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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le premier contrat export du Rafale a été signé, lundi 16 février 2015, au Caire, avec l’Egypte. Il porte sur 24 exemplaires et prévoit les trois premières livraisons dès cet été. Les 3 suivantes, six mois plus tard. L’Egypte est pressée…

 

Tout est allé très vite dans ce contrat signé avec l’Egypte. Alors que Dassault a remporté l’appel d’offres indien, il y a trois ans, et que la signature du contrat d’achat de 126 Rafale (assorti de 63 options) n’a toujours pas été apposée, l’Egypte n’aura mis que trois mois pour se décider.

« L’ensemble de la profession se réjouit du succès de Dassault Aviation pour la signature du premier contrat à l’export du Rafale. Il s’agit d’un succès éclatant pour l’ensemble de l’industrie aéronautique française, tant pour Safran, Thales, MBDA, que pour les centaines de sous-traitants et fournisseurs du programme Rafale implantés dans de nombreuses régions françaises. Ce sont 7.000 emplois qui sont concernés.  », a déclaré Marwan Lahoud, Président
 du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS). Thales, membre du GIE Rafale aux côtés de Dassault Aviation et de SNECMA (Safran), précise pour sa part, que sa participation représente environ 25% de la valeur totale du Rafale : « Thales équipe cet avion de combat de systèmes lui offrant une capacité multi senseur tels que le RBE2 AESA, premier radar de combat européen à balayage électronique à antenne active, le système de guerre électronique SPECTRA, l’optronique, la suite de communication, navigation, identification, l’avionique et les systèmes de génération électrique ».

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 09:50
Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

 

16/02/2015 Armée de l'air

 

Au printemps 2015, deux élèves de la promotion 2012 de l’École de l’air (EA), Charly et Axel participent à l’aventure Solar Impulse 2 : le premier tour du monde en avion solaire (HB-SiB).

 

Arrivés cette semaine à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) pour rejoindre l’équipe de Solar Impulse 2, les sous-lieutenants Charly et Axel, élèves à l’École de l’air (EA), sont enthousiastes : « Le rythme promet d'être intense mais nous sommes d'ores et déjà persuadés que nous allons vivre une expérience extraordinaire ! » L’année dernière, pour se préparer et mieux comprendre la mission, ils se sont rendus à Payerne (Suisse) afin d’assister au déroulement complet d’un vol.

 

Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

Les deux élèves-officiers participent à cette aventure dans le cadre de leur stage de fin d’études. Ils poursuivent ainsi une tradition de partenariat entre l’école et le projet. « Avant nous, deux sous-lieutenants de la promotion 2010 de l’EA ont participé à la traversée des États-Unis en 2013 et deux sous-lieutenants de la promotion 2011 de l’EA ont travaillé en Suisse sur le projet de construction d'un hangar mobile pouvant accueillir l'avion au cours des différentes étapes du tour du monde l'année dernière. » Leur mission au sein du projet ? « Intégrer la Ground Team de Solar Impulse pour participer à l'ensemble des opérations logistiques et suivre l'avion, ainsi que ses pilotes autour de la planète. En parallèle, nous nous intéresserons à l'analyse des données de télémétrie relevées au cours des différents vols réels de HB-SiB afin de travailler à la rédaction d'un mémoire. »

 

Pour suivre le projet Solar Impulse

 

Éclairage sur Solar Impulse

 

Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

« Around the world in a solar airplane » est un challenge né dans l'esprit de l'aéronaute suisse Bertrand Piccard à l'issue de son tour du monde en ballon et sans escale en 1999. Il souhaitait poursuivre l'exploration du monde dans un domaine pionnier et répondant aux défis de notre temps : les énergies renouvelables. Il présenta son projet à l'école polytechnique de Lausanne en 2003 et obtint alors le soutien indéfectible d’André Borschberg, l'ingénieur qui deviendra le second pilote de l'avion Solar Impulse. Dès lors, ils franchirent ensemble les différentes étapes permettant d'envisager la réalisation d'un tour du monde : le premier vol de nuit en 2010, le premier vol intercontinental en 2012 et la traversée des États-Unis d'ouest en est en 2013. Au printemps, leur rêve de tour du monde devrait enfin se concrétiser.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:55
Rétrospective 2014 : les équipements


15/02/2015 Armée de Terre

 

Des hélicoptères aux véhicules blindés, des équipements félins aux drones et aux engins du génie, les principaux matériels engagés dans les opérations en 2014 sont présentés en images

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:50
En décrochant le contrat égyptien, Dassault réaffirme son statut face à la concurrence européenne - photo Dassault

En décrochant le contrat égyptien, Dassault réaffirme son statut face à la concurrence européenne - photo Dassault

 

16/02 Alain Ruello / Chef de service adjoint – LesEchos.fr

 

L'Eurofighter est en retard sur le plan technologique et le Gripen ne boxe pas dans la même catégorie que le Rafale.

 

A Saint-Cloud, au siège de Dassault en proche banlieue parisienne, l'heure est évidemment à la fête. Depuis le temps… Mais le contrat égyptien n'est pas la seule raison de crier victoire. D'abord parce qu'il en appellera probablement d'autres. Le prochain sur la liste a de grandes chances d'être signé en Inde ou au Qatar. Et les Emirats arabes unis savent déjà tout ou presque de l'appareil. Les deux pays arabes ont pour point commun de devoir remplacer un jour où l'autre leurs Mirage 2000.

Si Dassault a de quoi se réjouir, c'est aussi parce que le contrat en Egypte fait de l'avionneur (et donc de la France), la puissance dominante en matière d'aéronautique de combat en Europe. S'il a déjà été exporté, et même bien avant le Rafale, l'Eurofighter traîne de fâcheux soupçons de corruption en Arabie saoudite et en Autriche, même si ce n'est pas le cas d'Oman.

 

Un succès tourné vers l'avenir

L'appareil fabriqué par le trio BAE-Airbus-Finmeccanica souffre d'un double handicap. D'abord, parce que ses quatre pays domestiques - Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne - ne veulent pas commander la totalité des exemplaires prévus au contrat. Les chaînes d'assemblage risquent donc de fermer dès 2017, à moins que des contrats à l'exportation ne prennent le relais.

Mais, et c'est là le second handicap, l'Eurofighter, est non seulement plus cher que le Rafale mais il est surtout en retard d'un point de vue technologique, au point d'avoir systématiquement perdu dans toutes les compétitions ouvertes dans lesquelles il a été engagé (le meilleur exemple étant l'Inde). Londres, Berlin, Madrid et Rome ont fini par lâcher de quoi le doter d'un radar moderne, mais ses grands concurrents en sont déjà dotés.

L'autre rival européen du Rafale, le Gripen du suédois Saab, est incontestablement un très bon appareil, qui se vend d'ailleurs relativement bien, mais qui ne joue pas dans la même division. Stockholm ne pouvant pas tout financer, l'industrie suédoise ne maîtrise pas l'ensemble des technologies liées aux avions de combat.

Dans ce contexte, Dassault sort renforcé vis-à-vis de BAE Systems dans leur partenariat pour préparer le système de combat aérien futur (piloté ou non), c'est-à-dire celui qui prendra le relais du Rafale et de l'Eurofighter.

