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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 16:55
VBMR Léger - Crédits Nexter Texelis

VBMR Léger - Crédits Nexter Texelis

 

Roanne, le 12 février 2018 Texelis

 

Nexter et Texelis se réjouissent d’avoir reçu ce jour la notification par Florence Parly, ministre des Armées, du marché pour les Véhicules Blindés Multi-Rôles (VBMR) Légers de l’armée de Terre française. Le contrat a été attribué par la Direction Générale de l’Armement (DGA) en présence de Joël Barre, Délégué général pour l’Armement, et de Bernard Barrera, Major Général de l’armée de Terre.

Ces véhicules 4x4 sont destinés aux unités du contact de l’armée de Terre dans le cadre du programme SCORPION. Polyvalents, ils seront équipés des moyens de communication et du système d’information et de combat SCORPION (SICS) et déclinés en plusieurs variantes : transport de troupe, poste de commandement, observation d’artillerie, génie, sanitaire, SA2R (Surveillance, Acquisition, Renseignement et Reconnaissance), nœud de communication tactique, etc.

Le Groupe Nexter sera en charge de la conception, en « design to cost and to performance», de la production, de l’intégration et du soutien du VBMR Léger. Ce véhicule « made in France » sera assemblé à Roanne, aux côtés des VBMR-GRIFFON et EBRC-JAGUAR, renforçant ainsi la création d’emplois dans le bassin roannais et dans les bureaux d’études.

La société TEXELIS, ETI française basée à Limoges, assurera la conception et la fourniture des équipements de mobilité. Spécialiste français des liaisons au sol des véhicules blindés, Texelis apporte sa contribution aux performances de mobilité du VBMR Léger.

Stéphane Mayer, Président Directeur-général de Nexter, est « très fier et heureux de cette reconnaissance de Nexter et de ses équipes, qui ont défini la meilleure réponse à ce programme. Avec ce contrat, Nexter renforce sa présence au sein du programme SCORPION et conforte sa position d'acteur de référence des systèmes d'armes terrestres ». Ce marché vient en effet s’ajouter au contrat d’architecte industriel confié à tns-MARS (JV associant Nexter, Safran et Thales), au marché regroupant la conception, la production et le soutien du VBMR-GRIFFON et de l’EBRC JAGUAR (confié à un GME composé de Nexter, Thales et de Renault Trucks Defense) et à la rénovation du char Leclerc dont Nexter est maître d’œuvre.

De son côté, Charles-Antoine de Barbuat, Directeur Général de Texelis, « partage la fierté des équipes Texelis d’être associées au succès du VBMR Léger. Ce marché renforce Texelis dans sa stratégie de spécialiste de la mobilité des véhicules blindés à roues et des transports collectifs. »

 

 

A propos de Nexter

Nexter est le leader français de la défense terrestre, et également le 3ème munitionnaire européen. Le Groupe a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter apporte également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. La société poursuit sa politique de développement à l’international avec 60% de prises de commandes à l’export en 2016. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc et le développement au sein d’un GME (Nexter, Renault Trucks Defense, Thales) des futurs engins GRIFFON et JAGUAR. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2016 à 866 millions d’euros, dont 19% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits du groupe est composée des véhicules blindés ARAVIS®, TITUS® et VBCI, des systèmes d’artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105LG1, de munitions intelligentes (BONUS), ainsi que de services clients, soutien et revalorisation.

 

A propos de Texelis

Texelis est concepteur et fabricant de ponts et de chaînes cinématiques destinés à des véhicules lourds d’usage intensif, en particulier dans le domaine du transport collectif des personnes (métros, tramways, bus) et de la défense (camions et blindés à roues). Texelis accompagne les constructeurs-intégrateurs et les exploitants tout au long du cycle de vie des produits, depuis leur conception initiale jusqu’à leur rénovation. Texelis connait une croissance soutenue depuis 2015, avec un chiffre d’affaire 2017 de

70 M€, et une nouvelle progression attendue en 2018, grâce à l’export et à son activité défense. L a société compte 310 salariés, principalement basés à Limoges.

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 17:50
Safran plays major role in OCEAN2020 project, chosen by European Commission for the PADR defense research program

 

Boulogne-Billancourt, February 7, 2018 – Safran E&D

Safran is one of the main participants in the OCEAN2020 consortium, which won a major contract as part of the European Commission’s 2017 Preparatory Action on Defence Research (PADR) initiative.

This European Commission’s OCEAN2020 project, with 35 million euros in funding, aims to develop a technology demonstrator that will validate the concept of deploying a complete array of drone systems (air, surface and submarine) for surveillance in a maritime environment.

The Leonardo-led OCEAN2020 consortium* won this contract by uniting companies of all sizes, along with academic institutions and government representatives from 15 European Union countries. The winning team will conduct two demonstrations involving the operation of new surveillance systems and integrated information processing systems, deployed in several European naval exercises, first in the Mediterranean in 2019 then in the Baltic Sea in 2020.

During these naval operations, Safran will deploy a maritime surveillance version of its Patroller drone. The only fixed-wing, long-endurance drone taking part in these demonstrations, the Patroller will also be outfitted with a new mission system, including a maritime surveillance radar, an automatic identification system (AIS) for ships and Safran’s EuroflirTM 410 optronic (electro-optical) pod, already used on the army version of the Patroller. The data collected by this multi-sensor suite will be transmitted to the combat systems on several warships, as well as to operations centers.

Safran will contribute to the innovative nature of the OCEAN2020 project by developing an autonomous mission function for naval drones. An onboard data processing function will enable the Patroller drone to detect and automatically track suspect ships in its search zone, while also consolidating key data (speed, trajectory, size, registration numbers, other visual proofs, etc.) to facilitate the job of operators.

These new functionalities will offer a decisive advantage in ensuring the success of drone surveillance operations by navies and government agencies.

Thierry Dupoux, chief innovation officer at Safran Electronics & Defense, said, “We are very proud to be advancing our road map for drone mission systems in maritime surveillance applications. We’re very fortunate to be able to apply our skills to help develop this large-scale European defense R&D program.”

PADR is a three-year program organized by the European Commission to test the EU’s defense Research & Technology (R&T) funding mechanisms, via several targeted projects. It heralds the launch of a framework program to support defense research starting in 2021.

 

* Note RP Defense (source Indra)

The OCEAN2020 consortium comprises:

  • Large companies: LEONARDO, Indra, SAAB, CTM, SAFRAN, IDE, QINETIQ, SKYSOFT, MBDA, IDS, GMV, TERMA, ECA, FINCANTIERI, E-GEOS and HENSOLDT.
  • Small and medium-sized enterprises: PTI, CYBERNETICA, BARRACUDA, SEADRONE, AUTONAUT, BLUE BEAR, PROLEXIA, SCHÖNHOFER, ANTYCIP, INFINITE VISION, INSIS, ALTUS, LUCIAD and BLACKSHAPE
  • Universities and research centers: CMRE, Frauhofer-IOSB, TNO,  VTT, CNIT, University of Athens, IAI.
  • End users: Italian Navy, Lithuanian Navy, Greek Defense Ministry, Portuguese Navy and Spanish Defense Ministry.

The consortium has the additional support of the ministries of defense of Sweden, France, the United Kingdom, Estonia and the Netherlands.

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 08:50
photo Base aérienne 123 Orléans-Bricy - Armée de l'Air

photo Base aérienne 123 Orléans-Bricy - Armée de l'Air

 

Amsterdam, 7 February 2018 –  Airbus

 

Airbus SE has signed a Declaration of Intent (DoI) with the A400M Launch Customer Nations (Germany, France, United Kingdom, Spain, Turkey, Belgium, Luxemburg) defining the framework for achieving a mutually binding contract amendment later in the year.

 

Airbus, European defence agency OCCAR and the Customer Nations have agreed to work on a number of contractual elements including a revamped delivery plan as well as a roadmap for the development and completion of military capabilities for the A400M.

 

The DoI, finalised today, represents an important step towards reaching a contractually binding agreement with OCCAR and the Launch Customer Nations in 2018 to mitigate risks and to ensure the future of the programme. OCCAR is managing the A400M programme on behalf of the seven Launch Customer Nations.

 

This Declaration of Intent provides a new baseline on which to evaluate the A400M contract. An increase to the Loss Making Contract provision on the programme, which may be material, is under assessment for the Full Year 2017 results which will be disclosed on 15 February 2018. With a clear roadmap in place, the remaining exposure going forward would be more limited.

 

“This agreement with our customers is an important step to further mitigate risks remaining on the A400M programme. I thank the nations for their support in this complex effort and hope for their continued engagement until we sign a mutually beneficial contract amendment,” said Tom Enders, Chief Executive Officer of Airbus. “On this basis, Airbus remains committed to the A400M and to providing our customers’ air forces with the bestever military transport aircraft. However, since its inception in 2003, this programme has suffered not only from a number of operational issues but, more importantly, under a flawed contractual set-up and insufficient budget which resulted in significant losses for Airbus as prime contractor. We have a good chance to stop or at least reduce the bleeding now and deliver the capabilities our customers need.”

 

In February 2017, Airbus called upon the Launch Customer Nations to engage in discussions with respect to readjusting the contractual set-up of the A400M, one of Europe’s most important and largest joint defence collaboration programmes ever.

 

During a Ministerial conference on 30 March 2017 in Madrid, the Launch Customer Nations expressed their willingness to support such a dialogue and to enter into contract adjustment discussions with Airbus.

 

Since then, Airbus and OCCAR have set up a number of working groups assessing areas requiring adjustments such as delivery planning as well as the military capabilities development roadmap, the results of which have led to today’s DoI.

 

In view of the ongoing confidential discussions required to reach binding terms, both parties

have agreed to refrain from further comment.

 

About Airbus

Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2016 it generated revenues of €67 billion and employed a workforce of around 134,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners from 100 to more than 600 seats and business aviation products. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world’s leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide.

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 13:55
photo Safran E&D

photo Safran E&D

 

Boulogne-Billancourt, le 7 février 2018 - CP Safran E&D

 

Safran est l’un des principaux membres du consortium OCEAN2020 qui a remporté l’appel d’offres majeur associé à l’Action Préparatoire de Recherche de Défense (PADR) de la Commission Européenne pour 2017.

 

Doté d’un montant de 35 millions d’euros, le projet de la Commission Européenne porte sur un démonstrateur technologique attestant de la valeur opérationnelle de systèmes de drones de tous milieux (drones aériens, de surface et sous-marins) dans un environnement maritime.

 

Le consortium OCEAN2020, mené par Leonardo, a remporté cet appel d’offres en fédérant des industriels de toutes tailles, des partenaires académiques et des représentants étatiques de 15 pays de l’Union Européenne. L’équipe gagnante réalisera deux démonstrations de mise en oeuvre de nouveaux moyens de surveillance et de systèmes intégrés de traitement de l’information dans le cadre d’exercices navals européens, en Méditerranée en 2019 puis en mer Baltique en 2020.

