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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 11:55
Recette contractuelle du 1er simulateur de vol Caïman Marine

 

2 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

La phase de recette contractuelle du premier simulateur de vol Caïman Marine en version initiale s’est achevée avec succès le vendredi 27 mars, sur la base d’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic.

 

Ce simulateur, développé par la société SOGITEC dans un cadre multinational et interarmées sous l’acronyme MRTD (Multi Role Training Device), est constitué d’un ensemble logiciel et matériel permettant la simulation des tous types de missions au profit des équipages d’hélicoptère Caïman Marine.

 

Développé à partir des technologies modernes en termes de puissance de calcul et de génération d’images, le MRTD permet un entrainement ultra-réaliste dans des cadres tactiques et environnementaux évolutifs.

 

Durant quinze jours, le système a été vérifié au regard des exigences contractuelles par les équipes étatiques ayant suivi son développement. Dans ce cadre, différentes missions démonstratives de celles réalisées dans la réalité, ont été menées avec succès. Au vu de ces résultats et des recommandations des experts étatiques, les représentants de la NAHEMA (agence OTAN responsable du programme NH90) et de la DGA ont signifié l’acceptation du système à la société SOGITEC.

 

Les prochaines semaines seront consacrées à la prise en main de ce moyen par le groupement d’instruction de la BAN Lanvéoc-Poulmic (préparation et conduite de séances d’instruction, maintenance), et aux dernières vérifications par les experts du CEPA/10S (représentativité dans des phases de vol particulières (vortex, appontage monomoteur), impacts physiologiques).

 

La mise en service opérationnel du simulateur de Lanvéoc est prévue dans les prochaines semaines.

Crédits Sogitec

Crédits Sogitec

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:55
Jean-François Chanut

Jean-François Chanut

 

31 mars 2015 par JDE

 

Michel Ferey passe la main à Jean-François Chanut, président de Ratier Figeac SAS à partir du 1er avril.

 

Jean-François Chanut a été nommé président de Ratier Figeac lors de l'assemblée générale du sous-traitant aéronautique, le 24 mars dernier. Il remplace Michel Ferey, président et directeur général depuis 2010 de Propeller Systems, entité du groupe américain UTC Aerospace Systems et qui regroupe Ratier-Figeac en France, une unité à Windsor Locks aux Etats-Unis ainsi que RFM, filiale marocaine de Ratier-Figeac. Dans le cadre de son départ à la retraite, Michel Ferey reste toutefois dans l'entreprise puisqu'il prend la présidence du comité de surveillance de Ratier Figeac, succédant à Robert Vitrat.

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 11:20
photo Raytheon

photo Raytheon

 

Mar 31, 2015 ASDNews Source : Raytheon

 

Raytheon Company (NYSE: RTN) received a $91.5 million U.S. Air Force contract modification award for the Miniature Air Launched Decoy Jammer (MALD-J) missile. The contract modification is for Lot 8. Work will be performed in Tucson and is expected to be complete by June 2017. This award was booked in the first quarter 2015.

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 11:20
USS Donald Cook (DDG 75) - phot US Navy

USS Donald Cook (DDG 75) - phot US Navy

 

BATH, Maine, April 1, 2015 /PRNewswire/

 

The U.S. Navy has awarded funding for the construction of DDG 122, the Fiscal Year 2015 Arleigh Burke-class destroyer under contract at General Dynamics Bath Iron Works. This $610.4 million contract modification fully funds this ship which was awarded in 2013 as part of a multi-ship competition for DDG 51 class destroyers. The total value of the five-ship contract is approximately $3.4 billion. General Dynamics Bath Iron Works is a business unit of General Dynamics (NYSE: GD).

Fred Harris, president of Bath Iron Works, said, "This announcement allows us to continue efforts associated with planning and construction of DDG 122. We appreciate the leadership of Senators Collins and King and the strong support of our entire delegation in matters of national defense. We are grateful for their recognition of the contributions made by the people of BIW to the U.S. Navy's important shipbuilding programs."

There are currently three DDG 51 destroyers in production at Bath Iron Works, Rafael Peralta (DDG 115), Thomas Hudner (DDG 116) and Daniel Inouye (DDG 118). The shipyard began fabrication on DDG 115 in November 2011, and delivery to the Navy is scheduled for 2016. Fabrication on DDG 116 began in November 2012, and that ship is scheduled to be delivered to the Navy in 2017. Fabrication has just begun on DDG 118, the first ship of the 2013 multi-ship award.

Bath Iron Works is also building the three ships in the planned three-vessel Zumwalt-class of destroyers, Zumwalt (DDG 1000), Michael Monsoor (DDG 1001) and Lyndon Johnson (DDG 1002).

The Arleigh Burke-class destroyer is a multi-mission combatant that offers defense against a wide range of threats, including ballistic missiles. It operates in support of carrier battle groups, surface action groups, amphibious groups and replenishment groups, providing a complete array of anti-submarine (ASW), anti-air (AAW) and anti-surface (ASUW) capabilities. Designed for survivability, the ships incorporate all-steel construction and have gas turbine propulsion. The combination of the ships' AEGIS combat system, the Vertical Launching System, an advanced ASW system, two embarked SH-60 helicopters, advanced anti-aircraft missiles and Tomahawk anti-ship and land-attack missiles make the Arleigh Burke class the most powerful surface combatant ever put to sea.

 

Bath Iron Works currently employs roughly 5,600 people.

More information about General Dynamics Bath Iron Works can be found at www.gdbiw.com.

More information about General Dynamics is available at www.gd.com.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:55
Cyberdéfense : quand l’armée mène une bataille numérique au cœur des entreprises sensibles

 

30 Mars 2015 Par Sylvain Biget – ZDNet

 

Reportage : Pour faire face à des cyberattaques massives contre des entreprises françaises sensibles, l’armée intervient dans les meilleurs délais pour neutraliser et reconstruire un réseau d’entreprise. Reportage.

 

3 mars 2015, les responsables d’une entreprise « sensible » sont inquiets. Il semble clair que la PME est l’une des nombreuses cibles d’une cyberattaque massive lancée contre les industriels français depuis plusieurs semaines maintenant. Face à cette attaque d’ampleur nationale et touchant des entreprises sensibles, le gouvernement fait appel à l’armée.

L’ordre est donc donné par le Premier Ministre d’agir rapidement et efficacement. La cellule de crise du commandement opérationnel de Cyberdéfense du ministère de la Défense va mobiliser dans les meilleurs délais ses équipes pour intervenir directement dans les entreprises touchées. Tous les relais militaires et civils spécialisés dans la cyberdefense sont en alerte.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:40
Su-30MK russe photo Sukhoi

Su-30MK russe photo Sukhoi

 

30 mars 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Sukhoi vient de livrer au Kazakhstan les 4 derniers Su-30SM de la première phase d’une commande, annoncée en février, portant sur la construction et l’exportation d’un nombre total de 36 appareils au Kazakhstan. Ce contrat s’inscrit dans un ambitieux programme de développement d’un avion de chasse datant de l’époque soviétique.

