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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Rafale : un avion de combat ultrapolyvalent par excellence

 

12/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

À la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu pour le Rafale.

 

L'ultrapolyvalence. C'est sans doute la plus grande des qualités de l'avion de combat français. Lors du lancement du programme, à la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu: le Rafale, qui a effectué son premier vol d'essai le 19 mai 1991, est capable de remplir toutes les missions auparavant dévolues à plusieurs avions: défense aérienne, reconnaissance, attaque de précision air-sol et air-mer, missions nucléaires… C'est aussi un appareil omni-rôle, capable d'accomplir plusieurs tâches au cours d'une même mission, en combinant par exemple attaque au sol et combat aérien ou encore tir air-air longue distance pendant une phase de pénétration à basse altitude. L'avion est également interopérable, c'est-à-dire apte à combattre au sein d'une coalition amie en suivant des procédures communes.

Dès le départ, l'armée de l'air et la marine fixent à 286 le nombre de Rafale dont elles ont besoin pour assurer leurs missions. Le chasseur a été pleinement opérationnel dans la marine en 2004 avec la Flottille 12F, puis en 2006 dans l'armée de l'air. Depuis, le Rafale a été plusieurs fois déployé en Afghanistan, en Libye, au Mali et plus récemment en Irak, où il remplit ses missions avec succès. Il est l'avion de combat des armées françaises des trente prochaines années.

 

Technologies «critiques»

Le Rafale a été développé en trois versions à partir d'une même plateforme et d'un même système d'armes: un monoplace capable de décoller d'un porte-avions (le Rafale M), doté d'un train d'atterrissage renforcé et d'une crosse d'appontage ; un monoplace (le Rafale C) et un biplace (le Rafale B) qui opèrent à partir d'une base terrestre. Les trois chasseurs utilisent 80 % de composants communs.

L'appareil se distingue par sa conception aérodynamique basée sur une aile delta, sa taille moyenne, son agilité et son concentré de technologies dites «critiques». L'avion de combat est en effet le produit industriel le plus complexe à mettre au point. Le Rafale a bénéficié de toutes les innovations technologiques récentes. Son cockpit est équipé d'un système de commandes électriques 100 % numérique. Motorisé par Safran, il est équipé de deux turboréacteurs M88-2 qui développent 7,5 tonnes de poussée chacun, soit un rapport de poussée sur masse élevé. Le Rafale pèse 10 tonnes à vide et peut emporter dans ses réservoirs internes - principalement dans les ailes - 4,7 tonnes de kérosène F34 au standard Otan. L'avion compte 14 points d'emports pour des armes lourdes et des réservoirs extérieurs d'une capacité additionnelle de 6,8 tonnes de carburant, pour un total de 9,5 tonnes. En résumé, il est capable d'emporter près de 1,5 fois son poids…

Ce chasseur bénéficie de plusieurs premières technologiques. Dès le départ, il est équipé d'un radar RBE2 à balayage électronique à antenne fixe conçu par Thales. Seuls les chasseurs américains bénéficient également de ce type de radar ultrasophistiqué qui permet de regarder partout. Le Rafale est aussi doté d'une nouvelle version du RBE2 à antenne active qui améliore ses performances. Autre saut technologique, la présence des matériaux légers tels que les composites (30 % de la cellule de l'avion et 70 % de la surface extérieure) qui allègent l'appareil et lui permettent de gagner en discrétion. Le reste de la cellule est composé à 60 % d'aluminium et à 10 % de titane.

En janvier 2014, le ministre de la Défense a notifié le contrat de développement du nouveau standard (F3R) du Rafale pour un total d'un milliard d'euros. Après quatre ans de travaux et de tests en vol, le chasseur élargira ses compétences dans deux domaines principaux: le combat aérien et le ciblage d'objectifs terrestres mobiles. Il va en effet intégrer le nouveau missile air-air longue portée Meteor, développé par MBDA pour six clients européens (France, Suède, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Italie). Mais, grâce à sa conformité à la norme Otan Stanag 1760, l'avion français peut aussi être équipé d'armes spécifiées par le client.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:30
Contrat historique pour le Rafale en Égypte

 

12/02/2015 par Véronique Guillermard, Service infographie du Figaro


Le Caire commande 24 avions de combat ainsi qu'une frégate, pour 5 milliards d'euros. Le contrat sera signé lundi au Caire par le président égyptien al-Sissi.

 

C'est par un communiqué de l'Élysée que la nouvelle a été officialisée. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés, a annoncé François Hollande, jeudi dans la soirée. Ces équipements permettront à l'Égypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale.» Le Rafale «remporte son premier contrat export. La signature interviendra lundi au Caire», a encore précisé le président de la République, qui a demandé à son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de le signer «au nom de la France».

La cérémonie aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées: Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation (le groupe Dassault est propriétaire du Figaro), constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, fabricant des frégates, ainsi qu'Antoine Bouvier, PDG du missilier MBDA.

La commande égyptienne est valorisée à 5 milliards d'euros. Il s'agit d'un contrat historique à plusieurs titres. Il restera dans les annales pour la rapidité de sa conclusion. Il aura fallu trois mois à peine pour le ficeler. Le président al-Sissi est en effet désireux de renforcer au plus vite sa défense aérienne, composée de Mirage 5 et 2000, car l'Égypte fait face à un environnement sécuritaire très dégradé à ses frontières. D'un côté la Libye, livrée aux mains de milices tribales, est devenue un nouveau foyer de Daech ; de l'autre, dans le désert du Sinaï, l'armée égyptienne lutte contre des intrusions de djihadistes venus de Syrie. Les premiers Rafale seront livrés rapidement et pourront «défiler» en août prochain, lors de l'inauguration de l'extension du Canal de Suez.

L'histoire retiendra aussi que l'Égypte est pour la seconde fois le premier client export d'un chasseur français. C'était déjà le cas en 1981 avec le Mirage 2000. Ensuite, cette commande rompt avec une longue série de déconvenues. Cela faisait quinze ans que la France tentait, en vain, de vendre le Rafale à l'exportation (les derniers contrats export remontent à l'an 2000, avec l'Inde pour des Mirage 2000 H et avec la Grèce pour des Mirage 2000-5 Mark 2). Des Pays-Bas au Maroc, en passant par la Corée du Sud ou encore plus récemment le Brésil, le Rafale n'avait jamais été choisi, alors qu'il sortait toujours premier des évaluations menées par les armées étrangères.