 

Au cours de ces opérations navales, Safran déploiera son drone Patroller dans une configuration de surveillance maritime. Seul drone à voilure fixe de longue endurance engagé dans ces démonstrations, le Patroller sera équipé d’une nouvelle chaîne de mission comprenant un radar de surveillance maritime, un système d’identification automatique des navires (AIS) et la boule optronique EuroflirTM 410 de Safran déjà présente sur sa version terrestre. Les informations recueillies par cet ensemble multi capteurs seront transmises aux systèmes de combat de plusieurs navires et aux centres d’opérations.

 

Safran contribuera aux innovations du projet OCEAN2020 en développant une fonction d’autonomie de mission pour drones navals. Des traitements embarqués permettront au Patroller de détecter et de suivre automatiquement un navire suspect dans sa zone de recherche et de réunir de l’information (vitesse, trajectoire, taille, immatriculation, images-preuves…) afin de faciliter le travail des opérateurs de mission.

 

Ces nouvelles capacités fonctionnelles sont déterminantes pour mener à bien les opérations de surveillance des Marines et agences européennes réalisées avec des drones.

 

Thierry Dupoux, directeur de l’innovation chez Safran Electronics & Defense, a déclaré : « Nous sommes fiers de poursuivre notre feuille de route sur les chaînes de mission drone pour les applications de surveillance maritime. C’est une chance de déployer nos compétences pour contribuer à construire un projet européen d’envergure dans la R&D de défense. »

 

L’Action Préparatoire de Recherche de Défense est un programme de recherche de 3 ans de la Commission Européenne visant à tester, à travers plusieurs projets, les mécanismes de financement de la R&T de Défense par le budget de l’Union Européenne. Elle préfigure le lancement d’un programme-cadre de soutien de la recherche de défense à partir de 2021.

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 08:50
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

Rheinmetall and Sikorsky will collaborate to lead a team of German industrial providers to offer the best solution for STH, including dependable maintenance, training and other program support for the German Armed Forces

BONN, Germany, Feb. 6, 2018 /PRNewswire

Rheinmetall and Sikorsky, a Lockheed Martin (NYSE: LMT) Company signed a strategic teaming agreement for competing in the German Air Force "Schwerer Transporthubschrauber" (STH) Program.

Rheinmetall brings a wealth of experience and knowledge to the Sikorsky STH team. With Sikorsky's breadth and depth of heavy lift experience and Rheinmetall's leadership as the lead teammate for STH sustainment, the German Air Force will experience the high levels of aircraft availability and reliability that Sikorsky customers have come to expect.

"With Rheinmetall as the strategic partner for Sikorsky, we are convinced that together we provide the best possible state-of-the-art aircraft for the German Air Force as successor for the legacy CH-53G fleet," said Armin Papperger Rheinmetall CEO. "Furthermore, we stand strongly together in offering a cost-effective, reliable solution oriented to the needs of today's operations, and able to evolve with the Armed Forces as its needs change over time."

"Sikorsky has a 45-year history supporting the German Armed Forces fleet of CH-53G aircraft, and we are humbled by the opportunity to continue to serve the German Armed Forces for another 45 years with Sikorsky's CH-53K," said Dan Schultz, president of Sikorsky. "As a former CH-53 pilot, I can attest that this aircraft is truly the most capable heavy lift helicopter we have ever built. Sikorsky's CH-53K, combined with Rheinmetall as our key German partner, is a winning solution for STH."

Sikorsky and Rheinmetall will look to introduce more German teammates in the weeks to come. The team will leverage and build upon the deep knowledge and  expertise of the German defense industry.

The CH-53K King Stallion advances Sikorsky's 50 years of manufacturing and operational success of its CH-53A, CH-53D/G, and CH-53E. Built to thrive on the 21st-century battlefield, including shipboard operations, the CH-53K aircraft is an all-new aircraft, using modern intelligent design. The rugged CH-53K is designed to ensure reliability, low maintenance, high availability and enhanced survivability in the most austere and remote forward operating bases.

The U.S. Marine Corps will field the CH-53K as a fully-operational aircraft in 2019.  By the time Germany receives its first aircraft, the CH-53K will have been in service with the U.S. Marine Corps for five years.  The CH-53K provides the German Armed Forces with a proven heavy lift helicopter that can be entered into service seamlessly without need for upgrades for the next several decades.

The CH-53K helicopter is the best choice for completing missions like humanitarian aid, troop transport, casualty evacuation, support of special operations forces, and combat search and rescue. No matter the mission, the aircraft provides the highest degree of safety for its crew and occupants in all conditions.

With the legacy fleet of the CH-53G, Sikorsky has a long lasting strong relationship with the Bundeswehr, which Sikorsky looks forward to strengthening with the CH-53K. The CH-53K will enable the German Armed Forces to conduct real heavy lift operations. Intelligent, reliable, low maintenance and survivable, the CH-53K is the future of German Heavy Lift.

For additional information about CH-53K, visit: https://www.lockheedmartin.com/us/products/ch-53k-helicopter.html

About Lockheed Martin
Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 100,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. 

About Rheinmetall
The Rheinmetall Group is a high-tech enterprise specializing in mobility and security solutions. Consisting of three divisions – Vehicle Systems, Electronic Solutions and Weapon and Ammunition – the Group's Defense arm is one of the world's foremost defense technology organizations. Its wide array of products ranges from vehicle, force protection and weapon systems to infantry equipment and air defense technology, and from engagement sequence networking to sensors and electro-optics as well as advanced simulation and training solutions. With some 23000 employees worldwide, the Düsseldorf based Group generated sales of €5.6 billion in 2016.

 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 08:50
photo Koninklijke Marine

photo Koninklijke Marine

 

Boulogne-Billancourt, le 1er février 2018 - CP Safran E&D

 

A la suite d’un appel d’offres international, le système intégré de navigation inertielle de Safran Electronics & Defense (incluant les centrales de navigation inertielle Sigma 40 et les calculateurs associés) a été sélectionné pour la modernisation des sous-marins de classe Walrus de la Marine des Pays-Bas.

Danny Pronk, acheteur programme et Jaap Hagesteijn, ingénieur intégration système naval, représentant le DMO (Defence Materiel Organisation), qui a animé ce processus de sélection, ont déclaré : « Nous avons choisi la société Safran Electronics & Defense car nous avons confiance en sa grande expérience dans le domaine naval. Ses équipes ont su nous convaincre grâce aux performances, à la fiabilité de leur système et au support client. »

Jean-Christophe Mugler, Directeur commercial de la Division Défense de Safran Electronics & Defense, s’est exprimé à l’issue de la signature du contrat : « Nous sommes fiers d’avoir été reconnus comme fournisseur privilégié pour les sous-marins de classe Walrus et de pouvoir continuer à apporter le meilleur service au DMO. Cette nouvelle sélection démontre une fois de plus la qualité de notre savoir-faire. »

La centrale Sigma 40 de Safran Electronics & Defense est la centrale de navigation inertielle navale la plus vendue au monde. Les centrales inertielles de Safran Electronics & Defense sont utilisées par plus de 40 marines dans le monde.

Depuis plus de 70 ans, Safran Electronics & Defense livre des systèmes de navigation inertielle pour des applications de navires de surface ou de sous-marins. Ses solutions, de fiabilité et de qualité supérieures, équipent aujourd’hui plus de 600 bâtiments en service et en commande à travers le monde.

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique, de l’Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50.

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 15:55
photo Safran

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29 janvier 2018 Safran E&D

Safran Electronics & Defense a remporté le Projet de Science et Technologie (PST) Furious de la Direction Générale de l'Armement (DGA), un projet majeur de robotique terrestre pour les cinq prochaines années, qui prépare le futur programme d'insertion de robots terrestres au sein des forces, dans le cadre de Scorpion. Pour le réaliser, Safran s'est appuyé sur l'agilité de PME et le soutien du monde académique, la DGA incitant ces partenariats d'innovation entre les maîtres d'oeuvres industriels, la recherche, les PME et les start-ups.

Pour répondre à ce programme d'études amonts, Safran Electronics & Defense a su mettre à profit le lien étroit existant entre robotique et dronique. Les fonctionnalités de base nécessaires dans ces deux domaines : navigation, optronique, électronique embarquée critique, sont, en effet, le coeur de métier de la société.

Le PST Furious consiste à développer trois démonstrateurs de robots de tailles et missions différentes dans divers types d'environnement (par exemple exploration de bâtiments, transport de charge pour fantassins), qui seront insérés au sein d'une section d'infanterie et testés dans différentes configurations. Le plus gros des trois robots sera le véhicule autonome eRider développé par Safran Electronics & Defense en partenariat avec Valeo et PSA. Depuis 2013, Safran collabore avec le monde civil sur ces thématiques, tirant profit de leurs technologies et les adaptant aux spécificités du monde militaire.

Compte-tenu de l'exigence du planning (18 mois pour la première étape) et forte de l'expérience du cluster Patroller, Safran Electronics & Defense s'est associée à des PME motivées, agiles et performantes : Effidence, Technical Studio, Sominex, Kompai et 4D Virtualiz. Safran a également sollicité la collaboration des meilleurs laboratoires robotiques français : le CNRS, l'Institut Pascal, l'IRSTEA, les Mines de Paris et le LORIA notamment. La chaire sur le soldat augmenté, mise en place au sein du laboratoire de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 2017, a aussi été mobilisée.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l'Aéronautique, de l'Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 15,8 milliards d'euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50. 

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde.

Pour plus d'informations : www.safran-group.com et www.safran-electronics-defense.com / Suivez @Safran et @SafranElecDef sur Twitter

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 13:55
Iveco DV Eurocargo 4X4 - photo Iveco DV

Iveco DV Eurocargo 4X4 - photo Iveco DV

 

 

LONDON, Jan. 10, 2018 /PRNewswire

 

Iveco Defence Vehicles, the defence and civil protection brand of CNH Industrial, announced two important contracts signed in December 2017.

 

The first of these contracts marked a significant order from the German BwFuhrpark Service GmbH for a new fleet of military medium multipurpose 4x4 trucks for the German Army. The order foresees the delivery of 280 Eurocargo trucks within 2018.

 

A further contract was signed with the Romanian Ministry of National Defence for the delivery of 173 military logistic vehicles, to be completed within 2018.