 

Le projet Su-remonte à l’ère soviétique et plus précisément au lancement, en 1988, de la conception d’un avion d’attaque au sol inspiré de l’avion d’entrainement au combat Su-27UB. Quatre ans plus tard, le 14 avril 1992, le premier avion de série décollait avec succès. Apres l’effondrement de l’URSS, toutefois, la production de masse a ralenti avant de cesser complètement et le Su-30 a principalement été utilisé pour des essais et expositions dans des salons aéronautiques internationaux. La production du Su-30 d’origine a fini par s’arrêter alors que les ingénieurs s’employaient à libérer le plein potentiel de l’appareil. La conception du Su-30MK (M pour modernisé et K pour commercial) a débuté en 1992.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:30
source Egyptdailynews.com

source Egyptdailynews.com

 

01/04/2015 latribune.fr (AFP)

 

Après la suspension de la livraison en 2013 pour cause de répression sanglante en Egypte, le président américain a annoncé la livraison d'avions de chasse, de missiles et de pièces détachées pour char

 

Le président américain Barack Obama a informé mardi son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi qu'il levait le gel sur la livraison d'avions de chasse F-16, de missiles Harpoon et pièces détachées pour chars Abrams M1A1.

Cette suspension avait été imposée en octobre 2013 à la suite de la répression sanglante contre les partisans du président Mohamed Morsi, destitué par l'armée le 3 juillet 2013.

 

L'Egypte impliquée au Yémen

Ces décisions doivent permettre de répondre aux intérêts communs des deux pays "dans une région instable", a indiqué l'exécutif américain dans un communiqué.

Impliquée dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Libye, l'Egypte participe par ailleurs à la coalition arabe, dirigée par l'Arabie Saoudite, qui mène une intervention militaire au Yémen pour contrer l'avancée des rebelles chiites Houthis. L'annonce porte sur 12 avions de chasse F-16 et 20 missiles Harpoon, a précisé la Maison Blanche.

Lors de cette conversation téléphonique, M. Obama a aussi indiqué au président égyptien qu'il continuerait à demander une aide annuelle de 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) pour l'Egypte au titre de l'assistance militaire.

 

1,5 milliard de dollars d'aide à l'Egypte

Les Etats-Unis allouent chaque année 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros) d'aide à l'Egypte, dont 1,3 milliard dans le domaine militaire. Une partie de celle-ci avait été gelée après la destitution de M. Morsi, élu démocratiquement un an et demi après la chute de Hosni Moubarak à l'issue d'une révolte populaire.

Washington avait conditionné la reprise de cette aide à des réformes démocratiques, avant d'admettre qu'il ne pouvait plus bouder le plus peuplé et mieux armé des pays arabes notamment face à la progression des jihadistes de l'EI.

M. Sissi, qui a lancé mi-février ses avions de combat dans un raid contre l'EI en Libye, est le principal chef d'Etat de la région qui réclame la formation d'une force arabe commune pour faire face à cette menace.

La Maison Blanche précise que, lors de cet échange téléphonique, M. Obama a également réitéré les inquiétudes américaines concernant l'emprisonnement d'activistes non-violents ainsi que les procès de masse. Il a appelé au respect de "la liberté d'expression et de rassemblement".

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 15:50
Drone Male : un marché de dupes pour Paris ?

Armement Berlin achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à la France tout en exigeant un retour d'activités. Du coup Paris offre à Berlin la part industrielle principale du futur drone MALE (credits Airbus DS)

 

01/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Allemagne achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à la France. En contrepartie, Paris offre à l'Allemagne la part industrielle principale du futur drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) européen.

 

Incroyable... La France laisse le leadership à l'Allemagne dans les drones MALE. Pourquoi? Parce que Berlin achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à Paris tout en exigeant un retour d'activités pour son industrie qui n'a développé aucune compétence pour ce type de matériel. Du coup, la France, très  généreuse (beaucoup trop?) dans ses coopérations, offre à l'Allemagne la part industrielle principale du futur drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) européen, un système d'armes pourtant stratégiques pour les armées qui interviennent en opération extérieure comme l'armée française à l'inverse de son homologue allemande.

L'argumentaire "à la France les satellites d'observation optique, à l'Allemagne le drone Male européen" ne tient pas pour des raisons en partie historique, opérationnelle et de bon sens. Car l'Allemagne raccroche les wagons sur un programme déjà lancé et qu'elle a refusé à de nombreuses reprises. En revanche, elle va prendre le leadership d'un futur programme de drone MALE si il est un jour lancé. Car l'histoire d'un programme MALE européen a déjà une longue histoire agitée.

 

Une coopération refusée par l'Allemagne

En occultant l'histoire des programmes de satellites d'observation optique et des drones MALE européens, la signature de cette coopération entre la France et l'Allemagne serait beaucoup moins scandaleuse. Mais voilà, il y a l'histoire. Faut-il rappeler que Berlin a refusé à plusieurs reprises une coopération avec Paris à la fin des années 80 pour développer les satellites d'observation optique Hélios 1, puis dans les années 90. Officiellement en raison des nuages qui pouvaient limiter les capacités opérationnelles des satellites, selon Berlin. Mais dans les faits, ce serait bien les États-Unis qui ont fait pression sur l'Allemagne pour faire capoter cette coopération.

Du coup, Berlin a préféré développer des satellites radar SAR-Lupe. Une fois encore, la France est revenue à la charge en proposant une coopération à l'Allemagne. En vain. En dépit du refus de l'Allemagne et d'un certain nombre de pays européens, la France a malgré tout poursuivi le développement d'Hélios 1 et est devenue le pays européen référent en matière d'observation optique avec les satellites Hélios, puis Pléiades. Finalement l'Italie, et l'Espagne sont rentrées dans le programme Hélios. Puis en 2010, la France a lancé, à nouveau seule, le programme CSO (Composante Spatiale Optique) pour remplacer les satellites Hélios. Le système comprend 2 satellites pour les armées françaises.

 

Retour industriel, la question clef

Récemment encore, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, avait poussé en novembre dernier un coup de gueule sur la coopération franco-allemande, notamment dans le spatial. Les industriels allemands pointaient un retour industriel faible pour l'Allemagne, le troisième satellite devant être majoritairement construit à Toulouse. Mais à qui la faute?

"Les sujets de coopération avec l'Allemagne sont aujourd'hui extrêmement faibles. On parle depuis des années d'une coopération autour des satellites d'observation, d'une énième version de drone franco-italo-allemand, et c'est tout". S'agissant du programme qui va succéder à Hélios, Laurent Collet-Billon s'est montré très critique envers l'Allemagne :"Où en sommes-nous de la politique spatiale ? Nulle part ! On discute toujours avec l'Allemagne de la construction d'un troisième satellite CSO à son profit. La question tourne autour de ce que ce pays pourrait récupérer industriellement en retour. Des questions se posent, à l'infini, sur l'accès aux images et leur transmissibilité à des tiers. (...) L'Allemagne propose de construire un satellite intégralement réalisé par OHB, une société allemande..."