Dans le cadre du traité franco-britannique de défense de Lancaster House, Paris et Londres financent à parité des études préliminaires aux deux industriels. Nous n'en sommes qu'au début d'un projet qui ne verra pas le jour avant 2025 au mieux. Et rien ne dit que l'alliance n'explosera pas en vol d'ici là. Mais au moins, Dassault a l'assurance que l'histoire du Rafale, elle, est loin d'être finie.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Pierre ALONSO  - Liberation.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé lundi au Caire un contrat à 5,2 milliards d'euros qui inclut en plus des 24 avions une frégate, des lots de missiles et des contrats de formation.

 

Cet après-midi, l’Egypte est devenue le premier acheteur étranger du Rafale, dont seule l’armée française était jusqu’à présent dotée. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire pour parapher le contrat à 5,2 milliards d’euros avec le président égyptien Al-Sissi. L’accord ne porte pas seulement sur la vente des vingt-quatre avions de combat multirôles produits par Dassault, mais comprend aussi la livraison d’une frégate multimissions (Fremm) et d’un lot de différents missiles pour armer le tout.

Au total, les quelque 5 milliards du «deal» représentent plus de la moitié des commandes enregistrées l’année dernière par l’industrie de l’armement made in France. Pour 2014, la direction générale de l’armement chiffre à 8,06 milliards les exportations d’armement. Ce nouveau contrat égyptien propulsera 2015 au rang des meilleures années en termes d’exportations d’armes, dépassant très certainement le cap des 10 milliards. Selon les informations ayant fuité, les 5,2 milliards égyptiens se décomposent en plusieurs contrats, dont la direction générale de l’armement refuse à ce stade de dévoiler les montants détaillés. Le plus symbolique, le plus important aussi, reste celui des vingt-quatre Rafales, 16 biplaces et 8 monoplaces.

 


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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Illustration SIMDAV Solution

Illustration SIMDAV Solution

 

10.02.2015 DCNS

 

DCNS a remporté en décembre 2014, après une mise en concurrence, le contrat pour la modernisation et le maintien en condition opérationnelle de simulateurs de défense à vue (SIMDAV). Ce contrat vient d’être notifié par la Direction générale de l’armement (DGA).

 

D’une durée de cinq ans, le contrat SIMDAV porte sur la modernisation et le maintien en condition opérationnelle des simulateurs MILDAV (site à terre d’ALFAN[1] Toulon) et CESART (site à terre d’ALFAN Brest).

 

Les infrastructures existantes seront démantelées, puis réaménagées pour abriter les nouveaux simulateurs. Ces derniers permettront de former et d’entraîner les équipes de défense à vue de l’ensemble des unités de la Force d’Action Navale. Grâce à ces simulateurs, les équipes seront plongées dans un milieu immersif réaliste, permettant plus particulièrement l’entraînement et la formation à l’autodéfense, face à tous types de menaces « air » et « surface » et à la lutte contre la menace asymétrique[2].

 

Les simulateurs permettront aussi d’entraîner à la préparation et à la mise en œuvre complète des armes de petits calibres. Il sera également possible d’évaluer précisément l’efficacité de la chaîne de commandement et la rapidité de mise en œuvre des armes dans un environnement simulant les navires de la Force d’Action Navale.

 

Au total, trois sites de DCNS seront impliqués dans les opérations de modernisation des simulateurs. Les sites de Toulon et de Ruelle seront en charge de la réalisation. L’installation, elle, aura lieu à Toulon et Brest.

 

DCNS, mandataire du contrat, travaillera de concert avec des partenaires tels que GAVAP (un leader européen dans le domaine de la simulation de systèmes d’armes légères) qui traitera les opérations propres à la simulation des armes et Antycip Simulation, chargée de la solution de projection très haute résolution.

 

Pour répondre aux besoins de ses clients et de ses partenaires industriels et les accompagner dans l’acquisition et le maintien de compétences, DCNS développe et adapte une offre de services de formation et simulation sur l’ensemble de ses métiers.

 

Disposant d’une offre simulateurs qui couvre l’ensemble des besoins opérationnels des marines, le Groupe a livré en 2014 le simulateur Saturne NG, simulateur tactique des sous-marins nucléaires d’attaque de classe Rubis. Le Groupe a également poursuivi les développements de simulateurs de nouvelle génération sur les programmes Barracuda, Brésil (acceptation du système de mobilité du simulateur de conduite) et Espadon Nouvelle Génération, totalisant ainsi plus d’une dizaine de référence de tout type. En 2014, le Groupe a réalisé des formations d’envergure pour les programmes Gowind Malaisie, P75 Inde, Scorpène Brésil, etc.

 

 

 

[1] Amiral commandant la Force d’Action Navale

[2] Les menaces asymétriques, par opposition aux « menaces prévisibles », concernent les nouveaux types de menaces tels que le terrorisme et les trafics illicites. Elles émanent d’entités non-étatiques qui ne disposent pas de moyens militaires traditionnels

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 16:55
Nouveau succès en Egypte pour DCNS

 

Paris, le 16 février 2015 DCNS

 

DCNS a signé lundi 16 février avec le Ministère de la défense de la République Arabe d'Egypte un contrat portant sur la fourniture d’une frégate multimissions FREMM. Cet accord renforce les relations stratégiques qu’avait initiées DCNS en juillet dernier avec la signature d’un contrat pour la fourniture de quatre corvettes Gowind® 2500.

 

Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS, déclare : « Je remercie les autorités égyptiennes de la confiance qu’elles nous accordent une nouvelle fois pour participer à la modernisation de leur outil de défense. DCNS aura à cœur de démontrer que cette confiance est justifiée. Le Groupe mettra tout en œuvre pour mener à bien ce programme. »

Cette frégate, l’actuelle Normandie, sera livrée mi-2015 après quelques travaux d’aménagement, et la première phase du programme de formation. Les prestations logistiques et le soutien à la marine égyptienne s’étaleront ensuite sur plusieurs années.

Pour Hervé Guillou : « Avec cet accord historique, DCNS s’inscrit dans une logique de partenariat à long terme avec la Marine égyptienne et ses chantiers avec qui nous comptons investir dans la durée pour le développement des compétences et de l’outil industriel. De plus, le renforcement de nos relations nous offre de nouvelles perspectives de vente de navires. »

La FREMM livrée à la Marine égyptienne sera prélevée sur la série en cours de réalisation pour la Marine nationale. Pour permettre à cette dernière de ne pas obérer ses capacités opérationnelles, DCNS accélérera la cadence de production des bâtiments suivants.

« Je tiens à souligner que ce succès n’aurait pas été possible sans une équipe de France soudée et un soutien sans faille des services étatiques français, et en particulier la Direction générale de l’armement et la Marine nationale qui a accepté le report de la livraison de sa deuxième frégate. »

 

Caractéristiques techniques des FREMM

Les frégates multimissions sont des navires polyvalents répondant à tous types de menaces aériennes, marines, sous-marines ou terrestres. Navires à la pointe de la technologie, les frégates FREMM sont parfaitement adaptées pour permettre aux marines clientes de faire face aux menaces actuelles et aux besoins croissants de sécurité maritime.

 

  • Longueur hors tout : 142 mètres
  • Largeur : 20 mètres
  • Déplacement : 6 000 tonnes
  • Vitesse maximale : 27 nœuds
  • Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)
  • Capacité de logement : 145 hommes et femmes
  • Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

 

A propos de DCNS

DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS propose un large panel de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et compte 13 600 collaborateurs (données 2013). www.dcnsgroup.com

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 15:55
Tir d'un missile de moyenne portée (MMP) à DGA Techniques terrestres le 2 février 2015

Tir d'un missile de moyenne portée (MMP) à DGA Techniques terrestres le 2 février 2015

 

16/02/2015 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir du missile de combat terrestre (missile de moyenne portée - MMP) le 2 février 2015, successeur du système d’arme Milan.

