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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:30
Des chercheurs d'Israël préparent la fin des périscopes dans les sous-marins.

 

06.02.2015 israël Valley (LesEchos.fr)
 

Sortez le périscope ! » Cette phrase ne résonnera peut-être plus dans les futurs sous-marins grâce aux recherches d’une équipe de l’institut de technologie israélien Technion.

Les chercheurs sont partis de ce que tout plongeur a pu expérimenter : si l’on regarde l’extérieur quand on se trouve juste sous la surface, on peut voir relativement loin, en raison de la réfraction de la lumière passant de l’air à l’eau.

Le problème est la qualité de l’image, qui parvient très déformée à cause de la surface de l’eau, qui n’est jamais parfaitement plane. « La distorsion peut être considérablement réduite en estimant l’ondulation à la surface de l’eau à l’instant précis où l’image est prise », explique l’article scientifique publié par les chercheurs.

Cette solution, comparable à celle utilisée pour améliorer les images en astronomie, a permis de mettre au point un premier « périscope virtuel », composé d’un appareil photo et d’un calculateur permettant de corriger les images.

L’intérêt du système, appelé Stella Maris, est évidemment la discrétion en supprimant le risque de se faire repérer à cause du périscope. Dans l’avenir, les chercheurs espèrent même en développer une version nocturne.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 11:55
Le classement des entreprises qui ont profité des milliards de la défense en 2014

Selon le chiffre encore provisoire de la DGA, le montant des exportations a atteint 8,06 milliards d'euros en 2014. (Crédits : DCNS)

 

10/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2014, DCNS a été l'industriel de la défense qui a le plus profité des paiements du ministère de la Défense (2,14 milliards d'euros). Le groupe naval est suivi de près par Airbus Group (1,9 milliard) et le CEA (1,94 milliard).

 

C'est DCNS, qui a décroché en 2014 le pompon dans le cadre de la répartition des paiements de la direction générale de l'armement (DGA) aux industriels de la défense. Soit 11,32 milliards au total à se partager en hausse par rapport à 2013 (10,9 milliards). L'année dernière, le groupe naval a touché 2,14 milliards d'euros de versements de la part de la DGA (contre 1,94 milliard pour Airbus Group en 2013). DCNS, qui avait déjà engrangé 1,82 milliard de paiements en 2013, continue de profiter de l'exécution de ces grands programmes : les frégates FREMM, les sous-marins nucléaire d'attaque (SNA) Barracuda ainsi que de la modernisation des SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) pour les adapter au dernier standard du missile nucléaire M51.3.

Airbus Group doit se contenter l'an dernier de la deuxième place, le montant des paiements de la DGA restant toutefois stable (1,97 milliard) tandis que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) complète le podium en 2014 (1,94 milliard). Derrière ce trio de tête, suivent Thales (1,43 milliard, contre 1,47 milliard en 2013), Safran (967 millions, contre 1 milliard en 2013), l'avionneur Dassault Aviation (700 millions, contre 656 millions en 2013), le Centre national d'études spatiales (385 millions, contre 105 millions en 2013), Nexter (330 millions, contre 529 millions en 2013), MBDA (304 millions, contre 498 millions en 2013) et enfin Renault Trucks Defense (94 millions, contre 128 en 2013). Enfin, les autres entreprises se partagent 1,05 milliard d'euros. "Nous sommes au rendez-vous de la base industrielle et technologique de défense", a affirmé le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon.

 

Thales à nouveau champion de la R&T

Dans le domaine de la préparation de l'avenir dans le cadre des études amont, c'est une nouvelle fois Thales qui a terminé au premier rang des fournisseurs de la DGA (188 millions, contre 198 millions en 2013) sur un total de 774 millions d'euros investis par le ministère de la Défense (contre 776 millions en 2013). "Un montant juste suffisant", a rappelé Laurent Collet-Billon.

Safran (89 millions, contre 86 millions en 2013) et DCNS (71 millions, contre 52 millions) complètent le podium. Airbus Group (67 millions), Dassault (44 millions), MBDA (42 millions) et Nexter (10 millions) ont également engrangé des paiements de la DGA en 2014.

 

Un report de charges contenu

"Ce résultat est conforme à la loi de programmation militaire, dès sa première année. Il préserve tous les secteurs industriels de défense et permet de développer les technologies et les compétences dont nous aurons besoin demain", a estimé Laurent Collet-Billon, qui a assuré que "le démarrage de la LPM était capital". Tous les grands programmes ont été notifiés, a-t-il rappelé. Enfin, la DGA a passé des commandes majeures pour l'équipement des armées : avions ravitailleurs MRTT (Airbus Group), Scorpion (Nexter, Renault Trucks Defense et Thales), missile nucléaire M51.3 (Airbus Group) et sous-marins d'attaque (SNA) Barracuda (DCNS).

En outre, le report de charges a été stabilisé à 2,3/2,4 milliards d'euros, selon le patron de la DGA. Comment ? La DGA a mis un "léger coup de frein aux engagements", a profité de "bonnes négociations" avec les industriels et surtout a réglé aux fournisseurs une somme de 1,8 milliard d'euros avant le 10 janvier dernier. Pour 2015, Laurent Collet-Billon compte sur les sociétés de projets pour garantir la bonne exécution de la deuxième année de la LPM. "Il faut changer de logiciel sinon on va se prendre le mur budgétaire en pleine poire", a-t-il estimé. D'où le recours aux sociétés de projet, très certainement "une par matériel" : entre 4 et 6 A400M et deux ou trois frégates FREMM.

 

Des exportations à plus de 8 milliards d'euros

Selon le chiffre encore provisoire de la DGA, le montant des exportations a atteint 8,06 milliards d'euros en 2014. Soit une hausse de 17 % par rapport à 2013, qui était déjà une bonne année. Ce montant de plus de 8 milliards est seulement la seconde fois qu'il a été atteint depuis 2000 (en 2009 : 8,16 milliards grâce à l'exportation des Scorpène au Brésil). Une très belle année qui comprend notamment le contrat tripartite Donas entre l'Arabie Saoudite, le financier, le Liban, l'acheteur et la France, le vendeur pour un montant de 3 milliards de dollars... même si les contrats pour les industriels ne sont pas encore entrés en vigueur.

En outre, en moins de six mois, DCNS a vendu au Caire quatre corvettes Gowind de 2.400 tonnes, équipées de son système de combat Setis, pour un montant de 1 milliard d'euros. Airbus Space Systems et Thales Alenia Space ont réussi également à finaliser le contrat de deux satellites d'observation aux Émirats Arabes Unis (EAU) pour un montant de 700 millions d'euros. Airbus Space Systems a également vendu un satellite d'observation au Pérou pour 200 millions d'euros environ. En octobre, Thales a signé un contrat près de 200 millions d'euros portant sur la fourniture d'un système de communications militaires pour le Qatar.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 11:50
Pour une politique industrielle de défense européenne

 

10/02/2015 Par Noël Farnault, stagiaire de la promotion Maréchal Leclerc, Ecole de guerre – LaTribune.fr

 

Construire une Europe de l'industrie de la Défense est plus que jamais essentiel. Si les gouvernements ne le font pas, les industriels s'y résoudront, au risque de voir passer au second plan les enjeux stratégiques.

 

La croissance économique est proche de zéro en France mais également dans de nombreux pays européens. La plupart des économistes s'accordent à dire que les taux de croissance de 6 à 7 % connus avant les chocs pétroliers risquent de rester de simples souvenirs. Sans aller aussi loin, la France peine à atteindre une croissance à peine positive et les prévisions ne sont pas optimistes. Dans ce contexte économique morose, il convient d'analyser les impacts sur notre industrie de défense. Acteur essentiel de notre autonomie stratégique, notre industrie de défense, a permis la modernisation de nos armées. Dans des domaines aussi variés que la dissuasion, l'aviation de chasse jusqu'aux SNLE(1), nos industriels sont à la pointe de la technologie. Cependant, cet aboutissement est le fruit d'une vision stratégique qui a abouti grâce à des efforts économiques conséquents et réguliers, efforts peu compatibles de la situation économique prévisible à moyen terme.


Pourquoi concrétiser la défense européenne ?

Que l'on soit pro-européen ou non, il semble admis que l'Europe, en tant que puissance économique est une réussite. Au vue de sa relative jeunesse, les initiatives lancées à six ont permis d'établir à 28, en un temps record, une zone de libre échange suivant des normes et des règlements communs. Néanmoins, en terme de défense, force est de constater que l'Europe ne pèse pas sur la scène internationale. Certes elle s'est dotée d'une politique de gestion de crise aussi bien militaire que civile, cependant, elle n'a pas de moyens dédiés et fait appel aux états membres pour constituer les forces d'intervention. Cette absence de moyens prive l'UE d'une autonomie stratégique primordiale.