 

Over the last decade, Iveco Defence Vehicles has delivered nearly 1,000 vehicles to the German Army from its wide product range, which have already been extensively fielded in operational areas such as Afghanistan and Mali. The latest order for MLL 150 E 28 WS vehicles will be supplied with an unprotected long-distance-driver cab with a highly comfortable new seating arrangement, flexible storage for radio systems and soldier equipment, off-road single tires, a roof hatch, a NATO-blackout-light, trailer version, a spare wheel carrier and an innovative multipurpose swap-body-frame to support multi-mission-operations outside Germany. All vehicles will be fully Euro 6 emission compliant, including full single-fuel-operation-capability and offer a best-in-class payload. The contract between Iveco Defence Vehicles and BwFuhrpark Service GmbH is the result of two years of intensive market evaluation and comprehensive practical trials with a demonstrator vehicle. Other recent contract awards with the Bundeswehr also include 133 armored Trakker-8x8 trucks. Both are further testament to Iveco Defence Vehicles' leadership in technical and economic terms.

 

The contract with the Romanian Ministry of National Defence consists of purpose designed 6x6 military logistic vehicles from Iveco Defence Vehicles' high mobility truck range. Designed as troop and transport carriers with a self-recovery winch, the vehicles offer exceptional mobility (Central Tire Inflation System included) and fording capability to provide tactical support to any military operation. Moreover they are C-130 air transportable. It results from the Ministry's full satisfaction with the performance and reliability of the 57 vehicles ordered in 2015, consisting of high mobility trucks, which have been already fielded in Romanian territory.

 

With these contracts, the solid, established and trusted relationships between the German and Romanian Armed Forces and Iveco Defence Vehicles are further extended, enhancing the company's position as a key defence partner.

 

CNH Industrial N.V. is a global leader in the capital goods sector with established industrial experience, a wide range of products and a worldwide presence. Each of the individual brands belonging to the Company is a major international force in its specific industrial sector: Case IH, New Holland Agriculture and Steyr for tractors and agricultural machinery; Case and New Holland Construction for earth moving equipment; Iveco for commercial vehicles; Iveco Bus and Heuliez Bus for buses and coaches; Iveco Astra for quarry and construction vehicles; Magirus for firefighting vehicles; Iveco Defence Vehicles for defence and civil protection; and FPT Industrial for engines and transmissions. More information can be found on the corporate website: www.cnhindustrial.com

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 08:55
Belh@rra France - Crédits Naval Group

Belh@rra France - Crédits Naval Group

 

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, France, January 10, 2018 /PRNewswire/ --

 

iXblue, spécialiste de la navigation et du positionnement maritime, a été sélectionné par Naval Group pour équiper les cinq nouvelles frégates de taille intermédiaire (FTI) destinées à la Marine nationale. Responsable du développement de ces navires, Naval Group a ainsi signé un contrat avec iXblue pour l'acquisition de centrales de navigation inertielles Marins et de calculateurs & systèmes de distribution de données Netans pour équiper ces cinq frégates de nouvelle génération.

 

« iXblue est fier de la grande marque de confiance accordée par Naval Group pour la réalisation de ce programme majeur de renouvellement des forces navales françaises. » explique Thomas Buret, Responsable de la division Systèmes Inertiels et Applications. « Ce contrat est l'aboutissement d'une collaboration de longue date avec Naval Group que nous accompagnons sur plusieurs programmes à l'export. C'est en revanche la première fois que les systèmes iXblue sont choisis par Naval Group pour équiper, dès son neuvage, un navire de premier rang de la marine nationale. Ce contrat témoigne ainsi de la qualité et de la fiabilité des systèmes de navigation iXblue, devenus des équipements de référence sur le marché de la défense navale. »

 

Déjà sélectionnées en 2016 par les marines anglaises et allemandes, les centrales Marins proposent ainsi des systèmes de navigation inertielle haut de gamme répondants aux exigences militaires des navires de combat les plus modernes. Basées sur la technologie iXblue des gyroscopes à fibre optique, les centrales Marins proposent de très hautes performances et fournissent des informations très précises de position, cap, roulis, tangage et de vitesse quel que soit l'environnement et y compris lorsque les signaux GNSS sont inaccessibles.

 

Au cœur du système de navigation, le calculateur & système de distribution de données Netans s'interface directement avec les capteurs du navire, dont il analyse, fusionne puis distribue les données vers l'ensemble des systèmes de bords. La gamme Netans procure ainsi une information de navigation fiable, cohérente et précise au sein des environnements opérationnels les plus difficiles, tout en répondant aux problématiques de cybersécurité rencontrées par les principales marines du monde.

 

Réunis sur une même plate-forme, les systèmes de navigation Marins et les calculateurs Netans répondent précisément aux exigences recherchées pour les navires de premier rang en termes de performances, de capacité et de coût de possession. Ainsi, les systèmes de navigation iXblue équipent déjà plus de 35 marines et garde-côtes dans le monde ainsi qu'un certain nombre de navires de la marine française. iXblue équipe par ailleurs la totalité de la flotte française en logiciel de navigation (SENIN). Ce nouveau contrat passé avec Naval Group vient ainsi renforcer la présence d'iXblue sur ce marché et permet au groupe de se positionner comme un acteur français de référence dans le domaine de la navigation.

 

A propos d'iXblue

iXblue est reconnu mondialement pour la conception et la fabrication d'équipements de haute technologie destinés aux domaines de la navigation, du positionnement et de l'imagerie sous-marine, ainsi que de la construction navale. A partir de ses technologies uniques développées en interne, iXblue propose à ses clients civils et militaires des solutions clés en main leur permettant de réaliser leurs opérations maritimes, terrestres et spatiales avec la plus grande efficacité. Le groupe emploie plus de 600 collaborateurs dans le monde et réalise son activité dans plus de 35 pays.

 

A propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Naval Group est une entreprise de haute technologie d'envergure internationale et compte parmi les rares leaders mondiaux des systèmes navals de défense qui maîtrisent l'ensemble de la chaîne de réalisation des programmes complexes. Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques.

Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d'entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 13:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

09.01.2017 par Alain Establier - SDBR

 

SDBR : Vous étiez il y a peu Officier général Cyberdéfense donc COMCYBER du MINDEF. Après 6 ans passés à construire cette responsabilité, quel regard portez-vous sur cette période ?

 

Arnaud Coustillière : Lorsque j’ai commencé, à l’été 2011, nous étions quatre pour traiter le cœur du sujet Cyber au sein du ministère de la Défense, aidés par une petite centaine de personnes éparpillées dans le ministère. A mon départ en septembre 2017, l’état-major COMCYBER, d’environ 75 personnes, avait la tutelle sur environ 3000 personnes décentralisées au sein du MINDEF. Cela montre d’une part  que les engagements, annoncés par les Lois de Programmation Militaire (LPM) de 2008 et 2013, ont été tenus, d’autre part que les Armées disposent d’une vraie capacité de combat cohérente sur l’ensemble de l’espace numérique, allant de la prévention, de la protection et de la réaction à l’engagement contre nos ennemis dans le cadre du droit des conflits armés. C’est la preuve aussi que le Cyber n’était pas un effet de mode, puisque les attaques informatiques ont aujourd’hui envahi tout notre quotidien : pas un jour sans attaque, pas un jour sans exemple que la révolution numérique est en marche, avec des risques qui menacent les forces militaires mais aussi la vie privée de chacun de nous, au travers des objets connectés, des jouets, etc. Nous assistons vraiment à une « révolution numérique » qui envahit toute la vie en société. Pour leur capacité de combat, les Armées françaises ont été précurseurs en ce domaine en Europe, grâce au soutien sans faille des ministres, des parlementaires et des chefs d’Etat-major successifs, ce qui leur permet de ne pas être aujourd’hui en retard d’une guerre.

 

Que reste-t-il à faire à votre successeur, le général Olivier Bonnet de Paillerets, nouveau COMCYBER ?

 

J’ai eu la chance de participer à la création d’une capacité de combat des Armées, qui a atteint une taille significative en moins de 6 ans grâce à un processus très « start-up ». Dans le cadre de la LPM et de la revue Cyber, cette capacité va continuer à grossir et va donc devoir se structurer et s’industrialiser. Cependant, n’oublions pas que nous sommes avant tout des acteurs du numérique, donc nos organisations doivent rester agiles, mobiles, mouvantes, capables de s’adapter à la menace aussi rapidement qu’elle évolue, ce qui ne cadre pas forcément avec des organisations lourdes. Nous sommes une force de combat permanente (Etat-major, Task Force), dans laquelle sont puisés des combattants qui sont ensuite agrégés à des dispositifs opérationnels. Le COMCYBER doit rester agile face à des attaques de plus en plus surprenantes et déstabilisantes : exemple, pendant des mois Daech (EI) est resté caché au cœur du Web des démocraties occidentales avant qu’on ne l’en déloge ; autre exemple, contrairement à Conficker en 2009 (9 millions d’ordinateurs sous Windows XP infectés), WannaCry en 2017 a été le premier virus propagé avec une charge, d’où sa possibilité de sabotage à grande échelle ; dernier exemple, les risques à l’échelle d’une nation se sont concrétisés en 2016 par l’attaque du botnet Mirai qui a fait tomber l’internet du Liberia et, plus récemment, par le Vietnam qui a perdu totalement son Internet pendant quelques heures.       

 

Vous êtes aujourd’hui en charge de la direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC). Quelle est votre mission ?

Le ministère de la Défense est engagé dans une profonde transformation numérique, comme toutes les organisations aujourd’hui. La différence entre la transformation numérique et la démarche de numérisation des processus nécessite de tenir compte de la propagation absolument galopante du numérique, de prendre en compte les nouveaux modes de relations que le numérique génère (plateforme), avec la nouvelle organisation que cela amène (ruptures dans les usages et dans les processus). Cette notion d’espace a sa propre logique qui nous amène à changer notre façon de travailler et nous sommes au début de cette révolution. Nous sommes aussi au début d’une révolution informatique, les gros systèmes atteignant leurs limites, qui va imposer la généralisation des démarches agiles tout en assurant la résilience des systèmes (ce que les grands projets informatiques ont encore du mal à intégrer) ; concilier informatique agile et informatique « socle » est un vrai défi. Nous sommes face à un secteur très agile au contact des utilisateurs (avec des applis en mouvement) qui repose en fait sur un socle un peu comme un  iceberg, qui fait appel à la très haute technologie qui évolue vite et coûte très cher (IA, Big Data, flux de transport des données, etc.). Donc il s’agit bien d’une révolution numérique en marche et nous voyons, dans les organisations, des DSI groupe accompagner la transformation numérique et les modèles d’organisation. De la même façon, le MINDEF est en train de suivre ce mouvement, que le ministre appuie comme une priorité : c’est un axe de progrès et de transformation important du ministère.

 

Quel est votre calendrier de mission ?

