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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:35
BITD indienne : vers les stratégies du «Make in India» and «Export India»

 

3 mars 2015 Par Pierre Memheld  - IRIS
 

L’édition 2015 du salon Aero India s’est terminée dimanche 22 février sans annonce de contrat important malgré de nombreuses attentes et rumeurs. Plus de six cents entreprises, indiennes et internationales, étaient présentes à cette 10ème édition du salon aéronautique indien. S’il n’y a pas eu d’annonce notable, le sujet principal des discussions a été la nouvelle stratégie dite du « Make In India » sur laquelle le Premier ministre indien a centré son discours d’inauguration.

L’objectif principal de cette stratégie est de réduire la dépendance de l’Inde vis-à-vis de ses fournisseurs étrangers d’armement tout en développant les industriels indiens. L’industrie de défense indienne se divise en deux catégories principales : d’une part les entreprises publiques, Public Sector Undertakings, et d’autre part les entreprises privées. Le budget de la défense étant en constante augmentation (1), l’enjeu pour ces entreprises est de développer leurs positions sur ce marché en croissance.

Le développement actuel de ces industriels se fait soit directement par l’obtention de contrats publics, soit « indirectement » par le biais des offsets (2) et des transferts de technologies à l’occasion de contrats emportés par des entreprises internationales. Les industriels indiens veulent également que les procédures actuelles soient simplifiées, en particulier la question des offsets et de la fiscalité, avec un plan détaillé au-delà de la stratégie annoncée par le Premier ministre (3).

La réduction de cette dépendance - l’Inde est le premier importateur mondial d’armement - est aussi un enjeu diplomatique pour le pays. En effet, l’attractivité de son marché d’équipement et la possibilité de créer des partenariats locaux lui permettent de développer ses relations stratégiques et économiques à l’international, avec des pays comme les Etats-Unis, la Russie, la France ou Israël et vers sa zone d’influence, comme l’Australie, Singapour, le Sri Lanka, la Thaïlande ou même Oman et Bahreïn.

La base industrielle et technologique de défense (BITD) publique

Sous l’égide du ministère de la Défense indien, on peut identifier d’une part les entreprises publiques, Public Sector Undertakings (PSU), au nombre de huit (4), et d’autre part les usines d’armement, Ordnance Factories Board (OFB), au nombre de quarante deux, employant en tout 164 000 personnes. Celles-ci sont dirigées par un conseil avec à sa tête un directeur général en charge des cinq « divisions » (5) : munitions et explosifs ; armes, véhicules et équipements ; matériels et composants ; véhicules blindés ; et un groupement des usines.

Les OFB et PSU sont chapeautées par le Department of Defence Production (DDP) dirigé par un Secrétaire à la production. Le DDP est chargé de coordonner les programmes, et de fabriquer les équipements, nécessaires à l’autonomie de l’Inde en matière d’armement. On peut ajouter à cette organisation la Defence Research and Development Organization (DRDO) qui est elle en charge de la recherche et développement sous l’autorité d’un secrétaire dirigeant : le Department of Defence Research and Development.

Bharat Dynamics Limited (BDL) a été créée en 1970 pour la fabrication de missiles, soit localement, avec la DRDO (6), soit en coopération avec la Russie pour les missiles Konkurs M et Invar (7). Bharat Electronics Limited (BEL), créée en 1956, est spécialisée dans les systèmes électroniques, en particulier de communication et radars, pour les différentes composantes des armées (8). Enfin, Bharat Earth Movers Limited (BEML), créée en 1964, fabrique des engins de chantiers, des camions et des trains pour le marché militaire et civil.

Dans le domaine naval, les trois chantiers Garden Reach Shipbuilders & Engineers, Goa Shipyard et Mazagon Dock, assurent la construction des bâtiments de surface (dont le programme de porte avions), des sous marins (diesel et nucléaire) et des bâtiments de soutien ou de surveillance côtière. Hindustan Aeronautics Limited (HAL), partenaire de Dassault pour le Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) est en charge des recherches, et de la construction, pour les programmes d’avions, d’hélicoptères, de moteurs et d’avionique.

La BITD privée

La principale caractéristique de la BITD privée indienne réside dans le fait que ses principaux acteurs sont des groupes aux activités multiples qui ne sont parfois entrés dans le secteur de la défense que récemment. C’est le cas par exemple du Hero Group qui veut investir dans un chantier naval ou le Reliance Group d’Anil Ambani qui a annoncé son intérêt pour la défense en février 2015. A l’inverse, des groupes comme Tata ou Mahindra sont des acteurs anciens du secteur.

Le Tata Group est actif dans le secteur de la défense depuis l’indépendance de l’Inde, pour la fabrication de véhicules, de composants de missiles, et plus récemment a investit dans l’électronique de défense avec Honeywell ou l’aviation militaire avec Airbus (9). Le Mahindra Group, quant à lui, a commencé par la construction de jeeps militaires pendant la Seconde Guerre mondiale, puis de camions, blindés et désormais des torpilles ou des radars. Le Hero Group, leader mondial des deux roues, cherche à investir dans la défense.

Reliance Industries, groupe dirigé par Mukesh Ambani (première fortune indienne), présent dans le pétrole, les télécoms ou la santé, est partenaire de Boeing pour la construction des avions de reconnaissance P8I indiens, et de Dassault pour fournir des composants du programme MMRCA. Bharat Forge, principale société du Kalyani Group, est partenaire de l’israélien Rafael pour fournir des missiles antitanks à l’armée indienne, et a fabriqué des munitions d’artillerie.

Il s’agissait des munitions des canons Bofors dont le Hinduja Group fut l’acteur principal : celui-ci contrôle fabriquant de camions et bus Ashok Leyland, partenaire de Nexter pour le châssis du canon Caesar. L’autre partenaire de Nexter est Larsen & Toubro, qui intervient aussi bien dans le domaine naval que terrestre ou aéronautique, que ce soit pour des systèmes complets, des pièces et composants ou la construction de matériels lourds. On le voit, les activités de défense ne sont qu’une partie des activités de ces groupes privés.

 

Offsets et transferts de technologie

A l’échelle d’un contrat comme le MMRCA (10), l’enjeu est d’avoir une BITD suffisamment importante pour atteindre le montant prévu des offsets et surtout pouvoir faire fabriquer sur place les pièces et systèmes nécessaires. Et il ne s’agit pas seulement de faire faire ponctuellement mais de transférer durablement les technologies et savoirs faire afin de rendre les industriels indiens autonomes. Au-delà du « Make In India », l’objectif déclaré est désormais le « Export India » (11).

Si l’attractivité du marché indien, les offsets et le « Make In India », rendent l’acquisition de technologies et savoirs faire facile pour les industriels indiens, l’enjeu secondaire est l’emploi : créer des emplois pour la population mais surtout fournir aux industriels des travailleurs qualifiés. D’après le ministre indien du « skill development and entrepreneurship », Rajiv Pratap Rudy, l’industrie aéronautique aura besoin d’un million de travailleurs d’ici dix ans pour la construction, la maintenance, l’exploitation et la recherche (12).

L’ouverture du marché indien de la défense passe par la création de joint-ventures (JV) entre industriels indiens et internationaux. Ceux-ci peuvent désormais avoir, grâce à une réforme récente, 49% de la structure commune. Il y a désormais trente-trois « investissements directs étrangers » aussi bien dans la BITD publique que privée. La création de telles structures doit être approuvée par un comité gouvernemental, le Foreign Investment Promotion Board. Donc bien que de plus en plus ouvert, ce marché sensible reste régulé.

Et de ce point de vue, les industriels indiens, privés et publics, ou même étrangers, réclament une clarification des procédures que ce soit pour les contrats, les offsets ou les JVs. Ainsi lors d’une session organisée, en parallèle d’Aero India, par la Confederation of India Industry, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, a interagi directement avec les trois cents industriels venus avec des questions sur ces sujets (13). Les offsets étant la clef du développement des partenariats et des industriels, le ministre a promis d’agir pour faciliter leurs mises en œuvre.