En janvier 2012, la tendance s'est spectaculairement inversée, avec l'annonce par New Delhi du choix du Rafale pour moderniser son armée de l'air. L'Inde est alors entrée en négociations exclusives avec la France pour signer «le contrat du siècle», portant sur la livraison de 126 appareils pour quelque 10 milliards d'euros. Sur ce total, 18 appareils doivent être livrés depuis la France et les autres assemblés en Inde, dans le cadre d'un transfert de technologie aussi inédit que complexe. Depuis, les négociations se poursuivent avec l'Inde, en parallèle avec d'autres pays intéressés par le Rafale, notamment le Qatar.

 

Contrat historique pour le Rafale en Égypte

Mais avec l'Égypte, cliente historique de Dassault Aviation, il s'agit bien d'un contrat en bonne et due forme. Cette première victoire à l'export, qui pourrait en enclencher d'autres, constitue une très bonne nouvelle pour l'industrie aéronautique française. Et au premier chef pour Dassault Aviation et ses partenaires au sein du team Rafale, l'électronicien de défense Thales et le motoriste Safran, mais aussi les 500 entreprises sous-traitantes et les 7000 salariés français du programme. Le contrat égyptien va en effet profiter à de nombreux bassins d'emploi en France.

«C'est un grand honneur et je suis très fier. Mes pensées vont aux hautes autorités égyptiennes, que je remercie pour leur confiance. Nous allons pouvoir amplifier notre partenariat avec l'Égypte», affirme Éric Trappier. «C'est aussi un succès pour l'équipe France, qui a bien travaillé, chacun - politiques, autorités, militaires, industriels - dans son secteur de jeu. Je salue aussi l'extrême rapidité de la prise de décision de l'Égypte», se réjouit le PDG de Dassault Aviation pour qui ce premier contrat export du Rafale est «mérité». «J'espère qu'il en appellera d'autres dans les mois à venir.»

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:55
19th International Conference on Economics and Security, Grenoble (France), 25-27th June 2015

 

source defense-realms.com
 

ENSTA Bretagne (Brest), University Pierre Mendès France (Grenoble) and the Institut d’Etudes Politiques of Grenoble are pleased to announce that the 19th Annual International Conference on Economics and Security will be held in Grenoble, France, on 25-27 June 2015. The conference is co-organized with Economists for Peace and Security.

 

Proposed topics include:

  • Economics of conflict and war
  • Post-conflict reconstruction
  • Economics of the arms trade
  • Procurement and offsets
  • Economics of security
  • Globalisation and the restructuring of the MIC
  • Security sector reform
  • Arms races and alliances
  • Peace economics and peace science
  • Economics of terrorism, etc.

View & download the Call for papers

 

Program

Further information will come soon

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:50
ATV - Autonomous Docking


12 févr. 2015 Airbus DS

 

A system with lidar (= laser radar) sensors was tested on ATV-5. The sensors enable an autonomous docking to uncooperative random objects - maybe in future asteroids.
More information on ATV: http://bit.ly/1vmxh5Z

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:20
Department of the Navy - Open for Business


12 févr. 2015 US Navy

 

An overview of the Department of the Navy's buying activities and small business programs.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 16:55
photo Laurent Guichardon MBDA

photo Laurent Guichardon MBDA

 

Monday, 2nd February 2015 : by MBDA

 

The French Defence Procurement Agency (Direction Générale de l’Armement) successfully carried out the first firing of MMP (Missile de Moyenne Portée or Medium Range Missile), the successor to the Milan weapon system. Carried out at the DGA Techniques Terrestres site in Bourges (central France), the firing test served to confirm MMP’s excellent accuracy in locking onto a target at a distance of more than 4,000m and that was hidden from view at launch. This success is the result of the coordinated efforts of both state (DGA and French Army) and industrial (MBDA France) participants.

 

MMP is a high technology, new generation missile forming one of the French MoD’s new programmes within the Military Planning Act 2014-2019 aimed at modernising the French Army.

 

This versatile missile, conceived by MBDA France, is currently in its development phase following the notification of a development contract by the DGA on 3rd December 2013. It will enable the armed forces to neutralise, with a high level of precision, the many different types of target that might be confronted during operations, ensuring that collateral damage is kept to a minimum and at the same time maximizing the safety of the operator. The delivery date of the system to the French Army is scheduled for 2017.

 

Further test firings have already been programmed by the DGA Techniques Terrestres to take place during the first quarter of 2015.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 14:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

Armement "L'Allemagne est l'Allemagne : les Allemands sont formidables, ils adorent les rapprochements, mais quand ils se sentent plus forts" (Hervé Morin, ancien ministre de la Défense)

 

11/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

"La France se prépare une fois encore à travailler pour le roi de Prusse". Comme l'a souligné le député Yves Fromion (UMP, Cher), le rapprochement entre Nexter et le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann suscite beaucoup de méfiances, notamment sur l'exportation.

A l'Assemblée nationale, le débat a été long et intense lundi soir sur la privatisation du groupe public d'armements terrestres Nexter en vue de son rapprochement avec le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Des débats qui ont porté en grande partie sur les problématiques d'exportations pour le futur groupe en raison des positions restrictives de l'Allemagne dans ce domaine, notamment vers les pays de la péninsule arabique, en particulier vers l'Arabie Saoudite. Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a été "très clair sur ce point" et a assuré qu'en "aucun cas les pouvoirs publics allemands ne pourront bloquer des exports décidés par la filiale (Nexter, ndlr) qui restera en France".

"La politique d'export est arrêtée par la holding" (qui va chapeauter les entreprises KMW et Nexter, ndlr) mais,"durant les cinq premières années, les exportations de Nexter seront décidées par Nexter".

L'opposition a pointé du doigt cette interrogation. Ainsi, Pierre Lellouche (UMP, Paris), favorable à cette opération, a toutefois expliqué que notre "gêne tient à la position de votre ami politique, monsieur le ministre, le vice-chancelier actuel, Sigmar Gabriel, qui a récemment posé un certain nombre de conditions aux exportations d'armes allemandes. Il ne faudrait pas que cette union aille à l'encontre de nos objectifs en matière de politique étrangère et qu'elle compromette nos marchés d'armement à l'exportation". De son côté, Hervé Morin (UDI, Eure) a rappelé que "personne ne peut oublier que les Allemands nous ont empêchés de vendre, il n'y a pas si longtemps, le missile Milan dans un pays du Golfe". Berlin n'a pas empêché la vente du Milan mais sa livraison en raison de la fabrication de certains sous-systèmes en Allemagne.