La lettre de mission du ministre me donne deux grands axes : une autorité fonctionnelle élargie pour consolider la gouvernance de la fonction SIC du MINDEF de façon rapide (coordination des ressources humaines et des ressources financières) et pour mettre en place, si nécessaire, une bonne gouvernance des projets ; être chef d’orchestre de la transformation numérique du ministère, c'est-à-dire être en fait le DSI groupe, aidé par les 40 personnels de DGSIC. La DSI groupe doit donc prouver sa valeur ajoutée, en comblant ce que les DSI des entités ne font pas (SGA, DIRISI**, etc.) et en faisant du transverse. C’est un mouvement qui se veut cohérent avec les autres mouvements au sein de l’Etat (secrétariat d’état au numérique, DINSIC, volet numérique d’Action Publique 2022). 

 

Vous avez également été nommé « administrateur ministériel des données ». Concrètement, que recouvre ce titre ?

Le numérique permet d’échanger des données et « l’or noir » du numérique réside dans la bonne exploitation de ces données : les rendre disponibles pour être capable d’échanger et de passer des outils d’analyse (ce qui a fait la fortune des GAFA). La donnée doit donc être partagée dans des zones de confiance internes : RH, MCO, réseaux, opérations, etc. Pour cela, il faut commencer par cartographier les données du ministère, savoir où elles se trouvent, sous la responsabilité de qui, pour pouvoir constituer des « data lakes » : un endroit de confiance, où sont rassemblées différentes données du MINDEF, capable de supporter des technologies d’analyse et d’intelligence artificielle. Le « data lake » permet à des métiers, différents mais complémentaires, de venir y chercher des informations nécessaires à la mission. Ce qui est aujourd’hui dans des silos doit pouvoir être hébergé dans des serveurs communs, pour autant ces serveurs doivent être capables de supporter ces énormes flux de données. Ces données seront essentiellement conservées dans le Cloud du MINDEF ; si certaines données peuvent être hébergées à à terme l’extérieur, elles le seront chez des partenaires de confiance (sous contrôle ANSSI), avec une charte éthique, en France et sous la loi française.

 

Madame le ministre a fixé, dans le cadre de la LPM, la mission de « restaurer la soutenabilité de nos engagements ». Quelle implication pour DGSIC ?

La transformation numérique va permettre de simplifier un certain nombre d’actes administratifs, de dématérialiser toute une série de relations internes : par exemple, dans « mission numérique » a été placé l’objectif « dites-lui qu’une fois », ce qui va être très dur à atteindre mais c’est un objectif qu’il faut s’efforcer de réaliser pour l’identification des personnels (à travers le projet Eureka de portail unique de soutien). Derrière ces objectifs, restent à solutionner les problématiques d’identifiant unique numérique au sein du MINDEF. Mon rêve serait d’arriver à donner un avatar unique à l’engagé, à son entrée au ministère, qui devienne son sésame dans toutes ses démarches durant son passage au sein des Armées : exemple, j’ai 38 ans de service et, lorsque je passe la visite médicale, je perds à chaque fois un certain temps à remplir des papiers où on me demande mes nom, prénom, âge et adresse… des milliers d’heures perdues par an par l’ensemble du personnel ! Voilà le type de révolution culturelle que la révolution numérique doit permettre, pour améliorer la productivité et pour que chaque personnel se consacre à des taches à valeur ajoutée. Mais une simple gestion de droits nécessite un système complexe, l’iceberg dont je parlais, pour un corps social qui connaît environ 50.000 déménagements d’individus par an !

 

Madame Parly a écrit aussi « investir résolument dans l’avenir pour que notre outil de défense puisse faire face aux menaces de demain ». Quel impact pour DGSIC ?

Dans tout ce que dit la revue stratégique, le numérique est aussi prégnant dans le domaine du combat. Le numérique est en fait le nouveau nom des SIC, davantage tourné vers les usages de niveau stratégique et moins considéré comme élément d’appui et de soutien : c’est un espace à part entière dans lequel il faut concevoir la manœuvre au même titre qu’elle est conçue en milieu terrestre, aérien ou marin. Aujourd’hui, nous concevons la manœuvre numérique pour attaquer ou nous défendre, mais nous devrons aller au-delà du management des informations en utilisant les futurs « data lakes », en étant capables d’y faire des analyses ou des requêtes et en recevant des informations directement exploitables comme avantage par les forces de combat.

 

Quel est votre horizon de déploiement ?

Le document d’ambition numérique est sorti le 30 novembre 2017 et nous allons proposer au ministre un plan stratégique fin février 2018. Ce plan définira les jalons et les rendez-vous nécessaires, et un calendrier. Parallèlement, se déroule le projet « Défense Plateforme » qui est un ensemble de briques fonctionnelles, dont DGSIC est pilote fonctionnel. Chaque brique est destinée à résoudre un problème particulier, instrumentalisé par sa réalisation technique confiée, dans la plupart des cas, à la DIRISI. Ce projet démarre rapidement pour être au rendez vous des premières application mais va ensuite durer plusieurs années. Les premières briques vont concerner la cartographie puis mise à disposition des données par secteur (technologies particulières des data center), la gestion des identités, l’hébergement (projet de hard), la fonction de transfert Intranet/Internet. La brique de cartographie des données vient de débuter avec une assistance externe pour des premiers livrable en exploitation avant  l’été 2018. La révolution numérique des Armées est donc en marche…

 

 

 

*Le 1er septembre 2017 il a été nommé directeur général des systèmes d’information et de communication du ministère des Armées, et élevé au rang de vice-amiral d’escadre. Il est officier de la Légion d’honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et commandeur de l’ordre de la Croix de l’Aigle de la république d’Estonie.

** DINSIC : direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État. DIRISI : direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la Défense.

 

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 14:00
Credits Simthetiq

Credits Simthetiq

 

Montreal, November 27, 2017 PR Simthetiq

 

Simthetiq is pleased to announce that it will be presenting key elements of its comprehensive libraries of mission-ready 3D simulation models and terrains in Station IX, an immersive display system, at the I/ITSEC 2017 conference in Orlando.

Simthetiq is proud to partner with Station IX in order to showcase its high quality products and solutions in a compelling virtual environment designed to offer a true-to-life experience and which is ideally suited to the military simulation and training industries.

During the conference, attendees will have the opportunity of being transported into a virtual hangar to inspect a complex industrial vehicle before being dropped into the middle of a real-time JTAC environment rendered in Unity. With an extended field of view and true depth perception, Station IX is a visual system that allows Simthetiq to showcase tomorrow's simulation solutions in an immersive and collaborative environment.

“We look forward to presenting Simthetiq’s high quality visual content in Station IX at I/ITSEC as this will offer attendees a powerful visual experience that brings realism to a whole new level” said, Vincent Cloutier, CEO.

 

About Simthetiq

Founded in 2005, Simthetiq brings together a team of experienced professionals in the training and simulation fields to serve the civil aviation and defense markets. We provide one of the largest mission-ready simulation entity library to major corporations and governments around the world.

For more information about Simthetiq, visit www.simthetiq.com .

 

About Station IX

Station IX is a unique immersive environment that enables professionals working with high value 3D content to leverage the full potential of their data. Station IX is built to answer the requirements of multiple industries for simulation, training and visualization applications.

For more information about Station IX, visit www.stationix.com .

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 11:50
Scania Exchangeable Cabin - photo Centigon

Scania Exchangeable Cabin - photo Centigon

 

PARIS, November 22, 2017 /PRNewswire/ --

 

Le Danemark se dote de camions SCANIA dont les cabines seront blindées par le spécialiste français du blindage 

 

Centigon France, une filiale du groupe Centigon Security, un des principaux acteurs sur le marché mondial des véhicules blindés civils et militaires, annonce aujourd'hui avoir été sélectionnée par SCANIA pour le blindage des cabines de camions destinés aux forces armées du Danemark.

 

Le marché initial avec l'organisme en charge des achats et de la logistique de la défense danoise Danish Defense Acquisition and Logistics Organization  porte sur l'acquisition d'une importante flotte de camions militaires tactiques (environ 500) et civils (250 environ) destinés aux opérations militaires nationales, internationales et logistiques. Plus d'une centaine seront équipés de cabines blindées pouvant résister aux menaces balistiques et à l'explosion de mines et d'IED; les cabines seront disponibles en plusieurs niveaux de blindage selon la norme OTAN STANAG 4569.

Pour concevoir la protection balistique adaptée, CENTIGON s'est appuyée sur plusieurs décennies d'expérience dans le domaine du blindage et de l'intégration de matériaux balistiques, mais également sur des technologies innovantes comme la simulation digitale qui permet de tester la résistance de la cabine en amont de la conception. Centigon s'est également chargée de la réalisation de tests destructifs réels ainsi que de l'intégration d'équipements propriété des forces armées danoises.

« Nous sommes particulièrement fiers d'être associés à un constructeur de la renommée de SCANIA pour un projet militaire d'une telle envergure », a déclaré Franck Baucher , président directeur général de CENTIGON France. « C'est une commande stratégique qui prouve la capacité de CENTIGON à collaborer avec les OEM pour répondre aux attentes de clients très exigeants du secteur de la défense. »

Le contrat porte sur sept ans et comprend la livraison à SCANIA d'un ensemble de services de support, d'entretien et de réparation (MCO), la fourniture de pièces détachées et de la formation. Les livraisons de cabines blindées à SCANIA commenceront en 2019 pour se terminer en 2021.

 

À propos de Centigon France SAS 

Avec plus de 60 ans d'expérience dans l'intégration de protection balistique et de blindage, CENTIGON produit tous types de véhicules blindés : transport de fonds, civils, et militaires. Fort d'un important savoir-faire industriel et d'une expertise balistique, les véhicules CENTIGON offrent une protection contre de multiples menaces (arme de poing, fusil d'assaut, arme perforante, IED, blast et mines). Leader sur son marché en Europe, Afrique et Moyen-Orient, Centigon France emploie 160 personnes et a livré plus d'un millier de véhicules blindés au cours des cinq dernières années.

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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 08:55
JIM Compact (Jumelle Infrarouge Multifonction)  - photo Bruno RANVIER / Safran E&D

JIM Compact (Jumelle Infrarouge Multifonction) - photo Bruno RANVIER / Safran E&D

 

Milipol, 21 Novembre 2017 - CP Safran Electronics & Defense

 

Dévoilée à Eurosatory en 2016, la JIM Compact (Jumelle Infrarouge Multifonction) de Safran Electronics & Defense équipe désormais les forces armées de 7 pays de l’OTAN. Jumelle multifonction de dernière génération, la JIM Compact a été reconnue comme la solution la mieux adaptée aux missions des forces spéciales. Elle répond aux besoins stratégiques de renseignement, d’observation et de ciblage des forces (ISTAR : Intelligence, Surveillance, Target Acquisition & Reconnaissance).

