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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 16:50
The First Conference of States parties to the Arms Trade Treaty, Cancun-Mexico, 24-27 August 2015

 

24/08/2015 source EEAS

 

Illicit arms flows fuel conflicts and instability, support criminal activities and result in a terrible human toll. According to the UN, 750 000 people die every year of armed violence, much of it caused by illicit arms trafficking.

 

The Arms Trade Treaty (ATT), adopted in 2013 by the UN and entered into force in December 2014, aims at further regulating international arms trade based on the principles of greater responsibility and transparency. So far, 130 UN States have signed it and 72 ratified. The ATT therefore now needs to be fully implemented and to gain universal applicability in order to be truly effective and prevent arms being diverted to the illicit market and falling into the wrong hands. In this respect, the EU has launched a substantial assistance programme supporting States that wish to receive assistance in strengthening their controls over arms transfers, in compliance with the ATT. The EU also continues to encourage States not yet party to the Treaty to accede to it.

 

The EU has actively supported the adoption and entry into force of the Treaty. All EU Member States have signed the Treaty and 26 have so far ratified it. The EU is now looking forward to the first Conference of ATT States Parties which is taking place in Cancun on 24-27 August 2015 under Mexican chairmanship. It is the opportunity to lay solid foundations for the ATT regime, by notably adopting its rules of procedure and financial rules, agreeing common reporting arrangements and establishing the ATT Secretariat. The EU and its Member States are committed to contributing to a substantive outcome for the Cancun Conference.

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:55
Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

 

14/08/2015 Par latribune.fr

 

Contredisant clairement les propos du "Canard Enchaîné", le ministre des Finances a démenti que la non-livraison à la Russie des deux navires Mistral coûterait 2 milliards d'euros. Il promet de dévoiler le chiffre exact dans quelques semaines.

"C'est inexact, ça arrive d'ailleurs au Canard de dire des choses inexactes."

Michel Sapin, interrogé ce vendredi sur France Inter à propos de l'article du "Canard Enchaîné" estimant que le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, a réagi ainsi:

 "Tous les chiffres seront donnés, ils seront totalement transparents, c'est normal, nous devons cette transparence", a assuré Michel Sapin, confirmant que le Parlement français serait saisi sur ce dossier à la rentrée.

Et le ministre des Finances de préciser: "Vous aurez tous les chiffres qui seront donnés aux parlementaires lorsque le traité [c'est-à-dire l'accord entre Paris et Moscou pour résoudre la question des Mistral, Ndlr] sera adopté", a-t-il promis. Il a précisé que ce texte "sera adopté en conseil des ministres d'ici à la fin août". [...] Ce sont des chiffres qui sont inférieurs à un milliard".

 

Maintenance, commission... des coûts annexes faramineux, selon le Canard

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

Mais le Canard Enchaîné, estime qu'il faut ajouter, au remboursement de la note à Moscou, plusieurs coûts annexes. Et notamment:

  • Les coûts dus au taux change défavorable à la France. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.
  • 450 millions d'euros de contrats auxquels Thales et Safran doivent renoncer: la construction de deux nouveaux navires était en effet une option du contrat initial.
  • 400 millions perdus dans la maintenance des navires.
  • 200 millions d'euros consacrés à la remise aux normes des navires.
  • 350 millions de commission réclamés par la Direction des constructions navales (DCNS).
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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
BPC Sebastopol

BPC Sebastopol

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le Canard Enchaîné a estimé que les effets cumulés de la rupture de la vente des portes-hélicoptères Mistral pourraient coûter 2 milliards d'euros à la France. Un chiffre très supérieur à celui avancé par le gouvernement français.

 

Calcul d'apothicaire ? Le Canard Enchainé s'est en tout cas lancé dans un savant calcul sur le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie. Le journal satirique a ainsi découvert que la facture pour la France pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, soit loin du 1,2 milliard qu'aurait dû rapporter cette vente et que Jean-Yves le Drian avait promis de ne pas dépasser.

 

350 millions d'euros de commission pour DCNS

Ainsi, au remboursement de la note à Moscou, il faut ajouter plusieurs coûts annexes. Par exemple, la Direction des constructions navales (DCNS) réclame 350 millions d'euros de commission. Une opération théoriquement confidentielle, mais bien réelle.

La France perd 400 millions d'euros de contrats de maintenance des navires. Un contrat conséquent puisqu'il s'étalait sur 30 ans. Près de 200 millions d'euros seront également consacrés à la remise aux normes des navires pour pouvoir les vendre à un autre pays.

De nombreux contrats secondaires ont été perdus par des entreprises françaises. Mais surtout, l'espoir de la construction de deux nouveaux navires qui était une option du contrat initial, représente un vrai manque-à-gagner pour les entreprises françaises. Même si les navires suivants devaient être construits en Russie, il n'empêche que les équipements de pointe restaient français. Ainsi, Thales et Safran doivent renoncer à 450 millions d'euros de contrats.

 

Taux de change défavorable

Autre surcoût, le taux change défavorable à la France puisqu'entre la signature du contrat et aujourd'hui, le rouble s'est effondré. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.

Enfin, les documents assurant le transfert de technologie ont déjà été envoyés, soit près de 150.000 pages. Désormais, la Russie est capable de fabriquer, au moins en grande partie, ses propres Mistral.

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Après le "contrat du siècle" annulé par l'Inde, l'autre projet de livraison de 36 Rafale par Dassault semble à son tour compromis.

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat portant sur la vente de 36 Rafale entre Dassault Aviation et l'Inde achoppe sur des divergences liées au prix unitaire de l'appareil et sur la volonté de Delhi d'obtenir pour ce contrat des "offsets" (investissements sur place de la valeur d'une partie du contrat).

 

La vente de Rafale en Inde a de nouveau du plomb dans l'aile. Après l'annonce du gouvernement indien de casser l'appel d'offres qui devait offrir à Dassault le "contrat du siècle" (126 Rafale dont 108 construits en Inde), le pays est désormais en désaccord avec l'industriel français sur le projet de vente de 36 avions de combat de Dassault Aviation. Pourtant, en avril dernier, le Premier ministre indien, Narendra Modi, avait annoncé que ce contrat devait être réalisé "sur étagère", c'est-à-dire que les avions seraient construits en France, pour être livrés le plus rapidement possible.

 

Des négociations qui devaient être bouclées en "un mois ou deux"...

Mais, selon deux sources (des responsables du secteur indien de la défense) citées par Reuters, les deux parties sont désormais en désaccord sur le prix unitaire des avions et sur la volonté de l'Inde d'obtenir pour ce contrat-là aussi (cf. celui des 126 Rafale, aujourd'hui caduc), des "offsets" (une partie de la valeur du contrat devra être transformée en investissements et emplois sur place, en Inde).

Le 16 mai, le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, avait déclaré que les négociations sur le prix du contrat seraient bouclées en "un mois ou deux". Mais les discussions ont achoppé sur l'insistance de l'Inde à obtenir ses Rafale à un prix inférieur aux quelque 200 millions de dollars (180 millions d'euros) l'unité, prix qui avait servi de base aux négociations antérieures avec Dassault Aviation, ont déclaré les deux responsables militaires.

"Puisqu'il n'y a pas de transferts de technologies, le prix qui était sur la table pendant les négociations commerciales n'a plus lieu d'être", a déclaré l'un des responsables, tenu au courant des nouvelles négociations.

En effet, contrairement au précédent contrat, celui des 126 Rafale, issu d'un appel d'offres très disputé et remporté par Dassault Aviation -avant qu'il ne soit cassé-, cette commande de 36 aéronefs ne prévoit pas de production en Inde, pour ne pas retarder la livraison.