 

L'exportation, une "sensibilité politique" à Berlin

Pour autant, Emmanuel Macron a bien conscience que la politique d'export allemande présente une "sensibilité politique, mais l'option prise ici est de développer des synergies à la fois stratégique et commerciale avec notre partenaire allemand sans qu'il puisse y avoir à ce stade de blocage, mais en continuant à définir une politique commune et en traitant cette sensibilité, qui est certes une réalité, mais qui, pour être franc, pose aujourd'hui davantage plus de problèmes pour Airbus que pour ce projet commun".

Berlin a toutefois interdit à KMW d'exporter des chars de combat Leopard vers l'Arabie Saoudite, qui figure parmi les clients de Nexter à l'exportation. Mais a donné l'autorisation d'exporter 146 patrouilleurs fabriqués par le chantier naval Lürssen, dont un des sites est dans la circonscription d'Angela Merkel (Wolgast), et destinés au ministère de l'Intérieur saoudien (1,4 milliard d'euros).

En outre, répondant à André Chassaigne (président du groupe GDR, Puy-de-Dôme), qui s'opposait à cette opération - "cette fusion est vouée à l'échec car il n'y a pas de marché européen de la défense" -, le ministre de l'Économie lui a expliqué que "si nous avions la chance que le budget de la défense permette de passer des commandes et d'assurer la stabilité de Nexter, peut-être pourrions-nous nous offrir le luxe d'une réflexion différente, mais si vous privez aujourd'hui Nexter de ses capacités à exporter, vous le tuez".

 

KMW et Nexter se concurrencent à l'export

Pour sa part, Jean-Frédéric Poisson (UMP, Yvelines) soulève un autre problème dans le cadre de la politique d'exportation du futur groupe. Il rappelle que "les capacités d'exportation des deux entreprises ne sont absolument pas les mêmes. Entrer dans un contrat ou dans un échange avec un tel déséquilibre augure mal de la solidité future du groupe". Le carnet de commandes de KMW, qui exporte 80% de son chiffre d'affaires, s'élève à 4 milliards d'euros tandis que celui de Nexter, qui dépend à 80% des commandes nationales, à 2 milliards, hors programme Scorpion.

En outre, le blindé à roues VBCI (8x8), l'un des espoirs de Nexter à l'exportation mais jusqu'ici assez vain, se retrouve souvent face au Boxer de KMW. Le véhicule de transport de troupes tout-terrain à quatre roues motrices, l'Aravis, qui a remporté un succès à l'exportation (Arabie Saoudite), est quant à lui confronté au Dingo. Enfin dans l'artillerie, KMW, plutôt absent de ce segment de marché, oppose toutefois au Caesar, l'un des best-sellers de Nexter à l'export (Arabie Saoudite, Thaïlande et Indonésie), son PzH 2000 allemand (Grèce et Qatar), un redoutable rival.

Emmanuel Macron a tenté de rassurer mais s'est un peu pris les pieds dans le tapis. "Au-delà des complémentarités évidentes et de la non-superposition entre une artillerie chenillée et une artillerie à roues, la complémentarité géographique que nous examinons aujourd'hui dans le cadre de la préparation de l'opération par les deux sociétés montre bien que les VBCI et les Boxer ne relèvent pas des mêmes marchés internationaux, ni des mêmes doctrines d'emploi. Ainsi, le VBCI équipe le Qatar, les Émirats arabes unis et le Danemark - et hier le Canada -, qui ne sont pas les marchés vers lesquels s'oriente le Boxer. L'analyse que font aujourd'hui Jean-Yves Le Drian et la société est donc qu'il n'y a pas de risque de cannibalisation d'une entreprise par l'autre en termes de capacité à l'export, mais plutôt une complémentarité". Notons que le VBCI n'équipe malheureusement pas les pays cités par Emmanuel Macron.

 

"La France se prépare une fois encore à travailler pour le roi de Prusse"

Lors du débat de lundi mais celui du 19 janvier, les députés ont montré une certaine méfiance vis-à-vis de l'Allemagne. Ainsi, l'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin a souligné que "l'Allemagne est l'Allemagne : les Allemands sont formidables, ils adorent les rapprochements, mais quand ils se sentent plus forts". Et de rappeler : "on l'a souvent vu dans l'industrie navale, où aucun rapprochement n'a été possible car DCNS est plus puissante que les entreprises allemandes : à chaque fois, nous nous heurtons donc à un obstacle".

Le 19 janvier, Yves Fromion (UMP, Cher), qui préconise d'abord un rapprochement franco-français (Thales-Nexter ou Renault Trucks-Nexter), estimait que "nous sommes face à une décision politique délibérée qui favorise la mainmise de l'industrie allemande sur GIAT, donc sur Nexter. Rappelons-nous comment les Allemands ont torpillé le rapprochement entre EADS et BAE, où ils ne trouvaient pas leur compte. Je crains que la France ne se prépare une fois encore à travailler pour le roi de Prusse, et il ne s'agit pas d'un vain jeu de mots !". Ce qu'a réfuté le ministre de l'Economie lundi : "il n'y a pas de mainmise du camp allemand, bien au contraire".

 

Le calendrier de l'opération

Selon le calendrier donné par Emmanuel Macron, "il est prévu de poursuivre durant trois mois les expertises techniques, qui seront suivies de trois à cinq mois de négociations, puis de trois à quatre mois devant le régulateur. Il s'agit, je le répète, d'un rapprochement au niveau de la holding, assorti pendant cinq ans d'une stabilité de l'actionnariat".

Et de rappeler que pour qui est de l'actionnariat, "les deux parties s'engagent à une stabilité de cinq ans, qui permettra aussi de voir comment fonctionne - ou non - cette première phase. Il nous faudra alors être très pragmatiques : si la première phase, qui consiste à mettre au niveau de la holding la stratégie commerciale et la stratégie de lancement, devait conduire à des impasses ou à un échec, l'intégralité des décisions opérationnelles et structurantes et de la production restant au niveau des filiales, et donc dans chaque pays, il serait possible, à l'issue de ces cinq ans et avant une décision qui viserait éventuellement à regrouper davantage d'actifs au niveau de la holding commune, de revenir en arrière".

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:30
Rafale en Egypte : signature en fin de semaine ?

 

11/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine.

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine, selon des sources concordantes, et son officialisation un peu plus tard si François Hollande souhaitait la mettre en scène. Ce que l'on sait c'est que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a donné son accord de principe en début de semaine sur la proposition française concernant le financement des trois contrats. Des équipements qui feront l'orgueil de la nation égyptienne lors de l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez, prévue à l'été 2015.

