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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 16:20
Le NCSM Fredericton, la première frégate de classe Halifax modernisée au début de 2015 (MDN)

Le NCSM Fredericton, la première frégate de classe Halifax modernisée au début de 2015 (MDN)


28.09.2015 par 45eNord.ca
 

Afin de sauver de précieux dollars en raison d’un budget très serré, la Défense nationale envisage tout simplement de réutiliser de vieilles pièces d’équipement dans ses futurs navires de combats.

 

Le premier des navires de combat de surface canadiens n’est pas attendu avant 2025, tandis que le dernier n’est prévu que pour 2041.

Les frégates de classe Halifax, mises en service entre 1992 et 1996, subissent depuis quelques années une mise à niveau afin de prolonger leur durée de vie grâce à un programme de modernisation d’équipement, qui permet à ces navires de devenir de véritables centres de commandement et contrôle.

Des documents obtenus par le Ottawa Citizen en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, indiquent que par soucis d’économie le ministère de la Défense nationale envisage de se servir de navires précédents pour équiper les futurs.

Le gouvernement conservateur a bloqué le budget du projet des futurs navires de combat de surface canadiens à 26 milliards $. Le projet est de construire «jusqu’à 15» navires.

Fin 2013, le Vérificateur général du Canada Michael Ferguson avertissait déjà que la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale était sous-financée.

«Il faut des années pour concevoir et mettre en œuvre des projets de développement complexes, comme les projets de navires militaires», disait-il. «Il est donc important que les divergences entre le niveau d’ambition du gouvernement et la capacité de la Marine royale canadienne soient régulièrement évaluées et minimisées».

En d’autres mots, sur des projets d’une pareille durée, il n’est que normal que les budgets soient révisés pour tenir compte des changements inévitables (coût du matériel, de la main d’oeuvre, réévaluation des besoins militaires, etc.)

Ainsi, une solution envisagée est de réduire certaines capacités sur les vaisseaux tout en regardant la possibilité d’une «réutilisation des équipements [des navires de]classe Iroquois et Halifax».

Après l’incendie à bord du navire ravitailleur NCSM Protecteur, l’amiral Mark Norman avait déjà confié à 45eNord.ca que plusieurs options existaient quant à l’avenir du navire. Parmi celles-ci, le démantèlement du navire pour récupérer le plus de pièces possible et s’en servir «partout dans la flotte».

Dans une déclaration publiée sur le site web de la Défense, le ministère rappelle que le projet en est «actuellement à l’étape de la définition, ce qui signifie que nous en sommes à l’étape de préciser les détails, c’est-à-dire à l’étape de se pencher sur certains enjeux comme les coûts, l’échéancier et les exigences, et de cerner les risques rapidement afin de pouvoir les atténuer». De plus, «l’un des éléments clés de tous les projets de conception et de construction de navires de guerre consiste à élaborer des exigences qui aboutiront à des solutions abordables».

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 16:55
Moteurs militaires : un support de proximité

 

21.09.2015 par Snecma (Safran)

 

Fournisseur historique des moteurs des avions de combat de l’Armée de l’Air et de l'Aéronautique Navale françaises, Snecma (Safran) participe également à leur maintien en condition opérationnelle. L’ouverture au mois d’avril dernier d’un centre de support à Bordeaux, au plus près de ses partenaires étatiques en charge de la maintenance, va accroître la réactivité des équipes du motoriste.

 

Pour l'Armée de l'Air comme pour la Marine Nationale, disposer d'avions prêts à décoller à tout moment est un enjeu de sécurité nationale. Snecma, qui motorise tous les appareils de combat actuellement en service (M88 du Rafale, M53 du Mirage 2000, Atar du Super-Étendard), participe activement au maintien en condition opérationnelle (MCO) de ces aéronefs. Outre le centre de maintenance MRO1 de Châtellerault, le motoriste dispose de représentants techniques sur chacune des bases aériennes mettant en oeuvre des Rafale, ainsi que de bureaux d'études conséquents en région parisienne. « Début 2015, nous avons également créé un centre de support en service à Bordeaux, rappelle Pierre Anglès, directeur de ce centre et du support en service des moteurs militaires en France. Ce nouvel établissement est un élément essentiel dans notre dispositif de soutien aux forces armées car il nous permet de nous rapprocher des organismes étatiques chargés de la maintenance des avions et du pilotage des opérations (AIA, SIMMAD, CFA2), désormais installés autour de l'agglomération bordelaise. Notre objectif est de leur offrir une réactivité maximale en toutes circonstances et d'avoir une meilleure compréhension des événements rencontrés par nos moteurs. »

 

Efficacité et réactivité

La vingtaine de collaborateurs du centre sont répartis en quatre pôles. Les équipes du support technique, en relation directe avec l'AIA de Bordeaux, participent à l'analyse des problèmes survenus sur les moteurs et proposent des solutions de traitement en s'appuyant sur la documentation technique. Si le problème rencontré est plus complexe, ils élaborent un rapport précis destiné aux équipes franciliennes. « Nous avons cinq ingénieurs dans les locaux de l'AIA chargés de traiter et / ou de faire remonter l'information en temps réel, ajoute Pierre Anglès. Leurs retours nous permettent de faire constamment évoluer notre connaissance de l'usure des moteurs au cours de leur utilisation, et donc d'affiner les besoins en pièces de rechange. »

Le « pôle prévision-planification », en lien avec notre partenaire l'AIA, a pour mission d'avoir une vision complète de l'ensemble des opérations de maintenance, en cours et futures, sur les bases aériennes et dans les usines de Châtellerault et de l'AIA. « Ainsi, nous sommes certains de pouvoir répondre aux besoins de disponibilité des avions de notre client », précise Pierre Anglès. Le « pôle qualité » s'assure que les pièces de rechange livrées peuvent être utilisées en vol et « le pôle marché » pilote l'exécution des contrats. 

 

Contrat à l'heure de vol, formule gagnante

Depuis 2010, le contrat de maintenance du M88 du Rafale porte sur la fourniture de pièces de rechange à l'heure de vol. Le principe de ce contrat est le suivant : à partir du nombre d'heures de fonctionnement des moteurs estimé par l'armée, Snecma anticipe les besoins en pièces de rechange et met celles-ci à disposition des miliaires. L'État ne se préoccupe donc plus des commandes. « Notre objectif à terme est de progresser vers un contrat à l'heure de vol portant sur la disponibilité de moteurs complets, prêts à l'emploi sur tarmac, explique Pierre Anglès. L'armée pourrait alors se concentrer sur son coeur de métier et Snecma exercer pleinement son rôle de motoriste. »

D'ici là, Snecma, en partenariat avec l'AIA, proposera dès 2016 à la SIMMAD un contrat de maintenance à l'heure de vol portant sur la disponibilité des modules du M88 sur les bases aériennes. Une bonne pratique qui pourrait bien se répandre auprès des clients du Rafale à l'international.

 

1. MRO : Maintenance, Repair and Overhaul - Maintenance, réparation et révision

2. (AIA) L'Atelier industriel de l'aéronautique de Bordeaux, qui dépend du ministère de la Défense, prend charge la maintenance des moteurs militaires français.