La crise ukrainienne en est la preuve indéniable, aux portes de l'Europe, la stratégie de l'UE ne repose que sur les sanctions économiques. Le manque de leadership de l'UE est prégnant, tout comme il l'était lors des opérations en Lybie ou au Mali.

 

Trois raisons principales

Trois raisons principales imposent de concrétiser la défense européenne. Dans un premier temps, le recentrage de la politique américaine vers le pacifique, avec une nette volonté de voir l'Europe assurer sa défense et sa sécurité. Les États-Unis ne souhaitent plus être l'unique gendarme du monde, à l'UE maintenant de prendre en compte les crises européennes et de reprendre sa place de « gendarme de l'Afrique ».
Dans ce contexte, la dégradation du contexte sécuritaire du bassin sud méditerranéen, s'impose aux pays de l'UE. Elle met clairement en évidence les lacunes capacitaires et institutionnelles de l'UE, et souligne la nécessité de se doter d'une stratégie et de moyens dédiés.
Enfin, dans un contexte de crise économique, la baisse des budgets de défense de l'ensemble des pays de l'UE est notable et impose aux industriels de la défense, de se tourner vers l'exportation.


Les enjeux du développement d'une industrie de défense européenne

Les conflits en Libye mais également au Mali ou en Irak mettent en évidence les lacunes capacitaires de l'UE. Elles sont nombreuses, nombre insuffisant d'avions ravitailleurs, absence de moyens SEAD(2), manque de drone, capacités ISR3insuffisantes, faible protection anti-missile...L'UE est incapable d'intervenir seule sans l'aide de l'OTAN ou des Etats Unis.
Il est illusoire pour un état d'acquérir et maintenir seul l'ensemble de ces capacités.

L'unique solution repose sur un effort financier concerté, une politique de recherche et de développement commune, et la volonté politique de développer des programmes industriels communs. Excepté les Etats-Unis, aucun pays ne dispose de l'ensemble des capacités nécessaires pour mener un conflit d'envergure. L'établissement d'un outil de défense européen est le gage d'une autonomie stratégique militaire qui permettrait à l'UE d'assumer ses responsabilités sur la scène internationale.

 

La survie d'un secteur industriel essentiel

Au delà des enjeux capacitaires et géopolitiques, il en va de la survie d'un secteur industriel essentiel. Comment croire que la France pourra seule construire le successeur du Rafale tout en améliorant son arsenal nucléaire et construire un successeur au « Charles De Gaulle »... Les programmes modernes, à l'image du programme F-35, atteignent fréquemment des coûts prohibitifs et respectent rarement les délais. Les risques sont nombreux, aussi bien financiers que technologiques. Dans un contexte économique morose, il semble compliqué pour un État seul d'assumer ces risques. Face à la domination de l'industrie américaine, combinée à la concurrence des pays émergents, ce sont des secteurs entiers de l'industrie de défense qui pourraient disparaître.

 

Conduire des programmes internationaux

Cependant, ceci n'est pas une fatalité. L'établissement d'une politique industrielle de défense n'est certes pas une tâche aisée mais doit être réalisable. Conduire des programmes internationaux est bien plus compliqué, mais la réussite de l'A400 M ou du NH90 démontre que nous pouvons les mener à terme avec succès. L'UE s'est dotée d'organismes pour mener les programmes européens (OCCAr (4)) et d'agences afin de faciliter les échanges et le partage de données, l'Agence Européenne de Défense(5) est devenue une réelle plateforme d'échange, de réflexion et de génération de projets.

 

Un marché européen gigantesque

 Les processus et les structures se mettent en place mais il manque une réelle volonté politique se traduisant par des actes fondateurs. A quand un porte avion européen, un avion de chasse européen, un char européen, un drone européen, une dissuasion européenne... Le marché est gigantesque, 28 pays, 3000 avions de chasse, 1500 avions de transport, 6500 chars et plus de 1,5 million de combattants à équiper. De plus, même dans cette période économique de crise, il reste de l'argent. Les pays européens ont investi 8 milliards d'euros dans le développement du programme F-35, soit 75% du coût total du développement du Rafale.

Les initiatives se développent, la signature par les ministres de la défense anglais et français d'un contrat sur le système aérien de combat du futur est encourageant, mais ne faut-il pas aller au-delà des alliances bilatérales ?

Avons-nous seulement le choix? Si les états de l'UE n'établissent pas une politique industrielle commune de défense, les industriels le feront. Le risque est alors de voir les enjeux stratégiques des États passer après les seuls enjeux économiques et de voir se creuser les lacunes capacitaires européennes. La crise ukrainienne doit faire évoluer notre approche des conflits sur le continent européen. Au vue de cette crise, la construction d'une Europe de la défense s'impose comme une évidence, mais sans politique industrielle européenne de défense, aucune autonomie stratégique ne sera vraiment acquise.

 

1 Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins
2 Suppression of Enemy Air Defenses
3 Intelligence, Surveillance, and Reconnaissance
4 Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement
5 Agence Européenne de Défense

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:55
e-vigilante photo EOS Innovation

e-vigilante photo EOS Innovation

 

9 février 2015, par Gilles Solard - strategieslogistique.com

 

Thibault Depost aura pour mission de conduire des développements et la mise en production des robots e-vigilante, de piloter les projets et d’encadrer l’équipe technique.

 

La société spécialisée dans la robotique de service appliquée à la rélésurveillance structure son département R&D avec le recrutement de son directeur technique. Thibault Depost est ingénieur de formation (Supelec et ESME) et titulaire d’un MBA de l’Universtié de Paris 1 Sorbonne. Il a réalisé une bonne partie de sa carrière chez EADS en tant que chef du département Instrumentation, puis responsable des opérations et enfin directeur technique. Co-fondateur et directeur technique de la société AndroMc Systems, il était également en charge du développement du robot humanoïde Nao chez Aldebaran avant d’entrer chez EOS Innovation.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:55
Euromaritime. Les industries navales à la pointe

 

07.02.2015 André THOMAS (le marin) - entreprises.ouest-france.fr

 

La deuxième édition du salon Euromaritime vient de réunir, durant trois jours, plus de 300 exposants, dont un tiers de sociétés étrangères, à Paris.

 

Plus de 5 000 visiteurs venus de 48 pays ont découvert, de mardi à jeudi, le dernier-cri des industries navales, qu'il s'agisse de navires de servitude, de pêche, de transport, ou des technologies de l'offshore pétrolier et des énergies marines renouvelables.

Dans le domaine des navires de travail civils, le paysage était jusqu'à présent dominé par les salons du nord de l'Europe. L'offre française est désormais plus complète, Euromaritime (doublé d'une série de stands dédiés au fluvial, en plein essor) venant compléter les salons Euronaval (consacré aux navires militaires) et Nautic (plaisance).

Pour relever ce pari audacieux, le Gican, qui fédère les industries navales françaises, s'est allié en 2013 au marin, hebdomadaire de l'économie maritime appartenant au groupe Sipa Ouest France. Les industries navales souffrent, en France, d'un notable déficit d'image, alors qu'en dépit de la crise qui frappe notamment la plaisance et certains armements de la marine marchande, elles sont en plein essor.

Le constructeur de navires militaires DCNS, malgré de mauvais résultats sur l'exercice passé, continue d'assurer un matelas de plus de 3 milliards d'activité, auxquels s'ajoutent le plan de charge bien rempli de STX à Saint-Nazaire et ceux des chantiers de taille intermédiaire tels que Piriou, Ocea ou Socarénam.

 

Technologies de pointe

Au-delà des constructeurs de navires, les industries navales ont affiché, à Euromaritime, un ensemble de technologies de très haut niveau : des équipements anti-piraterie (avec un étonnant nouveau système proposé par Sagem), des centrales inertielles pour la précision de navigation, des sonars, des robots sous-marins filoguidés ou autonomes. Sans oublier les systèmes de positionnement dynamique permettant à un navire ou à un véhicule sous-marin de tenir une position au mètre près au milieu de l'océan ; les bureaux d'études qui planchent sur les usines flottantes de production de gaz ou de pétrole ou des hydroliennes qui doivent être implantées, par centaines, au large de Cherbourg et de Brest.

