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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:55
Proglio renonce à Thales : "Nous avions confiance en l'homme", dit le Pdg de Dassault

"On s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'État. On a l'habitude, on cohabite", a déclaré Eric Trappier. (photo Dassault Aviation)

 

13/05/2015 latribune.fr

 

Eric Trappier, Pdg de l'avionneur français qui est co-actionnaire du groupe d'électronique et de défense, regrette la décision d'Henri Proglio, l'ancien patron d'EDF, qui devait devenir président de Thales.

 

Alors qu'il allait être nommé président du conseil d'administration de Thales, Henri Proglio a préféré renoncer après avoir été rappelé à l'ordre par Bercy, qui lui demandait de rompre ses liens avec Rosatom, l'agence russe de l'énergie atomique. Une défection surprise qui ne rend "pas très heureux" Eric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, co-actionnaire du groupe d'électronique et de défense, comme il l'explique mardi 12 mai à L'Express.

"Nous avions confiance en l'homme, en sa loyauté. Il a quand même été Pdg d'EDF!"

Mais, a-t-il ajouté, "on s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'État. On a l'habitude, on cohabite". Pour Eric Trappier, le plus important reste néanmoins de ne pas porter atteinte au groupe d'électronique de défense.

"Ce qu'il faut surtout, c'est ne pas déstabiliser Thales, ce serait mauvais pour tout le monde, sauf pour les concurrents."

 

L'État, "pas le meilleur actionnaire du monde"

Déplorant la rupture "unilatérale" de l'accord trouvé avec l'État (l'actuel Pdg de Thales Patrice Caine conservant la direction exécutive), le patron de l'avionneur adresse un tacle à celui qu'il qualifie de "pas le meilleur actionnaire du monde" et qui détient 26,36% du capital de Thales, Dassault Aviation en possédant 25,28% :

"Pourquoi cette affaire de conflits d'intérêt sort-elle maintenant ? Il y a six mois, on n'a pas demandé à Henri Proglio de choisir entre ses différents mandats. Il y a six mois, on lui a promis une certaine rémunération, qui n'est plus la même aujourd'hui."

La question de la rémunération d'Henri Proglio à Thales a fait l'objet de discussions serrées en février mais ne posait finalement plus de difficulté. D'après Le Monde, l'intéressé se serait en effet contenté des 140.000 euros par an imposés par Bercy, alors qu'il en réclamait au départ 400.000.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:20
Un Cyclone CH-148, à Shearwater (Archives -Sikorsky)

Un Cyclone CH-148, à Shearwater (Archives -Sikorsky)

 

12 mai 2015 par Benoît Maraval – 45eNord.ca

 

Le premier hélicoptère maritime CH-148 Cyclone doit être livré officiellement aux forces armées en juin 2015, vient d’annoncer le ministre de la Défense nationale, Jason Kenney.

 

S’exprimant à l’hôtel de ville d’Ottawa mardi 12 mai 2015, le ministre s’est félicité de cette première livraison dans le cadre d’un programme d’acquisition qui, de l’aveu même du ministre, aura nécessité plusieurs décennies de travaux, ponctuées par divers retards, annulations et circonvolutions politiques. Le chiffre de «45 ans» avancé par le ministre sous forme de boutade lors de son allocution n’est pourtant pas si loin de la réalité dans la mesure où on peut raisonnablement situer la genèse du programme au début des années 80, une époque où les CH-124 SeaKing célébraient déjà 20 ans de mise en service.

 

Un processus long et coûteux

Au sein de la communauté intéressée par les questions de défense au Canada, si les avis divergent souvent sur certains processus d’acquisition (F-35 notamment), experts et observateurs s’accordent volontiers pour considérer le programme des hélicoptère maritimes comme le parfait exemple à ne pas suivre: première annulation pure et simple du programme en 1993 accompagnée d’atermoiements successifs de 10 ans – notamment dus aux 500 millions $ de pénalités d’annulation – avant qu’un premier accord ne soit conclu avec Sikorsky  en 2004 sous la forme de deux contrats (acquisition d’une part, maintenance d’autre part) pour un montant total de 5 milliards $.

S’ensuivirent des retards non seulement dans la livraison de la version finale des Cyclone – prévue initialement en 2008 – mais également dans celle d’appareils provisoires censés assurer la transition avec le retrait progressif des Sea King.

Enfin, en 2013, alors même que les Sea King célèbrent leur demi-siècle, le ministère des Travaux Publics et Services Gouvernementaux Canada charge la société Hitachi Consulting de procéder à une évaluation du programme et menace Sikorsky de dénoncer le contrat compte tenu des nombreux retards accumulés.

Aujourd’hui, après deux modifications de contrats et une augmentation substantielle des coûts (le budget total du programme atteint désormais 7,6 milliards $, soit une augmentation totale de 52% par rapport à l’enveloppe initiale), quatre CH-148 Cyclone sont déjà stationnés à la 12e Escadre Shearwater à Halifax, le centre de l’aviation navale du Canada et la base d’attache des vieillissants CH-124 SeaKing. Les quatre appareils sont utilisés par Sikorsky afin de former les membres du cadre initial d’instructeurs des Forces armées canadiennes.

 

Tirer les leçons du passé ?

Conscient des difficultés que posent les processus d’approvisionnement de défense (complexité de la technologie militaire, longueur des cycles de gestion des projets, implication de plusieurs ministères et agences gouvernementales, volonté de garantir le meilleur rapport qualité/prix), M. Kenney a cependant estimé que des progrès étaient perceptibles, citant successivement la création du groupe de travail ministériel responsable de coordonner le processus décisionnel, celle du secrétariat d’approvisionnement en matière de défense ainsi que du comité consultatif en matière d’approvisionnement.

Les deux premières structures évoquées ne sont pas nouvelles et renvoient à la stratégie d’approvisionnement en matière de défense présentée par le gouvernement début 2014. En revanche, la logique qui sous-tend la création d’un comité consultatif provient d’une évaluation trop tardive des besoins militaires exprimés. «Une fois exprimés par l’autorité militaire, ces besoins ne sont remis en cause que des années plus tard, pendant le processus d’acquisition» a regretté Jason Kenney, assurant que ce nouveau comité permettrait d’évaluer la pertinence des besoins en amont, «au moment de leur définition».

Bien que de nature relativement différente, on ne peut s’empêcher de se remémorer d’autres comités semblables. En 2008, Peter MacKay, alors ministre de la défense nationale, décrivait déjà les attributions du «comité consultatif supérieur de projet», réunissant les représentants des ministères impliqués dans chaque grand projet de l’Etat.

«De même, toutes les acquisitions de plus de 2 millions de dollars font l’objet d’un suivi par des comités interministériels d’examen» poursuivait le ministre en réponse à un rapport du comité permanent de la Défense nationale à la Chambre des Communes.

Encore plus tôt, en 2003, le ministère avait également fait appel à un comité d’experts chargé de fournir des recommandations concernant «le processus d’acquisition du matériel et d’approvisionnement au ministère de la Défense nationale».

Ces différents organismes n’ont pourtant pas empêché l’accumulation des retards et obstacles survenus dans d’autres programmes. Les prochains projets d’acquisition – notamment ceux relevant de la stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale – devraient permettre de constater d’éventuelles améliorations concrètes.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:56
Thales: Patrice Caine reste seul à la tête du groupe après le retrait de Proglio

 

13.05.2015 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Le feuilleton à la tête de Thales a pris fin, mercredi, avec l'abandon de la gouvernance dissociée du groupe d'électronique de défense à la suite du retrait d'Henri Proglio qui permet à l'actuel PDG Patrice Caine de rester seul aux manettes.

"Henri Proglio ayant démissionné de ses fonctions d'administrateur hier, le conseil d'administration s'est réuni ce matin afin d'en prendre acte", a déclaré M. Caine à l'ouverture de l'assemblée générale. "Il s'en suit que le projet de gouvernance dissociée qui avait été annoncé en décembre de l'année dernière ne sera pas mis en oeuvre", a-t-il ajouté.

Interrogé par des actionnaires sur le caractère définitif de cette décision, il a insisté: "la gouvernance dissociée n'est pas mise en place, point final". Et d'ajouter: "ma présence répond implicitement" à cette question.

"La page est tournée", a confirmé Eric Trappier, patron de Dassault Aviation, l'un des deux principaux actionnaires du groupe avec l'Etat français.

La veille, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, avait pourtant indiqué que "des contacts" allaient être "pris dans les prochaines heures" pour organiser le remplacement de M. Proglio.

L'assemblée générale devait initialement valider la désignation de l'ancien patron d'EDF à la présidence non exécutive.

Dans ce schéma, M. Caine, ingénieur de 45 ans, entré chez Thales en 2002 et PDG depuis le 23 décembre dernier, devait céder les fonctions de président mais conserver celles de directeur général exécutif.