(SIMMAD) La Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (est chargée de passer des appels d'offres pour la maintenance des aéronefs français, auprès d'acteurs publics ou privés. Elle est située sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

(CFA) Le Commandement des forces aériennes prépare les forces aériennes à remplir leurs missions.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 16:35
Washington et Pékin négocient un accord de non-agression dans le cyberespace

 

20.09.2015 lemonde.fr

 

Les Etats-Unis et la Chine seraient en pleine négociation en vue de ce qui pourrait devenir le premier accord de non-agression dans le cyberespace, selon le New York Times. Une annonce est problable en fin de semaine prochaine, lors de la visite du président chinois Xi Jinping, qui arrive jeudi pour une visite d’Etat à Washington. Les pourparlers se sont donc accélérés ces dernières semaines, selon des officiels engagés dans les discussions qui indiquent que chacune des parties devrait s’engager à ne pas attaquer les infrastructures stratégiques de l’autre.

 

Mercredi déjà, le président Obama suggérait des négociations, évoquant que les cyberattaques en augmentation seraient « probablement un des sujets principaux » du sommet à venir. Un officiel de son administration a précisé qu’une déclaration commune des deux dirigeants pourrait ne pas contenir de « mention spécifique et détaillée » d’une telle interdiction d’attaque mais pourrait plutôt prendre la forme d’une acception du code de conduite récemment adopté par un groupe de travail des Nations unies. Il s’agirait donc pour les négociateurs américains d’encourager les dirigeants chinois à respecter les principes de ce code, par le biais d’un accord bilatéral.

 

Suite de l’article

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:50
Defence spending 2014: the EU picture

 

Back in 2012, when NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen said that “there is a price to pay for security, but the cost of insecurity can be much higher,” there were few who fully grasped just how accurate his warning was. For many years, European defence budgets have largely been spiralling downward following decisions which now seem somewhat unwise given the rapid deterioration of Europe’s security environment.

That said, there was arguably little to indicate that heavy investments in the military were necessary, and the financial crisis did its bit, too, to dampen enthusiasm for military spending.

 

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:50
European defence collaboration – Back to the future

 

With the EU facing increasingly hostile environments to its east and south, defence collaboration is once again back at the centre of European integration efforts. In December 2013, the European Council held a debate on defence for the first time since the entry into force of the Lisbon Treaty.

In its conclusions, the European Council identified priorities for stronger cooperation: improving EU rapid response capabilities, enhancing the development of military capabilities, and bolstering Europe’s defence industry. After decades of defence cutbacks across the continent, there are a growing number of shortfalls in European military capabilities.

 

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 11:55
Snecma installe un nouveau banc d’essais à Istres

 

18/09/2015 Armée de l'air  - Economie et technologie

 

Un nouveau banc d'essai a été installé sur la base aérienne 125 d'Istres pour assurer le développement des nouveaux moteurs de la société Snecma du groupe Safran.

Nouveau banc d'essais de Snecma

 

L’implantation historique, dès 1962, du centre d’essais en vol de Snecma sur la base aérienne d’Istres au sein de la direction générale de l’armement (DGA), a permis le développement des moteurs de tous les avions de combat de Dassault Aviation (Mirage F1, Alphajet, Mirage 2000, Rafale) et dernièrement et jusqu’en 2012, celui du TP400 de l’A400M d’Airbus.

 

Le premier banc d’essais déjà existant a également été adapté pour accueillir le Silvercrest, moteur du futur Falcon 5X de Dassault Aviation. « Avec l’aide du ministère du Logement, de l'Égalité des territoires et de la Ruralité, de la région, du département, de Ouest-Provence et du pôle Pégase, nous avons ainsi choisi d’implanter à Istres ce second banc à l’air libre », précise un porte-parole de Snecma.

 

Ce nouveau banc de plus de 100 tonnes s’articulera autour d’un pylône de 18 mètres de hauteur. Il disposera d’une structure inédite à deux têtes, qui permettra d’installer des moteurs d’architectures différentes et sera équipé d’un système d’acquisition de données de 1 200 lignes de mesure (à travers 9 200 mètres de fibre optique) : consommation de carburant, comportement dynamique et mécanique, acoustique, etc. Pour optimiser le recueil et l’analyse des données d’essais, un nouveau bâtiment de contrôle de 660 m2 sera implanté à proximité du banc.

 

Opérationnel pendant au moins 30 ans, ce nouveau banc intégrera des innovations inhérentes à la haute technicité des moteurs qui y seront testés (pièces composites, carter tournant, pales contrarotatives, réducteurs, mesures sans contact, télémesure…).

Lancement officiel des travaux du nouveau banc

Snecma installe un nouveau banc d’essais à Istres
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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:50
Futurs F-16: Lockheed rassure les industriels belges

 

17 septembre 2015 Alain Lallemand – LeSoir.be (Belga)

 

Signature d’un accord de principe entre Lockheed et des industriels belges de l’aéronautique, au cas où la Belgique achèterait des F-35.

 

Le géant américain de l’industrie de défense Lockheed Martin, constructeur du chasseur F-35, a signé ce jeudi avec quatre sociétés belges - Esterline Belgium (anciennement Barco), Sonaca, Sabca et Ilias Solutions - des accords de principe (memorandum of understanding) pour l’exploration de possibles «partenariats industriels» dans l’éventualité où la Belgique, d’une part, confirmerait son intention de remplacer ses chasseurs F-16 et, d’autre part, décidait de les remplacer par le F-35 de Lockheed.

 

Selon l’avionneur américain, «ce protocole d’accord démontre la volonté de Lockheed Martin d’explorer toutes les opportunités de coopération industrielle dans les domaines des technologies avancées de la défense, de l’aéronautique, de l’informatique et de la sécurité». «Ce protocole d’accord soutient toutes les possibilités de partenariats industriels que Lockheed Martin pourrait poursuivre en Belgique» en cas de choix du F-35 «Lightning» par le gouvernement fédéral, a ajouté le groupe dans un communiqué.

 

C’est un pas symbolique mais très intelligent de la part de Lockheed, à un moment de grande interrogation de la part de l’industrie. Non seulement le gouvernement belge n’a pas confirmé d’appel d’offre, mais le plan stratégique militaire qui justifierait un maintien de la capacité de combat aérien de la Belgique n’existe pas encore. Tant Lockheed que les industriels belges ne savent même pas, à l’heure actuelle, dans quel cadre juridique un éventuel contrat d’achat pourrait être contrebalancé par des partenariats industriels favorables à la Belgique. Le protocole donne au moins une indication symbolique sur l’ancrage que souhaite Lockheed en Belgique.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:50
BattleView 360 ‘See-through’ Armored Vehicle System Makes DSEI Debut


18.09.2015 by BAE Systems
 

BAE Systems has used advanced fighter jet technology to create a situational awareness system that allows armored vehicle crews to ‘see through’ their vehicles in real time, and gives commanders a complete view of the battlespace.

The system, called BattleView 360, will be on display on the CV90 tracked vehicle at the DSEI exhibition in London this week. BattleView 360 is highly adaptable and is being designed to seamlessly integrate with multiple existing vehicle types, systems, and radios.


At its core, BattleView 360 is a digital mapping system that collates, displays, and tracks the positions of all surrounding features of interest in two- or three-dimensional modes. This allows a vehicle commander to make rapid and informed decisions and communicate plans and instructions to other vehicles. The displayed imagery helps crews identify friendly and enemy forces, and can be used to generate safer routes out of the view of the enemy.


“Knowing what is going on around you has always been a challenge for armored vehicle crews inside noisy machines with limited visibility,” said Peder Sjölund, technology manager at BAE Systems Hägglunds, a subsidiary of BAE Systems, Inc. in the United States. “BattleView 360 builds on years of work across BAE Systems to improve situational awareness and integrate information so that crew workload is reduced and they can make fast, yet effective, decisions. The result is increased battlefield effectiveness and survivability.”