Les perspectives économiques des industries navales ont suscité la venue de plusieurs personnalités politiques : le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, le secrétaire d'État chargé de la Mer Alain Vidalies, le commissaire européen chargé des Affaires maritimes Karmenu Vella, ainsi que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:20
Flight Ready: Innovation Challenge


9 févr. 2015 NAVAIRSYSCOM

 

Ready, set, innovate! Naval Air Systems Command leadership challenges the youngest minds in the organization to find creative solutions to warfighter needs. Learn more about the first ever NAVAIR Innovation Challenge and meet the three NAWCAD teams selected to participate in this exciting competition.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
Atterrissage réussi pour Cats à l’aéroport de Brie-Champniers

Le patron de Cats, Laurent Blattner, a reçu le chef d’état-major de l’armée de l’air sénégalaise pour qui l’entreprise refait à neuf quatre avions-écoles. Photo Phil Messelet - charentelibre.fr

 

06 février par François GOUBAULT - charentelibre.fr

 

La filiale d’Airbus, présente à la BA 709 de Cognac, vient de s’installer à Brie-Champniers. Elle y remet en état des avions, dont quatre Epsilon pour l’armée du Sénégal.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
France: exportations de l’industrie de l’armement en hausse de 17%

 

10-02-2015 Par RFI

 

En France, la direction générale de l'armement (DGA) vient de lever un coin du voile sur les résultats 2014. Les chiffres officiels ne seront donnés qu’en fin d’année, mais déjà la DGA annonce des exportations d'armes de l'ordre de 8 milliards d'euros l'an dernier. Des exportations qui sont en hausse de 17 %. Avec ce montant, la France devrait se maintenir au quatrième rang mondial des exportateurs d’armes, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, au coude à coude avec Israël et l’Allemagne.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
Armement : les sept "bug" de l'exportation française

Le Rafale pour le moment jamais exporté reste le fer de lance de la politique d'exportation de la France - photo Dassault Aviation

 

06/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Bien que les exportations d'armes françaises soient en hausse ces deux dernières années, le système français montre toutefois des limites, dont certaines sont facilement "gérables".


 

L'exportation de systèmes d'armes est un atout majeur pour la France, notamment pour sa diplomatie et les relations bilatérales qui en découlent. Un contrat majeur tel que Prosub (sous-marins) signé au Brésil en 2009 va verrouiller un grand pays émergent pendant 30 ans dans ce qu'il a de plus stratégique et intime : sa défense. Ce sera le cas aussi si la France signe enfin le contrat Rafale en Inde, un autre grand pays émergent.

En 2014, les exportations françaises sont également importantes pour l'emploi et le maintien des compétences dans une filière dite de souveraineté nationale et également pour l'exécution de l'actuelle loi de programmation militaire. Le ministère de la Défense a d'ailleurs programmé une première vente du Rafale à l'export pour réduire les livraisons de l'avion de combat à l'armée de l'air et donc tenir l'enveloppe financière de la LPM. En attendant la vente du Rafale à l'Égypte ou au Qatar, les exportations devraient s'élever autour de 8 milliards d'euros, dont 4 milliards générés par l'Arabie Saoudite. Soit un un très bon millésime sur les dix dernières années (8,2 milliards en 2009).

 

Des points forts...

La France a les moyens de signer des contrats majeurs à l'image du Brésil. Car elle a un système d'exportation relativement efficace, très bien soutenu par l'actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Oui, la France a des armements (des avions, des blindés, des navires de guerre, des missiles) qui intéressent les armées du monde entier. Oui, les industriels sont en règle général plutôt bien organisés pour gagner des contrats export (même si certains ont encore des marges de progrès). Oui, l'administration a fait beaucoup de progrès pour valider rapidement les demandes d'export des industriels. Oui les ambassadeurs aujourd'hui mouillent beaucoup plus leur chemise pour défendre les chances des industriels tricolores à l'exportation.

Enfin, Paris dispose d'un industriel clé dans la majorité des contrats d'armements internationaux que la France négocie, le missilier MBDA. Il est partie prenante dans toutes les campagnes majeures et fait souvent la différence grâce à ses produits performants développés pour les besoins de ses armées en partenariat avec la direction générale de l'armement (DGA). Si la Pologne hésite encore dans les sous-marins c'est parce que la France vend le missile balistique Scalp naval (frappe dans la profondeur). Si le Rafale a sa chance en Inde, c'est grâce au missile air-air Meteor et au Scalp aéroporté. Si la France a récemment exporté à Singapour, c'est grâce au système de défense aérien de MBDA l'Aster 30, etc, etc...En outre c'est un bel exemple d'une intégration européenne réussie avec préservation des intérêts clés français. Paris doit continuer à soutenir l'effort de recherche de MBDA en France, les résultats commerciaux du missilier en 2014 ayant été essentiellement réalisés grâce aux produits britanniques.

 

...mais sept "bug"

Un tableau idyllique peut-être. Il y a malheureusement un mais. Au-delà des points forts, il y a aussi certaines carences de ce système et de temps en temps une certaine cacophonie entre les différents intervenants dans des appels d'offre. Le cas le plus célèbre étant celui du Maroc où la DGA et l'industriel ont proposé deux prix différents pour vendre le Rafale. Le soutien du réseau diplomatique est très important pour les industriels et les succès à l'export. Les ambassades ont un rôle clé. Notamment pour les PME - sujet cher à Jean-Yves Le Drian - dans la remontée des informations. Des PME qui n'ont pas le réseau commercial des grands groupes. Les ambassades sont donc leurs yeux et leurs oreilles.

Mais chacun doit rester dans son rôle : politiques, diplomates et industriels. Ce n'est ni aux politiques ni aux diplomates de se transformer en négociateurs d'un contrat sur le plan technique et financier. On a même vu un secrétaire général de l'Elysée se transformer en VRP le week-end. Avec un succès plus que mitigé... Jean-Yves Le Drian l'a en revanche bien compris, en plaçant son action au niveau politique et géostratégique.

 

Le partage des informations est crucial

Pour gagner un contrat, il faut une équipe unie dont chacun des acteurs doit jouer sa partition, et uniquement sa partition. Car ce qui est vital, c'est le partage des informations. Dans certain cas, ce n'est malheureusement pas toujours le cas, comme l'expliquent encore aujourd'hui certains industriels. Ce qui est également vital, c'est la coordination entre les différentes missions étatiques et industrielles, voire des administrations qui peuvent jouer une partition en solo comme on l'a vu au Maroc.

Il faut absolument parler le même langage au client. Sinon, il va prendre un malin plaisir à jouer les uns contre les autres pour son seul profit. Et puis la France oublie souvent un acteur clé pour conclure des contrats, les banques. Il faut davantage les intégrer dans le processus des négociations. Car elles ont souvent une très bonne expertise pays, une connaissance fine des marchés, des interlocuteurs variés dans les pays clés qui apportent un éclairage essentiel à la compréhension des clients de la France.

 

Rivalités entre industriels

La France doit régler les rivalités et la concurrence féroce que peuvent se livrer les industriels français entre eux dans un appel d'offre. Souvent une attitude contre-productive. Trois exemples : passé, actuel et à venir. Premier cas, une guerre en coulisse brutale et incroyable que se sont livrés à partir de 2011 MBDA et Thales en Arabie Saoudite pour livrer un système de défense aérien. Résultat, aucun des deux groupes n'a vendu son système à ce jour à Ryad. La France a-t-elle perdu un contrat d'au moins de 2,5 milliards d'euros ? Personne n'est aujourd'hui capable de le dire.

Dans le domaine naval les chantiers DCNS et OCEA sont actuellement en guerre frontale pour livrer des patrouilleurs à l'Arabie Saoudite, qui a choisi la France comme pays vendeur et DCNS plus précisément. Ce n'est pas acceptable. Enfin dernier exemple, Thales Alenia Space, qui vient de développer de nouveaux produits à l'export, et Airbus Space Systems vont se livrer une guerre à outrance dans les satellites d'observation dans un avenir très, très proche.

Il faut absolument que l'État décide qui doit faire quoi, quel industriel a le plus de chance dans tel ou tel pays. Car au final c'est à l'État d'arbitrer. La commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) est faite pour arbitrer. Car l'intérêt de la France est bien de faire exporter. Mais l'État manque d'une boussole impartiale et objective. Peut-être faut-il évaluer dans chacune des offres la part France la plus importante dans le produit ou le contrat afin de privilégier les emplois, ou encore en souhaitant conserver un domaine d'expertise chez un industriel... Les autorités françaises doivent fonder leur décision sur des critères nationaux. L'Allemagne le fait. La France doit le faire. Et puis l'État français a une arme de dissuasion. C'est lui qui passe les commandes nationales.