Ce scénario est devenu caduc depuis l'annonce mardi par M. Proglio qu'il renonçait à ce poste. Dans un entretien au Monde, ce dernier a dénoncé une "campagne" du ministère de l'Economie "pour des considérations politiciennes", M. Proglio étant un proche de l'ex-président de droite Nicolas Sarkozy.

"J'en ai assez du soupçon, de l'humiliation", a déclaré M. Proglio. "Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître", a-t-il ajouté en réponse à la crainte de Bercy de possibles "conflits d'intérêts" en raison des relations de M. Proglio avec l'agence publique russe de l'énergie atomique Rosatom.

 

DASSAULT "PAS TRÈS HEUREUX"

Conséquence de cet abandon, le conseil d'administration de Thales, qui devait être porté à 18 membres, "restera composé de 16 membres", a indiqué M. Caine.

L'Etat et Dassault, liés par un pacte d'actionnaires, s'étaient accordés à la mi-avril pour désigner chacun un membre supplémentaire au conseil, soit 6 pour le gouvernement, 5 pour Dassault Aviation sur un total passant de 16 à 18.

L'Etat détient 26,36% de Thales et Dassault Aviation 25,28%.

Toutes les autres résolutions liées à ce schéma ont été abandonnées, notamment celle qui repoussait de 65 à 69 ans, l'âge limite du président de Thales, pour permettre à M. Proglio, 65 ans, d'occuper cette fonction.

Le patron de Dassault a admis dans L'Express que son groupe n'était "pas très heureux" du départ de M. Proglio, fortement soutenu par son groupe dans le nouveau schéma de gouvernance.

Mais, a-t-il ajouté, "on s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'Etat. On a l'habitude, on cohabite." "Ce qu'il faut surtout, c'est ne pas déstabiliser Thales, ce serait mauvais pour tout le monde sauf pour les concurrents", a-t-il insisté.

Dans l'entretien, M. Trappier a néanmoins taclé l'Etat, en rappelant que les deux partenaires s'étaient "mis d'accord, en un mois, sur le couple Caine-Proglio pour diriger l'entreprise (...) L'arrivée d'Henri Proglio était validée. Aujourd'hui l'accord est rompu de façon unilatérale. De notre côté, nous n'avons pas changé d'un millimètre".

On est loin de la fureur de Dassault à l'automne dernier, quand le groupe avait appris par voie de presse le départ du PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, pour EDF. Même si Eric Trappier a pris soin de défendre M. Proglio: "Nous avions confiance en l'homme, en sa loyauté. Il a quand même été PDG d'EDF!".

Mardi, M. Macron avait jugé "normal" que M. Proglio soit contraint de choisir entre Thales et ses engagements "auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe". "Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêt", avait-il fait valoir, en rejetant l'idée d'une "campagne" contre l'ex-patron d'EDF.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:55
Forum Entreprises Défense (FED) à Versailles-Satory


sourcce entreprises.cci-paris-idf.fr
 

Facilitant depuis sa création la mise en relation entre les acheteurs de la Défense et le monde de l’entreprise, le Forum Entreprise Défense (FED) s’impose comme le rendez-vous incontournable des acteurs du secteur. Depuis 2011, avec la création de la SIMMT, ce forum a pris une dimension interarmées.

Participer au FED, véritable levier de la relation client, c’est la garantie de vous ouvrir des opportunités de marchés, de rencontrer les hautes autorités militaires françaises et de saisir les besoins des services achats présents, qu’ils soient du Ministère de la Défense ou de grands donneurs d’ordres. 

Venez prospecter, prendre contact avec les acheteurs de la Défense ou encore rencontrer de nouveaux fournisseurs !

 

Plus d'informations

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:50
photo Robonic

photo Robonic

 

May 12, 2015 Robonic Ltd Oy

 

Robonic Ltd Oy of Finland (Sagem / Safran) and Lockheed Martin of the United States have signed an agreement to develop a smaller, more efficient and transportable fourth-generation pneumatic launcher for drones, called OHTO.

Under the terms of this agreement, OHTO will be part of the ground support equipment (GSE) suite for the Lockheed Martin Fury, a Group III unmanned aerial system (UAS). In addition, the agreement facilitates licensed production of OHTO in the U.S. by Lockheed Martin.

OHTO will provide outstanding launch capabilities for Group II and III unmanned aerial systems and target drones. It is based on the Kontio launcher, but with significant changes including a higher power-to-weight ratio, reduced footprint and improved mobility, lower operating costs and enhanced reliability.

The Lockheed Martin Fury already uses a Robonic Kontio third-generation launcher to support flight testing and initial operations in its development program.

"This relationship marks an important step forward for Robonic" said Managing Director Juha Moisio. “The Lockheed Martin Fury is a prime example of the depth and breadth of new capabilities that Group III UASs are now offering military customers and prospects in the commercial market. We are very pleased to be working alongside Lockheed Martin, and bringing OHTO into the U.S. market as a fully integrated part of the Fury system.

“OHTO incorporates extensive lessons from the operational deployment of other Robonic launchers over the past decade, in environments ranging from the hot and high deserts of Afghanistan, most notably on Sagem's Sperwer tactical UAV deployed by allied forces, to the extreme cold of the Arctic.

"OHTO is an outstanding fit with the Fury family and will expand its operational capabilities. Our Kontio was the world’s first third-generation catapult launcher for unmanned aerial systems. Robonic is fully committed to continuous innovation, and OHTO clearly demonstrates our current leadership and future objectives in the UAS launcher market.”

*****

Robonic Ltd Oy, based in Tampere, Finland, is a Sagem-owned (Safran) engineering company and the leading unmanned air system launcher manufacturer in Europe. Some 20 different types of tactical UAVs and target drones have used Robonic’s Kontio catapult to date. Robonic's track record in pneumatic launching technology spans over three decades. The company also operates a dedicated unmanned air vehicle flight test center near the Arctic Circle at Kemijärvi in Finnish Lapland.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:56
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

12/05/2015 Economie et technologie

 

Le centre interarmées de défense NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) a organisé son 1er forum «100 ans de la défense NRBC» dans les locaux des écoles militaires de Saumur. Du 5 au 7 mai 2015, les débats animés tournaient autour des questions de l’évolution du NRBC depuis un 1 siècle, l’histoire et les prospectives, etc.

 

Ce forum s’est déroulé sous la présidence du général Klotz, adjoint au sous-chef plans programmes de l’Etat-major des armées , en partenariat avec le groupement d’intérêt économique NBC.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Credits MinDefFr

Credits MinDefFr

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08.05.2015 Aerobuzz.fr

 

Thales fournira son nouveau système d’antenne électronique GNSS (systèmes de radionavigation terrestres) à réception contrôlée TopShield-400 pour équiper les 12 MRTT (avion multirôles de ravitaillement en vol et de transport) commandés par la Direction générale de l’armement (DGA) à Airbus Defence & Space.

 

Cette solution multi-application, qui offre une haute résistance à toutes les tentatives de brouillage, est destinée à équiper les avions et hélicoptères pouvant être dotés de tous types de récepteurs GNSS. Son antenne miniaturisée et son électronique compacte permettent une grande facilité d’intégration à bord de différentes plateformes, tout en assurant le plus haut niveau possible d’immunité contre les opérations de brouillage.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

12 mai 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com


Jacques Gautier, sénateur des Hauts-de-Seine et vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ne conçoit pas qu’on puisse abandonner le programme d’avion de transport militaire d’Airbus. Selon l’élu, certains pays risquent de réduire leurs commandes d’A400M et les éventuels surcoûts liés à la correction du programme devraient incomber à l’industriel.

 

L'Usine Nouvelle : Suite au crash de Séville, faut-il prendre la décision de clouer les A400M au sol ?

Jacques Gautier : Il ne faut tirer des conclusions hâtives. L’accident est-il lié à un arrêt moteur ? Au fait que l’appareil ait heurté les lignes à haute tension sur son retour ? On n’en sait rien. Est-ce un problème majeur lié à un équipement critique ou un problème mineur lié à la maturité de l’appareil ? Les boites noires nous le diront. Ma conviction est que l’A400M est un bon appareil. J’ai eu l’occasion de le prendre à plusieurs reprises et encore mercredi dernier (6 mai, ndlr) entre Villacoublay et Lyon, dans le cadre d’un déplacement avec le ministère de la Défense. J’ai pu vérifier les immenses qualités de cet appareil.

Il est capable d’aller vite et loin, à Mac 0,72, quasiment à la vitesse d’un avion de ligne commercial tout en sachant se poser sur des pistes sommaires. Il est capable de franchir plus de 7000 kilomètres avec une charge moyenne et sa soute peut contenir deux hélicoptères Tigre ou encore un véhicule blindé comme le VBCI. Les forces françaises ont besoin d’un tel appareil pour remplir leurs missions.