Au-delà des grands groupes cherchant à capter une part croissante du budget de la Défense, il existe de nombreuses PME spécialisées. Celles-ci obtiennent des contrats de sous-traitance de la part des groupes indiens ou internationaux. A l’occasion d’importants contrats publics, pour lesquels les offsets sont applicables, ces PMEs offrent leurs capacités de production aux industriels étrangers. Cette partie privée de la BITD indienne, et son pendant public, reste à développer.

 

 

(1) Déjà 9ème budget mondial, l’Inde pourrait pousser son effort de défense jusqu’à 130 milliards de dollars sur les 8 années à venir : "Make in India: With defence budget set to touch $130 billion in eight years, experts urge HAL to revitalise itself", The Economic Times, 23/02/15, http://economictimes.indiatimes.com/industry/indl-goods/svs/engineering/make-in-india-with-defence-budget-set-to-touch-130-billion-in-eight-years-experts-urge-hal-to-revitalise-itself/articleshow/46340016.cms
(2) Les Offsets, ou compensations industrielles et économiques ou commerciales, "sont des contrats non standards exigeant qu’une forme d’activité économique soit transférée du vendeur au gouvernement de l’acheteur comme condition pour la vente de biens et/ou services sur les Marchés Publics." (LES PRATIQUES D'OFFSET ET LES GRANDS GROUPES FRANCAIS - http://bdc.aege.fr/public/Les_pratiques_d_offset_et_les_grands_groupes_francais.pdf)
(3) "PM Modi sets challenging target for India's defence manufacturing sector", DNA India, 18/02/15, http://www.dnaindia.com/india/report-pm-modi-sets-challenging-target-for-india-s-defence-manufacturing-sector-2062045
(4) Certaines ont des filiales spécialisées et il existe la Mishra Dhatu Nigam Limited, spécialisée dans les alliages pour l’aéronautique, l’armement, le nucléaire et la marine.
(5) Il existe également des écoles de l’OFB, ainsi qu’un corps administratif spécifique et des services de soutien dédiés.
(6) Missiles AKASH, NAG, Article K-15, AGNI VARIANTS (A1, A2 and A3)
(7) Le missile Brahmos est une coopération directe entre la DRDO et NOP Mashinostroyenia en Russie.
(8) "L'Inde, puissance militaire?", Pierre Memheld, Revue de la Défense Nationale, Novembre 2014
(9) "Tata, Airbus to jointly bid for making transport planes for IAF", Business Standard, 29/10/14, http://www.business-standard.com/article/economy-policy/tata-airbus-to-jointly-bid-for-making-transport-planes-for-iaf-114102801555_1.html
(10) Medium Multi-Role Combat Aircraft
(11) "Defence Exports Could Touch $17 Billion by FY22: Report", The Indian Express, 25/02/15, http://www.newindianexpress.com/business/news/Defence-Exports-Could-Touch-17-Billion-by-FY22-Report/2015/02/25/article2686225.ece
(12) "Indian aerospace sector needs one million skilled workforce in next 10 years", Live Mint, 20/02/15, http://www.livemint.com/Politics/hRJQjq7ZKVXQ5RFkzWbmAJ/Indian-aerospace-sector-needs-one-million-skilled-workforce.html
(13) "Offsets Exasperation Peaks, Defence Minister Listens", LiveFist, 21/02/15, http://www.livefistdefence.com/2015/02/offsets-exasperation-peaks-defence.html

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:55
CPV 105 photo Piriou

CPV 105 photo Piriou

 

3 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le groupe Piriou (1200 salariés) va construire dans ses chantiers de Concarneau (Finistère) deux patrouilleurs CPV 105. Des navires de 32 m destinés à des missions de contrôle des zones côtières. Particularité : ils seront financés sur fonds propres sans commande préalable et serviront donc de vitrine à l’entreprise bretonne. Entreprise dont la dernière commande de la marine française, concerne trois bâtiments multimissions (B2M, 65m) avec une option pour un quatrième.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:30
The Z:NightOwl M surveillance system from Airbus Defense and Space. Photo: Airbus DS

The Z:NightOwl M surveillance system from Airbus Defense and Space. Photo: Airbus DS

 

Feb. 26, 2015 By Richard Tomkins (UPI)

 

MUNICH, Germany, Feb. 26 -- An unidentified Middle Eastern country has contracted Airbus Defense and Space for long-range opto-electric/infrared imaging system for use on its borders. The system to be supplied by Airbus DS' Optronics business is the Z:NightOwl M, a surveillance system specifically developed for extremely long-range observation purposes. Airbus DS said the system provides a very large field of view for wide-area observation and detection, coupled with an extremely small field of view for identification.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:20
The Dagor off-road vehicle. Photo by Polaris Defense

The Dagor off-road vehicle. Photo by Polaris Defense


MINNEAPOLIS, Feb. 24 (UPI)

 

Polaris Defense has internationally introduced its new ultra-light off-road vehicle for transporting cargo or a nine-person infantry/special operations squad.

The vehicle is called Dagor and took its bow at the International Defense Exhibition and Conference is Abu Dhabi, United Arab Emirates.

"Polaris Defense understands the off-road vehicle environment better than anybody," said Doug Malikowski, director of international business development. "We're continually developing vehicles and technology in support of warfighters around the world and DAGOR is the latest example of that.


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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:20
Opportunities for UK technology companies in the US defence market

 

24 February 2015 Ministry of Defence and Philip Dunne MP (Transcript of the speech, exactly as it was delivered)

 

Speech by Mr Philip Dunne, Minister for Defence Equipment, Support and Technology.

 

Introduction

We couldn’t have chosen a better venue to discuss our US defence relationship than the Cabinet War Rooms.

Because this is where Churchill would discuss the progress of the Second World War…on a daily basis with President Roosevelt…

…providing a reminder that ours is a partnership based on the firmest of historic footings

In World War Two…that unique combination of UK/US expertise…was perhaps personified in the Tizard Mission which produced a paradigm shift in radar technology.

During the Cold War…it was our special relationship that enabled us to strike the Polaris… and later Trident… agreements …that strengthened both our nations in the face of the Communist threat.

And today co-operation continues in all areas …whether in intelligence…in force protection… in airborne ISR…or in the interoperability of our force structures.

 

Today’s relationship

Of course, given the US’s technological pre-eminence in many areas it is inevitable that we still purchase a significant amount of equipment from our American friends …from Huskeys and Harpoons to Ridgbacks and Reapers

But this relationship is as deep as it is broad.

Yes, we buy capability from the US.

But often, as in the case of Rivet Joint, we find new and innovative ways to operate it.

At the same time there are instances of reciprocity.

So the C17 programme might be built by Boeing in the US but their high-tech international training centre is in Farnborough.

While with the Chinook Fleet we get the best availability.

At the same time the US remains one of our biggest customers.

Official Statistics from UKTI DSO cite 12% of UK defence exports going to north America last year,

In 2013 the Department of Defense procured $1.5 billion in supplies, services, fuel and construction from UK entities …

Plus there is the unseen but growing British content in the supply chains of US defence companies, which draws upon a gamut of dual use technologies.

And while the US rarely procures platforms and major systems from overseas… when it does…it often chooses British.

Whether it is the US versions of the Harrier Jump Jet and the Hawk Jet Trainer in decades past.

Whether it is our Rolls Royce MT30 engines or our Martin Baker Ejection Seats fitted in every F-35 which will come into service for decades to come.

Some of the companies here today provide excellent examples of British success trading in the US defence market:

….Ultra Electronics, TMD, Cobham, Astute Electronics …. to name but a few.

Each demonstrating that you don’t have to be a prime contractor to break into the market.

Yet what has sustained our relationship and kept it fresh over the years is continual collaboration.

Once upon a time we were pioneering jet propulsion

Today we are working on the most advanced jet aircraft on earth in the form of the F35 …with the UK proud to be the US’s only level one partner.

We’re also partnering today on a wide range of 100 other S&T projects.

Working hand-in-glove to develop the Common Missile Compartment

…the infra-red counter measures for aircraft… …and advanced night vision capability.

 

New opportunities

Yet you’re here today because that priceless prize of working with the US is growing.

Like us … the US is looking to the future.

As equipment technology advances exponentially… as advanced surface-to-air and anti-access area weapons proliferate.