 

The head-worn part of the system can be synced to vehicle cameras to provide a ‘see-through’ capability in both visual and infrared. It can also be used by dismounted soldiers to relay information back to the vehicle. In a complete battlespace picture environment, the display can be integrated onto other vehicles or even unmanned aerial systems. BattleView 360 employs a head-down touch-screen display to allow commanders to quickly assess information and make quick and efficient decisions for targeting or other purposes. It also allows the commander to view the display of other crew members, such as a gunner.


Investment in advanced technologies for the land domain is a key focus for BAE Systems. Similar investment in an intelligent turret technology is being carried out by BAE Systems Combat Vehicles (U.K.) business. Both the U.K. and Swedish programs are vehicle agnostic and the technology can be integrated with new or existing vehicles via an electronic architecture.
 

BattleView 360’s head-down system features include:

  • Displaying Blue Force positions

  • Route planning

  • UAV route planning

  • Route progress monitoring

  • Polygon sketching

  • Line sketching

  • Dead ground display

  • Red ground display (ground that can be seen by hostile forces)

  • Best route for self-calculation

  • Best route for hostile-calculation

  • Area of uncertainty from last hostile sighting

 

For multimedia, please visit: https://resources.baesystems.com/?c=5828&k=f17ac7a0b2

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


18.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Après un avis pour un Super-Puma au profit des régiments d'hélicoptères de combat en métropole (voir mon post ici), voici un avis de marché à bons de commande relatif à "l’affrètement d’un hélicoptère bimoteur avec équipage et mécaniciens pour mettre en oeuvre des rotations afin d’assurer le transport de fret et de passagers, de jour comme de nuit selon une disponibilité de sept jours sur sept 24 heures sur 24" en RCA.

Les candidats ont jusqu'au 25 septembre pour répondre. Durée du marché: six mois renouvelable deux fois par reconduction expresse.

L'affrêteur retenu devra répondre aux besoins du ministère de la Défense avec un préavis de 24 heures. Les acheminements se feront au départ et à l’arrivée de Bangui. Les principales destinations sont: Bouar, Ndele, Bambari, Kaga Bondoro, Sibut et Bria. L'avis précise que: "outre ces destinations, les vols pourront desservir d’autres destinations en République Centrafricaine, y compris des terrains sommaires et des zones de posé hélicoptère (ZPH), en fonction des besoins de la Force Sangaris".

Sangaris (900 hommes) disposerait actuellement de 7 hélicoptères (2 Gazelle, 3 Puma, 2 Tigre), après le départ de 3 Puma fin mai et en attendant le retour des Fennec

L'avis prévoit quatre types d’hélitransport :
- hélitransport de passagers : transporter jusqu’à 15 personnes minimum (VIP et civils de toute nationalité, combattants, équipe spécialisée, etc…). 
- Hélitransport de fret ; participer au soutien logistique des forces Sangaris déployées sur le pays,
- Hélitransport combiné : combiner les deux types d’hélitransport précédant.
- Hélitransport particulier : en situation de tension ou de crise, participer à l’évacuation de ressortissants civils sur l’ensemble du pays. L’hélicoptère doit pouvoir transporter des passagers ou du fret (eau, nourriture sèche, pièce de rechange, munitions, carburant et fret IATA ou autre) ou un mixte des deux.

 

Réflexion. Ce marché relève de la politique de la rustine: on bouche les trous au coup par coup. Un avion à Gao, un autre à Ouga, un hélico ici. Rien de mieux pour engendrer une guéguerre des opérateurs qui s'écharpent pour ces micro-marchés, au risque de faire voler des avions et des équipages "pas au top". On n'oubliera pas que dans les critères d'attribution, le prix, c'est 65% de la note finale.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 11:55
[web série] Furtivité: les avions de chasse

 

18/09/2015 LV Sandra Lewinski / DICOD  - Economie et technologie

 

Pour mener à bien leurs missions, les avions de combat doivent être discrets. Du Rafale au nEuron, les progrès technologiques ont contribué à une nouvelle génération d’avions de combat encore plus furtifs. L’art de la dissimulation dans les airs consiste à échapper à la détection des radars et des capteurs infra-rouge ou thermiques qui déterminent la position et la forme des aéronefs. Découvrez comment la radiodétection a changé la physionomie des combats tout en modifiant la forme du fuselage des avions.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:50
Thales lance une nouvelle radio pour soldat


16.09.2015 Thales Group
 

Thales annonce le lancement de SquadNet, sa nouvelle radio pour soldat, à l’occasion du salon DSEI 2015. Avec SquadNet, Thales vient compléter sa gamme de radios pour soldat, incluant notamment le Starmille, qui offre des fonctionnalités étendues telles que voix données et vidéo simultanées. La nouvelle radio SquadNet combine une forme d’onde de mise en réseau unique, un GPS intégré, une connexion Bluetooth, des capacités de cryptage programmable, et garantit, à un coût optimisé, des communications sécurisées dans un format à la fois compact, léger et économe en énergie.

 

Avec sa batterie amovible et rechargeable, d’une autonomie de 28 heures, Squadnet étend la durée des missions et réduit les besoins en batteries de rechange. Non seulement cela permet au soldat, moins chargé, de transporter davantage de vivres et de munitions, mais également de réaliser des économies d’approvisionnement en batteries et donc de réduire le coût de possession. La batterie étant rechargeable depuis presque toutes les sources d’alimentation USB, le choix du mode de charge est étendu, des panneaux solaires à la simple prise allume-cigare.

Grâce à sa forme d’onde exclusive, SquadNet peut fonctionner dans des zones où d’autres types de radios auraient du mal à le faire, comme par exemple les environnements urbains, les bois ou les terrains accidentés. Alors que la plupart des radios pour soldat offrent des liaisons point à point, Squadnet, grâce à son mode de relayage automatique, garantit une portée étendue et une parfaite résilience en termes de couverture. Dès lors qu’une autre radio SquadNet se trouve à portée, il est possible d’échanger des communications voix et des données de positionnement depuis toutes les autres radios du réseau.

Le GPS intégré affiche des données de positionnement sur l’écran de la radio. Couplées avec un dispositif Android, les données GPS apportent une excellente connaissance de la situation, affichant sur une carte ou une photographie aérienne la position et les déplacements récents de l’utilisateur et des autres soldats appartenant au même réseau.

L’application SquadNet offre également une fonctionnalité de type web-bridge (pont) qui permet d’établir une liaison, via des réseaux IP (3G, LTE ou Wi-Fi), avec des groupes de combat géographiquement distants. Cette capacité de liaison avec le soutien extérieur (reach back), permet une coordination à distance des groupes de combat et d’étendre la portée des opérations.

Légère et dotée d’un boîtier compact et robuste, la radio SquadNet est à la fois discrète et résiliente, quelque soit l’environnement d’utilisation. Son interface, simple et facile à utiliser, repose sur un matériel puissant et fonctionnel, toutes les informations et fonctions clés étant accessibles en un clin d’œil. Le soldat peut ainsi se concentrer pleinement sur sa mission, plutôt que sur ses outils. Avec sa conception axée sur l’utilisateur, la radio SquadNet est utilisable par tous, réduisant les besoins en formation et facilitant son déploiement opérationnel.

Sur un marché très compétitif, la radio SquadNet constitue, tant par ses capacités que par son prix, une solution très performante pour une grande diversité de clients, qu’il s’agisse d’un premier achat ou du remplacement d’une capacité existante.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:50
nouvelle version du sonar 2093 photo Thales

nouvelle version du sonar 2093 photo Thales


16.09.2015 Thales Group
 

Thales lance une version modernisée de son sonar à profondeur variable pour chasseurs de mines, désormais doté d’une technologie large bande permettant d’améliorer ses performances opérationnelles et son opérabilité, mais aussi de faciliter son soutien.