Car Berlin souhaitait confier à OHB et Airbus Defence and Space Allemagne la réalisation d'un satellite d'observation optique. "Avec 200 millions d'euros, c'était une utopie, estime un bon connaisseur du spatial militaire. Ils auraient eu un satellite avec une performance de type Pléiades au maximum".

 

La France profitera d'un troisième satellite CSO

Pour autant, pour être complet, la France trouve également son intérêt dans la construction d'un troisième satellite CSO. Un quadruple intérêt même. Avec un troisième satellite qui est cofinancé, la répétitivité du système est augmentée : les satellites passent beaucoup plus vite au-dessus de la zone qui doit être surveillée. Clairement, un plus pour l'armée française mais aussi allemande, qui aura accès à "un certain pourcentage de droits d'accès aux images" des trois satellites.

Les industriels Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space récupèrent de la charge de travail qui est toujours la bienvenue. Enfin, le choix allemand d'acheter un satellite de fabrication française permet aux établissements français de ne pas être confronté à termes à une concurrence allemande (OHB ou Airbus Defence and Space Allemagne).

 

Drone Male : une erreur stratégique de la France?

Comment la France peut-elle laisser le manche à l'Allemagne alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, Airbus, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? La France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte, après avoir été obligé d'acheter aux États-Unis les fameux Reaper (faucheuse en français), de se mettre dans la roue de l'Allemagne.

En juin 2007, Charles Edelstenne évoquait déjà un problème sur le projet européen EuroMale, l'ancêtre de ce nouveau programme et qui avait avorté : "le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Sous-entendu, on développe des compétences en Allemagne, qui ne les a pas.

Le coût de développement du futur drone de reconnaissance de type MALE qui devrait voir le jour à l'horizon 2025 s'il aboutit, s'élèverait à environ un milliard d'euro. Une étude de faisabilité, qui représentera 60 millions d'euros, sera signée à l'occasion du salon aéronautique du Bourget. L'Allemagne, la France et l'Italie mettraient chacun 20 millions d'euros.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 12:55
Stéphane Chéry photo Airbus Helicopters

Stéphane Chéry photo Airbus Helicopters

 

31 mars Aerobuzz.fr

 

Stéphane Chery a été nommé Directeur de la Stratégie digitale d’Airbus Helicopters, rattaché à Clive Schley, Directeur de la Stratégie et du Marketing. Dans ses fonctions, il sera chargé de mettre en œuvre « la vision et les objectifs clés de l’entreprise dans ce domaine, développant ainsi la culture et les comportements en cohérence avec les technologies introduites dans l’ensemble de la société », précise le constructeur.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Les priorités de la planification de défense au menu des entretiens des directeurs nationaux des armements

 

30 Mar. 2015 par NATO

 

Comment la coopération multinationale et une collaboration accrue avec l'industrie peuvent-elles contribuer à développer les capacités requises pour faire face aux défis de sécurité actuels ? Tel était le thème des discussions menées à la réunion semestrielle de la Conférence des directeurs nationaux des armements (CDNA), le 26 mars à Bruxelles (Belgique).

 

« La CDNA est le cadre idéal pour débattre des plans nationaux et parvenir à des résultats concrets en termes de projets d'armements multinationaux », a déclaré Patrick Auroy, secrétaire général adjoint pour l'investissement de défense et président permanent de la Conférence.

Les hauts responsables nationaux chargés des acquisitions d'équipements de défense dans les pays de l'OTAN ont été informés de l'état d'avancement des principaux programmes relevant des domaines de compétence de la CDNA :

  • renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées ;
  • capacité alliée de surveillance terrestre ;
  • système aéroporté de détection lointaine et de contrôle de l'OTAN ;
  • futur système de surveillance et de contrôle de l'Alliance ;
  • défense antimissile balistique.

Les discussions ont également porté sur la volonté d'optimiser la contribution de la CDNA aux priorités actuelles de l’Alliance, en particulier par des initiatives de coopération multinationale. Plusieurs pays ont fait des exposés sur les activités menées au niveau national, notamment dans le cadre de la « défense intelligente », pour répondre aux besoins capacitaires de l'OTAN.

La CDNA a été informée des plans visant à accroître la réactivité de l'Alliance. Les participants ont décidé d'entreprendre des travaux de suivi pour identifier les contributions pouvant être apportées par la communauté des armements à certaines mesures décrites dans le plan d’action « réactivité ».

 

Collaborer plus tôt avec l'industrie

Les participants ont eu un échange de vues dynamique et fructueux sur les solutions qui permettraient à l'industrie de contribuer à mieux répondre aux besoins capacitaires de l'OTAN, et sur les mesures pouvant être prises pour faciliter la contribution de l'industrie. Les recommandations découlant de ce débat guideront les travaux en cours sur la mise en œuvre du cadre pour la collaboration OTAN-industrie.

« Nous identifierons des moyens pouvant permettre d'améliorer les relations de l'OTAN avec les fournisseurs suivant la philosophie qui consiste à “dépenser mieux” », a expliqué M. Auroy.

 

L’engagement en matière d'investissements de défense

La CDNA a salué l'engagement en matière d'investissements de défense pris par les dirigeants des pays de l’Alliance réunis au sommet du pays de Galles en septembre 2014.

En particulier, l'engagement pris de consacrer au moins 20 % des dépenses annuelles de défense à l'acquisition de nouveaux équipements majeurs, y compris la recherche et développement y afférente, a été vu comme une occasion de répondre aux insuffisances capacitaires et de prendre des décisions plus intelligentes en matière d'investissements de défense.

La prochaine réunion de la CDNA se tiendra à l'automne 2015.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:40
Sukhoï Su-34 bombardier tactique photo Maya Chelkovnikova – Sputnik

Sukhoï Su-34 bombardier tactique photo Maya Chelkovnikova – Sputnik

 

27.03.2015 sputniknews.com

 

Selon un journal US, la Russie modernise avec succès son armée et pourra présenter de nouveaux matériels de guerre lors du défilé de la Victoire du 9 mai prochain.

 

La Russie construit plus de 100 bombardiers de génération 4+ Sukhoi Su-34 dont 16 seront livrés à l'armée dès 2015, rapporte le journal américain Newsweek.

 

Les bombardiers Su-34 remplaceront les Su-24. Leur production en série n'est qu'un élément du programme destiné à moderniser 70% des armements russes d'ici 2020.

 

Le bombardier tactique russe avec des capacités de lutte anti-navire Su-34 (code Otan: Fullback) a un rayon d'action de 4.000 km et sa vitesse maximale est de 1.900 km/h. Il est doté d'un canon de 30 mm et peut emporter une charge de combat de 8.000 kg.

 

Selon le journal, la Russie présentera plusieurs nouveaux matériels de guerre lors du Défilé qui aura lieu sur la place Rouge de Moscou à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945.

 

La Russie présentera notamment le blindé Taïfoun-U, le véhicule blindé de combat d'infanterie Kourganets-25 et la plateforme lourde à chenilles Armata, d'après Newsweek.