 

 

Suite de l'entretien

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Henri Proglio renonce à la présidence de Thales

 

12.05.2015 Lepoint.fr

 

L'ancien patron d'EDF Henri Proglio a annoncé mardi dans un entretien au Monde qu'il renonçait à la présidence de Thales, dénonçant une "campagne" de Bercy contre lui et ajoutant en avoir "assez du soupçon" et "de l'humiliation".

"Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître...", a déclaré Henri Proglio dans cet entretien publié à la veille d'une assemblée générale du groupe d'électronique et de défense, dont l'État est l'un des principaux actionnaires, qui devait approuver sa nomination comme président non exécutif. Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d'EDF, a annoncé cette décision alors que Bercy juge que ses relations avec des acteurs russes de la filière nucléaire sont de nature à créer des conflits d'intérêts.

Ce qu'a réaffirmé Emmanuel Macron mardi matin, en déclarant qu'il n'y avait pas de campagne contre Proglio. "Il était normal que nous demandions à Henri Proglio de choisir entre des fonctions éminentes de dirigeant même non exécutif à la tête de Thales et des engagements réels, rémunérés auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe. Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêts", a-t-il dit, assurant : "Je n'ai pas alimenté de campagne, j'ai du respect pour l'homme, pour le dirigeant qu'il a été à la tête de Veolia et d'EDF."

 

Assemblée générale

Henri Proglio exerce des activités de conseil auprès de Rosatom, l'agence fédérale russe de l'énergie atomique. Il est également membre du conseil d'administration d'Akkuyu Nuclear JSC et de Fennovoima Ltd, deux entreprises dont Rosatom est le principal actionnaire.

Cette annonce intervient à la veille de l'assemblée générale de Thales, qui devait entériner la désignation de Henri Proglio en tant que président non exécutif de Thales. Elle signifie que l'actuel PDG de Thales, Patrice Caine, qui devait céder son poste de président du groupe à Henri Proglio et demeurer directeur général exécutif, conservera ses fonctions actuelles à la tête du groupe d'électronique de défense. Interrogé par l'AFP, Thales, groupe détenu à 26 % par l'État français et à 25 % par Dassault Aviation, s'est refusé à tout commentaire.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?


23/04/2015   IRSEM

 

Sous format « livre », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales.

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015 : "Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?" sous la direction d’Aude FLEURANT

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:30
Patrouille Marine - photo Tsahal

Patrouille Marine - photo Tsahal

 

11 mai 2015 Alyaexpress-News

 

Le Ministère de la Défense a signé ce matin (lundi) une transaction d’acquisition de quatre navires de patrouille à l’Allemagne. L’accord a été signé lors d’une cérémonie officielle au ministère de la Défense à Tel-Aviv.

 

La valeur de la transaction est de 430 millions d’euros, dont le gouvernement allemand va financer 115.000.000 €. Le directeur général du ministère de la Défense Dan Harel, a signé un accord avec les délégués allemands.

 

Quatre patrouilleurs sont conçus pour sécuriser le forage de gaz au large des côtes d’Israël. Le ministre allemand de la Défense est arrivé en Israël en vue de conclure l’accord et a pris part à une cérémonie ce matin.

 

 

Le communiqué du ministère de la Défense a déclaré que les quatre navires seraient transférés en Israël dans les cinq prochaines années. Tous les systèmes sur les navires de combat seront effectués en Israël.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:25
Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

 

11 mai 2015 - par C.C - tendanceouest.com

 

Après le ministre australien, c'était au tour du ministre brésilien de la Défense de visiter DCNS Cherbourg ce lundi 11 mai.

 

Il y a une quinzaine de jours, le site cherbourgeois de DCNS recevait le ministre australien de la Défense, venu prospecter en vue d'un possible contrat signé entre les deux pays.

 

Ce lundi 11 mai, DCNS Cherbourg recevait le ministre brésilien de la Défense, qui rencontrera Jean-Yves Le Drian mercredi à Paris. Accompagné d'Alain Morvan, directeur du site, et Hervé Guillou, PDG de DCNS, Jaques Wagner a pu découvrir les différents chantiers en cours.

 

DCNS collabore avec le Brésil pour la construction de quatre sous-marins Scorpène, via un transfert de technologies : des salariés français vont travailler au Brésil, des Brésiliens viennent travailler à Cherbourg. DCNS assiste aussi le pays dans la réalisation de la partie non-nucléaire du premier SNA brésilien, et la construction d'une base navale et d'un chantier construction navale.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

6 Mai 2015 par Armée de Terre


Depuis quelques jours, une polémique existe sur l'achat de véhicules tout-terrain Ford Ranger par l'armée de Terre. Malheureusement, beaucoup d'informations erronées circulent. Une petite mise au point s'impose.

 

Rappel historique :

L'armée de Terre (et plus généralement l'armée française) possède des véhicules légers tout terrain Peugeot P4. La P4 répondait au besoin, formulé dès la fin des années 1960 par l'armée française. Ce véhicule devait pouvoir transporter 4 personnes avec leur paquetage, être équipé d'un poste radio et avoir une aptitude au transport aérien et au parachutage. À partir de fin 1982, l'usine de Sochaux commence à assembler la P4. Un accord est conclu entre Peugeot et Mercedes-Benz afin de répartir à parts égales la construction du nouveau véhicule militaire. Peugeot installe alors le moteur à essence de sa 504, la boîte de vitesses de sa 604, s'occupe des circuits électriques, réalise le soudage de la caisse. Tout le reste est fabriqué par le constructeur allemand Mercedes-Benz. Plusieurs versions de la P4 ont vu le jour.

Quelle est la situation actuelle ?
Plus de 30 ans après sa mise en place, très sollicité tant en France qu'en OPEX, le parc des P4 souffre d'une très grande usure. La remise en état de ces véhicules a un coût financier très important. Qui plus est, l'armée de Terre est contrainte de retirer du service chaque année environ 600 P4. Trop usées, elles ne peuvent être remises à niveau. Par conséquent, les régiments souffrent de plus en plus d'un manque crucial de ce moyen de transport, en particulier dans leurs activités quotidiennes. 

 

 

Comment combler ce déficit le plus rapidement possible ?
L'idée est bien de permettre aux régiments de disposer en moyenne d'une dizaine de véhicules de soutien à la préparation opérationnelle. Ces véhicules non militarisés sont donc destinés au service courant sur le territoire national et n'ont pas vocation à servir en OPEX. Il a été décidé de commander 1 000 exemplaires d'un véhicule tout-terrain, capable de transporter jusqu'à 5 soldats équipés et 1 tonne de matériel. 

 

Quelle a été la procédure choisie ?
Pour répondre à ce besoin urgent et non spécifique, l'armée de Terre s’est tournée vers l’acheteur gouvernemental qu’est l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). Cet organisme permet d'acquérir toutes sortes de matériels dans des délais rapides. Il existe trois véhicules disponibles sur le catalogue UGAP début 2015, tout-chemin ou tout-terrain : 

- le Citroën BERLINGO 4x4 du groupe PSA Peugeot-Citroën, véhicule produit en Espagne ;

- le Dacia DUSTER du groupe Renault, produit en Roumanie ;

- le Ford RANGER, produit en Afrique du Sud.
 

Les trois modèles sont produits à l’étranger, même s’il existe une étape de transformation finale en France. Les coûts d’acquisition sont similaires. Mais seul le Ford Ranger propose une charge utile satisfaisante.

 

Pourquoi l'armée n'a-t-elle pas préféré malgré tout un véhicule 100% français ?
Il n'y avait tout simplement pas de véhicule 100% français répondant à ce besoin, immédiatement disponible sur le marché.


Les Ford Ranger vont-elle remplacer toutes les P4 de l'armée française ?

Non, en résumé, cet achat de court terme, pour une quantité réduite, sur un catalogue sélectionné pour l’ensemble des acheteurs publics du gouvernement, constitue une problématique différente du remplacement du P4 à long terme.


Qu'en est-il du remplacement définitif et global des P4 ?

Le besoin de remplacer tout le parc des P4 est identifié depuis quelques temps déjà. Une reconstruction complète a été étudiée, mais elle coûtait extrêmement cher et n'aurait pas forcément répondu aux besoins actuels et futurs. il a donc été décidé de lancer un programme d'armement, sous la responsabilité de la direction générale de l'armement (DGA) pour des livraisons à partir des années 2020. Ce programme est en cours de définition. Il portera sur un véhicule léger tactique polyvalent (VLTP). Une première commande de 2450 exemplaires devrait être faite, suivie d'une seconde d'environ 2000 exemplaires. Ce marché, comme tous les programmes d'armement, fera l'objet d'un appel d'offres et d'une mise en compétition, à laquelle les constructeurs français pourront bien évidemment concourir.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:55
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

11/05/2015 Le Point

 

Un A400M s'est écrasé avec six personnes à bord, samedi, à Séville. La France dispose de six de ces avions qui ont déjà cumulé 1 700 heures de vol.