 

Effectué sur le site de DGA Techniques terrestres à Bourges, ce tir de mise au point vient confirmer l’excellente précision de la poursuite du MMP après un accrochage en vol sur une cible à plus de 4 000 mètres, masquée au départ du coup. Cette réussite est le fruit d’un travail coordonné d’acteurs étatiques (DGA et armée de terre) et industriels (MBDA France).

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie. Il constitue l’un des nouveaux programmes du ministère de la Défense destinés à la modernisation de l’armée de terre au titre de la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Ce missile polyvalent, conçu par la société MBDA France, est en phase de développement. Le contrat de développement a été notifié par la DGA le 3 décembre 2013. Il permettra aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. La date de livraison de ce système dans les forces est prévue en 2017.

 

D’autres campagnes d’essais du MMP sont d’ores et déjà programmées à DGA Techniques terrestres au cours du premier trimestre 2015.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 08:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le président égyptien al-Sissi et Jean-Yves Le Drian officialisent la commande de 24 avions de combat, d'une frégate et de missiles pour 5,2 milliards d'euros, au Caire.

Journée historique pour l'industrie de l'armement française. C'est en effet le Jour J pour la signature du premier contrat du Rafale à l'exportation. Il doit être officialisé, ce lundi 16 février, au Caire entre le président égyptien al-Sissi et Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense français. Ce dernier s'envole ce matin depuis l'aéroport de Villacoublay (Yvelines) en compagnie d'Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation*, le constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, le fabricant des frégates et Antoine Bouvier, le patron du missilier MBDA ainsi que des journalistes.

La délégation française doit être accueillie au ministère de la Défense égyptien par le général Sobhi, l'homologue de Jean-Yves Le Drian, dans le cadre d'une cérémonie militaire, avant de se rendre au palais présidentiel pour y être reçue par le maréchal al-Sissi. La cérémonie de signature des contrats par les deux ministres de la Défense - trois majeurs (Rafale, frégate et missiles) et deux pour d'autres équipements pour un total de 5,2 milliards d'euros - est prévue vers 18 heures 30 (17h30 en France) au ministère de la Défense. La journée se terminera par un dîner à Air Force House au Caire.

Ces paraphes officiels ouvrent la voie au versement du premier acompte. Il doit intervenir rapidement - d'ici deux à trois semaines - afin que le contrat soit mis en œuvre et que les industriels puissent effectuer les livraisons dans le calendrier très serré imposé par les Égyptiens. Le Caire veut en effet faire parader 3 Rafale et sa frégate lors des cérémonies organisées le 5 août prochain pour l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez.

Les avions de combat et la frégate seront prélevés en «sortie de chaîne» sur le quota 2015 des armées françaises afin de tenir les engagements pris auprès de l'Égypte. Ensuite, les livraisons s'étaleront pendant la durée de cinq ans du contrat.

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 12:55
FREMM Normandie – photo DCNS

FREMM Normandie – photo DCNS

 

12.02.2015  Camille Allain – 20minutes.fr

 

Beaucoup ne retiendront que la vente des Rafale. Mais à Lorient, la signature du contrat de vente d’une frégate FREMM avec l’Egypte va permettre aux salariés de DCNS de souffler. Même si le chantier tourne bien, la commande du navire de guerre remplit le carnet de commandes. Explications.

 

C’est quoi une frégate FREMM?

Les frégates européennes multi-missions (FREMM), fleuron de l’industrie française, sont des navires de guerre conçus en partenariat avec l’Italie. Construites sur le chantier DCNS de Lorient, elles ont pour mission de protéger l’espace aérien et sous-marin. La mise en service officielle du premier modèle a eu lieu en 2014 avec le baptême de l'Aquitaine, acquise par la Marine Nationale quinze ans après les premières ébauches.

 

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:40
Les BPC russes à Saint Nazaire - photo F. Dubray - Ouest-France

Les BPC russes à Saint Nazaire - photo F. Dubray - Ouest-France


13.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mon excellent camarade Jean-Dominique Merchet écrivait hier (lire ici) que la non livraison des deux BPC destinés à la Russie "couterait 5 millions d'euros par mois, uniquement en frais de gardiennage et de maintenance des deux bateaux qui devraient rester en France. Une somme considérable, soit près de 60 millions par an à la charge de DCNS ou de l'Etat."

Ces frais sont bien réels, mais ils ne concernent que le BPC livrable (le Vladivostok) puisque son frère jumeau (le Sébastopol) est toujours en construction; l'avancée des travaux sur ce second BPC serait conforme au calendrier.

Ces coûts portent sur les frais de port (qui ne seraient pas trop élevés, du fait d'accord entre STX et le port autonome de Nantes-Saint Nazaire), les frais d'entretien (peinture par exemple) et de carburant (pour tester la propulsion); mais ce sont surtout les frais liés à la main-d'œuvre qui sont les plus élevés.

 

Quant à la livraison des BPC, hier après la signature de l'accord de Minsk (qui laisse perplexes bien des gens), une source diplomatique russe citée par Interfax a déclaré que "l'ordre de livrer le Mistral viendra de l'Elysée visiblement au début de semaine prochaine. Dans la première quinzaine de mars, le navire sera complètement prêt à être transmis à la partie russe" (lire ici). A méditer avec prudence, surtout après les propos de François Hollande, hier soir: "Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l'espère un jour".

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:30
Armor: Israel Creates A Two-In-One

 

February 7, 2015: Strategy Page

 

The mid-2014 war in Gaza gave Israel the opportunity to aww how many new weapons performed under combat conditions. This included ammunition. Israel introduced its 120mm APAM-MP-T (M329) multi-mission tank shell in 2011 but was not able to test it in heavy combat until the mid-2014 50 Day War with Hamas. The M329 is an anti-personnel and anti-materiel (vehicles or structures) round that has a programmable fuze that allows for air bursts and detonation when close to a moving target (like helicopters). The M329 acts like a high explosive round when fired at buildings or bunkers. The tank gunner can select how the fuze will operate before firing a shell. Thus the M329 fuze can be set to penetrate a wall and then explode inside, or detonate in the air over troops in trenches.  This makes the M329 useful for destroying buildings or just killing or wounding enemy troops. Max range of the M329 is 5,000 meters and it is very accurate.

 

Israel developed the M329 because similar American multi-mission 120mm rounds had appeared earlier and Israel has used some of them in combat. Suggestions from Israeli troops led Israel to design their own multi-mission ammo like the M329. Multi-mission tank rounds began appearing in the 1990s and since then there have been several generations of such tank gun ammunition. Some of these American rounds proved very useful in Iraq and Israel a decade ago. These new shells were better at killing infantry, and destroying bunkers and buildings, rather than destroying tanks. With the end of the Cold War, there has not been a lot of tank-versus-tank combat, and existing anti-tank shells were more than adequate for that. But for post-Cold War combat new and improved shells would be useful.