 

La Marine russe sera elle aussi modernisée. La Russie entend construire ses propres grands navires de débarquement au lieu des porte-hélicoptères Mistral que la France refuse de livrer à Moscou.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:50
Fusée Soyouz - photo EMA

Fusée Soyouz - photo EMA

 

31.03.2015 sputniknews.com

 

L'Union européenne compte renoncer aux fusées russes au profit des lanceurs Ariane.

 

Dès 2016, l'Union européenne utilisera des fusées Ariane au lieu des Soyouz russes pour lancer les satellites Galileo, a annoncé mardi la commissaire européenne au Marché intérieur Elzbieta Bienkowska.

 

"Nous nous attendons à ce que les Ariane soient prêtes pour de nouveaux lancements, mais cela ne se produira qu'au début de l'année 2016. Pour atteindre notre objectif visant à lancer 30 satellites d'ici 2020, il faut prendre une décision. Nous devons soit continuer à utiliser les lanceurs Soyouz, soit attendre encore un an", a déclaré Mme Bienkowska lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

 

"Nous avons décidé d'utiliser les fusées Soyouz, mais nous allons passer aux lanceurs Ariane fin 2015 ou début 2016", a fait savoir la commissaire.

 

Le weekend dernier, un lanceur russe Soyouz-ST tiré depuis le site spatial de Kourou, en Guyane française, a placé en orbite deux satellites de navigation européens Galileo FOC M2.

 

La constellation Galileo comptera, d'ici à 2020, trente satellites, soit six appareils de plus que le GPS. Les concepteurs du projet Galileo affirment qu'il assurera une plus grande précision que le GPS américain et permettra de garantir l'indépendance de l'Europe vis-à-vis du GPS, du GLONASS russe ou du Beidou/Compass chinois.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:40
photo Alexei Philippov - Sputnik

photo Alexei Philippov - Sputnik

 

26.03.2015 sputniknews.com

 

Le holding russe de hautes technologies Rostec a conçu des éléments du "soldat du futur" permettant aux militaires de se connecter aux drones de reconnaissance.

 

Le système d'armes individuel russe (UNKV) comprend désormais des éléments permettant aux militaires de se connecter aux drones de reconnaissance, a annoncé le Holding unifié de construction des instruments de précision (OPK), membre du holding russe de hautes technologies Rostec.

 

"Les équipements faisant partie d'UNKV permettent au militaire d'être relié aux réseaux locaux de commandement et d'échange de données, aux systèmes de navigation par satellites GLONASS/GPS, donnent l'accès à distance aux véhicules de combat, permettent de se connecter aux moyens de surveillance et de reconnaissance, notamment aux drones. La nouvelle version du système est la première où toutes les communications sont cryptées", a indiqué le groupe OPK dans un communiqué.

 

Cette année, OPK envisage de livrer un lot important de nouveaux systèmes d'armes individuels aux troupes terrestres russes. "En 2014, nous avons achevé les travaux de conception de la nouvelle version d'UNKV et commencé à livrer ces équipements à l'armée. Des livraisons importantes sont prévues pour 2015", a déclaré le directeur adjoint d'OPK Sergueï Skokov.

 

Selon lui, "la composante intellectuelle de l'équipement du soldat du futur sert à automatiser le contrôle des unités d'infanterie motorisée au niveau compagnie-section-unité-soldat et assure une intégration totale dans le système automatisé de gestion du combat. Ses éléments permettent aux soldats de coopérer, de s'orienter sur le terrain et de produire, transmettre et recevoir des données sur la situation tactique.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:35
photo ISRO

photo ISRO

 

Mar 31, 2015(Sputnik)

 

New Delhi - The IRNSS-1D navigation satellite was launched from the Satish Dhawan Space Centre at the Sriharikota Island in the southern part of the country.

 

Indian President Pranab Mukherjee congratulated the Indian Space Research Organisation (ISRO) with the successful launch of the satellite.

 

"I understand the IRNSS-1D will provide navigation, tracking and mapping services which will take us closer to setting up our own navigation system," Mukherjee said in a message to the chairman of the ISRO.

 

The launch was originally scheduled for March 9 but was delayed due to the anomaly found in the telemetry transmitter.

 

According to the ISRO website, the launched satellite will help in the development of India's navigation system, which is designed to cover South Asia and will consist of the total of seven satellites.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:50
G36K A2 mit EoTech Visier, dem LLM01, Sturmgriff und SMPG (Quelle Heer-Kommando Spezialkräfte FMZ)

G36K A2 mit EoTech Visier, dem LLM01, Sturmgriff und SMPG (Quelle Heer-Kommando Spezialkräfte FMZ)

 

31 Mar 2015 thelocal.de

 

Weapons manufacturer Heckler & Koch denied on Monday evening that the G36 rifles it supplied to the Bundeswehr (German army) lose their accuracy when they are too hot.

 

"Unfortunately we first learned of the Bundeswehr's statements about the G36 rifle through press questions," the company said in a statement. They maintain that the G36 is a "globally recognized, technologically leading assault rifle" and that "the results currently being published contradict totally the comprehensive and laborious testing that Heckler and Koch conducted itself in light of the rumours". "Heckler & Koch does not recognize the negative results supplied by the Bundeswehr on the G36 rifle".

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Cette année, la Marine nationale a proposé à une quinzaine d’étudiants de Centrale Nantes d’intégrer des sujets d’étude liés à la Marine dans le cadre des projets d’étude Industrielle (PEI). Ces projets étudiants font partie du cursus de formation des élèves-ingénieurs et seront menés en collaboration avec des officiers de la Marine.

 

Le 17 mars à Brest, dans le cadre de ces PEI, neuf élèves ingénieurs de l’école Centrale de Nantes ont visité la frégate anti-sous-marine Primauguet et le chasseur de mines Tripartite Sagittaire.

 

Pour ces élèves-ingénieurs, cette journée a été l’occasion de porter un premier regard sur la vie embarquée et de les aider à affiner leur projet professionnel.

 

« Je ne savais pas que cette frégate réalisait autant de missions » s’exclame Madeleine. « Le central opération plongé dans une semi-obscurité, c’est comme dans les films ! La visite était très complète : la passerelle, la soute à torpilles, les carrés, les lieux de vie... Il y a une très bonne ambiance générale. J’ai même découvert quelques traditions propres à la Marine. »

 

Moment de découverte pour Thomas : « C’est exigu mais très fonctionnel. Les marins nous ont fait partager leur enthousiasme et la passion de leur métier. »

 

Après un déjeuner à bord du Primauguet, place à la visite Sagittaire. Raphaël, le plongeur du groupe, trouve les missions plus parlantes : « Ici, la plongée est un métier, et non un loisir. C’est beaucoup plus encadré, mais il n’y a pas le droit à l’erreur. Je n’imaginais pas qu’un plongeur pouvait toucher une mine ! On retrouve facilement nos marques en passerelle, c’est la même que sur la frégate, en plus petit. »

 

Si des vocations sont nées, elles pourront se concrétiser via le partenariat existant entre l’Ecole navale et Centrale Nantes. Celui-ci permet à un étudiant de l’école centrale de rejoindre l’Ecole navale pour deux ans de formation et ainsi obtenir le diplôme des deux écoles afin d’être recrutés comme officier sous contrat.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:55
 Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président–directeur général de l’ONERA

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président–directeur général de l’ONERA

 

Paris, le 31 mars 2015 – CP 049-2015

 

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président–directeur général de l’ONERA (centre français de recherche aérospatiale), ont signé lundi 30 mars, au siège de l’ONERA (Palaiseau–Essonne) un nouvel accord cadre visant à renforcer leur coopération scientifique et technologique.