 

Au lendemain du crash d'un A400M à Séville, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que seuls les vols "prioritaires en opérations" des avions de transport militaires A400M de l'armée française seraient autorisés, dans l'attente des résultats de l'enquête sur l'accident. "Nos A400 sont en opérations, seuls les vols extrêmement prioritaires en opérations seront autorisés (...) jusqu'à ce que nous ayons les éléments de l'enquête qui va être diligentée", a déclaré le ministre de la Défense à l'issue d'une rencontre à Lorient (Morbihan) avec ses homologues allemand, polonais et espagnol. "La France dispose aujourd'hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante. C'est un appareil de très grande qualité", a insisté M. Le Drian à propos de cet avion construit par Airbus Defence and Space, filiale du constructeur aéronautique européen Airbus Group.

Un porte-parole de l'armée de l'air avait auparavant déclaré que la France continuerait à utiliser sa flotte d'avions Airbus A400M, jugeant ne "pas avoir d'éléments à ce stade" pour les immobiliser. L'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont quant à elles suspendu tous les vols de leurs A400M.

 

Un soutien à l'entreprise Airbus

M. Le Drian s'est associé à son homologue espagnol Pedro Morenés pour exprimer un "soutien à l'entreprise" européenne Airbus et demander "que tout soit clarifié le mieux possible, qu'on examine les causes, qu'on en décline les conséquences, que cela se fasse de la manière la plus transparente".

"On ne saurait bâcler une enquête d'une telle importance, elle prendra le temps qu'il faudra", a souligné M. Morenés.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:50
photo Armée de l'Air

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10/05/2015 LesEchos.fr

 

L’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont suspendu les vols de leurs A400M depuis l’accident. La France a maintenu les vols « prioritaires en opérations ».

 

Après l’accident de l’A400M survenu samedi en Espagne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont décidé d'immobiliser temporairement leurs Airbus A400M. L'armée allemande a « décidé samedi de suspendre jusqu'à nouvel ordre les vols d'entraînement » de son unique A400M, a déclaré un officier de presse des forces armées à l'AFP. Cet officier a précisé que« depuis sa livraison en décembre, l'avion a volé de façon régulière ». « Nous attendons maintenant les résultats de l'enquête d'Airbus sur les raisons de l'accident de l'A400M à proximité de Séville », a-t-il ajouté, indiquant être « en contact constant avec Airbus ».Même précaution du ministère de la Défense en Grande-Bretagne, où « par mesure de précaution, les avions A400M britanniques sont temporairement immobilisés »depuis samedi, a également déclaré une porte-parole. La Turquie, destinataire de l'appareil qui s'est écrasé samedi, a elle aussi suspendu les vols d'entraînement sur ses deux Airbus A400M « pour des raisons de sécurité », a rapporté dimanche l'agence de presse Anatolie. Un responsable de l'industrie de défense turque a confirmé à l'AFP que cet avion devait être livré en juillet. Au total, Ankara a signé un accord pour l'achat de 10 A400M d'ici à 2018. Deux ont été livrés l'an dernier et deux autres doivent l'être en 2015, a-t-il précisé.

Seule la France a annoncé qu'elle continuerait à faire voler sa flotte de six A400M. Mais, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, seuls les vols « prioritaires en opérations » des avions de transport militaires A400M de l’armée française seraient autorisés, dans l’attente des résultats de l’enquête sur le crash d’un A400M en Espagne. Le ministre de la Défense a rencontré à Lorient (Morbihan) ses homologues allemand, polonais et espagnol. « La France dispose aujourd’hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1.700 heures de vol de manière extrêmement performante. C’est un appareil de très grande qualité », a insisté M. Le Drian, à propos de cet avion construit par Airbus Defence and Space, filiale du constructeur aéronautique européen Airbus Group.

Un porte-parole de l’armée de l’air avait auparavant déclaré que la France continuerait à utiliser sa flotte d’avions Airbus A400M, jugeant ne « pas avoir d’éléments à ce stade » pour les immobiliser.

 

Soutien à Airbus

M. Le Drian s’est associé à son homologue espagnol Pedro Morenés pour exprimer un « soutien à l’entreprise »européenne Airbus et demander « que tout soit clarifié le mieux possible, qu’on examine les causes, qu’on en décline les conséquences, que cela se fasse de la manière la plus transparente ».

 « La France dispose aujourd’hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1.700 heures de vol de manière extrêmement performante. C’est un appareil de très grande qualité », a souligné Jean-Yves Le Drian devant la presse, à l’issue d’une rencontre à Lorient (ouest) avec ses homologues allemand, espagnol et polonais.

L’entreprise Airbus « représente l’industrie militaire européenne, il est donc essentiel que nous montrions notre soutien et notre appui aux efforts qu’elle mène pour tirer cet incident au clair », a insisté le ministre espagnol, Pedro Morenés. « On ne saurait bâcler une enquête d’une telle importance, elle prendra le temps qu’il faudra », a ajouté M. Morenés, jugeant « extrêmement important de ne pas arriver à des conclusions hâtives ». « Il ne faut pas tomber dans la critique facile d’une entreprise qui s’est montrée jusqu’ici extrêmement dynamique, un formidable concurrent dans son domaine »,a-t-il insisté.

Egalement présente à Lorient, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a proposé l’expertise de son pays pour analyser les causes de l’accident et trouver une solution aux éventuels problèmes décelés.

 

Retards et déboires

Ce crash de l’A400M, le premier pour ce modèle d’appareil, est un nouveau coup dur pour ce programme qui a accumulé retards et surcoûts, conduisant la branche aviation militaire d’Airbus Group à se réorganiser pour changer de patron en début d’année. Déjà en 2010, Airbus avait failli jeter l’éponge. Tom Enders, le patron d’Airbus, avait menacé d’abandonner le programme, lancé en 2003, si les sept pays à l’origine (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) n’acceptaient pas de partager les surcoûts : 6,2 milliards d’euros, soit 30% du budget initial. Le groupe s’interrogeait alors sur la pertinence même de ce programme dont le coût explosait et qui commençait à connaître des retards.

Si aujourd’hui l’existence même de ce programme n’est pas remise en cause, avec 174 appareils commandés et 12 déjà livrés, le programme connaît toujours des difficultés. A tel point que, en janvier, Tom Enders a dû présenter des excuses aux autorités britanniques pour les retards dans les livraisons, avant d’annoncer une réorganisation complète de sa filiale Airbus Defence and Space. « Nous faisons face à des retards dans les livraisons et dans le développement des capacités militaires », avait-il déclaré lors de voeux à la presse. « Ce n’est pas une catastrophe mais c’est suffisamment significatif »,ajoutait-il en assurant que son groupe travaillait « aussi dur que possible pour prendre des mesures correctives ». Dans la foulée était annoncé le départ du directeur de cette branche aviation militaire Domingo Ureña Raso, et son remplacement par Fernando Alonso, jusque-là en charge des essais en vol.

Airbus DS a promis que « le programme A400M sera restructuré (...) pour permettre une meilleure efficacité au sein de la division d’Airbus DS et pour permettre au programme A400M (...) de répondre au mieux aux manquements actuels ». Il devait communiquer fin février/début mars un nouveau calendrier de livraison, mais ce dernier n’est toujours pas connu. Le groupe a aussi dû passer une provision de 551 millions d’euros sur son exercice 2014 pour prendre en compte les nouveaux retards enregistrés par l’A400M.

 

Les clients en colère

L’A400M est un appareil avec une motorisation complexe et des demandes techniques divergentes selon les pays clients. Le groupe a subi de vives critiques de la part de ces derniers. Comme en Grande-Bretagne, par exemple, qui a commandé 22 appareils et en attendait sept en 2015, et où Tom Enders a présenté ses excuses.

Comme en Allemagne aussi, de la part de la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, qui a souligné, fin janvier dans Der Spiegel, qu’il y avait « plus en jeu que la seule image d’une entreprise industrielle, il est question de la fiabilité de l’Allemagne dans ses alliances »militaires. Après environ quatre années de retard, l’Allemagne a reçu en décembre le premier A400M sur les 53 qu’elle a commandés. D’après Der Spiegel, le contrôle par l’armée de l’appareil a décelé « 875 manquements », dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques ou d’autres beaucoup plus anecdotiques comme des moisissures sur l’évier.

Pour autant c’est un « bijou technologique », assurait en 2013 le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lorsque la France a pris livraison de son premier A400M. L’A400M « va transformer la manière dont fonctionnent les opérations militaires », expliquait à l’AFP Ian Elliott, alors vice-président d’Airbus Military, car « pour la première fois, il permettra de livrer des équipements de combat directement sur place ».