 

Not surprisingly in the 1990s new shells were developed for these new conditions. In some cases older shells were recycled with new features. Thus 19,000 American M830A1 multipurpose 120mm tank gun rounds were modified to become M908 shells. This made them more lethal against bunkers, buildings and unarmored vehicles. In addition, there was the M1028, which is a 120mm shotgun shell (containing 1100 10mm tungsten balls, that can kill or wound at up to 700 meters from the tank), that began production in 2002. This shell, and the M908, were what American M-1 tanks use nearly all the time in Iraq.

 

Israel had pioneered both types of “irregular combat” tank ammunition and used their versions heavily in Palestinian areas after Israeli troops withdrew from Gaza and that are became a Islamic terrorists sanctuary. The M908 and M1028 shells make tanks much more useful in urban fighting. Hostile gunmen often take cover in buildings, or trees and crops. The M908 can knock down buildings, and the M1028 can clear out anyone sniping at you from lighter structures or vegetation. The M329 provides even more flexibility for when tanks are not fighting other tanks and replaces the capabilities of both the M908 and M1028. Now, like those two older designs, the M329 has plenty of combat experience to demonstrate what worked and how well.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12/02/2015 par La rédaction numérique de RTL

 

L'accord de vente de 24 Rafale à l'Égypte a été signé ce jeudi 12 février, mettant un terme à trois mois de négociations.

 

Selon les informations recueillies par RTL, les 24 avions Rafale vendus à l'Égypte par Dassault seront tous fabriqués en France. Cet accord a été signé ce jeudi 12 février. Le Monde précise que ses modalités doivent encore faire l'objet d'une double signature officielle du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi et François Hollande ou son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Celle-ci se fera le 16 février, au Caire. La vente des Rafale à l'Égypte représente l'aboutissement d'une négociation menée en trois mois. Les discussions avaient démarré lors de la venue du président égyptien à Paris. Ce dernier avait annoncé vouloir renforcer sa défense aérienne.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
Rafale en Egypte : la revanche du mal-aimé

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique


Ce n'est pas le Pérou, mais c'est déjà l'Egypte. Et c'est une sacrée nouvelle : lundi 16 février, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian signera officiellement le premier contrat export du Rafale, un accord à 5,2 milliards d'euros comprenant aussi, rappelons-le, une frégate multi-missions (FREMM) et des missiles MBDA et Sagem. Une malédiction rompue ? La fin d'une incongruité, plutôt. Si on le laisse de côté l'étrange acrimonie qu'a toujours provoqué cet avion chez nombre de commentateurs, rien ne justifiait l'absence éternelle de commandes export de l'avion de Dassault.

 

Les échecs ? Il étaient dûs à un subtil mélange de surpuissance diplomatique américaine (Corée du Sud, Singapour), d'impairs politiques dans le camp français (Maroc), d'une certaine tendance -disons les choses- à la suffisance chez les industriels sur certains marchés, et surtout à la taille limitée du marché des biréacteurs de combat, les prospects se limitant, entre les pays qui fabriquent ces machines et ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter, à une grosse dizaine. Même la Suisse et le Brésil, intéressés au départ par des bimoteurs, se sont rabattus sur un avion plus rustique, le Gripen suédois.

 

16 février 2015 : le Rafale se vend donc enfin à l'export. Cette fois, les conditions étaient réunies : un client, l'Egypte, qui a un besoin urgent d'avions de combat modernes pour combattre les djihadistes dans le Sinaï, et a clairement fait le pari d'équipements français pour ne pas dépendre de Washington ou Moscou ; une équipe de France des politiques et industriels, menée par Jean-Yves Le Drian, qui a su pousser dans la même direction ; une volonté implacable de l’État français de boucler le deal, avec le pari de garantir le contrat par la Coface à un niveau jamais vu auparavant. Et un produit mature, « combat proven », qui ne pouvait rester éternellement le « Rafale-qui-n'affiche-toujours-pas-la-moindre-commande-export ».

 

Car opérationnellement, l'appareil fait le job, et le fait très bien. Il l'a prouvé en Afghanistan, en Libye, au Mali, désormais en Irak. Il est l'un des seuls avions véritablement multirôles : renseignement, police du ciel, frappes au sol, et une capacité à être embarqué sur porte-avions que n'ont ni l'Eurofighter, ni le Gripen. Avec 14 points d'emport, il est d'une polyvalence quasi-unique sur le marché. Sa nouvelle configuration très lourdement armée en fait une machine de guerre redoutable, capable d'emporter 1,5 fois son poids : 6 missiles air-sol de précision AASM, 4 missiles air-air moyenne et longue portée MICA, 2 missiles Meteor très longue portée, le tout avec trois réservoirs de 2 000 litres de carburant. Son radar à antenne active RBE2 est un des meilleurs du monde, de même que sa panoplie d'armements (SCALP, Mica, AASM, Exocet, Meteor, bombes à guidage laser, canon de 30mm...)

 

Bien sûr, le prix n'est pas à la portée de toutes les bourses :142,3 millions d'euros pièce développement compris, et 101,1 millions d'euros l'unité au prix unitaire de production selon la Cour des Comptes en 2010. Mais c'est le lot de tous les chasseurs de cette gamme, comme le rival historique Eurofighter Typhoon. Même le monoréacteur américain F-35 (ou JSF), présenté comme low-cost lors de son lancement, est en train de rattraper allègrement le prix du chasseur français. Ce prix réserve le Rafale à un marché bien plus limité que celui des monoréacteurs comme le F-16 ou le Gripen. Le débat est toujours ouvert pour savoir si le maintien de la chaîne du Mirage 2000, malgré le manque de commandes du début des années 2000, n'aurait pas été un choix plus judicieux que sa fermeture.

 

Une chose est sûre : la commande égyptienne, pour réjouissante qu'elle soit, n'est que le début de l'histoire. Pour faire du Rafale un vrai succès à l'export, un objectif sensé serait de viser un nombre de commandes export au moins égal au nombre d'appareils prévus en France (probablement 225). C'est la performance qu'avait atteinte le Mirage 2000 en son temps, avec environ 300 commandes de chaque côté. Le défi semble jouable si les dernières anicroches avec l'Inde (126 appareils) sont résolues rapidement, et si le Qatar se décide à signer définitivement sa commande de 36 appareils. Des commandes en Malaisie et aux Emirats Arabes Unis permettraient de compléter ce scénario idéal. Qui, même si le contrat égyptien est à saluer comme il se doit, reste encore, à ce jour, théorique.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

13 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L’Égypte va acquérir 24 exemplaire de l'avion de combat français Rafale. Une première vente historique à l’export qui permet de pérenniser la supply chain de Dassault Aviation et laisse espérer de nouveaux contrats plus significatifs, nécessaires à une montée en cadence.

 

La vente que tout le monde militaire tricolore attendait est enfin là. Le Rafale, l’avion que la France et Dassault Aviation n’avaient jamais réussi à vendre à l’export, a brisé la malédiction. "Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d’acquérir 24 avions de combat Rafale", a précisé François Hollande le 12 février dans un communiqué des plus sobres. La république arabe va acheter 24 appareils mais également une frégate et des missiles air-air pour un montant estimé à plus de 5 milliards d’euros. Jean-Yves Le Drian et le président égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi, doivent parapher le contrat final lundi 16 février au Caire.

Pour la filière Rafale, ce contrat est un immense soulagement. Il assure la pérennité à court et moyen terme non seulement de la chaîne d’assemblage de Mérignac mais de l’ensemble de la supply chain du Rafale. Au total, ce sont plus 500 entreprises françaises et plus de 7000 emplois directs et indirects qui soufflent. En 2011, Gérard Longuet, alors ministre de la défense, évoquait un arrêt programmé de l'activité en cas d’absence de contrats à l’export.