 

Comme envisagé lors de la bilatérale d’octobre 2014, ce nouvel accord régit pour une période de cinq ans les activités de coopération entre le CNES et l’ONERA dans les domaines des lanceurs et des systèmes orbitaux.

Dans le domaine des lanceurs, les deux établissements mèneront ensemble des études prospectives systèmes et de R&T pour les lanceurs futurs, avec comme première perspective les lanceurs partiellement réutilisables.

Dans le domaine des systèmes orbitaux, le CNES et l’ONERA exploreront différents axes de coopération tels que l’aérothermodynamique (rentrée de débris orbitaux), les commandes de vol ou la propagation électromagnétique.

Après le lancement de 6 Programmes d’Intérêt Commun (PIC) lanceurs en 2014, la signature de cet accord est une nouvelle étape dans la volonté de renforcement de la coopération entre le CNES et l’ONERA.

 

À cette occasion, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a déclaré : « Je suis particulièrement satisfait de cette signature qui permet de faire entrer dans une nouvelle dynamique la coopération entre le CNES et l’ONERA. Nous sommes désormais pleinement en mesure de mettre en cohérence nos actions de recherche amont pour que la France et l’Europe demeurent des acteurs majeurs du spatial». De son côté, Bruno Sainjon, Président-directeur général de l’ONERA a souligné : « Cet accord cadre renforce notre action commune dans les trois domaines fondamentaux des lanceurs, des systèmes orbitaux et des missions scientifiques »

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 13:55
Manurhin, la société miraculée de l'armement terrestre

 

31/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

C'est une très belle success-story de l'armement terrestre avec la renaissance confirmée de Manurhin. Le fabricant de machines de cartoucherie aq triplé son chiffre d'affaires en trois ans, passant de 17 à 50 millions en 2014.

 

Donné pour morte encore en 2011 avec 8 millions de pertes pour 6 millions de chiffre d'affaires (mais un carnet de commandes de 100 millions), la société quasi-centenaire Manurhin, fondée en 1919, fait feu de tout bois aujourd'hui. Comme en témoigne le dernier exercice qui montre une très belle croissance de ses résultats financiers, à commencer par le chiffre d'affaires (50,6 millions d'euros, contre 38,4 millions en 2013), en forte hausse de 32%. Le fabricant de machines de cartoucherie, dont le prix oscille entre 500.000 euros et 1 million, en a notamment livré 80 à l'Égypte. Le groupe anticipe une progression de 20 % du chiffre d'affaires en 2015 et un maintien des marges.

Le résultat d'exploitation du groupe a aussi très fortement progressé, pour s'élever à 7 millions d'euros (contre 4,2 millions). Soit un gain de 64% sur un an. C'est aussi le cas pour le résultat net, qui s'est établi à 6,1 millions d'euros (contre 3,8 millions en 2013), en croissance de 58% (soit une marge autour de 12%). Manurhin qui emploie 180 personnes, dont 166 à Mulhouse, a recruté une centaine de salariés depuis son nouveau départ.

 

La renaissance de Manurhin

Ces résultats "confirment la pertinence des choix stratégiques, la force du modèle économique et l'excellence du savoir-faire industriel 100% made in France de Manurhin", a expliqué lundi dans un communiqué la société, . En deux ans, Manurhin a triplé son chiffre d'affaire, passant de 17 millions en 2012 à plus de 50 millions l'an dernier. Et ce grâce à un plan de sauvetage initié par le ministre de la Défense d'alors, Hervé Morin, en 2010 et conclu fin 2011 avec l'arrivée d'un nouveau tour de table, d'une recapitalisation de 8 millions début 2012 et d'un nouveau patron, Rémy Thannberger.

Le groupe slovaque Delta Defence, qui détient 34% du capital de Manurhin a investi 3 millions d'euros. Giat-Industries (21,5% du capital), dont l'Etat a quelque peu tordu le bras pour accepter de sauver la société mulhousienne, et Bpifrance (21,5%), qui composent la puissance publique (43%), ont mis de leur côté 2 millions chacun. Enfin, le management, qui détient 17% de Manurhin, a mis au pot 1 million d'euros. Ce qui donne un actionnariat solide.

 

Un avenir prometteur?

Et le futur s'annonce prometteur. "Nous sommes au début d'un cycle, a estimé le président du conseil de surveillance Rémy Thannberger le souligne à "La Tribune". Le potentiel du marché mondial est estimé entre 500 millions et 1 milliard d'euros dans les trois à cinq prochaines années. On est dans la course au rééquipement". Car l'âge de 30 % du parc de machines de cartoucherie s'élève entre 30 et 40 ans et 20 % du parc ont entre 20 et 30 ans. En outre, la demande de munitions (petit, moyen, gros calibre, pour l'artillerie et les mortiers) pourrait atteindre en valeur au Moyen Orient et en Asie plus de 10 milliards de dollars d'ici à 2019, selon Transparency Market Research.

C'est du pain béni pour Manurhin, qui exporte 100% de sa production, en dépit d'un trou d'air dans les prises de commandes en 2014 (17,1 millions, contre 78,5 millions en 2013 et 35,6 millions en 2012). Toutefois, la société disposait fin 2014 d'un carnet de commandes de 114 millions d'euros, grâce notamment à une commande de plus de 60 millions d'euros fin 2013 pour construire une usine dans le sultanat d'Oman et à des commandes moindres en Belgique et en Suisse. Soit deux ans d'activité.

 

Vers une consolidation du secteur à terme

"Nous voulons continuer à prendre des parts de marché, livrer à l'heure à nos clients", explique le président du conseil de surveillance. Et de préciser que Manurhin "n'avait jamais eu d'incidents client". Manurhin, qui a installé plus de 13.000 machines de cartoucherie dans 60 pays et sur trois continents, fabrique des machines pour des lignes de production de petit calibre (de 5.56 mm à 12.7 mm) et de moyen calibre (jusqu'à 40 mm). Il a livré

Rémy Thannberger revendique 55% du marché ouvert face à deux concurrents européens, l'allemand Fritz Werner et le belge New Lachaussée, qui se partage le reste. Tout en expliquant qu'il n'y a pas de projet de consolidation de ce secteur actuellement, il semble "inéluctable" à Rémy Thannberger la réunion de ces trois acteurs sur un marché de niche.