…as multiple potential adversaries increasingly compete to acquire fifth generation technology …the US has seen its technological advantage …the bedrock of its defence for the past 60 years …gradually erode

So it is looking to make another giant leap forward …upgrading, developing and fielding breakthrough technologies and systems.

That is why the US, last year, launched its new Defence Innovation Initiative, the Third Offset Strategy, which I discussed with Deputy Secretary Work in December.

Bob Work is asking serious questions about how to improve US capability in a host of areas:

How can it increase its resilience and reduce its dependence on space technology?

How can it increase its underwater capabilities to counter anti-access and area denial, and focus on autonomous systems and underwater payloads?

How can it maintain air dominance and continue to strike in non-permissive environments?

How can it counter electronic warfare, maintain stealth and develop jam-resistant missiles?

And how can it keep up to speed with emerging technologies and concepts such as autonomy and advanced manufacturing …when investment in the commercial sector is outstripping military research and development?

The challenge for the US is that it must do all this while still driving down its costs… …something with which we’re only too familiar in the UK.

Last year, Frank Kendall, the US Secretary of Defense for Acquisition, Technology and Logistics unveiled his acquisition reform program ‘Better Buying Power 3.0’.

A strong sign that ….like us… in tough times ….our American counterparts see the virtue of cooperative research, co-development, and co-production.

Why pay to duplicate technology solutions that already exist elsewhere?

We believe the determination of the US to broaden its horizons… is now opening up new opportunity for its allies as I was discussing with Frank only on Sunday at IDEX in Abu Dhabi.

This is especially so for those British companies, with the expertise the US is looking for.

And that’s why you’re here today.

 

A big challenge

I’m not saying it will be easy to break into the American defence market place.

I’m speaking as someone who spent some years working in the US myself, so I am under no illusion as to the challenges.

I know the US Defence market is truly vast.

10 times the size of our own in this country.

For example, the US Special Operations Command, its smallest service, is roughly the size of the British Army

And that the US Marine Corps, also regarded in the US as “small”, is the size of the whole of UK defence…and can muster a similar spectrum of capability.

All this presents genuine challenges, especially to small businesses

Yet at the same time it brings huge possibilities beyond anything we see in Europe.

So you need to know where to start..

…how to find the right route to market …and how to establish good local partners

You need not just the ability to grow…deliver at scale …and at the pace such a large customer demands.

…but to get to grips with an unwieldly procurement machine that is considerably more complex than UK MOD …where the preference for domestic suppliers is enshrined in law …and where export controls and the infamous International Traffic in Arms Regulation control the proliferation of US technology.

Don’t be put off

But don’t be put off.

If you’re already concentrating your business on exportability, modularity and innovation….

…and we’ve rewritten our policy to ensure ‘exportability’ must be actively considered from the very beginning of our own acquisition cycle

…then you’re in the right place

And today’s sessions will help you with some of the practicalities.

The US experts in this room

…from our MOD staff in Washington, ….UKTI’s Defence and Security Organisation, …and BIS in London …stand ready to use their excellent local knowledge …to help you disentangle the complex web of regulation …decode the unfathomable jargon …and navigate around the labyrinthine US procurement structure

I would also like to thank the experts from law firms Crowell & Moring, and Stoock

…as well as from Bloomberg Government for the time they have taken and the interest they have shown in supporting UK industry.

…by travelling from the US to share their professional advice with you today.

 

Bilateral agreements

Yet their advice alone isn’t the only thing that should give you the confidence to go to America.

We’ve also drawn up a raft of bilateral agreements to help your cause.

In December I renewed the Reciprocal Defence Procurement MOU

It is designed to create a level playing field for UK and US companies accessing each country’s market.

We’re also coming up to the second anniversary of the Defence Trade Cooperation Treaty which eases the export control burden for certain categories of technology.

Colleagues in MOD are now working with authorities in the US to ensure the treaty retains its value in the wake of reforms that have begun easing US export control regulations in some technology areas.

And we also have the Science & Technology communiqué that I signed with Frank Kendall last year.

It is there to accelerate our joint programmes of research in disruptive technologies …whether in situational awareness, satellites and communications

And it is already paying dividends.

There are currently around 100 distinct R&D programmes underway between the UK and the US.

…an increased number of US exchange scientists and engineers in the UK.

…and a new scheme for short term exchanges between UK and US scientists.

The value of the Communiqué has been affirmed by the development of co-operation into quantum technology, autonomy and directed energy.

While the recently signed master submarine research agreement, and related agreements on undersea technologies mean greater opportunities in those areas as well.

Inevitably, the names of these agreements matters less than what they will do for you.

Again our experts here today can give you chapter and verse.

 

Defence Growth Partnership, new solutions centre and DSIEP

But today’s event isn’t the only place you’ll find advice to help your business succeed when crossing the Atlantic

Our Defence Growth Partnership now provides a collaborative environment for the best brains from industry, academia and government to come together.

…making the UK defence industry more sustainable and more competitive …and assisting industry in providing leading edge capability for our armed forces around the world.

Our new Defence Solutions Centre is designed to act as a fulcrum for international requirements.

By utilising the latest market data and making the most of its understanding of the UK’s value chain… it will create capability and technology roadmaps to respond to future international opportunities.

Undertaken in an environment where the UK remains a leader in academic research.

…let’s not forget the UK still publishes 16% of the world’s top quality research

… still punching way above our weight

…it will help British business make the most of its great potential

Meanwhile, our Defence and Security Industrial Engagement Policy is encouraging overseas companies…including several US primes…to work with the UK’s defence and security sector.

We are working with UKTI DSO to offer showcase events for non-domiciled primes to meet the UK defence and security supply chain, engineer to engineer, I have attended 2 such events in the past year, with Boeing and Raytheon, where each met over 100 UK supply chain SMEs, and real business has resulted.

We are seeking to use this policy to help our industry become better placed to secure exports as well as support front line capability.

 

Investment in innovation

Bi-lateral agreements and top quality advice will help you punch above your weight when competing in the American market.

But the government is also helping you in another way …we’ve put aside investment for innovation…the lifeblood of defence

We’ve protected our annual investment in S&T…so it remains at least 1.2% of the defence budget…

And we’re channelling that money into our Centre for Defence Enterprise…

…which is already developing novel high risk, high potential benefit innovations …such as game changing quantum technologies …new advanced materials …and a powerful neutron microscope …that will allow us discover materials for faster planes, new and better computer chips and feather lightweight kit for our military

 

Conclusion

So my message to you today is that when it comes to the US market …the market is changing

Becoming more transatlantic.

In both directions.

So please enjoy the day.

Chat to the experts.

Share your experiences.

Make the connections who can help you break into this market.

The US accounts for almost 37% of worldwide defence expenditure … in a market estimated back in 2013 to be over US$1.7 trillion

That’s a massive opportunity

And we’re keen to do what we can to help you get your share.

As for those concerned the journey ahead might seem a long one …let me leave you with a bit of sage advice from Churchill himself:

“You can always count on Americans to do the right thing, after they’ve tried everything else”

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 13:55
Jean-Paul Herteman - photo Safran

Jean-Paul Herteman - photo Safran

 

02.03.2015 Le Monde.fr (Reuters)

 

L'Etat a engagé la cession de 3,96 % du capital du groupe Safran avec la possibilité de porter ce pourcentage à 4,55 %, ont annoncé lundi 2 mars Michel Sapin, ministre des finances, et Emmanuel Macron, ministre de l'économie.

Cette cession prend la forme d'un placement accéléré auprès des investisseurs institutionnels. Au terme de cette opération, l'Etat restera le premier actionnaire de l'équipementier aéronautique avec 18,03 % de son capital.

 

Suite de l’article

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 20:55
UNEXO accompagne les dirigeants d'ARMOR MECA dans leurs projets de développement

 

02.03.2015 fusacq.com


Entreprise costarmoricaine basée à Pleslin-Trigavou, Armor Méca est spécialisée dans l'usinage de haute précision pour l'industrie de l'aéronautique principalement. A la tête de la société depuis 2008, Olivier et Sébastien Colas ont sollicité UNEXO pour les accompagner dans leurs projets de développement. 