Légère (moins de 2kg batterie incluse), de longue portée et dotée d’une connectivité avancée sur le champ de bataille, la JIM Compact répond aux attentes les plus exigeantes des utilisateurs comme la taille, le poids et l’autonomie (SWaP : Size, Weight and Power). Grâce à son ergonomie intuitive, à son capteur à bas niveau de lumière qui s’ajoute aux capteurs jours et infrarouge refroidis déjà présents sur la JIM LR (Jumelle Infrarouge Multifonction Long Range) et à la visualisation des pointeurs et désignateurs lasers (See-Spot), la JIM Compact offre à ce jour le meilleur rapport poids/performance du marché.

La JIM Compact tire parti du succès de la famille JIM, dont près de 10 000 exemplaires sont en service ou en commande dans une quarantaine de pays.

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique, de l’Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50.

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde.

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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 17:55
Une nouvelle solution connectée pour les véhicules des forces de sécurité

 

20.11.2017 MILIPOL PARIS COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

A l’occasion du salon Milipol Paris, Thales et Gruau annoncent un partenariat pour développer une nouvelle solution de connectivité pour les véhicules de patrouille de futur, un véritable coffre de toit connecté, afin d’accompagner la transformation digitale des forces de sécurité intérieure.

 

Pour répondre aux besoins quotidiens et aux contraintes des forces de sécurité intérieure, Thales et Gruau s’associent pour proposer un coffre de toit connecté en lieu et place de la rampe traditionnelle transposable sur les véhicules de nouvelle génération. De nouvelles fonctionnalités permettront aux patrouilles d’accéder à des applications métiers et des bases de données à distance, de partager des documents (photos, vidéos), grâce à une connectivité haut-débit sécurisée et une capacité de traitement des données et vidéos en local et en central.

Le coffre de toit, renforcé, intègre l’ensemble des moyens techniques actuels du véhicule (radio, signalisation et capacité de lecture automatisée de plaques d’immatriculation) ainsi que des fonctionnalités innovantes (hébergement local d’application, traitement vidéo, caméra 360° avec visionnage nocturne, alarme de proximité, drone) et une connectivité haut débit sécurisée.

Grâce à l’intégration de l’ensemble des équipements techniques dans le coffre de toit, les forces de sécurité bénéficient d’un meilleur aménagement des véhicules de patrouille et d’un espace intérieur allégé Pour une meilleure ergonomie et une meilleure sécurité. Avec son système d’installation « plug and play », le coffre de toit se démarque par sa rapidité d’installation et garantit, pour les forces de sécurité, une transformation minimale et simplifiée des véhicules ainsi qu’une optimisation économique.

Pour aller plus loin et accompagner davantage les forces de sécurité dans l’utilisation de la solution, le coffre de toit est proposé avec un ensemble de services allant du maintien en condition opérationnelle à la gestion capacitaire du système et de la flotte au travers d’engagements de performances mesurés.

Les forces de sécurité verront leurs missions quotidiennes facilitées, la disponibilité des moyens améliorée, et l’ergonomie et la sécurité à bord renforcée. Ainsi, le coffre de toit de Thales et Gruau accompagne la transformation digitale des métiers de la sécurité et s’adapte pleinement aux contraintes opérationnelles et économiques actuelles.

 

A propos de Gruau

Le Groupe Gruau, leader européen de la Carrosserie sur Véhicule Utilitaire, est partenaire de la Sécurité Intérieure depuis 2003. Il imagine depuis près de 130 ans des solutions globales innovantes de transport. Multi-spécialiste, multimarque, multi-site, le Groupe Gruau, propose une gamme de plus de 20 produits : transport de personnes, véhicules de distribution (fourgons et isothermes), utilitaires pour le BTP (bennes, plateaux, cabines approfondies…), véhicules de sécurité (Police, Gendarmerie), ambulances et véhicules d’urgence, véhicules funéraires, …. Le Groupe Gruau emploie 1500 collaborateurs, transforme plus de 52 000 véhicules par an sur 20 sites (13 en France, 2 en Pologne, 1 en Espagne, 1 en Algérie, 1 aux États-Unis et 2 en Italie) et réalise un chiffre d’affaires de 275M€. Pour plus d’informations : www.gruau.com

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

www.thalesgroup.com

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 12:30
Mirage 2000-9. U.A.E. photo Dassault Aviation - F. Robineau

Mirage 2000-9. U.A.E. photo Dassault Aviation - F. Robineau

 

15.11.2017 Thales Group

 

Lors du salon aéronautique de Dubai, les Forces armées des Émirats Arabes Unis (EAU) annoncent leur intention de signer un contrat de modernisation de leur flotte de Mirage 2000-9. Thales, aux côtés de Dassault Aviation, remercie les autorités émiriennes pour leur confiance.

 

A bord du Mirage 2000-9, Thales fournit des solutions de combat électroniques complètes pour répondre aux besoins tactiques du pilote : information, survivabilité accrue et efficacité opérationnelle, ordinateur de mission, radar de conduite de tir, suite de guerre électronique, systèmes optroniques, suite de Navigation, Communication et Identification, systèmes d'affichage de cockpit, viseur de casque tête haute, système électrique

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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 11:55
Forum Entreprises Défense 2017 : rencontrer les différents acteurs du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres

 

Le Forum Entreprises Défense (FED) 2017 se déroulera les 18 et 19 octobre à Versailles Satory.

Organisé en partenariat avec la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Île-de-France et le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT) il a pour objectif de faire rencontrer les différents acteurs du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) : grands groupes industriels, PME, etc... et acteurs institutionnels.

Ce sont près de 150 exposants privés et 10 exposants institutionnels du monde de la MCO-T qui sont attendus les 18 et 19 octobre.

Pour en savoir plus et vous inscrire gratuitement au FED 2017

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 15:55
photo Thales

photo Thales

 

source Thales

 

Le Centre de Développement et d'Ingénierie de l'Aviation et des Missiles de l'Armée américaine (AMRDEC) va procéder à une évaluation de la technologie de roquettes à induction de Thales.

Thales a été notifié d’un contrat, d’une durée de six mois, dans le cadre d’un FTAS (« Foreign Technology Assessment Support »). Sur cette période, les lance-roquettes Telson-22 and Telson-12 ainsi que les roquettes à induction Aculeus seront évalués en France par une délégation Américaine en collaboration avec des ingénieurs de Thales.

Cette technologie digitale, déjà éprouvée au combat depuis 2009 présente des avantages opérationnels de précision et de légèreté, une plus grande facilité d’utilisation et  réduit la maintenance. En ligne avec  les objectifs technologiques de l'Armée américaine, ces caractéristiques apportent un élan très favorable à l’évaluation de ce  système d’armes 100% français, déjà opérationnel sur l’hélicoptère de combat Tigre.

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 10:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

22.09.2017 CP de Naval Group

 

Naval Group est fier d’avoir livré vendredi 22 septembre 2017 sa première corvette Gowind® 2500 à la Marine égyptienne. La cérémonie s’est déroulée à Lorient en présence de l’Amiral Ahmed Khaled, commandant en chef de la marine égyptienne, d’Hervé Guillou, Président-Directeur général de Naval Group et de hautes autorités de la Marine nationale et de la Direction générale de l’Armement. Ce navire, déjà commandé à dix exemplaires à ce jour, vient compléter la gamme étendue de navires et sous-marins du groupe.

 

Un programme mené dans des délais record

Livrée en 36 mois, la corvette ENS ELFATEH prendra la mer dès le 23 septembre pour rejoindre son port d’attache en Egypte. Ce navire est la première des quatre unités commandées par la marine égyptienne.

Hervé Guillou, Président Directeur général de Naval Group déclare : « Naval Group est particulièrement fier d’annoncer la livraison ce jour, conçu et réalisé en un temps record de trois ans, de la première corvette Gowind® destinée à l’Egypte, client et partenaire stratégique du groupe. Naval Group et ses partenaires industriels sont totalement mobilisés pour apporter leur soutien à l’Egypte dans la construction en transfert de technologie des trois corvettes suivantes. Une fois encore, je tiens à souligner le professionnalisme exceptionnel de l’équipage et des ingénieurs égyptiens. Ce programme illustre la capacité de Naval Group, avec le soutien des plus hautes autorités françaises, à contribuer à l’autonomie de ses clients. »

 

Naval Group poursuit son partenariat stratégique avec l’Egypte

La corvette ENS ELFATEH est le quatrième navire livré par Naval Group à la marine égyptienne. Elle s’inscrit dans un partenariat stratégique et de long terme avec l’Egypte. Pour mémoire, Naval Group a déjà livré une frégate FREMM en 2015 et deux BPC de type Mistral en 2016.

 

10 exemplaires : la corvette Gowind®, un navire multi-missions à succès

Le design particulièrement modulaire de la corvette Gowind® a permis de répondre aux attentes spécifiques de la marine égyptienne, tout en préservant des délais de livraison très attractifs. Ce même design Gowind® est aujourd’hui proposé à d’autres clients désireux de se doter d’un navire performant et « sea proven », qui a démontré lors de ses essais à la mer qu’il tenait parfaitement toutes ses promesses.

La corvette Gowind® 2500 a été également été commandée en six exemplaires par la Malaisie. Le 24 août dernier, le partenaire malaisien de Naval Group, Boustead Naval Shipyards, a ainsi procédé à la mise à flot de la 1ère corvette destinée à la marine royale malaisienne.

Commandée au total en dix exemplaires, la corvette Gowind® 2500 répond aux enjeux des Marines de disposer d’un navire de combat complet et multi-missions pour des opérations de souveraineté, de lutte contre les trafics illicites ou de sauvegarde maritime.

La corvette Gowind® 2500 est un concentré des dernières avancées technologiques développées et maîtrisées par Naval Group dans le naval de défense. Elle intègre la dernière génération de systèmes de combat développée par Naval Group, SETIS®, le « Panoramic Sensors and Intelligence Module (PSIM) » – ensemble regroupant la mâture intégrée avec ses différents capteurs et le Centre Opérationnel ainsi que les locaux techniques associés – et le haut niveau d’intégration, d’automatisation et de convivialité des systèmes Naval Group.

• Longueur hors tout : 102 mètres

• Largeur : 16 mètres

• Déplacement : 2 600 tonnes

• Vitesse maximale : 25 nds

• Equipage : 80 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Autonomie : 3 700 nautiques à 15 noeuds

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 05:55
photo EMA / COS

photo EMA / COS

 

25.07.2017 par Alain Establier – n° 176 de la lettre d’information SDBR

 

SDBR : Est-ce qu’un marin a un regard différent lorsqu’il prend la direction du COS (Commandement des Opérations Spéciales) ?