 

Retour d'une production de munitions en France

Enfin, Rémy Thannberger reste prudent sur le retour d'une ligne de production en France. "La France ne produit plus de munitions de petits calibres pour la satisfaction des besoins de nos troupes, qui comme vous le savez, sont engagées sur deux théâtres d'opérations au sol, avait-il expliqué en février dernier au quotidien "L'Alsace". Nous dépendons donc de l'étranger. Cette situation suscite de plus en plus d'inquiétudes et de débats dans les milieux autorisés. Et ce qui n'était plus considéré comme stratégique hier pourrait bien le redevenir".

Cela pourrait se faire peut-être via le contrat de remplacement du Famas, le fusil d'assaut de l'armée française. En contrepartie d'une commande passée à l'étranger, Manurhin pourrait fabriquer les munitions de ce fusil en France.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:50
ESA seeks new techniques for clearing derelict satellites from space

 

27 March 2015 aerospace-technology.com

 

The ESA is seeking new designs and techniques to collect and remove derelict satellites in orbit.

 

The agency aims to develop common modular de-orbit systems and techniques that can be incorporated into the future satellites manufactured in Europe.

 

The companies and institutes will be asked for proposals on low-orbit satellite platforms next month.

 

ESA Clean Space initiative head Luisa Innocenti said: "Space industry is facing up to the problem of achieving compliance with mitigation regulations, while minimising any impact on the cost and effectiveness of their missions."

 

"A short list of around 25 mitigation methods will be finalised, followed up by work to create detailed workplans, which will then be presented to next year's ESA Ministerial Council for approval."

 

The agency will evaluate the selected concepts at its ESTEC technical centre in Noordwijk, Netherlands.

 

ESTEC's concurrent design facility will facilitate multiple specialists to work on the same software models at the same time, the ESA said.

 

Derelict satellites are left to tumble uncontrolled after the end of their operations, posing a collision risks and could explode.

 

Consequently, regulations for 'space debris mitigation' have been implemented by the global space agencies, and will soon be finalised as commercial standards.

 

The regulations are for removing satellites operating from under 500km altitude, within a 25 year limit through drag. Those higher in space need to be assisted in order to bring them down.

 

The mitigation systems considered so far include compact solid rocket boosters, which could be used to despatch satellites down or move them into 'graveyard orbits', solar sails and drag-augmentation devices.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:35
Pas de système américain de défense antimissile à haute altitude en Corée pour le moment

Le chef du Comité d’état-major interarmées (JCS) sud-coréen, Choi Yun-hee (droite) et le chef d'état-major des armées des États-Unis, Martin Dempsey, lors d,une cérémonie à Séoul le 27 mars (Petty Officer 1st Class Daniel Hinton/U.S. Navy)

 

29 mars 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Contrairement à ce qu’attendaient les observateurs, le chef d’état-major des armées des États-Unis, Martin Dempsey, n’a pas discuté de l’éventuel déploiement du système de défense antimissile à haute altitude THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) sur le sol sud-coréen, lors de sa rencontre avec son homologue sud-coréen à Séoul selon ce qu’a fait savoir un officiel qui a assisté à la réunion entre les deux chefs militaires.

 

Les États-Unis ont exprimé par le passé leur volonté de déployer un système sur le sol sud-coréen pour mieux défendre la Corée du Sud des menaces du Nord et garantir la sécurité de près des 28.000 soldats américains stationnés en Corée du Sud. Cependant, les autres pays de la région, tout particulièrement la Chine,s’opposent à un tel déploiement.

Les spéculations et rumeurs sur un pareil déploiement vont bon train plusieurs années et depuis déjà quelques années et il est toutefois étonnant que la question n’ait pas été abordée.

Au Japon, la première destination de sa tournée asiatique, Dempsey avait pourtant indiqué mardi que la construction d’un système intégré de défense antimissile serait un sujet clé des discussions lors de ses rencontres avec les officiels sud-coréens.

En notant que Washington a fait des progrès pour l’établissement d’un système de défense intégré, le chef militaire américain avait déclaré que Séoul et Tokyo ont fait chacun des avancées pour l’obtention d’un système de défense antimissile en vue d’améliorer l’interopérabilité.

 

L’importance d’un système de défense anti-missile intégré

Le général Dempsey ne s’est toutefois pas privé de réaffirmer lors de sa visite l’importance d’un système de défense anti-missile intégré

Tout comme les terroristes utilisent des engins explosifs improvisés comme arme asymétrique de choix, a dit Dempsey lors de sa visite en Corée du Sud,les États voyous comme la Corée du Nord comptent sur les missiles balistiques comme arme de prédilection.

Pour décourager cette menace, Dempsey a dit, une coopération étroite au sein de l’alliance et dans la région est importante pour assurer l’interopérabilité effective de la défense aérienne et antimissile intégrée.

Lors d’une réunion avec le ministre de la Défense Han Min-koo, l’alliance américano-coréenne a fait des progrès dans plusieurs domaines, a dit le chef militaire américain
.
Le passage à une approche fondée sur les conditions-pour déterminer le temps de transférer à la Corée du Sud le contrôle opérationnel (OPCON), c’est à dire le contrôle en temps de guerre des forces alliées, ainsi que la défense antimissile et des exercices militaires réalistes pour améliorer l’état de préparation, ont été l’objet des discussions avec le ministre sud-coréen, a déclaré le général Dempsey.

Le général Dempsey était arrivé en Corée du Sud jeudi pour une visite de trois jours. Il est venu à Séoul à l’invitation de son homologue Choi Yun hee avant de quitter ses fonctions en septembre. Choi s’était rendu, lui, aux Etats-Unis en juillet 2014.

Les deux chefs militaires se sont réunis pour discuter du futur transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON), de la façon de traiter les menaces nucléaires et de missiles de la Corée du Nord, et des moyens de développer encore l’alliance américano-coréenne.

Lors de sa visite en Corée du Sud, le général américain a également rencontré la présidente sud-coréenne Park Geun-hye à Cheong Wa Dae.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:50
La constellation Galileo reprend son envol

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo (credits Arianespace)

 

28/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Avec la mise en orbite des satellites de la constellation Galileo 7 et 8, Arianespace a repris avec succès le déploiement d'un projet très emblématique pour l'indépendance de l'Europe.

 

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo. Arianespace a réussi à mettre dans la nuit de vendredi à samedi en orbite avec succès les satellites 7 et 8 de la constellation pour le compte de la Commission européenne, qui finance à 100% Galileo, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). C'est le lanceur russe Soyuz, qui a effectué le lancement, son onzième depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG). "Ce lancement marque la reprise du déploiement de la constellation Galileo", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, cité dans le communiqué de l'ESA.

Avec la poursuite du déploiement de ce projet très emblématique pour l'Europe, Arianespace a rempli sa mission de garantir à l'Europe un accès indépendant à l'espace. "Le succès de ce soir marque une étape importante dans la quête d'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", a confirmé son PDG, Stéphane Israël. Selon le Centre national d'études spatiales (CNES), cette constellation doit assurer à terme une précision et une fiabilité bien supérieure à celle des autres systèmes de navigation par satellite.