"Dans l’immédiat, ce contrat, même s’il est relativement modeste, est une excellente nouvelle pour la filière Rafale. Il peut permettre de faire la transition avec de futurs contrats plus significatifs comme ceux attendus avec l’Inde et le Qatar", explique Philippe Plouvier, partner en charge du secteur aéronautique au sein du Boston Consulting Group. En sortant un exemplaire par mois, la chaîne Rafale tourne pour le moment à son minimum vital. Il n’est pas sûr que la commande des 24 appareils égyptiens assure un surcroît de charge industrielle, la France ayant décidé de réduire autant que possible son rythme de commandes.

 

Relancer l’embauche ?

 

Les syndicats se veulent optimistes : "Contrairement aux Indiens, les Égyptiens vont acheter leurs 24 appareils directement sortis de chaîne. La production devrait être totalement réalisée en France", se félicite Pierre Etchegoyen, élu syndical CGT basé à Biarritz (Pyrénées Atlantiques) où la production du Rafale représente près d’un quart de l’activité du site. "Seul un second contrat pourrait véritablement changer la donne sur le plan industriel et permettrait d’envisager des cadences plus élevées, estime pour sa part Jean-Baptiste Etcheto, de la CFDT Dassault Aviation. Nous pourrons y faire face assez facilement. Car même durant les années les plus dures comme en 2008, la société n’a jamais pratiqué de plan social. Nous avons su maintenir les compétences critiques et garder les postes stratégiques de techniciens et d’ingénieurs."

Certains estiment même que le groupe doit relancer l’embauche. "Nos effectifs de production sont passés de 2400 à 2000 personnes entre le début des années 2000 et aujourd’hui. Ce contrat est l’opportunité de recruter à nouveau. Nous pourrions passer d’une cadence d’1 à 1,5 avion par mois", explique Pierre Etchegoyen. C’est d’autant plus vrai qu’un Rafale, du fait de sa complexité, nécessite environ cinq fois plus de travail qu’un avion d’avion d’affaires de type Falcon.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:56
photo Laurent Guichardon MBDA

photo Laurent Guichardon MBDA

 

12/02/2015 DGA

 

 

Lundi 2 février 2015, la Direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir du missile de combat terrestre (Missile de moyenne portée - MMP), successeur du système d’arme MILAN.

 

Effectué sur le site de DGA Techniques terrestres à Bourges, ce tir de mise au point vient confirmer l’excellente précision de la poursuite du MMP après un accrochage en vol sur une cible à plus de 4.000 mètres, masquée au départ du coup. Cette réussite est le fruit d’un travail coordonné d’acteurs étatiques (DGA et armée de terre) et industriels (MBDA France).

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie. Il constitue l’un des nouveaux programmes du ministère de la Défense destinés à la modernisation de l’armée de terre au titre de la Loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Ce missile polyvalent, conçu par la société MBDA France, est en phase de développement. Le contrat de développement a été notifié par la DGA le 3 décembre 2013. Il permettra aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. La date de livraison de ce système dans les forces est prévue en 2017.

 

D’autres campagnes d’essais du MMP sont d’ores et déjà programmées à DGA Techniques terrestres au cours du premier trimestre 2015.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:54
Le 2e Étranger a pris livraison de ses premiers VBCI

Le 31 janvier, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) de Nîmes a reçu ses premiers véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI)

 

12 février, 2015 par Nathan Gain (FOB)

 

Le 2e Régiment Étranger d’Infanterie de l’Armée Française a récemment prouvé à nouveau qu’il pouvait à la fois approcher de sa 174e année d’existence, compter dans ses rangs un authentique mulet, nommé Tapanar, et disposer d’un matériel militaire de pointe.

 

C’est en suivant cette philosophie que le 2e REI a pris livraison, le 31 janvier 2015, de 17 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie (VBCI) flambants neufs. Fort de 1230 hommes, le 2e REI devient ainsi le huitième et dernier régiment français à être équipé de ce type de matériel.

 

Dans la matinée du 31 janvier, les 17 VBCI ont été déchargés par les légionnaires sur la plateforme de débarquement de la zone industrielle de Grezan. Des éléments du 503e régiment du train ont ensuite escorté le convoi jusqu’aux quartiers du 2e Étranger, situés à Nîmes, pour une mise en condition opérationnelle dans l’après-midi.  Ces VBCI viennent désormais compléter un parc régimentaire déjà composé, entre autres, des célèbres VAB HOT et VBL Milan.

 

Dédié au transport, à la protection et à l’appui feu des unités d’infanteries, le VBCI a d’ores et déjà prouvé sa valeur au sein des nombreuses opérations extérieures menées par l’Armée Française. Depuis son incorporation au sein de l’armée française en septembre 2008, le VBCI a été engagé avec succès en Afghanistan, au Liban, au Mali et, plus récemment, en République Centrafricaine.

 

Fruit de la collaboration de Nexter Systems et de Renault Trucks Defense, le VBCI, en version VCI (Véhicule de Combat d’Infanterie), peut transporter un groupe de combat de huit hommes et est armé d’un tourelle Tarask équipée d’un canon de calibre 25 mm et d’une mitrailleuse de calibre 7,62 mm.

 

Gageons que ce nouveau matériel saura parfaitement servir la devise du 2e Étranger, « Être prêt ».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
Rafale (photo S. Fort)

Rafale (photo S. Fort)

source ASDS Media

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:25
L’Embraer KC-390 fait son premier vol (video)

L’avion de transport brésilien KC-390 a effectué son premier vol avec succès le 3 février à São José dos Campos (source : Embraer).

 

4 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

L’avion a volé durant 1 heure et 25 minutes piloté par Mozart Louzada et Marcos de Oliveira Lima Salgado. L’équipage comprenait également les ingénieurs d’essais Raphaël Lima et Roberto Becker pour l’évaluation des qualités et performances de vol.

 

« Le KC-390 est le résultat d’une coopération étroite avec la Force aérienne brésilienne et nos partenaires internationaux. Il représente ce qui est probablement le plus grand défi technologique que la société n’ait jamais rencontré dans son histoire. Nous sommes profondément émus d’avoir atteint cette étape », a déclaré Frederico Fleury Curado, président d’Embraer.

 

« Le KC-390 sera l’épine dorsale de l’aviation de transport pour l’armée de l’air brésilienne. De l’Amazonie à l’Antarctique, la flotte de 28 avions jouera un rôle clé dans la diversité des projets de l’État brésilien, dans la recherche scientifique pour le maintien de la souveraineté « , a déclaré le général Nivaldo Luiz Rossato, commandant de la Force aérienne du Brésil.

 

Durant ce premier vol, l’équipage du KC-390 a effectué des manoeuvres pour évaluer ses caractéristiques de vol et a mené une série de tests des systèmes après plusieurs simulations au sol.

 

« Le KC-390 s’est comporté de façon réactive et prévisible », a déclaré le capitaine Louzada. « Le système de contrôle fly-by-wire et l’avionique de dernière génération facilite considérablement le vol. »

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:25
KC-390 photo Ricardo Beccari - Embraer

KC-390 photo Ricardo Beccari - Embraer

 

12.02.2015 Safran

 

L’avion de transport militaire brésilien KC-390 a effectué son vol inaugural le 3 février dernier, depuis le site de Gaviao Peixoto, près de Sao Paulo, où est réalisé son assemblage final. Cet appareil est équipé de nombreux systèmes développés par Safran.

