exposés sur les Mistral.

 

Mais je n'ai pas souvenir que vous ayez protesté contre la vente de ces navires ! Or Poutine n'a pas commencé aujourd'hui à prendre des libertés avec le droit international... La nature du régime russe n'a pas changé avec l'annexion de la Crimée.

Mais je sais parfaitement que la nature du régime n'a pas changé ! Mon point de vue n'est pas moral, mais stratégique. Pour ne prendre que cet exemple, en 2008, le statut de l'Ossétie du Sud a été conforté par Moscou après une guerre engagée par la Géorgie. Mais ce pays, la Géorgie, ne fait stratégiquement pas partie de l'Europe. Nous n'avons pas de frontière commune avec lui. En sens inverse, la Crimée fait partie de l'Ukraine. Laquelle, pour le coup, se trouve en Europe, avec des frontières communes avec des pays membres de l'Union européenne et de l'Otan (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie). Les enjeux ne sont pas les mêmes. L'action russe touche nos intérêts et ceux de nos plus proches alliés. Sans parler des Pays baltes. Les pays nordiques qui connaissent la Russie bien mieux que nous ne s'y trompent pas : ils sont tous inquiets. Nous, Anglais, Allemands, Français, ne pouvons pas regarder ailleurs comme si de rien n'était ! Il nous faut, dans le jargon de l'Otan, prendre des mesures de "réassurance" à leur égard.

 

Croyez-vous que Vladimir Poutine a d'autres ambitions, au-delà de la Crimée ?

Écoutez bien le discours russe, car il a changé. M. Poutine évoquait naguère les intérêts de la Russie dans son étranger proche, l'ex-URSS. Désormais, il parle du "monde russe", là où il y a des Russes. Or, regardez une carte d'Europe : ils sont très présents, y compris dans des pays européens membres de l'Otan. Aujourd'hui, la Russie fait un coup de force et modifie les frontières européennes, alors même que leur respect a toujours été un principe cardinal de la Russie, comme naguère de l'URSS. Poutine joue un jeu dangereux, car l'argument pourrait se retourner contre lui. Il évoque les droits historiques de la Russie sur la Crimée, "russe depuis 1783", très bien ! Mais que dirait-il si nous évoquions ceux de l'Allemagne sur la Prusse orientale, qui sont bien plus anciens - même si Staline a veillé à ce qu'il n'y ait plus aucun Allemand dans la région ?

 

La France pourrait appliquer une autre politique, mais elle vend des armes à des États souverains, lesquels conduisent une politique militaire dont le vendeur n'est pas partie. Est-il réaliste de vendre des armes, puis de dire "j'ai des états d'âme" quand le contrat est signé ?

Depuis 20 ans, tous les dirigeants européens ont considéré que la guerre froide était finie. Que plus jamais la Russie ne serait une menace. C'est précisément l'argument que Nicolas Sarkozy avait avancé lors de la vente des Mistral en 2010. Mais à l'inverse, nous devrions méditer les propos récents de M. Poutine, affirmant que la désintégration de l'URSS est la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. Les partisans de cette vente estimaient alors que la Russie était un partenaire difficile, mais pas menaçant, et qu'il convenait de les intégrer progressivement dans la sphère occidentale. À la lumière des événements actuels, je crois que ce fut à l'époque une erreur de vendre ces navires à la Russie. Si nous devions procéder à la suspension, voire à la résiliation de ce contrat, ce serait naturellement une mesure exceptionnelle. Mais contrairement aux pays à qui nous vendons des systèmes d'armes majeurs, la Russie est susceptible de les utiliser contre nos alliés directs. C'est bien pour cette raison que la Chine est frappée d'embargo par l'Union européenne ! Tout le monde peut le comprendre et c'est ce qu'il faudrait expliquer aux autres clients de la France. La fiabilité commerciale est un argument qui doit être mis en balance avec la fiabilité politique et la fiabilité stratégique.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
Defence Review approved, new Armscor chairman named

 

20 March 2014 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

A 15 word sentence in the statement on this week’s Cabinet meeting will boost the country’s entire defence community.