 

Points clés
  • Un sonar conçu pour contrer la menace des mines modernes en eaux profondes et peu profondes.
  • Sa technologie large bande permet au sonar 2093 d’offrir des performances en eaux profondes identiques à celles obtenues précédemment uniquement en eaux peu profondes.
  • La technologie de compression d’impulsions permet une détection à longue portée et la classification des mines de nouvelle génération à faible indice de cible.

Le sonar 2093 est un système multifréquence à profondeur variable destiné à contrer la menace des mines modernes, aussi bien en eaux profondes que peu profondes. Il est utilisé par les marines du monde entier dans des conditions opérationnelles souvent très exigeantes.

Afin d’améliorer les performances contre les mines à faible indice de cible, la nouvelle version sera installée sur tous les chasseurs de mines de la Royal Navy de classe Sandown, aux termes d’un programme d’une durée 60 mois. Thales sera responsable de la conception, de la fabrication et de la mise en œuvre des modifications, en vue d’intégrer  la technologie large bande sur le 2093.

Pour cette modernisation, Thales s’est appuyé sur la technologie du sonar de coque 2193, réputé dans le monde entier. Les capacités large bande permettent au sonar 2093 d’offrir les mêmes performances en eaux profondes que celles auparavant disponibles uniquement dans des environnements maritimes à faible profondeur. Ce sonar est proposé comme nouvelle installation ou dans le cadre d’un programme de modernisation pour les marines du monde entier.

« Thales est précurseur dans la lutte anti-mines et ces nouvelles performances permettent à nos clients  de moderniser leurs sonars 2093 actuels ou d’investir dans des systèmes entièrement nouveaux, en profitant de performances opérationnelles et d’une opérabilité supérieures, mais aussi d’un soutien encore plus efficace. »

Jeremy Standen, directeur général adjoint des activités Systèmes de Mission Maritime au Royaume-Uni

L’introduction de la technologie large bande permet d’améliorer les performances des contremesures anti-mines dans des environnements où de telles performances s’avéraient précédemment impossibles à obtenir. La technologie de compression d’impulsions permet une détection à longue portée et la classification des mines de nouvelle génération à faible indice de cible, en optimisant simultanément les performances au niveau de la réverbération et du signal sonore. Le réseau de transducteurs à large bande permet d’assurer des performances maximales, avec un système qui offre le meilleur rapport temps de cycle d’émission/largeur de bande aujourd’hui disponible dans ce domaine spécifique.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 18:55
Metravib, leader mondial de leader mondial de la détection acoustique de tir, s’expose à DSEI 2015

Metravib, leader mondial de leader mondial de la détection acoustique de tir, s’expose à DSEI 2015

 

16 septembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La grande famille du programme Scorpion s’est récemment agrandie avec l’arrivée toute fraîche d’un petit nouveau : Metravib. Leader mondial de la détection de tir acoustique, la société lyonnaise équipera les futurs VBMR (Véhicule Blindé Multi Rôle) Griffon et EBRC (Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat) Jaguar avec le système SLATE (Système de Localisation Acoustique de Tireur Embusqué).

 

Afin de correspondre aux requêtes notifiées par la DGA, SLATE est appelé à dépasser technologiquement les autres membres de la gamme de détecteurs acoustiques déjà proposée par Metravib. Non content de reprendre les forces de ses systèmes frères, SLATE intègrera également deux nouvelles capacités : la détection de tirs simultanés et la détection du mode de tir (rafale, automatique, coup par coup). De même, les différents systèmes sont appelés à communiquer entre eux au travers du BMS des futurs Jaguar et Griffon.

 

La phase de développement de cette version musclée du SLATE devrait commencer peu après DSEI et s’étaler sur une période de deux ans, pour logiquement aboutir en 2018 avec les premières livraisons de série.

 

SLATE protégera bientôt les futurs VBMR Griffon et EBMR Jaguar appelés à moderniser la cavalerie de l’armée de Terre (Crédit: RTD/Nexter Systems/Thales)

SLATE protégera bientôt les futurs VBMR Griffon et EBMR Jaguar appelés à moderniser la cavalerie de l’armée de Terre (Crédit: RTD/Nexter Systems/Thales)

 

Si Metravib, programme sensible oblige, reste discret sur les détails de ce contrat, les rumeurs de vente de « centaines de systèmes » circulent dans les arcanes de DSEI.

 

« Le système SLATE a démontré en opérations être un capteur d’agression majeur et incontournable qui doit équiper tout blindé d’un standard moderne. La capacité de ce détecteur à être couplé à l’armement pour permettre sa mise en direction rapide n’est plus à démontrer. Enfin, les informations fournies par le SLATE peuvent être automatiquement transmises par le système d’information du blindé à d’autres échelons. Pour toutes ces raisons, le SLATE a gagné, sur les théâtres d’opérations, l’estime et la confiance des équipages blindés français, » a récemment témoigné le Général Charles Beaudouin, directeur de la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre), à l’occasion de la livraison de 60 systèmes SLATE additionnels à l’armée de Terre.

 

« Scorpion », inscrit dans le cadre du projet armée de Terre 2020, assurera dés 2018 le renouvellement des capacités médianes du combat de contact autour des VBMR Jaguar et EBRC Griffon. Il intègre également la mise en réseau future de tous les systèmes en usage au niveau tactique, ainsi que la rénovation du char Leclerc. Outre Metravib, le GME « Engins Blindés Multi-Rôles –EBMR », est également constitué des géants de la défense Nexter Systems, Renault Trucks Défense et Thales.

 

Ambitieux, visionnaire, innovant…nombreux sont les qualificatifs associés au programme Scorpion. Le qualifier également de « rassembleur » est plus que jamais indiqué, tant celui-ci contribue, mois après mois, à mettre à profit l’ensemble du savoir-faire de l’industrie de défense française.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:55
SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

 

13/08/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 4 août 2015, la Marine a repris la pleine responsabilité et le commandement effectif du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Triomphant. Ce transfert de responsabilité marque un jalon important dans l'indisponibilité pour entretien et réparation (IPER) de modernisation et d’adaptation au missile stratégique M51 débutée en mai 2013. Le bâtiment va désormais reprendre les essais avant son retour dans le cycle opérationnel.

 

Le Triomphant était revenu à l’île Longue le 14 avril 2015, après 20 mois de travaux au bassin n° 8 de Brest consacrés notamment à la refonte des tubes lance-missile pour passer de la génération des M45 à celle des M51. Le sous-marin a aussi été doté du système de combat tactique SYCOBS (système de combat commun Barracuda/SNLE) et d'un système global de navigation plus performant (SGN-3E). Enfin, cette indisponibilité périodique constitue une étape importante pour LeTriomphant puisqu’il s’agit de son IPER à mi-vie.

 

 

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:50
photo Richard Seymour_Thales

photo Richard Seymour_Thales


16.09.2015 Thales Group
 

Le nouveau système de drone modulaire Watchkeeper X de Thales reflète le besoin croissant de capacités performantes de renseignement, de surveillance, d'acquisition d’objectifs et de reconnaissance (ISTAR), aux derniers standards militaires, pour des marchés élargis. Offrant différentes options d’adaptation aux exigences opérationnelles spécifiques, sa polyvalence en fait un système idéal pour assurer des fonctions ISTAR dans un large éventail d’opérations aériennes, terrestres et navales.  Il offre également des capacités de réaction rapide pour déjouer différents types de menaces. Le Watchkeeper X sera produit en partenariat, dans le cadre d’une collaboration avec les industriels locaux.  Cette approche originale en matière de drones permet aux clients d’établir une véritable souveraineté nationale.

