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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Le 6e A400M Atlas français est arrivé sur la base d’Orléans



22/12/2014 Armée de l'Air

 

L’armée de l’air a réceptionné, jeudi 18 décembre 2014, le 6e A400M Atlas livré à la France. L’exemplaire livré (le MSN 14) s’est posé sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, vers 17h00.

Le MSN 14 répond à une configuration identique à celle des trois précédents appareils réceptionnés au cours de l’année 2014. Il s’agit du huitième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme: l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Six ont donc désormais été livrés à la France, ainsi qu’un exemplaire à la Turquie et un au Royaume-Uni.

Avion de transport tactique doté d’une allonge stratégique, l’A400M Atlas est sans équivalent sur le marché mondial. Produit par Airbus Defence and Space, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions du transport aérien militaire, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

Pour plus d’informations sur les capacités de l’Atlas, consultez notre webdocumentaire.

Le 6e A400M Atlas français est arrivé sur la base d’Orléans
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Atterrissage du Rafale B n°304

Atterrissage du Rafale B n°304

 

22/12/2014 CEAM - Armée de l'air

 

Le 22 décembre 2004, après de nombreux reports de calendrier, le Rafale B n°304 se pose à Mont-de-Marsan. C’est le premier Rafale livré à l’armée de l’air. Il sera suivi du B n°305 et du B n°303, livrés respectivement les 28 et 29 décembre. Pour le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), c’est le début d’une longue et passionnante aventure.

 

Premiers objectifs: livrer aux forces un avion opérationnellement apte début 2006, après avoir formé les utilisateurs du futur escadron de chasse 1/7 «Provence» de Saint-Dizier. Les challenges seront nombreux. Les tâches d’expérimentation et de formation seront menées de front.

 

Spécialement pour le CEAM, le général Thierry Duquenoÿ, général adjoint aux opérations du commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), alors officier-programme Rafale et pilote du B304, revient sur cette mission… très spéciale…

 

Equipage aux commandes du Rafale Air

Equipage aux commandes du Rafale Air

 

”Ce 22 décembre 2004 n’a évidemment pas été un jour comme les autres ! La livraison du premier Rafale de série de l’armée de l’air constituait un tournant dans l’histoire de ce programme, plus de 20 ans après les premières expressions de besoin. Il s’agissait, en quelque sorte, de la transition entre la phase de conception et de réalisation et celle d’expérimentation et de mise en service opérationnel. C’est ce que concrétisait l’équipage constitué de l’officier de programme et du chef de l’équipe de marque, le premier passant le relai au second.

 

Le tout jeune Rafale B304, avec sa peinture immaculée et son odeur de neuf, a été intercepté puis escorté par ses aînés. Un Mirage F1, un Mirage 2000-5 et un Mirage 2000D étaient venus à sa rencontre, comme pour lui montrer le chemin, chacun dans son domaine, sous le regard d’un Alphajet, immortalisant l’évènement. Cela aurait pu être l’arrivée d’un tout jeune PIM (pilote à l’instruction), qui, tout seul, allait devoir succéder à tous, progressivement.

 

Après l’atterrissage, c’est la base aérienne toute entière qui est là pour accueillir “son” avion. Celui qu’elle attend depuis de si nombreuses années. Derrière les grillages, sur les merlons, aux fenêtres, le long du taxiway, sur le parking enfin, tous veulent le voir, le saluer, s’en approcher, puis le toucher, comme pour être sûrs qu’il est bien là. La base aérienne, cette petite armée de l’air, curieuse, recueillie, fascinée, joue son rôle de pionnière au nom de la grande.

 

Conscient du privilège – tout en enviant, malgré tout, l’aventure qu’allaient vivre les expérimentateurs dans les mois à venir – il m’a semblé nécessaire de faire part à mes cinq prédécesseurs officiers-programme, du bon déroulement de cette mission, en la resituant comme l’héritage “extra-ordinaire” qu’eux et leurs équipes m’avaient légué. Au-delà de ces quelques-uns, c’était bien sûr l’œuvre d’une multitude qui venait d’atterrir à Mont-de-Marsan.

 

C’était donc une étape clé pour le programme Rafale, pour la communauté des aviateurs montois et pour l’armée de l’air tout entière. Ce fut une journée forte par ses symboles et par ses promesses.

 

Depuis, grâce aux multiples savoir-faire opérationnels et techniques, développés, transmis et entretenus, les espoirs sont devenus réalités sur chacun des théâtres d’opérations où l’armée de l’air a été engagée. Ce 22 décembre 2004 n’a vraiment pas été un jour comme les autres!“

 

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 20:55
La non-commande de F/A-18 Hornet pour l'aéronavale : un trompe l'oeil ?

source French Fleet Air Arm.

