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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 12:30
Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes… photo Dassault Aviation - A. Pecchi

Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes… photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

20 juillet 2015 par Aerobuzz.fr

 

La cérémonie officielle de réception par la République Arabe d’Égypte de ses trois premiers Rafale s’est tenue le 20 juillet 2015 au Centre d’essais en vol de Dassault Aviation, à Istres.

 

Cette première livraison intervient à peine cinq mois après la décision prise par l’Égypte d’acquérir 24 Rafale, 16 biplaces et 8 monoplaces, pour doter son armée de l’air d’un chasseur polyvalent de dernière génération, capable de répondre à ses besoins opérationnels et de lui permettre d’assurer, en toute souveraineté, sa position géostratégique dans la région.

 

Dassault a livré ses trois premiers Rafale à l’Égypte

Les premiers pilotes égyptiens de Rafale ont été formés en France par l’Armée de l’Air française – photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

Dans le même temps, un premier groupe d’utilisateurs égyptiens a été formé en France. Les pilotes égyptiens, entrainés dans l’armée de l’Air, convoieront jusqu’au Caire les trois premiers Rafale dès le 21 juillet 2015. Comme prévu initialement lors de la signature officielle du contrat, le 16 février 2015, les trois appareils défileront le 6 août à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du nouveau canal de Suez .Les Rafale égyptiens sont pris sur le quota de l’Armée de l’air. C’est ce qui explique que Dassault ait pu les livrer aussi rapidement.

 

Dassault a livré ses trois premiers Rafale à l’Égypte

L’Egype, premier client export de Dassault Aviation pour le programme Rafale, a commandé 16 biplaces et 8 monoplaces photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

Après le Mirage 5, l’Alpha Jet et le Mirage 2000, le Rafale est le 4ème avion Dassault à voler sous les cocardes égyptiennes, et l’Égypte, tout comme elle l’avait été pour le Mirage 2000, est le premier client export du Rafale.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:35
Le Charles de Gaulle vu depuis le cockpit d'une Alouette III. photo M.Muller Marine Nationale

Le Charles de Gaulle vu depuis le cockpit d'une Alouette III. photo M.Muller Marine Nationale

 

17 juillet 2015 Portail des Sous-Marins

 

Pour la première fois, la marine indienne a officiellement indiqué la taille et les spécifications de son futur porte-avions. Elle a écrit à 4 grands chantiers navals, leur demandant des propositions pour l’aider à concevoir un porte-avions de 65.000 t et 300 m de long.

 

La lettre envoyée mercredi dernier, précise que le porte-avions doit avoir une vitesse maximale de plus de 30 nœuds. Elle ne se prononce en revanche pas sur le type de propulsion : nucléaire, diesel ou turbines à gaz.

 

La lettre indique que le porte-avions embarquera de 30 à 35 avions et environ 20 hélicoptères. Il aurait une catapulte et des brins d’arrêt, comme les porte-avions américains et français. Pour les aviateurs, il s’agirait d’un important changement puisqu’ils sont habitués aux appareils à décollage court, avec “ski-jump”.

 

Sans exiger un système électromagnétique, comme celui qui équipe le nouveau porte-avions américain USS Gerald R Ford, la marine indienne indique qu’il s’agit d’une possibilité.

 

La lettre a été envoyée à Lockheed Martin, BAE Systems, DCNS et Rosoboronexport.

 

Les spécialistes soulignent que les caractéristiques annoncées sont proches de celles du Charles de Gaulle et du Queen Elizabeth II.

 

La lettre donne une semaine pour répondre, exigeant une proposition pour le 22 juillet, réponse qui doit contenir des éléments de prix.

 

« Ce processus d’évaluation va au moins prendre une décennie. Il est impossible que quiconque puisse proposer une proposition détaillée en terme de prix dans un délai aussi court, » se plaint un haut responsable de l’un des vendeurs contactés.

 

Référence : Business Standard (Inde)

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:30
Turquie: Coopération avec les géants mondiaux dans l'industrie de défense

 

18.07.2015 trt.net.tr

 

Le centre d'Intégration et de Test des systèmes spatiaux inauguré il y a deux mois dans les sites de TAI, est le produit de ce partenariat

 

Les entreprises turques de l'industrie de défense visent à accroitre leur part de marché avec leur partenaire étranger.

 

Les sociétés nationales TAI, AESLSAN et Yonca-ONU ont proposé de nouvelles solutions au marché mondial en collaboration avec THALES, société d'origine française.

 

Le géant mondial THALES qui opère dans 56 pays et différents secteurs comme les transports, la sécurité, l'aérospatiale, l'aviation et la défense, a produit d'importantes solutions avec les entreprises turques.

 

Le centre d'Intégration et de Test des systèmes spatiaux inauguré il y a deux mois dans les sites de TAI et qui existent uniquement dans certains pays, est le produit de ce partenariat.

 

La société d'origine française et la société nationale turque TAI ont proposé au Pakistan la solution développée pour les Forces navales turques dans le cadre du projet MELTEM-2.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:20
Les trois versions différentes du F-35 - photo  Lockheed Martin

Les trois versions différentes du F-35 - photo Lockheed Martin

 

17 juillet 2015 –Tristan Geoffroy

 

Le successeur du F-16 Fighting Falcon semble se diriger tout droit vers un mur. Est-il trop tard pour éviter de s’embourber dans ce gouffre financier?

 

Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours affectionné les avions, avec comme rêve secret, de pouvoir un jour les piloter. Aujourd’hui, c’est toujours les yeux pleins d’émerveillement que je regarde les derniers modèles de chasseurs évoluer dans le ciel dans des manœuvres qui étaient jusqu’à présent impossibles à réaliser.

Malheureusement, une ombre gigantesque est en train d’obscurcir ce beau tableau, celui d’un projet gargantuesque qui aura peut-être raison de certaines compagnies américaines, voire même de notre budget, le F-35.