 

Un premier accord entre Bercy et la délégation égyptienne

Vendredi la délégation égyptienne était repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - et des missiles pour les deux plateformes pour un montant d'environ 5,6 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation, 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel) et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval...). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 13:30
La Fremm « Normandie » pourrait être rapidement livrée à l'Égypte

 

 

La frégate Normandie, en cours d'admission au service actif pour la Marine nationale, pourrait en fait être livrée avant l'été à l'Égypte (ce qui coïnciderait avec l'inauguration du canal de Suez élargi). Ceci dans le cadre d'un contrat global de 5 milliards d'euros (dont 1milliard pour le volet Fremm, armes, formation des équipages et maintenance comprises) comportant 24 Rafale, qui trouveraient là leur premier contrat à l'export, doublant le Qatar, en phase de concrétisation.

Selon le quotidien Le Monde, la décision aurait été prise par le président de la République arabe d'Égypte, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi le 9 février.

Paradoxe, ce même jour, il recevait Vladimir Poutine, dont la presse a relaté le voyage au Caire, destiné à renforcer l'influence de la Russie en Égypte et à concrétiser des ventes d'armes. 

Quoi qu'il en soit, l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui entretient de bonnes relations personnelles avec al-Sissi, lui même ancien ministre de la Défense avant de devenir président en 2014, a confirmé au Monde que la signature du contrat était en bonne voie et pourrait même intervenir dans les semaines à venir. Ce qui en ferait, pour un contrat de cette importance, l'un des plus rapidement menés à terme. 

Reste, après l'accord informel, à finaliser le financement et à concrétiser officiellement un engagement ferme. La Coface est pressentie pour assurer une part substantielle du crédit export, des banques françaises apportant de leur côté plusieurs prêts.

Le contenu précis des armes qui seraient apportées en complément de la Fremm n 'est pas connu à ce jour. Les Fremm destinées à la Marine nationale, à vocation anti-sous-marine pour les 11 premières, mais dotées d'une bonne capacité antiaérienne ou d'action vers la terre grâce au missile de croisière naval (équivalent des Tomahawks américains), sont normalement dotées de 16 missiles de croisière naval, 16 missiles Aster de défense aérienne, 8 missiles antinavires Exocet, de torpilles légères et d'un canon de 76 mm. L'un des éléments essentiels de la lutte anti-sous-marine est l'hélicoptère embarqué doté d'un sonar actif permettant de détecter à coup sûr un sous-marin tout en restant hors de sa portée.

L'Égypte, partenaire historique des États-Unis, est également un client régulier de l'industrie française d'armement, à laquelle elle a notamment acheté des Mirage. Tout récemment, c'est auprès de l'Égypte que DCNS a placé, en juin 2014, quatre corvettes Gowind de 2 400 tonnes (contre 1 400 tonnes pour L'Adroit) pour un montant estimé d'un milliard d'euros.

Du point de vue français, il permettra de soulager un peu le budget de la Défense et d'éviter d'éventuels glissages des programmes destinés à la Marine.

Les industriels français concernés se refusent à toute déclaration, mais selon l'un d'entre eux, ce contrat illustre un nouvel état d'esprit, mettant un terme aux rivalités internes des industriels français, insufflé par l'amiral Édouard Guillaud, ancien chef d'état-major des armées et de la Marine et actuel PDG d'Odas, organisme français de soutien à l'exportation d'armement.

 Le nouveau contrat aurait l'approbation à la fois de l'Arabie saoudite et d'Israël. L'Égypte redoute l'évolution des crises et tensions à la fois en Syrie, chez son voisin lybien ainsi que sur son propre territoire dans la péninsule du Sinaï (est du canal de Suez). 

Elle doit, en outre, faire face au développement des trafics au large de ses eaux en Méditerranée, comme en témoigne l'attaque mortelle contre une des vedettes de sa marine, en novembre, vraisemblablement causée par des trafiquants.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:55
Qui se cache derrière le Label France Cybersecurity ?

 

11 Février 2015 Par Louis Adam - zdnet.fr

 

Sécurité : Lors du FIC 2015, Axelle Lemaire remettait en grande pompe les premiers labels France Cybersecurity à 17 heureux élus, récompensant ainsi la fine fleur de la cybersécurité à la française. Vraie certification ou outil marketing ?

 

Point d’orgue de l’intervention d’Axelle Lemaire au deuxième jour du FIC 2015 à Lille, le label France Cybersecurity faisait connaître ses premiers lauréats. Au total, 24 labellisations ont été remises à 17 entreprises différentes parmi lesquelles DenyAll, Sogeti, Thales ou encore Wallix. Et ce n’est qu’un début. «  Pris par le temps, on a un peu accéléré la procédure pour les premiers sélectionnés en choisissant des sociétés qui avaient déjà été certifiées par l’Anssi» explique Jean Noel de Galzain, président d’Hexatrust qui pilote, conjointement avec ACN, le label France Cybersecurity. « Mais aujourd’hui le label est ouvert à toute entreprise française qui souhaiterait bénéficier de cette marque pour une de ses offres. »

 

Suite de l’article

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:55
Pourquoi les exportations d'armes françaises cartonnent

 

10 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com
 

Qualité des armements mise en évidence lors des opérations extérieures, mix de gros et petits contrats, matériels conçus directement pour les armées étrangères, implication du ministre de la Défense... les industriels de la défense sont armés pour réussir en dehors de leur frontière.

 

Même sans vendre de Rafale à l'étranger, la France a explosé son record de ventes d'armes à l'exportation en 2014. Les industriels tricolores ont vendu pour 8,06 milliards d'euros d'équipements militaires, soit une progression de 17,3% par rapport à l'année précédente.

Les chiffres définitifs qui seront communiqués en mai, pourraient même être encore meilleurs. Selon la direction générale pour l'armement (DGA) qui présentait son bilan annuel le 9 février dernier, ce serait alors l'année la plus forte depuis le début des années 2000, plus forte même qu'en 2009 où les prise de commandes avaient atteint 8, 2 milliards.

"C'est un très bon résultat à double titre. D'abord pour l'économie nationale. Cela représente un excédent commercial qui est très largement positif. Il n'y a aucun secteur commercial qui en fasse autant. C'est également une bonne nouvelle pour le respect de la LPM (loi de programmation militaire, NDLR) dont l'équilibre repose sur des exportations fortes. Je pense que 2015 nous permettra de confirmer cette tendance à la hausse", a commenté le délégué général à l'armement Laurent Collet-Billon. Comment expliquer une telle performance ?