Bernhard Gerwert, directeur général d’Airbus DS, a reconnu des « manquements » en soulignant les qualités de l’appareil, qui est d’ores et déjà entré en opération. « Tous les pilotes qui ont volé sur l’A400M vantent les performances » de l’appareil, a-t-il dit. Équipé de quatre turbopropulseurs, l’A400M peut transporter jusqu’à 37 tonnes sur 3.300 kilomètres, se poser sur des terrains non préparés comme le sable, avec à son bord des blindés ou des hélicoptères.

Au total, 174 avions ont été commandés par huit pays à ce jour. Airbus DS assure avoir des « prospects exports qui vont se réaliser en 2015 ».

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:50
photo Armée de l'Air

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11.05.2015 Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Le Monde.fr

 

Le crash d’un avion militaire A400M à Séville, samedi 9 mai, qui a coûté la vie à quatre salariés espagnols pourrait avoir de graves conséquences économiques pour le constructeur aéronautique européen Airbus.

Dans l’attente de l’analyse des deux boîtes noires retrouvées sur les lieux du sinistre et transmises au juge d’instruction chargé de l’enquête, les causes de l’accident de cet appareil, qui effectuait un vol d’essai avant d’être livré à la Turquie en juin, restent indéterminées.

Peu après son décollage, le pilote avait demandé à la tour de contrôle de réaliser un atterrissage d’urgence à l’aéroport de la capitale de la région andalouse, où se trouve l’usine d’assemblage final de l’A400M. Mais l’avion s’est écrasé après avoir heurté une ligne à haute tension, au-dessus d’un champ. Des gardes-champêtres qui se trouvaient non loin du lieu de l’accident sont parvenus à secourir deux hommes qui avaient sauté de l’appareil en feu. Ces derniers sont hospitalisés dans un état grave.

 

SURCOÛT ET RETARDS

Ce tragique accident s’ajoute aux nombreux déboires que connaît la filiale militaire d’Airbus, Airbus défense and space (Airbus DS), depuis la mise en route en 2003 du programme de l’A400M, un avion militaire doté de quatre turbopropulseurs capable de transporter 37 tonnes sur 3 300 km et de se poser sur des terrains non préparés.

Surcoûts importants et nombreux retards ont marqué le développement d’un programme initialement chiffré à 20 milliards d’euros et financé par les sept pays commanditaires de l’A400M, regroupés au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (Occar), formée par la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie. À tel point qu’en 2010, pour assurer sa survie, le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait demandé à l’Occar de prendre en charge près de la moitié du surcoût de la construction, de 6,2 milliards d’euros.

Ces surcoûts avaient été attribués à la décision politique de développer son propre turbopropulseur plutôt que d’acheter des moteurs américains, au fait que chaque pays de l’Occar soit chargé d’une phase de fabrication, dispersant la production, et que chaque client commande sa propre version de l’A400M, provoquant des difficultés au niveau de la chaîne d’assemblage.

Avec quatre ans de retard, le premier A400M avait été livré en septembre 2013 à la France. Depuis, seuls douze appareils sur les 174 qui ont été commandés, ont été livrés à la France, à la Turquie, au Royaume-Uni, à l’Allemagne et à la Malaisie et en 2014, Airbus a dû apporter une provision de 551 millions d’euros pour faire face aux nouveaux retards.

Cela n’a pas empêché, en janvier dernier, que le programme connaisse une nouvelle crise lorsque la ministre de la défense allemande, Ursula von der Leyen, a annoncé dans une interview à l’hebdomadaire Der Spiegel avoir détecté« 875 manquements » sur l’avion qui lui avait été livré en décembre 2014. « Il y a plus en jeu que la seule image d’une entreprise industrielle. Il est question de la fiabilité de l’Allemagne dans ses alliances » avait-elle ajouté.

 

AVIONS IMMOBILISÉS AU SOL

Le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait alors présenté ses excuses pour les retards pris dans la livraison de l’A400M et annoncé une réorganisation de sa filiale militaire. Le patron d’Airbus DS, Bernhard Gerwert, avait lui-même avoué « la situation critique du programme. » Finalement, le directeur de la division militaire avait été poussé vers la sortie et remplacé par le responsable des essais au sol Fernando Alonso.

Aujourd’hui, l’accident de Séville ouvre une énième crise aux conséquences imprévisibles pour Airbus DS. Dans un communiqué, la compagnie s’est dite « anéantie » par la nouvelle de l’accident. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la Turquie ont d’ores et déjà annoncé ce week-end leur décision d’immobiliser au sol leurs appareils. La France, qui compte six A400M, a choisi de limiter leur utilisation aux« vols extrêmement prioritaires en opérations », a annoncé dimanche 10 mai le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, tout en rappelant que les six appareils français « ont cumulé 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante ».

Son homologue espagnol, Pedro Morenés, a demandé de son côté d’« éviter une analyse sur la crédibilité d’Airbus » le temps que soit déterminé « s’il s’agit d’un accident dû à un élément isolé ou qui pourrait affecter le reste des avions ou le projet en soi. » Quant au chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, il a demandé à Airbus « la plus grande transparence possible » à l’heure d’éclaircir les causes de l’accident.

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 11:55
Comment Realmeca s’est préparé à absorber "l’effet Rafale"

Le châssis du radar à antenne active du Rafale est fourni par RealMeca, une PME de Clermont-en-Argonne (Meuse)

 

06 mai 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Embauches, achat de machines, audits des sous-traitants...la PME de la Meuse avait anticipé, sous l’impulsion de Thales, les commandes du Rafale en Egypte, en Inde et au Qatar.

 

Il n'y a pas qu'en Gironde où sont assemblés les Rafale qu'on se réjouit des récents contrats gagnés par Dassault Aviation en Egypte, en Inde et au Qatar. Au cœur de la campagne meusienne, à Clermont-en-Argonne, l'équipe dirigeante de Realmeca a aussi le sourire...et s'est déjà retroussé les manches pour commencer à produire plus vite les équipements électroniques de l’avion de combat. Jusqu'ici, le Rafale était livré à une cadence d'un avion par mois, la plus basse envisageable. Il est désormais question de le produire à 2,5 voir 3 exemplaires par mois. Realmeca (140 salariés, 25 millions d'euros de chiffre d'affaires) est un partenaire aussi discret qu'essentiel pour Thales, qui fournit toute l’électronique du Rafale. La PME lui fournit en effet un élément critique : le châssis du radar à antenne active. "Une pièce qui nécessite plus de mille heures de travail", précise Bruno Gailly, son directeur général délégué. Elle fabrique également le boîtier d’optronique et de brouillage ainsi que des têtes-chercheuses des missiles de MDBA qui équipent le chasseur.

 

Un inventaire des capacités de production

Avec l'espoir de la signature du contrat indien pour 126 Rafale, l'entreprise avait anticipé la situation avec son donneur d'ordres dès 2013. Le 20 mars dernier, Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense de Thales, avait encore rendu visite à son fournisseur pour s'assurer qu'il saurait monter en cadence. "Les moyens de production, les moyens humains, notre supply-chain, nos approvisionnements... Nous avons passé en revue tout nos process industriels pour être sûrs qu'on ne rencontre pas de goulets d'étranglement", détaille Bruno Gailly. L'entreprise a commencé par faire un inventaire précis de ses capacités de production. "Pour atteindre une cadence 2,5 par mois d'ici 18 ou 24 mois, il faudrait augmenter au minimum de 25 % le parc de machines", calcule le dirigeant. Sur les huit derniers mois, quatre nouvelles machines ont été acquises et le budget maintenance gonflé pour être sûr que la production tienne les rendements attendus.

 

Une extension de l’usine

Une extension de l'usine d'environ 300 m2 dédiée aux activités d'intégration est déjà prête pour accueillir des équipements supplémentaires et pour former de nouveaux salariés. Pour relever le défi, il faudra également recruter : une trentaine d'embauches devrait renforcer l'équipe de 80 à 85 salariés dédiés aux activités Rafale. Le groupe pourra s'appuyer sur les élèves en Bac Pro et BTS qu'il forme en permanence notamment au pôle usinage. "Nous avons réalisé sept embauches l'an dernier, et déjà quatre en 2015. Nous serons vigilants sur les postes d'intégrateur (les personnes qui assemblent les différents composants - NDLR) qui nécessitent entre six mois et un an d'expérience pour être opérationnels". Plus que jamais, tous les CV sont épluchés soigneusement et l'entreprise participe aussi activement aux journées Recrutement organisées par l'antenne régionale de Pôle Emploi.