Depuis les premières évolutions aériennes du Lockheed Martin F-35 Lightning II, les problèmes n’ont cessé de s’accumuler à un rythme alarmant. On pourrait comparer l’évolution du programme F-35 à l’œuvre de plusieurs docteurs Frankenstein qui ne se seraient jamais consultés, en travaillant cependant sur le même corps.

 

Suite de l’article

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 16:30
Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes photo A. Pecchi.- Dassault Aviation

Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes photo A. Pecchi.- Dassault Aviation

 

St-Cloud, le 20 juillet 2015 – Dassault Aviation

 

La cérémonie officielle de réception par la République Arabe d’Égypte de ses trois premiers Rafale s’est tenue aujourd’hui au Centre d’essais en vol de Dassault Aviation, à Istres, sous le patronage de Son Excellence M. Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte en France, et en présence d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Cette première livraison intervient à peine cinq mois après la décision prise par l’Égypte d’acquérir 24 Rafale, 16 biplaces et 8 monoplaces, pour doter son armée de l’air d’un chasseur polyvalent de dernière génération, capable de répondre à ses besoins opérationnels et de lui permettre d’assurer, en toute souveraineté, sa position géostratégique dans la région.

Dans le même temps, un premier groupe d’utilisateurs égyptiens a été formé en France. Les pilotes égyptiens, entrainés dans l’armée de l’Air, convoieront jusqu’au Caire les trois premiers Rafale dès le lendemain de la cérémonie.

« Ce contrat constitue un nouveau jalon de la coopération qui lie Dassault Aviation et l’Égypte depuis les années 70, soit plus de quarante ans d’un partenariat exemplaire placé sous le signe de l’engagement et de la confiance mutuelle. Après le Mirage 5, l’Alpha Jet et le Mirage 2000, le Rafale est le 4ème avion Dassault à voler sous les cocardes égyptiennes, et l’Égypte, tout comme elle l’avait été pour le Mirage 2000, est le premier client export du Rafale. Nous nous réjouissons de ce partenariat qui a su dans le temps démontrer sa solidité et pérenniser les liens historiques qui unissent nos deux pays. Je remercie, au nom de Dassault Aviation et de ses 8000 salariés, de ses partenaires Thales et Snecma et des 500 entreprises sous-traitantes, les autorités égyptiennes pour la confiance qu’elles nous témoignent encore une fois, ainsi que les autorités et les Forces armées françaises, sans le soutien desquelles ce succès n’aurait pas été possible » a déclaré Eric Trappier.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 13:55
L'entreprise Nexter a renforcé sa sûreté - Credits Nexter Munitions

L'entreprise Nexter a renforcé sa sûreté - Credits Nexter Munitions

 

18/07/2015 Th. J - ladepeche.fr

 

Après la double explosion qualifiée de criminelle sur le site pétrochimique de Berre-l'étang, le 15 juillet, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a demandé aux industriels et notamment aux sites classés Seveso de renforcer leurs mesures de sûreté. «Suite aux instructions du ministre, les services de l'état ont contacté les sites industriels du département et en particulier les deux sites Seveso, Arkema et Nexter. Il s'agissait de procéder - avec les référents sûreté police et gendarmerie et la DREAL notamment- à une inspection minutieuse des installations et à l'intégrité de leur enceinte et de vérifier aussi le bon fonctionnement de la vidéoprotection. Le message passé à ces sites est celui d'une grande vigilance. J'ai demandé par ailleurs aux services de police et de gendarmerie de renforcer les patrouilles et rondes aux abords de ces sites sensibles», indique Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète des Hautes-Pyrénées.

Rappelons que les deux sites seveso, seuil haut, des Hautes-Pyrénées, Nexter à Bordères et Arkema à Lannemezan sont déjà réglementés au titre des Installations classées pour l'environnement avec des dispositions particulières sur les moyens de prévention des accidents majeurs et notamment des dispositifs de limitation et de contrôle des accès. Le seuil de sûreté est encore monté d'un cran mais pas question de dévoiler en détail les mesures mises en œuvre.

 

Clôtures renforcées à Arkema

«Nous avons renforcé notre personnel de surveillance. Les contrôles visuels des véhicules entrant sur le site sont plus stricts. Seuls les véhicules habilités pénètrent dans l'entreprise, les véhicules occasionnels ne rentrent pas. Nous renforçons également des clôtures en réalisant notamment des enrochements», précise Bertrand Le Roux, directeur d'Arkema.

Du côté de chez Nexter, on rappelle que le site fait l'objet d'un gardiennage 7/7 jours et 24 heures/24. «Nous continuons à travailler normalement. Il y a un renforcement de la vigilance et de l'attention de tous, employés de la société et de l'entreprise de surveillance. Nous avons reçu des consignes de la part de la préfecture en ce sens. Nous sommes en contact permanent avec toutes les instances : préfecture, police, gendarmerie. L'important, c'est que tous les services soient bien coordonnés», explique Hervé Lebreton, directeur de Nexter. «Nous sommes encore plus vigilants au moindre événement», ajoute Valérie Fourel, en charge également de la sûreté du site. Les véhicules entrant à Nexter sont contrôlés de manière systématique.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 12:20
photo Renault Trucks Defense

photo Renault Trucks Defense


17.07.2015 ccfa.fr (ECHOS 17/7/15)
 

Renault Trucks a décroché un contrat historique auprès de l’armée canadienne. Le constructeur, qui fait partie du groupe Volvo, a été retenu pour la fourniture de plus de 1 500 camions, 300 remorques et 150 cabines blindées (de quoi équiper une force expéditionnaire), le tout assorti d’une prestation de maintenance de cinq ans. Valeur totale des contrats : 725 millions de dollars canadiens, soit plus d’un demi-milliard d’euros.