 

Les cinq clés du succès

 

Primo, la multiplication des interventions de l'armée française (Mali, Centrafique, Irak...) a montré l'efficacité de ses équipements. "C'est une vitrine assez exceptionnelle pour montrer la qualité de armements français", explique-t-on à la DGA. Dans cet environnement, la France "surperforme" avec une croissance de ses ventes à l'étranger de 40% en 2013 et de 17% en 2014. Elle gagne deux rangs dans le classement mondial :elle dépasse le Royaume-Uni et Israël et se positionne au 3eme rang derrière les Etats-Unis et la Russie.

 

 

Secundo, le cru 2014 n'aurait pas été exceptionnel sans un méga contrat. Ainsi les industriels tricolores ont bénéficié du contrat DONAS d'aide à l'armée libanaise financé par l'Arabie saoudite à hauteur de trois milliards de dollars. De quoi ravir Thales, Nexter, Airbus Helicopters, MBDA... qui vont équiper les soldats libanais en systèmes de communication, hélicoptères Gazelle et Puma, missiles anti char, véhicules blindés, canons Caesar.

 

Tertio, ces industriels sont de plus en plus tournés vers les marchés exports. Les efforts de DCNS pour adapter son offre aux marines étrangères a encore payé avec la vente l'an dernier de quatre corvettes Gowind à l'Egypte pour environ 1 milliard d'euros. Ce type de navire plus léger et moins armé que les frégates multimissions a été conçu et financé sur fonds propres dans le but de cibler des marines avec des besoins plus réduits. Plus globalement, le délégué général à l'armement s'est félicité de la moisson de petits contrats remportés l'an dernier. "Nos industriels ont remporté beaucoup de contrats de l'ordre des 200 millions d'euros voire moins. Cela constitue un socle solide et la volonté, y compris de PME, de s'imposer sur les marchés exports", estime le DGA Laurent Collet-Billon.

 

Quarto, l'effet Le Drian, Le ministre de la Défense n'a pas ménagé sa peine, visitant ou recevant fréquemment ses homologues. Toute l'année, il a multiplié les déplacements en Pologne, au Qatar, aux Emirats Arabes Unis, en Inde... où de gros appels d'offres sont en cours. "Même si sa mission n'est pas vendre, cela crée un climat propice", explique un cadre de la DGA. Son rôle a été déterminant notamment dans la compétition face aux Américains pour vendre deux satellites espions aux Emirats Arabes Unis. Grâce à ce soutien étatique, les deux rivaux Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space, unis pour l'occasion, ont remporté ce contrat estimé à 800 millions d'euros.

 

Quinto, le soutien de la DGA. Malgré les contraintes budgétaires, la direction générale pour l'armement continue de soutenir l'effort R&D de ses industriels. Elle a ainsi investi 782 millions d'euros dans la recherche de défense en 2014 quitte à réduire certaines commandes en valeur. Elle a également consacré 45 millions d'euros au PME pour les aider à développer des technologies duales (défense et civiles) via son dispositif de financement Rapid.

 

Retrouvez aussi notre dossier L'EGYPTE, NOUVEL ÉPISODE DANS LE FEUILLETON DE L'EXPORTATION DU RAFALE

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:55
Sécurité : Serma Technologies obtient l’accréditation américaine NVLAP

 

10 février 2015 par  Didier Girault - electroniques.biz

 

L'accréditation NVLAP porte sur les tests de cryptographie et de sécurité. Cela renforce l’offre en évaluation sécuritaire du laboratoire Cesti qui, d’une manière générale, a pour objectif d’évaluer la résistance à l’intrusion des supports d’informations sensibles, en particulier des cartes à puce.

 

Le centre d’évaluation de la sécurité des technologies de l’information (Cesti) de Serma Technologies vient d’obtenir l’accréditation américaine NVLAP (National Voluntary Laboratory Accreditation Program) qui porte sur les tests de cryptographie et de sécurité. « Notre équipe d’experts a travaillé dur pendant deux ans pour obtenir ce certificat », annonce François-Xavier Dupla, le directeur du Cesti.

Cette accréditation renforce l’offre de services du Cesti. Rappelons que ce laboratoire est dédié à l’évaluation de la sécurité des supports d’informations (cartes à puce…) ; il évalue en particulier la robustesse de ces supports vis-à-vis des intrusions.

Le Cesti fait partie du département Serma Technologies du groupe Serma. Ce département propose des services d’audit et de consulting, d’expertise physique et de tests électriques ainsi que d’évaluation de la sécurité de l’information.

 

Le groupe Serma s’appuie sur 750 personnes

Serma Technologies appartient lui-même au groupe Serma qui est une société de services en électronique qui cible les environnements difficiles et les milieux à fortes contraintes (aéronautique, défense, automobile, sécurité des cartes à puce…). En 2013, ce département a réalisé un chiffre d’affaires de 24,7M€ avec 171 personnes.

L’ensemble du groupe Serma s’appuie sur 750 ingénieurs et techniciens disséminés dans 12 sites. En France, ce groupe comprend, outre Serma Technologies, les entités Serma Ingenierie (27,9M€ de CA 2013 avec 313 personnes), ID MOS (9,5M€ de CA avec 17 personnes) et HCM Systrel (8,5M€ avec 62 personnes). En Allemagne, Serma inclut aussi PE GmbH et Serma GmbH.

Pour 2014, le groupe Serma annonce un chiffre d’affaires de 84M€. D’ores et déjà, il prévoit, pour 2015, un chiffre d’affaires de 88M€.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:55
photo Laurent Guichardon - MBDA

photo Laurent Guichardon - MBDA

 

10/02/2015 par Marek Boudeville - Air  & Cosmos

 

MBDA annonce avoir livré début décembre 2014 pour la première fois à un client export non dévoilé un PCP ( poste de commandement pour défense aérienne) et un IMCP ( poste de contrôle de missiles améliorés). Les PCP et  IMCP permettront de coordonner un système de défense aérienne mettant en œuvre des missiles sol-air Mistral et Mica.

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 11:55
Nouvelle déconvenue pour l'A400M, il ne ravitaillera pas en vol les hélicoptères

Pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, il faut désormais oublier la mission de ravitaillement en vol des hélicoptères par l'A400M pourtant prévu dans les spécifications. Trop dangereux pour les hélicoptères. (Crédits : Airbus Defence & Space)

 

10/02/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Décidément le programme A400M n'en finira jamais avec les déboires. Le patron de la DGA Laurent Collet-Billon estime qu'il est trop dangereux de ravitailler les hélicoptères en vol avec l'A400M


Chaque jour qui passe, on en apprend un peu plus sur les déboires de l'A400M, l'avion de transport militaire développé et fabriqué par Airbus Group. Pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, il faut désormais oublier la mission de ravitaillement en vol des hélicoptères par l'A400M pourtant prévu dans les spécifications. Trop dangereux pour les hélicoptères, qui sont par définition des appareils instables a-t-il précisé, en raison des turbulences des hélices contracycliques de l'A400M, dont un exemplaire sera exposé la semaine prochaine au salon Aero India en Inde à Bangalore.