 

De la sous-traitance locale

Realmeca s'assure également que ses propres sous-traitants tiendront le choc. "Sur nos 150 fournisseurs, nous en avons identifié une dizaine qui sont critiques" poursuit le patron de PME. Un ingénieur va venir renforcer l'équipe Achats qui réalisera toute cette année des audits d'environ une journée chez les fournisseurs pour mesurer leur niveau de qualité et de ponctualité. Et d'autres sous-traitants seront recrutés pour absorber l'augmentation de la charge. "Les opérations et les tests (tests électriques et thermiques des pièces -NDLR) standards seront sous-traités à des partenaires de la région et nous nous concentrerons sur les opérations à valeur ajoutée", explique Bruno Gailly. Enfin pour s'assurer que son nouveau dispositif marche, Realmeca a fait des essais. L'entreprise a doublé la cadence de production sur certaines pièces critiques durant six mois. Avec succès. "Avec ces nouveaux contrats Rafale, nous savons où nous mettons les pieds", se félicite le directeur général délégué de Realmeca.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 10:30
 photo Dassault Aviation

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04 mai 2015 Richard Werly - letemps.ch

 

François Hollande est ce lundi à Doha pour parapher l’acquisition de 24 chasseurs français par l’émirat. Un nouveau succès commercial qui permet aux ventes d’armes françaises de bondir en 2015, à la deuxième place mondiale derrière les Etats-Unis

 

Les partisans suisses du Rafale ont enfin quelques arguments à brandir face à tous ceux qui se liguèrent pour rejeter l’offre de l’avion de chasse français produit par le groupe Dassault face au Gripen suédois. Après l’Egypte et l’Inde, le Qatar sera ce lundi le troisième pays à acheter ces appareils multimissions qui, jusqu’à cette année 2015, avaient toujours échoué à s’exporter. Le président François Hollande se rend pour l’occasion aujourd’hui à Doha, avant d’enchaîner sur l’Arabie saoudite, premier client de l’industrie d’armement française avec 7 milliards d’euros de commandes depuis dix ans. L’armée de l’air qatarie recevra, pour un montant de 6,3 milliards d’euros, 24 Rafale livrables mi-2018, un tarif bien supérieur à celui consenti en 2012 par Dassault à la Confédération (18 avions pour 2,7 milliards de francs). Leurs pilotes seront entraînés dans le ciel hexagonal, et leur armement (missiles air-air Meteor, missiles de croisière Scalp) sera aussi très «made in France».

 

Ce nouveau succès du Rafale à l’exportation, le troisième en moins de six mois, est évidemment lié à la configuration géopolitique du moment. Le Qatar, pays très proche de la France, présent aussi bien dans le sport (le fonds qatari QSI possède le club de foot Paris Saint-Germain) que dans l’hôtellerie (des investisseurs qataris sont propriétaires du Carlton de Cannes), est aujourd’hui engagé contre la nébuleuse de l’Etat islamique, dont ses avions bombardent les positions en Irak et en Syrie.

 

Cette commande de Rafale est aussi un héritage du père de l’émir actuel, Tamim al-Thani, lequel avait promis d’acquérir ces avions avant de démissionner et de transmettre le pouvoir à son fils en juin 2013. L’armée de l’air qatarie est enfin déjà équipée d’avions Dassault, avec 12 Mirage 2000.

 

Pour le groupe français et ses sous-traitants ou partenaires, tels que Safran, cette acquisition n’en sonne pas moins comme une revanche et une chance de repartir enfin à l’assaut des marchés internationaux. L’Inde, qui a passé commande de 36 Rafale en avril, a besoin d’une centaine de nouveaux chasseurs pour moderniser son aviation, et discute en ce moment avec Dassault des modalités d’importants transferts de technologie, exigés par New Delhi. La Malaisie, où le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu fin 2014, a négocié l’implantation d’une chaîne d’assemblage au cas où elle achèterait des Rafale pour remplacer la vingtaine de Mig 29 russes dont son état-major ne cesse de se plaindre. Les Emirats arabes unis, autre grand client de la France, sont aussi dans le collimateur de Dassault, dont les succès propulsent les ventes d’armes tricolores vers le haut. La France vise 15 milliards en 2015, soit le second rang mondial après les Etats-Unis, alors que son propre budget de la défense (31 milliards d’euros en 2015) a été sauvé in extremis la semaine dernière par l’Elysée, qui lui a accordé une rallonge de 3,8 milliards d’euros jusqu’en 2019.

 

L’enjeu industriel est maintenant pour Dassault d’arracher des clients «à forte valeur stratégique», c’est-à-dire considérés comme une référence par leurs pairs régionaux. En Asie, Dassault veut faire oublier son ratage de 2003 en Corée du Sud, bastion militaire américain, puis le refus de Singapour en 2005. La Malaisie, qui a déjà acheté des sous-marins français de classe Scorpène – au centre d’un scandale politico-financier local en raison des commissions occultes souvent liées à ces contrats –, pourrait donc permettre de pénétrer l’Extrême-Orient, où les dépenses militaires ont quadruplé depuis l’an 2000, dopées par la puissance de la Chine, dont le budget de défense croît d’environ 15% par an. Autre vexation à surmonter côté pays émergents: le rejet du Rafale par le Brésil, en 2014.

 

L’Europe reste la grande interrogation: la fin envisagée de l’Eurofighter Typhoon (BAE Systems et Finmeccanica), dont la production pourrait cesser en 2018, et les résultats mitigés du Gripen du suédois Saab, finalement refusé par les Suisses après la votation de mai 2014, rouvrent une brèche dans laquelle Dassault veut s’engouffrer. Le Rafale et ses milliards d’euros de recettes apparaît fin prêt pour le Salon aérien du Bourget, du 15 au 21 juin prochain.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:30
photo Dassault Aviation

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03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abou Dhabi - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait une visite de 24 heures aux Emirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l'acquisition d'avions de combat Rafale, a-t-on appris dimanche de sources françaises.

 

Arrivé samedi soir, le ministre français a été reçu dimanche par le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane, commandant en chef adjoint des forces armées émiraties, avant de se rendre dans la soirée au Qatar.

 

L'agence officielle des Emirats WAM a indiqué que les deux hommes avaient parlé des moyens de renforcer la relation stratégique entre les deux pays.

 

Ils ont discuté de coopération en matière de défense militaire, ainsi que du niveau de coordination opérationnelle entre les deux parties, de l'entraînement et de l'échange d'expertise, a ajouté WAM sans autre précision.

 

M. Le Drian et Cheikh Mohamed se connaissent bien, et le courant passe entre eux, a déclaré une source française.

 

Parmi les sujets également abordés, selon l'agence émiratie, figurent la lutte commune contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), le programme nucléaire de l'Iran et la guerre au Yémen.

 

La France et le Qatar doivent signer lundi à Doha, en présence du président François Hollande, un contrat pour l'acquisition par cet émirat de 24 Rafale pour 6,3 milliards d'euros.

 

Ce contrat sera le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée en avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février.

 

Les Emirats font partie des autres pays ayant montré un intérêt pour l'avion de combat français.

 

Il y a des discussions qui ont lieu avec les Emirats et elles vont dans le bon sens, avait déclaré le 16 avril le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Quatre jours plus tôt, M. Fabius avait rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi en Arabie saoudite.

 

M. Le Drian s'est rendu une dizaine de fois, respectivement au Qatar et aux Emirats, depuis qu'il est en fonction.

 

La France et les Emirats discutent depuis 2008 d'avions de combat Rafale destinés à remplacer les 60 Mirage 2000-9 de l'armée de l'air émiratie.

 

Après Doha lundi, MM. Hollande, Le Drian et Fabius doivent se rendre à Ryad où se tient mardi un sommet du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabe unis, Koweït, Oman, Qatar).

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:55
photo Livefist

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03 mai 2015 Par Thibaut De Jaegher - Usinenouvelle.com

 

La passe de trois ! Dassault a réussi à convaincre trois pays de lui acheter son avion de combat, le Rafale. Une percée innatendue voire inespérée qui ne doit rien au hasard.

 

Au football, on appelle cela le "hat-trick"  ou le coup du chapeau en bon français. Marquer trois buts coup sur coup dans un même match, c'est suffisamment rare dans la carrière d'un footballeur pour être souligné et célébré dignement. Toute proportion gardée, cette prouesse technique vient d'être réalisée par l'avion de chasse de Dassault Aviation. Le Rafale, produit depuis 2001 et jamais vendu à l'export, a réussi à séduire trois clients en l'espace de deux mois. L'Egypte puis l'Inde et enfin le Qatar, ce jeudi 30 avril, ont signé pour acquérir 80 exemplaires de cet aéronef.

 

La question que tout le monde se pose désormais, c'est : "pourquoi ?". Pourquoi l'avion de chasse made in France réussit aujourd'hui à séduire autant de clients après des années de disette ? Qu'est-ce qui fait que ce produit est devenu désirable aux yeux de nombreux prospects alors que le Rafale s'était plutôt illustré jusque-là comme le grande perdant des appels d'offres des avions de combat ? Plusieurs raisons explique ce revirement.