 

19.12.2014 par Fauteuil de Colbert

Un exemple en matière de politique de défense (française) peut être utile pour illustrer un cas où la réalité, la pratique a démontré les insuffisances des décisions prises. Cependant, l'échec éventuel rencontré peut aussi être brandi pour des raisons plus passionnelles que rationnelles. Le propos tente modestement d'interpeller sur la pertinence du cas du non-remplacement du F-8 (FN) Crusader dans la Marine nationale, surtout à l'orée de la toute fin des années 80.

Lire l'article

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 08:40
Mistral: la Russie acceptera n'importe quel scénario (Défense)


20.12.2014 Ria Novisti
 

Moscou acceptera n'importe quel scénario d'évolution des événements liés à la livraison des bâtiments de guerre de type Mistral commandés et payés par la Russie, a annoncé samedi le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

"Nous accepterons n'importe quel scénario concernant la livraison des Mistral. Peu importe que ce soit le 31 décembre 2014 ou le 1er janvier 2015. Nous attendrons la décision de la France", a déclaré M. Borissov aux journalistes.

La livraison du premier des deux Mistral, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu cet automne, mais elle a été suspendue par le président français François Hollande sine die au motif que les conditions permettant de le faire "n'étaient pas réunies". Moscou a déclaré pour sa part attendre soit les navires, soit le retour de l'argent versé.

Début décembre, le premier ministre français Manuel Valls a déclaré qu'il serait encore prématuré de parler de l'échec du contrat sur les Mistral.

Il n'en reste pas moins que les 400 marins russes arrivés au port français de Saint-Nazaire le 30 juin dernier pour se former au maniement des porte-hélicoptères Mistral et amener le premier d'entre eux au port de Saint-Pétersbourg ont définitivement quitté la France.

 

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 13:55
photo Groupe La Poste

photo Groupe La Poste

 

19.12.2014 Par lefigaro.fr

 

Une filiale du groupe français a mené avec succès un test de livraison de colis par drone, rejoignant ainsi d'autres entreprises comme les géants du Web Amazon et Google.



La société de distribution de colis GeoPost, filiale du groupe La Poste, a indiqué vendredi avoir mené des tests en septembre dernier sur l'utilisation d'un drone pour la livraison de colis.
Cet essai effectué "sur le site du Centre d'études et d'essai pour modèles autonomes (CEEMA) dans le Var", a permis de démontrer la viabilité de ce système en conditions réelles, indique GeoPost dans un communiqué. Un colis de deux kilos a été livré à une distance de plus d'un kilomètre.

Le succès de cette expérimentation alimente la réflexion menée autour de l'utilisation de drones pour accéder à des zones isolées comme les montagnes, les îles ou à la campagne. "Cette nouvelle technologie permettrait également de répondre à de nombreuses situations d'urgence", souligne le communiqué. Dans le cadre de ce test, GeoPost a missionné Atechsys, une entreprise varoise spécialisée dans les systèmes autonomes qui travaille également sur des robots sous-marin.

Jeff Bezos, le patron-fondateur du géant américain de la distribution en ligne Amazon, avait évoqué pour la première fois fin 2013 son projet "Prime Air", visant à livrer des petits paquets par drone en au maximum 30 minutes. DHL, la filiale de la poste allemande, s'est également déjà servi de drones pour livrer des médicaments sur une île isolée. Le géant du Web Google dispose lui même d'un programme de recherche et développement sur le sujet.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 17:50
Airbus helicopters - Greetings 2015

19 déc. 2014 Airbus HC

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 17:50
Merlin Mk2 Helicopter Takes Part in Royal Navy’s Exercise Deep Blue


19 déc. 2014 Lockheed Martin

 

In June 2014, the Royal Navy’s new Merlin Mk2 helicopters took part in Exercise Deep Blue, off the south coast of England. The anti-submarine warfare exercise was designed to test the helicopters which were recently upgraded by Lockheed Martin UK through the Merlin Capability Sustainment Programme. Nine Merlin Mk2s were involved in Deep Blue, the largest concentration of Merlins at sea. More than 250 Royal Navy personnel deployed on HMS Illustrious and HMS Westminster for the exercise which lasted several weeks. Find out more at www.lockheedmartin.co.uk

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:50
Defence experts meet to discuss implications of Additive Manufacturing


Brussels - 19 December, 2014 European Defence Agency
 

More than 50 experts from Ministries of Defence, industry and academia have met in an EDA workshop held in ONERA to discuss the implications of additive manufacturing for defence capabilities.
 