 

Au cœur du Watchkeeper X se trouve un système de drone certifié, très performant et éprouvé au combat. S’appuyant sur cette base, Thales offre désormais différentes options en matière de capteurs, d’exploitation, de mobilité et d’effecteurs, pouvant être intégrées, mises à niveau et adaptées pour disposer de capacités modulaires et évolutives, propres à répondre aux besoins actuels et futurs.  

L’option capteurs s’appuie sur une configuration avec double charge utile offrant caméras, radars, capacités de surveillance électronique, et une exploitation simultanée entièrement intégrée. L’option mobilité permet de disposer d’un éventail de solutions pour assurer des opérations à partir d’une infrastructure fixe, ou dans le cadre de déploiements ou de forces expéditionnaires de grande ampleur. L’option exploitation tire profit de l’expérience de Thales en matière de gestion et de diffusion des données pour fournir des outils tels que des liaisons de données afin de diffuser des informations adaptées n’importe où dans le monde, de les protéger et les exploiter avec une efficacité maximale. Enfin, l’option effecteurs fournit les capacités nécessaires pour délivrer les effets nécessaires, directement ou indirectement.

Fort de ses avantages en termes de déploiement rapide, d’autonomie, de modularité des charges utiles et de frappes de précision, le système Watchkeeper X répond au besoin croissant de capacités ISTAR. Construit selon les mêmes normes que les aéronefs pilotés, ce drone peut être transporté aisément et sa conception modulaire lui permet d’être adapté à des exigences opérationnelles spécifiques. Pouvant intégrer à tout moment les apports technologiques les plus récents, ce système  offre la souplesse requise pour évoluer en fonction des priorités stratégiques.

« Le Watchkeeper X est basé sur un système de drone innovant, unique dans le monde, conçu spécifiquement pour les besoins des forces britanniques. Il n’existe rien d’équivalent sur le marché mondial actuel. Les connaissances et l’expertise acquises  au cours de ce programme nous permettent d’offrir à nos clients un système disposant d’encore plus de souplesse, d’efficacité et de disponibilité, afin de les aider à répondre aux différents contextes opérationnels auxquels ils sont confrontés. »

Pierre Eric Pommellet, Directeur général adjoint, Systèmes de mission de défense de Thales

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:50
The RAF's seventh A400M. Photo UK MoD

The RAF's seventh A400M. Photo UK MoD

 

16 September 2015 airforce-technology.com

 

The UK Royal Air Force (RAF) has received the seventh A400M aircraft from Airbus Defence and Space, strengthening its transport fleet capability to carry out extended world-wide tasks.

 

Currently, the RAF is operating four A400M aircraft from Brize Norton, while three others are being fitted with UK-specific systems required to operate in hostile environments.

 

UK Defence Minister Philip Dunne said: "This significant milestone marks an important achievement for all those who have been involved in the UK's A400M Atlas programme, from the MoD and the RAF through to our industry partners.

 

"Those flying the aircraft are hugely impressed with its capability, and with a protected Defence budget and our investment of £160bn in equipment, we look forward to growing the UK A400M Force over the coming months."

 

The A400M is a multi-national military transport aircraft designed to serve as a tactical airlifter with strategic capabilities. It is powered by four EuroProp TP400-D6 turboprop engines.

 

Powered by four EuroProp TP400-D6 turboprop engines, the A400M will have a lifting capacity of up to 30t, and can also be configured to conduct long-range cargo and troop transport, medical evacuation, aerial refuelling and electronic surveillance missions.

 

Moreover, the aircraft will be able to operate both at low and high-level altitudes and to deploy troops and equipment between and within theatres of operation using either parachute or landing on short, unprepared or semi-prepared strips.

 

UK MoD Chief of Materiel (Air), Air Marshal Simon Bollom said: "The fleet now has the core capabilities required to train the instructors and crews, and to undertake logistics missions.

 

"As the fleet continues to build, more advanced military capabilities will be introduced as planned over the coming months including aerial delivery of stores, parachuting and advanced self-protection capabilities."

 

The new aircraft are scheduled to replace RAF's decommissioned fleet of C1/C3 (C-130K) Hercules transport aircraft in 2020.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:40
BPC - photo  Grigory Sysoev - RIA Novosti

BPC - photo Grigory Sysoev - RIA Novosti

 

17/09/2015 Par Michel Cabirol – latribune.fr

 

L'accord sur la résolution du dossier Mistral semble plus favorable à la France qu'à la Russie. Le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Louis Gautier, qui a négocié cet accord, en révèle certaines coulisses.
 

Pourquoi la Russie a accepté un accord plutôt favorable à la France sur la non livraison des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, à la marine russe ? Le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), Louis Gautier, qui a été le négociateur français de cet accord, a livré mardi 8 septembre quelques indices intéressants lors de son audition à la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Le choix du SGDSN s'explique par ses compétences en matière de contrôle des exportations d'armement et du rôle qu'il a joué dans la préparation de la décision de lancer des négociations avec la Russie.

"Le 4 décembre 2014, le Premier ministre a confié au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) un premier mandat : procéder à une instruction interministérielle du dossier. Celle-ci a conclu assez naturellement à la formulation d'une recommandation : rechercher d'ores et déjà à établir un contact et une discussion avec les Russes pour expliquer les conditions de la suspension de l'accord et, dans l'hypothèse où cette décision serait confirmée, celles de la non-livraison des deux BPC", a expliqué Louis Gautier.

Au cours des négociations qui ont duré cinq mois, Louis Gautier a notamment constaté des divergences chez les négociateurs russes, dont certains privilégiaient la livraison de deux navires. Ce qui n'était pas le cas du principal négociateur du camp russe Dimitri Rogozine. Le vice-président du gouvernement russe "n'était pas, à l'origine, très favorable" à l'achat des deux BPC français, a rappelé le SGDSN. En tout cas, "la partie russe n'avait pas une position uniforme", a-t-il révélé.

 

La Russie veut garder la France en tant que partenaire

Pour expliquer les raisons de Moscou d'accepter cet accord, Louis Gautier a fait observer que la Russie souhaitait "conserver un rapport de partenariat avec la France ou, en tout cas, faire en sorte que celle-ci reste un interlocuteur possible". Et de souligner que les Russes avaient "plutôt intérêt à ce que cette question soit résolue et ne vienne pas interférer avec le reste des relations diplomatiques avec notre pays". Notamment dans le règlement de la crise ukrainienne et la question des négociations avec l'Iran.

"Selon moi, l'intérêt principal des deux pays était que cette question ne vienne pas polluer des dossiers diplomatiques majeurs", a-t-il estimé.

En outre, il a estimé que la Russie avait "sans doute les mêmes raisons que l'État français, à savoir éviter de s'exposer à deux contentieux longs et coûteux". D'autant que le SGDSN a rappelé que les Russes "recherchaient plutôt un paiement immédiat. Or celui-ci aurait pu être différé longtemps, les procédures d'arbitrage pouvant être longues du fait non seulement du travail des arbitres, mais aussi des parties en cause, qui peuvent jouer de la procédure en apportant des éléments au dossier".

 

Un accord plutôt favorable à la France

Paris partait de loin pour conclure un accord au mieux de ses intérêts. "Du point de vue juridique, notre position ab initio n'était donc pas favorable", assuré Louis Gautier. D'autant que les deux accords (étatique et commercial) signés en janvier 2011 par le gouvernement Fillon "créaient à la charge de l'État français une série de garanties de bonne fin, notamment dans le transfert de la technologie et des équipements qui devaient être fournis à la Russie", selon Louis Gautier.