 

Débat sur les "offsets"

Les deux responsables indiens ont également indiqué que les discussions achoppaient aussi sur la condition posée par New Delhi en vertu de laquelle les fabricants d'armes doivent investir sur place une partie de la valeur de tout contrat supérieur à 50 millions de dollars (45 millions d'euros), une forme de transfert compensatoire désigné couramment par le terme "offset".

Ces pratiques d'offsets sont monnaie courante dans les contrats d'armement avec les pays émergents, où, pour décrocher des commandes, les groupes de défense occidentaux doivent investir en technologies et en emplois.

Dans ce cas précis, ont précisé les deux responsables, l'Inde veut que Dassault Aviation investisse au moins 30% de la valeur du contrat par le biais notamment de l'achat de composants pour sa production en France, mais aussi par l'installation d'usines en Inde et par de la formation aux emplois de haute technologie.

   | A lire : Défense, le quitte ou double des transferts de technologies

La France s'est dite prête à satisfaire les demandes d'offsets mais a souligné qu'il lui faudrait du temps pour mettre en place un réseau de distribution en Inde pour ses composants, par exemple, renchérissant le coût du contrat, a déclaré l'un des responsables.

L'Inde, confrontée à la montée en puissance militaire de la Chine et du Pakistan, accuse 19 années de retard dans son programme national de construction d'avions de combat légers, la certification finale du premier avion n'étant prévue que pour mars 2016.

Car, en dépit de sa volonté de fabriquer localement, l'Inde peine à développer ses propres programmes.

   | Lire : "Make in India" : quand New Delhi ne joue pas vraiment le jeu (fév. 2015)

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:50
Ariane 6 : un contrat de 2,4 milliards d'euros pour Airbus Safran

L'ESA a également signé des contrats sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA. (Crédits : ESA)

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat signé avec l'Agence spatiale européenne couvre les travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement en Guyane. La fusée devrait être totalement opérationnelle en 2023.

 

Le projet Ariane 6 se précise. L'Agence spatiale européenne (ESA) a notifié à Airbus Safran Launchers le contrat de développement du futur lanceur européen , qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5 à l'horizon 2020, d'un montant de 2,4 milliards d'euros.

"Ce contrat va financer les travaux de développement du lanceur Ariane 6 et son industrialisation", indique la coentreprise d'Airbus et Safran dans les lanceurs. La "pleine capacité opérationnelle" d'Ariane 6 est prévue "en 2023", précise-t-elle dans un communiqué, mercredi 12 août.

 

Un vol inaugural prévu en 2020

L'ESA ajoute avoir signé ceux sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA.

Signés avec Airbus Safran Launchers (ASL), le CNES (l'agence spatiale française) et ELV (European Launch Vehicle), ces contrats "couvrent l'ensemble des travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement, dans la perspective d'un vol inaugural en 2020, ainsi que ceux de Vega-C, en vue d'un premier lancement en 2018", précise l'ESA.

Leurs montants sont les suivants: 2,4 milliards d'euros pour Ariane 6 (ASL), 600 millions pour l'ensemble de lancement (CNES) et 395 millions pour Vega-C (ELV), selon l'Agence spatiale européenne.

    Lire aussi >> Ariane 6, le "new deal" industriel

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 16:30
Un Cessna AC-208B "Combat Caravan" de la Force Aérienne Libanaise

Un Cessna AC-208B "Combat Caravan" de la Force Aérienne Libanaise

 

11 août, 2015 Alexandar Le Comte - FOB

 

Le 28 mai dernier, le Département de la Défense américain a officialisé dans le cadre des Foreign Militay Sales (FMS) la fourniture à la Force Aérienne Libanaise (FAL) d’un avion Cessna AC-208B “Combat Caravan”entièrement équipé pour la surveillance (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition, and Reconnaissance) et l’attaque légère. La FAL possède déjà un C208B, obtenu en 2009 dans le même cadre des FMS mais cette seconde acquisition va lui donner des capacités inédites.

 

Dérivé militaire du très populaire Cessna 208 “Caravan”en service depuis 1982, l’AC-208B “Combat Caravan” a été développée en 2008 sur fonds privés dans le cadre du rééquipement de la Force Aérienne Irakienne, financé par les Etats-Unis. Monomoteur turbopropulsé à ailes hautes, facilement disponible, doté d’un important volume utile en cabine et d’une autonomie de 1 500 km, cet avion est un choix idéal pour la petite superficie du Liban. C’est la société Orbital ATK Inc. (Texas) qui a obtenu le marché de la conversion à l’aéroport de Beyrouth d’un exemplaire civil d’occasion, pour un montant de US$26 millions.

 

L’appareil sera spécifiquement doté des équipements suivants :

– cockpit entièrement digital (Garmin BaseLine 1000)

– contre-mesures électroniques AN/ALE-47

– leurres infrarouges

– tourelle optronique à infrarouges MX-15D et illuminateur laser

– liaisons radio et data cryptées

– pylônes d’emport sous les ailes du missile air-sol Hellfire II

 

Le tir du missile depuis le Cessna avait déjà été validé en 2009 par la FAL elle-même mais le degré d’intégration du système d’armes dépasse tout ce qui avait été fait de manière empirique par le passé. Avec l’exemple de l’Irak où trois avions de ce type viennent d’entrer en service après 2 années de tests, la Force Aérienne Libanaise sait qu’elle disposera au printemps 2016 d’une machine moderne, totalement adaptée à ses besoins croissants de protection des 375 km de sa frontière commune avec la Syrie, actuellement théâtre d’une lutte de pouvoir entre le Hezbollah, al-Nusra et DAESH.

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 22:14
photo Shipspotting

photo Shipspotting

 

07/08/2015 Par latribune.fr 

 

Le Caire et Riyad veulent acquérir les deux porte-hélicoptères qui n'ont pas été livrés à Moscou. Hollande avait annoncé jeudi que la France n'aurait "aucune difficulté" à trouver des acheteurs.
 

Après avoir acquis 24 avions Rafale, l'Egypte va-t-elle acheter les deux Mistral à la France ? Selon Le Monde, après l'inauguration du Canal de Suez, François Hollande et son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi ont discuté de nouveaux partenariats stratégiques. Le Caire s'est ainsi porté candidat au rachat des deux porte-hélicoptères que Paris a refusé de livrer à la Russie en raison du rôle de Moscou dans la crise ukrainienne.

Le quotidien cite notamment une source officielle française assurant que l'Egypte est prête à tout pour acquérir les deux Mistral. Ce serait également le cas de l'Arabie saoudite: "Le roi Salman d'Arabie saoudite veut constituer une flotte digne de ce nom en Egypte", explique cette source. Pour rappel, les deux pays ont signé un accord de coopération sécuritaire et économique, le 30 juillet, "une nouvelle étape dans la mise sur pied d'une force arabe commune", analyse Le Monde.

 

"Aucune difficulté pour trouver des preneurs"

Le président François Hollande avait estimé jeudi 6 août que la France n'aurait "aucune difficulté" à trouver des acheteurs pour ses deux navires de guerre Mistral, estimant que ces bateaux "suscitent une certaine demande de la part de beaucoup de pays".

Il s'exprimait devant la presse à l'issue de la cérémonie d'inauguration de l'élargissement du canal de Suez en Egypte, au lendemain de l'annonce par Paris d'un accord avec Moscou sur le remboursement des sommes payées par la Russie pour acquérir ces bâtiments

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:35
L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi

 

04/08/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé".

 

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi. Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre (Request for proposal-RFP) portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé". Ce qui n'est pas réellement une surprise. Cet appel d'offre était en discussions depuis trois ans avec Dassault Aviation pour la vente de 126 Rafale, dont 106 devaient être fabriqués localement par Hindustan Aeronautics Limitel (HAL), était en sursis depuis l'annonce surprise faite à Paris par le Premier ministre indien, Narendra Modi, de l'achat de 36 Rafale "prêts à voler". Une décision qui a été justifiée par l'urgence des besoins opérationnels de l'armée de l'air indienne (IAF).