Additive manufacturing, or 3D printing as it is more commonly known, has received widespread media attention in the past few years. From prototypes for car manufacturers through to a fully 3D printed house in the Netherlands, the technology has the potential to radically change manufacturing across a host of industries, defence industries. As such Additive Manufacturing has been recognised as a key cross-cutting technology that could enhance defence capabilities in the EDA’s group working on Materials and Structures.

3D printing has particular benefits for the defence industry – where the need for tailored or adapted components is important. The technology will enable the manufacturing of pieces on demand, reducing the logistics of deploying spare parts and also making possible to develop tailored parts for a damage system in operations.

 

Connecting European experts

The main objective of the EDA workshop was to identify the potential impact of these technologies in Defence. Twenty-two speakers from eight different MS provided an exhaustive overview of the technology. The workshop gave background information on the state of the art of different additive manufacturing technologies, on-going work at EU level, and provided an overview of related projects, their synergies and future activities.

The needs of the air, maritime, energy industry for defence applications were presented, highlighting the capability gaps and the need for research & technology. In addition, presentations on specific technologies and steps in the value chain were included, such as: High strength steel by SLM, protection and highly dynamic behaviour, functional integration and weight reduction, novel materials and structural repairing, process modelling, qualification, certification, international standards development, metal powder processes, and the road to production. The information gathered during the workshop will help to identify the areas were further research is needed for the application of this technologies in the Defence sector. Furthermore, the synergies created during the event will create a network of experts on Additive Manufacturing within the EDA framework.

 

More information

For further information contact GEM1@eda.europa.eu  

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:55
démonstrateur de Renault Trucks Defense (Photo RTD)

démonstrateur de Renault Trucks Defense (Photo RTD)

 

17.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les blindés vieillissants des régiments de l’armée de terre vont être remplacés par une nouvelle génération de véhicules. Les livraisons commenceront vers 2018.

 

En 1976 et en 1977, l’armée de terre française avait le sourire : elle commençait à percevoir des véhicules de l’avant blindé (VAB) et des blindés de reconnaissance ERC 90 (surnommé Sagaie) et AMX 10RC. Des matériels modernes et performants qui allaient devenir les bêtes de somme des déploiements tricolores. Quarante ans plus tard, VAB (plus de 3 000 en parc en 2012), ERC 90 (152 en parc) et AMX 10RC (256 en parc) sont toujours d’attaque. Enfin presque… 

L’âge pèse et le rythme soutenu des opérations extérieures (opex) exténue les hommes mais aussi les matériels. >>> lire la suite

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:40
L'Ukraine se dotera de radars anti-mortiers US

 

18.12.2014 par La Voix de la Russie

 

L'Ukraine envisage d'acheter des radars anti-mortiers à la société américaine Defense Technology Inc, a annoncé mercredi à Kiev le consortium public ukrainien Ukroboronprom.

 

"Des nouveaux radars anti-mortiers AN/TPQ-49 commandés par le ministère ukrainien de la Défense arriveront au début de 2015. La société publique Ukrinmash, qui fait partie d'Ukroboronprom, a signé un contrat approprié avec la société américaine Defense Technology Inc", a indiqué le consortium dans un communiqué.

 

Selon Ukroboronprom, les radars anti-mortiers en question sont capables de détecter immédiatement les postes de tir ennemis et ont une portée de 50 m à 10 km.

 

Ukrinmash a déjà signé des contrats avec le français Thales Group et les sociétés américaines ATN Corp et Barrett Firearms sur la livraison d'armes et équipements militaires modernes.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:35
L' INS Vikramaditya, vaisseau amiral de la marine indienne

 

19.12.2014 par Olga Ivachina - La Voix de la Russie

 

La Marine indienne s’est procuré en 2014 une puissante unité de combat, le porte-avions INS Vikramaditya construit par le chantier naval russe Sevmash.

 

Pendant la cérémonie de mise en service de ce plus grand bâtiment de guerre indien au printemps 2014, l’INS Vikramaditya a été proclamé vaisseau amiral de la Marine indienne.

 

Les experts ont noté que l’INS Vikramaditya était devenu l’un des navires les plus puissants et les plus modernes de la flotte de guerre indienne.

 

Après la remise de l’INS Vikramaditya à l’Inde, la Russie a proposé son aide en matière de maintenance de ce porte-avions moderne. Une représentation du chantier naval russe Sevmash s’est ouverte en novembre dans la base navale indienne de Karwar, a raconté le premier vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques, Konstantin Sivkov.

 

« C’est une nouvelle étape de coopération entre la Russie et l’Inde. Ce n’était pas le cas auparavant. La représentation du chantier naval Sevmash assurera la maintenance du porte-avions INS Vikramaditya. Le groupe électrogène principal du navire, son système de conduite du tir, son système de défense antiaérienne et d’autres types de matériel électronique sont de fabrication russe. C’est un matériel très sophistiqué et coûteux, un matériel qui a besoin d’un entretien permanent, tant pour le maintenir en bon état que pour le moderniser ensuite par étapes ».