 

Faiblesse de l'intelligence économique

L'une des carences les plus graves du système français, c'est la faiblesse de l'intelligence économique française. A l'exception du Quai d'Orsay, les industriels et le ministère de la Défense n'ont pas ou plus une véritable expertise des pays. Et pourtant c'est très souvent décisif dans un appel d'offre internationale : qui décide ? Qui fait quoi ? Connaît-on les circuits de décision en Inde, en Birmanie - un pays qui va très certainement s'ouvrir - ou au Qatar ? Sait-on vraiment qui décide en Inde aujourd'hui ? Où en est-on exactement dans le processus de décision du Rafale ? La France connaît-elle l'opposition birmane, qui sera peut-être un jour au pouvoir, et connait-on ses circuits de décision ? Sait-on qui décide au Qatar à l'exception de l'émir. Ce qui est éminemment plus complexe... Connaît-on la pensée émirienne en matière d'achat d'armes ? Le Japon sera-t-il un concurrent ou un partenaire ? etc, etc.... Ce sont des dossiers que la France doit absolument maîtriser.

Sans cette expertise pays qu'il faut bien évidemment sans cesse renouveler, les industriels avancent au mieux à tâtons, au pire en aveugle. Du coup, ils se tournent vers des consultants internationaux, qui travaillent pour la terre entière. Ce qui n'est pas forcément le mieux pour acquérir une expertise pays indépendante et non biaisée. Des industriels comme DCNS et MBDA ont l'intelligence de laisser sur le long terme des directeurs de zone capables d'identifier des inflexions dans la politique d'acquisition d'armement d'un pays. Ce qui compense les carences en matière d'expertise de l'État. Mais le Quai d'Orsay doit aujourd'hui partager son expertise pays et la mettre au service de la diplomatie économique préconisée par Laurent Fabius.

 

L'absence de coopération entre les services et les industriels

Autre manque crucial pour l'exportation française. Les industriels se plaignent régulièrement que les informations récupérées par la DRM (direction du renseignement militaire) de la DGSE ne leur parviennent rarement ou jamais. La France doit être d'ailleurs plus offensive. Elle ne doit pas hésiter à espionner ses concurrents. Nos "amis" le font sans vergogne. Notamment les États-Unis. De façon plus générale, le partage de l'information entre l'État et les industriels est primordiale pour comprendre et évaluer l'offre des concurrents et la contrer si nécessaire. Sans ces informations, les industriels français sont affaiblis. Il faut donc un climat de confiance entre l'État et les industriels pour que circule ces informations.

C'est aussi le cas du partage des informations entre les armées, notamment l'armée de terre, et les industriels au moment du retour d'expérience opérationnel. Il n'est pas rare que l'armée de terre puisse évaluer techniquement un missile ou une roquette d'un concurrent étranger pris sur un théâtre d'opération. Là aussi l'information doit circuler entre les industriels et les armées.

 

Ne pas négliger le facteur humain

Enfin, il est important de ne pas négliger le facteur humain, trop souvent occulté par les élites françaises sures d'elle, voire arrogantes. Il est pourtant très important. Même si cela ne fait pas gagner un contrat, le relationnel entre un acheteur et un vendeur peut être un facteur déterminant dans la conclusion d'une affaire.

Un exemple, s'il n'y avait pas eu ce "fit", cette complicité entre Jean-Yves le Drian et le prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed, la France n'aurait jamais vendu deux satellites d'observation très sophistiqués aux Émirats Arabes Unis. Sans une relation privilégiée entre les deux hommes, les satellites seraient certainement en fabrication actuellement chez Lockheed Martin.

 

L'OTAN, un boulet pour l'export d'armements français?

Quelle est aujourd'hui la plus-value ou l'avantage diplomatique de l'entrée de la France dans l'OTAN en matière d'achats d'armement ? Le Qatar, les Émirats arabes unis ou d'autres pays ont-ils une plus-value en achetant à la France qui pouvait jouer avant son entrée dans l'OTAN une musique différente... Car la seule valeur ajoutée française qui demeure après l'intégration de la France dans l'OTAN est le transfert de technologie plus souple et des armements différenciés (Scalp, Meteor). Mais il peut être jugé sensible par les Américains...

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Le sous marin grec Papanikolis de type 214. Photo GDK

Le sous marin grec Papanikolis de type 214. Photo GDK

 

8 février 2015 Par OkeaBird

 

Un nouveau scandale de pots de vin d'un montant total de 62 millions d'euros a été dévoilé par le ministre adjoint de la Défense Nikos Toskas. L'affaire concernerait deux sociétés allemandes, 12 Allemands et un nombre indéterminé de fonctionnaires grecs du ministère de la défense. Parlant à la radio Sto Kokkino vendredi, Toskas a révélé l’existence d'un document qui est l'objet d'une enquête de la direction politique et militaire du pays.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

09.02.2015 LCP.fr
 

21h42 : "Il est indispensable d’avoir une politique industrielle d’armement"

Pierre Lellouche, le député UMP de Paris, affirme qu’il est favorable aux dispositions de l’article 47, à propos de l’armement terrestre en Europe. Il prévoit le "transfert au secteur privé de la majorité du capital de la société Groupement industriel des armements terrestres (GIAT)".

"L’indépendance nationale passe par la capacité de notre pays de maintenir une politique d’armement, une production nationale d’armement", déclare l’élu. "Les dépenses militaires irradient l’ensemble de la recherche civile", continue Pierre Lellouche, qui pense donc qu’il est "indispensable d’avoir une politique industrielle d’armement".

"Il est indispensable, si on veut une Europe politique, de développer un pôle européen de défense", explique par ailleurs le député, qui justifie sa position par l’évocation de "la crise ukrainienne".

 

22h09 : Les "bêtises" de l’UMP et le Général De Gaulle

Alain Tourret moque les députés UMP qui s’opposent à l’adoption de l’article 47. Ceux-ci critiquent le rapprochement entre les deux groupes d’armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann. L’élu RRDP du Calvados estime que le "Général De Gaulle doit remuer dans sa tombe quand il voit de pareilles bêtises de (la part) ses héritiers".

22h22 : "Pas un transfert au secteur privé"

"Ce n’est pas un transfert au secteur privé." La rapporteur PS du texte Clotilde Valter répond à André Chassaigne, l’élu Front de gauche du Puy-de-Dôme. L’article 47, qui permet le rapprochement entre deux groupes d’armements terrestres (un allemand et un français), a pour conséquence selon elle de constituer une "société nouvelle à laquelle l’État apporte 50% des parts et ces 50% restent publics, intégralement".

22h43 : "Je commence à devenir un vrai macronien"

Pierre Lellouche fait un aveu : "Je commence à devenir un vrai macronien", déclare le député UMP de Paris. "Il y a une vraie fraîcheur dans votre vérité (…) Vous dites quelque chose de très très juste, vous dites ’si on avait de l’argent, on n’aurait pas besoin de faire tout ça’."

Le député critique le manque de financement du budget de la Défense et souhaite davantage de "commandes publiques" pour permettre la survie de l’"industrie d’armement" française. Pierre Lellouche dénonce également le fait que le budget allemand de la Défense sera prochainement supérieur à celui de la France.

Pour appuyer son argumentaire, l’élu critique l’âge avancé des VAB français (véhicule de l’avant blindé, véhicule de transport de troupes, ndlr), qui ont "deux fois l’âge de leurs soldats".

23h06 : "Prix du sang" et "forfaiture"

"L’Europe de la Défense n’existe pas, mes chers collègues." Nicolas Dhuicq, l’élu UMP de l’Aube, prend énergiquement la parole et accuse le gouvernement de "vendre un bijou de la nation" à un "concurrent" (l’Allemagne, ndlr) qui ne paie pas le "prix du sang" sur certains théâtres d’opération, comme "l’Irak".

"Il y a des soldats en ce moment qui se font trouer la peau pour que vous soyez assis tranquillement, en paix, à vendre aux Allemands notre industrie de Défense, c’est une forfaiture, une trahison par rapport à la nation !", s’emporte l’élu, ce qui provoque la colère des autres députés.

23h26 : Les députés adoptent l’article 47

Les députés adoptent l’article 47 à propos du transfert au secteur privé du capital de la société Groupement industriel des armements terrestres (GIAT). Il permet le rapprochement entre les deux groupes d’armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:45
OPV 190 MKII

OPV 190 MKII

 

9 février 2015 par ActuNautique.com

 

Le chantier sablais Océa vient de signer la vente d'un patrouilleur de 60m de long, qui lui ouvre la porte d'un nouveau marché, celui des patrouilleurs hauturiers.

 

C'est une belle commande que vient d'engranger le chantier naval Ocea, avec la vente d'un patrouilleur hauturier de 60m de long au Sénégal, qui lui ouvre de facto un nouveau segment de marché, à savoir celui des grosses unités militaires.