 

Si ce contrat est remarquable, c’est d’abord par le nombre de véhicules, sans doute un record pour Renault Trucks Defense. C’est ensuite parce que le marché des camions militaires - de l’armement terrestre dans son ensemble - est très concurrentiel. Face à Renault-Volvo, l’appel d’offres canadien opposait les allemands Mercedes et Rheinmetall, ou encore l’américain Oshkosh. Qui plus est, c’est sans doute la première fois depuis très longtemps, voire la toute première, que du matériel roulant français va équiper une armée nord-américaine : le contrat a été signé par Mack, la marque de Volvo, mais les camions - des Kerax en version 8 × 8 qui peuvent peser jusqu’à 35 tonnes - seront bien fabriqués à Bourg-en-Bresse, près de Lyon.

Pour cette usine, qui avait été frappée par un plan social en 2014, la commande est plus que bienvenue – d’autant que le contrat prévoirait une option de 650 exemplaires supplémentaires - même si la production se fait à effectif constant. Le contrat intervient aussi à un moment particulier pour Renault Trucks. En avril, le constructeur a annoncé un plan de suppression de 591 postes sur ses sites de Lyon, qui a soulevé des interrogations sur son ancrage français. En 2014, Renault Trucks Defense n’a produit que 26 500 camions dans l’Hexagone, dont les trois quarts dans son usine de Bourg-en-Bresse. Avant la crise, en 2008, il en avait assemblé plus du double (55 400). Quant aux effectifs, ils sont passés de près de 10 000 salariés en 2008 à 8 350 à fin mars 2015, soit une chute de 16,5 % en six ans.

Une fois construits à Bourg-en-Bresse, les Kerax prendront le bateau en direction du Québec pour être équipés de leurs grues, cabines et autres postes radio. La livraison doit démarrer mi-2017 et s’étaler sur un an et demi.

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:45
Saab promotes tactical advantages of ‘Soft kill’ technology in combat

 

17 July 2015 by defenceWeb

 

Success in modern combat is less about adding more armour and weight, and more about moving towards the increased self-protection afforded by automated integrated survivability solutions, according to Saab Grintek Defence, which spoke about soft kill technology at the recent Land Forces Africa conference.

 

These solutions allow for regaining the initiative through quick action and agility that minimise chances of loss and maximise chances of successful counter actions, or allow disengagement from the immediate threat situation, according to Saab Grintek Defence.

 

This trend moves away from adding conventional armour that tries to absorb impact, a historical trend that has been superseded by evolutions in modern threat management.

 

One such solution offered by Saab Grintek Defence is the Land Electronic Defence System (LEDS), consisting of an array of threat detectors that provides hemispherical threat warning against all known laser based threats. LEDS-50 provides the ideal solution for combat forces as it can deploy an array of effectors, including multispectral smoke screening, in less than 1.2 seconds after it has detected a laser threat. It is an affordable retrofit or can be included in design specifications for new equipment, according to Saab.

 

Furthermore, it provides visual and audio warnings, classifies the threat, as well as moving the turret and or remote weapon station (RWS) of the combat vehicle in the direction of the threat.

 

“The system offers up to 99 percent interruption probability against laser beamrider anti-tank threats, for example the AT-14 Kornet, and reduces the hit probability of the missile by up to 80 percent,” explained Ferreira, Product Manager, Land Self-Protection Systems, Saab Grintek Defence. “Firing this kind of ‘soft kill’ multi-spectral smoke gives users the valuable time they need to regain the initiative and effectively respond against the threat by combining tactics and effectors without being seen visually or thermally by the attacker.”

 

When integrated to a vehicle’s Battle Management System (BMS), the LEDS-50 analyses the enemy’s attack cycle, alerts occupants that they have been targeted, and then deploys the smoke screen or other appropriate effectors that prevents the enemy from effectively engaging the vehicle. It is also able to identify the direction of the threat, and classify it, inputting enemy information about encounters into a common situational awareness picture, adding a tactical benefit to its basic laser warning capability.

 

LEDS meets the requirements for the full spectrum of land and amphibious operations regardless of global theatre, and is fully NATO compliant, Saab pointed out.

 

When combining battle management information with GPS data, a real time picture emerges of threat presence relative to own forces, making it quicker and simpler to devise a defensive response.

 

“Asymmetric opponents, for example ISIS, makes use of commercial equipment like golfing or hunting lasers to boost the accuracy of their weapons,” Ferreira says. “This enhances their first round kill probability against targets that do not have laser warning and effective fast counter measures.

 

“At present, more than 70 percent of anti-armour threats are laser related, and this type of threat is becoming more prevalent in asymmetric warfare as was seen recently by the deployment of AT-14 Kornet and TOW anti-tank missile systems by ISIS in Iraq.”

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 11:55
Le GICAT structure une offre globale pour répondre à la protection des sites sensibles

 

source GICAT

 

Face à une menace prégnante, imprévisible et en évolution permanente, les entreprises doivent mettre en œuvre une complémentarité intelligente de moyens actifs et passifs sous contraintes budgétaires de plus en plus fortes pour assurer la protection de leurs installations sensibles.

Les derniers événements sur les sites SEVESO d’Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, de LyondellBasell à Berre-l'Etang ainsi que le vol d’explosifs sur la site militaire de Miramas n’ont fait que confirmer ces craintes.

En complémentarité d'une protection humaine indispensable, le GICAT a structuré une offre technologique permettant de répondre aux besoins des institutions et des grands opérateurs privés.
 
S’appuyant sur l’expertise de grandes entreprises ayant de nombreuses implantations industrielles et sur le savoir-faire de ses sociétés adhérentes, le GICAT a produit une brochure capacitaire « Protection de sites ». Elle propose des solutions de sûreté et de sécurité pour préserver et maintenir la continuité du service rendu en fonction du type de site, des risques et des menaces, qu’ils soient d’origines humaines (malveillance, sabotage, attaques de toute nature…) ou non (risques naturels, industriels, fonctionnels…).
 
Cette approche capacitaire s’étend également à d’autres domaines : Gestion des foules, Cybersécurité, et Situations d'urgence.