Le ministère de la Défense indien a également précisé que dans le cadre de cet appel d'offre le Rafale avait "respecté toutes les caractéristiques de performance stipulées par le RFP pendant l'évaluation conduite par l'armée de l'air indienne".

Sur l'achat des 36 Rafale, le ministère a confirmé que les réunions entre les équipes de négociations indienne et française avaient commencé. Sans préciser quand. Les Indiens veulent que le Rafale, équipé de ses systèmes et de son armement, soit "livré dans la même configuration qui avait été testée et approuvée par l'armée de l'air indienne et avec une responsabilité de la maintenance de l'appareil plus longue assurée par la France", selon le communiqué du ministère de la Défense indien. Et de rappeler que New Delhi veut acquérir ces appareils "aussi vite que possible" dans le cadre d'un accord de gré à gré avec le gouvernement français (Inter-Governmental Agreement-IGA).

 

L'accord surprise annoncé en avril par Modi

En visite à Paris en avril, le Premier ministre indien annonçait que La France et l'Inde avaient conclu un accord visant à acheter au plus vite 36 Rafale, soit deux escadrons."J'ai demandé au président (François Hollande) la fourniture de 36 Rafale prêts à voler à l'Inde", avait indiqué Narendra Modi lors d'une conférence de presse commune avec le chef de l'Etat français. Le Premier ministre, qui s'exprimait en hindi, avait souligné que les termes et conditions du contrat n'étaient pas finalisés. "Nos fonctionnaires vont discuter de ces aspects plus en détail et poursuivre les négociations", avait-t-il précisé, selon la traduction de son intervention.

Déjà il subsistait un doute sur la poursuite de l'appel d'offre MMRCA à l'issue de la visite de Narendra Modi. Mais fin mai, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, avait levé une partie des doutes en expliquant que l'Inde n'achèterait "pas d'autres" (Rafale, ndlr), et se contenterait de "seulement 36" avions de combat tricolore car il est "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de Dassault Aviation se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, avait-il ajouté.

L'acquisition de 36 appareils ne suffira cependant pas à satisfaire les besoins de l'Inde, qui doit faire face à des tensions frontalières avec la Chine et le Pakistan, avait estimé les analystes. Et ce d'autant que l'Inde a perdu 20 appareils en trois ans, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense indien : 12  MiG, 3 Sukhoi et 5 Jaguar.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:56
Summer Break 2 - @RPDefense


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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:30
US to deliver F-16 aircraft to Egypt

 

30 Jul 2015 aljazeera.com

 

Washington to deliver eight aircraft to Egypt within the next two days, US embassy in Cairo says in a statement.

 

The United States will deliver eight F-16 Block 52 aircraft to Egypt within the next two days, the US embassy in Cairo said in a statement, part of a military package that had been unfrozen earlier this year. The statement released on Thursday said Washington would deliver four more F-16s to Egypt this autumn. Despite US lawmakers' concerns that Egypt is lagging on democratic reforms, Egypt remains one of Washington's closest security allies in the region.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:55
Areva annonce l'arrivée de Bernard Fontana, ex-Holcim, à la tête d'Areva NP

 

30.07.2015 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé jeudi l'arrivée de Bernard Fontana, ex-directeur général du cimentier helvétique Holcim, à la présidence d'Areva NP, sa division réacteurs en passe d'être cédée à EDF.

 

Son arrivée, qualifiée d'"élément de solidité dans la période qui s'ouvre", est "envisagée au 1er septembre", a ajouté Philippe Knoche, directeur général d'Areva, au cours d'une conférence téléphonique.

 

Bernard Fontana a démissionné de son poste à la tête du cimentier suisse le 10 juillet, après le succès de la fusion avec le français Lafarge, conformément aux accords entre les deux groupes.

 

EDF a officialisé jeudi une offre indicative pour prendre le contrôle majoritaire d'Areva NP, qui devrait se traduire par une offre ferme au dernier trimestre 2015 et une réalisation au second semestre 2016.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS


29 juil. 2015 by Airbus DS

 

Military Aircraft is built on the solid foundations of the expertise in military and transportation aircraft. It has got a broad, world-wide customer base and is well placed to play a leading role in the markets for future unmanned aerial system (UAS) and combat, transport and ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) aircraft.

For more information: http://bit.ly/1SbrfBI

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:45
T-90S photo Rostec

T-90S photo Rostec

 

15 juil. 2015 par Rostec

 

United Instrument Manufacturing Corporation, OJS livrera avant 2015 dans les pays d’Amérique du Sud et les pays de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) des dizaines de complexes de contrôle objectif des actions de l’équipage de blindés et de pièces d’artillerie.

 

« L’élaboration de Compass Moscow Design and Construction Bureau est prévue en premier lieu pour la formation des équipages dans le cadre de l’activité d’entraînement et militaire, – a indiqué l’adjoint du directeur général d’United Instrument Manufacturing Corporation, OJS Sergueï Skokov. – Avec son aide le commandement peut contrôler les actions et les discussions de l’équipage, suivre le temps et les coordonnées des déplacements des unités de blindés et des unités isolées de matériel – passage des limites, arrivée du matériel dans les régions prévues, déploiement des colonnes et passage à l’attaque ».

 

Comme l’a indiqué l’adjoint du directeur général de Compass Moscow Design and Construction Bureau Vladimir Masliouk, l’équipement du complexe peut être adapté pour n'importe quel type de matériel, et le poste de commande peut être situé sur une base stationnaire ou mobile, par exemple sur un châssis de KAMAZ ou de « Oural ». « Avec cela la construction et l’ergonomie des véhicules militaires n'est pas enfreinte. Le complexe correspond totalement aux exigences du Ministère de la Défense et il peut interagir avec l'appareillage radio possédé pour la transmission de données dans le Centre national de commande de la défense de Russie. Par rapport aux analogues étrangers il est plusieurs fois moins chers et il fonctionne sur des canaux séparés de communication. De plus, les appareils étrangers de ce type, en général, utilisent le standard de communication des données IEEE 802.11, plus connu comme Wi-Fi, ce qui ne permet pas de les utiliser sur le terrain », – a expliqué Vladimir Masliouk.

 

Le fonctionnement du complexe sera montré à un large public au concours international « Biathlon de chars – 2015 » ainsi qu’à l’exposition internationale d’armes et de matériel militaire Russia Arms Expo-2015.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
L'indécision sur les Mistral coûte un million d'euros par mois à la France

 

28/07/2015 Par Guerric Poncet - Le Point.fr

 

Les frais de gardiennage et d'assurance des deux navires construits pour la Russie font frémir. Hollande doit trancher "dans les prochaines semaines".

 

La France va-t-elle livrer les deux bâtiments de projection et de commandement (1) de classe Mistral à la Russie ? François Hollande a promis lundi soir de prendre une décision "dans les prochaines semaines", sur fond de crise ukrainienne. Et il est urgent de trancher, car, selon le patron du constructeur naval DCNS Hervé Guillou, le coût de maintenance des deux navires désormais terminés est compris entre "un et un million et quelques d'euros" par mois.

Ces frais incluent le gardiennage et les assurances du Vladivostok et du Sébastopol à Saint-Nazaire, mais pas les éventuelles pénalités que la France devra payer à la Russie, pour compenser la non-livraison des deux BPC, ou la livraison avec retard du premier (la livraison du second étant prévue par le contrat pour l'automne 2015). Contacté par Le Point.fr, DCNS a refusé de commenter ce dossier, mais a confirmé l'estimation donnée par son PDG jeudi. "Ces coûts pourraient encore augmenter si les Mistral sont immobilisés suffisamment longtemps pour qu'un remplacement d'une partie de leurs systèmes à bord devienne nécessaire", avait par ailleurs précisé Hervé Guillou, cité par le site Zone militaire.