L'accord intergouvernemental prévoyait un arbitrage international à l'issue de six mois de pourparlers infructueux et le contrat industriel conclu entre DCNS et Rosoboronexport prévoyait le déclenchement automatique d'un arbitrage au bout de douze à quatorze mois après la naissance d'un différend. DCNS s'exposait "au risque de devoir payer à son cocontractant russe des pénalités qui s'élevaient à 0,2 % du montant des lots en retard par semaine, dans la limite de 5 % du montant total de ces lots", a-t-il révélé.

Au départ, le montant demandé par les Russes était beaucoup plus élevé. Au final, la France rembourse la somme de 949,7 millions d'euros, dont 56,7 millions correspondant aux frais de formation des équipages, à la Russie. Sans frais financiers, ni pénalités, ni indemnisation. "Rien que sur ce point, nous avons obtenu un résultat satisfaisant", a insisté Louis Gautier. Les Russes demandaient le remboursement de l'aménagement des quais de la base d'Ouliss à Vladivostok pour accueillir les BPC et de la navalisation des hélicoptères Kamov qui devaient être embarqués à bord. Ils exigeaient également que la possibilité de réexporter soit soumise à leur accord.

Au final, les termes de l'accord précisent le montant de la transaction, indiquent très clairement que la réexportation sera soumise à une simple obligation d'information de la Russie, et non à une autorisation préalable, et prévoient l'extinction des contentieux.

 

Quelles conséquences pour le ministère de la Défense et DCNS

Le budget du ministère de la Défense, notamment le programme 146 (Equipement) a été "ponctionné pour payer les Russes, mais il a été recrédité dans les trois jours des 893 millions que DCNS avait reçus et sera réabondé en fin d'année des 56,7 millions restants", a expliqué Louis Gautier. L'opération est donc neutre pour le budget du ministère de la défense. En revanche, elle ne l'est pas pour le budget général de l'État (56,7 millions).

Pour DCNS, la Coface, outre le montant du contrat, va indemniser les frais de gardiennage (soit 1 million par mois pour chaque bateau) et les frais généraux, qui font aujourd'hui l'objet de discussions avec l'industriel. Dans ce cadre, elle pourra "sans doute" indemniser comme frais généraux une partie de la marge de DCNS liée à son rôle en tant qu'architecte de système. En revanche, elle n'indemnisera pas la marge commerciale, laquelle n'est jamais assurée dans les mécanismes de la Coface.

"Au total, le coût de la garantie de la Coface pourrait atteindre 1 milliard d'euros. Mais il ne s'agit pas là du montant du sinistre éventuel, qui ne sera constaté qu'au moment de la revente des bâtiments par DCNS. Là encore, c'est un montant différentiel : la Coface défalquera le prix de revente du montant indemnisable en fonction de l'accord initial passé avec l'industriel", a précisé Louis Gautier.

 

Quelle facture?

La facture finale dépendra des coûts de gardiennage, du coût de démontage de l'ordre de 2,5 millions d'euros, du coût d'adaptation au standard du client et de la décote éventuelle lors de la revente. "C'est en déduisant l'ensemble de ces coûts du montant 'cofacé' que l'on constatera l'importance du sinistre", a estimé le SGDSN. "Il y aurait une certaine facilité à revendre les BPC aux Égyptiens ou aux Indiens - s'ils persévèrent dans leurs intentions - compte tenu du standard de leur flotte et de leurs habitudes de coopération avec la Russie", a-t-il précisé.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 12:50
U-Boot U31

U-Boot U31

 

17.09.2015 par Portail des Sous-Marins

 

Les marines allemande et italienne cherchent à augmenter à nouveau la taille de leur flotte sous-marine, à la lumière de l’évolution des défis de sécurité, ont indiqué des responsables officiels à la conférence Subcon 2015 sur les technologies sous-marines organisées à Kiel par ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS).

 

 Allemagne

Un « arc d’instabilité » couvre désormais plusieurs continents, exacerbant les défis à la sécurité maritime. La crise ukrainienne a mis en lumière le besoin de ne pas oublier les défis plus traditionnels, souligne le vice-amiral Andreas Krause, le commandant de la marine allemande.

La mer Baltique faire son retour comme zone d’intérêt pour la marine allemande, avec la capacité d’exercer un contrôle de zone maritime et d’avoir une capacité d’interdiction et de dissuasion en mer, a ajouté le capitaine de vaisseau Henning Faltin, responsable des plans futurs au ministère de la défense. Garantir un espace maritime sûr et ouvert est important pour les pays de la région et indispensables pour l’accès des pays baltes au monde en particulier.

Alors que les nouvelles technologies — senseurs, armement, modularité accrue et entraînement sur simulateur — peuvent permettre de résoudre certains défis, la marine allemande pourrait avoir besoin de dépasser le nombre actuel de sous-marins : 6. Pendant la Guerre Froide, l’Allemande disposait de plus de 20 sous-marins côtiers, plus petits. Elle avait prévu de les remplacer par 12 sous-marins après les années 2000. Mais ce chiffre a été régulièrement réduit. Lorsque tous les sous-marins côtiers restants ont été désarmés en une seule fois en 2010, il ne lui reste plus que 4 U-212A. Deux autres sont en construction et devraient être mis en service d’ici la fin de l’année.

Même s’il n’y a pas encore un besoin urgent d’avoir plus de sous-marins, les besoins opérationnels futurs de la marine allemande poussent à envisager les choses bien à l’avance, en particulier dans l’optique du remplacement des sous-marins actuels, qui pourrait commencer d’ici 15 ans. Il pourrait s’accompagner d’une légère augmentation du nombre de sous-marins, au-delà des 6 actuels.

Italie

La flotte sous-marine italienne est actuellement composée de 6 sous-marins : 2 U-212A et 4 Improved Sauro, construits entre 1988 et 1995. 2 autres U-212A sont actuellement en construction afin de remplacer en 2016 les 2 Sauro les plus anciens. En 202, avec le désarmement des 2 Sauro restants, la flotte ne se composera plus que de 4 U-212A.

Mais l’instabilité et les conflits en cours sur les côtes méditerranéennes, l’importance de son commerce, et — plus récemment — son utilisation pour les trafics de drogue et d’êtres humains, ont conduit la marine italienne à augmenter l’utilisation de ses sous-marins. Depuis mars, 2 sous-marins italiens sont en permanence déployés au large des côtes libyennes, selon le contre-amiral Dario Giacomin, commandant les forces sous-marines. Les sous-marins italiens ont aussi participé entre 2010 et 2013 aux opérations de lutte contre la piraterie en océan Indien.

Même si les sous-marins apportent la preuve de leur flexibilité dans ces scénarios modernes, le contre-amiral Giacomin avertit que l’importance des rôles traditionnels ne doit pas être sous-estimée. « La dissuasion, l’interdiction et le contrôle d’une zone maritime restent les principales raisons d’être d’une flotte sous-marine. » La force sous-marine espère aussi limiter la réduction du nombre de sous-marins. Elle envisage en effet de prolonger de 10 années supplémentaires la vie de 2 Improved Sauro (maintenant la flotte à 6 sous-marins jusqu’à au moins 2025). Elle pousse aussi le gouvernement à aller au-delà des 4 sous-marins prévus à long terme dans le cadre de la préparation du futur livre blanc sur la défense.

 

Référence :  Jane’s (Grande-Bretagne)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
Contrats Rafale : le missilier MBDA va embaucher 550 personnes en France

Les contrats Rafale permettent à MBDA d'embaucher 550 personnes sur 18 mois en France (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

16/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a annoncé le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016.