 

Un lancement sous pression

Arianespace avait la pression à la suite de l'échec de lancement des satellites 5 et 6 de la constellation. Car trois des quatre satellites IOV sont hors service et le quatrième est toujours en veille. En outre, à la suite du vol VS09 (Soyuz) en août dernier, les satellites ont été injectés sur une orbite plus basse que celle qui était visée. Arianespace a dû nommer une commission d'enquête indépendante et a mis en place un plan d'actions sur la base de ses recommandations.

Cette démarche a permis le retour en vol réussi de Soyuz au CSG dès décembre 2014 avec le lancement VS10 (Vega en décembre). Le succès de Soyuz (VS11) s'inscrit dans la continuité de ce plan d'actions. Avec VS12, le prochain lancement Soyuz pour la constellation Galileo est actuellement fixé en septembre 2015. Selon l'ESA, "quatre autres satellites Galileo actuellement à l'essai ou en fin d'intégration doivent encore être lancés dans le courant de 2015". L'Europe espère que dès la fin 2016, Galileo aura 14 satellites en orbite et qu'il pourra rendre ses premiers services aux utilisateurs. L'objectif de la Commission européenne est que la constellation Galileo soit totalement opérationnelle en 2020. Galileo doit à terme compter 30 satellites.

 

Galileo, un système plus précis et plus fiable

Les deux satellites, chacun d'une masse de 730 kg, feront partie d'une constellation de 26 satellites. Leurs signaux seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite. "L'un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n'affinent encore ce signal", a expliqué le CNES dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

À l'issue de ce lancement, le président du CNES et coordonnateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, Jean-Yves Le Gall, a estimé que ce succès "va continuer et s'amplifier puisque nous venons de qualifier Ariane 5 pour lancer les futurs satellites Galileo, ce qui va nous permettre de déployer la constellation plus rapidement et plus sûrement""Nous avons franchi une étape supplémentaire pour doter l'Europe d'un système mondial de navigation par satellite", a souligné pour sa part dans un communiqué la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.

 

Galileo, un projet européen emblématique

Première infrastructure commune produite et financée par l'Union européenne avec l'ESA pour maître d'oeuvre, Galileo intègre les technologies les plus innovantes développées par l'Europe au bénéfice de ses citoyens. Le programme Galileo permettra ainsi à l'Europe de disposer de son propre système de navigation par satellites, dont les applications seront multiples. Placé sous contrôle civil, il offrira un service de localisation garanti et de haute précision, indépendant des autres dispositifs existants. Galileo disposera de cinq services de couverture mondiale destinés à des usages distincts : grand public, commercial, sauvegarde de la vie, public réglementé, recherche et sauvetage. Les premiers services seront disponibles dès 2016.

Les satellites Galileo de la série FOC (Full Operational Capacity) sont construits en Europe, sous la maîtrise d'œuvre d'OHB System (Brème), la charge utile de chaque satellite étant fournie par SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd, UK - filiale d'Airbus Defence and Space. Le programme Galileo a déjà coûté environ cinq milliards d'euros. Pour la période 2014-2020, l'Europe a prévu de dépenser sept milliards d'euros.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:35
Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Grâce au programme de modernisation des Mirage 2000 indiens, Dassault Aviation et ses partenaires démontrent à New Delhi qu'ils transfèrent la technologie à l'industrie aéronautique indienne.


 

Pour Dassault Aviation et ses partenaires Thales et Safran, la livraison mercredi à Istres - en présence de l'ambassadeur indien en France, Arun K. Singh -, de deux Mirage 2000 modernisés au standard I/TI (ex-Mirage 2000 A/C 1 et 2) à l'Inde dans les délais, ne peut qu'être bénéfique pour la conclusion du contrat Rafale avec New Delhi. En tout cas, si cette opération n'est pas décisive pour faire gagner le Rafale en Inde, elle ne pourra pas non plus nuire à cette vente tant la bonne coopération entre les industriels français et le groupe indien de référence dans le domaine de l'aéronautique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sur la modernisation des 51 Mirage 2000H, a permis à ce programme de se dérouler dans les délais prévus.

 

Un programme de modernisation mené à bien

Évidemment, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait tout cela en tête lors de la cérémonie de remise des deux appareils à l'armée de l'air indienne. "Le Rafale est le pas suivant logique", a-t-il expliqué dans son discours. Et de préciser que moins de quatre ans après la signature du contrat en juillet 2011 après plus de dix ans de discussions (1,4 milliard d'euros hors armement, dont 1 milliard pour Thales), l'armée de l'air indienne (IAF) a accepté les deux Mirage 2000 modernisés, qui étaient arrivés à Istres en décembre 2011.

Le Mirage 2000 biplace modernisé a volé comme prévu le 5 octobre 2013 et le monoplace fin 2013 au terme d'une période de deux ans consacrée au développement du kit équipements de Thales, comprenant le radar, des systèmes de guerre électronique et le calculateur de mission. Technologiquement ambitieuse car basée sur l'intégration d'équipements et systèmes de dernière génération, la première phase du programme a été conduite avec succès en France, conformément au calendrier initialement défini.

Bref, Dassault Aviation et ses partenaires ont mené jusqu'ici à bien ce "programme ambitieux" et ont démontré qu'ils avaient rempli l'ensemble de leurs engagements, y compris en termes de calendrier, et sans dérapage de coûts. Pour Eric Trappier, "répondre aux demandes des clients en termes de calendrier et de performance est un grand succès".

Le Mirage 2000, Un bon exemple du "Make in India"

Ce programme de modernisation permet également de répondre à la volonté de New Delhi d'obtenir des  transferts de technologies au profit de son industrie aéronautique indienne. Le Premier ministre indien Narendra Modi promeut depuis plusieurs mois sur tous les tons la stratégie du "Make in India" (fabriqué en Inde, ndlr), son leitmotiv sur le plan économique avec ses partenaires étrangers. Même s'il ne joue pas toujours le jeu. Le contrat prévoit que la modernisation des appareils suivants les deux premiers sera effectuée à Bangalore, en Inde, sous la responsabilité de HAL, le partenaire indien de Dassault Aviation dans le cadre du contrat Rafale également. Une opération qui est sous la responsabilité de HAL.

"Partenaires privilégiés des forces armées indiennes, nous avons développé une solide supply chain qui a largement contribué à assurer la réussite du programme de modernisation du Mirage 2000. Et nous sommes bien sûr prêts à poursuivre et renforcer ce travail d'équipe", a expliqué pour sa part le directeur général adjoint systèmes de mission de défense de Thales, Pierre-Eric Pommellet, qui a estimé que le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) a "déjà une infrastructure sur place". Ce qui a permis à Dassault Aviation et à ses partenaires de renforcer des partenariats et de découvrir de nouvelles sociétés privées en Inde, qui "montent en puissance", selon Eric Trappier. Notamment Axis, Avio, Centum, Rangsons, Samtel...

Un programme qui servira au Rafale

Bien que largement moins complexe que le contrat Rafale, le programme de modernisation des Mirage 2000H indien permet de démontrer aux autorités indiennes que le système mis en place par Dassault Aviation et ses partenaires fonctionne bien et répond à leurs attentes. Le contrat Rafale prévoit la fabrication de 18 appareils en France puis de 108 avions sous licence sur place, et implique des transferts de technologie en Inde. Pour les industriels, cela signifiait l'identification de partenaires indiens pour établir la chaine d'approvisionnement, ce qui a été précisément fait avec le contrat Mirage 2000.