Encore une déconvenue pour cet appareil, qui est toutefois "bien né" et offre d'excellentes capacités de transport, a assuré lundi le patron de la direction générale de l'armement (DGA) lors la présentation du bilan 2014 de sa maison. Un atout qui reste donc précieux au vu du déploiement de troupes françaises en Afrique. Pour autant il a également évoqué une autre difficulté pour cet appareil : la mission de parachutage par les portes latérales n'est pas encore satisfaisante, a-t-il expliqué. D'après "Der Spiegel", l'armée allemande a décelé "875 manquements", dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques. En fait, ce serait 1.300 manquements...

 

La France pas satisfaite du développement et de la production

Laurent Collet-Billon, qui doit rencontrer à Berlin la semaine prochaine le nouveau patron du programme A400M Fernando Alonso, a précisé que la France attendait "contractuellement" cette année la livraison de quatre avions de transport militaire d'Airbus Group, en plus des six qu'elle possède déjà. "Les armées les attendent. Notamment celles qui sont engagées en Afrique pour faire le job. Il nous faut ces avions", a-t-il expliqué, suggérant également que le besoin opérationnel des armées françaises devraient être prioritaire dans l'établissement du nouveau calendrier qui va être annoncé fin février par Airbus Group. "Nos armées sont engagées opérationnellement en Afrique, contrairement à d'autres", a-t-il martelé.

D'ailleurs, la DGA sera "extrêmement attentive" au nouveau calendrier de l'appareil, a bien souligné Laurent Collet-Billon. "Nous sommes extrêmement attentifs au bon respect du calendrier d'Airbus", a-t-il précisé. Et d'exprimer déjà un très sérieux reproche à Airbus Group "concernant la production et le développement, nous ne sommes pas satisfaits dans les deux cas". Laurent Collet-Billon attend également le calendrier du prochain standard de l'A400M, le standard 1.5, c'est-à-dire une première version militarisée de l'appareil attendue en octobre prochain..

"Nous écouterons ce qu'ils ont à nous dire en termes de capacité de livraison en 2015 de cet avion", a-t-il souligné. "Nous écouterons également ce qu'Airbus a à nous dire sur la fourniture du standard 1.5 qui devait être livré à la rentrée".

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:57
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

10/02/2015 Boursorama (AFP)

 

La privatisation du constructeur de blindés français Nexter (Giat) a été votée lundi soir à l'Assemblée nationale. Elle devrait permettre de lancer la fusion avec l'allemand KMW pour créer le troisième groupe d'armement terreste mondial.

 

La fusion entre les constructeurs des chars Leclerc et Leopard, annoncée le 1er juillet, nécessitait une adaptation législative, dans la mesure où Nexter est aujourd'hui une entreprise publique et que son rapprochement avec KMW constitue une privatisation de fait.

 

L'État français, actuellement actionnaire à 100% de Nexter via Giat Industries, verra sa participation tomber à 50% dans la future entité fusionnée dénommée Kant. Il se retrouvera ainsi à parité au capital avec famille Bode-Wegman, propriétaire de KMW.

 

Avec 1,6 milliard d'euros de chiffre d'affaires et 6.000 salariés, le nouveau groupe sera le premier acteur d'armement terrestre européen et le troisième mondial. Les deux parties s'engageront par un pacte d'actionnaires à ne pas céder de parts pendant 5 ans minimum. La future société aura son siège aux Pays-Bas pour des raisons de "neutralité fiscale" selon le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron.

 

"Ce désengagement brutal de l'Etat, doublé d'un rapprochement avec un groupe étranger, est une faute grave contre notre indépendance stratégique et militaire", a estimé le FN. Cette fusion risque aussi, selon les spécialistes, de se traduire par une casse industrielle et sociale importante accentuée par le positionnement similaire des deux entreprises".

 

"Les liquidateurs de notre outil de défense liquident maintenant ouvertement notre industrie militaire et notre indépendance nationale. Notre mission sera claire: remettre cette indépendance au coeur de nos choix stratégiques, militaires et économiques", a ajouté le parti.

 

"Ce rapprochement permet d'avancer vers l'Europe de la défense et l'Europe industrielle", a plaidé de son côté la présidente de la commission Défense de l'Assemblée, Patricia Adam (PS). "Nous avons besoin d'industriels de taille critique pour l'export et la recherche et développement", a renchéri l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin (UDI).

 

Cette fusion est en revanche contestée par le Front de gauche André Chassaigne pour qui elle est "vouée à l'échec car il n'y a pas de marché européen de la défense". "Une industrie nationale d'armement ne peut plus tenir avec les seules commandes publiques, c'est une chimère", lui a répondu le socialiste Jean-Jacques Bridey.

 

Les députés UMP se sont divisés sur le sujet. Nicolas Dhuicq a accusé les socialistes de "forfaiture" en "vendant un bijou de la nation" alors que "l'Allemagne ne paye pas le prix du sang" sur les conflits...

 

Plus modérés, certains d'entre eux se sont interrogés sur la politique traditionnellement restrictive de l'Allemagne en matière de ventes d'armes. "Il y a une sensibilité qui existe, mais elle ne changera pas avec ce rapprochement. Les exportations de Nexter durant ces cinq premières années seront décidées par Nexter", a assuré Emmanuel Macron.

 

Alors que André Chassaigne a exprimé ses doutes sur la complémentarité des deux sociétés, Emmanuel Macron a assuré au contraire qu'il n'y avait "pas de risque de cannibalisation d'une société par rapport à l'autre".

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:50
EDA releases 2014 annual report

 

Brussels - 10 February, 2015 European Defence Agency

 

The European Defence Agency has just released its 2014 annual report. The document highlights the Agency’s achievements during the past year and showcases the progress made on key programmes and projects.

 

Working on the taskings set by the December 2013 European Council, where Heads of State and Government addressed defence issues, the European Defence Agency has made significant progress on the four key capability programmes identified by Member States. It also developed innovative proposals to incentivise and promote cooperation, while maintaining its efforts in multiple domains such as training and exercises, standardisation or research & technology.

 

Transparency

The Agency’s annual report aims to provide EDA’s stakeholders with a clear and transparent overview of its activities in the field of capability development, armament cooperation, research and technology, industry and market as well as coordination with other European institutions and partners. The document also includes updated facts and figures on the Agency’s activity in 2014.