A propos du GICAT
Le GICAT est le groupement professionnel qui rassemble aujourd’hui près de 330 sociétés françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres : principaux maîtres d’œuvres industriels, équipementiers, systémiers et un tissu de PME dynamiques et innovantes qui constituent environ 60 % de ses membres adhérents. Le GICAT fédère l’offre du secteur, nourrit sa réflexion, représente les intérêts de la profession, promeut l’offre française et la dynamise à l’export. Pour cela il conduit une politique active d’échanges avec les principaux interlocuteurs institutionnels et industriels concernés par le domaine.

Depuis 2011, le GICAT a progressivement étendu son périmètre et ses actions au domaine de la sécurité terrestre et aéroterrestre, en cohérence avec les attentes du marché et des enjeux. Il soutient notamment activement ses membres à l’export en les accompagnant sur des salons à l’étranger et en promouvant leur savoir-faire à travers des brochures capacitaires (Gestion des foules, Situations d’urgence, etc.) - www.gicat.fr

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Prix d’économie de la défense 2015 : Appel à candidatures !

 

10/07/2015 Ministère de la Défense

 

Le prix d’économie de la défense s’adresse aux chercheurs des universités, grandes 
écoles et centres de recherches. Ce prix récompense une thèse, un travail scientifique ou un mémoire universitaire de deuxième ou de troisième cycle dédié à ce domaine.

 

Doté d’un montant de 5 000 €, le prix est décerné par un jury présidé par le Directeur des 
affaires financières du ministère de la défense et composé de deux professeurs d’université, 
ainsi que de trois représentants du ministère de la défense.

La phase de candidatures est ouverte du 21 juin 2015 au 1er septembre 2015.

Les candidats doivent avoir présenté et soutenu leur thèse, travail scientifique ou mémoire 
universitaire de deuxième ou troisième cycle entre le 1er janvier 2011 et le 30 juin 2015.

Les critères d’appréciation des manuscrits sont leur qualité, leur originalité et leur intérêt au 
regard du domaine de l’économie de défense.

Les dossiers de candidature devront être adressés à l’adresse suivante, dans le calendrier 
prescrit (le cachet de la poste faisant foi) :

 

Ministère de la Défense
SGA/DAF/QEFI
Observatoire Economique de la Défense
60 boulevard du Général Martial Valin
CS 21623
75509 Paris cedex 15

 

La version électronique des manuscrits sera envoyée, selon le même calendrier, aux adresses 
suivantes :
jean-michel.oudot@intradef.gouv.fr
christian.calzada@intradef.gouv.fr

 

Télécharger l’ Arrêté du 9 juin 2015 - Appel à candidatures prix économie de la défense (format pdf, 622 kB) précisant le contenu du dossier de candidature

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 10:55
Présentation d’un simulateur de conduite nautique et motorisé – SIMDEF2015 - photo Noëmie Beillon DICoD

Présentation d’un simulateur de conduite nautique et motorisé – SIMDEF2015 - photo Noëmie Beillon DICoD

 

09/07/2015 Noëmie Beillon  -DICOD

 

Du 7 au 9 juillet 2015, le SIMDEF est de retour pour une nouvelle édition consacrée à la recherche et l’innovation dans l’univers de la simulation de Défense. L’occasion pour les militaires, les ingénieurs de la Direction générale de l’armée (DGA) ainsi que le corps académique, de découvrir les nouveautés et les dernières études.

 

« Préparer les forces - préparer l’avenir ». Depuis une quinzaine années, la simulation au sein des armées se développe de façon spectaculaire. Elle tient un rôle essentiel dans l’apprentissage et l’entraînement des militaires qui peuvent appréhender le terrain et le matériel en amont des missions. Elle permet également de réaliser des économies humaines et matérielles.

 

Organisé par la société ADIS (Armée-Académie-DGA-Industrie pour la simulation), le séminaire SIMDEF 2015 est l’occasion de suivre la recherche et de découvrir les dernières innovations à travers de nombreuses interventions. Le ministère de la Défense s’est d’ores et déjà imposé  plusieurs objectifs en matière de simulation. À l’horizon 2030, les armées devront, entre autres, « disposer d’un système de simulation opérationnelle (…) capable d’appuyer efficacement les processus opérationnels du ministère de la Défense ». Les armées planchent déjà sur de nombreux projets, toujours dans l’optique d’optimiser les espaces d’entraînements des militaires ainsi que les équipements.

 

Il est ainsi  impossible de dissocier la recherche et le développement de la simulation de défense. Le personnel est dans la boucle grâce à « l’innovation participative », comme nous l’a expliqué Pierre Schanne, chef de la Mission innovation participative (MIP). Le principe est simple : l’expérience du terrain au profit de la simulation. Plusieurs projets ont déjà vu le jour, comme le simulateur pour s’entraîner au sauvetage sur les opérations, réalisé par le médecin chef Pierre Pasquier. Ou encore, le simulateur de génération électrique d’aéronefs du maître principal Étienne Gacher, de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air de Rochefort. 

 

Au sein même du séminaire, une sélection des dernières innovations en matière de simulation sont exposées. Parmi elles, « Vulcain 2015 », un système mis au point par l’armée de Terre qui réunit plusieurs simulateurs (le SWORD, le SITTAL, …) connectés en réseaux afin d’orchestrer un conflit de A à Z. Une belle palette d’innovations offerte durant ces trois jours de séminaires, qui démontre l’importance de la simulation au cœur de la défense pour une armée moderne.

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 11:40
SNLE Severodvinsk  (projet 885 Iassen)

SNLE Severodvinsk (projet 885 Iassen)

 

13.07.2015 sputniknews.com

 

Selon la revue américaine, The National Interest, la Russie souhaite revoir l’oganisation et les capacités de sa flotte, en modernisant les sous-marins de l'époque de la guerre froide et en projetant la création de nouveaux modèles.