"Nous savons transférer des savoir-faire en Inde, a fait valoir Eric Trappier lors d'une conférence de presse. Et le programme de modernisation est une belle preuve d'un transfert de technologies réussi". Concrètement, a précisé Pierre-Eric Pommellet, "un grand nombre de sous-ensemble sont fabriqué en Inde". Et d'ajouter que Dassault Aviation, Thales et Safran avait "permis à la supply chain française de se projeter en Inde afin de découvrir des partenaires indiens et de créer des entreprises communes". Ce qui est le cas pour un certain nombre d'entre elles.

Des équipes de Dassault Aviation et de Thales sont en Inde depuis mai 2014 pour aider HAL à moderniser les troisième et quatrième Mirage 2000 à Bangalore, qui devraient être livrés à l'IAF dans le courant du second semestre 2015, selon Dassault Aviation. HAL devra toutefois être "à terme autonome", a rappelé le PDG de l'avionneur. "Capable de recevoir ces technologies", selon lui, Le groupe public indien connait déjà bien le Mirage 2000, il effectue le support des appareils de l'IAF et a déjà réalisé une grande visite du Mirage 2000, a rappelé Eric Trappier. "L'Inde progresse", a-t-il fait observer.

Dans ce contexte, le contrat de modernisation du Mirage 2000 "pave le chemin pour un défi bien plus grand, le programme Rafale en Inde". La vente du Rafale sera l'occasion d'élargir encore un peu plus le réseau de partenaires indiens pour mener à bien le programme. Toute la supply chain a d'ailleurs en poche des protocoles d'accord pour la création d'entreprises communes en vue de transférer les licences et les technologies du Rafale si New Delhi signe enfin le contrat.

 

Et le Rafale?

Eric Trappier s'est réjouit que le Rafale réponde aux demandes de l'aviation militaire indienne et que les difficultés autour de la responsabilité industrielle des appareils fabriqués en Inde étaient réglés. "Vous pouvez imaginer ma satisfaction d'entendre de la part du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne qu'il veut un avion éprouvé au combat, le Rafale", a-t-il expliqué. "Et de la part du patron de HAL que nous avions un accord sur le partage des responsabilités". Il a rappelé que Dassault Aviation avait accepté qu'un seul contrat couvre l'ensemble des aspects afin d'apporter les garanties nécessaires aux yeux du ministère indien de la Défense.

Le contrat est à présent "finalisé à 95%", a-t-il précisé, en indiquant que le travail actuel avec le ministère indien consiste à passer en revue l'ensemble des milliers de pages du contrat. "Je voudrais que l'on puisse aller vite (mais) c'est un énorme contrat. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que nous prenions du temps maintenant (...) plutôt que d'avoir des problèmes plus tard", a-t-il expliqué. Dassault Aviation est en négociation exclusive avec New Delhi depuis janvier 2012 avec l'Inde pour la vente des 126 Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:50
Battlegroup C4I: leading vehicle C4I system integration



30 mars 2015 Thales Group

 

Military operations are now network-centric, and land forces need superior information and communications capabilities to respond to new threats and to work with joint and allied forces efficiently. Thales delivers interoperable systems that are designed for this purpose, giving land forces operational superiority.
We offer vehicle system integrator solutions no matter what the platform or the type of mission to be fulfilled, from stand-alone platform to multiplatform. We provide a common vehicle electronic architecture adjusted for all variants, offering operational supremacy to end-user and industrial and programmatic benefits to customer.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:50
credits Recreate - ZHAW

credits Recreate - ZHAW

 

30.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Faire le plein des avions de ligne en vol, peu après le décollage, permettrait d'économiser jusqu'à 20% de carburant, affirme un groupe de recherche avec participation zurichoise. Les conditions de sécurité et de navigabilité actuelles ne seraient pas affectées.

Le réservoir plein au décollage est un gros handicap, a indiqué dans un communiqué la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). Les réserves de kérosène représentent en effet un tiers du poids total. Ravitailler l'avion lorsqu'il a atteint 10'000 mètres, son altitude de croisière, paraît donc sensé.

Cette procédure n'est utilisée que dans l'aviation militaire. Dans le cadre du projet RECREATE (Research for a CRuiser Enabled Air Transport Environment), des chercheurs de la ZHAW, associés à neuf institutions de cinq pays européens, ont étudié pendant trois ans la faisabilité d'un tel concept pour le trafic civil.

Des avions ravitailleurs emportant de quoi faire le plein de trois à cinq avions de ligne tourneraient en boucle à des endroits bien précis.

 

Stations-service volantes

Selon Leonardo Manfriani, responsable du projet à la ZHAW, ces stations-service volantes devront être d'une part suffisamment loin des zones habitées, d'autre part à proximité immédiate des principaux couloirs aériens. Par exemple au large du Canada, au sud du Groenland, pour les vols transatlantiques, indique-t-il, cité dans le communiqué.

Selon les calculs des chercheurs, l'économie de carburant possible est de 20%. L'étude montre que les exigences actuelles de navigabilité et de sécurité peuvent être remplies. Avec de surcroît un supplément de confort: des vols intercontinentaux sans escale deviendraient également possibles pour des avions plus petits.

En outre, cela réduirait les émissions sonores autour des aéroports: plus l'avion est lourd au décollage, plus le bruit est important, note Leonardo Manfriani.

Le projet est techniquement faisable, selon les chercheurs. Des pilotes ont testé sur simulateur le ravitaillement en vol, qui devrait être entièrement informatisé.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:55
Vue satellite du viaduc de Millau

Vue satellite du viaduc de Millau

 

27/03/2015 DGA

 

La DGA vient de notifier au groupement Airbus DS - IGN le marché Géosocle de production de données géographiques de référence. Celui-ci permettra de mettre à jour et enrichir le patrimoine de données géographiques de défense pendant 6 ans.

 

Les productions Géosocle s’appuient sur les images des satellites SPOT6/7 et Pléiades. Elles contiennent un socle d’images de référence permettant d’assurer une localisation précise et cohérente de toutes les données géographiques (ce socle s’appuie sur un existant de 80 millions de km2, soit 53 % des terres émergées), des produits géographiques de type ortho-images* de résolution 1,50m et 0,50m sur les zones d’intérêt défense (flux considérable de 6 millions de km2 par an) et des modèles numériques de terrain, pour compléter ou améliorer ponctuellement le patrimoine existant.

 

Les zones de production sont définies au fur et à mesure par l’état-major en fonction du besoin des forces. Ces données permettent aux forces de gagner d’une part en précision de localisation et en résolution d’ortho-images. Pour rappel, une ortho-image est une image plaquée au sol, qui prend en compte la sphéricité du globe, et géo-référencée.

 

* produit géographique de type ortho-image : image photographique aérienne ou prise par un satellite de la surface terrestre, rectifiée géométriquement et faisant l’objet d’une correction radiométrique

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