 

Ocea était en effet jusqu'à présent plutôt spécialisés sur les patrouilleurs de 20 à 30m de long. Cette commande vient donc élargir son positionnement sur un terrain occupé par Kership (DCNS et Piriou) et les CMN notamment.

 

Elle concrétise la stratégie du groupe vendéen de développer son offre sur des unités de 40 à 60 m, stratégie couronnée de succès avec la vente de 3 navires océanographiques, deux OPV 190 de 60m pour l'Indonésie et un OPV 130 de 40m pour le Koweit.

 

Le patrouilleur commandé par le Sénégal consiste dans un OPV 190 MKII. Il mesure 58m de long pour 9,40m de large. Sa livraison est prévue pour l'automne 2016.

 

Construit en aluminium, cet OPV offre une vitesse maximale de 24 noeuds pour une autonomie de 5500 milles à 12 noeuds, sa vitesse de croisère. Il dispose d'ailerons stabilisateurs, associés à une carène conçue pour des conditions de navigation difficiles, avec un tirant d'eau réduit de 2.30m.

 

Armé par un équipage de 24 marins, et OPV, qui peut accueillir 32 personnes supplémentaires, est destiné à la surveillance et la protection des eaux territoriales et de la  ZEE du pays.

 

En particulier la police des pêches, mais aussi la lutte contre les différents traffics et la piraterie.

 

Il est également conçu pour participer à des opérations de sauvetage - il dispose pour cela de canonos à eau contre les incendies - et de lutte contre la pollution.

 

Côté armement, ce patrouilleur hauturier disposera d'un canon télé-opéré, situé sur l'avant, et de deux mitrailleuses situées sur chaque bord. Il mettra en oeuvre deux semi-rigides de 7,50m de long, stockés sur son arrière, destinés aux équipes de visite ou à des commandos.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Northrop to produce additional airborne mine detection systems for US Navy

 

3 February 2015 naval-technology.com/

 

The US Navy has awarded a contract to Northrop Grumman for additional AN/AES-1 airborne laser mine detection systems (ALMDS).

 

Northrop will also manufacture five ALMDS pod subsystems and provide equipment, spares and technical support services.

 

Northrop Aerospace Systems electronic attack / maritime systems integration director Doug Shaffer said: "The airborne sensor has the capability to keep our sailors out of the minefield, and we are producing it while reducing the per-pod price over previous buys that helps enable the navy to meet their cost targets."

 

Northrop to produce additional airborne mine detection systems for US Navy

The helicopter-mounted ALMDS is capable of rapidly locating surface and near-surface moored mines and deactivating them before they cause harm to military or commercial vessels.

 

Using pulsed laser light and streak tube receivers integrated in an external equipment pod, the system generates 3D images of the complete near-surface volume area of the sea.

 

Mainly aimed at assisting US and allied ships to counter underwater mines, it will serve as a major component of the littoral combat ship mine countermeasures mission package.

 

The Northrop ALMDS team consists of Areté Associates, Cutting Edge Optronics, CPI Aerostructures, Curtiss Wright Defense Solutions and Meggitt Defence Systems.

 

To date, the US Navy has received 12 pods as part of four low-rate initial production lots.

 

Northrop has also delivered four pods to the Japan Maritime Self Defense Force for integration on EH-101 helicopters.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 15:55
L’industrie française de l’armement retrouve des couleurs à l’export

 

09.02.2015 Par Dominique Gallois Le Monde.fr

 

L’industrie de défense française n’avait plus connu une année aussi faste à l’exportation depuis cinq ans. En 2014, les ventes françaises d’armements à l’étranger ont progressé de 17,3 % et ont atteint 8,065 milliards d’euros a révélé, lundi 9 février, la Direction générale de l’armement (DGA). Le secteur n’avait plus affiché un tel résultat depuis 2009, lorsqu’il avait enregistré quelque 8,16 milliards d’euros de recettes.

Même si le chiffre définitif ne sera réellement connu qu’en mai, cette première estimation montre que la fin d’année a été bonne. L’objectif officiel affiché pour 2014 était d’atteindre 7 milliards d’euros. Ce qui n’était pas acquis. Au mois de septembre, les acteurs du secteur laissaient en effet entendre que cette « cible » annuelle d’exportations serait peut-être plus difficilement atteignable que prévu.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:35
Achat d'armes : l'Inde est-il un pays fiable ?

Armement - Le Premier ministre indien Narendra Modi va-t-il faire entrer l'Inde dans une ère moderne en matière d'acquisition d'armes?

 

09/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Contrats cassés, négociations qui traînent, appels d'offre annulés, exigences extravagantes... L'Inde ne ne comporte vraiment pas en pays responsable en matière d'achats d'armements.

 

Industriels cardiaques s'abstenir... Pour se lancer dans un appel d'offre en Inde dans le domaine de l'armement, il faut d'abord s'armer de beaucoup, beaucoup de patience. Mais pas que... Car l'industriel qui a gagné après une longue, très longue procédure, peut encore tout perdre. En Inde, le jeu "Qui perd gagne" en matière d'achats d'armements est très en vogue. Les groupes français ont malheureusement beaucoup subi de décisions en leur défaveur ces dernières années. En dépit de nombreux déboires, ils ont courbé l'échine face aux enjeux colossaux d'équipements en matière militaire de l'Inde, considéré comme un eldorado par les industriels de l'armement du monde entier.

Peut-être François Hollande en touchera-t-il deux mot au Premier ministre indien Narendra Modi qui se rendra en avril en France pour son premier déplacement en Europe. Les deux hommes d'État devraient discuter du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays et de leur coopération économique. Cette visite de deux jours se déroulera pour partie en province, a précisé Laurent Fabius à quelques journalistes après un entretien avec le Premier ministre indien à New Delhi. En attendant cette visite, tous les industriels de la planète se donnent rendez-vous au salon aéronautique Aero India 2015 (18-22 février) à Bangalore.

 

La demande extravagante de New Delhi

Le méga-contrat pour la vente de 126 avions de combat Rafale à l'Inde, en discussion depuis janvier 2012, devrait figurer en bonne place dans les discussions. Trois ans que Dassault Aviation et ses partenaires et le ministère de la Défense indien sont en négociations exclusives. En décembre dernier, un porte-parole du ministère indien de la Défense avait expliqué que sur le Rafale, "il a été décidé que tout désaccord serait résolu de manière accélérée". La France pouvait être donc rassurée...

Sauf qu'aujourd'hui les négociations sont bel et bien bloquées. Les Indiens souhaitent que les industriels français, Dassault Aviation en tête, garantissent les Rafale qui sortent des usines de HAL (Hindustan Aeronautics Limited), l'industriel étatique indien (délais, dommages...). Et à juste titre, l'avionneur refuse cette demande extravagante. Un désaccord majeur qui pourrait faire le jeu des Russes et des Britanniques, qui n'ont eu de cesse de rappeler en outre à New Delhi combien les Français ne sont pas fiables en termes de livraison. Ils font expressément référence au deux porte-hélicoptères de la classe Mistral fabriqués par DCNS pour le compte de la marine russe. Deux bâtiments dont la livraisons est bloquée par Paris en raison du conflit ukrainien.

En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait en 2014 aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon.

 

Des hélicoptères Fennec au système de défense aérienne SR-SAM

Des déboires, l'industrie d'armement française en a connu un certain nombre en Inde. A commencer par Dassault Aviation. Charles Edelstenne, alors Le PDG, a gardé en travers de la gorge un appel d'offre lancé par New Delhi pour des avions d'entraînement sur lequel le groupe français, qui proposait ses Alpha Jet, avait négocié... pendant vingt-deux ans, avant de jeter l'éponge. Plus récemment, l'Inde a annulé en 2007 un appel d'offres pour l'achat de 197 hélicoptères qui avait été gagné avec son modèle Fennec par Airbus Helicopter (Airbus Group). Ce contrat de 400 millions d'euros pour 197 machines pouvait monter à 1,5 milliard avec l'achat au total de 600 machines.

En 2010, New Delhi a annulé une commande portant sur l'acquisition de six avions ravitailleurs MRTT (Multi-Role Tanker Transport) d'Airbus Group en raison de de son prix élevé, contre les recommandations de l'Indian Air Force (IAF). Mais trois ans plus tard, l'Inde a à nouveau sélectionné cet appareil. Le contrat reste encore à signer. Enfin, trois ans après terminé les négociations et signé en décembre 2011, MBDA attend toujours la mise en vigueur du programme du système de défense aérien, SR-SAM (Short Range Surface to Air Missile), qui est pourtant un programme en coopération.

 

Faut-il débrancher le SR-SAM?