 

The sentence reads: “Cabinet approved the South African Defence Review 2014 and directed that it be tabled in Parliament”.

 

It marks the end of mammoth task started in July 2011 by then Defence and Military Veterans Minister Lindiwe Sisulu when she appointed Roelf Meyer as chairman of the Defence Review Committee with a wide brief on South Africa’s long term defence policy. Among tasks she specifically wanted the committee and its resource group to investigate and report on were a new defence policy, supportive of government’s priorities and strategic intent and a reviewed and confirmed defence mandate with associated functions, high level tasks, strategic concepts, doctrine, capabilities, level of effort and structure.

 

Another area Sisulu asked the Meyer team to investigate was “defence’s contribution to South Africa’s international policy, strategy and obligations”.

 

These and another at least nine objectives saw widespread consultation across with country with senior SA National Defence Force (SANDF) personnel, the defence industry, think tanks and universities as well as civil society by way of open meetings in all nine provinces.

 

All this input were then refined into more than 400 pages of documentation which was subsequently again refined following requests for further investigation and clarification by Sisulu’s successor, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, and SANDF Commander-in-Chief, President Jacob Zuma.

 

This effectively saw the deadline of October 2012 set by Sisulu for the document to be tabled in Parliament scrapped. The decision approving it taken this week by Cabinet means it will be up for debate sometime after the May national and provincial elections when the fifth Parliament gets down to work.

 

The final item on the Cabinet statement is another with implications for both the SANDF and the defence industry.

 

Outgoing SA Navy chief, Vice Admiral Johannes Mudimu, has been named as chairman of Armscor’s board of directors. This indicates he will replace current chairman retired Lieutenant General Mojo Motau, who took Mapisa-Nqakula to court to fight his dismissal last year. He and his deputy Refiloe Mokoena, who was also dismissed by the Minister, found themselves in the Constitutional Court earlier this year after an appeal against their reinstatement was lodged by Mapisa-Nqakula. Judgement in the case, according to the Constitutional Court website, has been reserved.

 

The statement also lists eight new non-executive members of the state security procurement agency. They are Thuthukile Skweyiya, Dr Moses Khanyile, Bethuel Mobu, Sesi Baloyi, Mpumi Zikalala, Ndumiso Tyibilika, Raymond Vokwana and Virginia de la Hunt.

 

No commencement date for them to replace the existing Armscor board is given in the Cabinet statement.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
Saab Grintek Defence wins Exporter Award for second year in a row

The Saab office complex in Centurion

 

24 March 2014 by defenceWeb

 

Local company Saab Grintek Defence (SGD) has been given the Exporter Award for the second year running at the annual South Africa Premier Business Awards.

 

The SA Premier Business Awards celebrates business excellence in South Africa and is organised by the Department of Trade and Industry (DTI), in partnership with Proudly South Africa and Brand South Africa.

 

The Exporter Award aims to recognise all export industry sectors and encourages other South African companies to participate in international business development and markets, SGD said. The Award further aims to recognise South African enterprises which invest in both human and technical resources in various projects or activities, produce quality products and services and remain domestically and internationally competitive.

 

Saab Grintek Defence was awarded the same award in 2013, the year the company celebrated a record year in terms of exports and subsequent revenue income for South Africa. The company has continued on its growth, celebrating various successes on the international and local front – making it a deserving winner of the distinguished Exporter Award, SGD said.

 

Magnus Lewis-Olsson, CEO of Saab Grintek Defence, Molly Mogotsi of Export and Shipping, Evelyn Motsatsing of Business Support and Chris Skinner, Head of Marketing and Sales received the award.