 

Une décision, deux scénarios

La position de François Hollande est extrêmement complexe, entre obligations contractuelles et engagements diplomatiques. Deux scénarios sont possibles :

 

- La France livre les deux navires.

* Moscou peut exiger des pénalités de retard pour le premier navire, qui devait être livré dès octobre 2014, mais pas pour le second, dont la livraison est programmée pour l'automne 2015.

* Les relations diplomatiques de la France avec l'Ukraine sont considérablement refroidies, de même qu'avec les alliés de l'Otan.

* L'industrie française de l'armement peut subir des effets négatifs dans les pays opposés à la politique russe, notamment au sein de l'Otan et de l'Union européenne.

* DCNS peut réclamer à Paris et à son assureur, la Coface, le paiement des frais de gardiennage et d'assurance liés à l'attente de la décision politique.
 

- La France refuse de livrer les deux navires.

* Paris rembourse à la Russie les 785 millions d'euros déjà perçus, sur un contrat total de 1,2 milliard d'euros. L'ajout d'éventuelles pénalités pourrait faire dépasser le milliard d'euros à verser à la Russie.

* Paris essaie d'obtenir le feu vert de Moscou pour réexporter les navires. L'adaptation des BPC coûtera des dizaines, voire des centaines de millions d'euros selon le nouveau client. Les experts évoquent le Brésil, l'Inde, le Canada ou l'Algérie comme clients potentiels.

* La marine nationale française n'est pas intéressée par les deux navires, car elle en a déjà trois : le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude. Mais en cas d'échec pour trouver un nouveau client, ou en cas de refus russe pour la réexportation, elle pourrait en dernier ressort être dotée "de force" des deux Mistral russes. Une décision qui serait traumatisante, car elle amputerait largement les budgets prévus pour le renouvellement d'autres navires, et obligerait à réduire le nombre de frégates. Des frégates dont la livraison est justement retardée par des prélèvements destinés à l'exportation (Maroc et Égypte).

* Moscou réclame à Paris une compensation financière pour les travaux de construction des infrastructures d'accueil des navires Mistral en Russie.

* DCNS réclame des compensations financières à la France et à son assureur, la Coface, variables selon si les navires peuvent être réexportés ou non, selon le temps d'attente, etc.

* Les relations diplomatiques entre la France et la Russie peuvent être refroidies, même si certains signaux laissent penser que Moscou ne voudrait plus des Mistral, et préférerait récupérer son argent.

* La crédibilité de l'industrie française de l'armement peut être mise à mal, même si le refus de livraison est justifié en cas de conflit.

(1) Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des blindés ou accueillir un état-major embarqué.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
Corvette Steregushchiy (photo  Almaz)

Corvette Steregushchiy (photo Almaz)

 

23 juil. 2015 par Rostec

 

La nouvelle corvette pour la Flotte de Russie est mise en place sur les chantiers navals d’Amour. Elle complétera les forces en surface de la Flotte du Pacifique. Ce bateau avec des missiles guidés est la corvette du projet 20380. Elles sont toutes équipées de systèmes de lutte radio-électronique élaborés par une entreprise du KRET.

 

Le nouveau bateau est baptisé du nom du héros de Russie Aldar Tsydenjapov qui au prix de sa vie a stoppé l’expansion d’un incendie sur le contre-torpilleur « Bystry » en 2010 et ainsi sauvé son équipage.

 

Ce bateau sera déjà la troisième corvette du projet 20380 qui est construite sur les chantiers d’Amour pour la Flotte du Pacifique (TOF). Comme l’a fait remarquer le chef du service de presse de la TOF Roman Martov, il sera mis en place sur le chantier la prochaine corvette du projet 20380 avant la fin de cette année.

 

Il y a déjà quatre bateaux de ce projet au sein des Forces Maritimes de Russie : « Steregoushi », « Soobrazitelnyi », « Boïki » et « Stoïki », tous au sein de la Flotte de la Baltique. Il y a deux mois la corvette « Sovremennyi » a été mise à l’eau. On installe actuellement l’équipement sur le bateau. Après la fin des tests, le bateau sera intégré au sein de la Flotte du Pacifique. Les nouvelles corvettes doivent devenir la base des Forces Maritimes de la Russie dans la zone maritime proche.

 

Les corvettes du projet 20380 sont prévues pour lutter contre les bateaux de surface et les sous-marins ennemis, ainsi que pour le soutien de débarquement au cours d’opérations. Ils ont un tirant d’eau d’environ deux mille tonnes, une longueur de plus de 100 mètres, elles développent une vitesse de jusqu’à 27 nœuds et ont une autonomie de navigation qui atteint 4000 milles.

 

Les bateaux ont un corpus de pont en acier lisse et une superstructure réalisée en matériaux composites de plusieurs couches tenant compte des exigences de la technologie « Stels ».

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:30
TASMUS Tactical Area Communications System - photo Aselsan

TASMUS Tactical Area Communications System - photo Aselsan

 

28 juillet 2015 Par Aujourd'hui la Turquie

 

La firme Aselsan, plus grande société spécialisée dans la défense armée en Turquie, a signé un contrat important avec le ministre turc de la Défense, stipulant de fournir à l’armée du matériel de guerre. Un contrat majeur dans le contexte trouble de l’entrée en guerre de la Turquie.

 

« Aselsan a signé un accord à valeur de 185 millions de dollars avec le ministère turc pour prévenir les besoins des forces armées grâce au système de communications du secteur tactique (Tactical Area Communications System, TASMUS) », explique la société dans un communiqué écrit à la Public Disclosure Platform, le 28 juillet. Classé dans le top 50 des firmes internationales de l’industrie de défense, Aselsan, dont le siège social se trouve Ankara, a gagné cinq places de plus dans les classements par rapport à l’an dernier, attestant d’un revenu annuel de plus de 1,14 milliards de dollars. Selon un rapport de bourse, les parts d’action de la société ont monté en flèche de plus de 5% le 28 juillet, après cette déclaration.

 

TASMUS est un système de communications du secteur technique qui fournit une infrastructure de communication en réseau centralisé, selon le site internet de la société. Le rôle principal de TASMUS est de donner une « image commune du front de bataille » en temps réel, en partageant des données via les systèmes sur les champs de bataille, et en facilitant la transmission d’information entre tous les commandements. Le système s’occupe aussi de l’échange de données cibles depuis les capteurs jusqu’au système d’armes.

 

La Turquie entend donc s’appuyer plus que jamais sur son industrie florissante pour servir ses fins géopolitiques.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:55
photo MinDefFr

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29/07/2015 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann et Nexter s'unissent dans le domaine de l'armement pour former le champion européen de l'armement terrestre. Retour des négociations compliquées.

 

Juillet est bien la période des mariages, y compris pour les entreprises. Après plusieurs années de flirt et quelques rebuffades magistrales, puis plus d'un an de négociations pour préparer le mariage le plus solide possible, les deux groupes spécialisés dans l'armement terrestre, Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont enfin décidé de se dire oui pour le meilleur et pour le pire. Verrouillé encore par quelques clauses suspensives, le contrat de mariage sera signé ce mercredi en présence de plusieurs ministres, dont ceux de la Défense, Ursula Gertrud von der Leyen et Jean-Yves Le Drian.