 

1. Des pays en ont (vraiment) besoin. Les trois pays, qui ont acquis l'avion de Dassault, doivent faire face à des menaces proches et avérées. L'Egypte doit composer avec son voisin lybien contrôlé en partie par Daesh. La situtation en Inde reste à couteau tiré avec le Pakistan. Et le Qatar a besoin de ces avions si l'émirat veut s'imposer comme une puissance qui compte dans le Golfe. Comme le souligne Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères dans l'entretien accordé à L'Usine Nouvelle, "n'achètent cet avion que les pays qui en ont un réel besoin compte tenu de leur voisinage et de la réalité stratégique. Pour certains prospects dont on a pu parler dans le passé, le Rafale ne correspondait sans doute pas tout à fait aux attentes des pays concernés." Ce n'est pas le cas désormais.

 

2. Le Rafale a prouvé sa performance. La guerre, menée au Mali par la France contre les terroristes, a permis de démontrer la polyvalence et l'efficacité de l'avion de chasse de Dassault Aviation. C'était finalement l'une des premières fois que le chasseur made in France se trouvait engagé seul sur un théâtre d'opération. L'offensive éclair de la France a donc prouvé sa capacité à affronter des menaces très variées tout en assurant des missions d'observation.

 

3. La France a joué collectif. Comme au football, on ne réussit pas à vendre de tel produit à l'export sans jouer groupé. Si un des membres du collectif joue "perso" (comme ce fut le cas lors de grands contrats nucléaires par exemple), il n'y a aucune chance de vendre. Laurent Fabius l'a souligné : "c'est une victoire de l'équipe de France de l'export". Comprendre : de l'industriel, du ministère de la Défense et de la diplomatie française qu'il dirige.

 

4. La politique étrangère de la France est appréciée... en regard de ce que font les Américains. Le froid actuel dans les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et les pays du Golfe a clairement ouvert une fenêtre d'opportunité pour l'avion français. Couplé à l'omniprésence de Jean-Yves Le Drian, qui a multiplié les voyages dans les pays potentielllement acheteurs, cette évolution géopolitique a permis au Rafale de s'imposer.

 

5. La France a (vraiment) besoin de le vendre. Une dernière raison pourrait aussi expliquer le fait que le Rafale se vende mieux : l'Etat français ne peut plus à lui seul assurer les cadences de production et la viabilité du programme Rafale. Cette pression, notamment liée aux efforts de réduction des coûts inscrites dans la loi de programmation militaire, a sans aucun doute poussé tous les acteurs du dossier à tout faire pour trouver des solutions permettant de vendre enfin l'avion de combat hors de nos frontières. Que ce soit sur le volet financier ou le volet des transferts de technologie, chacun a été plus enclin à faire des concessions pour permettre au Rafale de voler au-delà de l'Hexagone. Avec succès.

 

Lire Rafale à l'export : et 1, et 2, et 3 contrats !

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 11:55
photo Dassault Aviation

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01 mai 2015 Par Hassan Meddah – UsineNouvelle.com


Le 4 mai, Dassault Aviation et le Qatar vont signer à Doha un contrat pour la fourniture de 24 appareils. Les livraisons vont démarrer mi-2018 au rythme d’un Rafale par mois. Ce contrat va imposer de doubler au moins les cadences de production de l’avion tricolore et positionner la France comme l’un des tout premier exportateurs d’armes au niveau mondial, derrière les Etats-Unis.

 

Le 21 avril dernier, Jean-Yves Le Drian rencontrait à Doha, en secret, les dirigeants qatariens. Le déplacement ne figurait pas à l’agenda du ministre de la Défense. Et pour cause : les deux parties souhaitaient un maximum de discrétion pour conclure leurs négociations pour l’achat de 24 Rafale. Au total, depuis sa première visite à Doha en février 2013, il aura fallu au ministre une dizaine de déplacements pour décrocher ce troisième contrat après l’Egypte (24 appareils) et l’Inde (36 appareils). C’est beaucoup plus de temps que pour le contrat égyptien signé en quelques semaines.

"Cela faisait environ trente ans que le Qatar n’avait pas signé un contrat aussi significatif dans le domaine de la défense (douze Mirage 5 de Dassault Aviation à l'époque, ndlr). Il ne disposait donc pas de toutes les habitudes nécessaires à la signature rapide d’un tel contrat", explique-t-on dans l’entourage des négociateurs français. Jean-Yves Le Drian n’a négligé aucun renfort dans cette opération : en janvier dernier, il s’était entouré du délégué général à l’armement, Laurent Collet-Billon, et du chef d’état-major de l’armée de l’air Denis Mercier pour finir de convaincre ses homologues qataris.

La France a donc officialisé ce jeudi 30 avril la signature, qui devrait se dérouler le 4 mai prochain à Doha, entre Dassault Aviation et le Qatar, d’un contrat pour l’achat de 24 Rafale dont six versions biplaces, et seize monoplaces. Le montant est de l’ordre de 6,3 milliards d’euros, armement compris. L’avion tricolore sera vendu avec sa panoplie complète de missiles fabriqués par Safran et MBDA : Scalp (missile de croisière), 2ASM (missile de précision pour les attaques au sol), Mica (défense aérienne)... L’armée française formera également sur sa base de Mont-de Marsan (Landes) quelque 36 pilotes et plus d’une centaine de mécaniciens.

Les conséquences d’un tel contrat sont multiples aussi bien pour l’avionneur et sa supply chain que pour le ministère français de la Défense.

 

Sûrement plus de 2000 créations d’emplois

A partir de mi-2018, le contrat prévoit de livrer un Rafale par mois aux forces armées qatariennes. C’est la cadence à laquelle la France reçoit ses appareils actuellement. Il faudra aussi compter sur cette cadence à partir de 2017 pour les 24 engins pour l'Egypte. Les négociations pour les 36 appareils indiens sont encore en cours. Sur cette base, et même avec le prélèvement directement sur chaine de 40 appareils destinés à l’armée française au profit des clients export sur la période 2016-2019, il faudra au minimum doubler les cadences de production de la ligne d’assemblage de Mérignac (Gironde) de Dassault Aviation. Les 500 sous-traitants du Rafale totalisant environ 7000 emplois devront suivre et donc embaucher. Ainsi Thales a déjà testé sa supply-chain à une cadence de 2,5 appareils par mois. Avant l’annonce du contrat qatarien, L’Usine Nouvelle avait estimé le potentiel de création d’emplois à 2000 postes. Ce chiffre est désormais sans doute en deçà de la réalité.

 

La France devant la Russie en terme d’exportations ?

Le contrat qatari s’ajoute à beaucoup d’autres : ventes de frégates et de Rafale à l’Egypte, négociations bien engagées avec l’Inde pour 36 Rafale, ventes d’hélicoptères prévues à la Pologne d’ici la fin de l’année... La cuvée 2015 pour les exportations d’équipements militaires promet d’être exceptionnelle. Au ministère de la Défense, on estime qu’elle pourrait atteindre un total de 12 à 15 milliards d’euros. "Pour la première fois les exportations pourraient dépasser le montant des commandes pour notre armée", explique-t-on à l’Hôtel de Brienne. C’est encore loin des Etats-Unis (entre 60 et 80 milliards de dollars par an). Toutefois, au ministère de la Défense, on caresse l’espoir de passer devant la Russie !

Il n’y pas que l’ego des industriels qui en sera gonflé. Les conséquences économiques sont directes. En 2013, des ventes militaires à l’exportation de 6,8 milliards d’euros avaient permis de conforter l’équivalent de 40 000 emplois et de contribuer pour 8% à la balance commerciale du pays.

 

Au tour de Nexter, DCNS, et d’Airbus Helicopters ?  

Le secret espoir des industriels français de l’armement est que ce contrat fasse des petits. A l’occasion d’une visite à Doha de Jean Yves Le Drian en février 2013, la France et le Qatar avait organisé des exercices militaires conjoints auxquels une centaine de militaires français avaient participé. Nexter avait pu ainsi faire la démonstration de ses véhicules blindés (VBCI). Par ailleurs, le Qatar a confirmé récemment son intérêt pour les hélicoptères militaires du groupe Airbus. Le fabricant de navire DCNS ne serait pas en reste. "Ils ont également des projets dans le domaine naval qui progressent bien", assure-t-on du côté français.