 

Dans sa représentation en Inde, Sevmash rendra des services de consultation et mènera des travaux préventifs et si nécessaire des travaux d’entretien. En outre, les spécialistes russes aideront à adapter le matériel de bord aux nouvelles exigences de la Marine indienne, à moderniser le logiciel pour l’armement et le système de conduite du tir, etc. Comme l’a annoncé l’agence de presse russe TASS, Sevmash se chargera de la maintenance pendant toute la durée de service de l’INS Vikramaditya qui se monte à 20 ans mais qui pourrait être prolongée.

 

Les analystes militaires constatent qu’après la mise en service de l’INS Vikramaditya, l’Inde est devenue le seul pays du bassin de l’océan Indien à disposer de deux porte-avions. Le porte-avions INS Viraat est quant à lui opérationnel depuis 55 ans mais il sera finalement remplacé par le porte-avions moderne INS Vikrant, en voie de construction dans un chantier naval indien. Les essais à la mer de ce navire sont prévus pour 2017 et sa mise en service pour la fin de 2018.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:20
U.S. military wants bullets that can change direction after being fired

 

December 16, 2014 by David Pugliese

 

New .50-caliber bullets that can change direction after they have been fired could soon make U.S. military snipers more deadly, the American publication, the Stars and Stripes reports.

 

More from the Stars and Stripes article:

The EXACTO program — or Extreme Accuracy Tasked Ordnance — is being developed by California’s Teledyne Scientific & Imaging, LLC at the behest of the Defense Advanced Research Projects Agency, according to a DARPA video posted on YouTube.

 

 

Read more

 

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:55
photo Safran

photo Safran

 

17 décembre 2014 Par Olivier James – Usine Nouvelle

 

Alors que le nouveau tandem qui prendra la tête de Safran au printemps prochain vient d’être nommé, l’actuel PDG Jean-Paul Herteman se félicite de l’efficacité du processus interne. Le bilan de cet ingénieur est des plus flatteurs.

 

De l’art périlleux d’écrire un article pour dire qu’il n’y a rien à raconter… C’est l’acrobatie journalistique qu’impose l’humilité de l’encore patron de Safran, Jean-Paul Herteman. "Le processus de ma succession est une non-histoire, désolé pour les médias", a-t-il confié à L’Usine Nouvelle alors qu’il ne s’était pas exprimé publiquement depuis l'annonce de la nomination des nouveaux dirigeants. Il faut dire que les nouveaux dirigeants du groupe, Philippe Petitcolin pour le poste de directeur général, et Ross McInnes pour celui de président, ont été nommés via un processus interne qui n’a pas traîné.

"Ma succession s’est bien passée", commente Jean-Paul Herteman, qui déclarait vouloir "tourner la page" en octobre dernier. "Le processus a été maîtrisé du début à la fin par le conseil d’administration", rajoute-t-il, laconique. Les deux nouveaux dirigeants, dont les noms avaient largement fuité dans la presse, sont en outre bien connus dans la maison Safran. On imagine les salariés de Thales envieux, eux qui attendent toujours de savoir qui sera leur nouveau patron suite au départ de Jean-Bernard Levy pour EDF.

 

Un bilan industriel flatteur

Dommage pour les journaux : ce processus interne chez Safran est à l’image de Jean-Paul Herteman, peu enclin aux annonces fracassantes et aux propos à l'emporte-pièce. C’est un ingénieur, débordant d’un enthousiasme communicatif lors des visites d'usines avec la presse, capable de s'extasier comme un étudiant devant une technologie aussi âpre qu’une centrale de navigation inertielle. L’homme, stratège reconnu, trouve plus d'attrait à parler innovation que résultat d'exploitation. Il vient d’ailleurs de se voir confier la présidence du conseil d'administration du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM).

Alors que Jean-Paul Herteman passera le relais en avril 2015, son bilan flatteur est indiscutable. L'Usine Nouvelle avait élu Jean-Paul Herteman "industriel de l’année" en 2013. Un prix que vient confirmé Challenges qui l'a distingué comme le patron le plus performant de l’année dans la catégorie CAC 40.