 

The 2014 annual report is available for download HERE.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Les négociations sur la vente de 24 avions de chasse français Rafale à l'Egypte, soit un contrat de 4 à 5 milliards d'euros, sont suspendues à un feu vert du président Abdel Fattah al-Sissi et vont nécessiter encore plusieurs jours de dialogue, a indiqué mardi le ministère français de la Défense.

 

Contrairement aux informations relayées ici ou là sur une approbation ou une signature de l'offre francaise par le président égyptien Sissi, aucune officialisation, signature ni approbation de cette offre n'a été émise au Caire, a relevé un porte-parole du ministère.

 

Il reste encore plusieurs jours de dialogue pendant lesquels nous restons extrêmement prudents quant à toute annonce intempestive, a-t-on ajouté de même source.

 

Les discussions pourraient aboutir cette semaine, a-t-on indiqué de source diplomatique française. Nous leur avons fait des conditions financières intéressantes. On devrait y arriver. Dans la semaine. Mais tant que ce n'est pas signé, ce n'est pas signé, a souligné cette source.

 

Ce contrat, très attendu, représenterait le premier succès à l'exportation du Rafale, qui équipe depuis 2004 l'armée française mais n'a jamais trouvé jusqu'ici preneur à l'étranger. Les discussions ont notamment tourné court avec le Brésil, les Emirats arabes unis, la Suisse et le Maroc.

 

Des succès à l'export sont cruciaux pour le constructeur Dassault Aviation, afin de pérenniser la chaîne de production de l'appareil, tout comme l'Etat français qui doit s'engager dans le cas contraire à en acheter un certain nombre d'exemplaires alors que le budget de la Défense est déjà calculé au plus près.

 

Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes à l'étranger, explique Philippe Plouvier, du Boston Consulting Group. L'Inde et le Qatar sont également en négociations pour acheter des Rafale.

 

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait affirmé samedi dans le quotidien Le Figaro que l'avionneur était en passe de réussir le premier contrat export du Rafale.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné dans la foulée que les discussions avec l'Egypte étaient bien avancées mais pas conclues. J'espère que ça se fera, a-t-il dit dimanche.

 

L'Egpyte est aussi en discussions pour l'achat d'une frégate multimissions FREMM. La Marine française pourrait ainsi renoncer à la prochaine FREMM qu'elle doit recevoir, le Normandie, au profit de son homologue égyptienne.

 

Selon le quotidien Les Echos, l'accord prévoit que la Coface, organisme français d'assurance-crédit, garantisse 50% de la commande, hors paiement de l'acompte, qui représente en général 15% du montant de ce genre de contrat. Le Caire, qui souhaitait au départ une garantie portant sur 90% du montant hors acompte, aurait ainsi accepté de revoir ses prétentions à la baisse, affirme le quotidien.

 

Amnesty International France a appelé pour sa part Paris à suspendre tous les transferts d'armes à l'Egypte en raison de la répression, sans précédent depuis 30 ans qui sévit dans le pays.

 

A la veille du quatrième anniversaire de la chute du président Hosni Moubarak, le 11 février 2011, l'ONG a demandé, dans un communiqué, la libération d'Ahmed Maher, Mohamed Adel et Ahmed Douma, figures de proue de la révolution qui a conduit au renversement du Raïs, emprisonnés pour avoir appelé à manifester il y a plus d'un an.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 06:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique

On peut être le premier investisseur de l’Etat et avoir des problèmes de fins de mois. Le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon a présenté ce 9 février un bilan 2014 de la DGA à double face : côté pile, la direction a su tenir son rôle d’investissement dans l’industrie, avec 11,3 milliards d’euros payés l’année dernière, dont les principaux bénéficiaires ont été DCNS (2,141 milliards), Airbus Group (1,969 milliard), le CEA (1,942 milliard) et Thales (1,439 milliard). Côté face, la situation financière de la vénérable maison de Bagneux reste problématique, avec entre 2,3 et 2,4 milliards d’euros de report de charges.

 

Report de charge, kézako ? En gros, c’est la somme que la DGA devait à ses fournisseurs, et n’a pu payer sur l’exercice 2014. Laurent Collet-Billon a ainsi souligné que la DGA a bouclé l’année dernière avec 1,9 milliard d’euros de demandes d’impayés, une « situation pas si simple que ça », a-t-il reconnu avec son art consommé de la litote. Cette bosse budgétaire récurrente amène chaque année la DGA à payer près de deux milliards d’euros à ses fournisseurs dès le mois de janvier, pour limiter au maximum les intérêts moratoires.

 

Si le report de charges n’a guère augmenté en 2014, signe d’un tour de vis budgétaire, le problème reste ardu. Interrogé, Laurent Collet-Billon a expliqué que le niveau soutenable de report de charges était de l’ordre d’ « un petit milliard d’euros ». Le spectre d’une cessation de paiements de la DGA est d’ailleurs régulièrement brandi par le ministère de la défense quand la pression de Bercy sur les budgets se fait trop intense.

 

Comment régler le problème ? « Aujourd’hui, on est dans un contexte où il va falloir changer de logiciel très très vite, a prévenu le DGA. C’est une condition absolument essentielle pour ne pas se prendre le mur budgétaire en pleine poire.» Laurent Collet-Billon a notamment cité les sociétés de projets (leasing d’A400M et de frégates FREMM) envisagées pour trouver les 5,5 milliards d’euros de ressources exceptionnelles manquantes.

 

Mais le vrai test sera l’actualisation de la loi de programmation militaire (LPM), prévue avant l’été. La question est claire : le pouvoir politique va-t-il accepter de mettre les moyens financiers idoines en face des missions sans cesse croissantes attribuées aux armées, sur les théâtres extérieurs comme sur le territoire national ? Plutôt que la stabilisation –hautement théorique- actée par la LPM actuelle et confirmée par François Hollande en janvier, les industriels militent désormais clairement pour une hausse du budget de défense, une décision qu’ont déjà prise les Etats-Unis et le Japon. La fin du casse-tête financier de la DGA passe probablement par ce choix fort. En bon français, on appelle ça un arbitrage politique.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 17:55
Helena Landing Craft - photo Chantier Gléhen

Helena Landing Craft - photo Chantier Gléhen

 

08.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le chantier Gléhen de Douarnenez va réaliser une embarcation destinée à la Marine nationale. Cette EIH (embarcation d'instruction à l'hélitreuillage) est capable de maintenir une vitesse de 15 nœuds. Ses missions sont les suivantes:
- instruction à l’hélitreuillage,
- entraînement des plongeurs,
- soutien à l’entraînement à la survie en mer,
- mobilité.