 

Plus gros avion jamais produit par Embraer, le KC-390 a vocation à être utilisé pour des opérations militaires et pour des applications civiles. Il permettra notamment d’assurer des missions de transport de troupes, de secours, ou encore de ravitaillement en vol. A l’issue de son premier vol d’une heure et vingt-cinq minutes, les pilotes d’essai ont souligné le bon comportement de l’avion et sa facilité de pilotage.

Ce jalon représente un succès majeur pour Safran et toutes les équipes qui ont travaillé sur ce programme. En effet, le nouvel avion embarque six « packages » de systèmes et équipements conçus et développés par Safran, démontrant ainsi l’expertise de Labinal Power Systems dans le domaine des équipements électriques aéronautiques (voir encadré). La société a également piloté le banc d’essais électrique global de l’avion, qui a permis de tester au sol l’ensemble des équipements électriques de l’appareil, fournis ou non par le Groupe.

Messier-Bugatti-Dowty (Safran) a produit les roues et freins de l’appareil, le système de freinage, le module de direction des trains avant ainsi que les équipements d’extension / rétraction des trains d’atterrissage. Sagem (Safran) a fourni le stabilisateur horizontal (HSTS*), le plus gros jamais conçu par Safran.

Prochaines étapes du programme : la campagne d’essais en vol, puis la production en série et les premières livraisons, attendues dès la fin 2016.

*Le HSTS (Horizontal Stabilizer Trim System) permet au pilote de régler de manière optimale le calage du plan horizontal afin de maintenir une assiette de vol stable, tout en minimisant l’effort aérodynamique requis sur le manche pour manœuvrer l’avion. 

 

Les équipements électriques de Labinal Power Systems à bord du KC 390

  • La distribution électrique primaire et secondaire,

  • La génération électrique d’urgence, ou Ram Air Turbine (RAT). Ce système permet de convertir un flux d’air en puissance électrique afin d’assurer, en cas d’urgence, les charges électriques nécessaires à la sécurité du vol et de l’atterrissage.

  • Tous les systèmes de ventilation de l’avion, via sa filiale Technofan.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:20
 Crédits iSight Partners

Crédits iSight Partners


11.02.2015 par Frederic Mazue - programmez.com

Selon le Wall Street Journal qui s'appuie sur des publications des sociétés spécialisées en sécurité iSight Partners et Invicea, le site du magazine économique américain Forbes a été victime d'un piratage le transformant en point d'eau, dans une cyber-attaque de grandeur ampleur, visant des services financiers américains, des sociétés travaillant pour le défense américaine, ainsi que des dissidents chinois. Les pirates seraient toute une équipe de hackers chinois, équipe baptisée Codoso par Sight Partners,  mais qui est également connue sous le nom de Sunshop Group.

Suite de l'article

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Hollande a confirmé l'achat de 24 Rafale par l'Egypte

 

12/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP

 

L‘Egypte est sur le point d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions, a annoncé le chef de l'Etat dans un communiqué ce jeudi. La signature du contrat aura lieu le 16 février.

 

Le président de la République a confirmé ce jeudi la prochaine vente de24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions du constructeur Dassault Aviation* à l'Egypte. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions ainsi que les équipements associés. Ces équipements permettront à l'Egypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale», a annoncé François Hollande dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de la République précise que la signature du contrat, d'une valeur évaluée à 5 milliards d'euros selon l'AFP, aura lieu le 16 février prochain au Caire. C'est le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui signera le contrat au nom de la France.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a remercié jeudi soir l'Egypte de sa «confiance». «Je remercie les plus hautes autorités égyptiennes pour ce partenariat stratégique et historique. Dassault Aviation sera au rendez-vous de la confiance qu'elles viennent une nouvelle fois de nous témoigner», a-t-il déclaré. Le PDG a rappelé que la coopération du groupe avec l'Egypte «remonte aux années 70», a-t-il rappelé. Il a également remercié «les autorités françaises, qui sont à l'origine du programme Rafale et qui lui ont apporté le soutien politique sans lequel il ne peut y avoir d'exportation militaire».

 

Un avion de chasse multirôles

 

Sorti d'usine en 1998, le Rafale est un fleuron de l'aéronautique militaire française. Il s'agit d'un avion de chasse multirôle, déjà éprouvé au combat et actuellement engagé dans des opérations en Irak et contre l'organisation Etat islamique (EI). Il n'avait cependant encore jamais été acheté à l'étranger. L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Et elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Mais Dassault Aviation doit assurer une cadence minimale de production de 11 appareils par an, ce qui rend cruciale la vente de l'avion de combat à l'étranger, en sus des commandes françaises.

«Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes» à l'étranger, explique par ailleurs à l'AFP Philippe Plouvier, du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Dans une interview récente au Figaro, Eric Trappier précisait que le groupe «mène un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale


12.02.2015 LesEchos.fr

 

Selon les médias russes, la France pourrait finalement autoriser la livraison de deux navires Mistral, suspendue en novembre dernier. Une information démentie par le chef de l’Etat à l’issue du sommet européen.

L’accord de paix trouvé jeudi matin à Minsk ne va pas pour autant débloquer la livraison des navires Mistral à la Russie, comme l’ont indiqué jeudi les médias russes. Une information démentie par François Hollande, qui a jugé lors du sommet européen que « les conditions ne sont toujours pas réunies ». « Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l’espère un jour », a-t-il déclaré à l’issue du sommet européen. « Il est clair que si tout se mettait en place » pour le règlement de la crise ukrainienne, « des mesures seraient prises au niveau européen pour alléger les sanctions » et « la France pourrait s’inscrire dans ce processus », mais « nous n’en sommes pas encore là », a dit le président.

En novembre dernier la France avait décidé de suspendre la livraison du Mistral en représailles des actions menées par Moscou en Ukraine. Hollande avait alors imposé deux conditions nécessaires à la livraison : un cessez-le-feu observé par tous et une preuve tangible d’un règlement politique sur le conflit en Ukraine. Pour mémoire, le contrat avait été signé sous la présidence Sarkozy en 2011 et prévoyait la fourniture de 2 porte-hélicoptères pour 1,2 milliard d’euros.

Cette suspension avait été sans précédent pour l’industrie militaire française depuis une décision du général de Gaulle au détriment d’Israël en 1967. La Russie a-t-elle réclamé des compensations ? Ce n’est pas très clair. En novembre, Moscou avait indiqué qu’il ne comptait pas poursuivre la France « pour l’instant » auprès d’une cour d’arbitrage internationale. En décembre, François Hollande avait également semblé vouloir apaiser les relations et avait plaidé pour une « désescalade » des sanctions européennes contre la Russie.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L’Egypte commande 24 Rafale

 

13 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le 10 février, le président François Hollande  a annoncé via un communiqué officiel que les autorités égyptiennes souhaitent acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés. Le montant du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros avec une première livraison dès 2018 (source : Élysée).

 

La cérémonie de signature aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées : Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Hervé Guillou (PDG de DCNS, fabricant des frégates), ainsi qu’Antoine Bouvier (PDG du missilier MBDA).

Trois jours plus tôt, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré à la radio Europe 1 que les négociations avec l’Egypte étaient « assez avancées ».