"Ces distinctions me font plaisir, admet aujourd’hui Jean-Paul Herteman. Elles font aussi plaisir aux salariés de Safran, ils savent qu’il y a quelque chose derrière". Un "quelque chose" qui cache un patron comme il y en a peu dans l’industrie française : "à l’ancienne" comme on dit, soucieux de l’empreinte industrielle française du groupe, mais aussi porté sur les technologies de pointe et les acquisitions à l’étranger. Et le PDG de préciser que le succès de Safran ces dernières années est dû à "deux ou trois idées simples". Difficile de faire moins exubérant. Le lecteur ne pourra pas dire qu’il n’a pas été prévenu.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:40
ISS - photo NASA

ISS - photo NASA

 

16 décembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

L’agence spatiale russe Roscosmos envisage de construire sa propre station spatiale, a déclaré lundi son directeur, Oleg Ostapenko.

 

«Je confirme que nous étudions cette possibilité. C’est une voie de développement possible», a dit Oleg Ostapenko à propos du projet russe, qui entrerait en concurrence avec la Station spatiale internationale (ISS), laboratoire orbital auquel participent 15 pays, dont la Russie, les États-Unis et le Canada.

Washington souhaite que l’ISS soit maintenue en activité au moins jusqu’en 2024, soit quatre ans de plus que ce qui avait été fixé.

La station orbitale russe pourrait devenir un élément de première importance pour les missions russes vers la Lune.

Le directeur de l’agence spatiale russe a indiqué que «ce projet ambitieux nous permettra d’avoir l’œil sur plus de 90% du territoire russe», mais n’a pas dit comment un tel projet serait financé par la Russie, alors que toutes les prévisions laissent penser que le pays va entrer en récession l’année prochaine et que sa crise économique est aggravée par les sanctions occidentales liées au conflit ukrainien.

Avec la crise ukrainienne, Washington s’est montrée clair dès le début que toutes les sanctions qui seraient prises ne concerneraient pas la Station spatiale internationale. Il faut dire que les États-Unis sont dépendants des Russes et de leurs vaisseaux Soyouz pour envoyer leurs astronautes dans l’espace depuis la fin du programme des navettes spatiales en juillet 2011.

Rappelons que la station spatiale Mir, lancée en 1986 à l’époque de l’URSS, est restée en service jusqu’en 2001.

La Chine a développée sa propre station spatiale, Tiangong 1, qui est cependant davantage destinée à valider la technique du rendez-vous spatial automatique. Tiangong 2 et 3 doivent suivre d’ici à 2020, avant une autre station, beaucoup plus grande dans les années 2020.

L’espace, l’ultime frontière!

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

19.01.2014 par RFI
 

Les 400 marins russes formés en France au maniement des navires de guerre Mistral sont repartis jeudi 18 décembre. Ils ont finalement embarqué dans le navire école dans lequel ils étaient venus pour rentrer en Russie. Ils s’en vont sans leurs Mistral puisque la France refuse toujours de livrer ces navires tant que la situation en Ukraine ne se sera pas améliorée.

 

Cela faisait presque un mois et demi qu'ils n'avaient plus rien à faire. Au total, deux équipages complets destinés au Sébastopol et au Vladivostok ont été formés à Saint-Nazaire, ainsi qu'une soixantaine d'instructeurs russes. A l'origine, ils devaient rentrer chez eux en prenant possession du premier Mistral, mais le navire est bloqué jusqu'à nouvel ordre. Les marins russes ont donc réembarqué dans le navire à bord duquel ils étaient venus et dans lequel ils vivaient depuis six mois, le navire-école Smolny, pour rejoindre la Russie avant Noël.

A ce jour, le constructeur DCNS n'est pas en mesure de dire quand les marins reviendront pour récupérer leur premier Mistral. Depuis quelques temps, on parle du mois de février mais rien n'est confirmé officiellement. Les Russes jouent l'apaisement. « Nous ferons preuve de compréhension quelle que soit la manière dont la situation évoluera, mais nous espérons que la Russie sera remboursée si la France ne livre pas les bateaux », avait affirmé Vladimir Poutine au début du mois après sa rencontre avec François Hollande.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait pour sa part laissé entendre que la France pourrait ne jamais livrer les Mistral. Cette hypothèse est hautement improbable tant la France perdrait de l'argent dans cette affaire. Ce serait surtout un très mauvais signal envoyé aux futurs clients de la France en matière d'exportation d'armement.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:35
India Launches Its Largest Space Rocket

India’s ISRO has successfully carried out the first suborbital test launch of India’s next-generation GSLV Mk III space launcher, which carried a 3,775 kg test payload. (ISRO photo)

 

Dec 19, 2014 defense-aerospace.com

(Source: India Space Research Organisation; issued Dec 18, 2014)

 

First Experimental Flight of India's Next Generation Launch Vehicle GSLV Mk-III Successful

 

The first experimental flight (GSLV Mk-III X/CARE) of India's next generation launch vehicle GSLV Mk-III was successfully conducted today (December 18, 2014) morning from Satish Dhawan Space Centre SHAR, Sriharikota. Also known as LVM3-X/CARE, this suborbital experimental mission was intended to test the vehicle performance during the critical atmospheric phase of its flight and thus carried a passive (non-functional) cryogenic upper stage.