Armor Méca est spécialisée dans l'usinage de haute précision de tout type d'alliage, à destination de l'aéronautique, la défense, le spatial, et l'énergie. Cette PME familiale emploie 100 salariés et a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 12 MEUR.

Parmi les clients d'Armor Méca se trouvent des grands noms du secteur aéronautique et notamment le groupe Airbus dont le premier contrat a été signé avec Armor Méca en 1988.

Pour accroître sa compétitivité et répondre aux attentes de ses clients, l'entreprise a déménagé en 2013 dans un nouveau bâtiment de 5000 m² et investit dans l'extension du parc machine. 

L'OPERATION & LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT

Olivier et Sébastien Colas ont succédé à leur père Bernard Colas à la direction de l'entreprise en 2008. Ce tandem complémentaire et très dynamique a sollicité UNEXO pour les soutenir dans leurs projets de développement. 

En effet, le secteur de l'aéronautique est en forte croissance, les carnets de commandes des donneurs d'ordre sont pleins pour les prochaines années.

Les dirigeants d'Armor Méca souhaitent pouvoir continuer à répondre aux commandes de plus en plus nombreuses de leurs clients. Ils projettent de construire un deuxième bâtiment sur le site de Pleslin-Trigavou pour doubler leur surface de production, et étudient les opportunités de s'implanter à l'étranger via une croissance externe.

Olivier et Sébastien Colas suivent aussi les évolutions de l'impression 3D, qui pourrait être un autre axe de développement pour Armor Méca. Et pour allier travail et passion, ils misent sur le golf et sur le décollage à l'international de leur marque de putter, Argolf. 

« Notre ambition pour le groupe est de franchir un nouveau palier de croissance avec comme objectif à horizon 2016 de doubler notre chiffre d'affaires. Dans ce contexte, nous avons engagé une démarche pour renforcer les fonds propres de l'entreprise afin d'afficher une structure financière renforcée et accroitre notre visibilité vis-à-vis de nos donneurs d'ordre. Nous avons sollicité cette intervention auprès d'UNEXO, d'une part pour sa qualité d'écoute, son expertise et sa vision de l'accompagnement, et d'autre part parce qu'il s'agit de la filiale de capital investissement du Crédit Agricole, partenaire financier à nos côtés depuis la reprise de la société de notre père en 1987 et banque avec laquelle nous avons toujours eu d'excellentes relations de confiance mutuelle. » commente Olivier Colas.  

Mélanie Hébert, directeur de participations chez UNEXO : « Olivier et Sébastien Colas impulsent depuis plusieurs années une dynamique de transformation et de croissance forte chez Armor Méca. Nous sommes fiers de pouvoir les appuyer dans une nouvelle étape de leur développement, aux côtés du Crédit Agricole des Côtés d'Armor, partenaire de longue date du groupe. » 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:50
photo  Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

27 février 2015 RTBF.be (belga)

 

Une large majorité de parlementaires néerlandais a marqué son accord sur l'acquisition par les Pays-Bas des huit premiers avions de combat F-35 "Lightning II" de l'avionneur américain Lockheed Martin pour succéder à partir de 2019 aux F-16 vieillissants.

 

    "C'est le point de non retour", a affirmé jeudi la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, durant un débat à la deuxième chambre (la chambre basse du parlement de La Haye) sur le remplacement des F-16.

 

    Jeanine Hennis a insisté sur l'importance de l'achat de nouveaux chasseurs en raison de la situation en Ukraïne et au Moyen-Orient. Il est "grand temps" que la force aérienne sache clairement avec quel appareil elle opèrera à l'avenir, a-t-elle ajouté.

 

    Le gouvernement tire ainsi "un trait définitif" sur un dossier qui empoisonne depuis une vingtaine d'années la vie politique néerlandaise, a souligné le député Ronald Vuijk du parti libéral VVD (au pouvoir avec les travaillistes du PvdA).

 

    Les Pays-Bas se sont toutefois engagés dès 2001 dans le programme américain "Joint Strike Fighter" (JSF), qui a donné le jour au F-35 - un avion également candidat au remplacement des F-16 belges au cours de la prochaine décennie. L'industrie néerlandaise a déjà obtenu des commandes en retour et espère qu'elles atteindront les huit à dix milliards d'euros.

 

    Les huit premiers F-35 néerlandais devraient entrer en service à partir de 2019. Le besoin total exprimé par le ministère de la Défense porte sur 37 appareils, pour un montant estimé à 4,5 milliards d'euros.

 

    Opposition et risque

 

    Un parti, le D66 (libéral de gauche), a profité du débat de jeudi pour retirer le soutien qu'il avait jusqu'ici exprimé en faveur du JSF, jugeant que le programme - marqué par des années de retard et des dépassements de coûts - présentait encore trop d'incertitudes en termes financiers et de performances. Il a ainsi rejoint les partis de gauche GroenLinks et SP et le Parti pour la liberté (PVV) du populiste Geert Wilders dans le camp du non au F-35.

 

    Quant aux chrétiens-démocrates du VDA, ils ont déploré que le gouvernement ne tienne pas compte dans ses calculs de l'inévitable perte d'appareils en temps de paix.

 

    Jeanine Hennis a admis que tous les achats d'armements présentaient des risques. "Certainement celui-ci", a-t-elle dit, tout en soulignant que le développement du F-35 suivait une "ligne ascendante".

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:50
La Grèce pourrait exclure Siemens, Eurocopter et Rheinmetall des marchés publics

 

27 février 2015 OkeaBird

 

Le ministre suppléant de la Défense Kostas Ysichos (SYRIZA) a dit que ces trois entreprises doivent être exclues des marchés en raison de pratiques illégales et de « transactions frauduleuses prouvées »

 

La Grèce envisage d'exclure les entreprises allemandes Siemens et Rheinmetall ainsi que le constructeur franco-allemand Airbus Helicopters (ex Eurocopter) des marchés publics. En outre, le nouveau gouvernement grec entend porter la question des pratiques de ces trois entreprises à l'ordre du jour du Parlement européen.

S'exprimant sur le site d'informations concernant la défense Onalert.gr, le Ministre de la Défense suppléant Kostas Ysichos (SYRIZA) a dit que ces trois entreprises doivent être exclues des marchés en raison de pratiques illégales, "les transactions frauduleuses prouvées qu'ils ont faites afin de se garantir des marchés publics".

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:50
Michel Barnier - photo EU Commission

Michel Barnier - photo EU Commission


27.02.2015 Par - RFI
 

Michel Barnier, l'ex vice-président de la Commission européenne reprend du service: à la demande du nouveau patron de la Commission Jean-Claude Juncker, il est devenu conseiller spécial sur les questions de sécurité et de défense. C'est à ce titre qu'il est invité par Dominique Baillard (RFI) et Caroline de Camaret (France 24) dans Ici l'Europe.

L'ancien commissaire plaide pour une industrie de la défense européenne. Interrogé sur l'actualité diplomatique, il désapprouve l'initiative des parlementaires français en Syrie, rejette les solutions militaires en Ukraine... et s'exprime aussi sur son propre parti: «très déçu» de ne pas avoir été retenu pour mener la liste des régionales en Rhône-Alpes en décembre 2015, il regrette les «méthodes d'autrefois (...) brutales» de son parti, l'UMP.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:35
Les batteries Li-ion de Saft choisies pour équiper les véhicules tactiques militaires Hawkei

 

COCKEYSVILLE, MD., 18 février 2015Saft

 

Saft, leader de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l’industrie, a été sélectionné par Thales Australia pour fournir des systèmes de batteries Li-ion qui pourraient alimenter jusqu’à 1 300 véhicules tactiques militaires Hawkei. Cette commande démontre l’adoption progressive de la technologie Li-ion pour les applications de véhicules militaires de haute puissance.

Saft commencera à livrer ses batteries Li-ion pour des véhicules prototypes à partir du premier trimestre 2015. Cette première livraison donnera lieu, après validation, à un contrat additionnel pour l’équipement de véhicules supplémentaires au début du troisième trimestre 2015.