 

VA Laurent Isnard : Nous venons de fêter les 25 ans du COS, qui existe depuis 1992 avec comme premier commandant le général Lepage. Ensuite, se sont succédés des terriens, des marins et des aviateurs, ce qui démontre la continuité de notre travail. Au fil du temps, l’environnement a changé, l’outil a muri et s’est bien développé, mais aujourd’hui nous devons aller plus loin dans la capacité d’emploi du COS. Il n’y a pas de regard particulier d’un marin par rapport à un terrien ou à un aviateur, car voila 10 ans que je fais de l’interarmées, entre autres au CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), et j’ai profité durant cette période du regard et de l’expérience des autres sur les activités. Pour autant, je suis très fier de mon uniforme de marin mais je reste très ouvert sur l’extérieur. Il est important de ne pas avoir de barrières et de fonctionner en réseau ou en hub, modes de partage et de rencontre où chacun prend ce dont il a besoin et apporte au pot commun les éléments d’un projet supérieur : telle est l’idée maitresse.

 

Est-ce une approche collaborative comme on dit souvent dans les colloques ?

C’est une approche du monde moderne, certes moins confortable que le fait d’être propriétaire de son périmètre, mais qui oblige à dépendre des autres, pour leur disponibilité ou leur bon vouloir, qui vous oblige à avoir une bonne connaissance de votre environnement (informations, effecteurs, etc.) et qui vous met en situation d’inconfort parfois, car la décision complète ne dépend pas que de vous. En revanche, nous gardons notre autonomie en termes de capacités d’équipages, avec des équipes très spécialisées appliquant des procédures tout aussi spécialisées : commandos, renseignement, commandement dédié travaillant en boucle courte et faible préavis, etc. Autour de ces équipes, s’agrègent beaucoup d’effecteurs que nous allons chercher dans chacune des armées : patrouille de rafale, sous-marin, équipe régimentaire, etc.

 

Etes-vous intégré au CPCO ?

C’est un autre sujet. Le CPCO se situe au niveau stratégique. Le lien hiérarchique du G-COS est le CEMA, avec le sous-chef Opérations, son adjoint. L’avantage du COS est d’avoir une chaîne de commandement très courte : CEMA, ministre des armées, PR (chef des armées). Toujours bien sûr en coordination avec le CPCO, qui est la « tour de contrôle » pouvant mettre des moyens à disposition intégrés à la manœuvre globale. Sur certains théâtres nous fonctionnons seuls, sur d’autres nous sommes aux cotés des forces conventionnelles.

 

En 2012, le général Christophe Gomart, alors G-COS, nous disait qu’il souhaitait un bon pré-positionnement des Forces Spéciales, au plus près des zones potentielles de crise. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui ce stade est dépassé, car la variété et la multitude de nos engagements amènent les unités à être pré-positionnées et même déjà engagées : Levant, Afrique en plusieurs endroits, Méditerranée, etc. Ensuite, il s’agit de définir des priorités selon la durée prévisionnelle de la mission. Nous avons aujourd’hui un très bon maillage des espaces où nous sommes susceptibles d’être engagés. En face, nous avons un ennemi qui se déplace en faisant fi des frontières, que ce soit avec des moyens conventionnels ou en utilisant le cyberespace : donc rien n’est normé. Les frontières sont une contrainte juridique pour nous, mais l’ennemi s’en affranchit facilement, entre autres par les ramifications dont il dispose dans plusieurs zones. C’est finalement une guerre en réseau contre des réseaux : partage d’information, accueil, soutien logistique, engagement. Nous avons un réseau d’officiers de liaison maillé sur différents continents, pour partager avec nos alliés de l’information, de la formation, voire de l’appui si nécessaire.   

 

Etes-vous fournisseur ou client des régiments ?

Les deux à la fois, car nous travaillons avec tout le monde. Prenons l’exemple de l’entreprise : dans un monde moderne, un industriel peut très bien avoir gagné un marché de fournitures et se retrouver également client pour des services fournis par un autre partenaire de ce même marché. C’est exactement la même chose chez les militaires : par exemple, le COS recueille du renseignement, qui est intégralement donné à la DRM, pour synthèse et analyse, et qui nous redonnera des éléments nécessaires à notre mission ou à une autre mission.

 

A propos de renseignement, y a-t-il une synergie réelle entre les différents acteurs du renseignement en France ?

En matière de renseignement, les services français sont plutôt dans un esprit de relations bilatérales, même si aujourd’hui d’importants progrès ont été observés, notamment à travers la mise en place de structures centralisées et spécialisées. A titre d’effecteur, le COS est dans ce type de schéma, que ce soit avec les services français (DRM, DGSE) ou alliés. Ce qui nous intéresse, c’est le renseignement à fin d’action : soit que nous en obtenions à l’occasion d’une opération et nous leur donnons, soit que nous en recevions des services. Sur certaines opérations (comme à Ouagadougou), nous travaillons en plateau, avec plusieurs services français et alliés : cela devient une plateforme neutre, pour accueillir des officiers de liaison de différents services de renseignement et les mettre en relation.

 

Les équipements dont disposent les Forces Spéciales (FS) sont-il satisfaisants ?

Tout dépend du référentiel. Par rapport à 1992, nous ne sommes plus dans la même dimension. Je commandais en 1999 le commando Hubert ; les avancées faites dans le domaine des nageurs de combat sont extraordinaires. Les progrès faits dans les trois composantes des Forces Spéciales sont considérables. En revanche, les cultures des unités et des milieux dans lesquels elles évoluent ont été conservées. Le COS a progressé au niveau des compétences individuelles (4400 avec les réservistes) et dans les domaines du collectif, des matériels et des procédures opérationnelles. La chaine de commandement a aussi évolué. Il est à noter que les états-majors de chacune des trois composantes, Terre, Air, Mer, ont rationnalisé et mis en cohérence le recrutement, la formation et l’entraînement des commandos et des équipages.

Les efforts à faire concernent l’ISR (Acquisition d’images par avion de renseignement et drones Reaper), la 3D (hélicoptères et avions de transport tactique en particulier) et les drones. Le besoin sera toujours supérieur au nombre de drones d’observation détenus, mais aujourd’hui nos drones doivent pouvoir embarquer des modules de guerre électronique et des armes. En véhicules terrestres, la DGA avait commandé en 2016, auprès de Renault Trucks Défense, des Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et des Véhicules Lourds des Forces Spéciales (PLFS), destinés à remplacer respectivement les Véhicules de patrouille SAS (VPS) et les Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui (VLRA). Nous avons reçu en début d’année les  premiers PLFS et nous devrions recevoir les premiers VLFS en 2018. En ce qui concerne la Marine, les embarcations rapides du type « Ecume » sont aujourd’hui « matures » et sont embarcables et parfois même prépositionnées sur différents bâtiments en service. Pour l’armée de l’Air, la capacité hélicoptère ravitaillable en vol ouvre un domaine d’emploi exceptionnel et complémentaire à celui de l’aéro-combat détenu par le 4e RHFS (4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales).

 

Sur quels types de missions les FS sont-elles engagées actuellement et quid pour l’avenir?

Actuellement, nous sommes engagés prioritairement sur des missions de lutte contre les terroristes ; c’est ce qui nous engage sur presque tous les théâtres que vous connaissez. Pour l’avenir, nous devons dès à présent nous préparer au combat de haute intensité, du fait du retour de la compétition des Etats-puissances : comment s’y intégrer ? Cela nécessite de développer certaines compétences chez les pilotes d’hélicoptères et d’avion de transport, ainsi que dans le combat commando. Dans les zones de combat de haute intensité, il faut utiliser certaines procédures pour pénétrer sous les radars, pour parer aux missiles en franchissement d’espace aérien, pour combattre essentiellement en zone urbaine, etc. A la différence de ce que vous voyez à Mossoul, par exemple, dans le combat de haute intensité auquel je fais allusion, il faut ajouter la profondeur du théâtre ; car ce sont des Etats qui s’affrontent, avec des armées complètes et tout leur panel de moyens. Dans ce contexte, le déploiement des FS ne correspond plus aux environnements que nous connaissons actuellement. Il faut donc s’y préparer et redécouvrir ce que les officiers d’aujourd’hui n’ont pas connu.

 

Quelles innovations les industriels pourraient apporter aux Forces Spéciales demain ?

J’avais exprimé au SOFINS en mars, devant les industriels, ce que nous attendons en termes d’innovation. Pour résumer, nous attendons des avancées dans le recueil du renseignement (ROEM et mise en place des équipes), dans le domaine de la communication (protégée des attaques cyber, de l’espionnage et des indiscrétions) et dans le traitement des données ainsi que les drones. Pour le recueil de renseignement, l’EMA, en collaboration avec la DRM, travaille avec des spécialistes des langues étrangères et avec des industriels capables d’apporter une aide automatisée à la traduction.

Au COS, nous faisons le choix d’avoir des interprètes locaux sur le terrain. Car nous sommes dans une logique de présence très en amont de crise sur les théâtres d’opérations et de constitution d’un réseau de partenaires, pour pouvoir avoir une appréciation de la situation, en avance de crise, puis une collaboration efficace et fiable au moment d’un éventuel engagement.  C’est une des grandes évolutions du COS moderne : être présent avant que la crise ne se déclenche, pour mieux comprendre son évolution, créer un réseau de partenaires locaux, accompagner la crise puis, lorsqu’elle est résolue, rester le temps de l’accalmie pour revenir en tant que de besoin. Cela ne se traduit pas par une inflation importante de personnels car, plus vous avez une connaissance fine de l’environnement, mieux vous pouvez mesurer les forces nécessaires à déployer.

 

Vos souhaits pour le COS et les FS ?

Dans la dynamique de mes prédécesseurs à ce poste, je souhaite que le COS puisse continuer à diversifier ses formes d’actions, pour augmenter l’employabilité, la réactivité et l’efficacité des Forces Spéciales afin de pouvoir atteindre les objectifs confiés par le Chef des armées et les autorités politiques de notre pays.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 15:55
Premier défilé sur les Champs-Elysées pour le futur véhicule blindé connecté de l’armée de Terre

 

Versailles, le 17 juillet 2017 – source Thales

 

Les sociétés Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales sont fières d’avoir contribué au succès du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées avec la présence d’un Véhicule Blindé MultiRôles (VBMR) en démonstration dynamique devant la tribune présidentielle.

Le VBMR succèdera aux VAB, fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l’armée de Terre sur tous les théâtres d’opération depuis plus de trente ans. Le VBMR sera un véhicule infovalorisé et interconnecté en temps réel avec les autres véhicules apportant ainsi une nouvelle capacité opérationnelle, le combat collaboratif.

Cette première démonstration dynamique du VBMR, dont le marché de développement, de fabrication et de soutien des véhicules a été attribué par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre 2014, reflète les avancées concrètes du programme Scorpion. Elle démontre un respect des plannings de développement et d’industrialisation par l’équipe France, avec l’objectif des premières livraisons d’engins fin 2018. Elle est aussi le résultat d’une collaboration fructueuse et efficace entre Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales, constitués en GME (Groupement Momentané d’Entreprises), leurs prestataires et partenaires, sous le pilotage de la DGA pour le compte de l’armée de Terre.