 

The mission began with the launch of GSLV Mk-III at 9:30 am IST from the Second Launch Pad as scheduled and about five and a half minutes later, carried its payload - the 3775 kg Crew Module Atmospheric Re-entry Experiment (CARE) - to the intended height of 126 km. Following this, CARE separated from the upper stage of GSLV Mk-III and re-entered the atmosphere and safely landed over Bay of Bengal with the help of its parachutes about 20 minutes 43 seconds after lift-off.

 

Two massive S-200 solid strap-on boosters, each carrying 207 tons of solid propellants, ignited at vehicle lift-off and after functioning normally, separated 153.5 seconds later. L110 liquid stage ignited 120 seconds after lift-off, while S200s were still functioning, and carried forward for the next 204.6 seconds.

 

CARE separated from the passive C25 cryogenic upper stage of GSLV Mk-III 330.8 seconds after lift-off and began its guided descent for atmospheric re-entry.

 

After the successful re-entry phase, CARE module's parachutes opened, following which it gently landed over Andaman Sea about 1600 km from Sriharikota, there by successfully concluding the GSLV Mk-III X/CARE mission.

 

With today's successful GSLV Mk-III X / CARE mission, the vehicle has moved a step closer to its first developmental flight with the functional C25 cryogenic upper stage.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:55
La DGA réceptionne le sixième A400M Atlas français

 

18/12/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 12 décembre 2014 le sixième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air.

 

L’avion devrait rejoindre prochainement Orléans. Cet appareil a été livré dans une configuration identique à celle des trois précédents, livrés au cours de l’été 2014.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du huitième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Cinq ont déjà été livrés à la France, ainsi qu’un à la Turquie et un au Royaume-Uni.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:55
La DGA notifie la réalisation d’une vingtaine de vedettes de liaison

 

18/12/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 10 décembre 2014 à la société Socarenam un marché pour la réalisation d’une vingtaine de vedettes de liaison (VLI).

 

Ces vedettes seront destinées à des liaisons trans-rades* dans les ports militaires (Brest, Toulon, Cherbourg et outremer). Elles auront une longueur de 16 m, une largeur de 4,50 m, et une capacité d’emport de 36 passagers avec leurs bagages. Elles pourront atteindre la vitesse de 15 nœuds, et posséderont une autonomie de 300 nautiques.

 

La conception des vedettes est assurée par le bureau d’architecture navale Pierre Delion situé à Puteaux. Ces embarcations seront construites dans le nouveau site du chantier, Socarenam Côte d’Opale, à Etaples-sur-Mer. La livraison de dix premières vedettes est prévue pour 2016.

 

*Exemple de liaison trans-rades : Brest – Ile Longue

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:35
Harris to supply Falcon III wideband tactical radios to Australian military

US soldiers using an AN / PRC-117G radio during radio operator training at Forward Operating Base Walton in Kandahar province, Afghanistan. Photo US Army.

 

18 December 2014 army-technology.com

 

Harris has received a contract to supply Falcon III tactical radios capable of delivering reliable and secure Type-1 tactical voice and data communications to the Australian Defence Force (ADF).

 

The $38m contract was awarded by the Australian Department of Defence's Defence Materiel Organisation in support of JP2097 project.

 

The project delivers enhancements to networked communications to meet special operations command land mobility and command, control and communications (C3) requirements.

 

Under the contract, the company will supply AN / PRC-152A handheld and AN / PRC-117G manpack radios to provide ADF soldiers with wideband tactical networking capabilities, as well as line-of-sight, ground-to-air and tactical satellite communications.

 

The wideband network allows operators to send and receive tactical voice, video and data, resulting in enhanced situational awareness and real-time intelligence.

 

Harris RF Communications International Business president Brendan O'Connell said: "This order complements the significant capabilities of Australia's JP 2072 program and expands our ongoing collaboration with the Australian Department of Defence.

 

"Harris Falcon radios provide the ADF with wideband capabilities, a broad suite of interoperable waveforms and the ability to easily accommodate future Joint Tactical Radio Systems waveforms."

 

The Falcon III AN / PRC-117G radio is a software-defined, upgradable voice and data platform designed to support network-enabled operations such as convoy tracking, intelligence reporting and analysis, collaborative chat, route planning and medical evacuation missions.

 

Offering continuous coverage in the 30MHz to 2GHz frequency range, the widely fielded wideband networking radio AN / PRC-117G is the first Joint Tactical Radio System software communications architecture-certified, National Security Agency (NSA) Type-1 certified manpack radio system deployed by all branches of US Department of Defense.