 

“We are very proud of this award as it shows the valuable contribution SGD continues to make to South Africa’s revenue. We continuously strive to market, sell and develop new products – this Award serves as renewed inspiration to continue on our successful path,” said Lewis-Olsson.

 

Roughly 95 percent of systems manufactured at Saab’s headquarters in Centurion, South Africa, are sold to export markets, making it a valuable source of income for South Africa. These include Electronic Warfare Self Protection Suites, Maritime ESM Systems, Civilian Aircraft Missile Protection Systems, Communications Management Systems, In-flight Data Recording Systems, Health and Usage Monitoring Systems.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:30
Armement : l'Arabie Saoudite et la France vont-elles naviguer ensemble ?

Les frégates multi-missions FREMM pourraient à terme équiper la marine saoudienne

 

24/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Arabie Saoudite pourraient signer une lettre d'intention dans le domaine naval. En outre, Paris a décidé d'évoquer à nouveau la proposition de Thales pour le programme saoudien Mark 3. Enfin, OCEA pourrait obtenir prochainement une belle commande.


 

La France et l'Arabie Saoudite continuent leur difficile pas de deux dans la défense. C'est dans ce cadre que le Prince Salman Ben Sultan, vice-ministre de la Défense du Royaume d'Arabie saoudite est ce lundi et mardi à Paris. Il est probable que les deux pays signent un document de type lettre d'intention (letter of intent) dans le naval, qui évoquera les besoins saoudiens dans ce domaine en adéquation avec les propositions françaises (frégates multi-missions FREMM de DCNS, patrouilleurs d'OCEA, des avions de patrouille maritime...). "Ce serait un signe très positif", explique-t-on à La Tribune.

En outre, les autorités françaises évoqueront à nouveau la proposition à base de Crotale NG de Thales sur le programme saoudien de défense aérienne Mark III. Un dossier sur lequel l'Élysée est resté sur sa faim en janvier dernier lors de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite. Car la France tient plus que jamais à ce dossier. "La partie française est décidée de continuer de marquer vis-à-vis des Saoudiens l'importance que revêt la conclusion prochaine de ce dossier", explique-t-on au sein du groupe Thales. A suivre... D'autant que son rival MBDA n'a pas abdiqué sur ce projet.

 

Vers une commande pour le chantier OCEA

Cela avait été un petit sujet d'incompréhension entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et ses interlocuteurs saoudiens quand il était allé en Arabie Saoudite à l'automne préparer la visite présidentielle de François Hollande. Les responsables saoudiens lui avaient part de leur vif intérêt pour des bâtiments français. Pensant aux FREMM, le ministre était ravi. Sauf que les Saoudiens pensaient plus à des patrouilleurs du chantier naval des Sables d'Olonne OCEA qu'aux frégates de DCNS dans le cadre du programme Sawari 3. C'est l'ex-patron d'ODAS, proche de celui d'OCEA, qui avait proposé ces navires aux Saoudiens sans en avertir Paris...

Du coup, OCEA pourrait un obtenir une commande de 600 millions de dollars environ en Arabie Saoudite pour des patrouilleurs, qui pourrait être équipés du système Simbad-RC (MBDA), destinés à la marine. Voire aussi à la Garde Royale, la SANG, qui a un besoin de patrouilleurs pour protéger les côtes du royaume. Les FREMM, équipées de 10 NH90 navals (NFH) d'Airbus Helicopters et du nouveau missile de croisière MDCN (MBDA), attendront encore un peu (2015, comme on l'espère chez DCNS) même si la France a besoin d'une commande rapide.

Car l'exportation des FREMM est une des clés de la bonne marche de la loi de programmation militaire (LPM) et bien sûr de DCNS. L'idée est de re-router les futures frégates 4, 5 et 6 destinées à la Royale vers la marine saoudienne sans affecter le plan de charge de DCNS et de son site de Lorient, cher à Jean-Yves Le Drian.