Ce programme, structurant pour Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales ainsi que pour tout le tissu industriel français irrigué par les commandes de sous-traitance du GME, donne une impulsion significative à notre industrie de défense terrestre.

 

A propos de Nexter

Nexter, société du groupe KNDS, est le leader français de la défense terrestre, et également le 3ème munitionnaire européen. Le Groupe a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter apporte également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. La société poursuit sa politique de développement à l’international avec 60% de prises de commandes à l’export en 2016. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc et le développement au sein d’un GME (Nexter, Renault Trucks Defense, Thales) des futurs engins VBMR et EBRC. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2016 à 866 millions d’euros, dont 19% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits du groupe est composée des véhicules blindés ARAVIS®, TITUS® et VBCI, des systèmes d’artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105LG1, de munitions intelligentes (BONUS), ainsi que de services clients, soutien et revalorisation.

 

A propos de RENAULT TRUCKS Defense

RENAULT TRUCKS Defense développe et fabrique une gamme complète de véhicules blindés, tactiques et logistiques de 7,9 à 42 t. Fournisseur historique des forces armées françaises avec quasiment tous les camions en service et de nombreux véhicules blindés, l’entreprise fournit également la chaîne cinématique (« driveline ») complète 8x8 des 630 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie VBCI de l’armée de Terre française, ainsi que le châssis spécial de l’automoteur d’artillerie à roues de 155 mm Caesar® de Nexter. RENAULT TRUCKS Defense compte des clients dans plus de 65 pays à travers le monde. A ce jour, 5000 Véhicules de l’Avant Blindé VAB Mk1 de transport de troupes ont été vendus à l’international, tandis que des nouveaux modèles comme le véhicule tactique Sherpa Light 4x4 ont déjà remporté leurs premiers contrats à l’export.

 

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

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11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 07:55
ITW de Jacques Gautier, ancien VP de la Commission des affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat (SDBR)

 

 

11/07/2017 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n° 175

 

SDBR : Vous avez été en 2016 rapporteur, avec le sénateur Daniel Reiner, d’un excellent rapport sur les OPEX de la France. Qu’en est-il sorti concrètement ?

 

Jacques Gautier : Pour l’instant, je devrais dire « rien » ! Mais, en pédagogie, il faut savoir répéter souvent… Comme le dit le CEMA Pierre de Villiers, en matière de Défense, « pour gagner la guerre il faut aussi savoir gagner la paix ». Cela signifie, qu’avec les nations européennes (pour disposer de budgets conséquents), il faut intervenir en amont des crises avec une approche globale d’aide au développement, incluant l’aide à l’agriculture, à l’éducation, à la bonne gouvernance, au règlement des différents ethniques ou religieux… Parallèlement, il faut investir et former les armées locales pour qu’elles puissent progressivement assurer le maintien de la sécurité et de la paix dans leur propre région ou leur propre pays. C’est un travail de longue haleine, à coût élevé, mais c’est le seul moyen d’éviter, dans le futur, la multiplication des zones de crises et la faillite des états. De plus, c’est la seule solution pour « fixer les populations » et limiter la crise migratoire massive de l’Afrique sahelienne vers l’Europe, liée à l’insécurité ou à la misère. Si nécessaire, la France doit être capable d’intervenir militairement pour mettre un terme à une menace de déstabilisation d’un Etat ou à des génocides potentiels, mais elle ne doit pas être « engluée » dans ces pays et doit être relevée par des forces de stabilisation des Nations unies ou régionales. Cela implique notamment une modification profonde de l’organisation des casques bleus onusiens, avec un noyau permanent de troupes bien entraînées, capables d’être projetées assez rapidement et aptes à des missions plus dures que le simple maintien de la paix. Cela nécessite aussi de repenser la formation des armées africaines, en les équipant, en les encadrant et en mettant en place un « mentoring » comme nous l’avons fait avec l’ANA*. J’espère que Jean-Yves Le Drian, qui connaît bien ces problématiques, pourra, dans ses nouvelles fonctions de Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, porter ce message auprès de nos amis européens et au Conseil de Sécurité des Nations unies.

 

Mais la Minusca**, entre autres, n’est-elle pas à même de remplir ce rôle ?

 

Les 11.000 soldats de la Minusca sont soit enfermés dans leurs casernes, soit font la police à des carrefours, soit gardent des bâtiments publics, mais ils sont incapables de remplir une mission militaire forte ou une mission de formation des soldats locaux, encore moins de proximité avec les populations. L’armée française, elle, va au contact des populations et écoute les gens, c’est une grande différence. N’ayons pas peur de dire qu’en Centrafrique, comme au Mali, former des militaires sans les équiper et sans les encadrer est un échec dramatique. Soit l’Europe a la volonté de s’engager réellement, y compris en finançant l’équipement militaire des armées locales, soit ses interventions avec la PSDC resteront au niveau d’une bonne ONG. Ce qui est vrai pour les Européens l’est encore plus pour les casques bleus de l’ONU ; je l’ai déjà expliqué. Je crois que pour longtemps la France ne pourra échapper à son destin et restera le seul recours lorsque l’action militaire devient nécessaire.

 

Mais ne disiez vous pas vous-même, lorsque vous étiez encore sénateur, que la France n’avait plus les moyens de cette ambition ?

 

La commission parlementaire, à laquelle j’ai eu l’honneur de participer, a recommandé dans le passé que la France se concentre sur la protection de son territoire (métropole et outre-mer) et de ses zones d’influence, n’ayant plus les moyens de rayonner partout sur le globe. Limitons nous, là où nous pouvons agir et là où nous sommes attendus : du golfe de Guinée à la Somalie. Cela ne veut pas dire que nous n’ayons pas de l’influence ailleurs, en montrant le drapeau, mais nous ne pouvons pas être chef de file partout ou toujours le meilleur élève derrière les Américains…

 

Comment jugez-vous le budget Défense de la France aujourd’hui ?

 

Je sais ce qu’il faudrait et il y a ce que j’espère, que nous n’aurons sans doute pas. Comme il faut être pragmatique, je suis en accord avec les 2% de PIB avec pensions de 2022 et les 2% de PIB sans pensions de 2025, qui semblent être l’engagement du Président de la République et qui est celui du CEMA. Ces 2% ont valeur symbolique et il convient cependant d’entrer dans certains détails. Il est nécessaire de faire un effort de 2 milliards d’euros supplémentaires, dès 2018, et parallèlement d’atteindre un budget annuel de recherche et développement de 1 milliard (actuellement 750M€/an) : total 2.25 milliards annuels en plus. Réduire la déflation des effectifs puis la supprimer, comme l’a fait, avec raison, le président Hollande, entraine environ un surcoût pérenne lié aux effectifs de 900 millions d’euros par an. Malheureusement, nous avons de vrais problèmes de MCO***, de lacunes capacitaires, de matériels modernes dont nous sommes fiers, mais qui n’arrivent dans les régiments qu’au compte goutte et nécessitent donc des rénovations lourdes de matériels anciens peu adaptés au combat moderne : c’est l’exemple du VAB, rénové à grand frais, qui coûte presque le prix d’un Griffon. Nous n’aurons pas le premier MRTT avant 2019, alors que les C135 et KC135 sont usés jusqu’à la corde. Les retards sur les A 400M nous ont obligés à acheter six C130 J, etc. Nous avons des efforts à faire sur la disponibilité de nos hélicos : il est inacceptable d’avoir 33% d’hélicoptères disponibles, soit moins de 100 sur une flotte de 300! La rusticité a parfois des avantages sur les théâtres d’engagement que la sophistication ne parvient pas à concurrencer en termes de disponibilité et de fiabilité, et ne parlons pas des coûts ! Il faut empêcher les technos de penser à rationnaliser les hélicoptères militaires comme on le fait, chez Renault ou Peugeot, pour les véhicules citadins ; ça ne marche pas ! Ce qui est bon pour l’industriel ne l’est pas toujours, au fond du désert, pour nos armées et nos soldats qui, eux, risquent leur vie.

 

Que proposez-vous ?

 

Toutes ces idées doivent être versées dans la réflexion de la nouvelle LPM, qui doit être votée pour début 2018 pour couvrir les années 2018/2023, en intégrant le passif et en marquant la volonté du nouveau Président de la République, tout en faisant coïncider LPM et quinquennat. Il faut préparer l’avenir, en essayant, par exemple, de trouver la ou les deux plateformes les plus adaptées aux hélicos légers : pour mémoire, rénover 30 « Gazelle » et les déployer au Sahel n’aurait coûté au final que 120M€…Dans le même esprit, nous avons besoin d’unités navales légères, dotées d’un drone VTOL, pour sécuriser les 200 nautiques de notre littoral, tant en Méditerranée qu’aux Antilles ou à Mayotte : il y a des solutions moins chères que nos beaux bâtiments de guerre pour ce type d’emploi ; pourquoi s’en priver ? Nous avons parlé du milliard supplémentaire pour le personnel, il faut rajouter un supplément annuel constant d’un milliard pour payer les équipements lancés et non budgétés dans la LPM, accélérer les livraisons nécessaires de matériels, retrouver un niveau acceptable d’entrainement des soldats, améliorer le MCO, faire les dépenses d’infrastructures qui sont à un niveau critique (pour ne pas dire plus), réfléchir à l’intégration du surcoût des OPEX, maintenir la recherche et les compétences nécessaires au renouvellement futur des deux composantes de la dissuasion et investir dans les technologies d’avenir (cybersécurité, connectivité, IoT, IA, etc.). Je pourrais entrer dans le détail des programmes, mais il nous faudrait 10 pages de plus…

 

Comment interpréter la nomination à la Défense de ministres totalement étrangers aux sujets militaires ?

 

Des présidents de la République ont dans le passé choisi des ministres pour leur appartenance politique : c’était une erreur, mais on pouvait le comprendre dans un environnement politique particulier ou avec le souci d’équilibrer des majorités. Le Président Hollande a fait un choix, que tout le monde a applaudi, avec la nomination à la Défense de Jean-Yves Le Drian : il était préparé, il connaissait les dossiers à fond, il avait anticipé, il avait visité nos alliés pour comprendre leurs attentes. Madame Florence Parly, nouveau ministre des Armées, ne semble pas connaître la Défense, mais elle a montré, dans d’autres fonctions, sa capacité à diriger, aussi bien dans le privé que dans le public, et à avoir rapidement une vision d’ensemble des orientations stratégiques des thématiques auxquelles elle était confrontée. Elle a une vraie compétence en matière budgétaire. Compte tenu de son engagement, je forme des vœux pour qu’elle mette cette capacité et cette technicité au profit de la Défense lors des discussions, toujours difficiles, avec Bercy. Je rajouterais qu’il faut renforcer l’accord franco-britannique de Lancaster House, tout en nous appuyant sur le couple franco-allemand, sans ignorer les pays plus petits, pour faire une refondation européenne et tout en respectant nos accord au sein de l’OTAN. J’espère que Madame Parly partagera mon point de vue.