 

La revue a publié un top-5 des sous-marins russes les plus performants.

 

Le projet 971 Chtchouka B (code Otan: Akula) occupe la première place de la liste. C'est l'un des sous-marins nucléaires les plus perfectionnés de la marine russe. Malgré qu'il soit moins silencieux par rapport à ces "homologues" européens, le projet 971 Chtchouka B est d'autant plus performant depuis une série de modernisations, nous pouvons citer également les modèles de la classe Akula: K-152 Nerpa, K-157 Vepr, K-335 Gepard.
 
Le sous-marin à propulsion diesel-électrique du projet 877 Paltus (classe Kilo selon l'Otan) est en deuxième position. Très discret à faible allure, ce sous-marin peut se révéler d'une efficacité redoutable. En situation de combat, le Kilo ne peut rivaliser en vitesse avec un sous-marin nucléaire d'attaque, aussi doit-il autant que possible rester furtif. Des bâtiments du projet 877 Paltus sont en service dans la marine russe, en outre, ils ont connu un certain succès à l'exportation et ont été construits pour plusieurs pays, notamment, pour la Chine, l'Inde, l'Iran mais pas que.
 

Le sous-marin diesel du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'Otan) occupe la troisième place. Baptisé "trou noir" par les experts de l'OTAN pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka appartient à la 3e génération de sous-marins.

 
La quatrième place du classement est attribuée, selon The National Interest, à une nouvelle classe de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 4e génération du projet 955 Boreï. Le premier sous-marin, le Iouri Dolgorouki, ainsi que tous les autres modèles de la classe Boreï sont dotés de 16 missiles balistiques intercontinentaux Boulava et de 6 tubes pour les torpilles. Les sous-marins du projet 955 Boreï sont capables de fournir à la marine russe l'équipement technique nécessaire pour les années à venir.
 
Le SNLE polyvalent de 4e génération du projet 885 Iassen occupe la dernière place du top-5. Les sous-marins nucléaires d'attaque du projet 885 Iassen ont un déplacement de 8.600/13.800 tonnes d'eau et peuvent plonger à 600 mètres de profondeur. Selon les spécialistes, ce sont "les sous-marins les plus modernes et les moins bruyants de fabrication russe". Dotés de missiles supersoniques de croisière de type Oniks et Kalibr et de torpilles, ces sous-marins pourront détruire des cibles terrestres à une distance de 1.500 km des côtes.

 
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 18:51
Summer Break - @RPDefense
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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:55
PH Jean-François Deniau photo Socarenam

PH Jean-François Deniau photo Socarenam

 

05.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 7 juillet, à la Seyne-sur-Mer, sera inauguré le nouveau patrouilleur hauturier de la Douane française. Baptisé Jean-François Deniau, ce navire de 53m a été construit par la Socarenam et est à Toulon en essais depuis la mi-avril.

La construction de ce 3e patrouilleur (les deux autres, le Fourmentin et le Kermorvan, sont déployés en Manche et en Atlantique) a été financée à 67% par Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États-membres de l’Union européenne). Outre ses missions de surveillance et de sauvetage, ce patrouilleur va donc aussi assurer des missions de lutte contre les trafics et de contrôle de l'immigration.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:30
Sufa - Storm Mk.III

Sufa - Storm Mk.III

 

June 25, 2015: Strategy Page

 

 An Israeli armor brigade recently discovered that the U.S. hummer (Hmmwv) was superior to tracked armored personnel carriers (APCs) when it came to performing reconnaissance outside of urban areas. The hummers were faster and more maneuverable, and also required less maintenance and fuel. Normally Israel builds its own military wheeled vehicles, but in 2012 Israel bought 2,500 slightly used hummer (HMMWV or Humvee) vehicles from the United States. Most were placed in reserve, to be used in wartime, or a major military emergency. But commanders were told they could have some for experimenting and thus the recon company of one armor brigade got to try some out.

 

Aside from getting these hummers cheap, Israel also has need for these larger (than Israel's standard motor vehicle of the same type) vehicles. For one thing, a hummer can carry more and be used as a mobile command post, or carrier of heavy weapons or bulky electronics. The hummer can also be equipped with armor. An Israeli firm developed and makes some of the most popular hummer armor kits, and sold a lot of them to the United States for use in Iraq and Afghanistan.

 

Normally, the Israeli ground forces uses the Sufa (Storm) all-terrain vehicles. These are two ton, militarized versions of the Chrysler Jeep Wrangler. Sufa 1 appeared in 1990, with Sufa 2 showing up in 2005, and Sufa 3 in 2011. There are several versions (command, recon, armored) and the design has been optimized to deal with all the unique types of off road terrain encountered in Israel.

 

While smaller than the American Hummer, the Sufa is more suitable to Israeli needs (which largely consist of policing hostile Palestinians). The Sufa 3 is 4.5 meters (14.7 feet) long and 1.68 meters (5.5 feet) wide. In contrast the heavier hummer is 4.6 meters (15 feet) long and 2.1 meters (7.1 feet) wide.

 

The withdrawal of American forces from Iraq, and the wide use of larger MRAP armored vehicles in Afghanistan left the U.S. with a lot of relatively new and little used hummers, even after many had been used to equip Iraqi and Afghan forces.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 12:56
Prix d’économie de la défense 2015: l'appel à candidatures est lancé

 

03.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Le prix d'économie de la défense, lancé en 2004, s'adresse aux chercheurs des universités, grandes écoles et centres de recherches.

Ce prix récompense une thèse, un travail scientifique ou un mémoire universitaire de deuxième ou de troisième cycle dédié à ce domaine. Les critères d'appréciation des manuscrits sont leur qualité, leur originalité et leur intérêt au regard du domaine de l'économie de défense.

Doté d'un montant de 5 000 €, ce prix est décemé par un jury présidé par le Directeur des affaires fjlnancières du ministère de la défense et composé de deux professeurs d'université ainsi que de trois représentants du ministère de la défense.