 

AN / PRC-152A is designed to provide simultaneous voice and high-speed data services on the move in 225MHz to 450MHz range.

 

The two radios are also expected to provide users with interoperability through legacy narrowband waveforms. Harris supplied more than 35,000 AN / PRC-117G and 20,000 AN / PRC-152A radios to customers worldwide.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:55
photo D2IE

photo D2IE

 

18/12/2014  Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

INFO LE FIGARO - Un rapport choc de la délégation parlementaire au renseignement, dont Le Figaro  révèle le contenu, met en lumière les redoutables méthodes de nos «amis » américains.

 

Vol d'ordinateur dans des chambres d'hôtel, disparition de brevets dans le Thalys entre Paris et Bruxelles, pénétration d'agents à l'occasion d'une visite, piratage de technologies… Alors qu'une crise endémique tenaille le pays et réveille les appétits les plus féroces, des fleurons de l'économie française font l'objet d'un pillage vertigineux. Animé par un cynique théâtre d'ombres que ne renierait guère John le Carré, il prendrait même depuis vingt ans une forme industrielle. Cet édifiant état des lieux émane d'un rapport choc de la délégation parlementaire au renseignement, composée de parlementaires tous habilités au «secret-défense» et emmenés par le président de la commission des lois à l'Assemblée, le député (PS) Jean-Jacques Urvoas, qui vient d'effectuer une plongée au cœur des services de renseignements et de la sécurité nationale. Ce document de 175 pages, porté à la connaissance du Figaro, pointe une «plurivoracité de la prédation économique» liée à une «technicisation de l'espionnage» mais aussi l'«utilisation croissante du vecteur Internet».

Ainsi, l'année dernière, la seule Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a recensé des «cas d'ingérence», notamment dans le domaine de «la recherche fondamentale, où la culture de la protection est particulièrement faible, mais également dans l'aéronautique et la santé». Dès septembre 2011, les policiers spécialisés de la sous-direction de la protection du patrimoine économique, basée à Levallois-Perret, avaient révélé dans nos colonnes l'existence de près de 5 000 «cas» en quatre ans. Durant cette période, 3 189 entreprises ont été visées. À ce petit jeu, une cohorte de prédateurs occultes pilotée en sous-main par des agences étatiques ou des multinationales s'attaquait à la grande entreprise comme à la plus petite «pépite».

À ce titre, rappelle le rapport de la DPR [délégation parlementaire au renseignement - Assemblée Nationale / Sénat ] , «nos principaux partenaires peuvent aussi être nos meilleurs adversaires dans le domaine économique». Sans les citer, les spectres de grandes puissances comme la Chine ou la Russie se profilent entre les lignes. En février dernier, le groupe Safran a été contraint d'épaissir sa cuirasse après des cyberattaques des sites d'une de ses filiales, le motoriste Snecma. «D'une ampleur limitée» et vite décelée, l'intrusion d'origine indéterminée avait conduit les services de sécurité à neutraliser puis retirer une dizaine d'ordinateurs du réseau de l'entreprise. L'Île-de-France, où 144 cas d'ingérence ont été mis au jour en 2013, concentre près de 20 % des attaques. Les secteurs les plus ciblés étant l'aéronautique, l'énergie nucléaire, les télécommunications, l'aérospatiale, la robotique et les machines-outils.

 

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 13:55
photo ACMAT

photo ACMAT

 

18.12.2014 Defesa Global

 

Volvo Group Governmental Sales (VGGS) comprising Renault Trucks Defense, ACMAT Defense,Panhard Defense, Volvo Defense and Mack Defense, announced the 1000th ALTV (Light Tactical Vehicle) lightweight multi-purpose tactical vehicle rolled off the production line.

The ALTV vehicle produced by ACMAT Defense has been sold to more than twenty countries since 2009. The 1000th unit is to be delivered before the end of the year.

The ALTV comes in single and double cabin pick-up, torpedo, command car, checkpoint and station wagon versions, and can adapt to a variety of missions including troop transport, border surveillance, reconnaissance, patrol, ambulance duties, firefighting, vehicle recovery, cargo transport, armored car role, etc.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 13:50
1914-2014: 100 years of Military Communications

 

18 déc. 2014 Thales

 

For over a century, Thales has been involved in many military radio communications milestones. Today, with more than 800,000 radio sets on the field, Thales continues to drive innovation in defence communications around the world.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 12:40
MiG-31BM photo RIA Novosti. Vladislav Belogrud

MiG-31BM photo RIA Novosti. Vladislav Belogrud

 

16/12/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air& Cosmos

 

La société russe KRET (Radio-Electronic Technologies) a annoncé la signature d'un contrat avec UAC (United Aircraft Corporation ) pour la modernisation de 50 chasseurs Mig-31 russes. Les appareils vont être équipés du radar Zaslon-M. Ces Mig-31 vont ainsi être portés au standard Mig-31MB d'ici 2018. Ce standard dispose de capacité air-air accrue avec l'emport du missile K-77-1 (70 km de portée) et du missile R-73 (AA-11 Archer). Selon KRET, la portée du radar Zaslon-M est de 320 km contre des cibles de la taille d'un chasseur. Les systèmes embarqués du Mig-31MB peuvent suivre simultanément 10 pistes.