Le Hawkei représente le véhicule de prochaine génération pour la protection et la mobilité des forces de défense confrontées aux engins explosifs improvisés, aux mines ou aux tirs d’armes légères. Extrêmement mobile, armé et léger, ce véhicule héliportable remplit de nombreuses missions opérationnelles. Il peut, grâce à sa compacité, se déplacer furtivement et offrir le niveau de protection et de sécurité indispensable à une utilisation militaire. Il est équipé d’armes et de systèmes qui permettent d’apprécier les situations à risques avec un niveau d’efficacité inégalé pour un véhicule de cette taille et de ce poids.

Le système batteries Li-ion de Saft se présente sous la forme d’un boîtier léger et compact, de la taille d’une batterie au plomb classique, ce qui facilite son intégration dans le véhicule. Le système alimentera le démarrage, l’éclairage, l’allumage et les fonctions de surveillance silencieuse du Hawkei. La solution de Saft dispose d’une longévité exceptionnelle et répond aux objectifs de mission fixés, à savoir offrir une source d’énergie plus puissante et plus compacte avec un rendement énergétique accru et ce, tout en allongeant la durée de vie de la batterie et en réduisant les coûts de possession sur le cycle de vie.

Le programme Hawkei permet une nouvelle fois à Saft de démontrer les capacités de son système batteries Li-ion pour véhicules terrestres militaires d’ores et déjà adopté par les plus grandes armées du monde.

« Le projet Hawkei illustre l’adoption progressive des technologies Li-ion pour alimenter les applications militaires et de défense dans toutes les zones du monde », a déclaré Thomas Alcide, Président de Saft America, Inc. et Directeur général de Specialty Battery Group de Saft. « La pérennité de Saft et son expertise dans la conception des systèmes font de notre société le partenaire idéal pour le développement des technologies et des applications de nouvelle génération. Nous sommes très honorés de travailler sur ce programme ».

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:35
Credits : Thales

Credits : Thales

 

27/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le groupe français va déployer à partir de 2017 un nouveau système dual. Un contrat valorisé 410 millions d'euros.

 

Hasard du calendrier. Vingt-quatre heures après la présentation des objectifs de Thales en matière de contrats internationaux «extralarges», selon l'expression de son PDG Patrice Caine, le groupe français a rendu publique, hier, sa première commande XL de l'année.

À l'issue de plusieurs mois de compétition, Thales a été choisi par l'Australie pour développer un nouveau système de gestion du trafic aérien civil et militaire. Une première mondiale, car il s'agit de répondre aux besoins des deux univers et d'intégrer deux systèmes dans un unique dispositif. Le contrat est valorisé à 600 millions de dollars, soit quelque 410 millions d'euros. Thales a gagné face aux américains Lockheed Martin et Raytheon et à l'espagnol Indra. Mais lors de la remise des offres, à l'automne 2013, huit spécialistes de la gestion du trafic aérien, appelé ATM par les spécialistes, s'étaient mis sur les rangs.

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 15:55
Découvrez les Exposants du Salon du Bourget 2015 !

 

source SIAE

 

Retrouvez en ligne la liste des Exposants pour le Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace 2015.
Cette 51e édition recense déjà plus de 1000 sociétés en provenance du monde entier !

La liste des Exposants répertorie les sociétés par ordre alphabétique. Elle est régulièrement mise à jour et sera prochainement interactive. Elle proposera alors une fiche société par exposant qui comprendra les informations suivantes :

  • Nouveaux produits et dernières innovations exposés durant l'événement
  • Evénements organisés par les exposants durant le Salon
  • Aéronefs présentés
  • Emplacements et localisation des surfaces d'exposition (via un plan interactif)

 

Découvrir la liste des Exposants 2015

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
Export Armes : La France a émis 112 autorisations à destination d’Israël.

 

26.02.2015 IsraelValley

 

Entre 2003 et 2008, la France a exporté plus de 521 millions d’Euros d’armes vers Israël. La France a également exporté vers Israël des équipements spécialisés pour la reconnaissance, tels que les systèmes laser.

D’après le Ministère français de la Défense, la France reçoit chaque année entre 4 000 et 6 000 demandes internationales d’armement. La France a émis 6 605 autorisations d’exportation d’armement, dont 112 à destination d’Israël.

Ces autorisations d’exportation d’armement représentent, selon le Ministère français de la Défense, un montant de 126 millions d’euros, ce qui fait de la France le plus gros fournisseur européen d’armement en Israël.

La majorité des exportations françaises est constituée d’armes conventionnelles, comprenant 88 millions d’euros en équipement électronique à usage militaire, 29 millions en matériel d’imagerie et de contre-mesures également à usage militaire, 10 millions en équipement aéronautique et 1 million en véhicules terrestres et pièces détachées.

 

ISRAELVALLEY PLUS

Les exportations françaises d’armement devraient approcher les 8 milliards d’euros cette année après avoir déjà progressé de 40 % l’an dernier, a estimé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Après 4,7 milliards d’euros en 2012 et 6,3 milliard en 2013, le ministre a dit avoir bon espoir de faire mieux et de “tangenter” les 8 milliards d’euros d’exportations d’armement en 2014.

L’Etat hébreu est bien l’un des cinq concurrents majeur de la France. Selon le Ministère de la Défense israélien, le pays avait dépassé le Royaume-Uni en 2007, en affichant un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars : ce qui le classait juste derrière le trio de tête des exportateurs dans le domaine de la défense composé par les Etats-Unis, la Russie et la France.

Les Echos : " Jean-Yves Le Drian s’exprimait à Rennes lors d’une rencontre avec des industriels consacrée aux menaces d’intrusion dans le secteur de la défense et organisée par la direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD) dont le patron le général Jean-Pierre Bosser, devrait devenir le futur chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT). Sans citer de pays, le ministre a appelé les industriels à la prudence dans leurs communications car ils doivent savoir que leurs concurrents les écoutent et s’en servent pour torpiller leurs appels d’offres.

 

Le Rafale en 2015 ?

La France devra vraisemblablement patienter encore un peu pour signer un contrat Rafale. L’Inde devrait finaliser les négociations en 2015 tandis que le Qatar, s’il annonce le choix du Rafale le 23 juin, devrait finir les négociations l’année prochaine. Les principaux contrats signés à l’exportation, ou très proche de l’être, sont : quatre corvettes Gowind en Egypte (1 milliard d’euros plus 300 à 500 millions d’armements), dont le contrat a déjà été signé (mais pas mis en vigueur), les deux satellites d’observations (autour de 700 millions d’euros) en discussions avancées avec les Emirats Arabes Unis, un contrat finalisé d’environ 200 millions de dollars au Pérou (satellite d’observation), les 3 milliards de dollars d’équipements militaires et leur maintenance pour le Liban.

Enfin, le Qatar devrait finaliser prochainement un certain nombre de contrats en cours de discussions : avions ravitailleurs, 22 hélicoptères NH90 (de 1,5 à 2 milliards d’euros), dont 10 en version marine (NFH) et frégates anti-aériennes (2,5 milliards d’euros). D’autant que le nouvel émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a demandé à ses responsables militaires d’accélérer les processus de négociations afin d’équiper au plus vite les forces armées. Airbus Helicopters est également en compétition en Pologne pour la fourniture de 70 hélicoptères multirôles (versions tactique, navale et de sauvetage), un contrat estimé à 3 milliards d’euros. Une décision est attendue prochainement".

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:20
Le drone Responder (ING Robotic Aviation)

Le drone Responder (ING Robotic Aviation)

 

1 mars 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Alors que programme d’acquisition de drones militaires tarde à prendre son envol, un véhicule aérien sans pilote d’ING Robotic Aviation d’Ottawa vient de compléter, lui, une mission de deux semaines dans le Nord canadien à bord du cargo et brise-glace MV Arctic de l’armateur montréalais Fednav.

 

Fondée en 2002, ING Robotic Aviation, qui se spécialise dans la surveillance par drone, s’est fait connaître par son un travail de surveillance opérationnelle avec l’armée canadienne. La société a fourni depuis sa création plus de 30.000 heures de services de surveillance aérienne sans pilote en Afghanistan pour les opérations militaires des Forces armées canadiennes, et la société a également aujourd’hui un drone de surveillance embarqué à bord d’un navire de guerre canadien dans le golfe Persique.