Ce missile sol-air de nouvelle génération doit être co-développé avec la DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited, estimé à 4,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard d'euros pour MBDA), est sur la sellette, faute de financement. Pourtant, en février 2013 à l'issue de la visite de François Hollande en Inde, un communiqué de l'ancien Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's avait annoncé avoir conclu avec les industriels les négociations sur le missile SR-SAM.

New Delhi a promulgué en juin 2013 de nouvelles procédures de passation des marchés de défense en plus des 30 % d'offset que les Indiens exigent pour accorder des contrats aux industriels étrangers. Des exigences qui visent notamment à développer une industrie de défense indienne robuste. Clairement, New Delhi a donné une impulsion à "l'indigénisation" des achats d'armements en donnant une plus grande préférence aux entreprises indiennes.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:30
Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

 

08/02/2015 latribune.fr

 

Le ministre de la Défense a confirmé dimanche la tenue de discussions "assez avancées" avec Le Caire pour la vente d'avions de combat de Dassault.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé dimanche l'existence de négociations pour la vente d'avions de combat Rafale de Dassault à l'Egypte. La rumeur circule depuis plusieurs semaines de discussions en vue de l'achat par Le Caire de 24 Rafale et d'une frégate Fremm, pour un montant compris entre 5 et 6 milliards d'euros.

"Il y a effectivement des discussions assez avancées avec l'Egypte mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté.

Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a indiqué dans un entretien publié samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur était proche de conclure le premier contrat export du Rafale, sans  préciser avec quel pays.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:56
Nexter Roanne : « le programme Scorpion assure un socle d'activité »

 

09 février 2015 - Aline VINCENT – L’Essor

 

Le 5 décembre dernier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonçait la signature du contrat Scorpion. Il est confié au GME (Groupement momentané d'entreprise) comprenant Nexter Systems, Renault Truck Défense et Thales. Incidences pour le site de Nexter de Roanne. Entretien avec André Marcon, directeur du site.

 

Récemment, des interrogations sur la charge de travail à moyen terme pour le site roannais avaient surgi. Quelles incidences aura pour Roanne le programme Scorpion annoncé le 5 décembre par le ministre de la Défense ?

 

Scorpion assure un socle d'activité à long terme à l'établissement de Roanne. Il porte sur 1 668 véhicules Griffon ou VBMR pour véhicules blindés multirôles, et 248 Jaguar ou EBRC pour Engins blindés de reconnaissance. La cadence moyenne sera de 90 véhicules par an pour le premier et 24 pour le second. La ligne SMS (Structures mécano soudées Ndlr) se développe sur plus de 5 000 m2. La ligne d'intégration occupe 3 000 m2. Le programme s'étalera sur 16 ans. Un impact significatif. Une partie des salariés de notre bureau d'études (160 salariés au total Ndlr) a déjà commencé à travailler dessus, notamment la structure mécano-soudée, l'architecture générale étant bien entendu réalisée en amont. Les premières livraisons interviendront en 2018 pour s'étaler jusqu'en 2033. Le site roannais est chargé de l'ingénierie, la définition des outillages, l'usinage, la protection des surfaces, le montage, l'intégration, en particulier la motorisation et l'électronique … jusqu'aux essais.

 

En attendant que Scorpion soit arrivé en pleine puissance, où en sont les programmes en cours, le VBCI et l'Aravis ?

 

Nous venons juste de livrer le dernier des 630 VBCI. Toutefois, cette activité n'est totalement pas terminée puisqu'une mission démarre sur des évolutions spécifiques portant sur certaines fonctionnalités. On cherche notamment à accroître sa capacité « d'emport » de charges importantes. Nous travaillons également actuellement sur la production de contrats à l'export avec l'Aravis et le Caesar qui vont se dérouler sur 2015 et une partie de 2016.

 

Vous êtes donc assuré d'avoir de la charge de travail pour les 800 salariés que compte le site de Roanne jusqu'en 2033 ?

 

En additionnant ces différents programmes, notre charge est sécurisée pour l'ensemble de l'usine, en 2015. Pour 2016 et 2017, nous espérons répondre à d'autres contrats exports non encore en vigueur à ce jour. On a une grande quantité de prospects sur nos produits pointus, modernes et attractifs. C'est le cas par exemple de l'Aravis 4X4, du Titus en 6X6 et du VBCI en 8X8 ou encore de l'artillerie Caesar 155 mm... Des prospects viennent régulièrement visiter notre site. Le programme Scorpion va représenter un tiers de l'activité de l'usine. L'impact sera de l'ordre de 250 emplois. D'autres contrats de moindre ampleur viendront compléter l'activité, la révision générale approfondie du char Leclerc en fait partie. Nous assurons aussi une importante activité d'assistance et de soutien pour nos clients. Ce SAV comprend la gestion et la livraison de pièces de rechange et des missions d'assistance et d'entretien de parcs de véhicules chez le client. Le tout concerne environ 200 personnes. En cas de sous-charge également sur l'établissement, nous ne serions pas sans solution. Nous pourrions faire appel à l'adaptabilité du personnel entre ces différentes missions. L'important et constant effort de formation de Nexter, qui va bien au-delà des obligations légales, nous offre cet atout. Chez Nexter, la gestion prévisionnelle des compétences est un axe fort, un véritable outil de pilotage et d'échange avec nos partenaires sociaux.

 

Scorpion ?

 

Nexter Roanne : « le programme Scorpion assure un socle d'activité »

Le GME (Groupement momentané d'entreprises) Scorpion comprend Nexter Systems, Renault Truck Défense et Thales Le GME est basé à Satory, siège de Nexter Systems. Les deux véhicules commandés sont le VBMR et L'EBRC. Le véhicule blindé multirôles baptisé Griffon, remplacera le VAB. Véhicule 6X6 de transport de troupes (24,5 t avec moteur 400 CV).Il sera décliné en plusieurs variantes en fonction des missions (génie, poste de commandement, artillerie...) et doté d'un tourelleau. L'EBRC, engin blindé de reconnaissance et de combat, appelé Jaguar, remplacera l'AMX 10 RC, l'ERC 90 Sagaie et l'AMX 10 HOT. Véhicule 6X6 de 25 t avec moteur de 490 CV, il sera le char léger de l'armée de terre (puissance de feu, protection et mobilité). La tourelle intégrera deux hommes. Il mettra en œuvre le tout nouveau calibre de 40 mm CTA très innovant et compact.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:55
Pastor provides protection against pirates

 

3 February 2015 Berenice Baker

 

The threat of piracy against merchant shipping is growing, and while navies are bolstering their patrols in high-risk areas, they can’t be everywhere, so shipping companies are taking the problem into their own hands. Thales has set out to support them with its Pastor turnkey solution, combining mission-adapted systems and an onboard security team to improve crew and cargo safety, and even reduce insurance premiums.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:30
Début des livraisons d'armes françaises au Liban en avril

 

09.20.2015 lorientlejour.com

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué dimanche que les premières livraisons d'armes françaises au Liban dans le cadre d'un don saoudien de trois milliards de dollars interviendraient en avril, a annoncé le porte-parole du Quai d'Orsay.

M. Fabius a confirmé lors d'une rencontre avec le Premier ministre libanais Tammam Salam, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, que les "livraisons commenceraient en avril", a précisé Romain Nadal.
Ces livraisons d'armements, financées par l'Arabie saoudite, doivent s'étaler sur trois ans et permettre à l'armée libanaise de se moderniser. Elles comprendront des hélicoptères de combat et de transport, des VAB (véhicules de l'avant blindés), de l'artillerie lourde, des patrouilleurs armés et des moyens de communication et de surveillance, dont des drones de type SDTI.

Les deux responsables ont aussi "évoqué le vide politique" créé par l'incapacité du Parlement libanais à élire un président et "la nécessité pour les responsables politiques d'aboutir à un compromis permettant une élection rapide", a ajouté le porte-parole.

Ils ont aussi souligné la "nécessité d'amplifier l'aide de l'UE au Liban en matière humanitaire pour l'aider à faire face à l'afflux de réfugiés" en provenance de Syrie.
L'Union européenne doit débloquer un milliard d'euros supplémentaires sur deux ans pour faire face aux crises en Syrie et en Irak, ainsi qu'à la menace posée par l'organisation Etat islamique (EI). Une partie de ces fonds iront au Liban, à la Jordanie et la Turquie.

 

(Lire aussi : Le contrat des trois milliards pour l'armée « n'a pas encore été signé par les Saoudiens »)


Aide US
Parallèlement, l'armée libanaise a reçu dimanche une cargaison d'armes en provenance des Etats-Unis pour combattre les incursions des jihadistes venant de Syrie, a indiqué à l'AFP un diplomate de l'ambassade américaine à Beyrouth.