Parallèlement, le chef de la marine française, l’amiral Bernard Rogel, avait confirmé aux journalistes le 9 février que l’Égypte était aussi intéressé pour acquérir une frégate furtive FREMM. La Normandie (D561), qui est en train de terminer ses essais en mer, pourrait être remise à l’Égypte plus tard cette année si son transfert n’a pas d’impact sur la Marine française à plus long terme.

Du coté égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi (ancien ministre de la défense) avait déjà approuvé dans la soirée du 9 février le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate FREMM et de missiles MBDA.

Le montant global du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros : 3,5 milliards d’euros pour les 24 Rafale dont six exemplaires pourraient être prélevés sur la flotte de l’armée de l’air, 1 milliard pour la frégate FREMM, et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval).

La question du financement

Comment l’Egypte qui est en proie à de grandes difficultés économiques peut-elle financer une telle transaction ?

Paris a consenti de nombreuses facilités pour conclure cette vente historique et permettre ainsi l’exécution de sa loi de programmation militaire. La France propose au Caire de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l’acompte sera payé à 50 % par l’Egypte et à 50 % par les banques.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
"The World Seeks Inexpensive Precision Munitions”

 

7/2/2015 Amir Rapaport - israeldefense.com

 

On the eve of the year when IMI is to be sold, CEO Avi Felder speaks about the privatization project, a cooperative with Rafael and the lessons derived from Operation "Protective Edge": “Urban wars will continue”

 

At the outset of 2015, Avi Felder faces a series of unusual challenges: completing the structural revision within IMI, assimilating the lessons of Operation Protective Edge with regard to the Company’s product range, and above all – facilitating the privatization of IMI, after some elements possessing secret information on the manufacture of rocket engines have been separated from it, and a new company, "Tomer" has been established.

Felder is confident that the coming year will end with IMI, one of Israel’s longest running government companies, under a different ownership, either private or public.

“2015 will be a year at the end of which we should emerge as a privatized company under private, or more precisely non-government ownership,” says Felder.

 

Does the fact that the Knesset has been dissolved and elections will be held next March change the privatizing plans?

“The train has already left the station. The process will not stop because of the elections. The Government Companies Authority is in charge of this process. We assist it in order to comply with all of the terms. So far, the Company has complied with 100% of the plan prescribed for it. I assume this compliance will remain the same. Later on, the process will be more technical and not one that calls for decisions that could be influenced by the elections.”

 

Where are we in the process right now?

“In January 2015, an advertisement will be published, calling for companies that would like to participate in the purchase to submit their bids. Subsequently, the regulator should approve the companies included in the bidding and it is planned that by the end of March or in early April at the latest, those companies will receive a detailed RFP and submit their responses to it. By the end of the year, the process will be concluded. We are currently working on the establishment of information rooms, to be opened in late March, for the benefit of the bidders, so that they may use the information to make a decision regarding the tender without compromising details that may adversely affect our on-going competitive position vis-à-vis the companies that may eventually purchase us. At the same time, other processes are progressing as well. During that period, IMI will be split into ‘IMI Systems’ – which would accept all of the Company’s assets and activities, and the residual IMI, which will keep all those things that I refer to as the ‘sins of the past’ – contaminated soil, environmental issues and so forth. The State will assume responsibility for the employees’ pension debts. The split should take place around March. That’s the general direction.

“At the information rooms, the potential buyers will receive all of the information in the most transparent and clear manner that would still protect the Company, as in the end, only one buyer will be selected. In any case, according to the decision of the ministerial committee, IMI Systems will be privatized as a single ‘block’ – it will not be broken down, but sold with all of the production plants and subsidiaries.

“At the same time, we are still working on the establishment of ‘Tomer’ – on the basis of our ‘Givon’ plant (the Rocket Systems Division). Just before IMI is handed over to the buyer, ‘Tomer’ will be separated from it. At this time, we are cooperating with IMOD on the characterization of ‘Tomer’. This plant will deal with all aspects of rocket engines and propulsion, and would sell the engines to IMI just as it is currently done by Givon. It will be a government company – 100% owned by the State of Israel.”

 

Will the other knowledge centers be privatized?

“Yes. Only the Rocket Systems Division will still be owned by the State of Israel. All of the rest is for sale. We are also working intensively on the relocation of ‘IMI Systems’ to the Negev, which is to take place immediately following the privatization. By 2022 we would no longer be in Ramat HaSharon. To accomplish the relocation to the Negev within seven years – that is a challenge in itself. The relocation process will consist of several phases. Now we are working on the planning of the area we will transfer to. We are considering which activities should be located there. We intend to evaluate what IMI would look like in the coming years, and ensure that some space will be reserved for future development in the context of the relocation to the Negev.”

 

Will the buyer be required to relocate to the Negev? Will he not be able to change his mind about it?

“There is an agreement, and it will happen. The Government of Israel decided to privatize the Company. In April 2014, 12 contracts were signed between the Company and the trade union and the employees – and the Ministry of Finance and Ministry of Defense. These contracts specified everything that had been agreed – the retirement agreement, the agreement regarding the relocation to the Negev – all of these agreements are elements of the privatization process. Now, we take all of those framework agreements and break them down into details, and most importantly – we execute them!”

According to Felder, out of 3,700 IMI employees in early 2014, 700 have already agreed to retire by the end of the year. 500 additional employees will retire over the next few months, and 380 will transfer to ‘Tomer’ after the privatization. At the same time, 250 new employees have been recruited for all positions – from production workers to engineers and marketing managers.

 

At the bottom line, is the company offered for sale healthy and profitable?

“Yes.”

 

What is your backlog of orders?

“We are entering the coming year with a backlog of orders of about eight billion NIS. As far as I can remember, this is a record for the Company. It gives us solid working prospects for the next four years. Beyond that backlog, we are taking into account an internal growth of something like 10% a year. The Company will be profitable in 2016.”

 

Does the backlog include Givon?

“Yes, but not in considerable numbers – around 200-300 million NIS, as over there they have many things that come in over the year and are executed promptly. The backlog also includes our subsidiary ‘Ashot Ashkelon Industries’, which has a backlog of orders of 900 million NIS. ‘Ashot’ is a profitable company with 15% holdings on the Tel-Aviv Stock Exchange, and it will remain profitable.”

 

What is the ratio between foreign and domestic business?

“About 40% of IMI’s sales are to IMOD and 60% to overseas clients.”

 

Investments & Structural Change

 

Avi Felder says that apart from the preparations for the tender, IMI is undergoing some major changes: “We are investing in the purchasing of machines for the production floors in all of the Company’s plants, and have launched a three-year plan for upgrading the Company’s IT system. We have not made any investments in infrastructure for many years, owing to the budget restrictions we were under.

“Another major change is the completion of the establishment of the business administrations within the Company. In 2014 we initiated the establishment of business administrations for infantry, armored forces, engineering, artillery, air and HLS. The function of these administrations is to deal with project management, system engineering and marketing, and be client-driven. In my view, the administrations are the locomotives of the Company. In 2015, these locomotives will pull out and start off.”

 

How long will "IMI Systems" remain independent?

“I do not know. I assume that a wise and reasonable buyer will continue to operate ‘IMI Systems’ as a business entity and lead it to new horizons. Even under the new ownership, the Company will operate under government regulation, as it operates today.

“There is no difference in the regulative work, regardless of whether it is a private or a government company, small or large.”