Principalement une initiative de recherche et développement, le projet dans l’Arctique, dirigé par Enfotec, spécialisé pour sa part en suivi et analyse des glaces, a été conçu pour évaluer les divers aspects opérationnels et techniques de surveillance des glaces par des drones embarqués sur les navires.

Les Services techniques Enfotec supportent déjà les opérations de Fednav en Arctique et dans la mer Baltique grâce à leur expertise en dynamique des glaces et en télédétection.

L’implication d’Enfotec en recherche et développement permet à l’armateur de demeurer à l’avant-garde du savoir et de la technologie concernant la navigation dans les glaces, dit Fednav.

« Enfotec Technical Services est à la pointe de l’expertise et de la technologie de navigation dans les glaces. En tant que tel, nous cherchons toujours à explorer le potentiel de produits et de solutions nouvelles et innovantes qui peuvent résister aux conditions météorologiques extrêmes auxquels sont confrontés les navires tels que le MV Arctic« , a déclaré à ce propos, Alexis Dorais, analyste en télédétection pour Enfotec.

« Les voyages[dans l’Arctique] au mois de février sont parmi les plus difficiles », mais avec l’équipe de 2 personnes d’ING Robotic à bord du MV Artic a pu faire voler le drone Responder efficacement et « prendre des images étonnantes »,a ajouté Alexis Dorais.

 

Le cargo et brise-glace MV Arctic vu par le drone Responder (ING Robotic Aviation)

Le cargo et brise-glace MV Arctic vu par le drone Responder (ING Robotic Aviation)

 

Le programme d’acquisition de drones militaires tarde, lui, à prendre son envol

Le Canada n’est pas le pays où l’usage des drones est le plus répandu, tant s’en faut, mais, déjà, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) les utilise pour prendre des photos et des vidéos pour aider à la reconstitution d’accident de la circulation.

Malheureusement, du côté des Forces armées, le programme d’acquisition de drone n’a jamais pu prendre son envol.

Le programme Joint Unmanned Surveillance Targeting and Acquisition System (JUSTAS) a été retardé nptamment par un débat interne sur l’opportunité d’avoir une – ou deux – flottes différentes de drones.

Les Forces armées veulent non seulement des drones pour la surveillance aérienne, mais aussi des drones de combat, capables de porter des armes tels que des missiles Hellfire et d’effectuer des frappes de précision au cours de missions à l’étranger.

Nous devions avoir une flotte de drones dès 2010. Puis, l’échéance a été repoussée à 2012, puis à 2017. Finalement, aux dernières nouvelles,on pourrait avoir nos premiers drones [une seule flotte qui servira tant pour le combat que la surveillance] entre 2019 et 2020…

Pendant ce temps, aux États-Unis, les agriculteurs utilisent déjà des drones pour étudier la topographie de leurs terres afin de mieux apprendre à appliquer les engrais et les pesticides. Mieux encore, le géant de la vente en ligne Amazon est en train de tester des drones pour les livraisons de marchandises à la porte des acheteurs.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:50
CSE 90LP - photo CMI Defence Cockerill

CSE 90LP - photo CMI Defence Cockerill

 

 

28.02.2015 Philippe Bodeux - lesoir.be

 

LIÈGE Fort de ses contrats dans les secteurs de la défense et de l’énergie, CMI voit l’avenir avec optimisme. Des engagements ? Oui mais à des fonctions -très- qualifiées.

 

CMI, première entreprise liégeoise en termes de chiffre d’affaires, devant ArcelorMittal, Techspace Aero et la FN ? C’est la thèse soutenue par ses deux dirigeants et actionnaires, Bernard Serin et Pierre Meyers, qui annoncent 894 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2014, soit une hausse de 38 % par rapport à 2013. Le résultat d’exploitation devrait quant à lui atteindre les 50 millions d’euros, un record également. Une performance qui résulte de plusieurs commandes importantes signées en 2014 : un contrat de fourniture de 711 tourelles-canons, étalés sur 7 ans, pour le compte de General Dynamics qui a conclu un contrat de vente de blindés légers à l’Arabie Saoudite et la livraison de chaudières pour deux centrales solaires au Chili.

 

Bernard Serin est optimiste pour son groupe quasi exclusivement tourné vers les marchés internationaux au départ du centre de décision basé à Seraing. «  Un pétrole bon marché, un euro faible par rapport au dollar et des taux d’intérêt quasi nuls : les conditions sont favorables pour les industries européennes ». Du coup, Bernard Serin vise le milliard d’euros de chiffre d’affaires dans les années qui viennent.

 

Le groupe CMI, c’est quatre secteurs (Défense, Énergie, Industrie et Services) qui s’équilibrent, bon an, mal an. Les deux premiers viennent de fournir des commandes records, les deux suivants refont surface avec notamment, en ce qui concerne l’industrie, la fourniture d’une ligne de galvanisation complète pour la Chine, des fours pour le traitement de pièces dans l’aéronautique et des équipements de traitements de déchets solides en Arabie Saoudite, entre autres. Quant au secteur des services, il a dû encaisser la contraction de chantiers de maintenance en Belgique (sidérurgie) mais a engrangé plusieurs contrats dans le secteur ferroviaire en Tunisie et au Congo Brazzaville (commande de locomotives) et poursuit sa progression en Nouvelle-Calédonie, en France et au Brésil.

 

Comment cela se traduit-il au niveau de l’emploi ? CMI compte aujourd’hui 4.465 travailleurs dont une majorité de « cols blancs ». En région liégeoise, l’effectif est stabilisé autour des 1.100 emplois dont 250 ouvriers, 7 membres du personnel sur 10 sont donc des cols blancs. Les vases communicants continuent : CMI engage des cadres et des employés mais c’est autant d’ouvriers qui ne sont plus remplacés dans des fonctions historiques. «  Nous avons pour politique de maintenir des ouvriers très qualifiés, c’est ainsi que nous créons la Champions league de la soudure avec un atelier dédié aux réalisations de haut vol », explique Bernard Serin. Pour le reste, CMI, après avoir rénové et agrandi son centre décisionnel à Seraing pour un montant de 20 millions d’euros, investit en France 70 millions d’euros dans un campus Cockerill à Commercy, à proximité d’un champ de tir où seront formés les instructeurs de simulateurs de tirs pour son secteur Défense.

 

Quid de l’implication de CMI dans le tissu industriel liégeois ? Notons que 75 % du CA de CMI sont soumis à l’impôt en Belgique et que ses dirigeants affirment ne recourir à aucun montage qui permet d’éviter la taxation des résultats. « Nous sommes fiers de payer nos impôts en Belgique », déclare Pierre Meyers qui ajoute que CMI a accepté d’entrer au capital de Meusinvest pour soutenir l’économie liégeoise.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:40
Vogue la galère (bis): le BPC Sebastopol en essais à la mer à la mi-mars.


28.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le second navire de type Mistral, fabriqué par STX dans le cadre du contrat signé avec la Russie en 2011, va prendre la mer pour la première fois, mi-mars (probablement pendant la semaine du 16 au 22).

La construction du BPC Sébastopol (photo F. Dubray) est désormais très avancée, à hauteur de 96 %. Reste à savoir ce qu’il adviendra de ce porte-hélicoptères. Il doit théoriquement être remis à Moscou à l’automne 2015, mais le premier des deux BPC, le Vladivostok, qui devait partir en novembre dernier, est toujours à quai à Saint-Nazaire, François Hollande ayant suspendu sa livraison du fait de la crise ukrainienne.

Une délégation russe sera-t-elle à bord aux côtés des équipes STX et de DCNS ? La question reste pour l'heure sans réponse. On se souviendra que les marins russes ont repris la route de la Russie.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 17:55
Jean-Yves Le Drian, chez Piriou, suggère la prochaine commande d'un quatrième B2M

Devant la maquette d'un B2M (bâtiment multi-missions), Jean-Yves Le Drian et Pascal Piriou (à sa gauche). photo T. Creux


27.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

A Concarneau, lors de sa visite aux chantiers Piriou, le ministre de la Défense a annoncé qu'il devait trouver "4 noms" pour les B2M, ce qui laisse penser que dans la LPM bientôt révisée pourrait être inclus le 4e exemplaire.