 

La loi de programmation militaire (LPM) respectée

Dans un cadre tendu pour le budget de la Défense, le contrat qatari permet à Jean-Yves Le Drian de respecter le cadre fixé par la Loi de programmation militaire (LPM) votée en 2013, qui prévoyait la vente de 40 exemplaires du Rafale afin de pouvoire diminuer les commandes de l’Etat. Techniquement et même s’il est bien engagé, le contrat indien n’est pas concrêtement signé. Mais les contrats  égyptien et qatari (48 Rafale au total) permettent déjà de remplir cet objectif.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 16:40
Les médias étrangers ont salué le nouveau char russe T-14 « Armata »

Le nouveau char russe T-14 a dépassé le Léopard 2 allemand et l’Abrams américain par sa technologie (plateforme chenillée, tourelle plate, capsule blindée d’équipage, canons mitrailleurs télécommandés, station radar de guidage des obus, nouveau type d’acier et de céramique du blindage)

 

27 avril, 2015 Aleksandar Le Comte - Les réflexions d'Arès

 

La première apparition officielle du nouveau char russe T-14 « Armata » en public se produira le 9 mai 2015, lors de la parade militaire de Moscou commémorant le Jour de la Victoire. Les médias étrangers ne cessent d’aborder ce thème depuis des mois. Le magazine illustré allemand Stern a même publié un article le 31 Mars 2015 intitulé « Une nouvelle arme-miracle de Poutine ».

 

En cette matière, les Allemands ont décidé de rassembler toutes les informations à caractère secret concernant ce char. Outre l’unique vidéo provenant de Nizhny Tagil, de nombreuses vidéos-animations amateurs faites par informatique sur l’aspect supposé de ce char que les Allemands ont qualifiée de « Wunderwaffe ». Les conclusions et les notations vont bon train, et il faut le noter que la création ex-nihilo d’un nouveau modèle de char de combat de base est une grande rareté pour la plupart des armées du monde. Le « Leopard-2 » est le char principal de la Bundeswehr — créé il y a plus de 35 ans, le M1 « Abrams » américain n’est pas plus jeune. Parmi les modèles existants de véhicules de combat occidentaux, il y a toujours des refit ou un certain nombre d’améliorations, mais la conception de base ancienne.

 

Une attention particulière des articles est accordée au canon de 120-mm, qui d’après les rumeurs, surpassera l’un des meilleurs armements de char au monde – à savoir, l’arme du char allemand Leopard-2. Les médias allemands méticuleux n’ont pas non plus ignoré la tourelle plate inhabitée T-14 « Armata ».

 

La plus grande différence fondamentale caractérisant ce nouveau char est qu’aucun des membres de son équipage ne sera placé dans la tourelle et, par conséquent, ne sera pas exposé à un risque accru. Selon divers témoignages, les deux ou trois membres de l’équipage seront protégés dans une capsule spéciale située dans la partie avant de la machine. L’équipage sera mieux protégé que dans tous les autres chars au monde (Source : Stern)

 

L’éloge du char russe ne se termine pas là, puisque les observateurs américains ont également fait l’éloge du nouveau char, de sa mobilité, et de la plateforme technique de son système de chenille, blindage ultramoderne à base d’acier et de céramique.

 

« Imaginez que vous êtes responsable de la flotte d’une brigade de chars, et que vous avez des châssis chenillés différents, alors, vous devez garder en réserve une quantité suffisante de pièces de rechange, puis enseigner aux personnels l’assemblage de toutes les pièces sur chaque châssis différent. Or, il est beaucoup plus facile de prévoir le succès d’une réparation et sa mise en œuvre lorsque vous n’avez plus qu’à vous soucier que d’un seul type de châssis », a commenté l’expert américain sur la technologie russe Charles Bartlay sur ce même portail.

 

Rappelons que divers autres modèles de matériel militaire sont à l’étude pour la plate-forme T-14 « Armata », telle que la pièce d’artillerie automotrice 2S35 « Coalition-SV », ainsi que le futur véhicule de combat d’infanterie russe T-15.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 16:30
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

Saint-Cloud, le 30 avril 2015 – Dassault Aviation

 

Dassault Aviation est honoré de la décision du Qatar d’acheter 24 Rafale pour équiper son armée de l’Air.

La signature du contrat entre l’État du Qatar et Dassault Aviation aura lieu ce lundi 4 mai, à Doha, en présence de Monsieur François Hollande, Président de la République française.

A la suite du Mirage F1, de l’Alpha Jet et du Mirage 2000, le Rafale prolonge le partenariat historique qui associe le Qatar, la France et Dassault Aviation.

« Ce nouveau succès de l’équipe France témoigne des qualités opérationnelles du Rafale et confirme la confiance que les pays déjà utilisateurs du Mirage 2000 placent dans notre société », a déclaré Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Dassault Aviation, ses partenaires Thales et Safran, ainsi que les 500 entreprises associées au programme Rafale se félicitent de ce nouveau contrat qui vient consacrer leur compétitivité et leur savoir-faire industriel et technologique.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:55
photo MBDA

photo MBDA

 

30/04/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le 28 avril, les équipes du Ministère de la Défense, de Dassault Aviation et de MBDA ont procédé au premier tir guidé du missile air-air longue portée Meteor à partir du Rafale contre une cible aérienne. Le tir, effectué par un Rafale mis en œuvre depuis le site de Cazaux de DGA Essais en vol, s’est déroulé avec succès dans une zone sécurisée de DGA Essais de missiles (site de Biscarrosse).

 

Dans la continuité des essais de séparation déjà réalisés en 2013 et 2014, il constitue un jalon important dans les travaux d’intégration du missile Meteor au Rafale, réalisés dans le cadre du développement du prochain standard F3-R de l’avion.

 

Equipé d’un statoréacteur et doté du mode « tire et oublie », le missile Meteor est conçu pour la mission de défense aérienne à très longue portée. Grâce aux performances du radar RBE2 à antenne active équipant le Rafale (seul avion européen disposant opérationnellement de ce type de capteur), il sera capable d’intercepter des cibles à  très longues distances, en complément de l’actuel missile MICA utilisé aussi pour le combat ou l’autodéfense.  Les premiers missiles Meteor seront livrés aux forces aériennes françaises à partir de 2018, afin d’équiper l’ensemble des Rafale de l’armée de l’air et de la marine.

 

Fruit d’une coopération entre l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède lancée en 2003, le Meteor est un programme fédérateur qui permet de consolider la base industrielle et technologique de défense européenne dans le secteur des missiles : MBDA-UK, le maître d’œuvre industriel, a pour principaux partenaires industriels MBDA-France, MBDA-Italie, Saab (Suède), Bayern-Chemie (Allemagne) et Inmize (Espagne).

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:50
Airbus Group: résultat net T1 en hausse de 80%

 

30.04.2015 Romandie.com (AWP / AFP)

 

Paris  - Le bénéfice net d'Airbus Group a augmenté de 80% au premier trimestre à 792 millions d'euros, a annoncé jeudi le constructeur aéronautique qui se dit "en ligne pour atteindre ses prévisions 2015".

 

Sur l'ensemble de l'année, le groupe aéronautique "prévoit une progression de son chiffre d'affaires et cible une légère hausse de son EBIT avant éléments non récurrents" ainsi que des livraisons d'avions commerciaux "légèrement supérieures à celles de 2014".

 

Le chiffre d'affaires est stable au premier trimestre à 12,1 milliards d'euros en raison des calendriers de livraisons des avions commerciaux qui "devraient s'accélérer sur le reste de l'année 2015, en particulier pour les A350 XWB et A380", indique le groupe dans un communiqué.

 

Les prises de commandes sont également stables, à 21 milliards d'euros, et la valeur du carnet de commandes a progressé de 11% à 955 milliards d'euros au 31 mars 2015 contre 858 milliards d'euros à la même période l'an dernier, grâce au renforcement du dollar américain.

 

Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) s'établit à 651 millions d'euros, en retrait de 7% par rapport à l'année précédente (700 millions d'euros).

 

Par ailleurs, l'EBIT reporté (résultat opérationnel avant intérêts et impôts, écarts d'acquisition et éléments exceptionnels) a augmenté de 73% à 1,25 milliard d'euros, dont un gain net de 697 millions d'euros issu de la vente supplémentaire de 17,5% de la participation d'Airbus Group dans Dassault Aviation.

 

Le chiffre d'affaires des avions commerciaux ressort à 8,6 milliards d'euros, "favorisé par un effet de changes qui atténue le plus faible volume de livraisons".

 

"Nous avons bien commencé l'année 2015 avec de solides performances opérationnelles et une génération de trésorerie en hausse, elles-mêmes dopées par des cessions d'actifs", a déclaré Tom Enders, le président exécutif d'Airbus Group.

 

"Nous sommes bien partis pour réaliser nos objectifs de l'année, tout en restant concentrés sur la conduite des programmes et la mise en oeuvre de notre stratégie", a-t-il ajouté.

 

Tom Enders a par ailleurs indiqué que le groupe réexaminerait ses allocation de capital "vers la fin de l'année, en fonction de (ses) progrès sur la montée en puissance de l'A350, de la transition de l'A320 et de (ses) cessions d'actifs."

 

Il s'est également félicité que le carnet de commandes "offre une base robuste de croissance future".

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