 

In the event that the buyer turns out to be Elbit Systems, will IMI be merged into the group?

“Elop remained Elop even under Elbit’s ownership, and Elisra also remained a separate company. I cannot step into the buyer’s shoes, whoever he may be, he is committed to a certain period of time when ‘IMI Systems’ will continue to be a company. In any case, I do not foresee any dramatic changes initially. In such a process, when a buyer enters a company, he will first of all familiarize himself with it.

“IMI, in particular, is like an aircraft carrier. It is not a small company. The buyer will have to study all of its obscurities, familiarize himself with its engine. Subsequently, he will have to determine whether he can create a synergy with other activities. In my opinion, this stage will take a reasonable amount of time.”

 

Regardless of the Privatization, has your product range changed over the last five-year period?

“Yes. I think that the similarity between our products today and the range of products we had five years ago is only in the names of the activities, but not in the products. In the field of infantry, for example, we have introduced over the last few years the MPRS system for firing rifle grenades with a high degree of precision, a high-accuracy mortar shell and a new hand grenade with improved safety devices. In the armored forces field, we introduced the 120mm APAM-MP-T M329 tank cartridge, 105mm APAM-MP-T M117/1 tank cartridge and 120mm HE-MP-T M339 tank cartridge. The latter cartridge was used operationally for the first time during Operation Protective Edge, and proved to be a fantastic success.

“Another activity which has developed significantly is artillery rockets. In that field, too, we have introduced a range of completely new products. We now have rockets to ranges of 40 to 250 kilometers, with a CEP of a few meters.”

You surprised everyone with your Predator Hawk guided artillery rocket to a range of 250 km, which you unveiled at the KADEX exhibition in Kazakhstan last summer

“As far as I am concerned, it was no surprise. Anyone who is familiar with our capabilities only asks us ‘when will you introduce the next rocket’.”

 

What can you say about the sales of the Extra rocket to a range of 150 km?

“This rocket has already been sold to several countries around the world, having passed several perfect trials. This is one example of the change the Company underwent. This deal was signed and delivered very quickly. We fully accomplished our objectives and our clients were satisfied, and even more importantly – satisfied clients come back. In this context, the Predator Hawk is an example of a satisfied client who came back.

“It is important to understand further that we are not just talking about the rocket itself, but rather about a layout of rockets. We sell a complete battalion or brigade, fully equipped from head to toe – the rockets for the launchers, the command centers, the ammunition, the meteorology, the UAV as well as a training and instruction package. The nice thing about the clients who purchased such layouts is that they currently use the rockets without us, in their training exercises.

“In the air category, we introduced the MPR-500 bomb, which was also used operationally for the first time during Operation Protective Edge. As far as we know, it was also tremendously successful.”

 

What are the sales of this bomb like, apart from sales to the IDF?

“We have had a few sales transactions as well as distribution agreements with some major corporations in the global market – these cooperative alliances apply to manufacturing as well as to sales. For obvious reasons, I cannot name the corporations with whom we entered those agreements.”

 

What about the continued manufacturing of "loitering weapons", after you developed the Delilah in the last decade?

“It is not our field. We have had no presence in the world of loitering weapons after the Delilah.”

 

Where do you stand in the field of active defense?

“We are currently engaged in a dialog with Rafael with the intention establishing a cooperative alliance on the issue of active defense. IMOD convened both Rafael and us recently, and at this time both companies are cooperating with the aim of developing the best system for IDF.”

According to Felder, the intention is to combine between Rafael’s Trophy system and IMI’s Iron Fist system, so that the interceptor will be made by IMI, the radar will be made by IAI (as in the Trophy system) and Rafael will serve as the primary contractor and integrator of the project. “We are currently working on the agreement between the companies,” said Felder. “The ownership structure for the project has not been finalized yet, but the general direction is a partnership.”

 

A partnership with 40% for Rafael, 30% for IAI and 30% for IMI?

“That is the general direction.”

 

Technologically, can a combination of the Iron Fist and Trophy systems really work?

“The engineers of these companies can do anything. All you have to do is just provide them with a suitable working environment.”

 

Will the system be available for the future Namer (Merkava) APCs?

“That is for IDF to decide.”

 

Will it be relevant to export sales as well?

“Provided we receive export permits.”

 

Generally, in your view, has the transition to the manufacture of precision munitions proved itself?

“Without a doubt, Operation Protective Edge proved to IMI that our development directions were correct. The entire subject of precision guided munitions suitable for urban warfare, on which we have been focusing all these years, has proven itself. The emphasis has been on inexpensive precision munitions that clients can afford. Every two years we prepare a strategic plan for five years ahead. After Operation Protective Edge we set up a team to check whether we are on the right track or need to make adjustments. We came to a sweeping conclusion that the trends were correct. Naturally, some adjustments were required, but no substantial changes.”

 

What about the fields of cyber and HLS?

“These are new activities which we entered recently. HLS had already existed (within IMI), on the basis of the IMI Academy for Advanced Security & Anti-Terror Training. The Academy provides an excellent basis for soaring and reaching better places. Thus far, the Company has not dealt with it very intensively, but the establishment of the HLS administration is a clear indication of the fact that we want to go in that direction, and take advantage of suitable products that we already have and of the Company’s marketing and integration capabilities.

“We established the cyber element for two reasons: firstly, to defend our products. Obviously, you cannot sell anything today without cyber defense. Secondly, we expanded our cyber defense activity on the basis of a more comprehensive perspective.”

 

Did you identify a business potential in this field?

“Certainly.”

 

And what about the more traditional fields of activity? Upgrades for armored still a business potential there?

“There is business in all of those fields. In the field of armored vehicle upgrades we are currently engaged in several projects around the world. In small arms ammunition, our sales to the IDF provide the primary basis for us, but we also sell to retail chains in the USA. In the USA we are regarded as manufacturers of premium ammunition. Our ammunition has excellent reputation. This market is twice as large as the military market, and is very stable.” Felder noted that IMI will once again participate in the SHOT Show, to be held in Las Vegas in January 2015.”

Regarding the new infantry vehicle, Combat Guard, developed by IMI, Felder said: “We developed one vehicle prototype that we showcased at the exhibition in Paris, and received a very serious response. We regard infantry mobilization as one of the legs the Company stands on. We are also involved in the Namer APC, the Body Guard and another off-road vehicle designated Wildcat. The advantage of these off-road vehicles is that they can operate on any terrain, under any conditions. For these vehicles, we also developed weapon systems that can promptly engage any threat based on identification data provided by the active defense system.”

 

In your view, has the era of wars between regular military forces ended?

“I always say – the unexpected is the only expected element in wars. I assume the military is being prepared so as to provide a solution to any potential scenario, and we attempt to be present at any niche that may prove attractive to the client. The primary characteristic of the battlefield today is the fact that it is constantly changing.”

 

What trends do you see evolving in the global defense market in the coming year?

“We regularly analyze the global trends. You see the defense budget in the USA, which once was at the highest level and is now being maintained at a certain level. The budgets in Europe have decreased drastically, with the exception of Russia – where the budget has increased by approximately 50%. China has also increased its budget by 50%. The budgets have moved eastward. The increase in the Russian and Chinese budgets has led to a boost in defense expenditure in the entire region. The drop in oil prices has also had a profound influence on the market.

“Generally, Israeli industry and the entire defense industry of Israel are at the technological top. We must retain that by investing in R&D, which yields a very high added value.”

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