 

Les commandes pleuvent (ou vont pleuvoir) chez MBDA, notamment celles liées aux contrats Rafale et Eurofighter : Égypte (1,1 milliard, dont 300 millions pour l'armement de la frégate FREMM) et Qatar (autour de 2 milliards d'euros à confirmer) pour le Rafale et, enfin, Koweït pour l'Eurofighter. Du coup, le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a annoncé vendredi lors d'un comité central d'entreprise (CCE) aux syndicats français du missilier le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016. Soit un solde net de de 220 salariés.

"Les contrats Égypte arrivent au bon moment en raison de l'incertitude sur la charge qui pesait en 2016 et 2017", avait admis en début d'année Antoine Bouvier lors de sa conférence de presse sur le bilan 2014.

Cette augmentation des salariés de MBDA France correspond à une hausse d'environ 5% des personnels du missilier dans les sites français (4.060 salariés sur un total de 10.900 dans le monde). Antoine Bouvier doit prochainement annoncer un plan d'embauches aux syndicats britanniques.

De nombreuses commandes britanniques

Cette nouvelle hausse des effectifs en Grande-Bretagne est le fruit des nombreuses commandes gagnées ces dernières années par les équipes britanniques. D'ailleurs, MBDA a annoncé ce mercredi avoir gagné un contrat de plus de 300 millions de livres (près de 410 millions d'euros) portant sur la livraison de nouveaux missiles air-air ASRAAM, destinés à la Royal Air Force. Ces missiles seront produits dans le nouveau site de fabrication et d'assemblage de Bolton, qui sera mis en service à la mi-2016.

En 2014, l'essentiel des commandes (4,1 milliards d'euros en 2014) a été essentiellement réalisé grâce à des produits britanniques. Ainsi, l'Arabie Saoudite, en vue d'équiper ses Eurofighter fournis par BAE Systems, s'est offert des missiles air-air Meteor, un contrat estimé à un plus de 1 milliard d'euros. C'est le premier contrat export du Meteor. En outre, MBDA avait également enfin obtenu un contrat en Inde. New Delhi a mis en vigueur un contrat estimé à 428 millions de dollars en vue d'équiper les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne de missiles britanniques air-air de courte portée Asraam

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 14:20
centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

 

Salon DSEI, Londres, 16 septembre 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran), à l'issue d'une compétition internationale, vient de signer avec l'industriel OSI Maritime Systems Ltd le marché d'équipement en systèmes de navigation inertielle des six futurs patrouilleurs arctiques et océaniques de la classe Harry DeWolf (1) de la Marine Royale du Canada.

Au titre de ce contrat, chaque bâtiment sera équipé de deux centrales de cap et d'attitude BlueNaute®.

Equipement de nouvelle génération, la centrale BlueNaute® repose sur la technologie du gyroscope résonnant hémisphérique (GRH). Cette technologie innovante brevetée Sagem, initialement utilisée pour des applications spatiales, représente une avancée majeure en termes de maintenance et de coût global de possession par rapport aux équipements de navigation de générations précédentes.

La centrale BlueNaute®, par sa capacité à opérer dans les environnements les plus sévères, permettra d'accompagner les missions de longue durée des patrouilleurs canadiens en zones arctiques (jusqu'à quatre mois). Particulièrement fiable, elle se caractérise par un MTBF (2) supérieur à 100.000 heures. Elle permet en outre d'offrir un service totalement adapté aux besoins de la navigation maritime civile, conformément aux obligations de l'Organisation Maritime Internationale et du traité SOLAS (Safety of Life at Sea).

Ce marché consacre le succès de Sagem en matière de navigation inertielle auprès des unités océaniques de garde-côtes, l'US Coast Guard ayant sélectionné cette année le système BlueNaute® pour la modernisation des patrouilleurs hauturiers de la classe Reliance et des navires de soutien de la classe Juniper.  

La centrale BlueNaute® est produite dans l'établissement de Sagem à Montluçon (Région Auvergne).

Leader mondial des systèmes et équipements de navigation, Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant, MEMS) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

 

Sagem : la centrale de navigation BlueNaute équipera les futurs bâtiments arctiques océaniques du Canada

(1) Les patrouilleurs océaniques de la classe Harry DeWolf s'inscrivent dans le cadre d'un programme de renouvellement des navires de souveraineté brise-glace du Canada. Leur entrée en service est prévue à partir de 2018. Ils affichent une longueur de 103 mètres et un déplacement de 6 300 tonnes.  

(2) Mean Time Between Failures (temps moyen entre pannes)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:50
Saab Receives First Order For Carl-Gustaf M4

 

 

Defence and security company Saab has received the first order for the new Carl-Gustaf M4 system from the armed forces of the Slovak Republic. Deliveries are expected to take place during 2016.

The Carl-Gustaf M4 made its market debut in late 2014. It has all the effectiveness and versatility of the proven Carl-Gustaf system but its improved, lightweight design (weighing only about 7 kg) offers significant mobility improvements to the soldier.

The M4 also compatible with future battlefield technology developments such as intelligent sighting systems and programmable ammunition. Now Slovakia has become the launch customer for the next-generation M4 system. In addition, the
Carl-Gustaf M4 system have been acquired by two other undisclosed countries for evaluation/qualification purposes.

“This is a great milestone for Saab and the Carl-Gustaf system. I am very proud to announce that Slovakia is the first country to implement the Carl-Gustaf M4 in its armed forces. For Saab and for business area Dynamics this is further proof of our ability to offer world-leading solutions to our customers,” says Görgen Johansson, head of Saab business area Dynamics.

“Slovakia now has a system that will further increase its defence capabilities. Since the launch of the system we have seen a tremendous interest in the market and we look forward to taking further orders from more countries,” says Magnus Lewis-Olsson, head of Saab Market Area Europe, Middle East and Africa.

Saab’s Carl-Gustaf system has a long and distinguished service history all around the world. It has been successively modernised and enhanced to meet the changing requirements of its users.

The Carl-Gustaf M4 is the latest version of the portable, shoulder-launched, multi-role weapon system. It gives users a wide range of engagement options and allows troops to remain agile and effective in any scenario. It builds on the system’s formidable capabilities, offering a higher degree of accuracy, lighter construction and compatibility with future innovations.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:35
Défense : Airbus compte-t-il pour du beurre au Japon ?

Airbus Helicopters a refusé de participer au Japon à un appel d'offres avec le NH90 dans sa version navale - photo Airbus HC

 

16/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les groupes américains sont il avantagés par rapport au géant européen au Japon? Après l'invraisemblable échec en juillet dans un appel d'offres portant sur des hélicopères, Airbus Group a successivement dû jeter l'éponge au Japon en ne participant pas à deux appels d'offres lancés par le ministère de la Défense japonais.


 

Le groupe Airbus vient de prendre trois grosses claques au Japon en très peu de temps dans la défense, et plus particulièrement dans des domaines où le géant européen a pourtant du succès : Airbus Helicopters deux fois et Airbus Defence and Space (avions ravitailleurs). Des déboires d'autant plus surprenants qu'ils interviennent au moment où l'Europe et le Japon vont prochainement conclure d'ici à la fin de l'année un ambitieux accord de libre-échange. Tokyo joue-t-il vraiment le jeu?

La filiale hélicoptères du groupe européen a d'abord perdu en juillet un contrat imperdable à sa très grande surprise. D'où le communiqué dépité fin août du constructeur de Marignane qui "confirme son extrême surprise à la suite de l'annonce faite par le ministère japonais de la Défense le 17 juillet".  Et pourtant Airbus Helicopters proposait à Tokyo de codévelopper et de cofabriquer le programme X9, un hélicoptère de 4 à 5 tonnes. Mais le ministère de la Défense japonais s'est tourné vers "une plate-forme existante et ancienne", le Bell 412. Les Etats-Unis ont-ils forcé la main aux Japonais pour ne pas perdre ce contrat au moment où les tensions en mer de Chine sont extrêmes?