L'arrêté du 9 juin 2015 portant création et règlement du prix d'économie de la défense détaille les conditions d'éligibilité et de sélection Les candidats doivent avoir présenté et soutenu leur thèse, travail scientifique ou mémoire universitaire de deuxième ou de troisième cycle entre le 1" janvier 2011 et le 30 juin 2015 La phase de candidatures est ouverte du 21 juin 2015 au 1" septembre 2015.

Les dossiers de candidatures devront être adressés à l'adresse suivante dans le calendrier prescrit (le cachet de la poste faisant foi): Ministère de la défense SGA/DAF/QEFI Observatoire économique de la défense, 60 boulevard du Général Martial Valin, CS 21623, 75 509 Paris cedex 15.

La version électronique des manuscrits sera envoyée, selon le même calendrier, aux adresses suivantes jean-michel.oudot@intradef.gouv.fr et christian.calzada.ext@intradef.gouv.fr

 

Note RP Defense : voir l' Observatoire économique de la Défense

Prix d’économie de la défense 2015: l'appel à candidatures est lancé


29/05/2015 Sources : SGA/DAF/QEFI/OED

 

Année 2015

Ecodef n°71 - Avril 2015 (format pdf, 576 kB).

Dynamiques socio-démographiques des effectifs militaires

EcoDef n°70 - Janvier 2015 (format pdf, 583 kB).

La dualité dans la stratégie des entreprises

 

Année 2014

EcoDef n° 69 - Novembre 2014 (format pdf, 552 kB).

 Les enjeux de la mutualisation du soutien dans le domaine de la défense en Europe

EcoDef n° 68 - Septembre 2014 (format pdf, 545 kB).

Le rôle clé de la BITD dans les exportations civiles et militaires de la France

EcoDef n° 67 - Avril 2014 (format pdf, 783 kB).

Échanges internationaux et base industrielle et technologique de défense 

EcoDéf n°66 - Janvier 2014 (format pdf, 709 kB).

La dualité dans la base industrielle et technologique de Défense

 

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:55
La DGA choisit DES (Défense Environnement Services) pour ses sites de la Méditerranée


05.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

DES va fournir des "prestations multiservices à la personne et multitechniques de soutien courant aux activités de DGA Essais de Missiles site Méditerranée : Iles du Levant, de Port Cros, beaching de Port Pothuau et garage des Salins à Hyères".

L'avis est daté du 30 juin (à lire ici).

La société DES et son co-traitant: TFN PROPRETE PACA se partageront les 2 236 017,22 euros du marché qui court sur 4 ans.

Expert du Facility Management, Défense Environnement Services est une co-entreprise de Veolia (services aux entreprises, 51% du capital) et DCNS (industrie de défense navale, avec 49% du capital).

 

BdD de Creil. DES intervient déjà sur la BdD de Creil en partenariat avec le groupe Elior, au sein du groupement AVEDES. C'est à Creil et sur ses sites associés : Beauvais, Amiens, Senlis, Meaux-Chambry, qu'a été mis en place le premier marché d’externalisation des fonctions support des Bases de Défense.

Le marché actuel de Creil arrive à expiration et un nouvel attributaire sera annoncé à la rentrée.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:55
Souvenir du Mirage F1


6 juil. 2015 CEAM - Armée de l'Air

 

Petit clip réalisé pour les "1 an" de la fin du Mirage F1

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:30
Israël refuse de commenter ses ventes d'armes au Soudan du Sud

 

05.07.2015 i24news.tv

 

Une députée de l'opposition appelle le ministère de la Défense à faire preuve de "transparence publique"

 

Le ministère israélien de la Défense a refusé de s’exprimer sur les éventuelles ventes d’armes au Soudan du Sud après qu’une députée de l’opposition l’a exhorté à cesser les exportations de munitions vers le pays frappé par la guerre civile.

"Il doit y avoir transparence publique concernant les exportations de Défense, en particulier au cours d’une guerre civile", a écrit la députée Tamar Zandberg au ministre de la Défense Moshe Ya’alon le mois dernier, selon Haaretz.

Zandberg a également joint à sa lettre l’avis juridique d’un avocat qui dit avoir été informé de la présence de marchands d'armes israéliens sur des vols à destination de Juba, la capitale du Sud-Soudan.

Dans sa réponse, le ministère a entre autres indiqué que "l’existence d’une guerre civile a évidemment un impact sur la politique d’exportation de Défense vers le pays en question", sans toutefois nommer le Soudan du Sud.

Début juin, des militants des droits de l’homme ont protesté contre la présence d’une délégation du Soudan du Sud au salon de l'industrie de la défense internationale organisé à Tel Aviv.

Les activistes affirmaient que des munitions et navires militaires israéliens sont utilisés dans la guerre qui se déroule dans le pays d'Afrique orientale.

Israël entretient une politique d’ambiguïté concernant les pays vers lesquels des armes sont exportées.

Selon Haaretz, les exportations vers des pays africains sont en hausse constante ces dernières années: de 107 millions de dollars en 2010 à 318 millions en 2014.

 

A lire sur le sujet: Le Soudan du Sud et la fin de la périphérie israélienne

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 10:30
Rafale : le Qatar n'a pas encore payé son acompte

Le Qatar avait signé début mai un contrat de 6,3 milliards d'euros (armement compris) pour l'acquisition de 24 Rafale (six en version biplace et 18 en version monoplace), (Crédits : Dassault Aviation)

 

06/07/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Plus de deux mois après la signature du contrat d'acquisition de 24 Rafale à Doha, le Qatar n'a toujours pas payé son acompte, selon des sources concordantes. Mais Paris n'est pas inquiet.