 

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 08:50
XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)

XP2 (Nexter) - IFV Puma (KMW)


17.12.2014 par Pierre COCHEZ - LaCroix.com
 

Le ministre français de l’économie a jugé mardi 16 décembre que la position de fermeté de l’Allemagne en matière d’exportations d’armes pourrait poser un « problème » pour des projets franco-allemands.

 

Emmanuel Macron était auditionné sur son projet de loi pour la croissance et l’activité, dont une disposition permet de lancer le rapprochement entre les constructeurs de blindés français Nexter et allemand KMW.

Les accords Debré-Schmidt de 1971 et 1972 avaient posé le cadre des relations franco-allemandes en matière de ventes d’armes. Selon Paris, Berlin s’en éloigne. Anne-Marie Le Gloannec, politologue au Ceri Sciences-Po, explique pourquoi.

« L’Allemagne a traditionnellement des positions restrictives en matières de ventes d’armes. En même temps, le pays était, en 2010, le troisième exportateur mondial d’armement, derrière les États-Unis et la Russie et devant la France.

Depuis, la situation politique allemande a évolué. Les socialistes du SPD font partie de la coalition qui soutient la chancelière Angela Merkel. En août dernier, le ministre SPD de l’économie avait confirmé son intention de strictement encadrer les exportations d’armes, même au détriment de l’emploi. Sigmar Gabriel souhaitait que l’Allemagne cesse d’exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier vers l’Arabie saoudite.

 

Les troupes allemandes se battent moins

L’opinion publique allemande est sur cette ligne. Sur le terrain de la politique intérieure, le SPD utilise ce débat pour se démarquer de son partenaire de la CDU. Il peut le faire d’autant plus facilement que le ministre de l’économie a un vrai pouvoir de décision. Récemment, l’Allemagne a ainsi bloqué la vente au Qatar d’armes françaises comprenant des composants allemands et la livraison d’hélicoptères du constructeur franco-allemand Airbus à l’Ouzbékistan.

La tension française en matière de défense a deux raisons. D’une part, la coopération militaire franco-allemande s’avère difficile du fait des règles d’engagements des soldats allemands, beaucoup plus restrictives que les règles françaises. En clair, les troupes allemandes se battent moins et sortent rarement de leurs casernes, comme par exemple en Afghanistan. Dans ces conditions, la brigade franco-allemande n’a jamais pu être utilisée.

D’autre part, les Français risquent de devoir rembourser les Russes pour la non-livraison du Sébastopol, le navire Mistral déjà réglé par Moscou. L’industrie d’armement française entend compenser cette perte par d’autres ventes. Les réticences allemandes arrivent à un mauvais moment. »

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 08:40
BPC Vladivostok - photo Franck Dubray Ouest-France

BPC Vladivostok - photo Franck Dubray Ouest-France

 

Dec. 17, 2014 – Defense News

 

PARIS — About 400 Russian sailors are returning home, French shipbuilder DCNS said Wednesday, as Paris weighs whether to deliver the Mistral-class warship to Russia amid the Ukraine crisis.

“I can confirm that the Russian sailors will return (to Russia) before the end of year,” said a DCNS spokesman.

The spokesman did not give a date of departure and could not say whether they would return for more training on the high-tech vessel.

According to the Ouest-France local paper, the sailors’ departure is “definitive” and sources said they could leave as early as Thursday morning.

Last month, French President Francois Hollande pushed back “until further notice” the delivery of the first of two Mistral-class warships Russia has ordered from France.

The first of the two assault ships — which can carry 16 helicopters, four landing crafts, 13 tanks, 450 troops and a hospital — was supposed to be delivered in November, according to the original deal signed in 2011.

But amid the Ukraine conflict and the rapid decline in the West’s relations with Russia, France has come under intense pressure from its allies, particularly the United States, and in September postponed the delivery.

Paris faces a serious dilemma over the Mistrals.

It could be liable for hefty fines if it breaches the €1.2 billion ($1.5-billion) contract.

But it would also risk the wrath of its allies around the world if it were to deliver the hot-button technology to Russia at a time when Moscow is in the diplomatic deep-freeze over the Ukraine unrest.

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