Ce rapprochement, qui dépend notamment encore de la publication de la loi Macron, du décret de privatisation de Nexter et de l'avis de la l'autorité de la concurrence allemande, va créer un nouveau champion de la défense en Europe (1,75 milliard d'euros sur la base des chiffres d'affaires 2014), plus précisément dans les chars, les blindés et les munitions. Ce qui n'est pas rien quinze ans après la constitution du groupe EADS, devenu depuis Airbus Group. D'autant que ce rapprochement a été mené dans un contexte germano-allemand hostile à cette opération entre Nexter et KMW. Retour sur les points clés de cette négociation "longue et rugueuse", comme l'a qualifié un proche des négociations.

 

L'APE au cœur de la négociation

Le succès des négociations doit beaucoup à l'Agence des participations de l'Etat (APE) dirigée encore par Régis Turrini jusqu'à fin août, et notamment au directeur de participations Industrie, Aymeric Ducrocq, et du PDG de KMW, Frank Haun, qui avait mandat des actionnaires familiaux du groupe allemand pour les représenter. Les deux hommes, qui se sont beaucoup rencontré durant cette année de négociations, ont surmonté l'ensemble des obstacles pour ce rapprochement entre deux entreprises rivales sur un marché très concurrentiel et surtout ayant des cultures extrêmement éloignées l'une de l'autre. Pour réussir leur coup, ils ont été bien aidés par le PDG de Nexter, Philippe Burtin, et le cabinet du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Principale difficulté des discussions, parvenir coûte que coûte à boucler un rapprochement à 50-50, une condition suspensive à cet accord. Car au final, la société de tête de droit néerlandais, qui pourrait peut-être garder le nom de Kant - il plait beaucoup de part et d'autre du Rhin -, sera détenue à parité par Giat-Industries, propriété de l'Etat français, et par la famille Bode-Wegmann. C'est en grande partie pour cela que les négociations ont été "rugueuses""Les deux groupes, qui sont concurrents, avaient une vision très critique l'un de l'autre sur leur valeur respective", explique-t-on à La Tribune.

En clair, Nexter est beaucoup plus rentable que KMW, qui, en revanche, a de plus belles perspectives de croissance à l'horizon 2017-2018, notamment à l'export, que son rival. De son côté, Nexter doit beaucoup sa rentabilité aux contrats juteux passés avec le ministère de la Défense. Ce qui n'est pas le cas de KMW, beaucoup plus tourné vers l'international où "les marges sont moins élevées", confirme une source proche du dossier. Du coup, les due diligence (processus de valorisation des deux entreprises) ont mis en lumière un écart de valeur entre les deux sociétés, en faveur de Nexter. Mais les négociateurs ont fait preuve d'imagination s'agissant d'ingénierie financière pour éviter le paiement d'une soulte par les actionnaires allemands à l'État français.

 

Comment le 50-50 a été respecté

Comment les négociateurs ont-ils procédé pour respecter le 50-50 et éviter le paiement d'une soute ? L'Etat français et la famille Bode-Wegmann se sont versé chacun 100% des résultats 2014. Soit une différence de cash d'environ 50 millions d'euros en faveur de l'État français. En outre, les négociateurs ont sorti du périmètre de l'opération certains actifs fiscaux dont bénéficiait Nexter. Ces avantages fiscaux remontent au temps où Giat (devenu entre-temps une holding, à la fois structure de défaisance et maison-mère de Nexter, qui profitait de ces avantages fiscaux) était déficitaire dans les années 2000. La valeur de ces actifs est estimée entre 100 et 200 millions d'euros.

Côté allemand, ils ont eux aussi sorti du deal certains actifs, notamment une créance de l'Etat grec assortie des intérêts de retard sur une partie du contrat de chars Leopard (353 exemplaires reçus à partir de 2006, dont 183 d'occasion). des actifs estimés à plusieurs dizaines de millions d'euros. "Des opérations qui ont permis la jonction pour parvenir au 50-50", assure une source proche des négociations. Pour réussir ce tour de force, l'APE s'est donc fortement mobilisée pour faire vivre et avancer le travail des valorisations, qui a été "assez long", reconnait-on. "Sans l'APE, on y serait toujours", assure toutefois une autre source. La direction de Nexter, dont Philippe Burtin, a d'ailleurs fait une totale confiance à l'APE pour mener les négociations avec KMW. "Il n'y a jamais eu un seul frottement entre l'APE et Philippe Burtin", explique-t-on à la Tribune.

 

Différences culturelles entre Français et Allemands

Les différences culturelles entre Français et Allemand n'avaient pas été identifiées comme un possible obstacle. Et cela a été vraiment LA surprise de ces négociations. Pour autant, un précédent existait lors de la création et des premiers pas d'EADS, où Français et Allemands avaient dû mal à se comprendre. "Nous avions sous-estimé ce gap culturel entre Français et Allemands, souligne-t-on. Ce qui a généré des malentendus et des difficultés au début des négociations. On ne se comprenait pas. Ce gap culturel est disproportionné compte tenu de la proximité géographique entre les deux pays mais nous nous sommes rendus compte de la différence entre les cultures allemandes et françaises. Ce sont deux environnements qui se rencontrent".

Un obstacle qui a également été surmonté par les équipes de négociateurs "le temps de se comprendre". Pour autant, les négociations sont restés "amicales mais toujours difficiles" en raison des enjeux. Aux deux PDG, Frank Haun et Philippe Burtin, de faire vivre l'accord de rapprochement entre les deux entreprises. "Il est crucial qu'ils créent dès la première année une identité sociale commune. Ils devront être vigilants sur ce point tout comme les actionnaires le seront", prévient-on. Ils seront aidés par le conseil de surveillance composé de sept membres (deux membre nommés par les actionnaires allemands, deux Etats français et trois personnalités indépendantes), qui pourra apporter un peu de fluidité dans la gouvernance.

 

Quelles synergies?

Pour les négociateurs, il n'y a pas photo. "Cette opération va générer une vraie création de valeurs", assure-t-on. Ce qui passe forcément par des synergies structurelles, qui seront plus lentes, et des synergies commerciales beaucoup plus rapides. "Les synergies seront potentiellement importantes une fois les programmes actuels exécutés. A horizon de cinq ans, cette opération pourrait générer 50 millions d'euros par an de résultats opérationnels (EBIT) supplémentaires". Réunis les deux groupes vont notamment avoir dans un premier temps un levier beaucoup plus fort pour l'achat de leurs matières premières. Ils vont aussi avoir des synergies commerciales importantes en réduisant notamment les frais de démonstration, qui peuvent s'élever entre 30 millions d'euros par an pour Nexter. "Le déplacement d'un produit pour des évaluations coûte très cher", note-t-on. La nouvelle société va très vite encaisser ces gains.

Lors des évaluations des deux sociétés, les négociateurs se sont rendus compte de la différence de gestion des deux entreprises. Notamment KMW s'est révélé être une société très intégrée, capable de fabriquer par exemple des câbles, contrairement à Nexter, qui a beaucoup externalisé et donc a une meilleure gestion de son besoin en fonds de roulement (BFR). Du coup, KMW mobilise du cash pour ce type d'activité qui pourrait être sous-traité. Ce qui libérerait du cash pour des opérations cœur de métier. Enfin le rapprochement sera peut-être une opportunité pour l'activité munitionnaire de Nexter, qui pourrait à l'avenir équiper les véhicules de KMW dans ce domaine.

 

Complémentarité des gammes?

A l'exception de ses activités munitions, tous les grands programmes de blindés de Nexter ont dû un jour ou l'autre affronter la forte concurrence des produits de KMW, estampillés "Made in Germany". Un logo qui impose à lui seul le respect aux clients dans le secteur des blindés quand Berlin en autorise l'exportation. Pour autant, l'étude des gammes de KMW et de Nexter montre plus une complémentarité que des redondances, à l'exception de l'Aravis face au Dingo dans les véhicules blindés (12 tonnes). Avec un succès en Arabie Saoudite, le véhicule de transport de troupes tout-terrain à quatre roues motrices de Nexter se frotte régulièrement au Dingo de KMW sur l'export. "C'est le vrai overlap (chevauchement, ndlr) dans le portefeuille produit des deux groupes", estime-t-on.