"Les militaires libanais ont réceptionné 72 canons M198 Howitzer et plus de 25 millions d'obus, de mortiers et de munitions pour les armes automatiques", a précisé ce diplomate, qui a refusé d'être identifié.
Un photographe de l'AFP a également vu au port de Beyrouth des Humvees, des conteneurs de munitions et d'autres véhicules militaires.

L'ambassade a indiqué dans un communiqué que la valeur de l'aide en matériel est estimée à plus de 25 millions de dollars. "Le soutien (à l'armée libanaise) reste une priorité absolue pour les Etats-Unis. Les attaques récentes contre l'armée libanaise n'ont fait que renforcer notre résolution d'afficher notre solidarité avec le peuple libanais face à ces menaces", a assuré l'ambassade. "Les Etats-unis fournissent les meilleures armes (à l'armée libanaise) pour permettre à ses courageux soldats de combattre les terroristes", selon le communiqué.

 

(Lire aussi : Craintes européennes et américaines d'une percée des islamistes au Liban)



Ces derniers mois, l'armée libanaise s'est plusieurs fois trouvée aux prises avec des jihadistes venus de Syrie voisine. Les affrontements les plus meurtriers ont eu lieu en août dans la ville frontalière de Ersal. Les jihadistes se sont retirés à la suite d'un accord conclu par des religieux sunnites, mais ils ont gardé avec eux en otage des soldats et des policiers. Ils en ont exécuté quatre (dont deux par décapitation) et les efforts pour libérer les 25 autres sont pour le moment restés vains.

En 2014, le Liban a été le cinquième plus grand récipiendaire de l'aide militaire américaine, selon l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth, "avec plus de 100 millions de dollars, qui s'ajoutent au milliard de dollars d'aide reçu depuis 2006", précise l'ambassade.

La guerre civile, qui ravage la Syrie depuis près de quatre ans et a fait 210 000 morts, a un impact considérable sur le Liban au niveau sécuritaire, humanitaire et économique.
Le pays du Cèdre est profondément divisé avec le mouvement chiite Hezbollah et ses alliés qui appuient le régime de Bachar el-Assad tandis que les sunnites appuient la rébellion anti-régime.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 08:35
Le porte-avions chinois "Liaoning" pourrait bientôt avoir un frère jumeau

Le porte-avions chinois "Liaoning" pourrait bientôt avoir un frère jumeau

 

03/02/2015 Sébastien Falletti correspondant en Asie - Le Point.fr

 

La bourde d'un élu local de Changzhou a confirmé ce que craignaient les États-Unis : la Chine a bien entrepris la construction d'un second navire de guerre.

 

Même dans l'empire rouge, les secrets d'État peinent à rester sous le boisseau. L'espace de quelques heures, une entreprise de la province du Jiangsu a éventé un secret de Polichinelle, emporté par la ferveur d'une campagne d'autopromotion. "Shangshang Cable Group, le leader dans son domaine en Chine et numéro dix mondial, a remporté avec succès un appel d'offres pour le deuxième porte-avions chinois", a claironné samedi le site officiel de la ville de Changzhou, sur son site Weibo, le Twitter chinois. Un nouveau succès du "made in Changzhou", immédiatement repris par le journal local du soir, dithyrambique. "En Chine, les médias locaux ont pour mission de promouvoir les gouvernements provinciaux", explique au Point.fr une journaliste, sous le couvert de l'anonymat. Problème, ce projet de porte-aéronefs est nié en bloc par l'Armée populaire de libération (APL). Branle-bas de combat, en quelques heures, le post mettant en cause la sécurité nationale est effacé à la demande express des militaires.

Trop tard ! La presse internationale et nationale relaye l'information. Cette nouvelle indiscrétion confirme les soupçons des services de renseignements occidentaux. La Chine a bien mis en chantier, sans doute à Dalian, un frère jumeau du Liaoning, son seul porte-avions en opération depuis 2012. En réalité, le mystérieux navire, dont la construction pourrait durer six ans, sera le premier véritable porte-aéronefs conçu et fabriqué par l'empire du Milieu. Car le Liaoning est d'origine soviétique et sa carcasse fut vendue par l'Ukraine en 1998 à Pékin, qui l'a remis à niveau. Symbole spectaculaire des nouvelles ambitions maritimes chinoises face aux États-Unis, le mastodonte de 60 000 tonnes est en fait avant tout un navire d'entraînement pour familiariser les marins chinois à la guerre en haute mer, jugent les experts.

 

"Combat du siècle"

 

Puissance continentale avant tout, la deuxième économie mondiale met les bouchées doubles pour tenter de combler son retard au large. En effet, sa marine "n'est pas à la hauteur de sa puissance économique", juge le quotidien nationaliste Global Times, justifiant ce nouvel investissement. Elle traîne derrière celle du Royaume-Uni ou même de l'Inde, qui sont dotés chacun de deux porte-aéronefs, souligne le journal proche du parti.

L'APL compte se doter non pas de deux mais de quatre porte-avions à terme, a laissé entendre Wang Min, le chef du parti de la province du Liaoning, l'an passé. Des affirmations jamais confirmées par le régime, mais qui nourrissent l'inquiétude des États-Unis, qui dénoncent "l'opacité" de la croissance à deux chiffres du budget militaire chinois. Avec en ligne de mire les îles Senkaku, contrôlées par le Japon et réclamées par la Chine sous le nom de Diaoyu. Ainsi que les îles Spratly, en mer de Chine du Sud, disputées par plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, soutenus en sous-main par Washington. Pourtant, l'US Navy peut voir venir, puisqu'elle peut aligner officiellement dix porte-avions sans compter une nouvelle classe "America" de navires d'assaut "amphibies" capables d'embarquer des chasseurs de combat. Avec un budget militaire toujours trois fois plus lourd que celui de Pékin, selon le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), le Pentagone a de la marge pour préparer le "combat du siècle" dans le Pacifique.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:30
Rafale Photo  JL. Brunet  Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

Les discussions entre la France et l'Égypte sur la vente d'avions de combat Rafale sont "bien avancées" mais "pas conclues", a indiqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian

 

08/02/2015 Le Point

 

"Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Les discussions entre la France et l'Égypte sur la vente d'avions de combat Rafale sont "bien avancées", mais "pas conclues", a indiqué dimanche le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Il y a des discussions, elles sont bien avancées. Mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur I>Télé/Le Monde/Europe1. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté. Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. "Le Rafale est un très bon avion. Il est souvent de bon ton de se gausser, or c'est un avion très performant", a-t-il poursuivi.

Le P-DG du constructeur Dassault Aviation, Éric Trappier, a affirmé samedi dans Le Figaro que l'avionneur était en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. Selon le quotidien économique Les Échos, la France est sur le point de conclure avec l'Égypte un plan de financement pour lui vendre 24 avions de combat Rafale et une frégate multimission FREMM, un marché évalué entre 5 et 6 milliards d'euros.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 20:35
La marine chinoise devrait à terme compter quatre porte-avions

 

03.02.2015 Source: le Quotidien du Peuple en ligne

 

Selon un communiqué publié le 31 janvier par le gouvernement municipal de Changzhou sur son microblog, une entreprise de câblage électrique de la ville a remporté l'appel d'offre pour l'équipement d'un deuxième porte-avions. Cao Weidong, expert militaire, a déclaré lors d'une interview avec CCTV, que dans l'avenir la Chine devrait posséder quatre porte-avions effectuant des tâches en alternance, et dont le déplacement approprié se situe entre 60 000 et 80 000 tonnes, la marine chinoise n'ayant pas besoin de construire des navires de 100 000 tonnes ou plus comme les États-Unis.

 

Le message, publié le 31 au matin par le Bureau d'information du gouvernement populaire municipal de Changzhou sur son compte officiel Weibo, a présenté les perspectives industrielles de Changzhou en 2015, signalant qu'une entreprise locale de câblage électrique a été retenue pour l'équipement d'un deuxième porte-avions. Plus tard dans la journée, le journal « Changzhou Evening News » a également publié un article intitulé « avions, trains à grande vitesse, porte-avions, le ‘Made in Changzhou est partout' ». Cependant, le 1er février, quand on consultait à nouveau le compte Weibo de la municipalité de Changzhou, on pouvait constater que le communiqué publié la veille avait été supprimé. De même, sur la version électronique du « Changzhou Evening News » publiée le 31 janvier, l'article en question évoquant le porte-avions n'était plus consultable.