 

Plus de deux mois après la signature en grande pompe du contrat d'acquisition de 24 Rafale (plus 12 en option) le 4 mai à Doha, le Qatar n'a toujours pas payé son acompte, selon des sources concordantes. Pas d'acompte, pas de contrat en vigueur. Pour autant, pas de panique. En France, personne n'est très inquiet sur cette transaction financière, qui prend un peu plus de temps que prévu. D'autant que le ramadan ralentit actuellement ce type de discussions. "Nous sommes très confiants, Doha nous donne régulièrement des assurances", assure-t-on à La Tribune.

Pourquoi un tel retard? Selon nos informations, Doha doit mobiliser de nouveaux crédits pour le budget du ministère de la Défense, qui a dû faire face à de très grosses dépenses d'acquisition de matériels américains, notamment les systèmes de défense aérienne, dix batteries Patriot pour plus de 7 milliards de dollars en juillet 2014, suivi d'un contrat de maintenance de ces systèmes de 2,4 milliards de dollars en décembre 2014. L'acompte devrait être versé très rapidement. "C'est imminent", explique-t-on à La Tribune. A suivre...

 

Un contrat de 6,3 milliards d'euros

Le Qatar avait signé début mai un contrat de 6,3 milliards d'euros (armement compris de MBDA et Safran) pour l'acquisition de 24  Rafale (six en version biplace et 18 en version monoplace), en présence du président français, François Hollande, qui avait lancé en anglais "Good choice" à l'adresse du général qatari Ahmad al-Malki, qui a supervisé les négociations avant de signer le contrat avec le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier.

Les avions de combat seront livrés à partir de 2018 avec une livraison par mois à raison de 11 avions par an, selon le ministère de la Défense. Ils seront équipés de tous les armements possibles, notamment des missiles de croisière Scalp et de missiles air-air Meteor. Une centaine de mécaniciens très spécialisés qataris seront formés en France, et 36 pilotes.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

02.07.2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille et qui réalise actuellement un stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale
 

Pour prolonger l'interview sur l'éthique du drone (lire ici), tentons d'aller un cran plus loin, au-delà de la doctrine actuelle de la France qui se refuse à armer ses trois drones MALE (moyenne altitude longue endurance). Jusqu'ici, l'usage intensif (5 000 heures de vol en un an et demi pour l'opération Barkhane) se cantonne aux missions de reconnaissance. L'efficacité opérationnelle ne commandera-t-elle pas rapidement d'armer les drones ?

La réflexion avance avec Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission « affaires transversales et sécurité » au Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du ministère des Affaires étrangères, notamment sur les drones armés. Il partage la position des nombreux opérationnels souhaitent en tirer pleinement parti, et donc de les armer. Il s’exprime ici en son nom : ses propos n’engagent aucunement le ministère des Affaires étrangères.

 

Un rapport de force en faveur de l’armement des drones

Dans son article « Quand la France armera ses drones », publié dans Les Cahiers de la Revue Défense Nationale, deux arguments prédominent. L'attrait opérationnel de l'armement des drones « serait un gain de ressources ». Aujourd’hui, toutes les frappes de Mirage 2000-D résultent d’une surveillance de drone. Le drone armé permettrait de libérer un avion de chasse pour une autre mission. Il serait un démultiplicateur de forces.

L’autre avantage est l'endurance, donc la permanence. Un Reaper peut assurer une présence pendant vingt-quatre heures au-dessus d’une zone, contrairement au chasseur qui ne fait que passer. Cette permanence offre le choix du moment pour frapper. On accroît ainsi la discrimination et diminue le risque de victimes civiles. Le dilemme s’est déjà présenté. « Quand la cible est mouvante, si elle est dans le désert ça va, si une heure plus tard elle est en ville, qu’est-ce que vous faites lorsque votre avion arrive ? »

 

Armement et souveraineté

Maintenant, avec quoi les armer ? Les missiles Hellfire des hélicoptères Tigre HAD sont une option. Reste que les drones MQ-9 Reaper de General Atomics sont une technologie américaine. Le renseignement américain (la NSA comme d’autres) emploie tous les leviers à sa disposition, ce qui augure des problèmes de souveraineté. Par ailleurs, ils ont été prélevés sur des exemplaires produits pour l’US Air Force. Le concours de General Atomics sera donc nécessaire pour les modifier.

Se pose ensuite la question de l’emploi. Qu’est-ce qui, vu du ciel, différencie un véhicule de djihadistes de celui de trafiquants ou de rebelles se jouant des frontières des Etats du Sahel ? Rien. La réalisation de « Signature Strikes » (frappes basées sur le comportement), comme le fit la CIA au Pakistan ou au Yémen, semble à exclure. La validation des cibles par du renseignement venant d’autres sources (troupes au sol, services de renseignement) est plus sage et conforme à la doctrine française.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer rappelle également qu'« il y a un débat sur l’efficacité : les frappes de drones réduisent-elles ou augmentent-elles la menace ? Un usage industriel des Signatures Strikes, par exemple, peut se retourner en formidable outil de recrutement, pour les proches des victimes qui crient vengeance et dans la propagande qui utilise abondamment ce genre de récits. Cela incite à la plus grande prudence et à un usage parcimonieux de cet outil ».

Il recommande plutôt une doctrine restrictive d’élimination ciblée. Celle-ci se concentrerait sur « des cibles de haute valeur, posant une menace imminente et démontrable à la sécurité nationale, lorsque l’État sur le territoire duquel elles se trouvent n’a pas la volonté ou la capacité de supprimer la menace ».

 

Des militaires divisés entre terriens et aviateurs

Une double résistance à l'armement des drones existe. L'opinion publique, informée par les ONG sur les abus américains, est sensible à une vision négative. Plus surprenant, l'armée française serait, elle aussi, divisée sur la question. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer rappelle qu’une fraction des militaires est attachée à la conception selon laquelle le risque physique reste l’étalon de la valeur du soldat. Il ne faut pas sous-estimer « cette différence de culture entre les armées de l’air et de terre, entre ceux qui considèrent que faire la guerre à distance n’est pas un problème éthique, et ceux qui considèrent que c’en est un ». Le débat est ouvert.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:50
Arms export controls - SEDE

 

02-07-2015 - by SEDE

 

The Subcommittee will hold a public hearing on "Arms export controls" with experts from COARM, Saferworld as well as AeroSpace and Defence Industries Association of Europe.