En revanche, si le VBCI, qualifié "combat proven" (preuve opérationnelle au combat, ndlr), rencontre souvent en compétition le Boxer, "ils n'ont jamais été short-listé (sélectionné, ndlr) ensemble, fait-on observer. Les deux véhicules ne correspondent pas aux mêmes spécifications et aux mêmes besoins d'utilisation. Les clients hésitent rarement entre le VBCI, véhicule d'entrée de gamme, et le Boxer qui a plus de fonctionnalité mais qui est beaucop plus cher". Du coup, les deux produits peuvent continuer à coexister et les deux industriels choisiront donc le meilleur véhicule, qui répondra le mieux aux besoins du client à l'exportation. Le concept du Boxer qui est révolutionnaire - plusieurs types de cabine blindée interchangeable peuvent être montés très rapidement sur une plateforme unique -, n'a pourtant pas convaincu, y compris jusqu'à l'armée allemande.

Il en est de même dans l'artillerie, où KMW est plutôt absent de ce segment de marché. Même si son PzH 2000 (véhicule d'artillerie à chenille) a remporté des succès à l'export (Grèce et Qatar), son concept d'utilisation est très différent de celui du Caesar, l'un des best-sellers de Nexter à l'export (Arabie Saoudite, Thaïlande et Indonésie). En revanche, le projet de KMW de fabriquer l'AGM Boxer pourrait représenter une sérieuse menace pour le Caesar. A suivre.

Enfin, en son temps, le Leclerc s'est frotté aux différentes versions du char de combat Leopard, qui in fine a survécu à la compétition contrairement au char français, aujourd'hui rangé des voitures. Le Leclerc est aujourd'hui proposé d'occasion à l'exportation.

 

Le pari de l'export

C'est le point noir de l'opération, l'exportation. Un dossier qui échappe d'ailleurs aussi bien aux négociateurs qu'aux deux groupes. Il est très politique. "Le sujet n'a pas été déminé", confirme-t-on à La Tribune. Et il a même été finalement mis de côté. "Pendant longtemps le rapprochement entre Nexter et KMW a été suspendu à un accord gouvernemental entre la France et l'Allemagne. Puis nous n'avons pas voulu en faire un préalable à cette opération. Car nous pensons que la vie de la future entreprise s'imposera. Il faut la faire fonctionner au quotidien. C'est un pari et un parti pris".

Et si Berlin ne jouait pas le jeu? Ce serait d'ailleurs un paradoxe car l'un des moteurs de cette opération côté français est la capacité de KMW à exporter. Cette capacité du groupe allemand a toujours inspiré le plus grand respect de la plupart des responsables français dans le milieu de la défense. Pour autant, il est possible que si l'Allemagne ne jouait pas le jeu sur certains marchés exports, le centre de gravité de la future entreprise se déplacerait vers la France. En 2011, KMW avait réalisé 80 % de son chiffre d'affaires à l'exportation. Nexter bénéficiera donc du réseau commercial de son partenaire "sans commune mesure avec le sien", reconnait-on au ministère de la Défense.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:56
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29/07/2015 Ministère de la Défense

 

Communiqué conjoint du ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron.

 

Nexter Systems et KMW ont conclu ce jour en présence des ministres leur rapprochement en vue de former le leader européen de l’armement terrestre.

Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, se félicitent de la signature ce jour des documents contractuels scellant le rapprochement de l’entreprise française Nexter Systems et de l’entreprise allemande Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Cette étape marque l’aboutissement des négociations conduites par l’Agence des participations de l’État (APE) et la Direction générale de l’armement (DGA) depuis la signature de l’accord-cadre entre les deux groupes en juillet 2014.

La signature de ces documents contractuels a lieu ce jour en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Markus Grübel, secrétaire d’État parlementaire auprès de la ministre fédérale de la Défense allemande, et des représentants des deux entreprises.

Cette alliance, sous l’égide d’une société commune, donne naissance à un leader franco-allemand des technologies de l’armement terrestre et des munitions. La création du nouveau groupe sera effective d’ici la fin 2015, après la promulgation de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui autorise ce rapprochement, et à l’issue des processus d’autorisations réglementaires usuels. Ce nouveau groupe représentera un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards d’euros, un carnet de commandes de 9 milliards d’euros et un effectif de plus de 6 000 salariés. Il sera contrôlé à stricte parité par les actionnaires français et allemand et reposera sur une gouvernance équilibrée dans une logique industrielle de long terme. L’État conservera ses prérogatives régaliennes par la mise en place d’une action spécifique au capital de Nexter Systems, lui permettant de préserver les intérêts stratégiques nationaux dans le domaine des systèmes d’armes et des munitions de moyen et gros calibres.

Ce rapprochement permettra au nouveau groupe de bénéficier d’une présence commerciale et d’un portefeuille de produits élargis, de renforcer sa capacité d’innovation pour faire face à l’évolution des marchés et de pérenniser les compétences et les emplois des deux entreprises au service de leurs clients, au premier rang desquels les armées française et allemande. Ce rapprochement franco-allemand répond à l’objectif de consolidation européenne défini à la fois dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (2013) et dans le document stratégique relatif à l'industrie de défense récemment adopté par le gouvernement fédéral allemand.

Après le succès d’Airbus dans l’aérospatial et celui de MBDA dans le domaine des missiles, cette opération dans le domaine de l’armement terrestre vient renforcer au plan industriel l’Europe de la défense. Le rapprochement de Nexter Systems et KMW catalysera une nouvelle dynamique de coopération franco-allemande en matière de véhicules de combat, au premier rang desquels figure la préparation de la prochaine génération de chars de combats, dont les études préliminaires viennent d’être conjointement lancées.

 

Le ministre des Finances a déclaré « Le rapprochement des deux entreprises doit permettre créer une entité plus forte, au bénéfice des salariés du groupe, de ses clients et de ses actionnaires. Ensemble, la France et l’Allemagne construisent ainsi un champion européen, qui répond à une logique économique et est porté par une volonté politique. »

 

Le ministre de la Défense a déclaré « Ce rapprochement entre Nexter et KMW va créer le

champion européen de l’armement terrestre, et illustre que l’Europe de la défense est bien en marche. Fruit d’une volonté politique commune, et d’une belle complémentarité entre les deux industriels, il marque à nouveau l’excellence de la relation franco-allemande dans le domaine de la défense. »

 

Le ministre de l’Économie a déclaré « La signature du rapprochement entre Nexter et Systems, est une nouvelle conséquence concrète de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui sera très prochainement promulguée. L’État accompagne ainsi activement le projet industriel d’une entreprise dont il est actionnaire, dans une perspective de long terme et de renforcement de l’industrie française de la défense, tout en faisant un nouveau pas sur le chemin de la convergence franco-allemande. »

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:55
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29/7/15 – par Alexis Hontang – laCroix.com

 

Le fabricant public français d’armements terrestres Nexter et son homologue privé allemand KMW ont entériné leur fusion mercredi 29 juillet, pour exister dans un marché dominé par les Américains et les Britanniques.

 

L’opposition allemande a émis des doutes sur le régime des exportations, craignant que Paris ne vende des produits militaires à des pays avec lesquels Berlin refuse de commercer.

Un « Airbus du char d’assaut » est né. Le fabricant public français d’armements terrestres Nexter et son homologue privé allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont entériné leur fusion mercredi 29 juillet, créant le numéro deux européen de l’industrie de défense.