 

 

Jean-Yves Le Drian, chez Piriou, suggère la prochaine commande d'un quatrième B2M

A aussi eu lieu, ce midi, la pose symbolique de la première tôle du CPV 105 (coastal patrol vessel), un patrouilleur de 32,50m (photo ci-dessus). Deux exemplaires de ce type de bâtiment vont être construits sur fonds propres par le chantier Piriou.

 

A lire aussi dans Ouest-France du 28 Février

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 14:55
Le BPC Mistral et le BPC Tonnerre en mer Méditerranée - photo Marine Nationale

Le BPC Mistral et le BPC Tonnerre en mer Méditerranée - photo Marine Nationale


27.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

DCNS et STX France ont annoncé avoir remporté "auprès du Service de Soutien de la Flotte le contrat pour le maintien en condition opérationnelle des trois Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) et d’un Transport de Chalands de Débarquement (TCD), basés à Toulon".

Après les frégates de surveillance en 2012 (voir mon post ici), le duo va se charger de 4 autres navires militaires.

Les deux entreprises se sont réunies en groupement momentané d'entreprises (GME) pour assurer le maintien en condition opérationnelle des BPC Mistral, Tonnerre et Dixmude pour une durée de sept ans ainsi que le TCD Siroco jusqu’à ce qu’il soit retiré du service actif. DCNS est mandataire et maître d'oeuvre. STX France est co-traitant.

Le contrat inclut l’entretien courant, cinq arrêts techniques majeurs et dix arrêts techniques intermédiaires.

1 lot pour CNN. Il s'agit du lot numéro 2 d'un appel d'offres plus large lancé l'an dernier et qui portait sur "le maintien en condition opérationnelle (mco) des navires de la Marine Nationale de type PR (Pétrolier Ravitailleur), BCR (Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement), TCD (Transport de Chalands de Débarquement) et BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) basés à Toulon et Brest."

Selon l'avis du 25 février, il s'agit du "lot no 2 du marché M13TBS18002 attribué à la société DCNS 40-42 Rue du Docteur Finlay 75732 Paris Cedex 15 - Siret : 441 133 808 00135 - Montant : 218 400 000 euros (T.T.C.)".

Le lot numéro 1 a été attribué à CNN MCO en novembre dernier (avis du 3 décembre), pour une valeur de 102,7 millions d'euros. Voir ici l'avis d'attribution.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:50
Le système de tourelles-canons qui fait le succès du groupe CMI Photo Benjamin HERMANN

Le système de tourelles-canons qui fait le succès du groupe CMI Photo Benjamin HERMANN

 

27.02.2015 Benjamin HERMANN - lavenir.net

 

CMI devient la plus grosse société en région liégeoise, avec 1,4 milliard d’euros de commandes en 2014. Grâce notammentà son secteur défense.

 

On a pour habitude de brosser un tableau morose de l’activité industrielle en région liégeoise. CMI (Cockerill Maintenance & Ingénierie), dont le siège se trouve à Seraing, vient de présenter ses chiffres 2014, «année de tous les records», selon le patron du groupe, Bernard Serin. Après avoir subi la crise de 2008 et essuyé la mort progressive de l’un de ses partenaires privilégiés, la sidérurgie liégeoise, cet héritier du groupe Cockerill annonce avoir constitué un carnet de commandes de 1,44 milliard d’euros en 2014. «C’est un record historique», bien plus qu’en 2013 (556 milliards) et de loin le meilleur résultat depuis le rachat du groupe, en 2002, par le même Bernard Serin et l’autre actionnaire de poids, Pierre Meyers.

Le chiffre d’affaires s’élève à 894 millions d’euros, «ce qui constitue également un record et fait de nous la plus grosse entreprise en région liégeoise».

Le groupe a considérablement évolué en une douzaine d’années. Il s’est internationalisé, s’implantant progressivement en Chine, au Brésil, en Russie, en Inde, en Afrique, en Nouvelle-Calédonie, en s’étendant aussi en France.

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:50
General Dynamics UK Completes CDR for SCOUT Reconnaissance Variant

 

Feb 26, 2015 ASDNews Source : General Dynamics Corporation

 

General Dynamics UK has successfully completed the Critical Design Review (CDR) for the SCOUT Reconnaissance variant, as part of the SCOUT Specialist Vehicle (SV) programme.

The completion of the SCOUT Reconnaissance variant CDR is a significant marker in the SCOUT SV programme, with the first SCOUT Reconnaissance pre-production prototype to be completed later this year.

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:50
Airbus Group vole de records en records

Fin 2014, le carnet de commandes d'Airbus Group représentait en valeur 857,5 milliards d'euros (680,6 milliards d'euros fin 2013) F

 

27/02/2015 Michel Cabirol, de Munich – LaTribune.fr

 

Airbus Group a enregistré en 2014 un chiffre d'affaires, un EBIT (résultat opérationnel) et un carnet de commandes records. Le chiffre d'affaires a progressé de 5%, à 60,7 milliards d'euros tandis que l'EBIT reporté est en hausse de 54% pour passer à 4 milliards d'euros.

 

Sans trop de surprise, Airbus Group a enregistré en 2014 un chiffre d'affaires, un EBIT (résultat opérationnel) et un carnet de commandes records. Les fondamentaux du groupe européen d'aéronautique et de défense sont solides. Le chiffre d'affaires a progressé de 5%, à 60,7 milliards d'euros (57,6 milliards en 2013) tandis que l'EBIT reporté est en hausse de 54% pour passer à 4 milliards d'euros (marge de 6,7 %). Et ce malgré une provision de 551 millions due aux retards sur le programme A400M.Enfin, le flux de trésorerie disponible est positif, à 2 milliards d'euros, incluant 900 millions d'euros issu des produits de cessions d'actifs.

"Nous avons nettement amélioré la rentabilité et la génération de trésorerie en 2014 grâce à une solide performance opérationnelle et un carnet de commandes record à la fin de l'année, a déclaré le président exécutif d'Airbus Group, Tom Enders, cité dans le communiqué publié ce vendredi par le groupe. Nous avons livré un nombre d'appareils commerciaux plus élevé que jamais, dont le premier A350, et nos commandes nettes ont représenté, une fois de plus, plus du double du nombre de livraisons. (...) Nous sommes mobilisés pour faire face aux différents défis opérationnels, notamment la montée en cadence et les coûts de l'A350 et de l'A400M, les premières livraisons de l'A320neo, pour stimuler les ventes d'hélicoptères et continuer à restructurer notre portefeuille dans la défense et l'espace".

De solides résultats qui reflètent une amélioration de la performance opérationnelle, avec des chiffres records en matière de livraisons d'appareils commerciaux, de chiffre d'affaires et de carnet de commandes. Ainsi, le résultat net a atteint 2,34 milliards d'euros (2013 : 1,47 milliard), avec une augmentation du bénéfice par action à 2,99 euros (2013 : 1,86 euro). La position de trésorerie nette fin 2014 s'élevait à 9,1 milliards d'euros (fin 2013 : 8,5 milliards d'euros), après prise en compte de 587 millions d'euros au titre du paiement du dividende 2013 et de 462 millions d'euros de cotisations versées au régime de retraites. La position de trésorerie brute au 31 décembre 2014 s'élevait à 16,4 milliards d'euros.

 

Des commandes dynamiques

Les prises de commandes d'Airbus Group se sont élevées en 2014 à 166,4 milliards d'euros (2013 : 216,4 milliards d'euros. Soit un carnet qui représentait en valeur 857,5 milliards d'euros fin 2014 (680,6 milliards d'euros fin 2013). Airbus a reçu 1.456 commandes nettes d'avions commerciaux (2013 : 1.503 commandes nettes), avec un ratio de commandes nettes et de livraisons supérieur (book-to-bill) à deux et un carnet de commandes de 6.386 appareils à la fin de l'année.