 

Vous représenterez-vous aux élections sénatoriales cet automne ?

 

Oui. Car je souhaite continuer à porter, au sein de la commission de la Défense du Sénat, la voix des Armées et de ses besoins (programme 146), en restant économe mais pragmatique. Ceci dit, l’avenir politique est incertain et, beaucoup de mes amis maires ayant perdu aux dernières élections législatives, nul ne peut dire aujourd’hui ce qu’il adviendra des élections sénatoriales du fait des scissions que vous observez comme moi. Si je ne suis pas élu sénateur, je prendrai ma retraite de maire de Garches en mars 2019… un an avant la fin du mandat.

 

 

*ANA : armée nationale afghane

**Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique

***MCO : maintien en condition opérationnelle

 

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 15:55
photo Thales

photo Thales

 
source Thales
 
In June 2017, on the occasion of the Belgian Defense Technology & Industry Day trials, held at the Naval Base at Zeebrugge, Thales successfully demonstrated the performances of its latest SAMDIS Multi-view Synthetic Aperture Sonar (SAS) system integrated onboard an ECA A27 AUV platform.

The A27 proved to be an extremely stable, enduring and reliable platform, capable of withstanding the strong tidal currents usually encountered in the North Sea.

The SAMDIS sonar generates long range, high resolution images (1 inch x 1 inch) with excellent reverberation-to-shadow contrast even in very shallow waters. Owing to its Multi-View capability, unique on the market, SAMDIS simultaneously generates 3 views of a given contact under different angles in a single path. The combination of high resolution and several independent views in a single pass is key in order to drastically reduce ambiguity when taking a detection/classification decision. This capability enables SAMDIS to combine high coverage with very high confidence rates of probability of detection and probability of classification of mines, with a very low false alarm rate.

SAMDIS outputs are best processed by the PRACTIS software that has again proven to be a powerful detection and classification tool that drastically optimise operator workload. PRACTIS is so efficient and user-friendly that Belgian Navy operators learned to operate it easily during the sea trials. The combination of SAMDIS and PRACTIS enables high confidence in classification of contacts as NON-MILCO, thus avoiding losing time in lengthy investigations to identify the contact.
 
SAMDIS is designed for seamless integration into various platforms with a combination of several array lengths for medium and heavy weight AUVs as well as side scan sonars towed by USV’s.

Thales has 50 years of cumulative experience in developing advanced technologies to support major Navies in their Mine-Hunting operations.
 
The A27/SAMDIS combination is part of the equipment package that will be delivered to France and the UK as part of their MMCM programme. This on-going European programme aimed at delivering a robust, proven unmanned mine hunting package to these two Navies as they switch to Unmanned MCM capabilities.

In 2016, Thales performed a number of successful demonstrations of its HALCYON USV off the North Sea Coast of Zeebrugge in Belgium and in Northern Scotland for the Royal Navy Unmanned Warrior exercises. During both trials, the HALCYON USV was towing its Towed Synthetic Aperture Sonar (TSAS) system. At the end of the trials in Belgium, Thales was well assessed for detection performance against all mine type, thus recognising the quality of the group’s unmanned mine-hunting systems’ capabilities.

In the framework of the Belgian/Dutch MCM capability replacement programme, Thales intends relying on its multi domain pedigree to offer state-of-the-art solutions in MCM: mission system integration and naval combat system. This will ensure a strong level of local industry involvement in terms of system development as well as future system support, combined with a very high level of operational efficiency.
 
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12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 07:55
Séminaire SimDef 2017

 

source Groupe ADIS

 

La simulation de défense est devenue, bien au-delà l’entraînement des forces, un outil socle, filigrane de toutes les phases des programmes d’armement.

 

Le groupe ADIS (Armées, Académie, DGA, Industries pour la Simulation) œuvre depuis plus de 10 ans à la mise en synergie des moyens et innovations de ces technologies trop mal connues. Tout au long du cycle de vie d'un programme d'armement comme un char, un avion, un bateau ou même un système d'information, la simulation est une technologie efficace pour mieux maîtriser les risques techniques, calendaires et financiers. Avec des programmes de plus en plus complexes, on parle de « systèmes de systèmes », son utilisation devient indispensable. Elle concerne toutes les phases de l'ingénierie système (définition, développement et qualification).

 

Pour le SimDef 2017, le groupe ADIS a donc choisi de s'intéresser à "la simulation pour l'ingénierie" qui comprend à la fois de la simulation d'ingénierie et de la simulation opérationnelle. Le séminaire portera sur les phases de la vie des systèmes avant leur mise en service opérationnel : de l'initialisation du besoin à la qualification opérationnelle.

Le thème simulation technico-opérationnelle et simulation technique pour l’ingénierie des systèmes de défense adresse donc à la fois les quatre collèges Armées, Académie, DGA et Industrie. Le SimDef2017 a pour ambition de présenter un état de l'art des usages de la simulation dans la conduite des programmes d'armement afin de constituer une première référence sur laquelle de futurs travaux ou d'autres séminaires pourront s'appuyer pour aller plus loin.


Conférences, stands, concours innovation, vous attendent à l'ENSTA Palaiseau les 5 et 6 juillet prochains

Inscriptions sur
le site de l'ADIS
 

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31 mai 2017 3 31 /05 /mai /2017 11:20
Simthetiq Algeria VTE available in Openflight and correlated VBS 3 formats

Simthetiq Algeria VTE available in Openflight and correlated VBS 3 formats

 

Montreal, 31 May 2017 - Simthetiq

 

Meggitt Training Systems along with Simthetiq and TrianGraphics will showcase true joint simulation and training capabilities at CANSEC 2017. The powerful demonstration will connect virtual Armoured Fighting Vehicle, 81mm mortar and small arms trainers running in two different simulation platforms in the same correlated terrain environment.

 

 

Attendees at Canada’s annual Global Defence and Security Tradeshow will experience the benefits of interconnecting different training systems and technologies to unleash the full potential of collaborative training scenarios. Using a common 3D terrain of Algeria from Simthetiq as the collaborative environment, Meggitt’s Anti-Tank Guided Missile (ATGM) and Remote Weapon Station (RWS) trainers (running in an Openflight terrain) together with their flagship FATS 100MIL small arms trainer (using a correlated VBS3 output) will conduct tactical manoeuvres in a hostile training environment.

 

Simthetiq worked closely with TrianGraphics, using their VBS Exporter tool to generate a correlated VBS terrain that allows common, networked scenarios to be conducted across Meggitt’s different training systems.

 

Vincent Cloutier, Simthetiq CEO, stated: "The cross-platform flexibility we provide was key for Meggitt - who placed their trust in Simthetiq and TrianGraphics' expertise and innovative approach to terrain generation for their key simulation product demonstrations at CANSEC."

 

To see the collaborative demonstrations in action, visit Meggitt’s booth (#121) at CANSEC, held at the EY Centre in Ottawa from 31 May to 1 June 2017.

 

 

 

About Simthetiq

Simthetiq, a CADSI member, is a leading developer of 3D solutions for simulation, research and serious gaming. With over 2000 high-definition, plug and play 3D military and civilian vehicles, Simthetiq’s library facilitates rapid procurement of DIS/HLA compatible, standardized COTS products that enhance the training capability and value of any simulation and training tool.

 

For more information visit: www.simthetiq.com

 

About TrianGraphics

TrianGraphics is specialized in creative tools and services for terrain database generation. TrianGraphics' flagship product Trian3DBuilder is a database generation system with a comprehensive feature set and a modern user interface. Trian3DBuilder is meeting the most demanding visual and technical requirements for real-time simulation and has grown to become one of the most powerful and efficient solutions on the market.

 

For more information visit:

www.triangraphics.com

 

About the 3D terrain

The Algeria VTE product can help bring your simulation and training ever closer to reality. Companies interested in evaluating Trian3DBuilder or Simthetiq 3D terrains can contact sales@simthetiq.com to request an evaluation.

 

About Meggitt Training and Simulation

Meggitt’s networked simulation solutions provide for realistic synthetic training including state of the art visual effects and sounds. Training solutions that enable crews to train their tactics, techniques and procedures in a mounted or dismounted virtual domain.

 

Meggitt Training Systems leads the way in small arms marksmanship and judgmental simulation training, as well as armoured fighting vehicle trainers and simulators. Meggitt’s train-as-you-fight approach reflects a commitment to remaining true to fit, form and function in weapons simulation, helping ensure the preparedness and safety of the forces that protect us.

 

For more information visit: https://www.meggitttrainingsystems.com

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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 09:50
EDA Defence Industry workshop looking at the long-term outlook for RPAS


16.05.2017 source EU Defence Agency
 

EDA has opened a call for submissions from defence industry representatives on the topic of Remotely Piloted Air Systems (RPAS). This call is in response to the agreement between EDA defence ministers to develop a more structured and regular dialogue with industry. In this domain, the EDA has developed an approach that is supported by Member States and invites defence industry representatives and research institutes to respond to the call for papers (attachment below). Submissions must be sent to the EDA by the 16th of June 2017.

The aim of the process is to enrich the CDP long-term view with industry inputs on the long term perspective of the industrial and technological outlook for specific capability areas. This will not be a forum for discussing the commercial aspects of current systems but a dialogue intended to explore the long-term (20 years ahead) aspects of military warfare focused on Remotely Piloted Air Systems (RPAS).

The EDA will hold a one day workshop on the 12th of September 2017. Selected industry representatives will be invited to share their views of long-term outlooks focusing on the questions listed in the questionnaire. Speakers will be selected based on this call for papers, which will be evaluated by the EDA. Submissions are sought from as wide as possible a range of industries involved in aspects of development related to RPAS. Though responses to all questions in the questionnaire are encouraged, submitters may develop answers to specific questions in greater detail based on their area of expertise. This will allow thematic discussion panels to be formed. Submissions will be judged on their innovativeness and relevance as well as ability to stimulate discussion on the future role of RPAS in the military context. Participation in this call for papers is open to companies of any size as well as academic, semi-governmental research institutes and associations or grouping of industrial suppliers.

 

How to submit

Download the call for papers here: Annex to EDA201705069 - CDP Industry Questionnaire

Send your completed files to cps@eda.europa.eu with a copy to aleksandrs.bucens@eda.europa.eu

Deadline for submissions is the 16th of June 2017

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