Cette opération marque un tournant historique pour Nexter, l’héritier du Groupement industriel des armements terrestres (Giat), lui-même issu du rassemblement des arsenaux nationaux. En s’alliant avec son ancien concurrent d’outre-Rhin, le fabricant des chars Leclerc espère prendre une dimension internationale.

 « Cela fait vingt ans que l’on attend cette fusion. Nexter était une entreprise en sursis, commente Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’institut de recherche Iris, spécialiste des questions de défense. Les deux entreprises ont initié le processus de rapprochement. Les gouvernements ont suivi. »

 

Une entité qui pèse 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires

La nouvelle entité, pour l’instant baptisée Kant (« KMW and Nexter Together »), représente un chiffre d’affaires de près 2 milliards d’euros, employant quelque 6 000 salariés. L’État français et la famille Bode-Wegmann, propriétaire de KMW, détiendront chacun 50 % des actifs. Le siège de la holding commune se trouvera à Amsterdam, aux Pays-Bas, mais les têtes opérationnelles resteront à Versailles et Munich.

L’objectif : pouvoir concurrencer les autres poids lourds du marché, l’américain General Dynamics, le britannique BAE Systems, et l’allemand Rheinmetall Defence. « C’est l’union de deux entreprises d’importance plutôt moyenne qui veulent exister dans le secteur, résume Yannick Quéau, chercheur associé au centre de recherche Grip. Cette association permet d’élargir les capacités de financement en fonds propres de la recherche et du développement. C’est le nœud du problème : être innovant pour être compétitif. »

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:55
Areva et EDF auraient signé un compromis sous l'égide de Bercy

Le démantèlement d'Areva se poursuit. Le groupe nucléaire devrait céder ses réacteurs à EDF. Credits Areva ELTA

 

29/07/2015 Par latribune.fr

 

Au bout de longues et fastidieuses négociations, EDF a accepté de relever son offre sur la branche réacteur d'Areva. Il refuse toujours de reprendre le chantier EPR en Finlande, véritable gouffre financier. De son côté, l'Etat s'est engagé à participer à la recapitalisation d'Areva.

 

Les fiançailles auraient été célébrées en toute discrétion mardi soir au ministère de l'Economie. D'après Le Figaro, EDF et Areva se sont mis d'accord sur un plan de sauvetage dans lequel le groupe d'électricité viendrait en aide au groupe nucléaire.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:50
Exportations d'armes en hausse de près de 17% au 1er semestre (Suisse)

 

28.07.2015 Romandie.com (ats)

 

La Suisse a exporté davantage de matériel de guerre au premier semestre de cette année. Les ventes d'armes sont en hausse de 17% au regard de la même période en 2014. Une augmentation qui s'explique par les livraisons de systèmes de défense aérienne à l'Indonésie.

De janvier à juin, l'industrie helvétique de l'armement a vendu à l'étranger des biens pour près de 217 millions de francs, soit une croissance de plus de 30 millions par rapport au premier semestre de l'an dernier, selon les chiffres publiés mardi par l'Administration fédérale des douanes.

L'Indonésie a importé pour plus de 32 millions de francs de matériel de guerre. Le plus gros contrat concerne une livraison de canons antiaériens, a précisé à l'ats le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).

Ce pays d'Asie du Sud-Est est le deuxième plus gros client de l'industrie de l'armement suisse après l'Allemagne qui reste le plus important acquéreur avec plus de 63 millions de francs.

Cet essor était déjà perceptible en 2014: Jakarta avait commandé pour plus de 121 millions de matériel de guerre. En 2013, la demande avoisinait les 157'000 francs.

 

Pas lié à l'assouplissement

Un "boom" dû à l'assouplissement des conditions d'exportation du matériel de guerre? "Ces livraisons découlent de contrats qui ont été signés avant l'entrée en vigueur de l'ordonnance assouplissant le régime des autorisations", a expliqué le porte-parole du SECO Fabian Maienfisch. Il faudra attendre au moins un ou deux ans pour observer de possibles changements.

Après l'Allemagne, suivent loin derrière l'Italie (14,4 millions), les Etats-Unis (14 millions), la Grande-Bretagne (15,8 millions) et, plus surprenant, la Roumanie (12,7 millions) et l'Inde (9,9 millions).

La Suisse a exporté des véhicules blindés à la Roumanie et l'Inde a notamment reçu des pièces de rechange, a indiqué Fabian Maienfisch sans plus de détails.

Les exportations vers la Russie et la France ont en revanche fortement diminué. Les exportations pour Moscou ne s'élèvent plus qu'à 2100 francs. D'après lui, il s'agit de livraison d'armes destinées à un usage privé.

 

Le Moyen-Orient a la cote

Les autres principaux clients restent les pays du Moyen-Orient. Une réalité que le Groupe pour une Suisse sans armée déplore vivement: "La poudrière du Moyen-Orient est l'un des plus importants marchés de l'industrie de l'armement suisse", a-t-il dénoncé dans un communiqué.

Bien que la Confédération ait imposé une interdiction d'exportation vers l'Arabie saoudite, les entreprises d'armement helvétiques ont déjà fourni, dans cette première moitié d'année, pour plus de 1,2 million de francs de matériel de guerre, a-t-il vilipendé.

Depuis fin mars, une coalition emmenée par l’Arabie saoudite affronte les rebelles houthis au Yémen, a rappelé le SECO. Le Conseil fédéral suit de près l’évolution de la situation.

Les demandes d’exportation de matériel de guerre vers la région sont évaluées au cas par cas, sur la base de la législation sur le matériel de guerre. Dans ces pays où les livraisons d'armes sont controversées, ce matériel est constitué de munitions et de pièces de rechange pour des systèmes de défense aériens suisses.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:40
Top 100 des entreprises d'armements

 

28.07.2015 fr.sputniknews.com

 

Le magazine américain Defense News a publié le Top 100 des entreprises d'armements et de matériels de guerre.

 

Sans surprise, les Etats-Unis restent hégémoniques sur le marché des armes, avec sept entreprises américaines parmi les dix premières du classement annuel présenté par Defense News.

 

Le géant des groupes de défense Lockheed Martin reste le premier vendeur d'armes de la planète, avec 40,128 milliards de dollars de chiffre d'affaires (dans l'armement). Boeing (29 mds USD) est deuxième et le groupe britannique BAE Systems est troisième (25,5 mds USD).

 

Sept sociétés russes figurent parmi les meilleures entreprises d'armements et de matériels de guerre au monde, selon le magazine américain.

 

Le meilleur producteur d'armes russe est Almaz-Anteï qui monte du 12e au 11e rang dans la nouvelle version du classement. Il a réalisé, en 2014, un chiffre d'affaires (dans l'armement) de 9,209 milliards de dollars.

 

Le Consortium aéronautique unifié (OAK) entre dans le Top 100 à la 14e place avec 6,244 mds USD de ventes d'armes, et le groupe Hélicoptères de Russie se situe au 23e rang (3,960 mds USD).

 

Le Consortium unifié de construction de moteurs (ODK) qui produit des propulseurs et moteurs pour l'aviation militaire et civile ainsi que pour les vaisseaux spatiaux progresse de 8 places pour se retrouver au 26e rang avec un chiffre d'affaires (dans l'armement) de 3,324 mds USD.

 

Le consortium russe Missiles tactiques (KTRV), qui fait aussi ses débuts dans le classement de Defense News, est 31e (2,812 mds USD) et le groupe de recherche et de production Uralvagonzavod est 52e (1,545 mds USD).

 

Le consortium RTI Sistemy, qui était 78e en 2014, se hisse à la 69e place avec 947,2 millions de dollars de ventes d'armes.