 

Le développement militaire de la Chine, en particulier la construction de porte-avions a toujours été un sujet extrêmement sensible pour les médias étrangers, qui n'ont naturellement pas manqué d'être attirés par ce message, qui a immédiatement été interprété comme la première fois qu'un organisme officiel chinois diffuse la nouvelle de la construction d'un deuxième porte-avions. Pour l'heure, cependant, le Ministère chinois de la défense, la marine chinoise et les autres ministères n'ont apporté aucune réponse à ce message ni fait de commentaires.

 

À l'heure actuelle, le Liaoning, le seul porte-avions chinois, est en service depuis plus de deux ans. Depuis septembre 2012, le Liaoning a procédé à toute une série d'expériences scientifiques et de missions d'entrainement, parvenant à des percées majeures. En mai 2013, la première unité aérienne sur porte-avions de la marine chinoise a été officiellement constituée, et elle a accompli à la fin de la même année les premiers exercices conjoints d'un groupe de combat aéronaval. Et en 2014, le Liaoning est revenu à son port d'attache, Dalian, pour y subir une période de révision de quatre mois.

 

Certains médias estiment qu'au plan international, l'utilisation de porte-avions obéit généralement au principe des « trois tiers » : « une mission, un entrainement, une réparation ». Pour un grand pays comme la Chine, un seul porte-avions n'est absolument pas suffisant. Les responsables chinois ne se sont jamais exprimés sur un deuxième porte-avions, mais le 29 août 2013, Yang Yujun, porte-parole du Ministère de la défense, a déclaré lors d'une conférence de presse régulière du ministère que si le Liaoning est le premier porte-avions de la marine chinoise, il ne sera absolument pas le seul.

 

D'après Cao Weidong, dans la poursuite par la Chine d'une politique de défense nationale défensive, la construction de quatre porte-avions semble la plus appropriée. Du fait que généralement les porte-avions respectent la trilogie entrainement, maintenance et missions, un chiffre de quatre porte-avions, deux affectés au Sud, deux au Nord, alternant les tâches, peut permettre d'assurer une meilleure rotation. De même, le déplacement de ce genre de navire est d'une extrême importance pour assurer ses capacités de combat ; des porte-avions de 60 000 tonnes peuvent transporter de 30 à 40 avions de combat, tandis que ceux de 100 000 tonnes ou peuvent en recevoir de 70 à 80. Du point de vue des besoins actuels de la marine chinoise, la construction de bâtiments de 60 000 à 80 000 tonnes est la plus appropriée. Il n'y a nul besoin de construire des porte-avions de 100 000 tonnes ou plus comme les États-Unis.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 20:30
Kership reçoit la commande des 30 patrouilleurs destinés à l'Arabie Saoudite

 

5 février 2015 par ActuNautique.com

 

C'est un secret de polichinelle, mais cette information est dans toute les bouches, sur le salon Euromaritime.

Et pourtant, les deux associés au sein de Kership, les chantier DCNS et Piriou ont affirmé ne pas être au courant de cette information, qui leur aurait cependant été notifiée par l'Odas, société créée par l'Etat français pour gérer certains marchés d'armement export.

Dans le cadre des 30 patrouilleurs de 30m commandés par le royaume saoudien, plusieurs chantiers ou groupements étaient en lice, Kership (DCNS et Piriou), mais aussi le tandem Ocea-Couach, spécialisé dans ce type de navires depuis toujours.

Au final, c'est donc Kership qui se voit attribuée la commande par l'Odas, ce qui représente une première pour ce tandem, qui n'a encore jamais construit de patrouilleurs aussi petits, DCNS étant plutôt spécialisé dans les unités de 50m et Piriou étant assez récent dans le naval militaire, avec les trois B2M signés pour la Marine Nationale, un quatrième à l'export, et un bâtiment de formation des marines étrangères, construit pour la DCI et stationné à Concarneau.

A terme de ce contrat, les 30 patrouilleurs seront construits chez Piriou et aménagés chez DCNS.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 08:25
photo Embraer

photo Embraer

 

3 Feb 2015 By: Dan Parsons - FG

 

The KC-390, Embraer’s clean-sheet aerial refueling tanker, flew for the first time on 3 February from an airfield in São José dos Campos, Brazil. The KC-390’s 1h 25min flight consisted of manoeuvres to assess flight characteristics and system tests, including the aircraft’s fly-by-wire controls, Embraer says. "The KC -390 behaved in a docile and predictable manner," test pilot Mazort Louzada says in a statement. "The advanced system of fly- by-wire flight controls and the latest generation avionics facilitate piloting and provide smooth and accurate flight." Embraer chief executive Frederico Fleury Curado says development of the KC-390 is “most likely the greatest technological challenge that the company has faced in its history”.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Sagem modernise le porte-avions Charles-de-Gaulle

En mission depuis le mois de janvier 2015, le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de la Marine française, bénéficie de nouveaux équipements de navigation et d’optronique fournis par Sagem (Safran).

 

06.02.2014 Sagem (Safran)

 

Capable d’embarquer une quarantaine d’aéronefs, le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle assure depuis quinze ans les opérations du GAN (le groupe aéronaval) au service des intérêts de la France, partout dans le monde. Sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA) et la maîtrise d’œuvre de DCNS, Sagem (Safran), spécialiste mondial de l’optronique et de la navigation marine, modernise actuellement plusieurs équipements de bord : le système de navigation et d’alignement, des systèmes de veille et certains équipements d’aide à l’appontage.

 

Navigation : Sagem donne le cap

Grâce à son système de combat intégré, le Charles-de-Gaulle est en mesure de conduire ses missions dans les conditions les plus extrêmes. Au cœur de ce dispositif, les centrales inertielles de Sagem assurent les fonctions de navigation du navire et garantissent le fonctionnement des systèmes de veille et de protection. « Le Charles-de-Gaulle était équipé de trois centrales inertielles mécaniques, que nous allons progressivement remplacées par des centrales gyrolasers SIGMA 40, explique Bruno Bellanger, directeur des programmes de la division Avionique de Sagem. Ces équipements, d’une précision extrême, sont totalement insensibles aux vibrations ou aux variations de température pouvant être rencontrées en situation de combat.»

Autre atout de ces centrales : leur grande flexibilité d’utilisation. En effet, elles seront désormais capables d’effectuer des opérations d’alignement des centrales inertielles embarquées à bord des Rafale, tout en continuant à assurer leurs missions de navigation. « Avant le décollage de ces avions de chasse, leurs centrales inertielles ont besoin de s’orienter rapidement par rapport au nord géographique, en mesurant la rotation de la terre, rappelle Hélène Lecoeuche, directeur grands comptes militaires aéronautiques à la division Avionique. Cette opération, appelée alignement à la mer, est particulièrement délicate car, sur le pont d’envol, l’avion n’est plus lié à la terre. Les gyrolasers du porte-avions vont donc transmettre l’information de mouvement du navire à ceux embarqués sur les avions pour qu’ils puissent compenser les mouvements relatifs par rapport à la terre et donc s’aligner. » 

 

L’optronique, garante de la sécurité

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Autres équipements modernisés par Sagem : les dispositifs de veille optronique. Rattachée au système de combat du porte-avions, la veille optronique sert à détecter, puis à identifier d’éventuelles menaces aériennes ou de surface. « Avant que les équipements optroniques du porte-avions deviennent obsolètes, indique Pierre-Olivier Nouguès, directeur du département optronique marine de Sagem, leur remplacement par l’EOMS NG (Electro-Optical Multifunction System – New Generation). Ce produit, unique au monde, combine une veille et une poursuite panoramique infrarouge longue portée avec une conduite de tir électro-optique. Le déploiement de ces capteurs est prévu pendant la prochaine période d’entretien du Charles de Gaulle. »

Le DALAS (Dispositif d'Aide à L'appontage lASer) va lui aussi être modernisé. « Ce système est essentiel, car il informe l’officier d’appontage de la position des avions en approche avec une très grande précision, précise Pierre-Olivier Nouguès. Les informations fournies par le système DALAS sont primordiales pour l’officier qui peut, le cas échéant, demander au pilote de remettre les gaz pour éviter un accident. Le nouveau dispositif sera livré début 2017. »

 

Au service de la Marine nationale

Pour l’ensemble de ces systèmes, Sagem a développé en laboratoire des modèles de simulation numérique extrêmement aboutis. Le but est de garantir le bon fonctionnement des nouveaux systèmes dès leur installation à bord, sans avoir recours à une campagne d’essais, incompatible avec la disponibilité opérationnelle requise pour un tel bâtiment. « Le niveau d’exigence exprimé par la DGA est la preuve de la très grande expérience de notre pays dans les opérations extérieures. Nous sommes fiers de mettre notre maîtrise technologique au service du plus emblématique des bâtiments de la Marine française », conclut Fabrice Delhaye, directeur du département navigation de Sagem.

 

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