L’EIH est armée par un équipage de deux personnes et accueille vingt-cinq personnes de type personnel spécial. L’EIH accueille six personnes en timonerie, dispose d’une salle de réunion pour six personnes, d’un abri « humide » pour douze plongeurs. L’EIH n’assure pas de fonction d’hébergement ou de restauration et n’effectue que des sorties à la journée.

 

Voir l'article de Ludovic Le Signor.

Pour l'instruction à l'hélitreuillage, une embarcation de 24 m en construction chez Gléhen
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 17:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)


10 /02/ 2015 communiqué de presse de Philippe Meunier

"L'adoption de l'article 47 de la loi Macron autorisant la création d'une holding « Nexter/KMW », enregistrée aux Pays-Bas, remet gravement en cause notre souveraineté nationale.

Cette faute, commise à l'encontre de notre nation, signifie notamment, à terme, l'impossibilité pour la France de construire le successeur du char Leclerc.

Avec cette opération, KMW prendra le contrôle de nos exportations puisque celles-ci auront des composants qui lui appartiendra suite à la fusion des deux budgets "recherche et développement".

Après avoir sacrifié la filière du « petit calibre », en faisant le choix d'acheter le remplaçant du fusil d'assaut français à l'étranger, François Hollande donne maintenant les clefs de notre indépendance dans l'armement terrestre à une puissance étrangère qui conservera de surcroît un constructeur national avec Rheinmetall."

Télécharger ici le communiqué en format.pdf.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:55
L'insolente santé de l'armement "made in France" à l'exportation

Après une année record en 2014, 2015 pourrait être encore meilleure grâce au Rafale - photo Dassault Aviation

 

10-02-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Selon les chiffres de la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3%.

 

L’armement made in France ? Il se porte bien, merci pour lui. Selon les chiffres - encore provisoires - publiés lundi 9 février par la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3% par rapport à 2013. Le millésime 2014 s’impose ainsi comme le deuxième meilleur exercice depuis 2000, seulement devancé par une année 2009 qui avait vu la méga-commande brésilienne de quatre sous-marins Scorpène. Comme un coin de ciel bleu dans le paysage désolant du grand export français, qui a encore affiché 53,8 milliards d’euros de déficit commercial en 2014.

Pourquoi cette bonne performance ? D’abord parce que Paris a pu décrocher ce que l’aéropage de défense appelle un "éléphant blanc" : la commande de 3 milliards de dollars de matériel militaire, destinée au Liban et financée par l’Arabie Saoudite. Un contrat historique à plus d’un titre. Sa taille, d’abord : elle représente près d’un tiers des exportations annuelles d’armement français. Son montage financier, ensuite : elle a été financée par un pays tiers, un cas rarissime. L’étendue des matériels concernés, enfin : la France va livrer au Liban à la fois des véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL), des navires patrouilleurs, des missiles Mistral, des canons, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:30
Rafale Photo  JL. Brunet Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

 

10.02.2015 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a approuvé, lundi 9 février dans la soirée, le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate multimission FREMM et de missiles MBDA d’un montant de plus de 5 milliards d’euros. La signature officielle pourrait intervenir dans les jours prochains, voire dès mercredi ou jeudi. « Il reste encore plusieurs jours de dialogue », a précisé l’entourage du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian à Reuters.

Chez Dassault Aviation, le fabricant du Rafale, on ne fait aucun commentaire à ce stade. Ce contrat est le premier conclu à l’exportation par l’industriel français. Ce dernier attendait d’abord de conclure une première vente du Rafale avec le Qatar pour 36 appareils, suivi de l’Inde pour 126.

« Ce serait du jamais vu », indique-t-on à Paris, car l’affaire égyptienne serait ainsi bouclée en trois mois. Les questions de financement, qui posaient quelques problèmes, ont été réglées la semaine dernière à Paris lors de la visite d’une délégatino égyptienne de haut niveau.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Johann Gautier et Gaël Guillerm - Redcore - photo Ouest-France

Johann Gautier et Gaël Guillerm - Redcore - photo Ouest-France

 

09.02.2015 entreprises.ouest-france.fr

 

Bientôt installés à Lanester, Gaël Guillerm et Johann Gautier conçoivent des produits de neutralisation défensive. Ils s'appuient sur des compétences locales.

 

Gaël Guillerm, 51 ans, a passé une partie de sa carrière professionnelle dans la gendarmerie. Une fois l'uniforme remisé, il a exercé différentes activités dans le privé. « J'avais en mémoire ces faits divers où des personnes ont été gravement blessées du fait de l'utilisation des armes de défense, de type « Flash-ball », explique-t-il. En 2012, j'ai pensé à monter mon entreprise pour créer un projectile innovant, pour les armes à létalité réduite. »

Gaël Guillerm prend alors son bâton de pèlerin. Toque aux portes. Dont celle de l'Ecole nationale supérieure d'ingénieurs de Bretagne-Sud, à Lorient. L'ancien gendarme y rencontre d'abord Florent De Lamotte, enseignant. Puis un élève ingénieur en mécatronique, Johann Gautier.

Son stage de fin d'études, en 2013, le jeune homme le consacre au projet de Gaël Guillerm. L'été dernier, tous deux créent leur entreprise : Redcore SAS. Hébergée actuellement à la pépinière d'entreprises du pays de Lorient, à Ploemeur, elle emménagera au 1er mars au pôle d'activités Technellys, à Lanester.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:35
Visite du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon en Inde le 17 février.

 

06.02.2015 IsraëlValley

 

Le ministre de la Défense Moshe Yaalon, se rendra le 17 février en Inde, première visite du genre pour un ministre de la Défense depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Jérusalem accorde une importance stratégique à cette visite, qui marque un tournant dans les relations sécuritaires avec New-Delhi et qui pourrait ouvrir la voie vers de nouveaux marchés dans le domaine de la défense.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:30
Dans les pays arabes des experts israéliens chassent des contrats de défense

 

07.02.2015 IsraelValley Desk | Défense

 

Selon letemps.ch "La loi israélienne interdit aux ressortissants de l’Etat hébreu de se rendre dans les pays avec lesquels il est en guerre. Elle prévoit également des peines pour ceux qui y mèneraient des tractations commerciales. Mais en Israël comme partout ailleurs au Proche-Orient, tout est négociable. Il suffit d’avoir les bonnes connexions pour obtenir l’accord de la commission ad hoc, du Shabak (la Sûreté générale), voire du gouvernement lorsque les contrats sont importants.

 

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