 

La France est représentée par cinq sociétés dont Thales (12e, 8,472 mds USD), Safran (20e, 4,081 mds USD), DCNS (21e, 4,074 mds USD), Nexter (57e, 1,392 md USD) et Dassault Aviation (58e, 1,332 md USD). Thales, qui occupait la 9e place en 2014, quitte de nouveau le Top 10.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 15:55
photo Nexter Sytems / KMW

photo Nexter Sytems / KMW

 

28 juillet 2015 Liberation.fr (AFP)

 

Un an après le début des négociations, le fabricant public français d’armements terrestres Nexter et son homologue privé allemand KMW vont entériner leur rapprochement mercredi, donnant naissance à un nouveau leader européen de l’industrie de défense.

 

«L’Airbus du char d’assaut» verra bien le jour. L’accord définitif de fusion entre Nexter et KMW sera signé mercredi à 17H00 à Paris au ministère de la Défense, en présence du ministre français Jean-Yves Le Drian et du secrétaire d’Etat allemand Markus Grübel.

 

Les deux groupes ont convenu d’apporter chacun la totalité de leur capital à une holding basée aux Pays-Bas, qui sera détenue à parité par Giat Industries (contrôlé par l’Etat français) et par la famille Bode-Wegmann, propriétaire de KMW, ont expliqué à l’AFP deux sources proches du dossier.

 

Plusieurs «verrous administratifs» devront cependant être levés avant que cette holding puisse être créée, à commencer par la publication de la loi Macron, qui autorise la privatisation de Nexter, et du décret correspondant. L’opération devra aussi obtenir le feu vert des autorités de la concurrence de plusieurs pays.

 

Ces «conditions suspensives indépendantes des entreprises» devraient être levées dans un délai de 4 à 6 mois, estime une source, tandis que l’autre juge «faisable» un démarrage des activités de la holding au 1er janvier 2016.

 

Cette future entité, dont le nom n’a pas encore été choisi, permettra aux deux constructeurs de «mutualiser leurs forces commerciales» et d'«avoir rapidement un catalogue commun», en attendant de développer ensemble de nouveaux armements d’ici quelques années.

 

- «Pas de conséquence sur l’emploi» -

 

Les règles nationales d’exportation des armements resteront en vigueur pour les produits actuels. «Le régime d’exportation ne bougera pas», a confirmé à l’AFP le ministère allemand de l’Economie, précisant que «tout ce qui est développé et fabriqué dans des usines allemandes avec de la technologie allemande devra être soumis à autorisation» de Berlin.

 

La question est particulièrement sensible en Allemagne, où le premier parti d’opposition Die Linke estime que «le danger est énorme que maintenant encore plus de chars allemands soient livrés n’importe où (...) en faisant le détour par Paris», a affirmé à l’AFP le député Jan van Aken, porte-parole du parti de gauche radicale.

 

Du côté des écologistes, Die Grünen exige que l’accord ne puisse «en aucun cas permettre qu’encore plus d’armes allemandes ne prennent le chemin de pays qui piétinent les droits de l’Homme», a déclaré la députée Agnieszka Brugger.

 

En France aussi, les communistes, le Front national et une partie de la droite ont dénoncé durant le débat parlementaire sur la loi Macron un abandon de souveraineté, doublé de risques de suppressions d’emplois, dont s’étaient également inquiétés les syndicats.

 

Au contraire, le rapprochement de Nexter et KMW n’aura «pas de conséquence sur l’emploi», assurent les deux sources proches du dossier. Les deux groupes emploient environ 6.000 salariés au total, dont quelque 3.300 pour Nexter.

 

L’alliance des constructeurs des chars Leclerc et Leopard donnera naissance à «un champion européen» de l’armement terrestre, capable de rivaliser avec l’américain General Dynamics et le britannique BAE Systems, qualifié de «très américain» par une de ces sources.

 

Elle permettra aussi de pérenniser l’activité de Nexter, principal fournisseur de l’armée française, dont la dépendance à la commande publique posait un problème de viabilité. «L’objectif est d’avoir une société de taille suffisante pour être compétitive à l’export et pérenne sur le marché national», résume l’autre source.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:56
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

28/07/15 bourse.lesechos.fr (Reuters)

 

La France compte engranger deux autres contrats à l'export pour le Rafale d'ici le début de l'année prochaine, en plus de la commande en cours de négociation avec l'Inde, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

 

La commande annoncée début avril par l'Inde, qui porte sur 36 unités de l'avion de combat de Dassault Aviation, devrait être assortie d'une option, a-t-on également déclaré de même source.

 

"Il devrait y avoir deux autres contrats à l'export pour le Rafale d'ici le début de l'année prochaine, en plus de l'Inde", a dit cette source. "Les discussions les plus avancées sont avec la Malaisie et les Emirats arabes unis".

 

Dassault Aviation n'a pas souhaité faire de commentaire.

 

La France discute de la vente de 16 Rafale avec la Malaisie, qui s'intéresse aussi au F18 de Boeing, au Gripen du suédois Saab et à l'Eurofighter, produit en coentreprise entre Airbus, Finmeccanica et BAE Systems.

 

Les discussions se poursuivent avec les Emirats arabes unis pour une transaction qui pourrait concerner jusqu'à 60 avions pour remplacer autant de Mirage 2000 de l'avionneur français.

 

Dassault Aviation a signé deux premiers contrats de 24 Rafale chacun cette année, le premier avec l'Egypte en février et le second avec le Qatar en mai.

 

L'Inde a annoncé de son côté début avril son intention d'acquérir 36 Rafale, en lieu et place d'un précédent contrat de 126 avions, dont 108 construits en Inde, issu d'un appel d'offres remporté par Dassault en janvier 2012.

 

Le PDG de l'avionneur Eric Trappier a réaffirmé en juillet qu'il attendait dans les prochains mois la signature du contrat de 36 Rafale avec l'Inde, qu'il considère comme une "première" tranche.

 

Dassault Aviation, qui a livré le 20 juillet à l'Egypte ses trois premiers Rafale jamais exportés, a décidé d'augmenter sa cadence de production, qui pourrait tripler à partir de 2018, afin de faire face à de nouvelles commandes hors de France.

 

L'avionneur tricolore a présenté le Rafale à l'Indonésie, qui aurait aussi examiné l'Eurofighter et le Gripen, ainsi que le Sukhoi Su-35 russe et le F-16 de Lockheed Martin.

 

Le Rafale a également été présenté au Koweït, mais ce dernier devrait annoncer prochainement une commande de 28 F-18 à Boeing pour plus de trois milliards de dollars, avait déclaré en mai à Reuters une autre source. (Cyril Altmeyer, avec Tim Hepher, édité par Marc Joanny)

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:30
Défense : 4 compagnies israéliennes dans le Top 100


28.07.2015 israpresse.net
 

Le dernier classement des 100 meilleures entreprises de défense du monde, publié mardi par le magazine américain Defense News comprend quatre compagnies israéliennes.

La société israélienne la mieux placée dans le prestigieux classement est Elbit Systems. L’entreprise a d’ailleurs progressé d’une place et arrive en 29e position, avec des recettes de 2,95 milliards de dollars en produits de défense sur l’année 2014.

Les Industries aérospatiales israéliennes (IAI), dirigées par Joseph Weiss, arrivent non loin derrière en 32e position (contre la 35e position en 2014), avec des recettes de 2,785 milliards de dollars.

Vient ensuite la compagnie Rafael Advanced Systems, dirigée par Yedidia Yaari, qui passe de la 48e à la 45e place, avec 1,965 milliard de recettes.

Enfin, les Industries militaires israéliennes (IMI), dirigées par Avi Felder, ont en revanche régressé de cinq places et arrivent en avant-dernière position du Top 100.

Les deux compagnies qui se trouvent en tête du classement sont les entreprises américaines Lockheed Martin (40,128 milliards de recettes dans le secteur de la défense) et Boeing (29 milliards, alors que les recettes de défense ne constituent que 32 % des revenus du fabricant).

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