 

Et les Allemands engrangent

Pendant ce temps, les Allemands engrangent des commandes en Arabie saoudite. Au début de l'année, Berlin a apporté via Hermes (l'équivalent de la Coface) sa garantie pour l'exportation de 146 patrouilleurs fabriqués à Brême par le chantier naval Lürssen et destinés aux forces du ministère de l'Intérieur. Un contrat estimé à 1,4 milliard d'euros. D'ici là que Lürssen double avec la garde royale et la marine… il y a un pas que certains en France craignent.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Russie : nouveau complexe aéronautique pour résoudre les problèmes de la défense antimissile

 

23.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Un complexe aéronautique qui sera utilisé pour résoudre des problèmes de la défense antimissile et aérienne sera créé en Russie sur la base du dirigeable Atlant, a déclaré une source au sein du complexe militaro-industriel.

 

« Du point de vue de contrôle de l'espace cosmique et de l'espace aérien, le nouveau complexe devrait prendre une niche entre l’ensemble d’engins orbital et le réseau de stations et de complexes radar au sol », précise la source.

 

Le nouveau complexe sera utilisé pour créer un champ de radar unique, qui est très important pour faire face aux diverses cibles, notamment hypersoniques.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Les programmes militaro-industriels de l’Ukraine et la Russie en question

An-124-100 Russian, quadriréacteur lourd emblématique du constructeur ukrainien Antonov

 

23 mars Aerobuzz.fr

 

La crise qui agite l’Ukraine et la Russie risque de porter atteinte à la coopération industrielle entre les deux pays. En effet, les complexes militaro industriels sont depuis les années 50 étroitement imbriqués.

Les hélicoptères MI-8 et MI-17, par exemple, véritables best-sellers mondiaux et assemblés en Russie, sont dotés de moteurs ukrainiens TV3-117. Idem pour certains composants clé des missiles, des blindés, sans parler des avions de transport « Antonov » largement déployés en Russie.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:50
Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (Extraits)

 

Propos recueillis par Alain Establier - Lettre SECURITY DEFENSE Business Review n° 102 – Mars 2014

 

SDBR : Dans la nouvelle entité Airbus Defence & Space, vous avez évoqué un changement de périmètre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Marwan Lahoud : Actuellement nous faisons un inventaire complet des activités d’Airbus military, de Cassidian et d’Astrium, les 3 composantes d’Airbus Defence & Space (ADS), qui devrait aboutir vers le mois de juin. Tout ne sera peut-être pas encore figé à ce moment-là, mais nous aurons alors une bonne vision de l’existant pour pouvoir prendre des décisions au 2ème semestre 2014. Rien n’est fermé, ce qui signifie que le changement de périmètre pourrait aussi bien entrainer des cessions d’activités que des acquisitions de sociétés.

 

Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (Extraits)

Suite de l'interview en fin de journée.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

19/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

On ne fait pas du commerce avec de grands sentiments. Vendus 1,2 milliard d'euros par la France, le Vladivostok et le Sébastopol seront livrés.

 

Selon Laurent Fabius, qui l'a dit lundi soir sur TF1, la vente à la Russie des deux porte-hélicoptères de type Mistral pourrait être compromise. Le ministre des Affaires étrangères s'est toutefois montré très prudent, assortissant sa déclaration de conditions qui ne relèvent pas de décisions prises à Paris : "Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde." En demandant aux Britanniques le gel bien peu probable d'avoirs d'oligarques, le risque pris par les autorités françaises est fort limité.

On peut remarquer au passage qu'une telle décision de sanction ne reviendrait pas au ministre des Affaires étrangères, mais bien au Premier ministre, qui préside la structure administrative ad hoc, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). Selon un principe français immuable, toutes les ventes d'armes sont interdites : chacune doit faire l'objet de multiples autorisations. Une annulation des ventes à la Russie est-elle possible ? En payant des dédommagements contractuels, bien sûr. Serait-elle opportune ? Certainement pas... Que ferait donc la France de ces navires ? Les affecterait-elle à la marine nationale qui en possède déjà trois et n'en demande pas d'autres ? C'est une possibilité. Les mettre "sous cocon" en attendant une revente hypothétique ? C'en est une autre. Mais qui paierait dans ce cas ? Là, la réponse est facile : la Défense, bien sûr ! À moins que le Quai d'Orsay ? On rigole...