Les prises de commandes chez Airbus Helicopters portent sur 369 unités (2013 : 422 unités), incluant un ajustement dans le carnet de commandes de 33 NH90. La valeur des prises de commandes d'Airbus Defence and Space a progressé de 4 %, avec un fort dynamisme des activités spatiales et un bon niveau de commandes d'avions militaires moyens et légers.

 

Des perspectives à la hausse

Pour 2015, Airbus Group table sur des taux de croissance de l'économie mondiale et du trafic aérien international conformes aux prévisions indépendantes qui prévalent et sur l'absence de perturbation majeure. Dans ce cadre, les livraisons d'Airbus devraient être légèrement supérieures à 2014 et une augmentation du carnet de commandes des avions commerciaux est à nouveau anticipée. En 2015, avant les fusions et acquisitions (M&A), Airbus Group anticipe une augmentation des revenus et une légère hausse de son EBIT avant éléments non récurrents. "Nous confirmons que le seuil de rentabilité pour l'A380 sera atteint en 2015", a en outre affirmé Airbus Group. Le groupe aéronautique prévoit donc une augmentation supplémentaire de son bénéfice par action et de son dividende par action en 2015.

Sur la base de ses perspectives actuelles, Airbus Group prévoit une montée en cadence industrielle. "En raison d'une forte demande pour les monocouloirs, nous avons décidé d'augmenter la production de la famille des A320 à 50 appareils par mois à partir du premier trimestre 2017. Parallèlement, nous avons décidé de réduire temporairement la production d'A330 à six appareils par mois en 2016", a expliqué Tom Enders. Airbus a vendu plus de 11.500 Airbus monocouloirs et livrés plus de 6.400 appareils à 317 compagnies aériennes, la famille A320 - A319, A320 et A321.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:55
9e Rencontre Clients – Fournisseurs avec les Acheteurs du Ministère de la Défense - CCI Nice Côte d'Azur

 

source CCI Nice Côte d'Azur

 

La CCI Nice Côte d'Azur, l'APPIM, la CDAF, la DIRECCTE et l'UIMM Côte d'Azur se sont associées pour développer sur le   territoire, compétitivité et relations durables entre clients et fournisseurs industriels. Dans ce cadre vous êtes conviés à participer à la :

 

9e RENCONTRE CLIENTS - FOURNISSEURS consacrée aux Acheteurs du Ministère de la Défense
  
  Mardi 10 mars 2015 de 14h00 à 18h00
  CCI Nice Côte d'Azur - 20, bd Carabacel à Nice

 

Au cours de   ces rencontres, les prescripteurs présentent aux fournisseurs territoriaux leurs politiques, modalités, besoins et  perspectives d'achats et de   partenariats industriels. L'objectif est de favoriser les courants d'affaires locaux par le développement d'échanges d'informations qualifiées.

 

L'inscription à la 9e Rencontre Clients-Fournisseurs est obligatoire et réservée aux entreprises dont le secteur d'activité correspond aux domaines d'achats.

Contact : Dimitri TAILE au 04 92 29 43 28 - dimitri.taile@cote-azur.cci.fr

 

INSCRIPTION GRATUITE MAIS OBLIGATOIRE

 

Programme détaillé cliquez ici

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:50
CV90 Infantry Fighting Vehicle (IFV) - photo BAE Systems

CV90 Infantry Fighting Vehicle (IFV) - photo BAE Systems

 

26.02.2015 BAE Systems - army-guide.com

 

BAE Systems has handed over the first CV90 Infantry Fighting Vehicle (IFV) in serial production to the Norwegian Defence Logistics Organisation (FLO) on time and on budget.

 

A roll-out ceremony was held yesterday in Moelv, Norway, at the facilities of BAE Systems Hägglunds’ business partner CHSnor AS. More than 200 guests attended, representing FLO and the Norwegian Armed Forces, as well as BAE Systems Hägglunds and its Norwegian industrial partners.

 

BAE Systems Hägglunds’ contract, signed in 2012, includes the upgrade of the Norwegian Army’s existing fleet of 103 CV9030s and 41 new-build vehicles, giving the Army a total of 144 state-of-the-art CV90s in varying configurations. They will all include enhanced capabilities for future battlefield and conflict scenarios, such as in the areas of protection, survivability, situational awareness, intelligence, and interoperability.

 

“I’m really pleased that we are able to reach this key milestone,” said Colonel Ragnar Wennevik, Norwegian Army CV90 project leader. “BAE Systems Hägglunds is an impressive supplier, and with the new CV90, we are buying the world’s most advanced armored combat vehicle family. Already proven in combat, we are now taking it to the next generation with state-of-the-art survivability, lethality, digitalization, and mobility.”

 

This program is a key element of the modernization of the Norwegian Army, providing them with the next-generation CV90, one of the world’s most advanced IFV and a low-risk proven solution. The Norwegian Army will incorporate five different configurations of the CV90 from 2015 onwards: 74 infantry fighting, 21 reconnaissance, 15 command, 16 engineering, and 16 multi-role and tow driver training vehicles. The multi-role vehicles can fulfill different functions, including mortar carrier and logistics roles.

 

In 2014, BAE Systems rolled out three variants of the Norwegian vehicles in Sweden, which were subsequently handed over to Norwegian industry for completion, as part of in-country partnerships.

 

Both the Norwegian customer and BAE Systems Hägglunds have been extremely focused on meeting every milestone in the contract from the outset. This focus has ensured that the two parties have developed a strong relationship based on mutual respect and openness, which has ensured project success.

 

BAE Systems Hägglunds is working closely with Norwegian industry in a comprehensive industrial cooperation contract, which is part of the main vehicle contract. Companies such as Kongsberg Defence & Aerospace, Nammo Raufoss AS, CHSnor AS, Moelv, and Ritek AS Levanger are key parties to the contract. The turret upgrade work, for example, takes place at CHSnor AS, and yesterday’s handover was the first in a series of vehicle deliveries from CHSnor AS and Ritek through 2018.

 

“The Norwegian industrial cooperation is extensive and important to us, especially when industrial cooperation is one of the major factors for international success,” said Tommy Gustafsson-Rask, managing director for BAE Systems Hägglunds. “We want to thank all industry partners for their commitment and dedication, and also our professional and supportive customer.”

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:50
Sentinel-2A completed various tests at IABG's test facilities. Photo ESA-S Corvaja, 2015.

Sentinel-2A completed various tests at IABG's test facilities. Photo ESA-S Corvaja, 2015.

 

 

25 February 2015 aerospace-technology.com

 

The European Space Agency's (ESA) Sentinel-2A earth observation satellite has completed testing and is preparing for launch on 12 June aboard a Vega rocket from Kourou space centre in French Guiana.

 

The satellite completed various mechanical tests at IABG's test facilities in Germany, including vibration, shock testing and acoustic tests. Its mass characteristics were also evaluated.

 

Sentinel-2A has also undergone space simulation tests in a thermal vacuum facility and other tests to determine its electromagnetic compatibility (EMC).

 

The satellite will be shipped to the European spaceport in April.

 

Built by Airbus Defence and Space, the Sentinel-2A is part of Sentinel-2 system, and is said to deliver high-resolution, multi-spectral earth observation data using 13 spectral bands with a resolution of 10m, 20m or 60m, and a swath width of 290km.

"Sentinel satellites provide remote sensing data of the earth for key operational services associated with environment and security."

 

Accumulated data will assist in studying land use, soil sealing, land management, agriculture, forestry, natural disasters and humanitarian aid missions.

 

The Sentinel-2 system is part of the European Commission-led Copernicus programme, designed to establish multi-level operational earth observation capability for Europe.

 

Sentinel satellites provide remote sensing data of the earth for key operational services associated with environment and security.

 

Other member of the Sentinel-2 system, Sentinel-2B is scheduled for launch in mid-2016. The Sentinel-2A and Sentinel-2B satellites will be designed to capture images of the entire land surface on earth in less than five days.

 

Airbus Defence and Space was selected as the prime contractor for five of seven Sentinel missions.

 

The company carries out system design, platform and satellite integration and testing at its German site, develops multispectral instruments in France, and produces mechanical satellite structure, power, energy management and high-speed data acquisition units in Spain.

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