When: 14 July 2015

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 21:25
TAM photo Ejército Argentino

TAM photo Ejército Argentino

 

3 juillet 2015 timesofisrael.com (JTA)

 

BUENOS AIRES – L’armée argentine a signé un contrat de 111 000 000 dollars avec Israël pour rénover 74 tanks en Argentine.

 

L’accord visant à améliorer les tanks argentins moyens ou TAM, a été signé à Buenos Aires par le ministre de la Défense de l’Argentine Agustin Rossi et Ben-Baruch Mishel, le directeur de la Division de la coopération internationale de la défense du ministère israélien de la Défense.

 

« Ceci est une étape extrêmement importante, non seulement pour le projet mais aussi pour les excellentes relations entre les deux pays. C’est aussi le début d’une grande amitié entre les deux ministères », a déclaré Ben Baruch, qui a également fait l’éloge du travail accompli par les équipes techniques israéliennes et argentines pour conclure l’accord.

 

L’accord inclut différents outils visant à assurer que l’Argentine puisse développer sa propre technologie et ses capacités par le biais des projets de communs avec Israël, ainsi que les ressources humaines pour la formation et l’assistance technique pour rénover les tanks en Argentine.

 

Rossi a déclaré dans un communiqué publié par le ministère de la Défense après la signature de l’accord la semaine dernière, que l’accord « est un sérieux coup de pouce » pour l’industrie de la défense locale et l’a décrit comme « un investissement de 111 millions de dollars ».

 

« La modernisation des TAM est emblématique parce que c’est un tank conçu et fabriqué en Argentine », a déclaré Santiago Rodríguez, le secrétaire du ministère de la Production scientifique et technologique de la Défense.

 

« La chaine de production sera installée dans notre pays, où les composants fabriqués localement seront intégrés », a-t-il ajouté.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:55
EDF-Areva : les négociations patinent sur le prix

Seule certitude, le 30 juillet, date de publication des résultats semestriels des deux groupes, Areva devra annoncer à la communauté financière comment il compte trouver les quelque 7 milliards d'euros de financement dont il a besoin. (Credits Areva ELTA)

 

03/07/2015 latribune.fr (AFP,Reuters)

 

Le délai d'un mois fixé par l'Élysée aux deux groupes pour "conclure un accord de partenariat stratégique" arrive ce vendredi à échéance. S'il n'existe plus de divergences sur de nombreux sujets, la question du prix demeure. EDF propose 2 milliards d'euros mais Areva estime son activité réacteurs nucléaires à 2,7 milliards.

 

Les discussions sont toujours en cours entre Areva et EDF pour se mettre d'accord sur les modalités de rapprochement entre les deux groupes, alors qu'expire ce vendredi 3 juillet le délai d'un mois fixé par le président de la République.

"Les négociations se poursuivent", indique-t-on de part et d'autre, assurant qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre cette durée d'un mois.

"Il n'y aura pas d'offre signée [...] en juillet. Ce sera plutôt pour la rentrée", avait déclaré le 26 à Reuters une source au fait du dossier.

Le 3 juin, l'Elysée avait en effet tranché en faveur d'une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs de l'ex-fleuron du nucléaire, "sous réserve de la conclusion d'un accord de partenariat stratégique" entre les deux groupes publics. L'État a également annoncé qu'il recapitaliserait Areva, en grandes difficultés financières, "à la hauteur nécessaire".

 

Les 2 milliards proposés par EDF insuffisants

L'électricien a fait une offre indicative d'environ 2 milliards d'euros pour Areva NP, qui regroupe la conception et la fabrication des équipements, mais aussi l'assemblage de combustible et les services aux réacteurs existants. Dans les comptes d'Areva, cette division est valorisée 2,7 milliards d'euros. Areva a fait savoir le 10 juin qu'il demandait à EDF de relever son offre et de s'engager sur certains projets qui risquent de peser sur l'avenir de son fournisseur, tels que celui de l'EPR finlandais (OL3), qui a pris énormément de retard au fil des années.

Si des différences subsistent effectivement sur le prix, "sur beaucoup de sujets, il n'y a plus de divergences", affirme à l'AFP une source proche des négociations. Car les deux sociétés doivent aussi avancer sur la création d'une société commune regroupant les activités de conception, gestion de projets et commercialisation des réacteurs neufs, sur les accords commerciaux les liant dans les combustibles et le retraitement, ou encore sur la question de savoir qui devra porter le risque lié au chantier de l'EPR finlandais, qui accumule les retards et fait l'objet d'une procédure d'arbitrage.

Seule certitude, le 30 juillet, date de publication des résultats semestriels des deux groupes, Areva devra annoncer à la communauté financière comment il compte trouver les quelque 7 milliards d'euros de financement dont il a besoin.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 14:35
AS565 MBe naval version Panther photo Airbus HC

AS565 MBe naval version Panther photo Airbus HC

 

Friday, July 03, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

Big development in the goldmine that is India's military helicopter requirement landscape. Airbus Helicopters and India's Mahindra Defence have announced a joint venture that will fight for the many big Indian helicopter competitions. As with most such things these days, it looks to align itself with PM Narendra Modi's 'Make in India' campaign.

 

"Both companies will now get into discussions to finalize the formation of the joint venture which will act as the prime contractor for India’s military helicopter tenders including the Reconnaissance and Surveillance Helicopter, the Naval Utility Helicopter and the Naval Multirole Helicopter procurement programs. The resulting joint venture aims to become the first private Indian helicopter manufacturer under the ‘Make in India’ initiative. This will create hundreds of high-tech jobs locally and lead to a flow of cutting edge technologies to India should it be selected in the governmental helicopter tenders," a joint statement said.

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