 

Quatrième rang

Les Français sont de gros vendeurs d'armes. Ils occupent le quatrième rang dans le monde. Les prises de commandes de l'année 2013 se sont élevées à 6,3 milliards d'euros tandis que les fabrications de ces matériels assurent bon an mal an le maintien en France de 100 000 emplois non délocalisables. La seule vente des deux Mistral, baptisés par les Russes Vladivostok et Sébastopol, a rapporté 1,2 milliard d'euros aux industriels concernés - entre autres DCNS, Thales et STX -, et quatre cents marins russes sont attendus dans les prochaines semaines à Saint-Nazaire.

Lorsque les négociations sur la vente de ces navires ont été annoncées, en 2008, la situation politique n'était guère différente de celle qui prévaut après le référendum de sécession de la Crimée de l'Ukraine : la Russie venait de gagner une guerre-éclair contre la Géorgie et de consolider militairement dans la foulée l'"indépendance" de deux de ses régions : l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Après beaucoup d'hésitations et aussi quelques magouilles politico-financières avec des intérêts russes, le gouvernement français avait finalement conclu cette vente. Les BPC ne sont pas des navires "offensifs", mais de gros cargos construits aux normes civiles, et ceux vendus à la Russie comportent certes des équipements sophistiqués de navigation, de commandement et de contrôle, mais ni systèmes de combat dernier cri ni armements français. Hypocrisie ? peut-être... Mais si la France ne vendait des armes qu'aux États intégralement respectueux des droits de l'homme, de leurs engagements internationaux ou de la morale publique, elle ne vendrait ni aux monarchies du Golfe, de l'Arabie saoudite au Qatar, ni à l'Inde. Singapour, client exceptionnel qui applique la peine de mort, serait-elle sur la liste ?

 

Un marché ultra-concurrentiel

Le fait d'annuler une vente à un État solvable, désireux de surcroît d'acheter de nouveaux navires du même type, voire de nouveaux matériels dans d'autres catégories, aurait un effet absolument déplorable sur les autres clients potentiels. Le marché de l'armement est hautement concurrentiel et les Français ne disposent d'aucun matériel que d'autres pays ne proposeraient pas. Les ventes des Mistral à la Russie avaient été conclues de haute lutte contre des chantiers néerlandais, sud-coréens et espagnols proposant d'excellents matériels. Renoncer à les livrer, sous le coup de l'émotion, impliquerait de changer de pied et de cesser de proposer de vendre des armes à l'étranger. C'est évidemment possible, mais c'est un choix qu'il faut pouvoir assumer. Le gouvernement français y est-il prêt ? C'est peu probable.

Plus prosaïquement, il se contentera sans doute de marques diplomatiques de mauvaise humeur, comme l'annulation d'un voyage à Moscou de Jean-Yves Le Drian et de Laurent Fabius, prévu de longue date. Il pourrait également confirmer l'annulation de manoeuvres navales annuelles avec la Royal Navy et la marine russe. Les Britanniques s'en sont déjà retirés... On ne saurait oublier enfin que le marché des armes étant surtout pragmatique, la tradition veut que pour gêner un client de ses propres armements, on engage son adversaire à se fournir lui aussi en France. La France a gagné des milliards à ce jeu avec Israël et les pays arabes, avec l'Inde et le Pakistan, la Grèce et la Turquie, etc. Si la logique était respectée, Paris ne cesserait pas de fournir des armes à la Russie, mais tenterait d'agir de même avec l'Ukraine.

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