 

Airbus Helicopters jette l'éponge

Puis mardi, Airbus Helicopters a annoncé avoir jeté l'éponge au Japon dans le cadre d'un appel d'offre de Tokyo qui souhaite s'équiper d'un hélicoptère naval destiné à la Force maritime d'auto-défense. Le constructeur franco-allemand, qui voulait vraisemblablement proposer le NH90 dans sa version navale (NFH), a estimé que la demande du ministère de la Défense japonais, qui privilégie "l'importance du contenu local par rapport à la performance opérationnelle réelle", ne lui permettait pas d'avoir des chances de succès.

"Il est presque impossible pour Airbus Helicopters de prendre part à cette compétition bien que nous estimons avoir la plate-forme la plus appropriée pour répondre aux besoins opérationnels" de la marine japonaise, a-t-il expliqué. D'où la "décision de ne pas participer à cet appel d'offres".

 

Airbus Defence and Space aussi

Enfin, Airbus Defence and Space a estimé en septembre que les chances de gagner de l'A330 MRTT au Japon étaient trop faibles compte tenu des conditions qui tendaient trop à orienter le choix vers les appareils du concurrent américain Boeing. Officiellement, le ministère japonais de la Défense pensait effectuer un choix entre le modèle KC-46A et les A330 MRTT. Mais Airbus ne souhaite pas jouer le lièvre dans cet appel d'offres. La date limite pour le dépôt des offres était le mercredi 9 septembre.

Dans un communiqué, Airbus DS a expliqué avoir été contraint de "conclure qu'il n'y avait pas de perspective réaliste de remporter cette compétition". L'avionneur a estimé que le fait de permettre à l'offre concurrente de passer par le système américain de ventes militaires à l'étranger "sans mécanisme permettant d'établir une comparaison équitable du prix rend extrêmement difficile pour toute autre compagnie de participer à la compétition". En outre, "l'efficacité de combat accrue de l'A330 MRTT doit être prise en compte dans toute comparaison avec un avion plus petit et moins efficace", a-t-il ajouté.

 

L'A330 MRTT, un best-seller à l'export

L'A330 MRTT a déjà gagné six contrats à l'export, tous presque face à son concurrent américain. Dernier en date en Corée du Sud, qui est le sixième pays à l'exportation à opter pour l'A330 MRTT, après Singapour, l'Australie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni, qui ont commandé 34 exemplaires au total. L'A330 MRTT a également été sélectionné par l'Inde (six appareils), le Qatar (deux) ainsi qu'une commande de l'Agence européenne de défense (AED) pour le compte des Pays-Bas, de la Pologne et de la Norvège (4 appareils). A chaque appareil vendu à l'export, la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils. A ce jour, 24 A330 MRTT sont en service au sein de quatre pays.

L'A330 MRTT a rendu les armes seulement deux fois dans les compétitions auquel il a participé. Aux États-Unis en 2011 après un combat de titan face à Boeing pour le contrat du siècle qui représentait 179 avions ravitailleurs pour une valeur totale de 35 milliards de dollars. Plus récemment au Brésil, Airbus a dû affronter un concurrent israélien, qui proposait la modernisation de KC-767 de Boeing à des prix extrêmement bas. Mais la compétition a été finalement annulée par Brasília

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:50
LRV 400 Mk2 Recon Vehicle - photo Supacat

LRV 400 Mk2 Recon Vehicle - photo Supacat

 

September 11, 2015 By Andrew Chuter – Defense News

 

LONDON — The DSEi show is not scheduled to open its doors at London’s Excel Centre until Sept. 15. But British specialist military vehicle maker Supacat has decided not to wait to take the wraps off the latest version of its LRV 400 Special Forces light reconnaissance vehicle it will debut when the lights go up on what promises to be the world’s biggest defense show of the year.

Supacat has improved on the first version of the vehicle it launched in 2012 with a number of upgrades incorporated in the Mk2 being displayed for the first time at the show.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:50
Typhoon Completes Meteor Guided Firing Trials

An MBDA Meteor long-range, ramjet-powered air-to-air missile launches from a Typhoon during recent trials in the UK, part of the flight test campaign for Typhoon’s ‘Phase 2 Enhancements’ (P2E) program.

 

Sept 15, 2015 defense-aerospace.com/

(Source: BAE Systems; issued Sept 15, 2015)


Our Company has successfully completed guided firing trials of the Meteor Beyond Visual Range Air-to-Air missile launched from a Eurofighter Typhoon combat aircraft.

The trials took place at the Ministry of Defence’s Hebrides range in the United Kingdom and saw Typhoon conduct guided Meteor firings against real air targets in pre-planned scenarios. The trials formed part of the flight test campaign for the ‘Phase 2 Enhancements’ (P2E) programme which will introduce a range of new and improved long range attack capabilities including Meteor and Storm Shadow missiles.

Typhoon aircraft IPA6, a Tranche 2 standard aircraft equipped with the latest P2E software, was used for the trials. Our test pilot Nat Makepeace, who flew the aircraft, said: “The missile separated very cleanly and guided very successfully towards its target maintaining a datalink communication between the weapon and the aircraft.

“This year is undoubtedly one of the most exciting years I have experienced in the development of Typhoon. We are taking to the skies with upgraded software, trialling new nigh

 

t vision helmet technologies, developing and expanding weapons capabilities and looking forward to flying the Captor E-scan radar – all in the space of one year.”

The integration of the Meteor weapon further enhances Typhoon’s swing-role capabilities, allowing the pilot to engage hostile air threats at long range, at the same time as identifying and engaging targets on the ground.

The flight trials were conducted with support from QinetiQ, MBDA and Selex and form part of a NETMA contract to fully integrate the Meteor missile onto Typhoon by 2017.

Information on further developments in the Typhoon Phased Approach can be found here.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:50
Defence companies face fresh scrutiny over contract charges and profits

National security means Britain's nuclear submarines have only one contractor and one buyer Photo: BAE Systems

 

13 Sep 2015 By Alan Tovey, Industry Editor

 

New defence contracts watchdog to bring 'fundamental' revamp to profits made by industry and costs passed on to Ministry of Defence

 

A new watchdog is poised to crack down on defence procurement and stop the practice of “padding” government supply contracts.

The Single Source Regulations Office set up last year, is launching a fundamental review of rules on how much profit companies can make, in the first shake-up of defence procurement in almost 50 years.

Padding is when a supplier bills for items such as entertainment and marketing costs.

The SSRO sits between industry and MoD and examines the £8bn-plus spent a year on contracts where there is only one supplier and one buyer because of issues such as national security or troops on operations urgently needing equipment.

It has the power to examine all new contracts valued at £5m or more and claw back charges it rules unjustified.

“Historically it would have been acceptable for contractors to charge entertaining and marketing costs,” said Jeremy Newman, SSRO chairman. “Our view is if there is only one buyer and one seller there isn’t any entertaining and marketing needed, so we said, ‘Sorry folks, you can’t charge that’.”

Other areas where costs have been eliminated is “reworking”.

“If work has to be done again because of a change of specification as technology advances, that’s allowable,” he added. “For example, the technology on a submarine is out of date before you’ve put the wiring in. But charging for reworking because of faulty workmanship is not acceptable – why should the taxpayers pay for a company’s screw-up?”

 

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